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Mutuelle de Santé des Enseignants des Institutions d’Enseignement Supérieur du Burkina Faso

(MUSESUP/BF)

Récépissé de déclaration d’existence d’association n° N000006750 du 05 novembre 2019

Publié au Journal Officiel du Faso n°51 du 19 décembre 2019

01 BP 2 000 Ouagadougou 01

Tél. (00 226) 51 77 37 88/ 57 53 77 77

« musesup.bf@gmail.com »

PLAN DE COMMUNICATION
DE LA MUSESUP

Novembre 2021
1
Remerciements

La MUSESUP renouvelle sa gratitude et sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont


contribué à l’élaboration de ce Plan de communication de la Mutuelle de Santé des Enseignants
des Établissements d’Enseignement supérieur du Burkina Faso (MUSESUP).

Il s’agit entre autres :

 des enseignants des institutions d’enseignement supérieur, pour leur disponibilité à


recevoir les enquêteurs et à répondre aux questions consignées dans le questionnaire ;
 Au directeur de l’IPERMIC qui a accepté accompagner la MUSESUP pour l’élaboration
de ce Plan de communication et qui a montré sa disponibilité et son intérêt pour la
Mutuelle ;
 Les membres du Conseil d’administration de la MUSESUP ainsi que les personnes
ressources qui les appuient dans la gestion quotidiennes de la Mutuelle.

2
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………4

Première partie : diagnostic de la communication………………………………………………………………….5

Deuxième partie : éléments du plan de communication………………………………………………………12

Troisième partie : mécanisme de suivi-évaluation…………………………………………………………………16

Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………19

Termes de référence…………………………………………………………………………………………………………………………20

3
Introduction
Le présent Plan de communication constitue un outil stratégique au profit de la MUSESUP, qui
servira de Feuille de route, en vue de lui assurer une communication efficace afin de garantir une
adhésion maximale des enseignants à la Mutuelle.

Les objectifs d’une Mutuelle de santé sont de promouvoir une solidarité de corps et de soutenir
ses membres dans l’accès aux services de santé. La MUSESUP entend par ce fait, offrir des
prestations de soins de santé de qualité et à coût abordable, aux enseignants du supérieur ainsi
qu’aux membres de leurs familles, dans un contexte où l’État rencontre des difficultés à offrir des
soins appropriés à ces agents dans le cadre du Régime d’Assurance Maladie Universelle qui tarde
à être opérationnalisé.

Le métier d’enseignant est un travail à plein temps qui suscite continuellement des efforts
intellectuels importants, ce qui pourrait favoriser très vite l’avènement de pathologies
professionnelles. À cela, s’ajoute le poids des charges familiales et non des moindres et qui
nécessite une prévention des pathologies et une prise en charge adéquate lorsqu’elles se
déclarent. Cependant malgré la spécificité de la MUSESUP qui propose une couverture sanitaire
au profit des enseignants du supérieur du Burkina et de leurs familles et bien que le niveau
d’instruction de cette cible soit élevé, le taux d’adhésion actuel à la MUSESUP est relativement
faible malgré les efforts consentis par les responsables de la Mutuelle depuis sa création pour
booster le nombre d’adhérents.

C’est dans ce contexte que l’Assemblée Générale de la MUSESUP de mars 2021 a


responsabilisation le Conseil d’administration pour l’élaboration d’un plan de communication à
mettre en œuvre jusqu’à la fin de 2022, pour booster les adhésions et permettre ainsi à la
Mutuelle de renforcer sa capacité institutionnelle et financière. L’élaboration du présent Plan de
communication répond à cette exigence de l’Assemblée Générale.

Le présent rapport relatif au Plan de communication de la MUSESUP comporte trois parties. La


première partie présente un diagnostic en matière de communication de la Mutuelle. La deuxième
partie présente les principaux éléments du Plan de communication. La troisième partie propose
un mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre du Plan de communication.

4
Première partie.
Diagnostic de la communication

5
1.1 Cadre méthodologique de l’étude
Dans l’objectif d’obtenir des données de terrain fiables et exploitables pour l’analyse de la
situation, il a été procédé à une enquête auprès d’enseignants dans les institutions publiques
d’enseignement supérieur du Burkina Faso durant les mois de mai à juillet 2021. Quatre
universités ont été concernées par cette enquête, à savoir l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ),
l’Université Thomas SANKARA (UTS), l’Université Nazi BONI (UNB) et l’Université Norbert
ZONGO (UNZ). La faiblesse du budget de l’étude n’a pas permis de couvrir toutes les
institutions publiques d’enseignement supérieur du Burkina Faso (Universités, Centres
universitaires, Ecoles, Instituts).

L’enquête a consisté à administrer un questionnaire à un échantillon de 135 enseignants


rencontrés dans les quatre universités concernées respectivement UJKZ (50), UTS (50), UNZ
(14) et UNB (21). Globalement, le questionnaire a porté, entre autres, sur le niveau de
connaissance de la Mutuelle, sa perception par les personnes interrogées et leurs comportements
en termes d’adhésion ou de recommandations.

1.2 Analyse diagnostique de la situation


1.2.1 Contexte général

Dans un contexte national marqué par l’avènement de l’assurance maladie universelle et de mise
en œuvre du Règlement communautaire de l’UEMOA sur les mutuelles sociales, la
démultiplication et la structuration des mutuelles de santé se présentent aujourd’hui comme les
défis majeurs à relever pour accéder à des services de santé de qualité et à coût abordable. Le
Burkina Faso à l’instar des autres pays africains de la sous-région, dispose de systèmes de
sécurité sociale pour les salariés du public et du privé comme la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale (CNSS), la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO) ou l’Office de
Santé des Travailleurs (OST) qui couvrent les évènements familiaux, prennent en charges les
risques professionnels et distribuent des revenus de remplacement en cas de départ à la retraite,
de maladies, d’invalidité et de décès. Cette couverture ne touche environ que 10% de la
population du pays.

La prise en charge des risques maladies, besoin pourtant clairement exprimé par les partenaires
sociaux, n’est pas assurée par ce système/dispositif. Cette absence en matière de protection
sociale touche plus de 80% de la population1.

C’est en cela, que les mutuelles de santé ont pour caractéristique principale la recherche d’un
meilleur accès aux soins de leurs membres, via un mécanisme de partage des risques et de mise
en commun des ressources comme l’indique la définition d’une mutuelle de santé. La mutuelle de
santé est une organisation à but non lucratif, dont la base de fonctionnement est la solidarité entre tous les
1
ONG ASMADE. Document de capitalisation, aout 2009.
6
membres et qui, au moyen de leurs contributions financières (cotisations) assure aux membres, la
couverture des risques maladies leur permettant d’accéder à des soins de santé de qualité.

Au Burkina Faso, les mutuelles de santé professionnelles sont effectivement très peu
développées. Les travailleurs burkinabé n’ont pas encore suffisamment intégré la culture de
l’assurance maladie dans leur quotidien. L’esprit d’une mutuelle est d’intervenir en amont sur les
risques maladies de son public-cible à travers la prévoyance sociale mais aussi en aval pour
assurer des prestations de soins rapides. C’est de là que la mutuelle de santé des enseignants du
supérieur tire ses fondements. En effet, la MUSESUP promeut la santé de ses membres à travers
la prévention et la prise en charge des risques de santé et sert ainsi d’instrument de protection
sociale. La MUSESUP assure la prise en charge sanitaire de ses membres et leurs familles depuis
plus de cinq (05) ans (1er janvier 2016). Il apparaît donc clair qu’elle poursuit un but noble, celui
de contribuer à une meilleure santé de ses membres afin de leur permettre de transmettre un
enseignement de qualité aux apprenants et de conduire efficacement des recherches scientifiques.

Durant ses quelques années de fonctionnement, la Mutuelle a obtenu des résultats qui sont autant
d’acquis obtenus dans un contexte difficile marqué notamment par l’absence de culture de
mutualité d’assurance pour prévenir et gérer efficacement les risques de santé. C’est ainsi qu’elle
est de nos jours connue dans le milieu universitaire comme la première institution à caractère
social, créée et gérée par les enseignants des universités et instituts publics du Burkina Faso pour
satisfaire un besoin vital ressenti pendant longtemps pour ce personnel. Elle fournit de nos
jours, des prestations de santé à plus d’un millier de bénéficiaires (hommes, femmes et
enfants) permettant ainsi de soulager leurs angoisses de santé. Elle génère un chiffre
d’affaires annuel de plus de 100 millions de F CFA.

En dépit de ces acquis fort remarquables, la Mutuelle est confrontée de nos jours à de nombreuses
difficultés dont la plus importante demeure la faible adhésion des enseignants. Cette situation a
entravé le développement de la Mutuelle car elle est à l’origine de la faiblesse des ressources
financières de l’institution, ce qui ne lui permet pas d’améliorer les prestations de santé au profit
de ses membres car en matière de mutualité sociale, plus le nombre d’adhérents est élevé, plus les
ressources financières seront importantes. Des ressources financières plus importantes auraient
permis ainsi d’élargir le panier de soins en prenant en compte des prestations actuellement
exclues, d’assurer la prise en charge des prestations à hauteur de 80% (au lieu de 70%
actuellement) et de disposer de ressources financières pour assurer le fonctionnement de la
Mutuelle.

Face à cette situation de faiblesse des adhésions, les membres du Conseil d’administration ont
multiplié les propositions qui ont été adoptées par l’Assemblée Générale au fil des ans. Il s’agit
entre autres de :

- la convocation, par les Sections MUSESUP dans chaque institution d’enseignement


supérieur et de recherches, de réunions et rencontres sur la Mutuelle, qui seront

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animées conjointement par les membres du Conseil d’administration et les
responsables de Section ;

- la désignation d’un mutualiste dans chaque UFR pour présenter la mutuelle lors
des réunions et rencontres et proposer aux enseignants d’y adhérer ;

- le parrainage, par chaque mutualiste, d’un nouvel adhérent au moins ;

- l’organisation, par chaque section, d’une journée MUSESUP, comportant la


réalisation d’activités diverses (activités sportives et de recréation ; consultations
médicales ; conférences sur la prévention des pathologies lourdes ; sensibilisation
à l’adhésion à la mutuelle) ;

- les démarches individuelles auprès des enseignants pour leur proposer les
prestations servies par la Mutuelle.

Malgré ces initiatives, le taux d’adhésion à la Mutuelle est demeuré très faible. En effet, sur
l’estimation approximative de 2 000 enseignants-chercheurs que comptent les universités
publiques du Burkina, seulement 15% d’entre eux sont membres de la mutuelle.

L’analyse de la figure n°1 montre que la plupart des enseignants-chercheurs (87%) sont mariés et
ont au moins un enfant ; toute chose qui devrait être un facteur favorable pour une adhésion à la

8
Mutuelle au regard de la charge de responsabilités que ce type de situation matrimoniale
implique. En d’autres termes, les enseignants-chercheurs mariés avec enfants devraient constituer
le cœur de cible des actions de communication marketing de la MUSESUP.

1.2.2 Connaissance de la Mutuelle

Les personnes enquêtées dans leur grande majorité (78%) ont déclaré connaitre l’existence de la
MUSESUP. Bien que l’échantillon de départ soit très peu représentatif de l’ensemble des
enseignants-chercheurs, on peut néanmoins déduire que la Mutuelle jouit d’une grande notoriété.

Les canaux par lesquels les enseignants ont connu la Mutuelle sont divers comme le montre le
graphique ci-dessous.

Malgré la diversité de ces canaux, il s’avère qu’ils relèvent dans bien des cas de la
communication orale, informelle (37% pour les relations, 35% pour les représentants de la
mutuelle et 29% pour les adhérents) avec ce que cela implique comme déformation ou

9
insuffisance de contenu. Les efforts de communication de la structure administrative sont très
insuffisants pour produire des résultats conséquents. De ce fait, il faut mettre l’accent sur la
communication institutionnelle, c’est-à-dire professionnelle, organisée et systématique au moyen
d’outils structurés.

Ainsi, à la question de savoir ce que les enquêtés savent de la Mutuelle, les réponses données sont
succinctes et peu convaincantes pour susciter une adhésion massive : Mutuelle de santé des
enseignants du supérieur (23.65%) ; Prise en charge sanitaire des membres (18.92%). Une prise
de parole officielle et plus étendue de l’organe dirigeant de la MUSESUP s’avère nécessaire, de
même qu’une diversification de ses produits ou offres de services.

1.2.3 Image et intention d’adhésion à la MUSESUP

Ce graphique montre que 97% des personnes interrogées apprécient positivement la création de la
MUSESUP, ce qui implique que cela correspond à l’existence d’un besoin réel à satisfaire et
signifie que les initiateurs ont été bien inspirés. Quand on regarde l’intérêt des enquêtés pour une
adhésion à la Mutuelle, un peu moins de la moitié (42%) est prête à s’y engager contre 32% qui
ne le sont pas, pour des raisons diverses (départ prochain à la retraite, délai de carence de 6 mois
jugé long pour commencer à bénéficier des prestations, connaissance insuffisante, indécision
pour motifs divers, bénéfice de couverture du conjoint, etc…).

10
En somme, la MUSESUP doit fournir des efforts pour plus de visibilité et conquérir 74% des
prospectés (confère tableau 5) en prenant en compte les arguments de non adhésion exprimés, en
plus de la faible culture de l’assurance santé dans le contexte Burkinabè. Ces efforts de visibilité
et de persuasion sont d’autant plus nécessaires que suivant le graphique ci-dessous 6, 70% des
enquêtés non pas eu l’opportunité de participer à une activité quelconque de la MUSESUP. Il y a
donc un intérêt à développer des messages pour conquérir ce potentiel.

1.3 Problèmes de communication à résoudre


Au regard du diagnostic présenté plus haut, les principaux problèmes de communication à
résoudre sont :

11
- la mobilisation /adhésion des enseignants-chercheurs : en effet, sur l’estimation
approximative de 2000 enseignants-chercheurs que comptent les universités publiques du
Burkina Faso, seulement environ 15% d’entre eux sont membres de la Mutuelle ;

- le prétendu taux élevé de la cotisation alors qu’il s’agit de nos jours du taux minimal pour
des prestations de qualité pour une famille d’environ cinq personnes, au regard d coût
élevé de la santé et surtout que la quasi-totalité des prestations de santé de la Mutuelle
sont fournies par les structures privées de santé (cliniques, laboratoires) ;

- les canaux d’information utilisés pour faire connaître la MUSESUP relèvent dans bien des
cas de la communication orale, informelle (37% pour les relations, 35% pour les
représentants de la Mutuelle et 29% pour les adhérents). Cela implique souvent une
déformation ou insuffisance du contenu des messages. Il y a donc une nécessité d’une
communication institutionnelle volontariste ;

- 70% des enquêtés non pas eu l’opportunité de participer à une activité quelconque de la
MUSESUP ;

- des raisons diverses comme, les départs à la retraite, le long délai pour tirer avantage de
l’adhésion à la Mutuelle (délai de carence obligatoire de 6 mois) et la connaissance
insuffisante, conjugués avec la faible culture de l’assurance dans le contexte burkinabè,
sont des freins à une souscription massive des enseignants-chercheurs pour les prestations
de la MUSESUP ;

- la supposée appartenance de la MUSESUP au syndicat SYNADEC alors que ce dernier a


simplement pris l’initiative de la création de la Mutuelle, que les deux entités sont des
personnes morales distinctes et que l’adhésion à la Mutuelle n’est pas conditionnée à une
appartenance syndicale.

12
Deuxième partie.
Éléments du Plan de communication

13
Au regard des éléments du diagnostic, les objectifs, les orientations stratégiques et les cibles de
communication ci-dessous peuvent être retenus.

2.1 Objectifs du Plan de communication

Objectif principal : susciter l’intérêt de 50% des enseignants des institutions


d’enseignement supérieur, à adhérer à la Mutuelle d’ici la fin de l’année 2022.

Objectifs spécifiques :

- faire connaître davantage la MUSESUP dans son identité et ses offres de prestations
de santé aux enseignants ;

- changer les perceptions négatives que la plupart des enseignants ont sur les
questions d’assurance en général ;

- amener les enseignants qui manifestent un intérêt pour la MUSESUP à y souscrire


effectivement.

2.2 Publics cibles du Plan de communication

Publics primaires : les enseignant(e)s marié(e)s avec enfants ;


Publics secondaires : les enseignants célibataires ou retraités.

2.3 Axes de communication

Axe 1. Cibles primaires : la MUSESUP constitue le meilleur parapluie social pour vous
et votre famille ! (Anticiper sur les risques sociaux et les prendre en charge pour vous et
votre famille en optant pour le parapluie de la MUSESUP) ;

Axe 2. Cibles secondaires (enseignants célibataires) : l’avenir se prépare maintenant,


faites confiance à la MUSESUP pour vous accompagner !

Axe 3. Cibles secondaires (enseignants retraités) : la MUSESUP vous accompagne


dans votre retraite.

14
2.4 Planification des actions de communication

OBJECTIFS CIBLES ACTIONS PERIODES Personne BUDGET


responsable
OS 1. Faire connaître Tous les enseignants Conception et distribution de Janvier-Mars 2022 750.000
davantage aux dépliants dans les boîtes de tous
enseignants, la les enseignants
MUSESUP dans son
Création et animation d’un site Janvier-Mars 2022 750.000
identité et ses offres de
web et d’une page Facebook à
prestation de santé
insérer dans les site web et les
pages Facebook des universités et
d’un groupe Whatsap
Participation à des événements Voir calendrier des 1.000.000
visant la communauté universitaire universités
et organisés dans les universités ou
UFR (JPO, événements sportifs et
culturels)
Organisation d’activités Avril-juin 2022 3.000.000
spécifiques de la MUSESUP au
profit de ses membres (arbres de
Noël, pots d’au revoir pour les
retraités)
Médiatisation des activités de la Avril-juin 2022 3.000.000
MUSESUP (télévision et presse
écrite)
Réalisation de spots Avril-juin 2022 2 000 000
publicitaires
OS 2. Changer les Tous les enseignants Demande d’audiences avec les Janvier-mars 2022 PM
perceptions négatives Présidents d’université pour
que la plupart des solliciter leur soutien à la
enseignants ont sur les MUSESUP
questions d’assurance
maladie en général Organisation de rencontres Avril-juin 2022 5 500.000
d’information dans l’ensemble des
universités, centres universitaires

15
et instituts (réunions ou stands
d’information)
Conception et distribution de Janvier-mars2022 1.000.000
plaquettes institutionnelles sur
l’identité et les offres de prestation
de santé de la MUSESUP
Témoignages de membres ayant Année 2022
bénéficié des prestations de santé PM
(radio, journaux, lors des
rencontres dans les universités et
UFR …)
OS 3. Amener les Tous les enseignants Signature d’une convention-cadre Année 2022 PM
enseignants qui de coopération et de conventions
manifestent un intérêt spécifiques avec les universités et
pour la MUSESUP à le FONER pour la prise en charge
souscrire effectivement partielle des coûts des prestations
à la Mutuelle de santé pour les enseignants et
des frais de fonctionnement de la
MUSESUP
Création d’un service commercial Année 2022 2 000 000
(SC) de prospection des
enseignants pour leur adhésion à la
MUSESUP à travers l’envoi de
commerciaux sur le terrain
Proposition d’offres Avril-juin 2022 PM
promotionnelles (réduction du
délai de carence….)
OS4. Nouer des Tous les enseignants Signer des conventions de Année 2022 PM
partenariats avec les partenariat avec les médias
médias Animer des rubriques dans les Année 2022 1 000 000
colonnes des médias
BUDGET TOTAL ESTIMATIF 20.000.000

16
17
Troisième partie.
Mécanisme de suivi-évaluation

18
3.1 Dispositif organisationnel de mise en œuvre du Plan

Le dispositif organisationnel de mise en œuvre du Plan repose essentiellement sur le Conseil


d’administration de la MUSESUP. A cette fin, les sessions périodiques du Conseil
d’administration doivent constituer le cadre de mise en œuvre du dispositif organisationnel. Ce
cadre vise à faire le point des activités de communication en vue de formuler des propositions
d’amélioration de la mise en œuvre du Plan de communication. Il s’agira également de faire un
bilan critique des activités réalisées en vue de rendre les futures actions plus efficaces.

3.2 Dispositif de suivi-évaluation

En vue de la mise en œuvre du Plan de communication, il sera mis en place un dispositif de suivi-
évaluation coordonné par le Conseil d’administration. Ce dispositif consistera à :

 concevoir des fiches de suivi et d’évaluation ;


 suivre le planning de conception et de diffusion des outils et supports de communication ;
 rendre compte trimestriellement des résultats de la mise en œuvre du Plan ;
 élaborer et diffuser des rapports de suivi-évaluation ;

Les outils d’évaluation sont :

 .le chronogramme mensuel de communication ;


 les fiches de suivi des activités de communication ;
 les plans et bordereaux de distribution des outils de communication ;
 les comptes rendus et les rapports d’activités de communication ;
 les rapports d’évaluation à mi-parcours et finale.

Les sections ou les points focaux de la MUSESUP assureront le suivi-évaluation au sein de


chaque institution d’enseignement supérieur.

Une évaluation semestrielle devra être faite conformément aux objectifs, aux publics cibles, aux
coûts, etc. Elle permettra d’apprécier l’effectivité et l’efficacité de la mise en œuvre des activités
du Plan de communication. Cette évaluation permettra de corriger les défaillances qui seraient
constatées.

A la fin de la mise en œuvre du Plan, une évaluation finale externe devra être réalisée pour
mesurer le niveau d’atteinte des objectifs.

3.3 Les indicateurs de performance

Ils sont à la fois quantitatifs (nombre d’activités, de supports de diffusions, de participants, de


médias, d’adhérents etc.) et qualitatifs (la qualité, la destination, la compréhension, l’adhésion,

19
l’attention, l’effet sur le comportement des groupes-cibles, etc.). Ces indicateurs permettront de
peaufiner le déploiement et le suivi des actions du Plan de communication.

3.4 Les conditions de succès du Plan de communication

Considérant que le succès de tout plan requiert le concours d’un ensemble de facteurs, celui du
présent Plan de communication nécessite les conditions essentielles suivantes :

 l’engagement de tous les membres actuels à faire la promotion de la MUSESUP dans leur
entourage et participer au financement partiel du coût de mise en œuvre du Plan de
communication ;

 la volonté du Conseil d’administration de la MUSESUP à mettre en œuvre le Plan de


communication ;

 la disponibilité des ressources financières nécessaires au financement des actions de


communication ;

20
Conclusion
Le rapport diagnostic a permis de mettre en évidence les principaux problèmes de
communication de la MUSESUP. Le Plan de communication ainsi élaboré est un outil de
management qui permettra à la Mutuelle d’améliorer sa communication à l’endroit des
différentes cibles.

Pour espérer des effets positifs du Plan de communication pour réaliser les objectifs de la
MUSESUP, cette dernière doit mobiliser les ressources nécessaires, en termes humain,
matériel et financier pour une exécution effective de l’ensemble des actions planifiées.

21
Mutuelle de Santé des Enseignants des Institutions d’Enseignement Supérieur du
Burkina Faso (MUSESUP/BF)
Récépissé de déclaration d’existence N : N000006750 du 05 novembre 2019
Journal Officiel du Burkina Faso N°51 du 19 décembre 2019
01 BP 2 000 Ouagadougou 01

Termes de références

Titre de la mission : Elaboration d’un Plan de communication


pour la promotion des adhésions à la MUSESUP

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Avril 2021

23
I. Contexte

La Mutuelle de Santé des Enseignants des Etablissements d’enseignement supérieur du


Burkina Faso (MUSESUP) a été créée par l’Assemblée Générale constitutive du 02 mai 2014
conformément à la loi n°10/92/ADP du 15 décembre 1992 portant liberté d’association au
Burkina Faso et au Règlement n°07/2009/CM/UEMOA du 29 juin 2009 portant
règlementation de la mutualité sociale au sein de l’UEMOA. Elle a été reconnue par
Récépissé de déclaration d’existence n°2014/001021/MATS/SG/DGLP/DOSOC du 1 er juillet
2014. Ce Récépissé de déclaration d’existence a été renouvelé en 2019 (Récépissé de
déclaration d’existence d’association n°00000675001 du 05 novembre 2019 ; Journal
Officiel n°51 du 19 décembre 2019).

L’objectif de la MUSESUP est de garantir à ses membres et à leurs familles, des prestations
de santé de bonne qualité. Il s’agit de mettre l’enseignant à l’abri des angoisses quotidiennes
de santé pour lui-même et pour sa famille afin qu’il puisse se consacrer le mieux possible à
ses tâ ches de formation et de recherche. La mutualisation des risques de santé est un
puissant facteur de productivité de l’enseignant.

La MUSESUP a démarré ses activités de prestation de santé le 1er janvier 2016. Depuis cette
date, force est de constater, au terme de cinq (05) ans de fonctionnement, que le taux
d’adhésion reste relativement faible, la tendance étant à la stagnation. La Mutuelle regroupe
en effet de nos jours un peu plus de trois cent (300) adhérents, soit environ 15% des
effectifs totaux des enseignants des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) du Burkina
Faso. Le nombre total des enseignants des EIS est actuellement d’environ 2 000.

Les causes de cette faible adhésion des enseignants sont multiples. Il s’agit entre autres de :
i) l’absence /insuffisance de la culture de l’assurance maladie solidaire en tant
qu’instrument de mutualisation des risques maladies ;

24
ii) une communication insuffisante autour de la mutuelle et se traduisant par
l’ignorance de l’existence de la MUSESUP ou de la méconnaissance de sa mission, par
des enseignants ;

iii) le prétendu coû t élevé des cotisations mensuelles, pourtant adapté au regard des
revenus des enseignants et des coû ts réels de la santé ;

iv) le non engouement des enseignants n’ayant pas encore une famille de plusieurs
bénéficiaires ;

vi) les rumeurs savamment entretenues par certains enseignants sur le fait que la
mutuelle est l’instrument d’un syndicat alors qu’elle est une personne morale et
ouverte a tout enseignant independamment de son appartenance syndicale.

Conscient de cette faible adhésion qui est susceptible de compromettre la pleine réalisation
des objectifs de la Mutuelle, de nombreuses initiatives ont été engagées par les organes
dirigeants pour favoriser une large adhésion des enseignants. C’est ainsi que de
nombreuses actions ont été entreprises en direction des enseignants dans les différentes
IES. Il s’agit notamment :

i) la convocation, par les Sections des universités, dans chaque institution


d’enseignement supérieur et de recherche, de réunions et rencontres sur la
Mutuelle, qui seront animées conjointement par les membres du Conseil
d’administration et les responsables de la Section ;

ii) la désignation d’un mutualiste dans chaque UFR pour présenter les
avantages de la mutuelle lors des réunions et rencontres statutaires et
proposer aux enseignants d’y adhérer ;

iii) le parrainage, par chaque mutualiste, d’au moins un nouvel adhérent par
an ;

25
iv) l’organisation, par chaque section, d’une journée MUSESUP, comportant les
activités (activités sportives et de recréation ; consultations médicales ;
conférences sur la prévention des pathologies lourdes ; sensibilisation à
l’adhésion à la mutuelle) ;

v) l’organisation de missions de prospection, effectuées par la gestionnaire et


du personnel contractuel, auprès des enseignants dans les différentes
universités.

Mais ces différentes actions n’ont pas donné de résultats satisaisants en matière
d’accroissement des adhésions alors qu’une large base d’adhésion permettrait de renforcer
la durabilité institutionnelle, organisationnelle et financière de la mutuelle. En effet, une
large adhésion à la Mutuelle permettrait d’augmenter considérablement les ressources
financières provenant des cotisations, ce qui permettrait entre autres d’élargir le panier de
soins proposé aux membres, de normaliser le taux de prise en charge (passer de 70% à
80%) et d’entreprendre d’autres activités connexes liées à la promotion de la santé
(organisation de journées sportives pour la santé ; conférence sur les pathologies
lourdes ou la nutrition et la santé..). C’est dans ce contexte de faible adhésion que la
MUSESUP a décidé d’élaborer et de mettre en œuvre un plan de communication pour
booster les adhésions à la mutuelle. Les présents termes de référence s’inscrivent dans cet
objectif.

II. Objectifs et résultats

2.1 Objectif principal

L’objectif principal de la mission est de doter la MUSESUP d’un plan de communication afin
que la moitié des effectifs actuels des enseignants des IES adhère à la mutuelle sur la
période 2021/2022.

Le nombre actuel des enseignants des IES du Burkina Faso est estimé à 2 000. Il s’agit donc
d’atteindre 1 000 adhérents en fin 2022.

2.2 Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques visés par le Plan de communication sont les suivants :

26
- identifier de manière exhaustive, les causes de la faible adhésion des enseignants à la
MUSESUP ;
- proposer les solutions pour lever les contraintes identifiées pour accroître les
adhésions à la Mutuelle ;
- identifier les stratégies, les moyens et les canaux de communication appropriés pour
faire mieux connaître la Mutuelle et présenter les avantages d’une mutuelle de santé;
- faire toute suggestion pour rendre plus attrayante la Mutuelle auprès des
enseignants et augmenter ainsi les effectifs.

2.3. Résultats attendus

- les causes de la faible adhésion des enseignants à la MUSESUP sont identifiées ;


- les solutions pour lever les contraintes sont identifiées et proposées ;
- les stratégies, les moyens et les outils de communication appropriés sont identifiés
et disponibles ;
- toute suggestion pour rendre plus attrayante la Mutuelle auprès des enseignants et
augmenter ainsi les effectifs, est faite.

III. Méthodologie

3.1 Mise en place d’une équipe technique pour l’élaboration du Plan de


communication

L’équipe technique pour l’élaboration du Plan de communication sera composée d’un


enseignant et deux (02) étudiants de l’IPERMIC.

Cette équipe sera appuyée par le Conseil d’administration et du personnel du FONER


(Responsable des subventions et Responsable de la communication).

3.2 Elaboration du Plan de communication

Les tâ ches de l’équipe d’élaboration du Plan de communication sont :

- analyser la documentation et les informations disponibles sur la MUSESUP ;

- mener des entretiens avec des acteurs clés et des adhérents et non adhérents à la
Mutuelle, ainsi que le gestionnaire de la Mutuelle ;

- identifier et proposer des messages clefs pour chacun des publics cibles en tenant
compte des particularités de chaque cible et les canaux et les stratégies de
communication les plus appropriés.

3.3 Mise en œuvre du Plan de communication

27
L’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie s’étalent sur une période de deux ans
(2021 et 2022).

4. Appui technique et financier

Le financement de l’élaboration et de la mise en œuvre du Plan de communication sera


assuré par la MUSESUP avec l’appui de partenaires.

La MUSESUP sera accompagnée dans l’élaboration du Plan de communication par deux


partenaires que sont le FONER et l’IPERMIC au moyen d’une assistance technique ou
financière. Les négociations sont en cours avec les IES pour une collaboration pour un appui
financier à cet effet.

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