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Chapitre 2: L’ADN et les gènes

I. La nature de la molécule d’ADN


L’ADN est une molécule qui s’enroule lors de la multiplication cellulaire et devient un
chromosome.
Une séquence d’ADN de quatre nucléotides différents dont les bases azotées sont
tournées vers l'intérieur de la molécule :

❯ l'adénine (A) ;
❯ la thymine (T) ;
❯ la cytosine (C) ;
❯ la guanine (G).
Les bases A d’un brin sont toujours face aux bases T de l’autre brin, les bases G en face
des bases C : c'est la complémentarité des bases.
L’ADN est comme un fil qui peut s’enrouler sur lui-même pour former un chromosome
lorsque la cellule doit se diviser en deux.

II. Les gènes

La séquence de l’ADN constitue un message qui forme les


gènes et leurs différents allèles chez une espèce.
Un gène est localisé sur un segment d’ADN bien défini et
commande un caractère héréditaire.

❯ Les gènes définissent nos caractères (ex. : couleurs des


cheveux);
❯ Les allèles définissent des variations de caractères (ex. :
bruns, roux, etc.).

.
III. Allèles, génotypes et phénotypes

Un même gène peut exister en différentes versions : ce sont des allèles


ex. : le gène codant la couleur des pétales des belles-de-nuit existe en version rouge ou
blanche (allèle R ou allèle r)

Chez les organismes où les chromosomes existent en deux allèles, par paires, il y a
deux fois le même gène
Au sein d’une paire, les deux chromosomes peuvent posséder soit deux allèles
identiques (ex. : R et R, ou r et r), soit deux allèles différents (ex. : R et r)

• Si ces deux allèles sont identiques, l’individu est dit homozygote pour ce gène
• Si ces deux allèles sont différents, l’individu est dit hétérozygote pour ce gène

Le génotype d’un gène est l’ensemble de ses allèles


Le phénotype d’un gène est le résultat de l’expression des allèles (le génotype), c’est le
caractère mesurable et/ou observable à l’échelle de l’organisme ou de la cellule.
Dans le cas d’individus hétérozygotes, le phénotype ne correspond pas toujours au
génotype. Il dépend des relations de dominance-récessivité ou de codominance
existant entre les deux allèles du gène considéré.

Par exemple, dans le cadre du gène groupe sanguin, il existe trois allèles : A, B et O.
Les allèles A et B sont dominants par rapport à O qui est récessif. Par ailleurs, les
allèles A et B sont codominants (voir activité groupe sanguin)

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