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THREAD: l’EucHARisTiE; lA TRAnssubsTAnTiATion.

L’essence divine en tant que tel, n’est pas présente dans l’eucharistie.
L’essence divine en tant que tel, n’est pas circonscrite dans l’eucharistie. Ce
que nous disons c’est que puisque la divinité n’a jamais quitté le corps qu’elle
a pris, alors partout où le corps du Christ
existe, sa divinité existe aussi. Donc il est nécessaire que la divinité du Christ
existe dans l’eucharistie concomitamment avec son corps. C’est une présence
non par la force du sacrement mais, par la concomitance réelle lié au corps et
au sang du Christ. D’où le fait que nous
disons que le Christ tout entier est présent dans le sacrement de l’eucharistie.

Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, 3a, Question 76 : De la manière


dont le Christ existe dans l’eucharistie, Article 2 : Le Christ est-il contenu tout
entier sous l’une et l’autre espèce du
sacrement ? « Quoiqu’il n’y ait que le corps du Christ qui soit contenu sous
l’espèce du pain et qu’il n’y ait que le sang sous l’espèce du vin, d’après la
force du sacrement, cependant nous devons croire de la foi la plus certaine
que le Christ est contenu tout entier sous l’une et l’autre espèce d’après la
concomitance réelle. »

Catéchisme de l’Église Catholique, §1374 : « Le mode de présence du Christ


sous les espèces eucharistiques est unique. Il élève l'Eucharistie au-dessus de
tous les sacrements et en fait «comme la perfection de la vie
spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les sacrements» (S. Thomas d'A., s.
th. 3, 73, 3). Dans le très saint sacrement de l'Eucharistie sont «contenus
vraiment, réellement et substantiellement le Corps et le Sang conjointement
avec l'âme et la divinité de notre Seigneur
Jésus-Christ, et, par conséquent, le Christ tout entier» (Cc Trente: DS 1651).
«Cette présence, on la nomme ‘réelle', non à titre exclusif, comme si les
autres présences n'étaient pas ‘réelles', mais par excellence parce qu'elle est
substantielle, et que par elle le Christ, Dieu
et homme, se rend présent tout entier» (MF 39). »

Le terme « conjointement » énoncé par le Concile de Trente (DS 1651) permet


d’exprimer la même doctrine qu’à énoncé saint Thomas d’Aquin sous le nom
de « concomitance ».

En effet, comme le dit saint Thomas d’Aquin, dans sa Somme Théologique, 3a,
Question 76 : De la manière dont le Christ existe dans l’eucharistie, Article 1 :
Le Christ est-il contenu tout entier dans l’eucharistie ? « Puisque la divinité et
l’âme du Christ sont réellement unies à son corps, quoique la conversion du
pain et du vin ne les ait pas pour termes, on doit croire d’après la foi
catholique que le Christ tout entier est dans ce sacrement. »

Pour la question du fait que la transsubstantiation impliquerait une


quelconque muabilité en Dieu c’est répondu par saint Thomas d’Aquin dans sa
Somme
Théologique, 3ème partie, Question 1 : De la convenance de l’Incarnation,
Article 1 : Etait-il convenable que Dieu s’incarnât ?
La réponse est la même que pour l’Incarnation.
Objection 1 : « Il semble qu’il n’était pas convenable que Dieu s’incarnât. Car
puisque Dieu est de
toute éternité l’essence même de la bonté, le meilleur par conséquent c’est
qu’il soit comme il a été éternellement. Or, de toute éternité Dieu a existé
absolument sans la chair. Il était donc très convenable qu’il ne s’unit pas à la
chair, et par conséquent qu’il ne s’incarnât
pas. »
Réponse 1 : « Le mystère de l’Incarnation ne s’est pas accompli parce que Dieu
a changé de quelque manière l’état dans lequel il a existé de toute éternité,
mais parce qu’il s’est uni à la créature d’une manière nouvelle ou plutôt parce
qu’il l’a unie à lui. Or, il est
convenable que la créature qui est changeante par nature n’existe pas
toujours de la même manière. C’est pourquoi, comme la créature a
commencé d’exister, puisque auparavant elle n’existait pas ; de même il a été
convenable que n’ayant pas été d’abord unie à Dieu en personne,
elle le fût ensuite. »

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