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BTS Economie sociale familiale – Session 2023

ANNEXE VII-1 : Page de couverture de la note de synthèse

Nom patronymique : BELKACEMI

Prénom (s) : SARA, MONA

Date et lieu de naissance : 21/06/1998 à THIONVILLE

E4 : ICAF et Méthodologie de projet – NOTE DE SYNTHESE

Titre du rapport :

ATELIER SUR LE TRI SELECTIF

- La constatation de non conformité de la note de synthèse entraîne l’attribution de la mention


« non valide » à l’épreuve E4 correspondante.
Le candidat, même présent à la date de l’épreuve, ne peut être interrogé. En conséquence, le
diplôme ne peut lui être délivré. La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors
qu’une des situations suivantes est constatée :
 absence de dépôt de la note de synthèse,
 dépôt de la note de synthèse au-delà de la date fixée par la circulaire d’organisation de
l’examen,
 durée de stage inférieure à celle requise par la réglementation de l’examen
 documents constituant le dossier non visés ou non signés par les personnes habilitées
à cet effet.
J’ai effectué mon stage de deuxième année au sein d’une résidence d’accueil auprès de
personnes souffrant de troubles psychiques pendant 7 semaines. Ma tutrice, diplômée de la
formation de Conseillère en Economie Sociale Familiale (CESF), les maîtresses de maison ainsi
que la coordinatrice ont pu me faire découvrir le fonctionnement de la structure. J’ai pu
participer à la vie quotidienne des résidents ainsi qu’aux différentes activités. J’ai également pu
mettre en place une action portant sur le tri sélectif, domaine appartenant à l’Habitat-Logement.
Dans un premier temps, je présenterai la structure ainsi que le public accueilli et son
fonctionnement. Par la suite, j’expliquerai le besoin émergent. Puis, dans un second temps,
j’exposerai mon action portant sur la conception et la réalisation d’un atelier d’information sur
les déchets recyclables. Enfin, je finirai par l’évaluation de mon action.

I) La résidence d’accueil
A) Le statut de la structure et ses missions

La résidence d’accueil fait partie de l’Association E. Il s’agit d’une association à but non
lucratif créée en 1981 et régie par les dispositions de la loi 1901. Elle a pour objet de promouvoir
toute action permettant de favoriser l’autonomie, le bien-être et l’inclusion sociale des
personnes en situation de handicap psychique ainsi que l’insertion sociale par l’accès à un
logement individuel au sein de la résidence. Cette association est en corrélation avec la loi du
2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale et renforce le droit des usagers et la
coordination entre les différents acteurs. De plus, elle est complétée par la loi du 11 février 2005
pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées.

B) Le financement

Ce type de structure est financée par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale


(DDCS) qui attribue à l’association une subvention annuelle permettant de couvrir les dépenses
de personnel.

C) Les professionnelles

La résidence C emploie trois salariées dont deux maîtresses de maison et une coordinatrice.
L’équipe de direction se compose d’une directrice, d’une cheffe des services et d’une assistante.
Le conseil d’administration comporte une présidente.

D) Le public accueilli

La structure accueille des personnes dont la moyenne d’âge est d’environ 46 ans. Il convient
que les résidents soient dans une tranche d’âge assez similaire afin d’assurer leur intégration et
qu’il n’y ait pas un trop grand décalage avec l’ensemble du groupe pour assurer la vie en

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collectivité. Les personnes résident jusqu’à leur fin de vie dans la structure. Il s’agit de résidents
en souffrance psychique suffisamment stabilisées pour bénéficier d’une vie en collectivité, mais
également assez autonome pour accéder à un logement privatif, dès lors qu’un
accompagnement et des soins sont garantis. D’après la loi du 11 février 2005 qui définit le
handicap comme étant « toute limitation ou restriction d’activité de participation à la vie en
société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle,
durable ou définitive, d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales,
cognitives, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».

II) L’étude du besoin


A) Le constat

Lors de mes deux premières semaines dans la résidence, j’ai pu m’intégrer à l’équipe de
professionnelles ainsi qu’aux résidents afin de mieux comprendre le fonctionnement de la
résidence. De même, me familiariser avec les règles de vie de la structure.

Au fil des jours, j’ai constaté avec l’aide des professionnelles que le tri des déchets posait
un problème, particulièrement dans la cuisine commune. Malgré la présence d’une poubelle
prévue pour le recyclage, beaucoup de résidents ne prêtent pas attention aux emballages qui
peuvent être recyclés ou ne savent pas ce qui est recyclable. En dépit de rappels à la fin des
repas, nous retrouvons régulièrement des emballages jetés dans les ordures ménagères. De
même lors des visites locatives avec les professionnelles, nous nous sommes aperçues que la
majorité des résidents ne réalisent pas le tri. Cependant, les résidents ont participé à un atelier
sur le tri avec les ambassadeurs du tri de la ville de N en mars 2022. Sous forme de jeu, ils
devaient placer les emballages dans la poubelle adéquate. Les ambassadeurs du tri ont par la
suite procédé à une distribution de sac cabas destinés aux emballages recyclables pour chaque
logement des résidents. Cette intervention a été demandé par la direction et rentre dans le champ
des missions de la structure.

Néanmoins, force est de constater que les sacs cabas ne servaient pas spécifiquement
aux emballages recyclables. C’est ainsi que mon attention s’est penchée sur la mise en place
d’une action autour du tri des emballages recyclables, afin de garantir la valorisation des déchets
dans les parties communes et dans le logement individuel de la majorité des résidents. Le but
étant de les sensibiliser davantage et de leur apporter plus d’informations.

Cependant, le handicap psychique présente des limites notamment dans la réalisation de


tâches de la vie quotidienne, comme trier ses déchets. En effet, certaines personnes n’en font
pas une priorité et n’en voient pas l’utilité. D’autres encore ne s’intéressent pas au devenir des
emballages qui peuvent être valorisés ou alors ne connaissent pas vraiment les règles de tri.
C’est pourquoi il était important d’enquêter auprès des professionnelles sur l’action passée pour
ensuite déterminer le public cible à l’action et d’envisager le déroulement adéquat de l’atelier.

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B) La méthode d’investigation

Afin de mettre en évidence le besoin des résidents, j’ai réalisé un entretien avec les
professionnelles de la structure. Je n’ai pas mis en place d’entretiens individuels avec les
résidents pour ne pas amener un sentiment de jugement et pour ne pas les faire culpabiliser.
Le guide d’entretien avec les professionnelles réalisé se trouve en annexe 1 page 13.

Cet entretien avec les professionnelles m’a permis d’en savoir plus sur l’action précédente.
Cela m’a également permis de découvrir les intervenants qui pourrait m’apporter des
indications et des informations pour mon atelier. En effet comme dit plus haut, la direction et
les professionnelles de la structure se sont rendus compte que les résidents ne trient pas et on
donc interpeller la métropole de N et ont été ensuite redirigés vers les ambassadeurs du tri.

À la suite de l’entretien, j’ai pu déterminer le public qui aller prendre part à l’action.
Le choix du public devait être en accord avec mes objectifs fixés en amont.

De ce fait, j’ai pu commencer à me rapprocher de la structure en lien avec les intervenants


afin de m’aider : La Maison de l’Habitat et du Développement Durable. Après m’être rendue
sur le lieu j’ai ensuite été redirigée par appel téléphonique avec les ambassadeurs du tri (ils
n’ont pas d’accueil physique au sein de La Maison de l’Habitat et du Développement Durable),
j’ai pu obtenir plusieurs informations sur ce thème.

Au vu des nouvelles réglementations sur le tri, il m’a paru nécessaire d’apporter à la


structure des informations complémentaires et de sensibiliser les nouveaux et anciens résidents.

Afin de déterminer les résidents qui aller participer à l’action, j’ai parlé à chaque résidents
du thème afin de cibler les personnes.

C) Le public cible

La structure compte 24 résidents. Parmi les résidents, 8 personnes ne réalisent pas le tri dont
plusieurs qui le réalisent à moitié (uniquement le verre). En effet, les autres résidents ne
présentent pas ou peu de difficultés par rapport au tri ou alors ne le réalise pas du tout. Il est
vrai que l’action concerne l’ensemble des résidents mais convaincre les plus réticents à
engendré un frein dû à la maladie. Je me suis donc consacrée aux 8 résidents qui n’effectuaient
pas le tri et 3 autres résidents se sont joints à l’action afin d’avoir de plus amples informations
et d’élargir leur connaissance.

Au total, 10 participants dont 3 qui connaissent les règles et qui pourront aider les autres. Il
y avait donc 4 femmes et 6 hommes dont la tranche d’âge se situe entre 40 et 55 ans.

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III) La mise en œuvre de l’action
A) La recherche d’information

J’ai effectué des recherches sur le site dédié au tri que propose la Maison de l’Habitat et du
Développement Durable afin de lister les nouvelles règles de tri entrée en vigueur. De plus, j’ai
pu m’entretenir par téléphone avec les ambassadeurs du tri de la ville de N qui m’ont orienté
sur les réglementations. J’ai également effectué des recherches sur des sites tel que l’ADEME.

B) Les objectifs

L’objectif général est : Sensibiliser les résidents sur le tri des déchets.

Les objectifs intermédiaires sont : Repérer les pictogrammes de tri ; Distinguer les gestes à
adopter en matière de tri ; Faire prendre conscience sur l’impact environnemental.

L’objectif opérationnel est : Organiser un atelier collectif avec des outils visuels et de la
documentation afin de garder une trace écrite.

IV) La présentation de l’action « Atelier sur le tri sélectif »


A) La préparation de l’action

Afin de satisfaire le besoin émergent et après discussion avec l’équipe professionnelle, nous
avons réfléchis à la mise en place de l’action. En effet nous avons pensé au fait que l’atelier soit
animé et ludique afin d’avoir la participation et l’attention de tous tout au long de l’atelier.

Il était important que l’action soit fixée à une date précise pour permettre aux résidents de
s’organiser vis-à-vis de leurs éventuels rendez-vous.

Pour cela nous avons envisagé de réaliser l’atelier le 24 janvier 2023 à 15h au sein de la
résidence.

B) La communication autour de l’atelier

J’ai pu discuter lors du temps du repas sur l’atelier afin de profiter de la présence de
l’ensemble des résidents et pour sonder les potentiels participants sur la date prévue.
J’ai également réalisé une affiche que j’ai positionné sur le tableau d’affichage situé à l’entrée
de la résidence. L’affiche de communication de l’atelier utilisée se trouve en annexe 02 page
13. De plus, je veillais à rappeler la date oralement et de façon régulière pour que les résidents
n’oublient pas le jour. J’ai pu observer que certains résidents n’hésitaient pas à rappeler à
d’autres résidents sur le jour de l’atelier, faisant preuve d’intérêt pour mon action.

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C) Les moyens utilisés

Moyens humains :

Lors de la préparation de l’atelier, j’ai décidé d’organiser un goûter à la fin dans le but de
rendre l’action plus conviviale. Avec une professionnelle, nous avons confectionner du pain
perdu. Suite aux aléas de la vie collective, j’ai manqué de temps quant à l’organisation de
l’action, son aide m’a permis de mener à bien le déroulement de l’atelier sur le tri.

Moyens matériels :

Pour la réalisation du goûter, j’ai pu utiliser la cuisine de la structure qui dispose de tout le
matériel et équipement nécessaire. Pour les ingrédients, nous avons utilisé le pain rassis déjà
disponible dans la structure et nous avons acheté du lait (100cl), des œufs (5), du sucre (1.5càs)
et du beurre (250g). Nous nous sommes organisées en amont pour avoir les ingrédients
nécessaire pour l’atelier avant la date annoncée et avons réalisés le pain perdu le jour de l’action.

La salle de restauration ainsi que la salle télévision font partis des locaux de la résidence et
ont servi de lieu où s’est déroulé l’atelier. Également, je me suis servie du tableau blanc présent
dans la résidence pour réaliser le brainstorming.

Pour la deuxième partie de l’atelier, j’ai réalisé la conception d’un quizz sur un site internet
« Kahoot !» et je l’ai projeté dans la salle télévision, je me suis servie de mon ordinateur
personnel pour faire passer le quizz sur la télévision.

Pour la communication, j’ai réalisé différents supports visuels comme l’affiche sur le tri et
le dépliant. J’ai eu besoin d’imprimer 10 dépliants et 10 affiches sur le tri. J’ai également
imprimé une affiche en format A3 et je l’ai plastifiée pour la positionner au-dessus de la
poubelle de tri dans la cuisine de la résidence. Le dépliant se trouve en annexe 4 et l’affiche en
annexe 5 page 14.

Moyens financiers :

COUT
Rubriques Quantité Prix unitaire Total
MATERIEL
Feuilles A4 impression couleur 20 0.20€ TTC 4€ TTC
Feuille A3 impression couleur 1 0.30€ TTC 0.30€ TTC
Plastifieuse 1 Matériel de la 0€ TTC
structure
Salle de restauration 1 Local de la structure 0€ TTC
Coin télévision 1 Local de la structure 0€ TTC
Télévision 1 Matériel de la 0€ TTC
structure
Connexion internet 1 Matériel de la 0€ TTC
structure

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Ordinateur 1 Matériel personnel 0€ TTC
Chaises 10 Matériel de la 0€ TTC
structure
Sièges 10 Matériel de la 0€ TTC
structure
Electricité 1 Matériel de la 0€ TTC
structure
Tableau blanc 1 Matériel de la 0€ TTC
structure
Feutres de couleurs 2 Matériel de la 0€ TTC
structure
Cuisine 1 Local de la structure 0€ TTC
Pain 4 1.80€ TTC 7.20€
Lait 1L 1.15€ TTC 1.15€ TTC
Sucre 1.5 càs 1.42€/kg TTC 1.42€/kg TTC
Beurre 250g 2.30€ TTC 2.30€ TTC
Œufs 5 0.28€/pce 1.40€ TTC
TOTAL MOYENS MATERIELS = 17.77€

Par ailleurs, si un travailleur social avait conduit l’action il faudrait tenir compte du coût de son
intervention. Compte tenu que mon action s’est déroulée de 15h à 17h elle a donc durée 2h.

A savoir, un coût employeur (salaire brut + charges patronales) : 15€ de l’heure.

Dans ce cas, nous réalisons le calcul par rapport au nombre d’heures que l’action a nécessité :
15x2 = 30. Le coût pour l’employeur, si un travailleur social avait mené l’action, serait de 30€
pour 2 heures.

D) Le déroulement de l’action
1. La mise en place

En raison du nombre de participants et pour une question de place, l’atelier s’est déroulé
dans la salle de restauration qui comprend également un petit coin télévision. J’y ai installé un
tableau blanc fourni par la structure pour le brainstorming. Dans l’espace télévision, j’y ai
installé mon ordinateur afin de projeter le quizz sur l’écran de télévision.

2. L’action

Afin d’introduire le thème, j’ai commencé l’atelier par un brainstorming autour du mot
« tri » pour collecter les idées de chacun.

L’objectif du brainstorming était de permettre à chaque résidents de participer à l’atelier en


citant des mots et ainsi pouvoir les classer par catégories.

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3. Le déroulement

Le brainstorming autour du mot « tri » a permis à chacun d’exprimer ce que cela leur
évoque. Je veillais à donner la parole à tous et faisais en sorte que chacun s’écoute.
Ainsi avec la participation des résidents, nous avons établi des catégories en fonction des mots
cités. Les catégories principales étaient : carton, verre, plastique, métal, recyclage, pollution.
Le brainstorming m’a permis de voir que tous étaient en mesure de me citer les différents
matériaux que composent nos emballages.

Par la suite, j’ai demandé aux résidents s’ils savaient précisément ce que pouvait contenir
la poubelle de tri.

Ce questionnement m’a permis de les amener dans l’espace télévision pour réaliser le quizz
et leur apporter de plus amples informations. J’avais prévu que chaque résidents fasse le quizz
sur leur téléphone mais ils n’en possèdent pas tous. Nous avons donc réalisé le quizz tous
ensemble.

Le quizz était composé de 15 questions sous la forme d’un vrai/faux. Les questions étaient
orientées autour des emballages, des logos et de l’environnement. Chaque questions étaient
accompagnées d’une image représentant l’emballage ou le logo. Le quizz réalisé lors de l’action
se trouve en annexe 3 page 13. A la fin de chaque question, j’apportais les corrections et/ou les
nouvelles réglementations. La dernière question parlait du 8ème continent de plastique,
seulement 1 participant sur les 10 connaissait son existence. De ce fait, j’avais prévu de passer
une vidéo explicative sur l’origine de ce nom (voir bibliographie « vidéo 8ème continent).

A la fin du quizz j’ai demandé s’il y avait encore des interrogations ou des choses
incomprises et nous avons continué de discuter autour de l’atelier. Chacun m’apportait ses
remarques et compliments quant à la qualité de l’action et pour les nouvelles informations
apprises.

Pour conclure et laisser une trace de l’atelier, j’ai distribué à chaque participant un dépliant
reprenant les différents types d’emballages qui sont recyclables, les pictogrammes de tri et les
gestes à adopter ainsi qu’une affiche résumant le dépliant qui est placée dans la cuisine
collective. Le dépliant distribué se trouve en annexe 4 et l’affiche en annexe 5 page 14.

E) L’évaluation

A la fin de l’atelier avec les résidents, je me suis interrogée quant au bien-fondé de mon
action.

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1. Le bilan des effets de l’action

Est-ce que les objectifs de l’action ont-ils été atteints ?

Lors de mon atelier, 2 des 3 employées étaient présentes et ont pu observer le


déroulement. Elles m’ont rapportée que les résidents ont su participer et étaient très investi,
qu’il y avait un réel échange.

A la suite de l’action, j’ai distribué un questionnaire d’évaluation des besoins aux


résidents qui ont participés à l’action. Parmi les 10 participants, tous ont appris de nouvelles
choses par rapport au tri et 6 résidents ont découverts comment bien trier les emballages. J’ai
également demandé s’ils envisageraient de faire le tri dans les parties communes et tous ont
répondu positivement. Même question mais dans leur logement individuel et seulement 1
personne a répondu ne pas savoir si elle le réaliserait. Le questionnaire d’évaluation des besoins
des résidents se trouve en annexe 6 page 14.

J’ai volontairement laissé un peu de temps aux résidents avant de les évaluer une
seconde fois sur le moyen terme afin d’observer si l’action a permis de les aider davantage à
trier.

Pour cela mon questionnement s’est tourné sur les outils visuels laissé à leur disposition,
9 participants sur 10 trouvent utile le dépliant et l’affiche pour trier dans les parties communes
et dans leur logement. Depuis l’atelier, tous sont réceptifs au tri et 2 personnes se sont posé une
question quant au tri de certains objets comme les piles par exemple. Par cette action, les
professionnelles ont pensé à réaliser une boîte à piles usagées avec les résidents.

Par rapport à l’évaluation à long terme, j’aurais fait une grille d’observation dans
laquelle j’aurais mis les différentes sortes d’emballages que les résidents tri (verre, carton,
plastique, métal), s’ils font attention au pictogramme de tri placé derrière l’emballage, s’ils se
réfèrent au dépliant et à l’affiche lorsqu’ils jettent leurs emballages, s’ils adoptent bien les
écogestes en matière de tri, si les déchets d’équipements électriques et électroniques ne sont pas
mélangés aux ordures ménagères, ainsi que les observations supplémentaires que je peux être
amené à relever.

Néanmoins, étant arrivée à la fin de mon stage je n’ai pas pu mettre en place cette grille
d’observation.

Y a-t-il eu des répercutions ?

Cette action a permis à la résidence d’être sensibilisée davantage au tri des déchets, d’élargir
les connaissances et de découvrir pour certains les bonnes pratiques en matière de tri.
Elle a également permis d’apporter de nouvelles règles notamment par rapport aux nouvelles
règlementations sur le tri.

L’action a donc touché les résidents, même ceux qui n’ont pas participé et également les
professionnelles notamment par rapport aux nouvelles réglementations.

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A la suite de cette action, un résident s’est porté volontaire pour aller de lui-même chercher
des sacs de tri à la métropole de N et en a ramené 2 rouleaux pour la structure. Nous en avons
donc distribué à l’ensemble des résidents. De plus une résidente qui n’a pas pu participer à
l’atelier, mais qui a tout de même voulu prendre part à l’action, a mis en place un saladier placé
dans la salle de restauration pour récolter les déchets organiques et les mettre au compost au
fond du jardin. Bien que cette personne n’ait pas participé à l’atelier, elle a eu l’idée de
compléter celui-ci.

2. Observations lors de l’atelier

J’ai pu remarquer qu’il était important de faire participer chaque résidents pendant l’atelier,
de ce fait tous était très dynamique, intéressé et investi. Personne n’a manifesté de
l’incompréhension et les outils utilisés notamment le quizz et la vidéo explicative a réellement
permis d’avoir toute leur attention. Le fait que l’atelier se déroule en petit comité a permis à
chacun de s’exprimer.

Lors des temps avec les résidents, tous m’ont répété que l’atelier était clair et qu’ils avaient
appris de nouvelles choses.

3. Evaluation personnelle

J’ai mis un certain temps avant d’assimiler réellement ce qu’on me demander. Il est vrai
que je me préoccupais plus des actions des professionnelles qu’à la mise en place d’une action.

J’ai par la suite pris conscience et je me suis organisée pour me consacrer davantage sur
l’action prévue.

4. Les limites de l’action

Moyen temporel :

J’ai rencontré une limite notamment par rapport au temps. Comme dit plus haut dans les
moyens utilisés, l’organisation de l’atelier et la confection du pain perdu ont demandé du temps
et suite aux aléas de la vie en collectivité il est vrai qu’il est difficile d’organiser un atelier à
heure fixe. Néanmoins, j’ai pu compter sur l’aide de la maîtresse de maison pour parvenir à
débuter l’action sans trop de retard.

Moyen humain :

Cependant, je pense qu’une telle action n’a pas rassemblé la totalité des résidents de la
structure du fait de troubles de certains résidents qui empêchent considérablement la
concentration et l’attention sur une longue durée.

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V) Perspectives

J’ai pu participer à une réunion des résidents organisée avec les professionnelles de la
structure. Cette réunion a pour but de lister les activités qui vont être mises en place au cours
de l’année et de laisser les résidents s’exprimer sur des idées d’activités auxquelles ils
aimeraient participer. Un résident a demandé à programmer une sortie au centre de tri de la ville
de N et plusieurs résidents ont approuvés l’idée et seraient adhérents à cette sortie.

De plus, j’ai également laissé les outils visuels tels que l’affiche et le dépliant pour les nouveaux
résidents et pour d’autres résidences de l’association E.

Conclusion :

Cette action a permis aux résidents de prendre place lors d’un atelier, ils ont pu participer
et acquérir de nouvelles informations. Il est vrai, lors de l’atelier les résidents ont su se montrer
réceptif quant à l’environnement et déterminé à changer leurs mauvaises habitudes.

Par rapport à mon investissement durant ce stage, cela m’a permis de me dépasser
notamment dans la prise de parole devant un public et concernant l’organisation d’un atelier,
que ce soit la gestion du temps ou encore l’adaptation au public.

De plus, j’ai pu approfondir et mettre en œuvre la méthodologie de projet en mettant en


place une action collective à destination des résidents dans le domaine d’Habitat-Logement
portant sur le tri sélectif. En effet en France depuis le 1er janvier 2023, des évolutions
s’immiscent notamment sur la gestion du tri des déchets. Force est de constater que réaliser le
tri chez les particuliers n’est pas souvent évident en particulier sur ce que la poubelle jaune
(déchets recyclables) peut contenir. Désormais le tri est facilité permettant de ne plus se poser
de question si tel emballage plastique se tri ou non. Le volume des déchets reste important
malgré les efforts de chacun. Pourtant, il pourrait diminuer davantage en triant les emballages
qui sont recyclable. Il m’a semblé évident de construire mon projet autour de ce thème pendant
ma période de stage auprès d’un public atteint de handicap psychique. Les difficultés de ce
public peuvent rendre compliqué l’adoption et la réalisation des gestes éco-responsables
notamment dans le domaine du tri des déchets. Cependant un complément d’information
notamment avec les nouvelles réglementations a permis d’apporter les connaissances
manquantes.

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Bibliographie :

Vidéo projetée :

Vidéo : site « Youtube » - C’est quoi, le 8e contient ? (Par Info ou Mytho ?) Publié le
02/12/2015 et consultée le 19/01/2023

C'est quoi, le 8e continent ? - 1 jour, 1 question - YouTube (durée : 1m42s)

Lien du quizz :

Quizz tri sélectif - Détails - Kahoot!

Sites utilisés :

Tri des déchets | Ministères Écologie Énergie Territoires (ecologie.gouv.fr)

Réglementation française des déchets – Ademe

Changements en vigueur au 1er janvier 2023 | Ministères Écologie Énergie Territoires


(ecologie.gouv.fr)

Tri des déchets | Ministères Écologie Énergie Territoires (ecologie.gouv.fr)

Que faire de mes déchets ? | Particuliers | Agir pour la transition écologique | ADEME

Accueil - Maison de l'Habitat et du Développement Durable

https://www.vie-publique.fr/en-bref/286190-tri-des-dechets-consommation-quelle-
implication-des-francais

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Annexes :

Annexe 1 : Guide d’entretien avec les professionnelles

Annexe 2 : Affiche de communication de l’action

Annexe 3 : Questions du quizz Kahoot !

Annexe 4 : Dépliant

Annexe 5 : Affiche

Annexe 6 : Questionnaire d’évaluation des besoins à court terme

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Annexe 1 : Guide d’entretien avec les professionnelles Annexe 2 : Affiche de communication de l’action

Annexe 3 : Questions du quizz


Kahoot !

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Annexe 4 : Dépliant Annexe 5 : Affiche

Annexe 6 : Questionnaire d’évaluation


des besoins à court terme

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