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Impact des marées

noires sur les


écosystèmes marins
et méthodes de lutte
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Introduction
La moitié du pétrole brut consommé dans le monde circule par voie
maritime
2003 : 1 700 millions de tonnes de pétrole brut
500 millions de tonnes de produits raffinés (kérosène,
essence, fioul)

6 000 000 de tonnes de pétrole sont déversées chaque année dans les
océans 2
Sommaire
I – Généralités

II – Impacts d'une marée noire

III – Méthodes de lutte

IV – Exemple du naufrage de l'Erika


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I - Généralités

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Définition
Pollution marine :

Rejet à la mer, direct ou indirect, de substances ou d'énergie


d'origine humaine qui a un effet nuisible sur les organismes
vivants, est dangereuse pour la santé humaine, empêche
l'utilisation de la mer, altère la qualité de l'eau ou réduit les
possibilités d'utilisation à des fins de loisirs (Unesco).

Marée noire :

Déversement brutal et localisé de


pétrole dépassant ce que le milieu
marin est capable d'assimiler
naturellement sans dommage.

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Historique
Date Navire Pavillon Lieu Tonnage / Dégâts

07/12/07 Hebei spirit Chine Mer Jaune 10 000 t

19/11/02 Prestige Bahamas Espagne 77 000 t

20/03/01 plate-forme pétrolière Brésil Brésil 350 000 t


flottante P-36
12/12/99 Erika Malte France 20 000 t
Terminal pétrolier
26/01/91 Koweït 700 000 à 900 000 t
Mina al Ahmadi
10/04/91 Haven Chypre large de l'Italie 40 000 t
40 000 t, 1 744 km
24/03/89 Exxon Valdez Etats-Unis Alaska
de côtes
20/07/79 Atlantic Empress Trinité-et-Tobago 280 000 t, 26 morts

03/06/79 Plate-forme Ixtoc 1 Mexique Golfe du Mexique 470 000 t à


1 500 000 t
16/03/78 Amoco Cadiz Libéria Finistère 223 000 t
6
18/03/67 Torrey Canyon Libéria Grande-Bretagne 119 000 t
Etat des lieux en France et en
Europe

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Observations aériennes par
Marine nationale et douanes :

POLREP 2000 – 2004 :

➢ rail d'Ouessant
➢ route de la Manche
➢ route du Golfe de
Gascogne
➢ alentours de Marseille
➢ est de la Corse

=> Zones à risque : caps et détroits où plusieurs flux de navires se


concentrent

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Origine des pollutions
Les pétroliers :

➢ Déversements involontaires des compartiments d'un navire


162 000 T/ an

➢ Terminaux
80 000 T/an

➢Dégazages, déballastages ou rejets opérationnels


???

=> Accidents : issus de défaillances techniques, négligence,


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vandalisme, erreur humaine (80%), conflit armé
Autres :
➢ Plates-formes pétrolières en pleine
mer
100 000 T/ an

➢Industries en bord de mer


???

➢Suintements naturels d'hydrocarbures


250 000 T/ an

L'Organisation Maritime Internationale fixe à 15ppm la concentration autorisée


en hydrocarbures des rejets par un navire au large
Réglementation française : seuils pour les rejets d'hydrocarbures dans l'eau par 10
les installations industrielles classées
Déroulement
Pétrole = mélange de plusieurs milliers de molécules

➢ Déversement

➢ Etalement en surface et formation d'un film huileux

➢ Séparation en nappes en surface ou de


goutelettes dans la colonne d'eau

➢ Evaporation (gaz et solvants)


T°, vent

➢ Emulsification
viscosité, météo

➢ Dissolution (produits aromatiques)

➢ Oxydation

➢ Sédimentation (produits lourds)


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➢ Biodégradation
II – Impacts
d'une marée
noire
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Impact écologique
A l'échelle d'un site :
Sensibilité du littoral très différente en fonction de sa nature :

➢Côtes rocheuses
Pas de maintien des HC

➢Plages de sable fin


HC restent en surface

➢Plages de galets, graviers et


sable grossier
contamination en profondeur

➢Vasières et marais
très vulnérables

➢Récifs coralliens
relativement protégés 13
A l'échelle de la population :
Nappes d'hydrocarbures affectent :

➢ mammifères

➢ oiseaux

➢ poissons

➢ crustacés

➢ microorganismes (plancton = premier élément de la chaîne


alimentaire)

➢ algues

➢ végétaux

➢ sols

=> De manière générale, les peuplements de l'estran


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Sensibilité différente en fonction de :
➢ espèce
➢ stade de développement

Intensité de l'effet :

Effets directs :

➢ létaux
→ toxicité aiguë
→ toxicité différée
➢ sublétaux
➢ bioaccumulation
➢ altération goût et odeur

Effets indirects (interactions) :

➢ mort des organismes mangeant des espèces polluées


➢ perturbation des interactions entre espèces après affaiblissement ou
élimination de l'une d'entre elles
➢ prolifération massive d'organismes 15
➢ modification de l'habitat après les opérations de nettoyage
A l'échelle de l'individu :
engluement : entrée dans l'organisme :

étouffement effets au niveau métabolisme et génome


isolation thermique alimentation
flottabilité fécondité
portance comportement migratoire
irritation (yeux, narines) dégénérescence tissulaire
locomotion

composés les + toxiques : HAP très cancérigènes et mutagènes

➢ organismes fabriquent des métabolites (époxydes, diols) qui se lient à


l'ADN

=> Effets possibles très variés et plus ou moins graves.

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Recolonisation naturelle :

Apparition d'espèces colonisatrices puis d'espèces comparables à celles du milieu


environnant

retour à l'état de référence :

➢ 2 à 6 ans pour les zones faiblement sensibles (pointes rocheuses, ...)


➢ 5 à 15 ans pour les zones moyennement sensibles (plages, ...)
➢ 10 à 25 ans pour les zones fortement sensibles (marais litoraux, ...)

=> sous nos latitudes : 6 à 7 ans

=> effet temporaire mais le retour à la normale peut prendre des années
important de réaliser un état de référence (Ifremer)

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Impact variable en fonction de :

Au moment du déversement :

➢ quantité, et type d'hydrocarbures (évaporables ou non)


➢ durée et lieu de déversement

Pendant la dispersion des hydrocarbures :

➢ conditions météorologiques : vent, houle, marée, courant, T°


influencent viscosité, vitesse d'étalement, dispersion, destination

Sur le littoral :

➢ morphologie du littoral
➢ période de l'année (période de reproduction, nidification, migration, début de
pousse...)
➢ épaisseur des dépôts
➢ degré de contamination du substrat
➢ évolution chimique des hydrocarbures
➢ présence d'autres polluants ou exposition antérieure
Augmente la sensibilité du milieu
favorise les populations résistantes
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=> Objectif : agir aux différentes étapes pour diminuer l'impact en tenant
compte des différents facteurs
Impact économiques et
sociaux
➢Frais de lutte et de nettoyage (moyens humains, matériel spécialisé, ...)

➢Impact sur les activités industrielles qui impliquent un pompage d'eau de


mer

➢Impact sur la pêche, l'aquaculture et la conchyliculture


(Contamination des produits de la pêche qui deviennent impropres à la
consommation, souillures des installations et matériels, arrêt des
activités...)

➢Impact sur le tourisme

=> à l'échelle de la filière

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III – Les
méthodes de
lutte
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Cadre organisationnel
conventions internationales :

1973 : convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires


(MARPOL) signée par les pays membres de l'OMI
1995 : convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en
matière de pollution par les hydrocarbures (OPRC)

=> engagement à mettre en place systèmes nationaux et régionaux de


préparation à la lutte

coopérations régionales :

Accord de Bonn (mer du Nord)


Accord de Lisbonne (Atlantique Nord-Est)
Convention de Barcelone (Méditerrannée)
Autres conventions et accords régionaux pour les zones maritimes d'Outre-Mer

=> but : harmoniser les pratiques de surveillance et les standards de lutte


faciliter échanges et assistance mutuelle entre pays 21
Organisation européenne de l'Environnement :

2000 : Comité de Gestion des Pollutions Marines accidentelles et


intentionnelles (CGPM)
recherche, expérimentations, stages de formation

2000 : Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM)


information, normalisation, contrôle

Organisations nationales :

Organisation française POLMAR

lutte en mer : préfets maritimes, officiers supérieurs de la marine nationale


lutte à terre : maires, préfets

CEDRE (1978) : assistance technique, documentation, recherche,


expérimentations

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Prévention
Au niveau des pétroliers :

Contrôle plus strict de l'état des navires


10 % de contrôles de navires au lieu de 25%

double coque (petites déchirures)

Détection, surveillance (Polrep)

Au niveau du littoral :

états de références

=> Limiter au maximum les risques d'accidents


Renforcer la coopération et l'information entre pays

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Conduite de la lutte :
Information en temps réel :

➢ localiser la pollution : télédétection

➢ prévoir son évolution (logiciels)

➢ déterminer où agir en priorité


Actions à la source :

➢ stopper ou diminuer le déversement

➢ alléger le navire

➢ confiner et récupérer le polluant

➢ disperser le polluant : dissociation des nappes


en goutelettes
Peu efficace sur pétrole visqueux

➢ brûler si aucun danger


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Lutte au large :

➢ disperser dans la masse d'eau par épandage


de produits dispersants

➢ confiner par barrage et récupérer par pompage

➢ épandage d'absorbants sur la nappe et récupération

Lutte à proximité du littoral :

➢ intervenir sur les nappes les plus proches

➢ protéger les zones sensibles par barrages

➢ dévier les nappes vers des zones peu sensibles

➢ retenir les nappes sur des zones déjà touchées

➢ confiner et récupérer le polluant

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Lutte sur le littoral :

➢ chantier de nettoyage grossier


● engins de travaux public, camions d'assainissement, matériel agricole
cribleuses
● Accessibilité → travail manuel
● flushing, flooding, surfwashing

➢ Chantier de nettoyage fin


● Rochers et infrastructures portuaires : eau froide basse P°/ eau chaude
haute P°
● Plages de galets : eau froide sous P°, récupération en bas d'estran
● Pétrole enfoui : saturation en eau, drains, eau froide à basse P°
● Plages de sable : flushing, flooding, surfwashing
● Vasières et marais

➢ limiter l'intervention dans les zones sensibles

➢ interdictions de commercialisation

=> choix des actions à entreprendre dépend du délai, de l'état de la mer, des
caractéristiques écologiques des zones et de la nature du polluant
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Les produits de lutte :
➢ absorbants : produits solides utilisés pour fixer le polluant par imprégnation
en vue d'en faciliter la récupération

➢ dispersants : produits liquides utilisés pour mettre le pétrole en suspension


dans la masse d'eau
stimule et accélère la biodégradation et évite que le polluant arrive sur
terre

➢ désémulsifiants : produits liquides pour briser les émulsions pâteuses d'eau


dans le pétrole que l'on récupère sur terre ou en mer

➢ produits de lavage : utilisés pour faciliter le nettoyage des rochers et


ouvrages souillés sur le littoral

➢ produits biodégradants : contribuent à la restauration des sites pollués et


traitent des déchets issus de pollutions en favorisant la biodégradation des
hydrocarbures

=> test et validation par le Cedre (efficacité, toxicité, biodégrabilité)


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Impacts écologiques du nettoyage :
Accès, installation de chantiers, circulation, stockage : dégradation (sol,
végétation), transfert de pollution

Extraction de sédiments : déficit sédimentaire, érosion, dégradation

Lavage haute pression : décapage flore, éclatement de roche, transfert de


pollution

=> Autonettoyage : pas d'effet de l'intervention mais long


efficacité ? 28
Après la marée noire :

Suivi et pompage du pétrole resté dans l'épave :

➢ reste 1/3 à 1/2

Restauration des sites de stockage

Suivi et analyse de l'évolution des écosystèmes :

➢ espèces animales
➢ espèces végétales 29
➢ sols
traitement des déchets

Stockage :

➢ Prévoir des zones de stockage intermédiaires

➢ Zones de stockage lourd

Traitement :
➢ déchets liquides ou solides à teneur en hydrocarbures importante (+ de 15 %)

➢ Recyclage en station de déballastage ou par incinération

➢ déchets à teneur faible en hydrocarbures : stabilisés à la chaux pour la


construction de routes et de remblais

=> durée de la stabilité et transfert de pollution dans les sols ?

Landfarming : épandage et hersage de petites quantités de sédiments souillés


sur des terres agricoles avec des agents accélérateurs de la biorestauration 30
IV – Exemple
du naufrage de
l'Erika
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Contexte
Date : 12/12/1999
Lieu : Golfe de Gascogne
Type de polluant : fuel lourd
Quantité transportée : 31 000 T
Quantité déversée : entre 19 000 et 20 000 T
Cause de l'accident : avarie

Scénario :

Rupture du pétrolier en 2
Partie arrière prise en remorque puis coule
les 2 parties sont à 10 KM l'une de l'autre par
120 m de profondeur

Loire-Atlantique, Vendée
Finistère, Morbihan, Charentes-Maritimes
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Caractéristiques du fioul :
Densité fioul proche de celle de l'eau

Viscosité élevée → non dispersible chimiquement

25% d'hydrocarbures saturés


50% d'hydrocarbures aromatiques
25% de résines et asphaltènes

Présence de Nickel et Vanadium (traceurs)

Emulsion : 30% d'eau

évaporation : 10%

=> Difficultés pour repérer les nappes de pétrole

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Interventions
+ de 800 chantiers
2 ans et demi de travail

Objectifs :

➢ curer les sources de contamination peu accessibles (criques, nappes


immergées)

➢ favoriser la restauration des espaces naturels (chantiers botaniques, mises


en défens)

➢ limiter l'impact des techniques et de l'intervention (extraction de sédiments,


transfert de pollution)

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Plan Polmar déclenché le 12 Décembre à 18 h

Vol de surveillance et modèles prévisionnels de dérive de nappes

Dérive des nappes en mer et situation au 31 décembre


données Cedre

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Lutte en mer :

➢ 1 200 T de fioul récupérées en 15 jours


➢ Total engagé à éliminer le fioul présent dans l'épave : 11 200 T

Lutte à terre :

Avant l'arrivée des nappes :

➢ Mise en place d'un poste de commandement fixe et de postes de


commandements avancés

➢ Pose de barrages à l'embouchure des cours d'eau et au niveau des zones


conchylicoles
➢ Choix des sites prioritaires (tourisme)

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Après l'arrivée des nappes :

➢ Nettoyage grossier (ramassage manuel et mécanique)


➢ Nettoyage fin (majoritairement manuel)

=> détermination de l'implantation des installations selon des critères botaniques


canalisation de la circulation
recours à l'eau chaude sans pression et récupération des effluents
respect des zones à lichens
limitation du transfert de pollution
limitation de l'extraction des sédiments (cribleuses, surfwashing)

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Gestion des déchets :

➢ fioul émulsionné, sable, algues, produits divers

➢ Improvisation de stockages intermédiaires en haut de plage


absence de pollution résiduelle

➢ 4 stockages lourds

➢ Traitement des déchets (dont les 1 200 T récupérées en mer) au gazole et


à l'eau

➢ Valorisation en travaux publics des sables et granulats traités :


● teneur maximale en hydrocarbures : 2 500 mg/kg
● utilisation dans des chantiers d’une taille minimale de 500 tonnes,
en dehors des zones sensibles (captages AEP, zones humides)
● mise en place d’une traçabilité des matériaux

=> Collecte de 200 000 T de déchets

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Impacts écologiques
➢400 km de côtes françaises polluées

➢150 000 oiseaux tués (Guillemot de troïl)


redistribution géographique en fonction du niveau d'atteinte des écosystèmes

➢pas de mortalité directe des mammifères marins

➢Pas de mortalité directe des poissons benthiques (sole) mais perte de


fonctionnalité durable à l'échelle de l'individu

➢mortalités d'espèces sensibles d'invertébrés (oursins, ...)

➢plantes peu affectées par le fioul (sauf en zones fortement polluées)

➢différents types de côtes inégalement touchés (opérations de nettoyage)

=> Biodégradation du fioul extrêmement lente : impact à long terme ?


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Impact liés à l'intervention :

➢ Importants mais en de rares sites (extraction de sédiments : 200 000 T)

Restauration environnementale : actions isolées, initiatives locales

➢ Replantations
➢ Restauration de la végétation dégradée
➢ Recharge en sédiments
➢ Restauration des sites de stockage

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Impacts économiques et
sociaux
➢ Interdictions totales ou partielles pour la conchyliculture et la pêche à
pied jusqu'à début 2001 (teneur en HAP dans la chair des bivalves)

➢ Fragilisation économique et sociale des entreprises de production de


sel

➢ Frais de nettoyage

➢ Subventions des régions aux communes

➢ Baisse du tourisme de 10 à 12 % : perte estimée à 590 millions d'€

➢ Atteinte de l'image de marque des régions touchées


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L'après Erika
Paquets de mesures européennes mis en place :
2003 : « Erika 1 »

➢ renforcement du contrôle de l'état du pavillon (liste des navires défectueux)


➢ mise en place de procédures de contrôle des sociétés de classification
➢ entente avec l'OMI pour accélérer la sortie de flotte des pétroliers à simple
coque

2000 : adoption « Erika 2 »

➢ création de l'EMSA
➢ entente au niveau des FIPOL sur un fonds d'indemnisation de 3ème ordre
(OPE) portant l'indemnisation possible à 1 milliard d'€ des pays adhérents
➢ création d'un système européen de suivi et contrôle du trafic maritime dans les
zones d'autorité dans les pays membre

fin 2005 : proposition « Erika 3 »

➢ renforcement de la compétitivité des pavillons européens


➢ respect des règles en vigueur
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➢ prévention des pollutions
➢ coopération internationale
Une décision historique
16 Janvier 2008 :

➢ Total : 375 000 €


➢ société de classification : 375 000 €
➢ propriétaire : 75 000 €
➢ responsable de la société chargée de la gestion technique du navire :
75.000 €

Préjudices matériels :

➢ perte et déterioration d'un bien personnel


➢ manque à gagner pour les professionnels
➢ frais de nettoyage et de prévention

Préjudice moral :

➢ dégradation du paysage
➢ atteinte à l'image de marque ou la réputation

Préjudice écologique :
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➢ atteinte à l'environnement
192 millions d'€ de dommages et intérêts aux parties civiles :

➢ 154 millions pour l'Etat


➢ 2,57 millions pour la région Bretagne
➢ 1,7 millions pour la région Pays-de-la-Loire
➢ 1 million pour la région Poitou-Charentes
➢ départements, communes, organisations (LPO), particuliers

=> reconnaissance de l'existance d'un préjudice écologique


résultant de l'atteinte portée à l'environnement

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Conclusion

Marée noire = phénomène inévitable

Impact important sur les écosystèmes mais pas irrémédiable

Contexte différent à chaque fois → importance du choix adapté des


mesures d'intervention, de la préparation et de la coopération

tenir compte des erreurs et avancées réalisées au cours des


dernières marées noires

Erika : préjudice écologique

45
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attention !

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