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SÉANCE DÉCOUVERTE
Course contents
Table des matières
1 ACCUEIL DE LA SÉQUENCE ..........................................................................................................................3
1.1 PRÉSENTATION DE LA PROBLÉMATIQUE .........................................................................................................3
2 SÉANCE 1 - HISTOIRE DES ARTS : LA PHOTOGRAPHIE HUMANISTE .........................................................3
2.1 INTRODUCTION ..........................................................................................................................................3
2.2 PARTIE 1 : EXPLORATION DU SITE DE LA BNF ................................................................................................5
2.3 PARTIE 2 : ANALYSE D'UNE PHOTOGRAPHIE CÉLÈBRE .....................................................................................9
2.4 SYNTHÈSE ...............................................................................................................................................13
3 SÉANCE 2 : DÉFINIR LE THÈME DE L’ALTÉRITÉ ET LA PROBLÉMATIQUE...............................................14
3.1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................14
3.2 HISTOIRE LITTÉRAIRE ET CULTURELLE .........................................................................................................15
4 SYNTHÈSE DE LA SÉQUENCE .....................................................................................................................21
4.1 FIN DE VOTRE SÉANCE DÉCOUVERTE ...........................................................................................................21
5 GLOSSAIRE...................................................................................................................................................22
6 DOCUMENTATION........................................................................................................................................22
7 CRÉDITS .......................................................................................................................................................22
1 Accueil de la séquence
Dans cette séquence, nous vous proposons de découvrir comment l’image et l’écriture ont le pouvoir de
rendre compte d’expériences personnelles et universelles pour questionner le rapport de l’homme à
l’altérité. Les documents de la séquence vont vous permettre de voir comment les écrivains et journalistes
participent aux débats politiques et de société, à la mise en question des opinions et valeurs de leurs
époques.
Séance 1
Histoire des arts : quelle vision de l’homme la photographie humaniste vient-elle donner ?
Séance 2
Définir plus précisément la problématique et la thématique de l’altérité.
Le thème de l’altérité a été choisi dans la mesure où il permet de se questionner sur la définition de
l’Homme : aller vers l’Autre, chercher à le connaître et le comprendre, n’est-ce pas chercher à se
comprendre soi-même ?
D’un siècle à l’autre, les auteurs semblent se répondre et se rencontrer autour de la nécessaire
confrontation à autrui, de l’ouverture à la différence, de l’acceptation des divergences.
Problématique : Comment écrivains, philosophes et journalistes ont-ils défendu les valeurs humaines ?
Comment l’altérité est-elle perçue à travers les siècles ?
2.1 Introduction
La notion de « photographie humaniste » désigne un mouvement artistique né dans les années 1930 et qui
se développe en 1945-1950 autour de Willy Ronis, Robert Doisneau ou encore Henri Cartier Bresson. En
réaction aux atrocités commises durant la guerre, ces photographes ont cherché à valoriser l’homme :
saisi dans son milieu social ou professionnel, il offre une image souvent positive de la nature humaine. Ce
mouvement s’inscrit en rupture avec les expérimentations surréalistes des décennies précédentes : fuyant
l’abstraction moderne, les photographes s’attachent à restituer, intacte, la réalité, au détriment de toute
visée formaliste. La saisie de l’instant présent préoccupe ainsi davantage ces artistes que le travail de
finalisation en laboratoire. Le courant humaniste demeure toujours une source d’inspiration pour des
artistes avides de refonder un humanisme.
1 heure 30
2.2.1 En images
2.2.1.1 Question 1
Vrai Faux
2.2.1.2 Question 2
....
VIOLLON
.
....
DOISNEAU
.
....
BOUBAT
.
2.2.2 Parcours
2.2.3.1 Question 2
Poursuivez votre lecture : restez sur la page « Des photographes illustrateurs » mais cliquez à gauche sur
chacun des onglets : « indépendants », « presse illustrée », « publicité ».
Répondez ensuite aux questions suivantes :
○ DOISNEAU
○ RONIS
○ BOUBAT
○ CHARPENTIER
2.2.3.2 Question 3
Poursuivez votre lecture : restez sur la page « Des photographes illustrateurs » mais cliquez à gauche sur
chacun des onglets : « indépendants », « presse illustrée », « publicité ».
Répondez ensuite aux questions suivantes :
○ Voici
○ L’Express
○ Paris-Match
2.2.3.3 Question 4
Poursuivez votre lecture : restez sur la page « Des photographes illustrateurs » mais cliquez à gauche sur
chacun des onglets : « indépendants », « presse illustrée », « publicité ».
Répondez ensuite aux questions suivantes :
○ Paris-Match
○ Courrier International
○ Réalités
○ Voyages
2.2.3.4 Question 5
Poursuivez votre lecture : restez sur la page « Des photographes illustrateurs » mais cliquez à gauche sur
chacun des onglets : « indépendants », « presse illustrée », « publicité ».
Répondez ensuite aux questions suivantes :
○ Renault
○ Nestlé
○ Danone
○ Peugeot
2.2.3.5 Conclusion
2.3.1 Introduction
2.3.2 Question 1
Pour analyser cette photographie, cliquez sur les trois détails permettant de comprendre les
partis pris de Steve McCurry pour dénoncer les affres de la guerre.
2.4 Synthèse
Les photographes humanistes se proposent donc de donner une vision de l’homme saisi dans un instant de
vie, soit pour afficher leur foi en l’humanité, soit pour montrer les difficultés de l’homme dans un monde
cruel, soit pour dénoncer. Le photographe capture un moment de vie, tendre ou cruel, mais ne cherche pas
à donner une leçon aux hommes : la photographie humaniste montre, mais ne démontre pas.
La photographie a donc le pouvoir de rendre compte d’expériences personnelles et universelles pour
questionner le rapport de l’homme à l’altérité.
Dans votre Carnet de lecture, constituez une sorte de reportage-photos sur le thème de la dénonciation de
la souffrance. Imprimez ou découpez des photographies de presse sur un ou plusieurs sujets (guerre,
catastrophe naturelle, attentat …) ; décrivez rapidement chacune d’entre elles et dites si vous êtes d’accord
avec Roland Barthes : le photographe vous a-t-il ôté toute forme de jugement ou de réflexion ?
3.1 Introduction
Nous avons décidé de vous faire entrer dans la séquence par la photographie, dans la séance 1. Cette
deuxième séance va permettre de définir plus précisément la problématique et la thématique de l’altérité,
et de découvrir les textes du parcours. Ainsi, nous vous donnerons des repères d’histoire littéraire et
culturelle et vous demanderons une première lecture des textes du corpus.
Nous allons découvrir les textes du parcours autour de la question de l’altérité, afin de réfléchir aux
questions suivantes :
Comment la perception et la désignation de l’autre révèlent-elles les mœurs et les défauts d’une
société ?
Aller vers l’Autre, chercher à le connaître et le comprendre, n’est-ce pas chercher à se comprendre
soi-même ?
1 h 30 mn
3.2.1.2 2
Penser l’homme, parler de l’homme, sont des notions très complexes : définir l’homme ne va pas de soi ! Il
s’agit de comprendre en quoi « l’homme est en question » et comment les écrivains formulent ces
questions dans leurs œuvres. On peut remarquer d’abord qu’il s’agit bien de « l’homme », et non « des
hommes ou d’un homme ». L’homme ici est une notion, un concept qui présuppose l’idée qu’il existe une
nature humaine.
Pour saisir qui nous sommes, il faut remonter aux sources de notre culture : l’homme se définit souvent
par rapport à l’Autre, à ce qui est différent de lui.
En Grèce, on est d’abord citoyen de sa ville ou métèque (le terme n’est pas péjoratif alors) si on est
issu d’une autre cité. Tous les Grecs se définissent par leur langue, mais aussi par opposition aux
« barbares » (tous ceux qui ne sont pas Grecs) ; ceux-ci, s’ils restent des hommes, peuvent être
réduits en esclavage.
À Rome, les « barbares » sont ceux qui ne parlent ni latin ni grec, et peuvent être réduits en
esclavage.
3.2.3.2 Question 1
*Montaigne, Essais (1580) : « tout homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition »..
Montaigne, en se peignant lui-même, cherche à peindre l’humaine condition. Dans ses Essais, il évoque la
découverte du Nouveau monde et la réflexion sur l’homme qu’elle a engagée. Si les amérindiens ont été
associés à des barbares ou à des démons du fait notamment de leurs rites (sacrifices, cannibalisme,…),
Montaigne comprend que ce sont les européens (espagnols, portugais, français) qui en fait se sont
comportés en barbares par leurs actes. Il reconnaît dans la vie des peuples primitifs une véritable culture
que les colons ont absolument détruite. Le débat à l’époque est essentiel puisqu’il pose la question de la
nature de ces hommes et par la suite de la légitimité de leur mise en esclavage.
Exercice 8 - Corrigé à la page 27
Lisez le texte 1 ICI.
Quelle est la thèse défendue par Montaigne ?
Les Amérindiens ne sont pas plus barbares que les Européens : ils mangent leurs morts là où les
○ Européens laissent mourir leurs vivants
3.2.3.3 Question 2
Les philosophes du XVIIIe siècle : progrès de « l’humanité », droits inaliénables de l’homme, conditions du
bonheur
Le nom « Lumières » désigne métaphoriquement le mouvement intellectuel qui naît en Europe au
XVIIIe siècle. La métaphore évoque le passage de l’obscurité de la nuit à la lumière d’un jour nouveau,
c’est-à-dire d’une société qui repose sur la tradition et la référence aux textes sacrés à une société qui
privilégie la connaissance rationnelle et l’esprit critique.
Les philosophes des Lumières s’interrogent sur les conditions politiques, morales, philosophiques de
réalisation du bonheur. Les philosophes écrivent pour changer leur monde. Voltaire affirmait : « j’écris
pour agir ». Ils émettent ainsi plusieurs critiques :
- critique des excès du pouvoir chez Montesquieu dans De L’esprit des Lois ;
○ Le registre pathétique
○ Le registre tragique
○ Leregistre ironique
3.2.3.4 Question 3
Cette première lecture des textes du corpus vous a montré que l’homme ne peut se définir que dans son
rapport aux autres hommes ; c’est par la confrontation à ce qui lui est étranger que l’homme peut
apprendre à se connaître. Dans les différents chapitres à suivre, nous allons étudier plus précisément les
procédés utilisés par les écrivains pour s’engager dans les combats de leur temps.
5 Glossaire
Anaphore
Répétition d’un même mot ou d’un même groupe de mots en début de chaque phrase ou paragraphe.
Registre ironique
L’ironie consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, en utilisant la raillerie, la critique au second degré
qui rend le lecteur complice.
Registre pathétique
Du grec pathein «souffrir », le pathétique naît de la vue des souffrances d’autrui qui crée de la compassion
chez celui qui lit ou regarde celui qui souffre. Cela peut-être provoqué par la douleur, l’horreur, la terreur,
la tristesse.
Registre tragique
Le tragique naît de la souffrance de héros souvent solitaires, confrontés aux drames de la destinée
humaine, à la fatalité, au mal, à la mort.
Thèse
Point de vue soutenu par l’auteur.
6 Documentation
Carnet de lecture
Textes de la séquence
7 Crédits
Photos
Vrai Faux
X DOISNEAU
X BOUBAT
○ DOISNEAU
● RONIS
○ BOUBAT
○ CHARPENTIER
○ Voici
○ L’Express
○ Courrier International
● Paris-Match
○ Paris-Match
○ Courrier International
● Réalités
○ Voyages
● Renault
○ Nestlé
○ Danone
○ Peugeot
Les Amérindiens ne sont pas plus barbares que les Européens : ils mangent leurs morts là où les
● Européens laissent mourir leurs vivants
○ Le registre pathétique
○ Le registre tragique
● Leregistre ironique
Le procédé utilisé par Zola est l’anaphore (lien hypertexte vers le glossaire) : il répète à chaque début de
paragraphe la formule « j’accuse », en s’engageant personnellement et en dénonçant de manière directe
les personnages politiques et publiques.