Vous êtes sur la page 1sur 46

ENSA Tétouan Année universitaire

Filière Génie Civil, GC2 2020-2021

Résistance des matériaux 2

Chapitre 5:
Méthode des déplacements

EL-BAKARI Abdelali

Département Sciences et Technologies Industrielles et Civiles (STIC)


Filière Génie Civil
Plan
• Introduction
• Définitions
• Exemples de calcul du degré d’indétermination cinématique
• Coefficients de rigidité
• Equation globale de la méthode des déplacements
• Relations forces – déplacements
• Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée dans les axes locaux
• Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée dans les axes globaux
• Valeurs de charges sur poutre
• Mise en marche pratique de la méthode des déplacements

2
1 Introduction

 La méthode des déplacements consiste à déterminer des inconnues cinématiques


(composantes de déplacements des nœuds) qui, une fois calculés, permettent
de trouver les efforts aux extrémités des poutres constituant la structure.

 Elle est basée sur le principe de superposition des forces, et constitue une analyse
globale élastique.

 Nous nous limiterons ici aux structures planes chargées dans leur plan (avec les
sections qui sont telles que le centre de torsion coïncide avec le centre de gravité).

3
2 Définitions

 Une structure est définie par un certain nombre de nœuds (extrémité, point d’appui
ou point de rencontre de plusieurs branches), où l’on fait choix d’une ou de
plusieurs composantes de déplacements inconnues: ce sont les inconnues
cinématiques.

 Pour les structures faites de poutres planes chargées dans leur plan, les trois
inconnues sont, en tout nœud, les trois composantes de déplacement: u, v, q.

 Une structure est dite cinématiquement déterminée lorsque toutes les inconnues
cinématiques sont imposées nulles (structure entièrement bloquée quant aux
mouvements possibles de ses nœuds).

 Le degré d’indétermination cinématique m d’une structure est égal au nombre total


de blocages simples nécessaires pour la rendre cinématiquement déterminée.
Chaque blocage simple supprime un degré de liberté du système.

4
2 Définitions

 La structure cinématiquement déterminée qui servira de base à la méthode des


déplacements sera appelée structure cinématique de référence C0. Elle s’obtient
à partir de la structure de départ dans laquelle on aura supprimé m ddl. Elle est
forcément unique.

 On appellera Dj (j=1,2,…,m) les inconnues cinématiques, donc les composantes


inconnues de déplacements des nœuds. A ces nœuds peuvent être appliqués des
forces extérieures Pi (i=1,2,…,m) associées aux déplacements Dj. Ces forces sont
appelées forces nodales (à ne pas confondre avec les forces appliquées sur les
poutres entre les nœuds).

 On remarquera que i et j désignent un degré de liberté déterminé en un nœud, et


non pas un numéro de nœud.

5
2 Définitions

Dans la méthode des déplacements, on divisera la structure en poutres. L’élément


de base cinématiquement déterminé d’une ossature sera donc la poutre bi-encastrée.
Si on en connaît les trois déplacements de chaque extrémité, ainsi que les charges
éventuellement appliquées, on pourra y calculer les déplacements et les efforts de
RDM en tout point.

A A, E, I, L B x
u A , vA , qA u B , vB , qB

L’objectif de la méthode des déplacements est de déterminer les m inconnues


cinématiques Dj d’une structure dont le degré d’indétermination cinématique est
m. De là, on pourra calculer les efforts intérieurs dans les poutres.
6
3 Exemple 1: portique
D2 D5
C D3 D6
B
D4 D7

Y
D D1
A
X
P3
P2 2,3, 4 5, 6, 7 P7

m7

1
7
3 Exemple 1: portique

On peut négliger l’effort normal, à ce moment là D3=D6=0 et D2=D5.


Les nouvelles inconnues cinématiques sont:

D2 D2 P3
P2 2,3
D3 D4 4 P7

D1 1
m4

Mais pour la généralité de la méthode, ces simplifications ne seront pas exprimées


a priori.
8
4 Exemple 2: treillis

Dans le cas d’un treillis puisque toutes les rotations des nœuds sont libres et les
moments n’interviennent pas, l’élément de base cinématiquement déterminé sera
la barre bi-articulée.

B
A
A, E, L
u A , vA u B , vB

9
4 Exemple 2: treillis

m  13

10
5 Exemple 3: poutre continue

Le déplacement axial étant nul, on peut donc omettre systématiquement


ce degré de liberté et
m3
11
6 Coefficients de rigidité

 On appelle coefficient de rigidité Kij, la réaction produite à l’endroit du blocage i,


dans la direction i, par un déplacement unitaire Dj=1 exercé à l’endroit du blocage j,
dans la direction j.

 Cette réaction assure en fait l’équilibre de la structure cinématique de référence


lorsqu’on lui impose Dj=1.

 Les termes déplacement et réaction sont considérés au sens généralisé. Ainsi


Kij peut désigner une force ou un moment et Dj un déplacement ou une rotation.

12
6 Coefficients de rigidité

D3 D4 D6 D7 K 41
D2 D5 K 21

D1  1
m7
D1 K11

13
6 Coefficients de rigidité

K 42
D4 D6 D7 K 22 K 52
D3
D2 D5 D2  1

m7
K12
D1

14
6 Coefficients de rigidité

K 33 K 63

D4 D6 D7 K 43 K 73
D3
D2 D5 D3  1

m7
D1

15
6 Coefficients de rigidité

K 34 K 64

D3 D4 D6 D7 K 44 K 74
D2 D5 K 24

D4  1

m7
K14
D1

16
6 Coefficients de rigidité

K 75
D3 D4 D6 D7
D2 D5 K 25 K 55
D5  1

m7
D1

17
6 Coefficients de rigidité

K 36 K 76
D3 D4 D6 D7
K 66
D2 D5
K 46 D6  1

m7
D1

18
6 Coefficients de rigidité

K 37 K 77 K 67
D3 D4 D6 D7
D2 D5 K 57
K 47 D7  1

m7
D1

19
6 Coefficients de rigidité

Le coefficient de rigidité Kij représente une réaction dans la structure cinématique


de référence. Il peut être calculé par le théorème du déplacement unité.

  du   du   dv   dv   dq   dq  
Kij    EA     GA  q    q   EIz      dx
SR
  dx i  dx  j  dx i  dx j  dx i  dx  j 

Les expressions indicées i sont associées à la déformée de la structure cinématique


de référence soumise à un déplacement virtuel unitaire Di.

Les expressions indicées j sont associées à la déformée de la structure cinématique


de référence soumise à un déplacement virtuel unitaire Dj.

Le théorème du déplacement unité est un cas particulier du théorème de Bertrand


de Fontviolant (diapositive 31 du cours 2).

Maxwell-Betti K ji  Kij
20
6 Coefficients de rigidité
On définit le coefficient KiP, comme étant la réaction produite à l’endroit du
blocage i, dans la direction i, par les forces extérieures appliquées.

Cette réaction assure l’équilibre de la structure cinématique de référence lorsqu’on


lui applique les forces extérieures agissant entre les nœuds.

Ici aussi, il faut entendre le terme réaction au sens généralisé.

K 3P P K 6P
K 4P K 7P

21
6 Coefficients de rigidité

Le coefficient KiP représente une réaction dans la structure cinématique


de référence. Il peut être calculé par le théorème du déplacement unité.

  du   du   dv   dv   dq   dq  
KiP    EA     GA  q    q   EIz      dx
SR
  dx i  dx P  dx i  dx P  dx i  dx P 

Les expressions indicées i sont associées à la déformée de la structure cinématique


de référence soumise à un déplacement virtuel unitaire Di.

Les expressions indicées P sont associées à la déformée de la structure cinématique


de référence sous les charges extérieures appliquées entre les nœuds.

Les coefficients Kij et KiP se rapportent à la structure entière et sont calculés dans
le système d’axes globaux de la structure.

22
7 Equation générale de la méthode des déplacements

Considérons, à présent, la structure cinématique de référence soumise


successivement et séparément à chaque déplacement inconnu Dj et aux forces
appliquées entre les nœuds.
K 41D1 K 3P P K 6P
K 4P K 7P
K 21D1

D1

K11D1

Exemple D1

23
7 Equation générale de la méthode des déplacements

En vertu du principe de superposition, nous pouvons considérer la structure


hyperstatique réelle comme la superposition de (m+1) états de la structure
cinématique de référence, à condition d’imposer que les sommes de réactions
aux blocages soient égales aux charges nodales Pi.

Si nous considérons le blocage i dans la direction i, il sera donc le siège


d’une réaction totale, qui est la somme:
- des réactions produites par chaque déplacement inconnu Dj, soient KijDj
- de la réaction produite par les forces agissant entre les nœuds, soit KiP

m
 KijD j  KiP  Pi i  1, 2,..., m
j1 Force extériere
Réaction totale

24
7 Equation générale de la méthode des déplacements

On obtient ainsi un système de m équations à m inconnues Dj. Ces équations


représentent l’équilibre des nœuds selon les m directions choisies dans le système
d’axes globaux de la structure. Elles constituent les équations de la méthode des
déplacements.

Les équations de la méthode des déplacements peuvent s’écrire sous forme


matricielle:

 K D   P  P   Pi    KiP 

[K]: matrice de rigidité du système


[D]: vecteur des inconnues cinématiques (déplacements généralisés inconnus)
[P]: vecteur de charges

La dimension du système linéaire est m.

25
8 Relations forces-déplacements

On considère dans la suite la poutre bi-encastrée (structure cinématiquement


déterminée la plus simple qui soit).
Nous appliquons la définition du coefficient de rigidité Kij à la poutre bi-encastrée
prise isolément (seuls les nœuds d’extrémités sont bloqués et seront susceptibles
de subir des déplacements unitaires).
De même nous considérons le coefficient KiP réaction produite au blocage i par
les charges appliquées entre les nœuds.
En vertu du principe de superposition, les forces qui se développent sur les
extrémités de la poutre, sous les 6 déplacements correspondant aux 6 blocages
et les charges appliquées entre nœuds, seront données par:

6
R i   KijD j  KiP i  1, 2,..., 6
j1

Ces expressions seront appelées relations forces-déplacements en axes globaux.

26
8 Relations forces-déplacements

D5 D6

R6
D2 D4 R5
D3
R3
R2 R4
D1

Y R1

Déplacements et forces sont exprimés ici dans un système d’axes globaux.

27
8 Relations forces-déplacements

Nous pouvons utiliser un système d’axes locaux attachés à l’élément poutre


bi-encastrée tel que le système local défini par le repère principal d’inertie.
Les forces qui se développeront sur les extrémités se déduiront alors par
un calcul de la RDM

D5loc Dloc
6
y x
Dloc
4
R 5loc
D3loc R loc
6 x
Dloc
2 y
R 3loc
D1loc R loc R loc
4
2

R1loc

6
R iloc   Kijloc Dloc
j  K loc
iP i  1, 2,..., 6 Les coefficients de rigidité
j1 dépendent du repère.
28
9 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée

Considérons une poutre prismatique de longueur L, de module d’élasticité E


et dont les caractéristiques de section sont: une aire A et une inertie I. Les
centres de gravité et de torsion sont supposés coïncider (pour éviter tout couplage
flexion-torsion) et les déformations d’effort tranchant négligeables.
Pour une telle poutre, la matrice de rigidité exprimée dans le repère local
admet la forme générale suivante:

 K11 K12 K13 K14 K15 K16 


K K 22 K 23 K 24 K 25 K 26 
 12
K K 23 K 33 K 34 K 35 K 36 
 K loc   13 
 K14 K 24 K 34 K 44 K 45 K 46 
 K15 K 25 K 35 K 45 K 55 K 56 
 
 K16 K 26 K 36 K 46 K 56 K 66  loc

Les expressions des termes de cette matrice, en axes locaux, peuvent s’obtenir par
le théorème du déplacement unité. Puis, par transformation d’axes, on peut les
obtenir en axes globaux.
29
9 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée:
exemple de calcul

y
K 22 K 52
K 32 K 62

E, A, I, L x
D2  1

Pour le calcul de K22, la déformée virtuelle sera choisie identique à la déformée


transversale réelle. Cette déformée est une courbe de troisième degré qui
est donnée par:
2x 3 3x 2
v2 (x)  3  2  1
L L
D’où
2
L d 2 v2 d 2 v2 L  6  2x   12EI
K 22   EI dx   EI  2   1  dx  3
L  L 
0 2 2 0
dx dx L
30
9 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée:
exemple de calcul

E, A, I, L x
D3  1

Pour le calcul de K32, la déformée transversale réelle est identique au cas


précédent. Quant à la déformée transversale virtuelle présentant une rotation
unitaire à l’extrémité gauche de la poutre, voir figure ci-dessus, elle est donnée par:

x3 2x 2
v3 (x)  2  x
L L
D’où

L d 2 v 2 d 2 v3 L  6  2x  2  3x  6EI
K32   EI dx  0  L2  L  L  L 
EI  1  2 dx 
0 dx 2 dx 2 L2
31
9 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée:
exemple de calcul
Tous calculs faits, on obtient pour la matrice de rigidité l’expression suivante:

 EA EA 
 L 0 0  0 0 
L
 
 0 12EI 6EI
0 
12EI 6EI 
 L3 L2 L3 L2 
 
 0 6EI 4EI 6EI 2EI 
0 
 2 L L2 L 
 K loc 
L

  EA 0 0
EA
0 0 
 L L 
 12EI 6EI 12EI 6EI 
 0   0  2 
 L3 L2 L3 L 
 6EI 2EI 6EI 4EI 
 0 0  
 L2 L L2 L 
y
2 3 5 6

1 E, A, I, L x 4 32
9 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée:
exemple de calcul
Pour obtenir la matrice en axes globaux, il suffit d’opérer la transformation d’axes.

Y 5 6
y
2 E, A, I, L x
3 4

1
X

 c s 0 
 R    s c 0 avec c  cos() et s  sin()
0 0 1 

Matrice de passage des axes globaux aux axes locaux.


33
10 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée dans les axes
globaux
La transformation globale est alors donnée par:

 c s 0 0 0 0
s c 0 0 0 
0

0 0 1 0 0 0
T   
0 0 0 c s 0 
0 0 0 s c 0
 
0 0 0 0 0 1

 K   K glo  T K loc T1

34
10 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-encastrée dans les axes
globaux
La matrice de raideur dans le repère global s’écrit alors:

 EA 2 12EI 2 EA 12EI 6EI EA 2 12EI 2 EA 12EI 6EI 


 L c  L3 s L
cs  3 cs
L

L2
s 
L
c  3 s
L

L
cs  3 cs
L
 s
L2 

 EA cs  12EI cs EA 2 12EI 2
s  3 c
6EI
c 
EA 12EI
cs  3 cs 
EA 2 12EI 2
s  3 c
6EI 
c
 L L3 L L L2 L L L L L2 
 
 6EI
 2 s
6EI
c
4EI 6EI
s
6EI
 2 c
2EI 
 L2 L2 L 
K   EA L 12EI EA 12EI
L
6EI EA 2 12EI 2 EA
L
12EI 6EI 

 c2  3 s 2  cs  3 cs s c  3 s cs  3 cs s
 L L L L L2
L L L L L2 
 
  EA cs  12EI cs 
EA 2 12EI 2
s  3 c
6EI
 2 c
EA 12EI
cs  3 cs
EA 2 12EI 2
s  3 c
6EI 
 2 c
 L L3 L L L L L L L L 
 6EI 6EI 2EI 6EI 6EI 4EI 
  2 s c s  2 c 
 L L2 L L2 L L 

35
11 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-articulée

Pour la traction-compression, la matrice de raideur dans le repère local


est donnée par:

y
2 4
E, A, L
1 3 x

1 0 1 0 
 0 0 0 
EA  0
 K loc 
L  1 0 1 0
 
0 0 0 0

36
11 Matrice de rigidité d’une poutre plane bi-articulée dans les axes
globaux
La matrice de raideur dans le repère global est donnée par:

4
Y E, A, L
2
3

1 X

 c2 cs c 2 cs 
 
EA  cs s2 cs s 
2
K   2  c  cos 
L  c cs c2 cs 
s  sin 
 
 cs s 2 cs s2 

37
12 Valeurs de charges sur poutre

Pour une poutre chargée entre ses extrémités, un coefficient KiP constitue une
réaction au blocage i sous l’action des forces extérieures appliquées, pour
maintenir la poutre en équilibre. Dans le cas de la poutre bi-encastrée, il y a
6 coefficients qui interviennent. Le vecteur des charges de la poutre est alors
de la forme:

 K1P 
K  K 5P
K 6P
 2P  y
 K 3P 
 K iP loc 
K
 K 2P K 4P x
 4P 
 K 5P  K 3P
  K1P
 K 6P 

Les expressions des coefficients KiP en axes locaux peuvent s’obtenir par
le théorème du déplacement unité (ou toute autre méthode de la RDM).

38
12 Valeurs de charges sur poutre

y
P
a b
x
L

 0 
 2 
 Pb (L  2a) 
 L3 
 2

 Pab 
 2 
 K iP loc  L 
 0 
 2 
 Pa (L  2b) 
 L 3 
 2 
  Pa b 
 L2 
39
12 Valeurs de charges sur poutre

a P b
x
L

 Pb 
 L 
 
 0 
 0 
 K iP loc  
  Pa 
 L
 
 0 
 0 

40
12 Valeurs de charges sur poutre

y
M
a b
x
L
 0 
 6Mab 
 
 L3

 Mb(2a  b) 
 
  
2
 K iP loc L

0
 
 6Mab 
  
L3
 
 Ma(2b  a) 
 L2 

41
12 Valeurs de charges sur poutre

y
p

x
L

 0 
 pL 
 
 2 
 2 
 pL 
 12 
 K iP loc 
0 
 
 pL 
 2 
 
 pL  2
  12 
42
12 Valeurs de charges sur poutre

x
L

 pL 
 2 
 
 0 
 0 
 K iP loc  
  pL 
 2 
 
 0 
 0 

43
12 Valeurs de charges sur poutre

y
m

x
L

 0 
m
 
 0 
 K iP loc  
 0 
 m 
 
 0 

44
12 Valeurs de charges sur poutre

Gradient thermique
y
Ts

 Coefficient de dilatation h

Ti x
L
  Ts  Ti  
  EA  2 
  
 0 
 
  EI  T s  T 
i 
 
 K iP loc  h

 EA s  T  T 
i 
  
 2 
 
 0 
 EI  T  T  
 s i 
 h 
45
13 Mise en marche pratique de la méthode des déplacements

La mise en marche de la méthode des déplacements pour calculer


une structure suit les étapes suivantes:

- Numérotation des nœuds


- Numérotation des éléments
- Table des coordonnées
- Table de connectivité
- Calcul des matrices de rigidité élémentaires
- Calcul des matrices de rigidité élémentaires dans le repère global
- Calcul des seconds membres élémentaires
- Calcul des seconds membres élémentaires dans le repère global
- Assemblage
- Expression des conditions aux limites
- Inversion du système matriciel
- Calcul des réactions
- Calcul des efforts de la RDM

46

Vous aimerez peut-être aussi