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Cours et exerclces
LE COORS
Dans un reclt, pour rapporter les paroles des personnages, II est possible d'employer trols types de dlscours :
le dlscours direct, le dlscours Indirect et le dlscours Indirect llbre.
1. Le discours direct
Ce type de discours rapporte les paroles telles qu'elles ont ete prononcees (sont censees avoir ete prononcees) par
les personnages. C'est le type de discours employe dans les dialogues, le lecteur a alnsi !'impression que les
personnages prennent la parole devant lui.
2. Le discours indirect
Dans le discours indirect, les paroles sont rapportees par le narrateur qui les prend en charge et les integre au
recit
Pr'5ent : Claire dit : « J'aime etudier ». lmparfalt : Claire dit qu'elle aimait etudier.
lmparfait : Claire dit : « J'aimais etudier a l'universite. » lmparfalt : Claire dit qu'elle aimait etudier al'universite.
Passe compose : Claire dit : « J'ai aime etudier a Plus~ue-parfalt : Claire dit qu'elle avait aime etudier a
l'universite. » l'universite.
Futur slmple : Claire dit : « J'aimerai etudier a Condltlonnel present : Claire dit qu'elle aimerait etudier a
l'universite. » runlversite.
EXERCICE
Indique si les extraits de texte en_gras soot au discours direct, indirect ou indirect libre (
1. « f;a n 'est pas bien, Jacques, de me mepriser comme ra. » (Maupassant, « Une filJe de ferme »)
2. « 11 protesta. Non, ii ne la meprisait pas, mais ii etait amoureux, voila tout.» (Maupassant,« Une fiJJe de
ferme »)
3. « Cependant, Mes-Bottes, accornpagne de ses deux carnarades, etait venu s'accouder sur la barriere, en
attendant qu'un coin du comptoir fOt libre. 11 avail un rire de poulie mat graissee, hochant la tete, les yeux
affe~s-. fixes sur la machine a soOler. Tonnerre.de Dien! elle etait bien gentiUe ! Il_y avait, dans ce.gros
bedon de cuivre, de qooi se tenir le gosier au frais pendant huitjours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudit le
bout do serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, loi descendre jusqu'aox
talons, tou)ours, tou]ours, comme on petit niisseau. » (Zola,L'Assomoir).
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4. « AJors, Gervaise, prise d'un frisson, recula ; et elle tachait de sourire, en munnurant:
- C'est bete, ra me fait froid, cette machine... La boisson me fait froid ... » (Zola, L 'Assomoir)
8. « Un employe souleva la portiere, et repondit que Monsieur ne serait pas au magasin" avant cinq beures.
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