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Compte rendu :

TP Pilote : traitement physico-


chimique par coagulation
floculation

Licence Professionnelle
« Maîtrise des Pollutions et Nuisances »

Rédigé par les étudiants :

BENDIF Lakhdar
CHAISE Laetitia
DHIVERT Elie
GILIBERT Marine
JACOB Sabine
LACHAMP Laetitia Avril 2007

Sommaire

I. Introduction...........................................................................................................3

A. But.....................................................................................................................3
B. Principe............................................................................................................. 3

II. Manipulation......................................................................................................... 4

A. Phase préparatoire............................................................................................4
B. Choix du coagulant et détermination des volumes............................................5
1. Tests rapides en fioles graduées 100 ml.......................................................5
2. Jar-tests.........................................................................................................5
C. Détermination du volume optimal de floculant..................................................5
1. Tests rapides en fioles graduées 100 ml.......................................................5
2. Jar-tests.........................................................................................................5
D. Application sur le pilote.....................................................................................6
E. Fonctionnement du pilote et caractérisation......................................................6
1. Les MES........................................................................................................6
2. La DCO......................................................................................................... 7
3. Le pH.............................................................................................................7
4. La conductivité...............................................................................................7

III. Résultats :.........................................................................................................8

1. Tests rapides pour déterminer le bon coagulant :.........................................8


2. Les Jar-tests :................................................................................................8
3. Tests rapides pour déterminer le volume de floculant :.................................9
4. Les Jars tests................................................................................................ 9
5. Résultats du coagulant et floculant appliqués sur le pilote............................9
6. Détermination des MES :.............................................................................10
7. Détermination de la DCO :..........................................................................10
8. Détermination du pH :..................................................................................10
9. Détermination de la conductivité :...............................................................10
10. Calcul des rendements :..........................................................................10

IV. Discussion des résultats :...............................................................................10

V. Conclusion..........................................................................................................11

Ig2e Avril 2007 2


TP Pilote : coagulation-floculation

I. Introduction

A. Objectif

Nous devons réaliser le traitement, d’une eau volontairement polluée aux


colloïdes, par un procédé physico-chimique : la décantation associée à la
coagulation-floculation. Le but de la manipulation est de déterminer le coagulant le
plus performant, le floculant étant imposé. Nous devons aussi déterminer les
proportions optimales de coagulant et de floculant pour obtenir des rendements
épuratoires optimaux. Ainsi on obtiendra une eau clarifiée qui pourra être rejetée au
milieu naturel.
Ce procédé est le plus souvent utilisé lorsque la charge polluante en MES et DCO
est élevée. Dans ces cas, ce procédé peut constituer un traitement préalable à un
système biologique.

EPI : Port de la blouse et de lunettes

B. Principe

Pour pouvoir traiter l’effluent, il ne faut pas simplement le laisser décanter car
il comporte en solution des particules colloïdales, qui du fait de leur charge similaire
(tous électronégatifs), se repoussent et retardent la décantation naturelle.
Dans un premier temps, nous chercherons à faire coaguler notre effluent en ajoutant
le meilleur coagulant avec son volume optimal afin de concilier un bon rendement
épuratoire et une consommation minimale de produit.
Le coagulant sert à déstabiliser les particules colloïdales en compensant les forces
de répulsion. Il s’agit de rassembler le maximum de colloïdes ce qui engendre la
formation de microflocs.
La seconde étape de notre étude consiste en la détermination de la quantité optimale
de floculant pour obtenir une bonne décantation.
Le floculant intervient après la coagulation, on vise là une augmentation de la taille
des microflocs en flocs plus visibles pour que ces particules soient suffisamment
lourdes pour décanter.
Plus précisément le coagulant contient des cations qui se fixent entre les colloïdes
chargés négativement. Cette étape sert à rassembler les charges « - » par des ponts
cationiques, le polymères floculant agglomère ces charges électropositives, c’est la
floculation.
TP Pilote : coagulation-floculation

 Principe du pilote :

Débimètre à
Agitateur du flotteur du
réacteur circuit de
recyclage
des boues

Débimètre à Débimètre à
flotteur du flotteur du
circuit circuit
d’alimentation VR2 d’alimentation
VA1
de la VS5 du coagulant
suspension Réacteur

VR1 Cuve
VS3
d’alimentation
Pompe du floculant
centrifuge de
recyclage des Agitateur
Cuve d’alimentation
boues magnétique
en suspension
du bac de
floculant
Pompe
centrifuge VL1 Décanteur lamellaire Vanne de
d’alimentation sortie des
de la eaux
suspension propres du
VA2
décanteur
Pompe
centrifuge de Pompe
maintient de la VS4
d’alimentation
suspension du floculant
d’alimentation
VS1
Cuve Pompe
d’alimentation d’alimentation
du coagulant Vers le réseau d’eau du coagulant
résiduaire urbaine

Légende :
Circuit des eaux en sortie du décanteur
Circuit d’alimentation de la suspension
Circuit d’alimentation du floculant
Circuit d’alimentation du coagulant
VA1 : Vanne du bac d’alimentation
VA2 : Vanne du recyclage des boues
VS1 : Vanne de sortie du bac d’alimentation
VS3 : Vanne de sortie du réacteur
VS4 : Vanne de sortie du bac coagulant
VS5 : Vanne de sortie du bac floculant
VR1 : Vanne de réglage de l’alimentation
VR2 : Vanne de réglage du recyclage des boues
VL1 : Vanne trois voies d’alimentation du décanteur
TP Pilote : coagulation-floculation

II. Manipulation

A. Phase préparatoire

Réalisation de 4 solutions :

- eau d’alimentation chargée en bentonite à 1g/L


- solution de sulfate d’alumine à 1g/L (coagulant 1)
- solution de chlorure ferrique à 1g/L (coagulant 2)
- solution de floculant à 5g/L

B. Choix du coagulant et détermination des volumes


1. Tests rapides en fioles graduées 100 ml

Afin de choisir le meilleur coagulant (1 ou 2), nous allons réaliser deux tests
rapides. Il s’agit d’ajouter au goutte à goutte, à 100 ml d’eau chargée, d’une part le
coagulant 1 et d’autre part le 2 et de voir pour chacun à quel volume commence la
coagulation. A partir de ce volume on en déduira la gamme de volume du jar-test (les
jar-test sont des béchers où l’agitation est simultanée et à vitesse identique).

2. Jar-tests

Ensuite, après avoir déterminé le coagulant adéquate, c'est-à-dire celui ayant


le plus petit volume, nous effectuons deux séries de jar-tests :
- la première série sert à trouver le volume grossièrement
- la seconde est faite pour affiner le résultât et trouver un volume optimal plus
précis.

Nous prendrons 6 béchers dont un pour faire un blanc. On agite les béchers pendant
5 minutes et on laisse décanter 2 minutes avant d’observer le résultât.
Chaque bécher contient 500 ml d’eau chargée plus un volume déterminé du
coagulant choisit.

C. Détermination du volume optimal de floculant


1. Tests rapides en fioles graduées 100 ml

Afin de déterminer le volume optimal de floculant on reprend dans un bécher 100 ml


d’eau chargée en ajoutant le volume optimal de coagulant trouvé précédemment. On
introduit dans ce bécher au goutte à goutte du floculant pour connaître le volume
TP Pilote : coagulation-floculation

déclenchant l’apparition de flocs. Comme précédemment, on en déduira la gamme


de volume du jar-test.

2. Jar-tests

Comme pour le coagulant nous cherchons à affiner le volume optimum en faisant


une gamme englobant notre volume trouvé au test rapide.

Après avoir déterminé nos volumes de coagulant et floculant à introduire pour des
béchers de 500 ml nous devons l’appliquer à notre pilote.

D. Application sur le pilote

Avec le pilote nous travaillons désormais sur 250L d’eau chargée en bentonite. Pour
cette expérience, nous nous sommes fixés un débit horaire de Qv =130L/h pour que
le traitement agisse pendant 1h45min.
Il faut, pour que le pilote marche dans des conditions optimales, déterminer les
débits d’alimentation en coagulant (Qv2) et en floculant (Qv3) à partir de nos
volumes optimaux précédemment trouvés. De plus, il nous faut également
déterminer le débit d’alimentation de notre effluent (Qv1).

Après avoir trouvé toutes les valeurs de débit, on peut mettre en marche le pilote.

E. Fonctionnement du pilote et caractérisation

Un état initial et un état final du système doivent être réalisés afin de pouvoir évaluer
les rendements de notre pilote et ainsi vérifier l’efficacité de notre système.
Quatre paramètres seront mesurés : les MES, la DCO, le pH et la conductivité.

1. Les MES

Elles doivent être faites sur l’effluent d’entrée (dans la cuve) en début de
manipulation et sur l’effluent traité en sortie de décanteur (une fois rempli).

a) Méthode :

- Mettre 2 coupelles en verre avec des filtres en papier à l’étuve à 105°C


pendant 5 minutes
- Les laisser refroidir quelques minutes dans le dessiccateur
- Pesez ces 2 coupelles en verre avec un filtre sur chacune d’elle que vous
aurez déposez simplement. Notez la masse des 2 coupelles + filtres
- Prélevez 100 ml de l’effluent dans la cuve puis 100 ml en sortie du décanteur
dans deux éprouvettes graduées de 100 ml
- Filtrez sur Buchner
- Mettre à l’étuve 30 minutes à 105°C le papier filtre dans chaque coupelle
- Laisser refroidir dans le dessiccateur
- Peser les 2 coupelles avec leur filtre
TP Pilote : coagulation-floculation

NB : Ces deux mesures ne peuvent pas être faites en même temps.


On note M1 entrée (masse dans la cuve avant étuve) et M2 entrée (masse dans
la cuve après étuve) puis M1 sortie (masse décanteur avant étuve) et M2 sortie
(masse décanteur après étuve).

b) Calcul des MES en mg/L :

- en entrée (sur l’effluent brut) : M2 entrée - M1entrée


- en sortie du décanteur : M2 sortie - M1 sortie

2. La DCO

Comme pour les MES les mesures de DCO se font l’effluent d’entrée en début de
manipulation et sur l’effluent traité en sortie de décanteur. En revanche, il est
nécessaire de faire un blanc avec de l’eau distillée pour pouvoir connaître réellement
la DCO dans notre effluent.

a) Méthode :

- Prélevez 2ml d’effluent


- Injectez ces 2 ml de solution à analyser dans un tube à mesure de DCO
(contenant entre autre du mercure et de l’acide sulfurique, il est donc impératif
de manipuler avec gant et lunette)
- Agitez 2 à 3 fois le tube par retournement
- Mettre le tube dans l’étuve spécifique à 170°C pendant 15 min
- Attendre une fois le temps passé que l’étuve redescende à 40°C et agitez de
nouveau comme précédemment
- Laissez refroidir à température ambiante
- Insérez le tube (soigneusement nettoyé de toute trace de doigts pour ne pas
fausser la lecture) dans le spectrophotomètre qui effectue la mesure
automatiquement en mg/L.

NB : Ces deux mesures ne peuvent pas être faites en même temps. On note
DCO entrée (échantillon pris dans la cuve) et DCO sortie (échantillon pris en
sortie de décanteur) et DCO blanc pour le tube ne contenant que de l’eau
distillée.

b) Calcul de la DCO en mg/L :

- en entrée (sur l’effluent brut) : DCO entrée – DCO blanc


- en sortie du décanteur : DCO sortie - DCO blanc
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3. Le pH

Deux mesures de pH seront faites avec un pH mètre (pensez à bien l’étalonner) :


- une mesure dans la cuve en entrée (pH entrée)
- une mesure en sortie de décanteur (pH sortie)

4. La conductivité

Deux mesures de conductivité seront faites avec un conductimètre :

- une mesure dans la cuve en entrée (θ entrée)


- une mesure en sortie de décanteur (θ sortie)

III. Résultats :
1. Tests rapides pour déterminer le bon coagulant :

a) Solution de Chlorure de Fer à 0,1g/L :

On constate une apparition de précipité à partir d’un volume de 0,5 mL de


solution introduit dans 100 mL d’eau à traiter.
Les Jar-tests devront être réalisés avec des volumes de solution coagulante
inférieurs à 2,5 mL dans 500 mL des béchers.

b) Solution de Sulfate d’Alumine à 0,1g/L :

Pour cette solution les premiers précipités arrivent à partir d’un volume de
solution coagulante de 1mL dans 100 mL d’eau à traiter.
Les Jar-Tests devront être réalisés avec des volumes de solution coagulante
inférieurs à 5 mL dans les 500mL des béchers.

On voit ici qu’il est plus avantageux d’utiliser le Chlorure de Fer, car il permet
une coagulation consommant une quantité minime de solution.

2. Les Jar-tests :

On se concentre ici sur l’utilisation de la solution de Chlorure de Fer à 0,1g/L, pour


des volumes injectés inférieurs à 2,5 mL par bécher de 500mL.

a) Détermination de la première gamme d’essai :

On fait des essais de coagulation avec des volumes de coagulant allant de 0 à 2,5
mL en augmentant les volumes de 0,5 mL d’un bécher à l’autre.
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Résultat de la première gamme :

n° fiole Blanc 1 2 3 4 5
mL FeCl3 0 0,5 1 1,5 2 2,5
coagulation N AB AB B B TB

Tableau 1: résultat première gamme de coagulation

On voit que le volume minimal déclanchant une coagulation se situe vers les 1,5
mL/500mL

Restriction de la gamme d’essai:

n° fiole Blanc 1 2 3 4 5
mL FeCl3 0 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9
coagulation N AB AB B TB TB
Tableau 2 : résultat restriction de la gamme de coagulation

On voit que le volume optimal de coagulant se situe à 1,7mL/500mL donc 3,4mL/L

3. Tests rapides pour déterminer le volume de floculant :

A 100 ml d’eau chargée, on ajoute 1,7ml / 5 =0,3 ml de FeCl3 (puisqu’on travaille


dans 100 ml et non 500) puis on verse au goutte à goutte le floculant. On trouve pour
un volume versé de 0,1ml une floculation directe.

4. Les Jars tests

Gamme d’essai

n° fiole Blanc 1 2 3 4 5
mL Floculant 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
coagulation N B TB TB TB TB
Tableau 3 : résultat gamme d’essai de floculation

On voit que c’est à 0,3 ml que l’on a le meilleur compromis donc il faut 0,6 ml/L de
floculant

Par ces tests de coagulation-floculation on voit que la proportion optimal de


coagulant et de floculant sont :
 Solution de FeCl3 à 1g/L= 3,4mL/L d’effluent
 Solution de floculant à 5g/L= 0,6mL/L d’effluent
TP Pilote : coagulation-floculation

5. Résultats du coagulant et floculant appliqués sur le pilote

Pour l’injection de coagulant et de floculant, nous disposons de pompe péristaltique à


débit variable. Nous devons déterminer le débit de ces pompes pour obtenir les
proportions de réactif déterminées.
La pompe de reprise de l’effluent délivre un débit Qv1=130L/H
Pour garantir les bonnes proportions de produit, il faudrait que les pompes
péristaltiques apportent des débits :
- en coagulant : Qv2= 130*3,4E-3 = 0,442 L/H

Etant donné que le débit minimal mesurable avec ces pompes est de 4L/H, une
dilution au 1/10° avec un débit Qv2 = 4,4 L/H permettrait d’apporter la quantité de
matière optimale en floculant Qv3 = 130*0,6E-3 = 77,8 mL/H

La pompe péristaltique est en mesure de fournir ce débit. Pour cela, il suffit de


positionner le potentiomètre qui règle l’alimentation électrique de la pompe en
position 2,8.

Il faudra préparer une solution de 7 L de la solution de FeCl3 = 0,1g/L pour assurer le


fonctionnement durant les 1,75 H de l’expérience.

6. Détermination des MES :

- en entrée : 29,63-29,56 = 0,07 g soit 70 mg de MES dans la cuve


- en sortie : 22,579-22,578 = 0,001 g soit 1 mg de MES en sortie du décanteur

7. Détermination de la DCO :

- DCO entrée = 50,2 mg/L


- DCO blanc = 0,235 mg/L
Donc la DCO entrée réelle = DCO entrée–DCO blanc = 50 mg/L
- DCO sortie =17,335 mg/L
Donc la DCO sortie réelle = 17,1mg/L

8. Détermination du pH :

- pH entrée = 7,72
- pH sortie = 7,73

9. Détermination de la conductivité :

- θ entrée = 460 µS/cm


- θ sortie = 445 µS/cm

10. Calcul des rendements :

- MES : r = (70-1)70 = 98,6%


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- DCO : r = (50,2-17,1)/50,2 = 65,9%


- PH : aucun abaissement
- Conductivité : r = (460-440)/460 = 4,3%

IV. Discussion des résultats :

Le but premier d’un traitement physico-chimique est de faire baisser la charge


de MES de l’eau.
On voit ici, que le rendement de traitement des MES est de 98,6%. Notre procédé de
traitement fonctionne donc bien car les rendements normalement attendue sur les
MES sont de l’ordre de 95 à 99%. Ces résultats confortent nos observations lors de
l’expérience. Nous avons observé l’apparition de gros flocs dans le clarificateur qui
s’aggloméraient facilement au pied de l’alimentation du décanteur. De plus, pour
augmenter le rendement épuratoire en alimentant la sortie du décanteur par le bas et
non par le dessus, nous nous sommes affranchis des flocs qui flottaient quelques
fois jusqu’à notre point de prélèvement.
Les rendements épuratoires sur la DCO sont aussi très intéressants. On se rend
compte d’un abaissement de la charge de 65,9%. On voit bien ici, le faite que le
traitement physico chimique vise à éliminer la pollution particulaire et colloïdales et
ne s’attaque pas à la charge dissoute. En effet on compte dans la DCO, 1/3 de la
charge dissoute dans l’eau et 2/3 qui sont sous formes colloïdale et particulaire et qui
sont incluse dans les MES.
Une autre preuve que notre traitement n’a eu aucun effet sur les éléments
dissous se trouve dans l’analyse du pH et de la conductivité. Il n’y a pas de baisse de
pH entre le bac d’eau chargée en bentonite et l’eau de sortie du décanteur. Ceci
signifie que la quantité d’ions H 30+ initialement présent est conservée au cours du
traitement. Les ions négatifs compensant ces charges n’ont pas été affectés par
l’ajout de FeCl3. Le coagulant n’a donc pas été introduit en excès.
Le faible rendement sur la conductivité va dans ce sens, les écarts entre les deux
mesures pouvant résulter du réchauffement des eaux au long du procès.

V. Conclusion

Au cours de cette expérimentation sur le pilote de traitement physico-


chimique, nous avons pu montrer que le traitement d’une eau chargée en bentonite à
1g/L nécessite l’apport de 442mL/L d’effluent d’une solution coagulante de FeCL 3 à
1g/L combiné avec une solution de floculant à 5g/L à raison de 77,6 mL/L.
Dans ces proportions nous avons démontré qu’aucun réactif n’a été introduit en
excès et qu’aucun gaspillage n’en résulte.

Pour étendre ce procédé à une station d’épuration physico-chimique traitant


un débit journalier de 1000m3/jr, les besoins en coagulant sont de 442Kg/jr en
FeCl3 et de 388Kg/jr en floculant.

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