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La Bioélectronique

de Louis-Claude Vincent (article paru dans la revue « Votre Santé » d’août 2004)
Suite et dernière partie

Surveiller la résistivité de l’eau .


A défaut d’une surveillance continuelle de la résistivité de l’eau, ce qui est l’idéal et qui
n’existe que sur un nombre très restreint de marques d’appareil, ce dernier doit être fourni,
sans faute, avec un conductimètre manuel et sa solution d’étalonnage. C’est la seule
possibilité de surveillance par le particulier de la qualité de l’eau osmosée, et elle est
primordiale. Les solutions-étalons et des conductimètres de différentes marques sous forme de
stylos peu chers (35 euros) sont disponibles chez tous les fournisseurs d’accessoires de
laboratoire.

Revivifier et donner l’information d’une eau vivante


Les eaux de ville, traitées aux oxydants ou polluées sont des eaux dites « non vivantes » à
l’entrée de l’osmoseur. Pour cette raison, l’eau ne peut être vivifiante à la sortie de l’appareil.
N’oublions donc pas d’inclure à la sortie de l’appareil un élément pour revivifier et donner
l’information d’une eau vivante. Cette phase du traitement est pour moi très importante. Cela
peut être, par exemple, une composante magnétique pour restructurer et repolariser la
structure de l’eau et des cristaux de roche pour l’informer. Pour l’optimiser, on peut en plus,
l’accompagner d’un autre élément ou dispositif qui réénergétise et revivifie l’eau osmosée. En
cas d’utilisation d’un surpresseur ou d’un condictimètre électrique, vérifier que ces appareils
uttilisent bien un courant basse tension de 12 ou 24 Volts en courant continu. Ceci évite les
pollutions électromagnétiques et l’eau sera moins porteuse de fréquences électromagnétiques
nuisibles après osmose. En général un surpresseur n’est nécessaire que si la pression de l’eau
de ville à l’entrée de l’osmoseur est inférieure à 2,5kg. Un « économiseur d’eau » est par
ailleurs une excellente alternative.

Sélectionner un appareil adapté


Ne vous laisser pas convaincre pour l’achat d’un appareil de trop grande capacité, inadapté au
nombre des membres de la famille et à l’utilisation que l’on veut en avoir,
boisson+cuisine+aquarium, etc. Une membrane d’osmose inverse est faite pour travailler, le
plus est le mieux pour elle. Il faut éviter de trop longues périodes d’arrêt.
Enfin très souvent, les traiteurs d’eau aiment bien vendre en même temps qu’un osmoseur, un
autre appareil qui est l’adoucisseur d’eau. Ceci sous prétexte qu’il évite un bouchage trop
rapide de la membrane et une meilleure qualité de l’eau osmosée obtenue. Un excellent
osmoseur n’a pas besoin d’eau adoucie pour bien fonctionner. Ce ne sont que des arguments
de vente. En effet, en dessous d’une cinquantaine de degré de dureté Th (Titre
hydrotimétrique)(1) français, le prix d’un changement de membrane pour un osmoseur tous
les trois à cinq ans est beaucoup moins élevé que celui du sel pour faire fonctionner
l’adoucisseur. Le degré de dureté Th permet de mesurer si une eau est douce, moyennement
dure, dure ou très dure. Ce renseignement peut être obtenu sur simple demande auprès de
chaque mairie. Un adoucisseur consomme annuellement pas mal de sel, qui n’est pas
négligeable. C’est un appareil cher à l’achat et son amortissement, dans ce cas précis, est plus
qu’hypothétique. De plus avec le rejet de la saumure lors du rinçage de l’appareil, la pollution
de la nature est assurée. L’appareil d’osmose inverse idéal n’existe pas, c’est, dans tous les
cas, un compromis. J’ai testé une bonne partie des appareils disponibles sur le marché
français. Je n’en ai trouvé aucun qui rassemble tous les critères que je recommande. Rassurez-
vous, il existe quand-même de bons appareils dans notre pays. Par contre, à ma connaissance,
le seul qui est conçu à partir des bases de données et des critères de la BEV et qui présente
l’ensemble des critères évoqués plus haut, est allemand. Il dispose de trois membranes
différentes. La membrane est adaptée à la qualité de l’eau de la ville du client après analyse en
BEV de celle-ci. A chacun de faire son choix en connaissance de cause.

Quelle marque choisir ?


La réponse est facile. Demandez à votre revendeur s’il connaît la « bioélectronique de
Vincent ». Si oui, demandez-lui à quels critères précis répond son appareil et quelle est la
qualité d’eau osmosée produite. Finalement, vérifiez si l’appareil comporte un conductimètre
incorporé ou bien s’il est livré avec un conductimètre manuel et sa solution-étalon. Celui-ci
permet de vérifier facilement, soit en continu, soit mensuellement, la qualité de votre eau
osmosée.
Pour obtenir un osmoseur répondant à tous ces critères de la BEV, il faut donc s’adresser à un
revendeur qualifié. Si on respecte tous les critères évoqués tout au long de cet article, l’eau
osmosée sera et restera une eau biocompatible.

Assurer une minéralisation minimum


Comme pour une eau de source naturelle peu minéralisée, il est indispensable d’assurer à
l’eau osmosée une minéralisation globale minimale. Le taux de 10mg/l est indispensable pour
assurer à l’eau sa structure supra-moléculaire et lui permet de conserver une meilleure
stabilité. D’autre part, c’est l’élément essentiel à l’eau pour garder, retrouver et pouvoir fixer
l’élément information. (A titre indicatif, une minéralisation globale de l’eau de 10mg/l
correspond environ à une conductivité minimale de 10µS/cm ou à un maximum de résistivité
de 100.000Ώ/cm, donc mesurable par le particulier.) Une eau totalement déminéralisée ou
distillée n’est pas bonne pour la santé et ne devrait pas être bue régulièrement. Ces eaux sont à
réserver à la thérapie et à boire en cure sous surveillance médicale. Une astuce donne à l’eau
osmosée un atout supplémentaire : en ajoutant à chaque cruche d’eau osmosée destinée à la
boisson un petit grain de sel de mer non raffiné, on profite pratiquement de l’ensemble des
oligo et micro-éléments du tableau de la classification périodique des éléments de
Mendeleïev.

Attention, l’eau osmosée n’est pas une eau déminéralisée.


Contrairement aux croyances et pour faire taire les détracteurs, sachez que l’eau osmosée
n’est pas une eau déminéralisée. Elle contient toujours encore un petit pourcentage de
minéraux à l’instar d’une eau de source peu minéralisée. La membrane d’osmose inverse doit
donc être choisie en conséquence.
Je conseille à tous ceux qui ne sont toujours pas convaincus par l’eau osmosée de faire
l’expérience suivante : Prenez une gorgée d’eau osmosée et recrachez-la immédiatement.
Mesurez, avant et après l’expérience, le pH et surtout la résistivité ou la conductivité de l’eau.
Vous serez très surpris de constater combien la résistivité a baissé et la conductivité
augmentée après l’avoir prise en bouche. La minéralisation de l’eau a changé. Elle a beaucoup
augmentée sous l’effet de l’apport des minéraux de la salive. Ce même phénomène se
reproduit une fois l’eau arrivée dans l’estomac. Nous ne sommes donc plus en face d’une eau
déminéralisée mais, bel et bien, en face d’une eau métabolisée en tant que telle.

Le mythe du manque de minéraux dans l’eau osmosée


Les minéraux, dissous dans l’eau, sont des éléments anorganiques (sauf dans l’eau de mer).
D’après les dernières connaissances, le corps humain ne métabolise ces minéraux qu’en très
faible quantité et uniquement si son besoin en minéraux organiques n’est pas entièrement
couvert par l’alimentation. L’homme en tant qu’hétérotrophe (2) se nourrit de substances
organiques, plantes, fruits, légumes, etc. tandis que le végétal en tant qu’autotrophe(3) est seul
capable d’élaborer son aliment organique à partir d’éléments minéraux anorganiques. On
trouve les minéraux organiques dans les aliments tels que les légumes, fruits et diverses
plantes sous forme de chélates. Ce sont des liaisons protéiques et de sucres naturels comme
les lactates, les orotates, les citrates, les acides aminés….
Beaucoup des déchets de minéraux anorganiques non assimilables sont éliminés par
l’organisme. Les restant se fixe dans ce dernier et s’accumule petit à petit pour former des
charges qui encrassent notre corps. Certains de ces déchets peuvent contenir des éléments
toxiques qu dépassent, à certaines moments, des seuils critiques et engendrent des maladies. A
la suite de dissolutions indésirables de ces déchets minéraux une énergie est libérée lors des
diverses liaisons. Les substances produites lors de ces réactions peuvent se combiner à
d’autres substances du corps et engendrer les fameux radicaux libres qui posent de gros
problèmes. Ce même effet est observé avec de nombreux médicaments classiques actuels
responsables d’effets secondaires.

Rétablir l’équilibre acido-basique


Le conseil souvent donné aux personnes souffrant d’ostéoporose est de boire des eaux
minéralisées contenant beaucoup de calcium. Erreur !
La plus grande partie de la France consomme des eaux en bouteilles et surtout des eaux de
ville qui sont minéralisées à très minéralisées.
Or, justement, dans les régions où sont consommées ces fameuse eaux hautement
minéralisées, les femmes sont atteintes d’ostéoporose comme dans toutes les autres régions.
Curieux, n’est-ce pas ?
L’ostéoporose n’est pas un problème de manque de calcium dans l’eau ou d’absence de
consommation de produits laitiers, comme le faire croire la publicité. Dans les deux cas, les
résultats constatés sont plus que médiocres. En général, ce n’est pas non plus un problème
hormonal qui justifierait une médicamentation mais plutôt et en premier lieu, il s’agit surtout
d’équilibre acido-basique.
Notre terrain, nos tissus et notre mésenchyme (aussi nommé tissu conjonctif et matrix) sont
trop acides et la réserve alcaline n’est plus assez importante pour faire tampon. L’organisme
récupère donc en minéraux basiques la où il peut, c’est-à-dire dans le squelette.
Il faut changer d’orientation alimentaire et donner la priorité aux fruits, aux légumes et
aux plantes en adoptant une alimentation de type crétois. Consommer, du moins au
début du rééquilibrage alimentaire, des sels minéraux alcalins, des orotates et aspartates
de calcium, de magnésium, de la silice sous forme biodisponible (colloïdale) et des
vitamines D et C afin de rétablir un équilibre acido-basique digne de ce nom.
Les gouttes homéopathiques allemandes de FM Pharma « FM-Spezialität Calcium fluoratum
comp », du Dr Schimmel sont d’une efficacité remarquable dans l’ostéoporose (seul produit
homéopathique testé en université). Mentionnons un autre facteur très important dans diverses
affections, dont l’ostéoporose, d’après les Drs. Fereydoon Batmanghelidj, Barbara Hendel
ainsi que d’après le biophysicien Peter Ferreira, la quantité d’eau et de sel consommé par jour.
Je vous propose une synthèse que j’ai adaptée suivant les recommandations de ces divers
auteurs.
Pour établir une électrolyte cellulaire adéquat permettant l’échange osmotique intra et
extracellulaire, il faut consommer au minimum 30ml d’eau de source peu minéralisée (ou
d’eau osmosée informée) par kilo de poids corporel et par jour (soit 2,1 litres/jour pour une
personne de 70 kg). La consommation est répartie de la façon suivante : 2 verres (1 verre égal
250ml), ½ heure avant le petit déjeuner + 1 verre, ½ heure avant le déjeuner + 1 verre ½ heure
avant le dîner. On boira aussi : 1 verre, 2 heures ½ après le petit déjeuner, après le déjeuner et
après le dîner. Le restant, s’il y a lieu, étant réparti au courant de la journée. Avant chaque
repas copieux, boire 2 verres d’eau au lieu d’un.
Le café, le thé, le chocolat et l’alcool extraient l’eau de nos cellules. Par exemple, en buvant 1
tasse de café, il faut boire en plus des doses préconisées ci-dessus 1 tasse d’eau
supplémentaire pour compenser l’eau perdue par le corps.
Toutes les boissons autres que l’eau plate peu minéralisée, comme l’eau pétillante, la
limonade, le jus de fruits, de légumes, la bière, le vin, le lait, etc. ne sont pas incluses dans les
doses d’eau à consommer quotidiennement et sont donc à ajouter aux doses préconisées ci-
dessus. Par rapport au volume d’eau conseillé journellement, il est nécessaire d’ajouter un peu
de sel aux aliments, mais sans exagération. Consommer en plus, tous les matins à jeun, une
cuillère à café de solution saline à saturation de « sel cristal de l’Himalaya » (sauf contre-
indication médicale). Cette saumure est diluée dans le premier verre d’eau consommé à jeun.
Il s’agit-là plus d’un apport de « l’information de l ‘élément sel » de l’ère primaire, issu de la
naissance de notre terre-mère, que d’un apport quantitatif de sel. La qualité du sel qui
comporte cette information, et qui doit harmoniser et réinformer le sérum physiologique de
notre être, est d’une grande importance. De plus, respecter la consommation d’un volume
d’eau recommandé (30ml/kg de masse corporelle et par jour) demande un rejet d’urine plus
important qu’à l’accoutumée. Ce qui implique aussi un rejet plus important de minéraux et en
particulier de sodium. Ces pertes peuvent être facilement compensées par un apport suffisant
en légumes, en fruits et par cette cuillère à café de solutions saturée de sel dans le premier
verre d’eau consommé le matin.

Les transmutations biologiques


On ne peut parler de la bioélectronique de Vincent sans évoquer les travaux d’un autre
scientifique français disparu et méconnu. Claude-Louis Kervran. Ses travaux vont dans le
même sens que ceux de Louis-Claude Vincent. Sa théorie est basée sur les transmutations
biologiques et naturelles à faible énergie et stipule qu’un ou plusieurs éléments chimiques
(tableau de Mendeleïev) peuvent se transmuter en un autre élément. Le phénomène porte sur
le noyau des atomes. Il prend en compte le nombre de masse de l’isotope le plus abondant
ainsi que le nombre de charge des éléments et, par un jeu d’additions et de soustractions,
arrive à des résultats surprenants.
Par exemple, pour rester dans le domaine du calcium, il préconise de ne pas donner en
supplément l’élément qui manque, mais son prédécesseur. Premier exemple : on ajoute à du
sodium (sel) de l’oxygène (qui se trouve dans l’eau et l’air) pour obtenir du potassium. A ce
dernier, on ajoute de l’hydrogène (qui se trouve dans l’eau et l’air) pour obtenir du calcium.
Deuxième exemple : nous avons toujours au départ du sodium auquel nous ajoutons de
l’hydrogène (qui se trouve dans l’eau et l’air) pour obtenir du magnésium. A ce dernier, on
ajoute de l’oxygène (qui se trouve dans l’eau et l’air) pour obtenir également du calcium. Et,
pour finir, partons du silicium. Ajoutons à celui-ci du carbone (tout végétal a un squelette de
carbone)) et nous obtenons toujours du calcium. C’est l’expérience connue de la poule que
l’on prive de calcium mais qui picore du mica (égal silicium) dans le sable avec de l’herbe
(carbone) et qui pond des œufs dont la coquille est en calcium. Pour les curieux en chimie,
vous pouvez vérifier le calcul du nombre de charges et de masse de ces différents éléments
minéraux e en les additionnant, et vous verrez que ça marche.
(Exemple : Na 23,11 + H 1,01 = Mg 24,12 ; Mg24,12 + O 16,08 = Ca 40,20 ou Na 23,11 + O
16,08 = K 39,19 ; K 39,19 + H 1,01 = CA 40,20. Autre exemple : Si 28,14 + C 12,06 =
40,20).
Par ces quelques exemples je tenais juste à permettre aux lecteurs de mener une autre
réflexion sur le fonctionnement physiologique et biologique du vivant et à mettre ainsi en
évidence l’importance essentielle de tous les micro et oligo-éléments de notre alimentation en
insistant sur leur synergie. Ainsi s’ouvre une autre voie pour les personnes qui souffrent de
maladies osseuses, en leur permettant d’avoir recours à la précieuse silice sous forme
colloïdale. En ajoutant de l’exercice physique à l’ensemble de ces recommandations, nous
pouvons en finir et régler définitivement un problème de sante, qui en réalité, n’en est pas un.
Bien entendu ; ces approches ne sont ni rentables ni avantageuses pour l’industrie
pharmaceutique. C’est le moins que l’on puisse dire

Richard HAAS
http://perso.orange.fr/fibromyasan/

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