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Mini Projet de Stabilite Des Pentes
Mini Projet de Stabilite Des Pentes
I- PREAMBULE
Il s’agit du projet "Riad Al Andalous" sis quartier California – Commune Aïn Chok -
CASABLANCA. Et il est question de remédier au problème d’instabilité des talus de déblai du
bassin de retenue des eaux pluviales, déjà creusé et clôturé et dont l’emprise et les limites
sont figées entre les constructions (Voir Photos).
L’objectif de l’intervention est donc la confortation des talus existants avec le
minimum d’encombrement et le minimum de modifications de la conception du bassin.
Les déblais du bassin sont talutés à des pentes voisines de 1/1. En supposant qu’une
telle déclivité convient aux caractéristiques mécaniques du matériau, chose qui resterait à
étayer par des calculs de stabilité, l’agressivité de l’eau dans le bassin risque de provoquer
une sape des pieds des talus et réduire leur durée de service. En effet, la sortie de l’eau dans
le bassin se ferait à une certaine vitesse, et partant l’érosion des déblais serait inévitable. Le
départ du sol dans les parties basses occasionnerait avec le temps des instabilités qui
pourraient aller jusqu’à la ruine des dénivellations.
De plus, même si les bassins versants des terre-pleins sont entravés par les clôtures
et les aménagements tout autour du bassin, et que les talus sont à l’abri du ravinement par
ruissellement, ils ne le sont pas pour autant par les pluies.
Avec le peu de degré de liberté imposé par les conditions du projet, on s’efforcera
d’honorer la prestation confiée en veillant à répondre, avec les solutions apportées, aux
finalités suivantes :
- simplicité;
- économie ;
- faisabilité ;
- pragmatisme ;
- compatibilité avec l’esprit général de l’aménagement ;
- longévité.
Sur cette figure, est rappelé le profil actuel P5 côté-villas en traitillets, avec le profil
proposé et les détails de la solution de stabilisation. Celle-ci comprend donc ( voir cotations
sur document-dessin):
un déblaiement à 1/1 ;
une protection du déblai par un géotextile non-tissé, dont les caractéristiques sont
précisées plus loin, sur une hauteur de 3 mètres, soit jusqu’au niveau des hautes eaux ;
une butée de pied talutée à 3/2 prolongée jusqu’ à la côte inondable, avec un
ancrage de 0.75 mètre dans le fond ferme, assurée grâce un enrochement anguleux
250/350 ;
une végétalisation du gradin hors eau de stagnation jusqu’à la clôture, sur une terre
végétale apportée d’épaisseur 20 cm.
Le sol est un tuf légèrement argileux, avec passages encroûtés fréquents, connu à
CASABLANCA sous l’appellation vernaculaire Biyada. Les caractéristiques du tuf de
CASABLANCA sont comme suit :
Choix des paramètres du sol pour les fins de dimensionnement - Choix des matériaux –
Hypothèses de calcul :
Pour le long terme d’un déblai, l’analyse de stabilité se fait en terme de contraintes
effectives, à l’aide des paramètres c’, ’ et avec introduction de la pression interstitielle.
L’expérience, dans ce cas, concourt à laisser penser que la cohésion mobilisée tend vers
zéro dans le temps.
Lorsque le déblai est terrassé dans un sol vierge, qui n’a jamais glissé, normalement
on prendrait ’=’pic , c’0 ( 5 kPa par exemple) : caractéristiques ramollies. Mais puisque
le sol du bassin est assez encroûté, on prendra la valeur maximale de la cohésion
habituellement mesurée sur le tuf de CASABLANCA, soit c’=10 kPa ; cette valeur reste très
pessimiste pour le tuf support du bassin .
QUESTION :