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Interconnexion BSC-BTS et nature

de l’interface Abis

DEUSSOM Eric
22 02 90 02
Objectif
• A la fin de ce cours, vous serez capable de:
– Maîtriser les types d’architecture
d’interconnexion de la BSC à la BTS.
– Maitriser les types de support utilisables entre
la BSC et la BTS.
– Maitriser les différents modes d’interconnexion
BSC-BTS.
– Principe simplifié de configuration d’une BTS.

DEUSSOM Eric 22 02 90 02
Contenu
1. Architecture d’interconnexion entre BSC et
BTS.
2. Types de support de transmission.
3. Modes d’interconnexion BSC-BTS.
4. Principe simplifié de configuration d’une BTS.

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Contenu
• Architecture d’interconnexion entre BSC et
BTS.
• Types de support de transmission.
• Modes d’interconnexion BSC-BTS.
• Principe simplifié de configuration d’une BTS.

DEUSSOM Eric 22 02 90 02
3 types d’architectures BSC-BTS

• Architecture en étoile.
• Architecture en chaine
• Architecture en arbre.
Architecture en étoile.

Applicable pour les zones densément peuplées


Architecture en étoile.
• Avantages:
Chaque BTS est directement connectée à la BSC via un lien E1.
Architecture simple facilitant la construction et la
maintenance.
Bonne fiabilité et extension future facile.
• Inconvénients
Nécessite beaucoup plus de liaison de transmission que les
autres architectures.
Architecture en chaine.

Applicable pour les autoroutes et voies férrées. Un Maximun de 3


BTS peut être raccordées.
Architecture en chaine.
• Avantages:
Réduction du cout et d’utilisation des equipements de transmission. Réduction du
cout de construction et de location des liens E1s.

• Inconvénients
fiabilité réduite à cause de ce que le signal passe par plusieurs nœuds avant
d’arriver à la BTS.
Une faute sur une BTS d’ordre supérieure affecte automatiquement le
fonctionnement de toutes les autres BTS d’autres inférieures;
Architecture en arbre

Applicable pour les zones ou la structure du réseau, les sites et la


distribution des abonnés sont compliqués ou complexes.
Architecture en arbre.
• Avantages:
Réduction du nombre de liens E1s comparativement à une structure en
étoile.

• Inconvénients
Fiabilité réduite à cause de ce que le signal passe par plusieurs nœuds
avant d’arriver à la BTS.
Une extension mal plannifiée entrainerait une modification
substencielle du réseau.
Construction des liens moins aisées que les architectures précédentes
Une faute sur une BTS d’ordre supérieure affecte automatiquement le
fonctionnement de toutes les autres BTS d’autres inférieures;
Contenu
• Architecture d’interconnexion entre BSC et
BTS.
• Types de support de transmission.
• Modes d’interconnexion BSC-BTS.
• Principe simplifié de configuration d’une BTS.

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Support de transmission
BSC
Qu'est ce que la transmission dans un
réseau cellulaire ?

BTS

MSC

C'est relier les différents éléments de réseau :

Relier les BTS aux BSC


Relier les BSC aux MSC
Relier les MSC aux Réseaux commutés
Relier les MSCs entre eux
Relier d'autres éléments de réseaux tel que les systèmes de
gestion, de facturation, les HLR, VLR.... VMS
Le réseau : transmission ou tuyauterie ?

C'est une histoire de tuyau

Les abonnés ont besoin de flux de données numériques

Le plombier calcule les différents diamètres des tuyaux

Quand les flux sont plus gros, les tuyaux doivent être
suffisamment bien dimensionnés pour faire passer les
données, et prévus pour l'accroissement futur des débits.
Comment relier les éléments du réseau ?

Par une Ligne Louée (France Télécom)


Par un câble HF ou coaxial
Par fibre optique ou une paire de cuivre
Par Faisceau Hertzien
Par un lien Vsat (pour sites BTS très éloignés)
Par combinaison de plusieurs solutions
LES FAISCEAUX HERTZIENS
Pourquoi ne raccorde-t-on pas une BTS directement à son BSC associé
?

BSC

Problème d'interférences
Problème de distance
Problème de négociations (nombre
d'antennes négociées)
Problème de vue directe

Utilisation d’un DN (relais Transmission)


Distribution Node : noeud de distribution
DIFFERENTES CONNECTIONS
Différentes façons de connecter une BTS

DN BSC

BSC
ARCHITECTURE DE RESEAU

Backbone
Liens (sites THS)
nationaux

Distribution
(sites DN)
Liens de
distribution
Capillaire
(sites BTS)
Liens
capillaires
PLAN DE TRANSMISSION

ANALYSE PLAN CELLULAIRE Positionnement sites, définition du phasage

Impact à 3 ans sur les équipements


ANALYSE PLAN ARCHITECTURE BSC PCU
BTS, BSC, PCU et liens ABIS, ATER,
AGPRS et Gb
⇒ Evolution Trafic, Nvx sites BSC-PCU
⇒ Nbre MIC, hypothèses technos

SCHEMA DIRECTEUR TRANSMISSION Impact à 3 ans sur le réseau transmission


⇒ Nbre LL/FH
⇒ Nbre DN
⇒ Nbre FH PDH / SDH par débit et type

ANALYSE PLAN OPERATIONNEL ARCHITECTURE


Besoins sur 1 an en terme d’équipements BSS

PLAN OPERATIONNEL TRANSMISSION Besoins sur 1 an en terme d’équipements


Transmission

Identification des besoins DN, ZR, ROI,


PLAN DN Visites terrain, LOS
ELEMENTS DU RESEAU
La problématique : les éléments du réseau
à raccorder
MSC
BTS
BTS

MSC

BTS
BSC

BTS BSC BTS

BTS
BTS

BTS : Base Transceiver Station.


BSC : Base Station Controller.
MSC : Mobile-Services Switching Centre.
ELEMENTS DU RESEAU

Chaînage
BTS MSC
BTS
SDH / FO
FH PDH
MSC
FH SDH
BTS FH PDH
BSC

BTS BSC BTS


LL

BTS LL BTS

Drop
BTS : Base Transceiver Station.
BSC : Base Station Controller.
MSC : Mobile-Services Switching Centre.
SUPPORTS PHYSIQUES
EN TRANSMISSION
FIBRE OPTIQUE

AVANTAGES :

Débit : 200 Gbit/s.

Très faible atténuation (< 1 dB/km).

Encombrement minimum.

Bande passante.

INCONVENIENT :

Coût.
FIBRE OPTIQUE
Croissance exponentielle de la capacité des réseaux FO

TDM : Multiplexage par répartition dans le temps (même support


physique)

Signal d’entrée à synchroniser (multiplexeur électrique)

WDM : Multiplexage par répartition en longueur d’onde (plusieurs


supports physiques – λ différentes – dans un même support)

Pas de contrainte de synchronisation (transpondeur optique)

160 λ max par fibre (le plus courant = 10 λ)

DWDM (Dense WDM): Plus faible atténuation [1460;1595 nm]


FIBRE OPTIQUE - HISTORIQUE
1850 : Premier câble télégraphique transatlantique (Douvres
Calais)

1960 : Premières fibres optiques (atténuation 1 000 dB/km).

1975 : Fibres optiques (atténuation 20 dB/km).

1981 : Fibres optiques (atténuation 0,2 dB/km).

1987 : Concept de multiplexage en longueur d’onde (WDM).


Espacement λ : 200 GHz / 100 GHz.

1989 : Premiers câbles transatlantiques à ampli à fibres


répéteurs : 50 km.
Faisceaux hertziens: PDH
(Plesiochronous Digital Hierarchy
Hierarchy))
Multiplexage / démultiplexage à chaque niveau (surdébit variable):
permet de gérer des signaux #)

Débits de base :

2.048
8.448 Ces débits sont utilisés en Europe.
34.368 Ils sont différents au Japon et aux
139.264 USA

Utilisation : 4x2 / 16x2 / 5x2 / 10x2 / 40x2 (Bas et Moyen Débit)

Limites :

Contrôle de qualité (pas de gestion / supervision centralisée)


Capacité max à 56 Mic
Faisceaux hertziens: SDH
(Synchronous Digital Hierarchy
Hierarchy))

1988 (Corée).

Compatibilité avec PDH par encapsulation

Ensemble de conteneurs (Cn).

Surdébit (10% Path OverHead POH) pour besoin exploitation =>


Supervision centralisée (VCn)

Localisation des VCn à travers des pointeurs (Affluent)

=>Extraction et intégration de signaux de débits différents


SDH (Synchronous
(Synchronous Digital Hierarchy
Hierarchy))

Débit de base STM (Synchronous Transport Module): 155 (STM1),


STM4, STM 16, 64, 256.

Moyenne capacité > STM16/64. FO ?.

Disponibilité élevée (architectures reconfigurables) : protection de


conduit dans un réseau en anneau.

Utilisation : liens entre les BSC, raccordement « gros » DN, Backbone


national.
Les matériels disponibles
- Différents débits: 4,5,8,10,16,20,32,40,64 Mic

- Différentes fréquences: 6, 13, 18, 23, 38 GHz

- Différents supports physiques:


Hertziens
Lignes louées
Fibres optiques

- Différentes antennes: Plates, Cornet, paraboles (30, 60, 90, 120, 180,
300 cm)…

- Différentes techniques: guides d’ondes (Odu déportés ou Sdh,


coaxiaux…), diversité

- Différentes modulations (4Qam/16Qam)


Contenu
• Architecture d’interconnexion entre BSC et
BTS.
• Types de support de transmission.
• Modes d’interconnexion BSC-BTS.
• Principe simplifié de configuration d’une BTS

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Mode d’interconnexion BSC-BTS
• Le lien E1 classique divisé en 32 ITs.
en utilisant les liens E1, on peut grouper plusieurs E1s en 1 seul groupe,
dans ce cas le groupe prend le nom de IMAGROUP (inverse
multiplexing over ATM group), sinon le lien prend le nom de Unilink.
Il est aussi possible de faire de l’Ip sur l’E1 dans ce cas le lien prend le
nom de PPP link (E1 unique) ou MLPPP link (multi link ppp)
• Lien fast éthernet. Dans ce cas le support de transmission est un câble
réseau.
ATM sur l’interface Abis

• En mode ATM, la BSC et la BTS communiquent


l’un avec les autres par l'intermédiaire du
réseau SDH / PDH / ATM.

Page31
ATM over E1/STM-1 Networking (Transparent TDM
Transmission)

• Dans ce mode, la BSC dispose d’une carte


d’interface Abis, cette carte dispose de port
E1/T1 (32 ports) ou de ports compatibles
STM-1 (pour connexion en fibre optique)

ADM= Add Drop Multiplexer; équipement de transmission en fibre optique


Page32
ATM over E1 Networking (ATM Transmission Convergence)

• Dans ce mode, les cartes d’interface de la BSC sont similaires


au précédente, mais seulement la BTS est incluse dans un
réseau de transmission de type ATM pure, le support de
transmission ici est l’E1.

Les signaux E1/T1 des stations de base multiples convergent


vers le commutateur ATM puis sont transmis à la BSC par
l'intermédiaire du réseau SDH / PDH
Page33
ATM over STM-1 Networking (ATM Transmission
Convergence)

Les signaux E1/T1 des stations de base multiples convergent


sur un canal STM-1 vers le commutateur ATM puis sont
transmis au commutateur ATM situé dans la salle BSCà travers
le réseau SDH / PDH.

Page34
• Caractéristiques du mode ATM

Avantages: Ce mode de transmission est mature, la QoS assurée, sûre et


fiable. Les opérateurs télécoms peuvent tirer pleinement parti de du
réseau existant SDH, PDH, ATM ou des ressources du réseau de transport.
Les avantages de chaque type de réseau sont les suivantes:

1. Le réseau ATM sur E1/STM-1 (transparent Transmission TDM)

Ce mode d’interconnexion est simple et s'applique à de petits


réseaux.

2. Le réseau ATM sur E1 (convergence de transmission ATM)


Le BSC nécessite des connexions et câblages simples.

En comparaison avec le réseau ATM sur E1 (transparent transmission


TDM), ce mode de transmission en réseau permet d'économiser les
ressources et les caractéristiques de fiabilité sont plus élevées.

Page35
• ATM sur réseaux STM-1 (convergence de transmission ATM)

La BSC nécessite des connexions et câblages simples, installation et


maintenance aussi.
Ce mode de réseau peut faire converger le trafic E1/T1 de plusieurs
stations de base sur un canal STM-1, permettant ainsi le multiplexage
statistique, obtention d’un gain de convergence, économie des ressources
de transmission, et offre une haute fiabilité. Elle s'applique aux opérateurs
de réseaux avec la technologie ATM mature et déployée.

Inconvénients: Le coût du mode de mise en réseau ATM est plus élevé que
celui du mode de mise en réseau IP.

L’ATM sur E1/STM-1 (transparent transmission TDM) nécessite plus de


câbles E1 et l’interconnexion est complexe à réalisée. Il ne prend pas en
charge la sauvegarde et/ou le multiplexage ATM et a une faible
consommation de bande passante.

Page36
Implementation

• L’implementation de la technologie ATM sur


l’interface Abis se fait de 2 façons.
– Le lien UNILINK pour User Network Identifier link.
– Le lien IMALINK pour Inverse Multiplexing over
ATM.
Pour le UNILINK il s’agit d’un lien E1 sur lequel
circule des cellules ATM. Tansdis que pour le
IMALNK plusieurs lien E1s sont utilisés et les
cellules ATM y sont reparties afin de connecter la
BTS à la BSC.

Page37
Principe de fonctionnement du lien IMALNK via le
multiplexage inverse sur l’ATM
• Inverse Multiplexing over ATM (IMA) implique multiplexage
inverse et de multiplexage de cellules ATM de manière
cyclique entre les liens physiques regroupés pour former un
lien logique de plus large bande passante.

• Le débit du lien logique est approximativement la somme


des débits des liens physiques dans le groupe IMA. Les flux
de cellules sont répartis d'une manière à la ronde à travers
les multiples liens T1/E1 et reconstitué à la destination pour
former le flux de cellules d'origine. Le séquençage est fourni
à l'aide de IMA Control Protocol (ICP) des cellules.

Page39
TCP/IP sur l’interface Abis
• En mode réseau basé sur IP, la BSC et la station de
base communiquent l’ un avec les autres par
l'intermédiaire de la technologie SDH, PDH, MSTP, ou
sur tout autre réseau de données
• Dans ce mode de connexion, la BTS dispose d’une
adresse IP physique sur la carte d’interface Abis de
même pour la BSC.
• On definit ensuite une connexion PPP entre BSC et
BTS, le lien PPP dispose aussi d’une adresse IP
d’entrée et une de sortie. C’est par ces canaux que
circulent les paquets IP. Page40
IP over E1 Networking

• Dans ce mode de mise en réseau, la BSC et la BTS


communiquent par l'intermédiaire du réseau SDH / PDH et les
paquets IP sont transmis à travers le protocole PPP.

En mode IP sur E1, les signaux E1 sont transmis de façon


transparente via le réseau SDH / PDH, assurant ainsi la
fiabilité et la sécurité de la transmission de données et afin de
répondre aux exigences de qualité de service de transmission
de données.

Page41
IP over Ethernet Networking (Layer 2)

• Dans ce mode de mise en réseau, la BSC et la


BTS communiquent par l'intermédiaire du
réseau IP, et les données sont transmises via
un switch Ethernet conformément au
protocole de couche de liaison de données

Page42
• En mode Ip sur ethernet (niveau 2), la
technologie VLAN est utilisée afin de diviser la
BSC en plusieurs sous réseau, ainsi la BSC et
certaines BTS sont dans différents sous
réseaux assurant ainsi la sécurité de la
transmission des données.

Page43
IP over Ethernet Networking (Layer 3)

• Ce cas est similaire au précedent sauf que les


switch sont des switchs niveau 3 et le routage
est fait au niveau des switchs, les switchs
peuvent être remplacés par des routeurs

Page44
• Le coût de réseau en mode ATM est plus élevée que celui du
mode de réseau IP.
La mise en réseau basé sur IP fournit une bande passante
élevée pour répondre aux exigences des services de données
à haute vitesse.
Des services de données, l'efficacité de transmission en mode
de mise en réseau IP sur E1 est plus élevée que dans le mode
de réseau ATM sur E1.
La transmission IP est en passe de devenir la technologie de
transmission la plus préférée à l'avenir

Page45
Implementation

• Pour les solutions IP over E1, IP over STM-1 le


mode de connexion entre la BSC et la BTS est
le PPP ou MLPPP links.
• Pour la connexion Fast ethernet, le mode
connexion est le FE link.

Page46
LE M.L.P.P.P
Sommaire:
Définitions

Description du PPP

Présentation du MLPPP

Schéma d’échange MLPPP

Conclusion

Questions / réponses

Page 1
FP
LE M.L.P.P.P
C’est :

Le Multilink Point to Point Protocol.

Une RFC ( Request For Comment :1990) de l’I.E.T.F.


(remplace la RFC 1717)

Mais surtout :

Une manière de combiner plusieurs liens IP indépendants en


un seul lien virtuel.

Une méthode permettant d’accroître un débit entre deux


machines communicant via l’Internet.

Page 2
FP
LE M.L.P.P.P
M.L.P.P.P s’appuie sur un autre protocole: le PPP

Le PPP ou Point to Point Protocole (RFC 1661) est :

protocole d’encapsulation de niveau 2 sur le modèle OSI donc


niveau trame

Un protocole qui:

• délimite les trames et détecte les erreurs


• négocie l’activation des liaisons entre machines
L.C.P
• teste les lignes permettant les échanges
• procède à l’authentification grâce au C.H.A.P ou P.A.P

• procède à la négociation des options de la couche réseau


N.C.P
• choisit le protocole utilisé (IP, IPX, IPCP…)

Page 3
FP
LE M.L.P.P.P
M.L.P.P.P proprement dit, met en oeuvre: (1/2)

Une configuration d’options qui doit être implémentée avant tout

Une demande de mutualisation des liens durant le L.C.P

Le choix de la stratégie de gestion des débits (fonction des liens)

La création des paquets et du débit du lien virtuel

L’encapsulation des paquets M.L.P.P.P dans P.P.P

Page 4
FP
LE M.L.P.P.P
M.L.P.P.P proprement dit, met en oeuvre: (2/2)

La fragmentation des PDU et leur indexation (N° de séquence)

La détection d’erreur par comparaison des N° de séquence

L’optimisation du lien virtuel via la gestion des liens

Les choix de bourrage et extension du LCP par options

l’ouverture et fermeture des liens et sécurité

Page 5
FP
LE M.L.P.P.P

Trames circulant lors d’un échange en MLPPP

2 octets Adresse Contrôle Entête


PPP
2 octets Ident Protocole (H) Ident Protocole (L)
1 octet Entête MLPPP (soit B ou E à 1 ou 0)

12 ou 24 bits Numéro de séquence

1500 octets <


Champs de données

2 octets FCS (contrôle de séquence)

Page 6
AG
LE M.L.P.P.P

Page 7
AG
Implementation
Le Fast Ethernet.

[3]
Initialement mis au point au sein du PARC par Bob Metcalf (1973)
Ethernet n'a cessé depuis lors de se développer et c'est aujourd'hui la
technologie de réseau local la plus déployée dans le monde. Trois
facteurs fondamentaux permettent d'expliquer le succès de cette
technologie :

La capacité d'évolutivité : Inventé chez Xerox, Ethernet devient une norme


[4]
industrielle en 1980 (standard 10Mbps du consortium DIX ), puis un
standard (IEEE 802.3) adopté comme tel par l'ISO.
Cette technologie basée d'abord sur un médium de type coaxial épais
(10Base5) a su évoluer vers du coaxial fin (10base2) au milieu des années
80, pour ensuite adopter la paire torsadée (10baseT, au début des années
90), puis la fibre optique.

Page54
En 1995 apparaît la norme Fast Ethernet à 100Mbps sur support en paires
torsadées (100BaseTX) ou fibre optique (100BaseFX) avec un protocole d'auto-
négociation qui permet à des interfaces multi-vitesses de régler dynamiquement
leur vitesse avec les concentrateurs et/ou commutateurs. Depuis 1998, la
norme Gigabit Ethernet est apparue et aujourd'hui il est question d'un standard
10 Gigabit Ethernet...

La fiabilité : c'est une technologie sûre et largement éprouvée, basée sur un


mécanisme de transmission à la fois simple et robuste.

Le coût : l'adoption très large des standards Ethernet a conduit à une


diminution du coûts des équipements.

Page55
Principes d'un Système Ethernet
Quatre éléments permettent de caractériser un réseau Ethernet :

La trame, structure standardisée de bits échangées entre deux hôtes


distants. Il existe deux formats : l'original de la norme DIX et celle, officielle,
de l'IEEE (802.3), nous présentons la seconde et renvoyons aux éléments
de la bibliographie pour la première.

Le protocole d'accès au médium [CSMA/CD], ou half-duplex


qui définit les règles utilisées par les interfaces Ethernet de chaque
hôte.
Les éléments de signalisation standardisés permettant l'émission et
la réception de signaux sur un canal Ethernet.

Le médium physique : câblages et matériels d'interconnexion.

Ethernet 10Base-T, un segment à paires torsadées est typiquement


composé de : câbles à paires torsadées, deux connecteurs de type RJ-45 à
huit broches.

Page56
Structure de la trame Ethernet IEEE 802.3

Page57
On distingue différentes variantes de technologies Ethernet suivant le
type et le diamètre des câbles utilisés :

•10Base-T: Le câble utilisé est une paire torsadée (le T signifie twisted pair), le
débit atteint est d'environ 10 Mbps,

•100Base-FX: Permet d'obtenir un débit de 100Mbps en utilisant une fibre optique


multimode (F signifie Fiber).

•100Base-TX: Comme 10Base-T mais avec un débit 10 fois plus important


(100Mbps),

•1000Base-T: Utilise une double paire torsadée de catégorie 5e et permet un


débit d'un Gigabit par seconde.

•1000Base-SX: Basé sur une fibre optique multimode utilisant un signal de faible
longueur d'onde (S signifie short) de 850 nanomètrs (770 à 860 nm).

•1000Base-LX: Basé sur une fibre optique multimode utilisant un signal de


longueur d'onde élevé (L signifie long) de 1350 nm (1270 à 1355 nm).
Page58
Contenu
• Architecture d’interconnexion entre BSC et
BTS.
• Types de support de transmission.
• Modes d’interconnexion BSC-BTS.
• Principe simplifié de configuration d’une BTS

DEUSSOM Eric 22 02 90 02
Principe simplifié de configuration d’une BTS

E1s
OML
Sig
Trf

BSC BTS
1. Création du lien E1 entre BSC et BTS.
2. Création des informations entre la BSC et les BTS.
3. Découpage du lien précédemment crée en canaux logiques
4. Création de la cellule liées à la BTS.
5. Création des porteuses
6. Création de la BTS proprement dite
7. Création de la séquence de démarrage Page60
Principe simplifié de configuration d’une BTS

1. Création du lien E1 entre BSC et BTS.


Exemple:

ADD UNILNK:
ADD IMAGRP:
ADD PPPLNK
ADD MLPPPLNK:
Principe simplifié de configuration d’une BTS

2. Création des informations entre la BSC et les BTS.


Exemple: ADD BSCBTSINF, ce point contient les
adresses Ip de la BSC et des BTS, les chemins et
canaux virtuels ou circuleront les données.

3. Découpage du lien précédemment crée en canaux


logiques
1 canal de maintenance: Largeur de bande 110K
1 canal de signalisation: largeur de bande 110K
1 canal de trafic: largeur de bande 2.048 M
Principe simplifié de configuration d’une BTS
4. Création de la cellule liées à la BTS.
Exemple: ADD CELL,

5. Création des porteuses


Exemple: ADD CDMACH

6. Création de la BTS proprement dite:


exemple: ADD BTSNAME

7. Création de la séquence de démarrage;


Exemple: ADD BTSBTPINFO

8. Ceci étant fait, on peut déclarer les cartes internes à la BTS et achever
les configurations côtés BTS, puis vérifier la présence du niveau de
signal réseau sur le terminal.
Principe simplifié de configuration d’une BTS

• Nomenclature généralement utilisée.


O(1) BTS a une omnidirectionnelle et une porteuse
O(2) BTS a une omnidirectionnelle et 2 porteuses
S(1/1) BTS a 2 sectorielles et une porteuse.
S(1/1/1) BTS a 3 sectorielles et une porteuse.
S(2/2/2) BTS a 3 sectorielles et 2 porteuses
S(x/x/x) BTS a 3 sectorielles et x porteuses.
MERCI

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