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FILIERE : ETUDES FRANÇAISES

SEMESTRE : III

PROFESSEUR : Mme. LAMARA

Cours de : THEATRE ROMANTIQUE


La suite

f. Le dénouement :

Le dénouement « est un élément qui tranche le fil de l'action, par la


cessation des périls et des obstacles, ou par la consommation du
malheur... ». Le dénouement comprend « l'élimination du dernier
obstacle... ».

Cette opération impose le respect de certaines règles. D'abord, le


dénouement doit être naturel. Autrement dit, il ne doit pas être le résultat
du hasard. Les causes qui amènent le dénouement doivent décoller
directement du nœud et des intrigues déjà annoncées. Elles seront les
conséquences des raisons profondes qui animent les personnages et de leur
état psychologique. Le dénouement doit être conforme au contexte social,
aux intérêts et aux attitudes des personnages.

La seconde règle consiste en ce que le dénouement doit être complet.


Pour cela « Il faut que le sort de tous les personnages importants soit fixé
et qu’aucun des problèmes posés par la pièce ne reste sans solution. » J.
Scherrer. P : 130.

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Le dénouement doit donc présenter la solution de tous les obstacles et


rebondissements qui ont constitué le nœud.

Les digressions inutiles qui ne font que prolonger le nœud sans raison
valable. Les faux rebondissements sont monnaie courante à ce sujet.

Une autre erreur et souvent commise par les dramaturges : « La


conclusion de l'action principale est toujours présentée
la première... puis vient celle de l'action au des actions accessoires. ».

L'intrigue du public disparaît aussitôt qu'il a connu l’essentiel et la


suite de la conclusion devient une représentation banale.

Les personnages
Les personnages au XVIIème siècle se présentent dans la pièce comme
sur scène conformément à un ordre hiérarchique. « On nomme d'abord,
s’il y en a dans la pièce, les rois, empereurs ou autres personnages
donnés d'autorité ou de prestige : les suppléent ou les suivent d’autres
personnages qui peuvent être, à leur défaut, les véritables héros de la
pièce, ceux dont les tourments vont émouvoir ou les aventures amuser le
spectateur : après eux, leurs frères, sœurs parents, « maîtresses » ou
« amants », dont la présence autour des héros est déjà un
commencement d'exposé de la situation : enfin les composes ;
confidents, gouverneurs, valets et suivantes, pages et la troupe des
« Gardes », soldats, geôliers, hommes du peuples ou paysans qui n'ont

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pas l'honneur d'être nommés mais dont la présence est requise sur scène
... ». J. Scherrer. P : 19.

Le théâtre classique respect ainsi l'ordre social et le reflète sur scène.


Ainsi, deux types de rôle s'avèrent importants, les héros et les personnages
principaux.

Le héros est le rôle le plus important à côté aussi de l’héroïne. Ses


caractéristiques « charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi ».

« La jeunesse est un critère incontournable auquel doit satisfaire le


héros dans une civilisation où la vieillesse arrive très tôt. »

Ainsi, nous aurons des héroïnes jeunes qui ne dépassent pas les 14, 16
ans.

La beauté également un atout et les allusions qui y envoient sont


nombreuses.

Ces deux caractéristiques ne vont pas sans le courage et la valeur


militaire. « Si la pièce ne comporte ni guerre ni duel, c’est avant le début
de l'action que le héros devra avoir fait la preuve de sa valeur. »

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La comédie
Définition : « Le XVIIème siècle la conçoit comme une œuvre
peignant une humanité moyenne, présentant une fin heureuse, et
débarrassée des événements et des passions pouvant nuire au rire, ce qui
l'oppose à la tragédie, dont les héros sont d'origine aristocratique et dont
le spectacle suscite la terreur et la pitié. Ses sujets sont puisés dans la vie
privée et non pas dans les affaires d'État ; ses personnages sont inventés,
ce qui la rend plus difficile, selon Molière, que la tragédie à laquelle
l’histoire ou la légende fournissent les personnages. Elle raconte donc
une journée parmi d'autres et non pas le grand jour, comme la tragédie,
dans un style ordinaire ou familier. » Dictionnaire encyclopédique du
théâtre.

La comédie se base donc sur le rire. Alors que la tragédie se base sur
la catharsis. Les sujets abordés font partie de la vie privée et quotidienne et
non pas des sujets concernant un destin héroïque, historique ou politique
comme la tragédie. La comédie projette l'éducation de la société en se
basant sur la distanciation du spectateur par rapport à la représentation.

Autrement-dit, le rire est provoqué quand le spectateur devient


indifférent à la souffrance et au malheur qui touche les personnages en
représentation. Il s'agit d'une anesthésie des sentiments et d'un décalage par
rapport à tout ce qui l’entoure. Alors que la tragédie présente un modèle à
suivre, un personnage qui possède toutes les qualités.

À cette spécificité du genre comique, d'autres critères doivent être


remplis pour qu'une pièce puisse appartenir à ce genre :

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 Les thèmes font partie de la vie quotidienne du spectateur ;

 Le sujet de la tragédie doit être noble : guerre, affaire d’État, affaire


politique ;

 La pièce comique met en scène un monde normal qui se trouve d'un


seul coup inversé, il est le produit d'un dysfonctionnement humain
(caractère, norme sociale, etc...), ce dysfonctionnement peint la
dérogation de l'humain par rapport aux normes sociales ;

 Le rire par ce dysfonctionnement est une sanction de tout


comportement qui s'écarte des normes ;

 Pour y arriver, le comique procède par le grossissement et


l'exagération du caractère anormal (des vices, des passions) le portant
ainsi jusqu'au ridicule qui éloigne le spectateur de l’identification
avec le personnage ; pour la tragédie l'agrandissement magnifie les
caractères des personnages pour montrer leur courage et leur dignité ;
c’est un modèle ;

 Le rire est la réaction des spectateur face à l’inversion de l’ordre


normal, provoqué par des techniques comme les quiproquos et les
coups de théâtre ; alors que dans la tragédie le spectateur compatit
avec l'acteur : il souffre, il pleure, il a peur, il a les mêmes sentiments
que lui ;

 La pièce comique a toujours une fin heureuse. La tragédie a toujours


une fin malheureuse.

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En général, le personnage de théâtre qu'il soit comique ou tragique


incarne un décalage vis-à-vis de la réalité tout en essayant de la reproduire.
Donc, cette distance est réalisée au moyen de la technique de
l'agrandissement et de l'exagération.

Pour la comédie, l'agrandissement consiste à magnifier les défauts. Il


exagère la difformité et la laideur. Alors que dans la tragédie le personnage
possède toutes les qualités positives. Cette exagération dans les deux
genres donne au personnage la fonction d'instruire et de corriger les mœurs
soit en montrant les failles soit en donnant l'exemple.

Le drame
Le XIXème siècle témoigne de la naissance du romantisme. Il s'agit
d'un courant qui exalte les sentiments et privilégie les passions (qu'elles
relèvent de la foi religieuse, de l’élévation spirituelle ou des relations
sentimentales) par réaction à l'empire de la raison qui l’a emporté au
XVIIIème siècle. Devant le progrès scientifique et l’industrialisation,
l’homme se replie pour revenir plus près de la nature. Le romantisme voit
apparaître des écrivains comme : Victor Hugo ; Alfred de Musset ; Alfred
de Vigny. Et dans cette mouvance, le drame romantique s'impose.

Ses paramètres sont comme suit :

« Le drame romantique représente une vraie révolution théâtrale,


Révolution dans les thèmes : l'histoire envahit le théâtre, du fait même
des circonstances historiques qui précipitent l'ensemble de la société

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dans l'histoire vécue (Révolution, guerres de l’Empire) ; circonstances


qui provoquent aussi élargissement du public. Révolution dans les
formes : les thèmes historiques interdisent au drame de se cantonner
dans la forme stricte des trois unités, il faut au drame historique la place
temporelle et spatiale pour se déployer ; même l'unité d'action et
ébranlée s’il faut montrer le mouvement d'une société. Révolution
philosophique, le drame est centré autour du destin d’un individu, d'un
sujet porteur de l'histoire, d'un héros qui met sa marque au monde et
dont le drame raconte généralement la lutte contre les forces adverses,
l’ascension et l’échec. » p : 268, Dictionnaire encyclopédique du théâtre.

Le drame est donc un genre nouveau. Il a été crée par les auteurs à
partir des règles et des principes inverses de la tragédie. Le principe
fondateur du drame romantique est la liberté de l’art. Cette liberté est un
refus de toutes les règles qui emprisonnent le génie créateur. Pour rendre
compte de la nature deux procédés opèrent au sein du drame tout en se
complétant :

- Le mélange des contraires ;


- Le dépassement des règles classiques.

A- Le mélange des contraires :


Le drame romantique est un théâtre qui reflète les contraires pour
rendre compte de la réalité et pour se rapprocher du quotidien. Schlegel
affirme que : « L'esprit romantique se plaît dans un rapprochement
continuel des choses les plus opposées. »

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Cette opposition est un mélange du tragique et du comique car le


caractère du drame est la vérité. Hugo avance à ce propos : « Toujours il
s’agit de rendre compte de la double dimension, spirituelle et charnelle
de l'homme ».
Il ajoute : « Du jour où le christianisme a dit l'homme : « Tu es
double, tu es composé de deux êtres, l’un périssable, l’autre immortel,
l’un charnel, l'autre éthéré, l’un enchaîné par les appétits, les besoins et
les passions, l'autre emporté sur les ailes de l'enthousiasme et de la
rêverie, celui-ci enfin toujours courbé vers la terre, sa mère, celui-là sans
cesse élancé vers le ciel, sa patrie » ; de ce jour le drame a été créé. » la
préface de Cromwell, p :16.

B- Le Héros :
Le héros est la figure principale qui structure les autres aspects de la
pièce. Il rassemble deux tendances opposées mais nécessaires. Porteur de
l'histoire, il s’inscrit dans le mouvement de la société et représente ses
aspirations politiques. Il est empreint du caractère des grandes figures
politiques de son temps ou du passé. Cependant, son caractère romantique
l’amène à une prédominance du « moi ». Le sujet trouve alors l'occasion
de chanter ses sentiments dans un lyrisme où élan amoureux et élévation
spirituelle concrétisent sa subjectivité. C’est ainsi que le drame laisse voir
la faiblesse toute humaine du héros. Si le moi est proche des profondeurs
humaines, il est aussi plus près de la nature qui est l'espace de la solitude.

Le héros romantique est un personnage solitaire. Il bit en marginal car


les valeurs qu'il défend vont à l'encontre des normes sociales. Toutefois, sa

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passion de les dépasser l'emporte contre toute raison. C'est ainsi que le
héros romantique, contre qui pèse la fatalité (la destiné), court à sa perte.

Le héros romantique reste ainsi un personnage où s’allient les


tendances à l'individualisme et à la solitude, qui libèrent le moi, et au
collectivisme où le devoir envers l'histoire tente de réaliser un équilibre
impossible.

C- L’intrigue :
Victor Hugo avance à propos de l'action dans le drame romantique :

« Un drame où l'action marche à la conclusion d'une allure ferme,


sans diffusion et sans étranglement ; un drame enfin où le poète
remplisse pleinement le but multiple de l’art, qui est d'ouvrir au
spectateur un double horizon, d'illuminer à la fois l'intérieur et
l'extérieur des hommes, l'extérieur, par leur discours et leurs actions ;
l'intérieur, par les apartés et les monologue ; »

Cette citation reprend l’un des principes du drame romantique qui est
l'unité d'action. Autrement-dit, une pièce doit développer une seule
intrigue sans pour autant éliminer tout développement. Donc, les actions
secondaires doivent éclairer la principale et graviter autour d'elle. Mais, le
drame progresse sous une tension où l'individu, ses émotions et ses
sentiments sont en constante opposition à son action collective et aux
normes sociales. (Le rêve vs action ; épanchement vs engagement ; divin
vs terrestre ; plaisanterie vs sérieux ; mort vs la vie). Ainsi, toute la pièce
est parcourue par ces tensions et chaque intrigue est forcément bloquée par

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une autre, avec laquelle elle progresse dans un mouvement parallèle sans
coordination. Donc, chaque fois une intrigue est bloquée par un
rebondissement qui créé la rupture.

D- Les règles classiques :


« La poésie de notre temps est donc le drame ; le caractère du
drame est le réel : le réel résulte de la combinaison toute naturelle de
deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame,
comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie,
la poésie complète, est dans l'harmonie des contraires. [...]. On ne
ruinerait pas moins aisément la prétendue règle des deux unités. Nous
disons deux et non trois unités, l'unité d'action ou d'ensemble, la seule
vraie et fondée, étant depuis longtemps hors de cause. Des
contemporains distingués, étrangers et nationaux, ont déjà attaqué, et
par la pratique et par la théorie, cette loi fondamentale du code pseudo-
aristotélique. Au reste le combat ne devait pas être long. À la première
secousse elle a craqué, [...]. Ce qu'il y a d'étrange, c’est que les
routiniers prétendent appuyer leur règle des deux unités sur la
vraisemblance, tandis que c’est le réel qui la tue. Quoi de plus
invraisemblable et de plus absurde en effet que ce vestibule, ce péristyle,
cette antichambre, lieu banal où nos tragédies ont la complaisance de
venir se dérouler, où arrivent, on ne sait comment, les conspirateurs
pour déclamer contre le tyran, le tyran pour déclamer contre les
conspirations [...]. Où a-t-on vu vestibule ou péristyle de cette sorte ?
Quoi de plus contraire, nous ne dirons pas à la vérité, [...], mais à la
vraisemblance ? Il résulte de là que [...], tout le drame, se passe dans la

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coulisse. Nous ne voyons en quelque sorte sur le théâtre que les coudes
de l'action ; ses mains sont ailleurs. Au lieu de scènes, nous avons des
récits ; au lieu de tableaux, des descriptions... ».

Le drame est donc un genre théâtral où les règles classiques sont


remises en question. La Préface de Cromwell a mis l’accent sur les
nouveaux principes de ce genre. Le drame exige donc de nouvelles règles :

 La représentation de l'histoire (faits réels) exige la conservation de


l'unité d'action ;

 Les unités de lieu et de temps sont remises en question ;

 La vraisemblance exige la représentation de tous les événements sur


scène, même les parties les plus choquantes.

 Elle exige aussi le choix des costumes et des tableaux en rapport avec
l'époque représentée. (les tableaux reflètent le changement des lieux
sur scène), c’est ce qu'on ne peut appeler également : la couleur
locale.

 L'entrée des femmes pour jouer les rôles féminins remplit l'exigence
de la vraisemblance, nous trouvons aussi le mélange du sérieux et
du comique.

 Le dérèglement du vers s’est produit à travers le déplacement de la


césure et l'enjambement, le vers reste la forme préférée du théâtre
mais la prose est aussi acceptée.

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La méthode d’analyse
1) Situation :
La situation d'un extrait demande de le remettre dans son contexte
sémantique, autrement-dit, de trouver l'événement d'avant et celui d'après
qui explique l'extrait et le remet dans la progression de l'action.

2) Relevez l'intrigue ou les intrigues dont parle l'extrait :


Il faut nommer l'intrigue de l'extrait, les files d'intrigues qui lui sont
liés et l'intrigue parallèle et opposé. Expliquez aussi les obstacles internes
et externes qui se réfèrent à l'extrait.

(Exp: l'intrigue d'amour est opposée à l'intrigue de la vengeance


puisqu’elles ne peuvent pas se résoudre en même temps, elle est parallèle à
l’intrigue politique.)

3) Nommez les personnages de l'extrait et ceux qui sont mentionnés


aussi.
Identifiez les personnages selon qu'il s'agit des héros ou des
personnages principaux. Justifiez cet ordre par leurs caractéristiques, leur
nombre d'apparition, leur ordre d'apparition et leur lieu d'apparition.

4) Relevez les oppositions et les tensions qui animent le personnage


ou les personnages présents dans l'extrait,
(à l'intérieur du personnage puis, entre un personnage et un autre), les
vers montrent ces oppositions dans un vocabulaire qui laisse voir : le rêve
et la réalité, le passé et le présent, le bonheur et le malheur, l'amour et la
haine, l'action et la passivité, le spirituel et le terrestre, le sublime et le
grotesque. S’agit-il d'un passage lyrique, tragique ou comique.

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Lire l’extrait
connaître
l’intrigue

L’événement L’événement
avant qui sert la
La
situation après qui
compréhension désigne la suite
de l’extrait

Situer c’est aussi


et surtout mettre
en relief
l’événement
auquel renvoie
votre passage

C’est ainsi que vous allez introduire


la seconde réponse concernant les intrigues

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Le premier obstacle c’est Don Gomez qui


exerce son autorité de père, il s’agit aussi
d’un file d’intrigue qui est lié à l’intrigue
principale.

Le second obstacle correspond au roi qui


L’intrigue principale exerce son autorité pour marier Doña Sol et
Don Gomez, et il bloque à un moment donné
est celle d’amour qui l’intrigue principale puisqu’il enlève Doña
Sol mettant ainsi toutes les intrigues en
lie Doña Sol à Hernani suspend.

Le troisième obstacle consiste en un obstacle


interne qui est la vengeance, seconde intrigue,
qui bloque la réalisation des projets d’amour.
Il s’agit ici du dilemme qui engage toujours
Hernani entre un choix difficile et impossible.

L’intrigue politique est Elle peut être bloquée L’intrigue politique prend fin et
une intrigue parallèle à elle-même par l’amour elle est résolue de façon naturelle
celle de l’amour et elle d’Hernani et celui de grâce à la métamorphose de Don
ne la bloque qu’au Don Gomez qui se sont Carlos. C’est un premier
moment où le roi ligués contre le roi dénouement qui résout aussi
enlève Doña Sol. pour le tuer et ramener toutes les autres intrigues
Doña Sol. spécialement celle de la
vengeance et de l’amour.

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