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Dans l’acte 1 de la scène 7, le premier axe que nous pouvons observer est la menace du Comte

envers Chérubin. La première partie met en scène le Comte Almaviva et sa menace d’expulsion
du château. Cette scène est encadrée par un danger et est axée autour de l’arrivée du Comte
sur scène. Tout commence avec la didascalie de Chérubin qui montre qu’il est chassé du
château et qu’il est pressé parce qu’on le cherche. Cette première didascalie de Chérubin «
accourant », est un gérondif qui montre qu'il est pressé et que le danger qu'il court est
imminent. Il arrive ensuite dans la chambre de Suzanne d’une manière apeurée et exprime sa
crainte avec des répliques comme « Suzanne, il me renvoie » et « Il s’est mis dans une fureur en
me voyant ». Ce dialogue montre le caractère autoritaire et brutal du Comte et son pouvoir de
menacer Chérubin avec une phrase impérative : « sortez ». Cependant, le jeu de Chérubin et
Suzanne aide à vaincre sa peur, mais le danger réapparaît à la fin de la scène avec la didascalie
« Chérubin voit le Comte entrer ».
La deuxième partie traite de l’arrivée du Comte sur scène. Elle provoque une peur immense
chez le jeune page, qui se jette derrière le fauteuil avec effroi, ce qui fige les deux jeunes par sa
seule présence et détruit leur univers ludique. Suzanne, ne réalisant pas encore le problème,
répond avec une phrase interrogative « Quelle frayeur ? ». Ce moment représente bien la peur
qui règne entre le Comte et les autres personnages et la menace qui présente dans le château.
La menace du Comte est donc très présente dans cette scène et cela se manifeste par
différentes répliques et didascalies, qui montrent le danger imminent auquel sont confrontés les
deux jeunes. Le Comte est donc le personnage le plus menaçant de la scène, et c'est sa présence
qui fige les deux jeunes suscite la peur. Bien que Chérubin essaie de vaincre sa peur grâce à un
jeu, le danger réapparaît à la fin de la scène.

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