‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬ ‫الجمهورية اﻹسﻼمية الموريتانية‬

Ministère de l'Enseignement Supérieur et République Islamique de Mauritanie

la Recherche Scientifique ‫عدل‬-‫شرف– إخاء‬
‫المدرسة العليا المتعددة التقنيات‬ Honneur-Fraternité-Justice
Ecole Supérieure Polytechnique

Notes de cours

CIRCUITS ELECTRIQUES

Réalisé(s) par :

Mr Lemrabott Maitre de conférencesA

HABIBOULLAH l’ESP

Mr.Lt Ing Mohamed Maitre technologuesA l’ESP

SALEH

Adresse : BP 4303 Cité Cadres-Sebkha, Nouakchott, Mauritanie

Site: www.esp.mr; E-mail:habiboullah@esp.mr; Tél : 44 09 52 55; Fax :xx.xx.xx.xx

République Islamique de Mauritanie Ecole Supérieure Polytechnique

Année scolaire 2018-2019

Code EM : Circuits électriques (07h CM, 08h TD, 09 TP)

TC Crédits : 4

Objectifs d’apprentissage : À l’issue de ce module, les élèves ingénieurs seront

capables de :
Objectifs d’apprentissage :
À l’issue de ce module, les élèves ingénieurs seront capables de :
Identifier les éléments d’un circuit électrique (nœuds, branches, source de tension, sources de courant,
source continue, source variable),
Analyser les circuits électriques en appliquant les lois d'Ohms et les lois de Kirchhoff (pour les nœuds et
les mailles, la nature des sources…..),
Etablir la mise en équation nécessaire, et faire les calculs demandés,
Bien utiliser et exploiter les théorèmes de réduction, de simplification et de modélisation (Diviseurs,
Superposition, Thévenin, Norton,….) pour résoudre des problèmes complexes (plusieurs circuits
combinés),
Établir des modèles dynamiques et analyser les transitoires des circuits électriques de premier et de
deuxième ordre.
Appliquer l’outil à des cas réels dans un environnement approprié (modéliser une installation électrique
par un schéma),
Savoir faire la conversion d’un circuit électrique dans le domaine de Laplace tenant compte des C.I(s),
Prérequis :

Prérequis 1 : les notions de base en électricité,

Prérequis 2 : Et en électrocinétique,
Bibliographie

Référence 1 : circuits et mesures électriques, Parcours Ingénieur, DUNOD édition 2009

Référence 2 : circuits électriques linéaires
Référence 3 :

2
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Table des matières

I- Introduction ............................................................................................................................................... 4
1 Définitions : ............................................................................................................................................... 5
2 Différentes formes de représentation de s(t) ........................................................................................... 6
- Impédance complexe : .............................................................................................................................. 6
- Exemple de calculs, de configuration et de représentation des impédances : ......................................... 7
- Admittance : .............................................................................................................................................. 7
- Exercices d’applications calculs des admittances :.................................................................................... 7
3 Loi d’ohm en alternatif .............................................................................................................................. 8
- Appliquer sur une résistance : ................................................................................................................... 8
- Appliquer sur un condensateur : ............................................................................................................... 8
- Appliquer aux bornes d’une inductance : ................................................................................................. 9
4 Etude de la puissance en régime Harmonique .......................................................................................... 9
- Application sur une résistance : .............................................................................................................. 10
- Puissance active : ..................................................................................................................................... 10
- Puissance réactive : ................................................................................................................................. 10
- Puissante apparente : .............................................................................................................................. 10
- Les trois dipôles élémentaires : ............................................................................................................... 11
- Facteur de puissance : ............................................................................................................................. 11
5 Régime établi des circuits avec des sources sinusoïdales : ..................................................................... 12

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I- Introduction
La théorie des courants alternatifs concerne l’analyse mathématique du comportement stationnaire des
circuits électriques linéaires dans lesquels les courants et les tensions sont des fonctions périodique du
temps.

La situation la plus simple, mais aussi très fréquemment rencontrée concerne les signaux à variation
sinusoïdales ou harmonique.

Les signaux sont variables dans le temps et ceci ne permet pas traiter les circuits de la même façon que dans
le cas du chapitre précèdent.

Les éléments qui seront développés dans ce chapitre seront ensuite utiles à la compréhension de tous les
régimes harmoniques moyennant un outil supplémentaire qui sera abordé dans le chapitre 3 de ce support.

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Chapitre 1 :
CIRCUITS ELECTRIQUES LINEAIRES EN REGIME
ALTERNATIF MONOPHASE

Ce chapitre donne les éléments de base en électricité nécessaire pour comprendre les caractéristiques des
dipôles électriques linéaires.

Ces dipôles qui composent généralement les circuits électriques linéaires en régime continu et en régime
variable harmonique.

Nous mettons beaucoup plus l’accent sur les outils, méthodes et lois fondamentales nécessaires pour la
réduction, et par la suite la modélisation des circuits électriques linéaires.

A travers les exemples et les travaux dirigés les étudiants seront dotés par les outils nécessaires pour
comprendre et analyser les circuits électriques linéaires en régime harmonique.

1 Définitions :
La valeur instantanée d’un signal s’écrit sous la forme :

𝑠(𝑡) = 𝑥(𝑡) = 𝑋. cos(𝑤𝑡 + 𝜑)

𝑋: 𝑒𝑠𝑡 𝑙 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒𝑒𝑛 𝑣𝑜𝑙𝑡 𝑠𝑖 𝑥(𝑡)𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑒𝑛 𝑎𝑚𝑝è𝑟𝑒 𝑠𝑖 𝑥(𝑡) 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
𝑤: 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑟𝑎𝑑. 𝑠

𝑓: 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 , 𝑓 = .
, 𝜑: 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 à 𝑙′𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒

Figure.1 : Exemple des signaux : représentation temporelle des 2 signaux

Figure.2 : Exemple des signaux (entrée et sortie) représentation temporelle

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Valeur moyenne d’un signal périodique

𝒕𝟎 𝑻
𝟏
𝒙= . 𝒙(𝒕). 𝒅𝒕 (𝑇𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒, 𝑡0 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒 )
𝑻 𝒕𝟎

Pour des raisons pratiques, t0 est souvent pris égal à 0, pour un signal sinusoïdal, la valeur moyenne sur une
période est nulle.

Valeur efficace d’un signal périodique :

𝒕𝟎 𝑻 𝑻
𝟏 𝟏
𝒙𝒆𝒇𝒇 = 𝒙𝟐 (𝒕). 𝒅𝒕 = 𝒙𝟐 (𝒕). 𝒅𝒕
𝑻 𝒕𝟎 𝑻 𝒕𝟎

La valeur efficace d’un signal correspond à la valeur d’un signal continu qui dissiperait la même énergie par
effet joule dans une résistance.

2 Différentes formes de représentation d’un signal

Un signal s(t) peut être représenté sous plusieurs formes :

- Forme trigonométrique : S  S 2 cos(t  )  jS 2 sin(t  )

a 𝑡=0 𝑠=𝑠 (𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜑)

- Forme exponentielle : 𝑠 = 𝑆𝑚𝑎𝑥. 𝑒 ( )

ou bien 𝑠 = 𝑠𝑚𝑎𝑥. 𝑒

- Forme algébrique : 𝑠 = 𝑎 + 𝑗𝑏

Propriétés

- La dérivée d’une grandeur électrique complexe est équivalent à la multiplication par 𝑗𝑤

- Intégrerez une grandeur électrique complexe est équivalent à une division par 𝑗𝑤

- Impédance complexe :
Pour un dipôle D parcouru par un courant 𝑖(𝑡) = 𝐼. 𝑒 et aux bornes duquel on mesure une tension𝑢(𝑡) =
𝑈. 𝑒 . L’impédance notée 𝑍 𝑒𝑠𝑡 définie par le rapport de l’amplitude complexe de 𝑢(𝑡) par celle de 𝑖(𝑡)
𝑈
𝑍= = 𝑎 + 𝑗𝑏 ∶ 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒
𝐼
Avec |𝑍| = √𝑎 + 𝑏 est le module de Z et 𝜑 = 𝐴𝑟𝑔(𝑍) = arctan ( ).
. ( )
Expression de l’impédance : 𝑍 = = .
= .𝑒 = 𝑍 (𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝜑) = 𝑅 + 𝐽𝑋

Où 𝑅 est la résistance de l’impédance (𝑅 est toujours positif) et 𝑋 sa réactance ;

𝑋 > 0: 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙 𝑖𝑚𝑝é𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑓
𝑋 < 0 ∶ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙 𝑖𝑚𝑝é𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑦𝑝𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑖𝑓

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- Exemple de calculs, de configuration et de représentation des impédances :

- Composants : R, L, C :

Figure.4 R, L, C en série

- Composants en série : (R et C),

Figure.5 : R et C en série

- Composants R, L en série :

Figure.6 : R , L en série

- Admittance :
L’admittance d’un dipôle D, notée 𝑌 est définie comme l’inverse de son impédance :
1 1 𝑅 𝑋
𝑌= = = − 𝑗. = 𝐺 + 𝑗𝐵
𝑍 𝑅 + 𝐽𝑋 𝑅 + 𝑋 𝑅 +𝑋
𝐺: 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 et 𝐵 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒

- Exercice d’applications calculs des admittances :

Calculer les admittances des circuits donnés par les figures7, 8 et 9

-
Figure.7 : L et C en parallèle

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Figure. 8 : R et L en parallèle.

Figure.9 : C et R en parallèle

3 Loi d’ohm en alternatif

- Appliquer sur une résistance :

On applique à une résistance une tension sinusoïdale : 𝑈 = 𝑈𝑚𝑎𝑥. cos 𝑤𝑡

Il résulte que : 𝑖 = . 𝑐𝑜𝑠𝑤𝑡 , le courant est la tension sont en phase.

Figure 10. Résistance traversée par un courant alternatif

𝑈 = 𝑈𝑚𝑎𝑥. (𝑐𝑜𝑠𝑤𝑡 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝑤𝑡) et par la suite le courant 𝑖= . (𝑐𝑜𝑠𝑤𝑡 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝑤𝑡)

On définit l’impédance complexe par le rapport 𝑍 = ( 𝑍 = 𝑅) Z est un réel pur.

- Appliquer sur un condensateur :

Figure. 11 : Condensateur traversé par un courant alternatif,

Le courant aux bornes du condensateur est donné par : 𝑖 = 𝐶. = −𝐶𝑤𝑈𝑚𝑎𝑥. sin(𝑤𝑡)

Donc 𝑖 = 𝐶𝑤𝑈𝑚𝑎𝑥. cos(𝑤𝑡 + ) Le courant est en avance de phase de π/2 sur la tension
Si on applique la tension 𝑈 = 𝑈𝑚𝑎𝑥. cos(𝑤𝑡) et 𝑖 = 𝐶. 𝑤. 𝑈𝑚. cos(𝑤𝑡 + )

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𝑈 = 𝑈𝑚. sin(𝑤𝑡) et 𝑖 = 𝐶. 𝑤. 𝑈𝑚. sin(𝑤𝑡 + )

Donc 𝑈 = 𝑈𝑚(cos 𝑤𝑡 + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝑤𝑡) et par la suite 𝑖 = 𝐶. 𝑤. 𝑈𝑚 (cos(𝑤𝑡 + )+𝑗sin(𝑤𝑡 + )) le rapport entre
les deux grandeurs complexes donne une impédance 𝑍 = donc 𝑍 = ( imaginaire pure)

- Appliquer aux bornes d’une inductance :

L’inductance est traversée par un courant alternatif, de façon analogue aux cas précédents.

Figure.12 : Inductance traversée par un courant alternatif

Si le courant est 𝑖 = 𝐼𝑚. cos 𝑤𝑡 la tension obtenue aux bornes de l’inductance est :
𝑢 = −𝐼𝑚. 𝐿. 𝑤. sin 𝑤𝑡 = 𝐼𝑚. 𝐿. 𝑤. cos(𝑤𝑡 + )
En notation exponentielle complexe : 𝑖 = 𝐼𝑚. 𝑒 . . ce qui donne 𝑈 = 𝐿. 𝑤. 𝐼𝑚. 𝑒 𝑒 =𝑗. 𝐿. 𝑤. 𝐼𝑚. 𝑒
Le rapport entre la tension et le courant complexe aux bornes de l’inductance donne 𝑍 = = 𝑗. 𝐿. 𝑤
(imaginaire pure).

4 Etude de la puissance en régime Harmonique

Nous étudions un exemple sur la base des notations précédentes :

𝑥(𝑡) = 𝑋𝑚. sin(𝑤𝑡)

1 𝑋
𝑋 = . 𝑋 . 𝑠𝑖𝑛 (𝑤𝑡). 𝑑𝑡 = . 𝑠𝑖𝑛 (𝑤𝑡). 𝑑𝑡
𝑇 𝑇

Avec 𝑑(𝑤𝑡) = 𝑤. 𝑑𝑡 posons : 𝛼 = 𝑤𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑑𝛼 = 𝑤. 𝑑𝑡

.
Donc 𝑋 = .
.∫ 𝑋 . 𝑠𝑖𝑛 𝛼. 𝑑𝛼 car sin (x) est périodique est de période T=2.𝜋

.
Le calcul donne : 𝑋 = .
= finalement 𝑋 =
√

Avec les expressions instantanées et les valeurs calculées la puissance efficace après les calculs est donnée
.√ .√
par : 𝑃 = . . 𝑐𝑜𝑠𝜑 ce qui donne : 𝑃 = 𝑈 .𝐼 . 𝑐𝑜𝑠𝜑
√ √

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- Application sur une résistance :

Un générateur sinusoïdal alimente un récepteur complexe :

Figure.13 : une source alternative débute un courant alternatif aux bornes d’une résistance

𝑢 = 𝑈𝑚. 𝑠𝑖𝑛𝑤𝑡 et 𝑖 = 𝐼𝑚. sin(𝑤𝑡 − 𝜑)

Puissance instantanée 𝑃(𝑡) = 𝑈𝑚. 𝑠𝑖𝑛𝑤𝑡. 𝐼𝑚. sin(𝑤𝑡 − 𝜑) = .

[𝑐𝑜𝑠𝜑 − cos(2. 𝑤𝑡 − 𝜑)] .

- Puissance active :
Avec les valeurs, la puissance efficace se note : 𝑃 = √
.
.
√
(√2. √2).

Ce qui donne : 𝑃 = 𝑈𝑒𝑓𝑓. 𝐼𝑒𝑓𝑓. 𝑐𝑜𝑠𝜑,

La puissance moyenne est appelé puissance active, elle est donnée par 𝑃 = 𝑈𝑒𝑓𝑓. 𝐼𝑒𝑓𝑓. 𝑐𝑜𝑠𝜑

- Puissance réactive :
De manière analogue à la puissance active ; on écrit :

𝑄 = 𝑈𝑒𝑓𝑓. 𝐼𝑒𝑓𝑓. 𝑠𝑖𝑛𝜑 (𝑄 𝑒𝑛 𝑉𝐴𝑅: 𝑉𝑜𝑙𝑡𝑠 𝐴𝑚𝑝è𝑟𝑒 Réactive) ;

Elle ne participe pas au travail des moteurs, à l’éclairage des lampes, aux chauffages des résistances …

C’est une notion mathématique.

- Puissante apparente :
Elle sert à dimensionner les installations électriques ; c’est le produit 𝑆 = 𝑈. 𝐼 ( 𝐴𝑚𝑝è𝑟𝑒 𝑉𝑜𝑙𝑡𝑠)

Remarque :

𝑆 = 𝑃 + 𝑄 =(𝑈. 𝐼. 𝑐𝑜𝑠𝜑) + (𝑈. 𝐼. 𝑠𝑖𝑛𝜑) = (𝑈. 𝐼) (𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑠𝑖𝑛 𝜑)= 𝑈 . 𝐼

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- Les trois dipôles élémentaires :

Les dipôles Les puissances
Résistance PR  U R . I R cos  R
R  0 ; UR  R  IR
U 2R
PR  U R . I R   R . I R2
R
Q  U R . I R sin  R
Q 0

Inductance PL  U L . I L cos  L

L  ; PL  0 W
2
Q L  U L . I L ; U L  L I L
U L2
Q L  L I L2 
L
absorbée
Condensateur PC  U C .IC cos C

C   ; PC  0 W
2
Q C  U C .I C ; U C  CU C
I C2
Q C  CU C2  
C
fournie.

Figure.14 : Tableau Récapitulatif

- Facteur de puissance :
Pour un circuit en régime quelconque, on peut définir le facteur de puissance 𝑓 = (0 < 𝑓 < 1)

Ce facteur de puissance mesure « l’efficacité de fourniture » de la puissance active au dipôle alimenté.

Plus ce facteur est proche de 1 , mieux c’est pour le fournisseur de l’énergie électrique.
En effet, dans le cas du régime harmonique (sinusoïdal) 𝑃 = 𝑈𝑒𝑓𝑓. 𝐼𝑒𝑓𝑓. 𝑐𝑜𝑠𝜑, et il vient que 𝑓 = 𝑐𝑜𝑠𝜑,
Plus 𝑓 = 𝑐𝑜𝑠𝜑 sera faible et plus le courant 𝐼𝑒𝑓𝑓 sera grand et produira sur les lignes électriques qui
transportent l’énergie des pertes par effets joule importantes (transport de l’énergie)

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5 Régime établi des circuits avec des sources sinusoïdales :

Nous avons étudié en cours magistrale l’équation différentielle de la tension établie pour ce circuit.

Nous avons établie l’équation caractéristique de cette équation et la nature des différentes soltions de
l’équation différentielle (les cas de ∆= 0, ∆> 0 > 𝑒𝑡 ∆< 0).

- Circuit RLC

R
i
I/Cω
L LωI
U(t)

ψ
C RI

Figure.15 : circuit R L C et Représentation de Fresnel

i (t )  I max cos(.t )

u(t )  U max cos(.t   )

  u  i

- Diagramme de Fresnel

U (t )  U R  U C  U L

I   1  
2 2
 
U ²   RI 
2
  L I     R ²   L    .I ²
 C    C  

2
U  1 
 Z  R ²   L  
I  C 

1
L 
tan   C
R

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- En notation Complexe

U (t )  U R  U C  U L
 Ri  Z C i  Z L i
1
 Ri  i  jL i
jC
  1 
R j  L  i
  C  
U  1 
Z  R j  L  
i  C 

2
 1 
Z  Z  R ²   L  
 C 

1
L 
Z  Ze j  tan   C
R

- NOTION DE RESONANCE ET BANDE PASSANTE

On considère un circuit RLC série, un générateur sinusoïdal d'amplitude constante et de pulsation réglable.

Résonance = l'obtention d'un maximum de l'amplitude de la grandeur étudié, la pulsation est la pulsation de
résonance.

R
i

U(t)

Figure.16 : Circuit R L C alimentés en courant alternatif

Le courant i est fonction de R, L, C et 

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

U  Zi 
1  U U
Z  R  jL  i  
jC   1   L 1 
R j  L   R 1  j    
 1    C   R RC 
Z  R  j  L  
 C  

U
U R
i I  
2 2
 L 1   L 1 
R 1    1   
 R RC   R RC 

1 L0 1
Posons Q   où 0 
RC0 R LC

x : Pulsation réduite
0

U
I  Q, x   R
2
 L  1 0 
1  0  
 R 0 RC0  

U U
I R  R
2 2
 Q  1
1   Q.x   1  Q²  x  
 x  x

L 1  1
tan     Q x  
R RC  x

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L’allure de I  f ( x)

x  0   0  I ( x)  0

U
x        I ( x)  0 x  1    0  I  ,
R
I est maximum

u(t)
Bande passante

I m U/R
ax

0
ωh ω0 ωb ω

Figure. 17 : Allure de I  f ( x ) en résonnance (Bande passante)

  h  b : Bande passante

I max
Intervalle pour lequel I 
2

U U
2
I max R R  1
I Ce qui donne I    1  Q²  x    2
2  1
2
2  x
1  Q²  x  
 x

2
 1  1
1  Q²  x    2 Ce qui donne Q  x    1 et Q  x ²  1   x
 x  x
x
x²  1  0
Q
1 x 1  Les solutions :
x      4 
2 Q Q² 

1 1 1  1 1 1 
xh     4  et xb      4 
2Q Q²  2 Q Q² 

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1 0
xh  xb   h  b   
Q Q

- Circuit RLC en parallèle : Circuit Bouchon

R C L

Figure.18 : Circuits R C L en parallèle (circuit bouchon)

Impédance complexe :

1 1
Y   jC
R jL

1
Z 
1 1
  jC
R jL

- Circuit RC en série :
Voir les cas étudiés en cours magistrale et l’équation différentielle établie avec ces solutions (circuit linéaire
en régime transitoire).

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