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Histoire de Djibouti

étude et narration du passé de Djibouti

L'histoire de Djibouti commence avec la


ville de Tadjourah sur le golfe du même
nom, qui paraît avoir constitué assez tôt
une des rares agglomérations
permanentes sans doute liée au sultanat
d'Ifat puis d'Adal entre les xiiie et
xvie siècles. Mais le territoire
correspondant à l'actuelle République de
Djibouti s'est surtout constitué au fil de
l'extension de l'occupation française à
partir de 1885 : Territoire d'Obock et
dépendances jusqu'en 1896, puis Côte
française des Somalis jusqu'en 1967,
puis Territoire français des Afars et des
Issas avant de gagner son indépendance
le 27 juin 1977 sous le nom de
République de Djibouti. Ce pays est
aujourd'hui membre de l'Union africaine
(UA) et de la Ligue arabe.

Sultanat d'Ifat (1285-1415)


Sultanat d'Adal (1415–1577) et
Royaume d'Aksoum (Empire éthiopien
(990-1974)) avant l'expansion turque,
vers 1500.

Éthiopie, vers 1540.

La province ottomane d'Égypte (1517-


1867) vers 1840.
Sultanat Awsa vers 1850.

Égypte et pays voisins, vers 1880.

Golfe d'Aden et Djibouti, vers 1888.


Un espace de la Corne de
l'Afrique
L'espace autour du golfe de Tadjourah ne
constitue pas un territoire spécifique et
autonome avant l'installation coloniale.
Aride et désertique, il est parcouru par
des pasteurs transhumants qui suivent le
rythme des pâturages, et des caravanes
qui relient la côte aux hautes terres de
l'intérieur, Harar, Shewa, etc. Il semble
que deux lieux ont fait l'objet d'un habitat
permanent sur la côte, les villes de
Tadjourah au nord et Zeilah au sud, en
relations commerciales avec l'Éthiopie,
l'Ogaden et le Yémen.
L'histoire antérieure au xixe siècle reste
encore peu connue. Selon les sources, le
peuple afar s'est installé dans la zone,
sans qu'il soit possible de préciser les
circulations, confrontations, échanges…
entre les différents groupes[1]. Les villes
côtières, Zeila et Tadjourah, sont en
contact avec l'Islam dès le viie siècle. Les
territoires sont sans doute liés au
sultanat d'Ifat puis d'Adal entre les xiiie et
xvie siècles.

Les récits des voyageurs européens qui


traversent la zone à partir de 1839
(Isemberg et Kraft[2], Rochet d'Héricourt
[3], Harris[4], Kirk[5] et Johnston[6])
permettent de voir un espace structuré
politiquement entre Tadjourah d'une part,
une alliance autour de Lo’oytá vers le
sud-ouest d'autre part, et l'Awsa[7].

La ville de Tadjourah est occupée par des


troupes égyptiennes entre 1875 et 1884.
Le port de Zeilah paie des taxes à
l'Empire ottoman puis à l'Égypte
jusqu'aux années 1880[8]. Les parties
occidentales de l'actuel territoire
djiboutien étaient en lien avec le sultanat
d'Awsa.
Colonisation française

Premiers comptoirs et traités

Le 4 juin 1859, le commerçant


réunionnais et ancien agent consulaire
de France à Aden, Henri Lambert, est
assassiné dans le golfe de Tadjourah[9].
Une mission navale dirigée par le
vicomte Fleuriot de Langle arrête les
coupables présumés[10], et envoie en
France des représentants de l'autorité
politique du pays, le sultanat afar de
Tadjourah . C'est avec cette délégation
qu'est signé le 11 mars 1862 un traité
cédant à la France « les ports, rade et
mouillage d'Obock (…) avec la plaine qui
s'étend depuis ras Ali (en) au sud jusqu'à
ras Douméra (ceb) au nord ».

Ce n'est cependant que vingt ans plus


tard, après l'installation de quelques
commerçants et l'interdiction d'Aden aux
navires de guerre français durant la
guerre du Tonkin, qu'une mission
exploratoire est confiée à la fin de 1883 à
un jeune administrateur, Léonce Lagarde,
et au commandant de l'Infernet, le
capitaine de frégate Conneau[11]. C'est à
la suite de ce repérage que Léonce
Lagarde est nommé « commandant à
Obock » le 24 juin ; il prend ses fonctions
en arrivant sur place le 1er août 1884.
Protectorat

Rapidement, il étend le territoire sous


souveraineté française, signant un
protectorat avec le sultan de Tadjourah
(où se trouve une garnison égyptienne
jusqu'au 16 novembre 1884), et occupe
toute la côte nord du golfe de Tadjourah.
L'emprise française s'étend sur la côte
sud, avec la signature d'un traité avec les
« chefs somalis issas » le
26 mars 1885[12], formant le « protectorat
d'Obock et dépendances ».

Un échange de notes franco-britannique


des 2 et 7 février 1888, fixe la limite
côtière entre les colonies respectives à
Loyada et ouvre aux négociants de deux
pays les routes commerciales vers Harar.
C'est alors que commence le transfert du
centre de gravité du territoire du nord
(Obock) au sud (Djibouti), achevé en
1896 lorsque cette dernière ville devient
le chef-lieu du territoire, qui prend alors le
nom de Côte française des Somalis
(CFS). Au nord, les limites côtières sont
fixées à Douméra dès 1891, et précisées
par un accord franco-italien de 1900-
1901[13].

Vers l'intérieur, le territoire s'étend avec la


construction du chemin de fer vers
l'Éthiopie : partie de Djibouti en octobre
1897 elle atteint en décembre 1902 la
ville de Dire Dawa, créée de toutes pièces
pour le chemin de fer[14]. Le partage de
l'Éthiopie en sphères d'influence entre
l'Italie la Grande-Bretagne et la France
par le traité du 13 décembre 1906[15]
permet de continuer la construction de la
ligne. Les travaux reprennent en 1910, et
Addis-Abeba, le terminus, est atteint en
1917.

Le port de Djibouti se développe ensuite


au rythme du commerce avec l'Éthiopie
et des besoins de la navigation
coloniale[16]. L'invasion puis l'occupation
de l'Éthiopie par l'Italie entraîne un bref
boom économique à Djibouti, avec un
très important accroissement du trafic
du port et des liaisons vers Addis-Abeba
entre 1936 et 1938.

Il faut attendre la fin des années 1920


pour que la conquête de l'intérieur du
territoire par l'administration coloniale
commence, symbolisée par la mort de
l'administrateur Albert Bernard le
17 janvier 1935. Elle aboutit en 1943,
après de durs affrontements avec les
tribus nomades, et de nombreuses
exactions, à l'installation d'un poste
français à Afambo. Il faut ensuite 10 ans
de négociations avec l'Éthiopie (1945-
1955) pour que la frontière du territoire
soit tracée à l'est des lacs.
Seconde Guerre mondiale

Article détaillé : Histoire de la Côte


française des Somalis pendant la
Seconde Guerre mondiale.

Afrique orientale italienne en 1936.

Défilé militaire, Djibouti, 1938.

Poste militaire de Loyada, occupé par


les Italiens en 1940.
Le général Legentilhomme passant
les troupes en revue.

Le ministre des Colonies et


Nouailhetas à Djibouti.

De la guerre à l'armistice

Les forces armées françaises appuient


leur allié britannique en Somalie
britannique jusqu'à l'armistice du 24 juin
1940. Les Potez 25 TOE de l'escadrille de
la Côte française des Somalis mènent en
juin 1940 des missions de
reconnaissance en Éthiopie et en
Somalie. Ils bombardent le poste italien
de Dewele[17], lors de la conquête
italienne du Somaliland britannique. La
Regia Aeronautica bombarde Djibouti du
21 au 23 juin 1940[18] ou le seul
22 juin[19].

En juin 1940, Paul Legentilhomme,


commandant supérieur des troupes
françaises en Côte des Somalis, refuse
les armistices signés par la France avec
l’Allemagne (armistice du 22 juin 1940) et
l’Italie (armistice du 24 juin 1940) et
souhaite poursuivre le combat aux côtés
de l’Angleterre. Mais il ne parvient pas à
entraîner la colonie qui préfère faire acte
d’allégeance au gouvernement de Vichy.
Il passe au Somaliland britannique le
2 août 1940 pour rejoindre de Gaulle.

Vichy et le blocus de Djibouti

Le gouverneur vichyste Pierre


Nouailhetas, en place depuis le
2 septembre 1940, est confronté au
blocus maritime et terrestre par les
forces britanniques. Le général
britannique Archibald Wavell pensait
ainsi forcer l'administration de la colonie
à rallier les gaullistes. Le blocus
s'intensifia surtout après le mois
d'avril 1941, coïncidant à la fin de
l'occupation italienne en Éthiopie. Les
Britanniques qui contrôlent alors
l'Éthiopie, coupent le ravitaillement
terrestre de Djibouti. Des avions de
l'escadrille de la Côte française des
Somalis (CFS) exécutent des missions
de ravitaillement, mais le tonnage reste
insuffisant[20]. L'administration coloniale
décide alors d'expulser de la ville les
« bouches inutiles » autochtones (en
particulier les femmes, enfants et
personnes âgées) pour limiter les
besoins en approvisionnement. Cette
mesure augmente les difficultés
alimentaires de la population, au point
que certains parlent de famine.

Malgré cela, les Britanniques ne purent


imposer un blocus total, ne pouvant
interrompre les réseaux commerciaux
sur terre et sur mer. En effet, ces
événements faisaient monter les prix des
denrées, et l'administration participait au
financement de la contrebande.

Le passage dans le camp allié

Les forces du général Wawell relâchèrent


néanmoins leur emprise après l’entrée en
guerre de la zone Pacifique en
décembre 1941, et les mois suivants,
tentèrent en vain de rallier la Somalie
française aux forces alliées. Le
gouvernement de Vichy, inquiété par ces
tentatives de pourparlers, rappela le
gouverneur Nouailhetas qui quitta le
territoire djiboutien le 9 octobre 1942.
Les événements de novembre, largement
en défaveur du gouvernement de Vichy
(prise du contrôle par les Alliés de
l’Afrique du Nord, invasion de la zone
libre par les nazis et sabordage de la
flotte française à Toulon), ébranlèrent
l’opinion des Français de Djibouti. Le
général Truffert, nouveau gouverneur
vichyste, est désavoué par une forte
faction de militaires et de civils
européens. Il démissionna en faveur de
son adjoint, le général Dupont qui
également proche de Vichy dut faire face
à cette même fronde. La période
d’instabilité qui s’ensuivit prit fin le
28 décembre avec la signature d’un
accord cédant tous les pouvoirs au
Comité national français. Le
30 décembre, le gouverneur André
Bayardelle, nommé par le général de
Gaulle, prenait ses fonctions.

Le blocus prenait fin et tous territoires de


l’océan Indien passaient alors du côté
des Alliés. Djibouti pouvait de nouveau
jouer son rôle de port de transit à l'entrée
de la mer Rouge et de débouché de
l'Éthiopie. De plus, les gaullistes
trouvaient dans les 300 officiers, les
8 000 hommes et le matériel en place
non négligeable, un précieux renfort.
Après la Seconde Guerre mondiale

La colonie devient un territoire d'outre-


mer (TOM) français en 1958.

Les 25 et 26 août 1966, le général de


Gaulle, alors président de la République
française, fait escale à Djibouti en se
rendant en Éthiopie. Sur le passage de
son cortège, quelques manifestants
arborent des banderoles demandant
l'indépendance du territoire. Selon
Ahmed Dini[21], la revendication
d'indépendance n'était pas partagée par
tous les organisateurs mais destinée à
attirer la foule. Un « dispositif de
sécurité » est alors mis en place par les
autorités, causant officiellement 36
blessés parmi les forces de l’ordre et 19
parmi les manifestants et également
quatre morts chez les manifestants[22].
Le lendemain matin, un « dispositif de
rétablissement de l’ordre » cause deux
morts. L'après-midi, des troupes de la
Légion étrangère viennent renforcer
gendarmerie et milice territoriale. Ces
troupes dispersent en 45 minutes une
foule estimée à 3 000 personnes venues
écouter un discours présidentiel. Ces
nouveaux affrontements font
officiellement un mort et 46 blessés
parmi les forces de l’ordre, trois morts et
238 blessés dans la population. La ville
est ensuite placée sous couvre-feu et une
chasse aux opposants est organisée.
Lorsque de Gaulle repasse le 28 août, il
n'y a pas de manifestations. L'agitation ne
cesse cependant pas et, le
14 septembre 1966, les autorités
coloniales mettent en place le « barrage
de Djibouti », enceinte militarisée tout
autour de la ville, dont la mission est de
restreindre les migrations et de permettre
le contrôle politique du territoire. Cet
ouvrage n'est démantelé que quelques
années après l'indépendance.

En 1967, le territoire change de nom pour


devenir le Territoire français des Afars et
des Issas.
La mise en place concomitante d'une
politique de contrôle de la population de
la ville de Djibouti, et d'expulsions
massives des « indésirables » à partir de
1960 (10 000 entre 1947 et 1962, 10 000
entre 1963 et 1968, encore plus sans
doute ensuite) n'empêche pas
l'accroissement de la population. Les
tensions politiques et sociales
s'accroissent, que la répression ne
parvient pas à endiguer. Plusieurs
mouvements indépendantistes sont
créés dans les pays limitrophes, en
particulier en Éthiopie et Somalie qui ont
des prétentions territoriales sur le
territoire. En 1975, après une résolution
de l'ONU, la France reconnaît le droit à
l'indépendance du territoire[23]. Dans la
perspective de l’organisation d’un
référendum d’autodétermination, le
ministère des Armées prépare, dans le
plus grand secret, dès 1976, un
déploiement naval, apparu également
inéluctable pour le maintien de la paix et
de la sécurité dans la région. La prise en
otage d'un bus scolaire à Loyada en
février 1976 précipite la suite des
événements.

Après un référendum le 8 mai 1977


(98,8 % de « oui »), le territoire devient
indépendant le 27 juin 1977 sous le nom
de république de Djibouti alors que la
flotte française, lors de l'opération Saphir
a déployé jusqu’à 17 bâtiments sur zone
dont ses porte-avions Clemenceau relevé
par le Foch, soit la plus importante flotte
déployée par la France, dans cette région,
depuis la Deuxième Guerre mondiale[24] .

Un pays indépendant
Une série d'attentats à la fin de 1977 est
le prétexte à la mise en œuvre d'une
politique autoritaire, caractérisée par un
parti unique et un contrôle policier
important de la population. C'est
l'occasion de la rupture de l'alliance
indépendantiste, avec le départ d'Ahmed
Dini du gouvernement de Hassan Gouled
Aptidon. Le barrage autour de la ville de
Djibouti n'est supprimé qu'au début des
années 1980.

La révolte du FRUD

En mai 1991, des milliers de soldats


éthiopiens en déroute pénètrent sur le
territoire djiboutien. Encadrés par les
troupes françaises, ils sont rapatriés en
Éthiopie, laissant de nombreuses armes
derrière eux. À partir d'octobre 1991, le
FRUD, un groupe armé qui se réclame de
l'identité afar — habitants du Nord et de
l'Ouest du pays — prend le contrôle d'une
grande partie du pays et s'avance vers la
capitale. Sa revendication principale est
une véritable intégration dans la
nation[25]. Une intervention des troupes
françaises stationnées sur place bloque
l'offensive en décembre.

Une modification contestée de la


constitution est adoptée en
septembre 1992, puis un Parlement dont
est exclue l'opposition est élu en
décembre. Au prix de nombreux
sacrifices pour la population, le
gouvernement reconstitue une
importante armée. Elle lance une
offensive militaire en mars 1993, qui lui
permet de prendre le contrôle du pays en
juillet. Mais des actions de guérilla
continuent de se dérouler. L'opposition
dénonce de nombreuses exactions
contre les populations civiles[26].

Un premier accord est signé avec une


partie du FRUD en 1994, dont quelques
membres intègrent le gouvernement.
Mais des combats continuent jusqu'à un
accord cadre signé en février 2000 à
Paris, puis un accord de paix le
12 mai 2001.

Croissance économique et tensions


politiques

En 1999, Ismail Omar Guelleh est élu à la


présidence de la République, et réélu en
2005. Il ouvre le pays aux
investissements étrangers, dubaïottes
puis chinois. Profitant de la fermeture
d'Assab au transit avec l'Éthiopie, un
nouveau port de transbordement est
construit à Doraleh. Une nouvelle ligne de
chemin de fer jusqu'à Addis Abeba doit
entrer en fonction à la fin de 2015.

En avril 2010, la constitution est modifiée


par référendum, retirant en particulier la
limite du nombre de mandats
présidentiels et établissant l'islam
comme religion de l'État. Cela ouvre une
période de tensions politiques,
comprenant des affrontements avec les
militants de l'opposition, lors des
printemps arabes en 2011.
Lors des élections législatives de 2013,
l'opposition dénonce des fraudes et
revendique la victoire, mais elle n'obtient
que sept élus sur soixante. Ils acceptent
de siéger à l'Assemblée nationale un an
plus tard, en janvier 2015[27].

En mai 2014, le pays est victime d'un


attentat suicide dans le restaurant La
Chaumière. Selon les informations [évasif],
deux ou trois kamikazes (dont une
femme) se seraient fait exploser en
entrant dans le restaurant. Un mort, un
ressortissant turc, a été recensé, et
plusieurs blessés, dont des coopérants
français présents dans le restaurant,
ainsi qu'une jeune femme originaire des
Pays-Bas. L'un des kamikazes n'a pas pu
entrer dans le restaurant. Il s'est jeté sur
la terrasse en déclenchant sa ceinture
explosive. [réf. nécessaire]

En 2017, après les États-Unis, la France


et le Japon, la Chine obtient de pouvoir y
implanter une base militaire[28].

Le 9 avril 2021, Ismaël Omar Guelleh a


été réélu, avec 98,58 % des voix, selon les
chiffres officiels provisoires[29].

Notes et références
1. Jean Doresse, Histoire sommaire de
la Corne orientale de l’Afrique, Paris,
Paul Geuthner, 1971, 389 p. ; Ali
Coubba, Les Afars, de la préhistoire
au xve siècle, Paris, L’Harmattan,
2004, 253 p. ; Didier Morin,
Dictionnaire historique afar (1288-
1982), Paris, Karthala, 2004, 303 p.
2. Karl Wilhelm Isemberg, Ludwig Krapf,
Journals, London, Frank Cass & co,
1843, réed. 1968, 529 p.
3. Rochet d’Héricourt, Voyage sur la
côte orientale de la mer Rouge, dans
le pays d’Adel et le Royaume de
Choa, Paris, Arthus Bertrand, 1841,
439 p. et Second voyage sur les deux
rives de la mer Rouge, dans le pays
des Adels et le Royaume de Choa,
Paris, Arthus Bertrand, 1846, 406 p.
4. W. Cornwallis Harris, The Highlands
of Æthiopia, described during
eighteen months’ residence of a
British Embassy at the Christian
Court of Shoa, London, 1844, 3 vol.
(428, 430 & 436 p.).
5. R. Kirk, « Report on the route from
Tadjoura to Ankobar, Travelled by the
Mission to Shwá, under charge of
Captain W. C. Harris, Engineers, 1841
(close of the dry season) », Journal
of the Royal Geographical Society of
London, vol. 12, 1842, p. 221-238.
6. Charles Johnston, Travels in
Southern Abyssinia, London, 1844,
rééd. 1969, 2 vol.
7. Simon Imbert-Vier, « Afars, Issas…
and Djiboutians : Toward a History of
Denominations », Northeast African
Studies, vol. 13, no 2, 2013, p. 123–
150 [lire en ligne (http://muse.jhu.ed
u/journals/northeast_african_studie
s/) [archive]].
8. Marc Fontrier, Abou-Bakr Ibrahim,
Pacha de Zeyla - Marchand
d’esclaves, Paris, Aresae,
L’Harmattan, 2003, 275 p.
9. Roger Joint Daguenet, Aux origines
de l'implantation française en mer
Rouge, L'Harmattan, 1992, 347 p.,
chapitre 13, p. 161-166.
10. Idem, chapitre 15, p. 272.
11. L'ordre de mission se trouve au
Service historique de la Marine
(Château de Vincennes) BB4-1507,
lettre du 15/1/1884. Le rapport de
Conneau sur sa mission est du
29/04/1884.
12. Les originaux de ces traités se
trouvent aux Archives nationales
d'Outre Mer (ANOM) à Aix-en-
Provence, Traités 7.
13. Simon Imbert-Vier, « Invention et
réalisations de la frontière djibouto-
érythréenne », Africa no 6, Rome,
2009.
14. Appelé alors « Addis Harar ».
15. Bahru Zewde, A History of Modern
Ethiopia - 1855-1974, 1991, 244 p.,
parle alors d'une semi-souveraineté
de l'Éthiopie indépendante.
16. Sur l'évolution économique de
Djibouti, voir Colette Dubois, Djibouti,
1888-1967 - Héritage ou frustration,
1997, Paris, L’Harmattan, 516 p.
17. Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix
du Sud, 1940-1942 : aviateurs belges
et de la France Libre en Afrique, Ed.
du Gerfaut, 2005,
(ISBN 2-914622-92-9), p. 148
18. Alexis Rousselot, Combats au-
dessus de la Corne de l'Afrique, les
opérations aériennes en Afrique
orientale italienne en 1940-1941 [lire
en ligne (http://aviationaoi.wordpres
s.com/) [archive]] ; 21 juin 1940 [lire
en ligne (http://aviationaoi.wordpres
s.com/2013/04/13/21-juin-194
0/) [archive]] ; 22 juin 1940 [lire en
ligne (http://aviationaoi.wordpress.co
m/2013/04/13/22-juin-194
0/) [archive]] ; 23 juin [lire en ligne (h
ttp://aviationaoi.wordpress.com/201
3/04/13/23-juin-1940/) [archive]].
19. Lukian Prijac, Le Blocus de Djibouti,
Paris, L'Harmattan, 2015, p. 121.
20. Vital Ferry, Du trimoteur au quadrijet :
le transport aérien en Afrique noire
francophone, 1940-1961, Éd. du
Plaisancier, 2006
(ISBN 2-35191-007-9), p. 37.
21. Ali Coubba, Ahmed Dini et la
politique à Djibouti, Paris,
L'Harmattan, 1998, 235 p.
22. Max Gallo, De Gaulle - La statue du
commandeur.
23. Maurice Fleury, « L’indépendance de
Djibouti », Annuaire français de droit
international, XXII, CNRS, Paris, 1977,
p. 295-306.
24. Laurent Suteau, « La diplomatie
navale au service du maintien de la
paix : l’opération Saphir II et
l’indépendance de Djibouti »,
Stratégique, nos 89-90,‎2008, p. 189-
211 (lire en ligne (https://www.cairn.i
nfo/revue-strategique-2008-1-page-1
89.htm) [archive]).
25. Le Monde, 29 janvier 1992.
26. Le Monde, 5 mars 1994.
27. « Quand l'opposition descend dans
l'arène », Human Village, janvier 2015
[lire en ligne (http://human-village.or
g/spip.php?article122) [archive]].
28. Sébastien Le Belzic, « Djibouti,
l’avant-poste militaire de la Chine en
Afrique », Le Monde,‎17 juillet 2017
(lire en ligne (https://www.lemonde.f
r/afrique/article/2017/07/17/djibouti
-l-avant-poste-militaire-de-la-chine-en-
afrique_5161535_3212.htm
l) [archive])
29. « Le président sortant de Djibouti,
Ismaël Omar Guelleh, réélu (https://
www.lemonde.fr/afrique/article/202
1/04/10/le-president-sortant-de-djibo
uti-ismael-omar-guelleh-reelu_60762
62_3212.html) [archive] », sur
www.lemonde.fr, LeMonde,
10 avril 2021 (consulté le
10 avril 2021).

Annexes

Bibliographie

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consulaire de France à Aden, assassiné
près des îles Moussah (Afrique), le 4
juin 1859. Le Tour du monde, 1862, t. VI,
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(fr) Djibouti et son histoire : des
Ptolémées à Henry de Monfreid, Pount,
Bièvres, 2007, 161 p.
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(en) Douard A. Alwan, Yohanis Mibrathu,
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XXVIII-165 p. (ISBN 0-8108-3873-7).
(fr) Edgard Aubert de la Rüe, La Somalie
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(fr) Colette Dubois, Djibouti, 1888-1967 -
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L’Harmattan, 1997, 431 p.
(fr) Colette Dubois, L’or blanc de Djibouti.
Salines et sauniers (xixe-xxe siècles),
Paris, Karthala, 2003, 267 p.
(fr) Colette Dubois, Pierre Soumille, Des
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(xixe-xxe siècles), Karthala, Paris, 2004,
373 p. (ISBN 2-8458-6491-4).
(fr) Simon Imbert-Vier, Tracer des
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des hommes aux xixe et xxe siècles,
Paris, Karthala, 2011, 480 p., site de
l'éditeur (http://www.karthala.com/ho
mmes-et-societes-histoire-et-geograph
ie/2419-tracer-des-frontieres-a-djibouti
-des-territoires-et-des-hommes-au-xixe-
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(fr) Philippe Oberlé, Pierre Hugot,
Histoire de Djibouti - Des origines à la
république, Paris, Dakar, Présence
Africaine, 1985 (rééd. 1996), 346 p.
(fr) Lukian Prijac, Le Blocus de Djibouti.
Chronique d'une guerre décalée (1935-
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(en) Virginia Thompson, Richard Adloff,
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(fr) Robert Tholomier [1977], À Djibouti,
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(fr) J. Trampont, Djibouti hier, de 1887 à
1939, Paris, Hatier, 1990, 143 p.

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