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Marketing digital

Construire la stratégie digitale

La stratégie digitale consiste à choisir les bons contenus et outils digitaux compte tenu de(s)
objectifs fixé(s) et de(s) la cible(s) à atteindre.

1.A. La cible
Comme pour toute stratégie marketing, la première étape de la stratégie digitale sera de
déterminer la ou les cibles.

 Parmi les cibles marketing et de communication de l’entreprise, quelles sont celles que
l’on va pouvoir toucher via des outils digitaux ?

1. Les personas

Afin de mieux connaître les cibles, les entreprises ont de plus en plus recours à des personas,
càd des représentations fictives des clients.

Élaborer un persona permet de mieux cerner les cibles et de définir quel outils et contenu
utiliser pour capter leur attention.

Remarque : si l’entreprise cible plusieurs profils, elle établira un persona pour chacun d’eux.

2. Parcours client/customer journey

Le parcours client représente l’ensemble des étapes par lesquelles passe le client tout au
long de sa relation avec une marque (entre le moment où il constate son besoin jusqu’au
post-achat).

Il est important de scénariser le parcours client pour identifier les différentes sources
d’informations que le consommateur consultera et prévoir comment une entreprise peut
attirer efficacement le client à chaque étape.

Pour cela, il faut identifier tous les points de contact (toutes les étapes où un client ou un
prospect entre en contact avec l’entreprise) ainsi que les outils utilisés (offline et online).
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Remarque : Possibilité d’avoir plusieurs points de contact avec différents outils au sein d’une
même étape du parcours client.

1.B. Objectif
Les objectifs digitaux sont similaires aux objectifs de communication :
 Cognitifs = SEE
 Comportementaux = THINK et DO
 Affectifs = CARE

1. SEE-THINK-DO-CARE

4 grands types d’objectifs digitaux :


 SEE : développer sa notoriété – se faire connaître
 THINK : informer les consommateurs  micro-conversion*
 DO : faire acheter  macro-conversion*
 CARE : fidéliser

*Conversion = il y a conversion lorsqu’un visiteur réalise une action

2. Objectifs comportementaux

Micro-conversion :

Faire réaliser à l’internaute une action pas directement liée avec le business de l’entreprise
(Think).

Ex : inscription à une newsletter, lecture d’un article, …

Macro-conversion :

Faire réaliser à l’internaute une action qui a un impact direct sur le business de l’entreprise
(Do).

Ex : achat d’un produit/service


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3. Lien entre objectifs et customer journey

L’entreprise va analyser plus en détails les étapes du parcours client en lien avec le ou les
objectif(s) digital(aux) qu’elle poursuit.

Exemple : une entreprise veut communiquer des informations à la cible dans le but
d’augmenter ses ventes de 10% sur son site web dans les 3 prochains mois.

4. Statut de l’internaute

En fonction des objectifs digitaux poursuivis, le statut de l’internaute va évoluer.

Remarques :
Lead = prospect qualifié, à propos duquel on possède des informations nécessaires pour le
transformer en client.

5. Rappel : définir un objectif smart


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6. Comment vérifier si l’objectif est atteint ?

Afin de mesurer les objectifs et de prendre des mesures nécessaires pour en améliorer
l’efficience, l’entreprise utilise des KPI’s.

Un KPI (Key Performance Indicator) = un indicateur de performance clé  c’est un indicateur


qui doit permettre de mesurer le progrès réalisé ou à réaliser pour atteindre un objectif
stratégique.

Quelques exemples :

1.C. Choix des outils digitaux


En mettant en lien les objectifs digitaux de l’entreprise avec le parcours client de sa cible,
l’entreprise va pouvoir dégager les outils digitaux à sélectionner.

1.D. Contenu
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1. Définition

Le content marketing ou marketing de contenu désigne les pratiques qui visent à mettre à
disposition des prospects ou clients un certain nombre de contenus utiles ou ludiques dans
le but d’obtenir l’attention de l’internaute et de l’engager.

 Attention (inbound marketing) : Faire venir le client vers soi plutôt que d’aller le
chercher en attirant son attention par la production de contenu de qualité.
 Engagement : Impliquer le consommateur, faire en sorte que l’internaute réagisse
(de préférence positivement) aux messages diffusés (ex : appréciation d’un contenu,
partage de ce contenu, commentaire d’un contenu, …)

2. Comment produire du contenu ?

4 possibilités :

 La création de contenu propre : l’entreprise partage le contenu qu’elle a elle-même


créé.
 La curation de contenu : l’entreprise partage les contenus de autres.
 Les influenceurs : l’entreprise paie pour la création de contenu et sa diffusion en
passant par des influenceurs.
 Les User Generated Content (UGC) : contenu créé par les employés, clients,
partenaires, influenceurs, … de l’entreprise sans avoir besoin de payer pour qu’il soit
partagé en ligne.

1. La curation de contenu

La curation de contenu est une démarche qui consiste à sélectionner des contenus que vous
jugez pertinents et à les « adpater à votre sauce » en y apportant votre propre point de vue
 l’entreprise « fait le tri » des informations pour l’internaute.

Bonnes pratiques :
 Partager les publications des autres qui sont en relation étroite avec votre business
(ex : pour Materne : Cuisine, Gourmandise, Pâtisserie, …).
 Enrichir ces publications en partageant votre point de vue.
 Toujours mentionner vos sources (et inclure un ien vers celles-ci)
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Outils utiles :

1. Feedly :

Un flux RSS (Really Simple Syndication) permet de vous informer lorsque le contenu d’un site
a été mis à jour.

Très utilisé pour les sites d’actualités ou les blogs.

Feedly est un agrégateur de flux RSS : il vous suffit d’encoder les URL ou sujet que vous
souhaitez suivre et Feedly vous informe de toutes les mises à jour (nouveaux articles, …) =
outil de veille.

2. Scoop It :

Scoop.it est une plateforme en ligne de curation de contenu proposant à ses utilisateurs de
faire leur propre veille et de partager celle-ci avec d’autres utilisateurs.

2. Les influenceurs

L’entreprise peut avoir recours aux (micro ou macro) influenceurs en payant pour obtenir du
contenu.

Un influenceur a trois moyens d’avoir un fort impact sur votre entreprise :


 Il peut écrire un article à propos de vous ou votre marque
 Il peut partager du contenu vous concernant sur son compte
Facebook/Twitter/Instagram, …
 Il peut vous permettre de poster directement sur son site.

Ou combiner ces 3 méthodes, selon le besoin de votre marque et de l’influenceur.

En ayant recours à un influenceur, vous racontez une histoire authentique au sujet de votre
produit, via une souce de confiance auprès de votre audience.

3. User Generated Content (UGC)

L’User Generated Content (ou UGC) est créé et diffusé par les employés, clients, partenaires,
influenceurs, … de leur plein gré et gratuitement.

Ce contenu peut prendre de nombreuses formes : commentaire, avis client, post sur un
forum, podcast vidéo, photo, article de blog, tweet, post Facebook, …

Les consommateurs ont tendance à faire plus confiance aux avis de leurs proches et d’autres
clients, qu’au contenu produit directement par les marques.
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 Selon Nielsen, 92% des clients font plus confiance au User Generated Content
authentique qu’à la pubicité traditionnelle.

3. La ligne éditoriale

Une ligne éditoriale permet de déterminer les sujets à aborder et comment les aborder.

On distinguera :
 Le territoire d’expression :
- Quels sont les thèmes à aborder ? (max 3)
- Quelles rubriques composeront chaque thème ? (min 2)
 Les éléments de langage :
- Ton adopté
- Vocabulaire choisi

Territoires d’expression :

Il est nécessaire de ne pas franchir certaines frontières dans nos prises de parole. Nous
devons évoluer uniquement dans l’univers où nous sommes reconnus comme des experts :
 Le jeu sur mobile.

Nos angles d’attaques :


 Présenter les différents sujets avec notre vision d’expert
 Présenter nos différents produits à travers notre catalogue de jeux

Nos piliers éditoriaux :

Nous avons 2 grands piliers ou rubriques éditoriales sur lesquels positionner Game Over :
1. Sujets génériques autour du jeu sur mobile
2. Sujets sur notre catalogue de jeux

Les sujets à éviter :


 Comparaison entre marques et téléphones mobiles
 Comparaison des forfaits
 La performance des téléphones
 Les abonnments des opérateurs
 Le jeu vidéo sur console

Les éléments de language :


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Nous devons qualifier la tonalité des communications que nous souhaitons utiliser dans nos
communications auprès de nos cibles.

 Nous utilisons le vouvoiement lorsque nous nous adressions à nos cibles


 Nous utilisons soit le nom de la société, soit le « nous » lorsque nous parlons du
Game Over
 Le ton employé dans le cadre de la rédaction doit être professionnel et sérieux.
 Nous privilégions les phrases courtes et le style narratif lorsque nous sommes sur la
présentation de l’univers des jeux.
 Nous devons éviter les approches négatives dans la présentation des sujets
 Nous privilégions un vocabulaire qui ne soit pas trop technique et qui reste abordable
par l’ensemble de nos cibles

4. Les différents formats

On distingue généralement :
 Les contenus textuels (éditoriaux)
 Les contenus images (multimédias)
 Les contenus vidéos (multimédias)
 Les contenus sonores (multimédia)

5. Le modèle BEST

Principes de la rédaction de contenu : BEST

 B « Behavioral » (comportemental) : en fonction de l’objectif à atteindre, quel


comportement est attendu de la part des prospects après avoir interagi avec vos
contenus ?  call to action (ex : rendez-vous, partagez, likez, achetez, commentez,
…)
 E Essentiel : quelles informations sont pertinentes et/ou utiles pour la cible ? (cf.
persona)  déterminera les thèmes à aborder
 S Stratégique : les efforts sur le plan du marketing de contenu doivent contituer une
part intégrante des stratégies marketing et de communication  le contenu doit être
en phase avec les objectifs poursuivis, avec les valeurs de la marque et sa
communication générale, et se démarquer de la concurrence (créativité !) 
déterminera les thèmes et le ton à aborder
 T « targeted » (ciblé) : les contenus doivent faire l’objet d’un ciblage précis en
utilisant le vocabulaire et les fomrats de contenu utilisés par la cible.

La mise en oeuvre digitale


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2.A. Site web (orienté UX)

1. Introduction: site web

1. Site web (définition + rôle) :

Ce que c’est : Fichier ou un ensemble de fichiers, hébergés sur un serveur et accessibles à


distance grâce à une connexion internet et une adresse URL (Uniform Ressource Locator).

Ce que l’on en fait : Un site web, c’est avant tout un outil (de communication, de
prospection, de vente,…)

2. Pourquoi créer un site web ?

Un site web est un outil de communication qu’il ne faut pas négliger. En effet, il permet de
communiquer auprès d’un large public à moindre coût et offre une multitude de possibilités
pour atteindre vos objectifs.

Il permettra, entre autre de :


 Véhiculer votre image
 Asseoir votre notoriété
 Gagner en visibilité et crédibilité
 Présenter votre entreprise
 Diffuser vos produits et vos services
 Mettre en avant votre savoir-faire
 Vous différencier de la concurrence

3. Types de site web :

 Site vitrine

Présente l’entreprise ou la marque ainsi que son activité.

Donne à l’internaute toutes sortes d’informations sur l’entreprise : les produits, services,
coordonnées, …

Ce type de site permet de :


- Délivrer un discours maîtrisé sur l’entreprise
- Lui accorder une visibilité sur les moteurs de recherche

 Site institutionnel

Identique à un site vitrine à la différence qu’il n’y a ici aucun but commercial.
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Donne toutes les informations pratiques nécessaires à ses clients ou à ses bénéficiaires.

 Site E-commerce

C’est un site sur lequel le marchand expose ses produits afin de les vendre.

Le paiement s’effectue généralement via une plateforme bancaire (solution sécurisée, par
carte bancaire/carte bleue, VISA master card, …).

Une variante du site e-commerce est le site « catalogue » : il présente des produits en détail
mais ne permet pas de réaliser des achats directement sur internet.

 Site mobile

Le site mobile est un site internet spécialement conçu pour être visité sur un smartphone ou
tablette.

Il sera généralement une version allégée du site classique, dont l’organisation et le contenu
sont adaptés au mobile.

La version mobile est totalement indépendante de sa version desktop  2 sites différents


avec 2 URL différentes.

4. Pages du site web :

Un site est généralement constitué de plusieurs pages.

On peut facilement naviguer de l’une à l’autre en cliquant sur les liens hypertextes.

Quelles pages sont les plus importantes ?

La page d’accueil est souvent la porte d’entrée sur votre site lorsque l’internaute cherche
précisément votre entreprise.

Mais les landing pages (= pages d’atterrissage) sont primordiales !

 Landing page = Page sur laquelle arrive l’internaute après avoir cliqué sur un lien
(résultat SEO, lien SEA, lien email, lien display, …)
 Recommandation : Choisir une page précise liée à l’action de l’internaute plutôt que
la page d’accueil du site.

5. Outils pour créer son site web :

Pour développer un site web en interne, on peut avoir recours à des systèmes de gestion de
contenu (CMS) qui permettent de fabriquer des sites internet en utilisant des modèles pré
établis faits par des programmeurs  simplification de certaines étapes comme la
programmation informatique ou l’architecture du site.
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Ex : WordPress, Wix, PrestaShop,…

2. Site web orienté UX (User eXperience)

 Findable
 Accessible
 Useful
 Desirable
 Credible
 Usable

1. Introduction :

UX (User eXperience) : l’expérience utilisateur.

L’UX prend en compte les attentes et les besoins de l’internaute pour l’amener à
concrétiser son action, le tout sans trop d’effort et dans un environnement agréable, fluide,
rassurant.

L’expérience utilisateur se résume en 6 étapes pour l’utilisateur :


 Le site doit être facile à trouver (findable)
 Le site doit être accessible à tous , quelque soit le device utilisé
 Le contenu du site doit être utile (useful) pour l’internaute
 Le design visuel du site doit donner envie (desirable)
 Le site doit être crédible pour rassurer l’utilisateur
 Le site doit être facile à prendre en main (usable), ergonomique

2. Findable :

= Le site doit être facile à trouver (findalbe)

2 éléments clés :

 Le travail de référencement : le référencement naturel ou organique (càd non-


payant) doit permettre aux utilisateurs de trouver ou retrouver le site facilement
depuis les moteurs de recherche (ex : Google).

 Le choix du nom de domaine :

Le choix du nom de domaine :

Un nom de domaine = l’adresse d’une entreprise sur le Web.

Il est la traduction d’une adresse IP (ex : 195.22.138.102) en une suite de caractères plus
facile à retenir tels qu’un nom propre, une marque ou une association de mots clés = URL.
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Un nom de domaine se compose de deux parties au moins, séparées par un point (ex :
nomdel’entreprise.com (coca-cola.com), nomdel’entreprise.be(ephec.be), …)
Un fois choisi, difficile de faire marche arrière …

Caractéristiques d’un bon nom de domaine :

 Court : pour simplifier le travail des visiteurs du site


 Mémorisable : On peut le prononcer facilement, s’en souvenir et l’écrire facilement
(« comme il s’entend »)
 Pertinent : mise en valeur de l’activité de l’entreprise
- Sera aussi utile pour le référencement naturel (SEO)
- Ex : croisieres.com
 Unique : pas trop proche des concurrents ou de noms de marques célèbres
- >< ex : Gougle

Une fois le nom choisis :

1. Sélection de la bonne extension (.com, .be, .brussels, …) en fonction de la zone


géographique de l’activité de l’entreprise
2. Vérification de la disponibilité
- Ex : dns.belgium.be
3. Enregistrement du nom de domaine

Pour enregistrer un nom de domaine, il faut, s’adresser à un agent d’enregistrement agréé


par un organisme gestionnaire de noms de domaine.
- Les noms de domaine génériques (« .com », « .org », « .net », …) sont administrés
par l’Icann
- Le nom de domaine « .eu » est administré par EURid
- En Belgique, la gestion des noms de domaine sous « .be » est assurée par l’asbl
dns.belgium.be

Les entreprises ont tout intérêt à enregistrer de multiples noms de domaines afin de
protéger leur réputation.

3. Accessible :

2 facteurs à prendre en compte :

1. Le site est à destination de tous = les personnes handicapées peuvent l’utiliser  ils
peuvent percevoir, comprendre, naviguer, interagir avec le web, et y contribuer.

Quelques bonnes pratiques :


- Pas de portion de texte en italiques
- Des accents sur les lettres capitales
- Des contrastes suffisants
- Une transcription et sous-titres pour les vidéos
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2. Le site est accessible sur tous les devices = responsive design.

Le responsive design = le site internet s’adapte à la taille de l’écran. Le contenu s’agence


différemment.

4. Useful :

= Le contenu du site doit être utile (useful) pour l’internaute.

Principes de la rédaction du contenu web : cf. modèle BEST

Le modèle BEST :

Principes de la rédaction de contenu : BEST :


 B : Behavioral (comportemental) : quel comportement est attendu de la part des
prospects après avoir interagi avec vos contenus ?  call to action (ex : rendez-vous,
partagez, likez, achetez, commentez, …).
 E : Essentiel : quelles informations sont pertinentes et/ou utiles pour la cible ?
 S : Stratégique : les efforts sur le plan du marketing de contenu doivent constituer
une part intégrante des stratégies marketing et de communication  le contenu doit
être en phase avec les objectifs poursuivis, avec les valeurs de la marque et sa
communication générale, et se démarquer de la concurrence (créativité !).
 T : Targeted (ciblé) : les contenus doivent faire l’objet d’un ciblage précis en utilisant
le vocabulaire et les formes de contenu utilisés par la cible.

5. Desirable :

= Le design visuel du site doit donner envie (desirable).

Quelques conseils :
 S’intéresser aux tendances
 Surveiller ce que font mes grands du web (GAFAM : Google, Apple, Facebook,
Amazon, Microsoft)

Tendances 2020 : Les écrans divisés, le mouvement, la superposition.

6. Credible :

= Le site doit être crédible pour rassurer l’utilisateur.

Quelques bonnes pratiques :


 Montrez qu’il existe une organisation réelle derrière votre site :
- Qui sommes-nous ?
- Nous contacter
- Mentions légales
- Conditions générales
- FAQ
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 Mettez régulièrement votre site à jour ou montrez au moins qu’il a été révisé
récemment
 Évitez les erreurs en tout genre, si petites soient-elles (fautes d’orthographe, erreurs
typographiques et liens brisés)
 Insérez des témoignages de clients pour rassurer l’internaute

7. Usable :

= le site doit être facile à prendre en main (usable), ergonomique.

Un site internet ergonomique est un site où l’internaute trouve ce qu’il recherche


rapidement et simplement.

 4 éléments clés :

1. Catégories :

Catégoriser le contenu pour rassembler ce qui se ressemble et séparer ce qui est différent.
Exemple de catégories : alphabétique, chronologique, géographique, thématique, par tâches
utilisateur, par cible utilisateur,…

2. Structure :

Structurer le contenu = hiérarchiser le contenu pour mettre en avant les contenus clés.

Dans le menu :

Dans les pages : Utilisez des titres et des sous-titres de page : les visiteurs doivent pouvoir
choisir très facilement ce qu’ils veulent lire ou ne pas lire.

3. Cohérence :

La localisation et la position des éléments doivent être préservés pour ne pas perturber
l’utilisateur.

Exemple : même ordre des éléments dans le menu, utiliser les mêmes appellations pour
désigner les mêmes choses de page en page.
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4. Rapidité :

Une fois sur votre cite, l’utilisateur ne cherche pas seulement à accomplir une tâche… il veut
le faire rapidement !

Comment naviguer rapidement sur le site ?

 Diminuer le poids des pages car des pages trop longues à charger font fuir les
visiteurs et pénalisent le référencement.
 Proposer un plan du site pour se repérer facilement.
 Faciliter la navigation au travers des pages du site via des liens internes (vers la page
d’accueil ou d’autres pages.
 Proposer un moteur de recherche interne.
 Permettre à l’internaute d’accéder au contenu en 3 clics (règle à nuancer).
 Utiliser l’affordance = suggérer des actions.
 Intégrer un chatbot.

8. Chatbot :

« Chat » comme discussion en ligne et « bot » comme robot. Le chatbot, connu aussi sous le
nom d’ « agent conversationnel », est un logiciel programmé pour simuler une conversation
en langage naturel.

Il apparaît sous la forme d’un personnage animé ou d’une zone de dialogue intitulée
« posez-nous vos questions ».

Aujourd’hui, avec la montée en puissance des capacités de calcul et les progrès de


l’intelligence artificielle, ils exploitent des schémas complexes d’analyse du langage,
prennent en compte le contexte et s’améliorent au fur et à mesure de leur utilisation.

Indicateurs de performance

Le site web permet de réaliser principalement 2 types d’objectifs : Think et Do.

Afin de mesurer les objectifs et de prendre des mesures nécessaires pour en améliorer
l’efficience, l’entreprise utilise des KPI’s.

Pour le site web, voici des exemples de KPI’s en fonction de l’objectif poursuivis :
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Think Do
 Taux de rebond  Taux de conversion
 Pages vues par visite  Panier moyen et évolution
 Temps passé par visite
 Recherches internes

1. Think :

Le taux de rebond correspond au % de visiteurs arrivant sur votre site et le quittant aussitôt.
- Cet indicateur permet de rendre compte de l’intérêt que l’internaute porte à
votre plateforme.
- Un taux de rebond important signifiera que le visiteur ne trouve pas l’information
souhaitée assez rapidement.

Le nombre de pages vues par visite = nombre de pages ouvertes et chargées par
l’internaute.
- Plus le visiteur aura vu de pages, plus celui-ci aura été intéressé par votre site.
- Si ce n’est pas le cas, il conviendra d’en comprendre la raison.

Le temps passé par visite :


- Cet indicateur permet de savoir si les internautes sont intéressés ou non par
votre site.
- Dans le cas de visites de moins d’une minute, les visiteurs peuvent être
considérés comme « non intéressé ».

Les recherches internes :


- Sont-elles utilisées par les visiteurs de votre site ?
- Que recherchent les internautes sur votre site ?
 Les résultats offriront peut-être de nouvelles idées correspondant à l’attente
de votre public.

2. Do :

Le taux de conversion mesure le rapport entre les individus ayant effectué une action
recherchée (achat) et le nombre total de sessions.
- Le taux de conversion traduit donc l’ efficacité d’un site.

Le panier moyen et son évolution (site e-commerce) : le montant moyen des commandes
passées par vos clients.
- Plus celui-ci sera élevé, plus votre site sera jugé efficace.

Possibilité de tester différentes versions du site : A/B testing.

Le choix de la version définitive du site sera basé sur l’analyse des KPI’s.
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2.B. Le Display

1. Définition

La publicité display consiste à diffuser dans des écarts publicitaires de sites tiers, sur les
réseaux sociaux, …, des annonces textuelles et/ou visuelles.

 affichage payant d’un message promotionnel sur Internet.

Elle se rapproche assez de la publicité traditionnelle par son côté intrusif, mais s’en éloigne
grâce à sa diffusion ciblée et l’interaction des internautes avec les annonces qui peut être
mesurée en temps quasi-réel.

Le display est fortement menacé par le succès croissant des logiciels anti-pubs (ex : Adblock
Plus).

2. Acteurs et fonctionnement

Les annonceurs ou les agences de communication (pour le compte des annonceurs).

Les éditeurs de sites = les sites web qui commercialisent leur espace publicitaire.

Les places de marché (AD Exchange) = elles mettent en relation acheteurs (annonceurs) et
vendeurs (éditeurs de site) d’espaces publicitaires.

2 fonctionnement possibles :

Real time bidding (enchère en temps réel) = Technologie utilisée dans la publicité en ligne
qui alloue une impression publicitaire à l’annonceur qui a fait la meilleure enchère.

Les acheteurs peuvent être des annonceurs ou des places de marché.


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3. Formats

Bannières horizontales ou bandeaux (en haut ou en bas)  format classique.

Pavés (carrés ou rectangulaires).

Skyscrapers : bandeaux verticaux.

 Possibilité de combiner plusieurs formats sur la même page.

Interstitiels : annonces transitoires précédant l’apparition d’une nouvelle page.

Overlays (superstitiels) : recouvrent le contenu affiché.

Pop-ups : fenêtres surgissantes.

 Perte de vitesse car trop intrusives  filtres anti-pop-ups

2 types de display :

 Image statique
 Publicité Rich Media : publicité souvent interactive avec de l’animation, du son, de la
vidéo ou plus généralement du contenu dynamique.

Autres types de publicité Rich Media :

 Annonces sonores qui déclenchent la lecture d’un fichier audio avec de la musique
ou un discours commercial.
 Bannières extensibles qui changent de taille à l’ouverture de la page ou quand le
pointeur les survole.
 Annonces flottantes qui traversent l’écran ou flottent devant la page Web.

4. Création de display efficaces

1. Choisir le bon format :


 Choisir les plus grands formats ou formats plus larges car les plus percutants
 meilleure lisibilité.
 Être créatif  cf. Pub Rich Media.

2. Réduire le poids du fichier :


 Produire un fichier aussi léger que possible  éviter de ralentir le chargement
de la page et de gêner les internautes.

3. Soigner le contenu (cfr. Modèle BEST) :


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4. Choisir la bonne position :


 En haut c’est mieux qu’en bas, à gauche mieux qu’à droite et la position
optimale est juste au-dessus du contenu central de la page.

5. Indicateurs de performance

Le display permet de réaliser les 4 types d’objectifs : SEE, THINK, DO, CARE.

Remarketing :

Pour réaliser un objectif DO ou de CARE, une entreprise peut utiliser le remarketing (ou
retargeting) à l’aide d’un display.

Cette technique permet de recontacter les internautes passés sur le site précédemment en
leur diffusant une annonce, bien souvent adaptée à ce qu’ils ont consulté ou acheté sur le
site (cookies).
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Pour le display, les principaux KPI’s sont :

 Nombre d’impressions : nombre de fois où un display a été affiché sur une


page web
 Nombre de clics : nombre de fois où une impression a fini par un clic
 CTR (taux de clic en %) : nombre de clics /nombre d’impression
 CPL : cost per lead (conversion)

2.C. Emailing

1. Introduction

On appelle emailing ou email marketing toute opération de marketing direct visant à


diffuser un message électronique à un ensemble de destinataires.

Marketing direct ?
 Le marketing direct désigne les communication envoyées sur la base d’un fichier
comportant au minimum les coordonnées postales ou mail des individus ou des
organisations.
 Plus le fichier comporte de détails, plus la communication peut être ciblée.

Pour lancer une campagne d’e-mail marketing, il faut une base de données de contacts, un
message et une plateforme d’envoi.

2. La base données : Conforme au RGPD

25 mai 2018 : nouveau règlement général sur la protection des données au niveau européen
(RGPD ou GDPR).

Récolter le consentement de vos utilisateurs :

L’OPT-out : Inscrire d’office un utilisateur à vos emails après son inscription sur votre site.

L’OPT-in Passif : Pré-cocher les cases correspondant au souhait de recevoir des emails.

L’OPT-in Actif: Case à cocher, décochée par défaut.

4 règles à suivre :
Marketing digital

1. Obtenir le consentement explicite des contacts


- Consentement donné par un acte positif clair (double OPT-in et non OPT-out)

2. Être en mesure de prouver le consentement


- Fournir des preuves pour l’ensemble des données même celles collectées avant le
25 mai 2018

3. Permettre aux contacts de se désabonner facilement


- Inclure dans l’email un lien de désinscription
- Demander les raisons de désinscription

4. Faire valoir le droit des contacts par une politique transparente


- Droit d’accès, droit de rectification, droit d’effacement de données les
concernant, …
- Indiquer la marche à suivre pour faire valoir ces droits (personne à contacter avec
ses coordonnées)

Quel impact le RGPD a sur vos envois d’E-mails ?

 Droit à la rectification : corrections et modifications de mes informations


 Droit à l’oubli : Suppression de mes informations de manière définitive
 Droit à la portabilité : Transmission de mes données à une autre organisation ou un
concurrent
 Droit d’opposition : Possibilité de demander à ce que mes informations ne fassent
pas l’objet de certains traitements ou utilisations
 Droit d’accès : Prise de connaissance de données collectées à mon sujet et de leur
usage

3. Les bonnes pratiques

- Façon de capter l’attention de vos clients avec un objet interpellant.


- Maintenir leurs intérêts avec un contenu précis et pertinent.
- Leurs proposer des liens pour en savoir plus.

Vos campagnes d'e-mail marketing changeront sûrement, mais les objectifs restent les
mêmes. Il faut que vous rédigiez des e-mails qui attirent l'attention des internautes et qui les
encouragent à agir :
- utiliser l'objet de vos e-mails pour donner une bonne première impression
- rédiger du contenu concis avec de fortes incitations à l'action
- et inclure des liens utiles pour les clients

Le trio gagnant :

1. Constitution d’une BDD qualifiée


2. Segmentation de la BDD
3. Personnalisation des messages
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Grille d’analyse d’un bon email :

4. L’envoi des emails

La meilleure solution : travailler avec des logiciels d’emailing.

Les logiciels d’emailing vous permettent de contacter un nombre de consommateurs


potentiels plus important d’un seul coup.

Autres avantages :
- Email responsive
- Possibilité d’analyse des résultats
- Inclure un lien de désabonnement
- Personnaliser les envois
- Planifier les envois

5. Indicateurs de performance

Pour l’emailing, les principaux KPI’s utilisés pour mesurer la performance dépendent des
objectifs digitaux visés :
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La plupart de ces indicateurs peuvent être analysés par les outils de gestion de campagnes et
surtout via Google Analytics (il faut alors « tagger » les liens insérés dans l’email).

1. SEE :

Le taux de délivrabilité = taux d’adresses délivrées, c’est-à-dire le nombre de messages


délivrés par rapport au nombre de messages envoyés (messages délivrés / messages
envoyés x 100).

Le taux de rejet (bounce rate) = pourcentage d’emails non remis (nombre d’emails
retournés / nombre d’emails envoyés x 100).
 Soft bounce
 Hard bounce

Ces taux mesurent la capacité de l’email à atterrir dans la boite mail de l’internaute. Ils sont
les indicateurs de qualité et d’actualisation de la base de données.

2. THINK :

Le taux d’ouverture = messages ouverts / messages délivrés x 100


 Le taux varie selon le secteur, mais entre 15 et 25% vous pouvez considérer que vous
êtes dans la moyenne B to C.
 Cet indicateur dépend de l’objet de l’email qui doit interpeller les destinataires et du
nom de l’expéditeur qui doit inspirer la confiance.

Le taux de clics = nombre de clics / nombre d’emails délivrés x 100


 Cet indicateur dépend fortement du type de message et du secteur d’activité.
 Il dépend aussi de l’action recherchée à travers le clic (taux de clics plus faibles pour
un achat potentiel que ceux étant liés à une simple consultation d’article).

Le taux de réactivité = nombre de clics / nombre d’ouvertures x 100


 Cet indicateur permet de mesurer la réaction de vos destinataires après l’ouverture
du message.
 Il permet de voir si l’objet est en adéquation avec le message lui-même.

3. DO :

Le taux de conversion = nombre d’actions réalisées (but de la campagne) / nombre d’emails


délivrés x 100
 L’action peut être une vente, le remplissage d’un formulaire, …
 Cet indicateur est le plus significatif des résultats

4. CARE :

Le taux de désabonnement (ou taux d’attrition) = nombre de désabonnements / nombre


d’emails délivrés x 100
Marketing digital

 Cet indicateur permet de comprendre comment les destinataires perçoivent les


emails.
 C’est un indicateur de la qualité du fichier, de l’utilité perçue et aussi de la facilité à
trouver le lien de désabonnement (important !).
 Demander les raisons de désinscription.

2.D. Référencement

1. Définition SEO et SEA

La mission principale d’un moteur de recherche consiste à fournir aux internautes les
résultats qu’ils recherchent.

SEO : L’annonceur vise à obtenir, pour une requête de recherche saisie par l’internaute, la
position la plus élevée possible parmi les résultats naturels qui apparaissent sur les pages de
résultats des moteurs de recherche.

SEA : L’annonceur paie des liens sponsorisés qui s’affichent dans la page de résultats d’un
moteur de recherche en fonction des mots clés saisis par l’internaute.

 Le SEO est une technique visant à améliorer le site web d’une entreprise pour l’aider
à apparaître dans les résultats naturels.
 Le référencement naturel est aussi appelé référencement organique.
 Le SEO a une vision plus long terme que le SEA.
 Les visiteurs cliquent plus souvent sur des annonces SEO que SEA.

SEO SEO
Gratuit Impact rapide
Long terme
Cliqué très souvent (75%)
Payant (CPC = coût par clic)
Impact lent Temporaire
Cliqué moins souvent (25%)
Marketing digital

2. Fonctionnement et principes clés du référencement

Les 3 étapes de fonctionnement des moteurs de recherche :

1. Étape d’exploration : les moteurs de recherche examinent les contenus qu’ils


reconnaissent et sont autorisés à voir en utilisant des programmes appelés robots
d’exploration.
2. Étapes d’indexation : les moteurs de recherche répartissent toutes les pages web et
les contenus trouvés en catégories dans un index.
3. Étape de classement : les moteurs de recherche comparent les requêtes de
recherche des internautes à son index et sélectionnent les contenus les plus
pertinents pour l’internaute.

Le code HTML est le code utilisé par les robots d’exploration des moteurs de recherche pour
examiner les contenus des pages web.

Les systèmes de gestion de contenu ou CMS prennent en charge le codage HTML.

Pour permettre aux moteurs de recherche d’indexer correctement une page web,
l’entreprise doit veiller à ce que :

- Le titre de la page web soit pertinent, descriptif et unique par rapport au contenu
de la page
- Le texte de la page web corresponde au langage des clients
- Les images de la page web possèdent un nom descriptif et un texte de
substitution

Mots-clés en SEO : Mots-clés utilisés dans le contenu des pages du site web.

Mots-clés en SEA : Mots-clés choisis par l’entreprise sur lesquels elle fixe une enchère
maximale.

Lors du choix des mots-clés, 3 critères doivent être pris en considération :

1. Fréquence : Il faut inclure les termes que les internautes recherchent le plus souvent
en relation avec les produits et/ou services de l’entreprise.
2. Concurrence : Si une entreprise démarre son activité, elle doit chercher des mots-clés
plus longs avec un faible volume de recherche (ex : chaussures de course rouges
Nike). Si l’entreprise est bien implantée, elle peut utiliser des mots-clés génériques
très demandés et concurrentiels (ex : chaussures).
3. Pertinence : Les mots-clés doivent correspondre à ce que l’entreprise a à offrir en
lien avec les intentions des internautes.
Marketing digital

Pour rester à la page en matière de référencement, les actions q’une entreprise doit
réaliser sont :

1. Se renseigner sur le fonctionnement des moteurs de recherche.


2. Garder un œil sur les changements des moteurs de recherche et surveiller leur
impact sur le site web de l’entreprise.
3. Trouver l’inspiration sur d’autres sites web.
4. Parler aux clients.

3. Indicateurs de performance du référencement

Le référencement permet d’atteindre les deux objectifs digitaux suivants : THINK et DO.

Les impressions sont le nombre de fois où l’entreprise apparaît dans les résultats de
recherche.
Marketing digital

Quelques indicateurs de performance supplémentaires :

4. Focus sur SEO

A. Résultat affiché
B. Critères pour l’optimisation du SEO
C. Outil de mesures de performance du SEO

A. Résultat affiché

Titre : C’est la première ligne qui apparaît dans le résultat de la recherche du moteur de
recherche.

Méta-description : C’est les quelques phrases courtes qui suivent cette première ligne.

B. Critères pour l’optimisation de SEO

Pour optimiser son SEO, une entreprise doit prendre en compte tous les critères cités.

Un lien entrant désigne un lien situé sur un autre site web et qui pointe vers votre site web.

Le secret concernant les liens entrants est la qualité. La qualité : les liens entrants sont une
bonne chose, à condition qu’ils soient liés à votre contenu et qu’ils proviennent de bons sites
web.

Trois critères fondamentaux doivent être pris en compte pour avoir une position élevée sur
les pages de résultats des moteurs de recherche :

1. Les critères techniques : site bien indexé, site responsive


Marketing digital

2. Les critères de contenu : choix des mots-clés, optimisation du contenu des pages du
site web
3. Les critères de notoriété/popularité : liens en provenance d’autres sites (liens
entrants)

3 tendances SEO 2020 qui vont impacter le contenu du site web et donc l’optimisation du
SEO : Recherche vocale, Snacking content, SOX.

Recherche vocale :

 Modification de la façon d’appréhender les mots-clés  les requêtes vocales sont


plus élaborées et comportent de vraies phrases alors que les requêtes tapées par les
internautes sont plus couramment l’alignement de plusieurs mots.
 Les expressions clés de longue traîne qui permettaient de positionner l’entreprise sur
les moteurs de recherche sont en train d’évoluer aussi vers des phrases complètes
de langage parlé.

Snacking content :

 Contenu court, facilement consommable et qui se dévore d’une traite.


 Tendance due à la consultation sur mobile pendant les heures creuses de la journée.
 Nécessité d’avoir sur son site web un article vite lu, clair et facilement partageable.

SOX :

 Contraction entre SEO et UX.


 L’expérience utilisateur devient un facteur prépondérant de la stratégie SEO 
attention à la présentation du contenu.
 Favoriser la lecture sur l’écran mobile donc les écrans plus petits.

C. Outil de mesures de performance du SEO

Google Search Console est un outil qui vous fournit des commentaires sur les performances
de votre site web dans les résultats de recherche.

 Mesure de la performance du SEO sur Google Search Console (possibilité de


synchroniser le compte avec Google Analytics).
 Google Search Console suit les performances du site web dans les résultats de
recherche et indique comment Google « voit » le site web.
 Google Search Console permet d’évaluer des critères techniques, de contenu et de
notoriété/popularité.

5. Focus sur SEA

A. Position des liens sponsorisés


B. Bonnes pratiques d’une campagne SEA
Marketing digital

A. Position des liens sponsorisés

Les entreprises achètent les mots clés sur lesquels ils souhaitent se positionner selon un
système d’enchères particulier (ce n’est pas forcément celui qui est prêt à payer le + qui
gagne !)
La position d’une annonce sera déterminée par 2 facteurs :

a) L’enchère maximale pour un mot-clé (CPC max)


 Montant maximum qu’un annonceur est prêt à payer pour un clic sur son
annonce.
 Paiement à la performance : l’annonceur ne payera que si son annonce est
cliquée (il paie la somme correspondant à l’enchère, ou parfois une somme
inférieure).
 Les enchères moyennes varient selon les secteurs d’activités et les mots-clés.

b) Le niveau de qualité (quality score)


 Google attribue une sorte de note (de 1 à 10, 10 étant la meilleure note) à
chaque annonce et mot-clé selon le degré de pertinence par rapport à la
recherche de l’internaute.
Pour calculer le classement des annonces (Ad Rank), Google prend en compte le CPC max de
Quality score, soit :

Ad Rank = enchère (CPC max) X Quality score

Exemple:

B. Bonnes pratiques d’une campagne SEA

Pour réaliser une campagne SEA, nécessité de disposer d’un compte Google Ads.
Marketing digital

Au sein d’un même compte, possibilité de créer plusieurs campagnes :


- Pour des cibles différentes
- Pour des marques différentes
- Pour des pays différents
- Pour des langues différentes
- …

Focus sur une campagne SEA :


1. Choisir les groupes d’annonces
2. Choisir les mots-clés + match type
3. Rédiger les annonces
4. Ajouter des extensions d’annonces

1. Choisir les groupes d’annonces :

Pour réaliser une campagne SEA, la première étape consiste à choisir des groupes
d’annonces pour bien structurer la campagne :

Campaign

Ad Group Ad Group Ad group Ad Group

5. Chaque campagne de compose d’un ou plusieurs groupes d’annonces ;


6. Un groupe d’annonces contient une ou plusieurs annonces dont les cibles
sont similaires ;
7. Utilisez des groupes d’annonces pour classer les annonces selon un thème
commun.

Conseils :

8. Réfléchir au but de la campagne en repartant des objectifs (Modèle SEE-


THINK- DO- CARE)
9. Groupe d’annonces différents pour différents objectifs ou différents produits
ou …
10. Repartir du site web de l’entreprise en regardant sa structure (menu, titres,
sous-titres, CTA, …)

2. Choisir les mots-clés + match type :


Marketing digital

Pour réaliser une campagne SEA, la deuxième étape consiste à choisir les mots-clés par
groupe d’annonces :

Campaign

Ad Group Ad Group Ad Group Ad Group

Keywords

Ads

Landing
Page

Rappel :
 Un mot-clé en SEA est un mot ou une expression choisi par l’entreprise sur
lequel elle fixe une enchère maximale (CPC max)
 3 critères à prendre en considération pour choisir les mots-clés : fréquence,
concurrence, pertinence

Comment trouver des mots-clés pertinents et fréquents ?


 Look at the Website
 Talk to the customers
 Trends
 Keywords Planner

Comment trouver des mots-clés moins concurrentiels ?

- Pas de mots-clés trop génériques ou de mot unique (cf. principe de la longue


traîne).
- Réfléchir en quoi l’entreprise est unique pour avoir moins de compétition sur les
mots-clés.

Après avoir réfléchi aux mots-clés, il faut réfléchir au match type pour ces mots-clés :
Conseils :
 Ne pas trop utiliser broad match car beaucoup de compétition et donc mots-
clés très chers (cfr. Principe de la longue traîne)
 Pas uniquement exact match car sinon vous allez perdre beaucoup de
visiteurs (si par exemple erreur d’écriture)
 Faire un mix des différents match types
 Ne pas oublier d’ajouter des negative match (possibilité de les trouver avec
Keyword Planner)

3. Rédiger les annonces :


Marketing digital

Pour réaliser une campagne SEA, la troisième étape consiste à rédiger les annonces par
groupes d’annonces :

Une annonce est constituée de :

Conseils :
 Rédiger une annonce efficace
- Texte concis dans le titre et la description de l’annonce qui va droit au but car
volume de texte limité (cfr. slide précédent)
- Employer des sigles et des abréviations à condition qu’ils soient d’un usage
courant

 Rédiger une annonce en lien avec les termes de recherche des visiteurs, les
mots-clés et la landing page
- Inclure au moins un mot-clé dans le titre et la description de l’annonce
- Utiliser du contenu de la landing page

 Ajouter des CTA clairs dans le titre et la description de l’annonce


- Formules pour inciter à l’action : « commandez maintenant », « achetez dès
aujourd’hui », « téléchargez la version d’essai gratuite », « abonnez-vous »,
« pour en savoir plus », « consultez notre brochure », « plus d’informations »,
« visitez notre site », « rejoignez-nous au plus vite »

 Rédigez un titre accrocheur


- Le titre doit attirer l’attention des internautes et les motiver à cliquer sur
l’annonce (ex : réductions, promotions, soldes, …)
- Le titre doit informer de ce que l’annonceur propose sur son site
Marketing digital

 Rédigez une description convaincante


- La description doit être pertinente pour l’internaute (penser au parcours-client)
pour le persuader de cliquer sur l’annonce
- La description doit apporter une résolution au problème ou une réponse à une
question de l’internaute (mettre en avant les bénéfices que le client tirera du
produit ou service)
- La description doit mettre en avant en quoi le produit ou service est unique par
rapport à la concurrence

 Rédiger 2 annonces par groupe d’annonces (A/B testing)

4. Ajouter des extensions d’annonces :

Pour réaliser une campagne SEA, la quatrième étape consiste à ajouter des extensions
d’annonces :

 Google met (gratuitement) à disposition des annonceurs de nombreuses


extensions d’annonces qui permettent de diffuser des annonces plus
complètes et plus efficaces.

 Les extensions d’annonces peuvent s’ajouter au niveau du compte, d’une


campagne ou d’un groupe d’annonces.
Marketing digital

2.E. Mobile App


Le mobile est un écosystème d'appareils et de technologies connectés. Le mobile change
notre façon de penser, d'agir et de vivre.

1. Statistiques et tendances des applications mobiles

2,8 millions d’applications sont disponibles dans le Google Play store et 2,2 millions
d’applications dans l’Apple store (2020).

96,5% des applications du Google Play store sont gratuites et 92,3% des applications de
l’Apple App store sont gratuites (2020).

Classement : les applications les plus téléchargées au monde :

Principales tendances en matière d’UX pour les applications mobiles en 2020 (Flatlogic) :

 Simplicité : C'est l'un des attributs clés et l'une des exigences les plus anciennes d'une
bonne UX. L'expérience est-elle aussi simple que possible et adaptée aux besoins de
l'utilisateur ?
 Affordance : La carte de navigation de l'application est-elle simple, logique et facile à
déterminer en un coup d'œil ?
Marketing digital

 Réactions (Feedback) : Les applications deviennent plus compliquées et


multifonctionnelles. Alors est-il clair ce qui se passe/ce qui s'est passé ?
 Réversibilité : l'utilisateur peut-il facilement revenir sur ses actions et comment
l'application récupère-t-elle les erreurs ?
 Accessibilité : l'application fournit-elle des fonctionnalités qui peuvent être utilisées
par tous les utilisateurs prévus, quel que soit le dispositif ou l'environnement ?

2. Application mobile vs Site Web réactif

1. Application mobile

Les applications mobiles sont créées pour fonctionner parfaitement sur les appareils
mobiles. Elles peuvent facilement utiliser toutes les capacités d'un smartphone moderne :
appareil photo, microphone, NFC, Face ID, GPS.

Cela signifie que vous pouvez implémenter presque n'importe quoi dans une application
mobile et que celle-ci fonctionnera proprement, sans décalage. L'expérience de l'utilisateur
de l'application mobile est fluide et pratique, ce qui influence les conversions, les taux de
satisfaction et la réputation de votre marque.

Avantages et inconvénients des applications mobiles :

2. Site Web réactif

Les sites Web réactifs sont construits à l'aide de structures fluides qui fonctionnent
parfaitement sur tous les appareils, qu'il s'agisse d'un ordinateur de bureau ou d'un
téléphone. Un site Web réactif n'a pas de taille prédéfinie ; il s'adapte automatiquement à la
taille de l'écran.

Actuellement, le responsive design est la meilleure pratique pour le développement de sites


Web. Google encourage les développeurs et les entreprises à créer des sites Web réactifs et
les classe mieux dans les résultats de recherche.

Comme la seule chose qu'un utilisateur doit faire est de cliquer sur un lien pour accéder à
votre site web, il est beaucoup plus facile d'acquérir de nouveaux utilisateurs avec un site
web qu'avec une application mobile.
Marketing digital

Avantages et inconvénients d’un site web :

Application mobile vs Site Web :

Une application est votre choix si :


 Votre produit est basé sur le mobile et nécessite des fonctionnalités spécifiques au
mobile
 Votre idée nécessite un mode hors ligne
 Vous avez déjà une entreprise et vous souhaitez simplement ouvrir un nouveau
marché mobile ou vous adresser à un public plus jeune
 Vous ne prévoyez pas d'expérimentations massives avec votre produit

Un site Web réactif est votre choix si :


 Votre budget et/ou vos délais sont serrés
 Vous venez de créer une entreprise et vous souhaitez créer un site Web mobile
 Votre objectif principal est d'acquérir des prospects ou des clients
 Votre produit n'a pas besoin de fonctionnalités spécifiques pour les téléphones
portables.

Applications mobiles multiplateformes :

Lorsque l'on compare les sites web réactifs aux applications mobiles, on parle surtout des
applications natives. Mais qu'en est-il des technologies multiplateformes ?

Les applications multiplateformes, comme les sites web réactifs, fonctionnent à la fois sur
Android et iOS. Une petite adaptation pour chaque plateforme est tout ce dont vous avez
besoin pour exécuter une application multiplateforme.

Tout en conservant tous les avantages des applications mobiles natives, les applications
multiplateformes sont moins chères et plus rapides à développer. De nombreuses
entreprises choisissent une application multiplateforme comme compromis ou comme
option pour un MVP.
Marketing digital

3. La conception pour le succès

1. Valeur de l’entreprise

Répondez aux quatre questions suivantes :


 pourquoi construire ce produit ?
 comment cela nous aidera-t-il à réaliser la mission de notre entreprise ?
 comment cela rendra-t-il la vie des gens plus facile ou meilleure ?
 pourquoi les gens téléchargeront-ils et utiliseront-ils ce produit ?

User stories : En tant qu' (utilisateur), je veux (objectif/désir) pour pouvoir (bénéficier) :
 En tant qu'utilisateur, je veux voir une vue d'ensemble par chaîne, afin de pouvoir
planifier ma soirée télé
 En tant qu'utilisateur, je veux recevoir des conseils sur ce qu'il faut regarder, afin de
pouvoir choisir facilement ce qui est intéressant à regarder
 En tant qu'utilisateur, je veux définir un rappel, afin de ne pas oublier mes
programmes télé préférés
 En tant que propriétaire de produit, je veux suivre l'utilisation de mon application,
afin de voir comment les utilisateurs l'utilisent

2. Excellent design

8 tendances en matière de conception d’UI/UX pour 2020 :

1. Illustrations animées

En appliquant le concept de mouvement aux illustrations, nous pouvons vraiment faire


ressortir nos dessins et leur donner vie en y ajoutant des détails supplémentaires et de la
personnalité.

2. Micro-interactions
Marketing digital

Les micro-interactions sont la preuve parfaite que les détails et l'attention qui leur est portée
peuvent améliorer considérablement l'expérience globale de l'utilisateur de vos produits
numériques et les placer au niveau supérieur.

3. Graphiques 3D dans les interfaces web et mobiles

Les nouvelles capacités des navigateurs web ont ouvert la porte aux graphiques 3D, ce qui
nous permet, en tant que concepteurs, de créer et de mettre en œuvre des graphiques 3D
étonnants dans les interfaces web et mobiles modernes.

4. Réalité virtuelle

L'industrie du jeu apporte très souvent des innovations et des nouvelles technologies dans la
conception des produits numériques.

5. Réalité augmentée

Les possibilités d'innover et de créer des expériences inédites et passionnantes dans l'espace
de la RA sont infinies. La conception d'interfaces utilisateur pour la RA sera l'une des
principales tendances en 2020. En tant que concepteurs, nous devons donc être préparés et
désireux d'apprendre de nouveaux outils et principes pour créer des expériences de RA.

6. Neumorphism

La croissance de la technologie VR/AR et les dernières tendances en matière de design


présentées sur les plateformes de design les plus populaires pourraient faire revenir le
design skeuomorphique en 2020, mais cette fois avec une mode très moderne.

7. Dispositions asymétriques

Il y a beaucoup de place pour la créativité car le nombre d'options et de possibilités lors de la


création de dispositions asymétriques est infini. Cependant, la création de dispositions
asymétriques réussies demande un peu de pratique et de temps.

8. Storytelling

Le storytelling consiste à transférer des données aux utilisateurs de la meilleure façon


possible, informative et créative. Le storytelling est également un outil de marketing efficace
qui peut augmenter considérablement les ventes de vos produits/services.

3. Exécution parfaite

 Code propre, robuste et facile à maintenir

 Animations et transitions percutantes


Marketing digital

 Chargement rapide, conservation de l'état, comportement hors ligne, autonomie de


la batterie ...

4. Dans le bon contexte

2.F. Médias sociaux

1. Définition médias/réseaux sociaux

Les médias sociaux sont un ensemble de service en ligne permettant de :


 Publier et partager des contenus, quelle que soit la forme (texte, photos, vidéos, …)
 C’est la dimension média
 Échanger des messages, héberger des conversations, collaborer et mettre en relation
des individus dans un cadre personnel, professionnel ou thématique
 C’est la dimension sociale

Ils peuvent prendre les formes les plus variées : blogs, wiki, forums, applications mobiles
(App), partage de photos et de vidéos, podcasts, réseaux sociaux.
Marketing digital

Au cœur du panorama des médias sociaux :

Facebook : Le média le plus puissant de l’histoire de l’humanité qui intègre les applications
suivantes : Instagram, Messenger, WhatsApp, Groups et Workplace.

YouTube : Toujours leader sur la vidéo en ligne.

Twitter : Indétrônable sur l’actualité et les sujets de société.

LinkedIn : incontournable sur le B2B.

SnapChat : Qui reste extrêmement solide sur les moins de 20 ans.

Tik Tok : Qui a connu une progression spectaculaire.

WeChat : Qui se fait très discret sur les marchés occidentaux mais pas en Chine (Weixin).

Les 6 grands usages :

1. Publishing :

 La publication avec les plateformes de blog (WordPress, Blogger, TypePad, Medium,


Wix, Ghost, Telegraph, TXT FYI, Pen, …)
 Les wikis (Wikipedia, Fandom, …)
 Les services hybrides de publication partage (Tumblr, MySpace, Mastodon, Vero ou
Ello)
 Les services de gestion de podcasts (PodBean, Podcast Addict, Podcast Go, Overcast,
…)

2. Sharing :

 Le partage de vidéos (YouTube, Vimeo, Dailymotion)


 La diffusion live (Twitch, periscope)
 Les applications de partage pour ados (tbh, MSQRD, Sarahah, WattPad, …)
 Le partage de documents (SlideShare, Scribd, Issuu, …)
 Le partage de données (data.world)
 Le partage de photos (Google photos, Flickr, 500px, Giphy, Gfycat, Imgur, …)
 Le partage d’inspiration (Pinterest, Behance, Dribble, …)
 Le partage de musique (Spotify, Deezer, SoundCloud, Apple Music, …)
 Le partage de lieux (FourSquare, TripAdvisor, …)

3. Messaging :

 Les systèmes de messagerie mobile (WhatsApp, Facebook, Messenger, Snapchat,


Imessage, Android Message, WeChat, Line, Telegram, Signal, Skype, Kik, Viber, Tango,
BBM, IMO, …)
Marketing digital

 Les messageries traditionnelles (Gmail, Outlook, Yahoo Mail)

4. Discussing :

 Les plateformes conversationnelles (Facebook, Groups, Reddit, 4chan, 9GAG, …)


 Et leurs équivalents professionnels (Github, StackExchange)
 Les systèmes de gestion de commentaires et débats (Disqus, Muut, Discourse,
GraphComment, Kialo, …)
 Les plateformes de Questions/Réponses (Quora, Ask, Yahoo Answers, …)
 Les espaces virtuels de discussions (Facebook Spaces, Oculus Rooms, AltspaceVR,
VRChats, RecRooms, Hubs)

5. Collaborating :

 Les messageries professionnelles (Slack, Stride, Chime, TalkSpirit, Facebook


Workplace, Jamespot, Hangouts Chat, Meet, Microsoft Temas, …)
 Les plateformes de collaboration (Jive, Yammer, Chatter, Trello, Mural, Evernote, …)

6. Networking :

 Les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, Xing, GlassDoor, Shapr)


 Les réseaux sociaux de niche (Nextdoor, Houzz, …)
 Les outils de créaion de réseaux sociaux (Ning, Whaller)
 Les services de rencontre (Badoo, OKcupid, Tinder, Happn, …)
 Les services d’organisation d’évènements (Meetup, Eventbrite)

Quelques chiffres : voir slides

Pourquoi les médias sociaux ont-ils tant de succès ?


 Gratuité et facilité d’utilisation
 Viralité
 Visibilité sur moteurs de recherche
 Besoin d’appartenance et d’estime
 Ciblage fin des publicités

2. Les principaux médias sociaux

+ Workshop 1
Marketing digital

3. Choix des médias sociaux

Le choix des médias sociaux se fait en fonction de :


 La cible/audience Stratégie
 Les objectifs (en lien avec le modèle SEE-THINK-DO-CARE) digitale choisie
 Les types de contenu

Exemple : Jouets Vintage Baghera :

= un groupe industriel français qui conçoit et commercialise des jouets, voitures à pédales et
porteurs vintage, principalement au travers de la marque Baghera.

L’entreprises doit faire face à la baisse significative du nombre de marchands de jouets


indépendants en France et décide donc d’investir la vente directe sur internet. Les médias
sociaux sont utilisés pour soutenir le développement de ce nouveau canal de distribution.

Quels médias sociaux la marque à t’elle choisi et pourquoi ?

 Facebook :

Facebook est utilisé afin d’augmenter les ventes et partager du contenu en engegeant et
toucher un public large.

Présent sur le Marketplace de Facebook.

 Messenger :

Messenger pour permettre l’interaction avec ses prospects/Clients. Une réponse dans la
journée.

 Instagram :

Pour un cœur de cible jeunes adultes : Instagram avec des photos de produits et de clients,
des vidéos format court.

 Twitter :

Compte Twitter (avec des citations, des informations sur le marché ou le renvoi à des
articles) plus actif depuis fin 2016  Pas le bon média pour la cible et l’objectif suivi.

 LinkedIn :

Compte LinkedIn (très peu suivi) pour publier des offres d’emploi (cible=employés
potentiels)  pas le même objectif.

 Youtube :
Marketing digital

Peu de vues. Exceptionnellement 20K vues sinon se situe ke plus souvent à – de 1K.

 Pinterest :

Compte Pinterest qui reprend les photos de leurs produits et des propositions de tableaux.
Peu d’abonnés et d’épingles.

 Sur le site internet :

Sur le site internet de Baghera, l’entrprise fait mention de 3 médias sociaux : Instagram,
Facebook et Youtube.

4. Utilisation des médias sociaux

A. Introduction :

 Distinction entre le PAID, le OWNED et le EARNED.

 Créer une page sur un média social = facile et souvent gratuit.

 Une page sur les médias sociaux est une coquille vide : il faut que les internautes y
trouvent un intérêt  production de contenus qui leurs sont utiles et/ou
correspondant à leurs centres d’intérêts.

 La diffusion du contenu est une activité très chronophage : la présence sur les médias
sociaux demande un investissement en temps (et donc en homme) important pour
être bien réalisée.

 La mise en œuvre des médias sociaux peut se faire en interne ou être déléguée à une
agence spécialisée.

 En interne, les entreprises doivent avoir un responsable de leur politique sur les
réseaux sociaux et un ou plusieurs community managers dont le rôle est de s’occuper
de leur gestion.

Être présent sur les réseaux sociaux n’est pas gratuit !

B. Bonnes pratiques :

B.1. Un bon compte :

1. Créer et customiser son compte sur les réseaux sociaux :

 Choisir un nom (celui de son entreprise ou un nom cohérent avec elle)


 Choisir une image de profil identifiable (ex : logo de l’entreprise)
 Donner des informations sur l’entreprise (mail, tel, site Web, …)
Marketing digital

 Utiliser des mots-clés dans la présentation de l’entreprise afin d’être retrouvé par le
moteur de recherche du média social

2. Animer le compte :

 Ne pas laisser le compte à l’abandon


- Publier un grand nombre de contenu
 Nombre de contenu publiés disponible sur Twitter et Instagram
- Publier de manière régulière du contenu
 Vérifier régulièrement le nombre d’abonnés (KPI important)

3. Être réactif :

 Si vous êtes contacté par votre audience, répondre rapidement et sincèrement


 Pas de pertinence si réaction avec un temps de retard
 Une réponse d’un SAV trop lente irrite

B.1. Un bon post :

1. Rédiger un bon contenu textuel (cf. modèle BEST) :

 Soyez bref et concis


- Évitez les posts trop longs (3 phrases max)
 Engagez l’internaute
- Incitation à l’action (ex : Découvrez …)
- CTA
- Ouvrir la discussion : poser des questions à votre audience, organiser des jeux
concours, …)
 Utiliser les #
- Les # permettent de bien labelliser ses messages et de se rattacher à une
conversation de façon appropriée et non intrusive
- Exemple : #Camping pour Décathlon et ses tentes Queshua …

Comment produire du contenu pour un post ?

2 possibilités :
 La création de contenu propre : l’entreprise partage le contenu qu’elle a elle-même
créé.
 La curation de contenu : l’entreprise partage les contenus des autres  elle fait le
« tri » des informations pour l’internaute.
- Partager les publications des autres qui sont en relation étroite avec votre
business (ex : pour Materne : Cuisine, Gourmandise, Pâtisserie, …)
- Toujours mentionner vos sources (et inclûre un lien vers celle-ci)

Posts courts
Engagez l’internaute via des CTA ou des concours
Marketing digital

2. Choisissez un bon visuel :

 Chaque publication doit être raccompagnée d’un visuel attrayant


 Variez les visuels (format) (ex : photo, infographie, vidéo, citations, …)
 Exemple : Facebook d’Air France (voir slides)

Comment vérifier l’efficacité du post ?

 Via les KPI’s suivants :


 Nombre de j’aime
 Nombre de partages
 Nombre de commentaires
 Nombre de vues
 Nombre de retweets
 …

PAID ! :

Un bon post ne suffit pas pour être visible sur les réseaux sociaux.
 Nombreux posts + souhait des médias (surtout FB)

Les entreprises veulent aussi atteindre des cibles qui ne les suivent pas sur les médias
digitaux.
// bonnes pratiques d’un post
 PAID

C. Quelques outils utiles

1. IFTTT (IF, THIS, THEN, THAT):

Lier vos comptes ensemble pour gagner en temps et en efficacité (contenu publié
automatiquement sur les autres comptes)

IFTT = Service qui permet de mettre en relation les réseaux : « s’il se passe ceci sur celui-ci,
alors déclenche ça sur celui-là ».

2. Hootsuite :

Tableau de bord qui permet de piloter les réseaux sociaux en temps réel depuis une seule et
même plateforme, et de programmer les posts.

3. Buffer App :

Application qui permet de programmer les posts sur les différents réseaux sociaux : un
bouton permettra de « bufferiser » un post ou un article.

4. Canva :
Marketing digital

Pour créer vos propres images graphiques. L’outil fournit des modèles, images, citations,
polices de caractères, photos, …

5. Les outils d’analyse :

Pour optimiser la pertinence de votre contenu (Ex : facebook analytics, Youtube analytics,
…).

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