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sein du PAD.
Dans ce chapitre, nous allons voir les différents paramètres et techniques liés à la
gestion de risques de management. Ainsi nous allons commencer par la généralité sur
la gestion de risque et ensuite les procédures d’un Audit opérationnel et identification
des risques
Dans cette partie, nous allons voir le procedure de l’audit et l’identification des risque
au sein de la société PAD.
1. Les procédures de l’audit opérationnel au sein de PAD.
Pour effectuer les procédures d'audit est une étape cruciale dans la méthodologie
d'audit. Ces procédures détaillent comment les auditeurs vont collecter des données,
effectuer des tests, et obtenir des preuves pour évaluer l'efficacité, la conformité et la
fiabilité des systèmes, des processus ou des informations auditées.
1.1. Les phases de l’audit interne:
Une mission d’audit interne peut être cernée au niveau de trois phases fondamentales
qui sont :
1.1.1. Phase de préparation :
Initialisation de la mission (le droit d’accès ou l’ordre de mission);
L'équipe d'audit chargée de la mission doit obtenir des explications claires sur les
attentes du commanditaire. Dans ce contexte, elle rédige un ordre de mission, qui est
approuvé par le commanditaire avant d'être soumis au responsable de l'entité soumise
à l'audit. Cet ordre de mission joue un double rôle en tant que contrat entre le service
d'audit et le demandeur de la mission, tout en représentant le droit d'accès de l'audit à
l'entité concernée.
Présentation de la mission (examen de l’activité et élaboration d’un tableau
de risque) ;
L'équipe d'audit élabore le tableau des risques pour le domaine examiné (ou ajuste
celui déjà existant si le service d'audit interne dispose d'une "bibliothèque" de
référentiels de risques). Ce tableau des risques répertorie, pour un sujet donné, les
meilleures pratiques en matière de contrôle interne qui devraient être en place dans
l'entité faisant l'objet de l'audit. Tout au long de la mission, ce référentiel sert de
référence à laquelle la réalité sur le terrain est comparée. Il s'agit d'un document
essentiel pour assurer le bon déroulement de la mission et la qualité des conclusions
de l'audit. Avant le lancement de la mission sur site, le chef de mission examine ce
document et le présente aux audités.
Lancement de la mission sur site (de la réunion d’ouverture au
programme de vérification);
La réunion d'ouverture marque le début officiel de la mission d'audit dans l'entité
examinée. À partir du tableau des risques préétablis, l'équipe d'audit identifie, au
cours de cette phase, les points forts et les faiblesses apparentes du contrôle interne de
l'entité auditée. Ce processus de discernement des risques se construit grâce aux
entretiens avec les audités et à la consultation de la documentation disponible sur les
processus. Un Tableau des Forces et Faiblesses Apparentes (TFFA) synthétise ce
travail d'identification des éventuels dysfonctionnements (et des points forts) de
l'organisation. À ce stade, tous ces éléments restent dans un cadre théorique sans
valeur probante. En vue de mener des vérifications, l'équipe d'audit établit, à partir du
tableau des forces et faiblesses apparentes, une liste :
- Un rapport d’orientation qui définit les grands axes d’investigation pour la suite,
destiné aux audités pour information.
- Un programme de vérifications, à usage de l’équipe d’audit et qui précise la nature
des contrôles à réaliser.
- Un budget planning qui précise la répartition des contrôles dans le temps et entre les
membres del’équipe.
1.1.2. Phase de réalisation:
Conduite des réalisations:
Pendant cette étape de mise en œuvre, l'équipe d'audit exécute toutes les tâches de
contrôle planifiées conformément au programme de vérification. Pour ce faire, les
auditeurs utilisent les techniques d'audit qui leur sont disponibles. Afin de maintenir
une traçabilité rigoureuse des contrôles effectués, ils consignent formellement toutes
ces activités dans divers documents:
- Les « papiers de travail » véritables « brouillons » des auditeurs sur lesquels
sontconsignés les détails desinvestigations.
- Les « feuilles de couverture » qui résument, pour chaque contrôle : l’objectif du
contrôle, sa nature, les résultats obtenus et les conclusions de l’auditeur en
charge de contrôle.
- Enfin, lorsqu’un contrôle atteste d’un dysfonctionnement, une Feuille de
Révélation et d’Analyse du Problème (FRAP) synthétise l’opinion de l’auditeur
sur cette faiblesse de contrôleinterne.
La FRAP relate pour le problème évoqué : les éléments de preuves qui en
relèventl’existence, les causes avérées, les conséquences réelles ou potentielles et
enfin lespropositions de recommandations formulées par l’équipe d’audit pour
remédier à ce dysfonctionnement.
1.1.3. Phase de conclusion:
Rédaction des conclusions (de l’ossature du rapport d’audit à sa
validation);
L'équipe d'audit doit à présent formuler les conclusions de sa mission. Initialement,
cela implique la création de la structure du rapport d'audit, qui servira de fondement
pour le compte rendu final lors de la présentation sur site aux audités, et qui
constituera la base pour la rédaction du projet de rapport. Une fois que le chef de
mission a validé ce projet de rapport, il est communiqué aux audités en préparation de
la réunion de validation. Cette réunion revêt une importance cruciale pour la valeur
ajoutée de la mission d'audit, offrant aux audités l'occasion de demander des
explications sur les dysfonctionnements identifiés et de contribuer à l'élaboration des
recommandations définitivement retenues. Après cette réunion, les auditeurs rédigent
le rapport d'audit final, qui est ensuite communiqué au commanditaire. Les audités
finalisent également leur plan d'actions, qui est retourné au service d'audit pour
permettre le suivi de la mise en œuvre des recommandations.
Suivi de la mission (le suivi des recommandations et les actions de
progrès);
À des moments bien définis après la clôture de la mission, par exemple après 3 mois,
9 mois ou 1 an, le service d'audit est chargé de surveiller la mise en œuvre des plans
d'action afin de compléter pleinement et effectivement sa mission. Ce suivi peut
revêtir diverses formes, allant d'une simple déclaration de la part des audités jusqu'à
des missions d'audit de suivi de courte durée sur le terrain. Les résultats de ce suivi
sont consignés dans un "état des actions de progrès". Lorsque la mise en œuvre des
plans d'action est achevée, l'état final des actions de progrès est communiqué au
commanditaire de la mission.
2. Identification et la caractérisation de risque au sein de PAD.
Avant d'entreprendre toute démarche de gestion des risques, il est essentiel de
recenser de manière exhaustive tous les événements susceptibles de générer des
risques. Cette étape conduit à l'établissement d'une liste exhaustive de risques
potentiels, qui doit ensuite être classifiée en fonction de diverses typologies de causes,
telles que les causes techniques, humaines, réglementaires, etc. Cette classification
permettra ultérieurement de définir des actions de maîtrise spécifiques pour chaque
type de risque.
Voici quelques catégories de risques et des exemples spécifiques que le PAD pourrait
prendre en considération :
Les risques financiers au sein du Port Autonome de Dakar (PAD) incluent la volatilité
des taux de change, susceptible d'affecter les coûts d'importation et d'exportation.
Cette variabilité expose l'organisation à des fluctuations imprévisibles dans la valeur
des devises, impactant directement les coûts associés aux transactions internationales.
La gestion efficace de ce risque financier implique la mise en place de stratégies de
couverture, telles que l'utilisation d'instruments financiers dérivés, pour atténuer les
effets de la volatilité des taux de change. Une surveillance continue des marchés
financiers et une planification budgétaire prudente sont également essentielles pour
anticiper et répondre aux fluctuations monétaires susceptibles d'influencer les aspects
économiques du PAD.
2.3. Risques de Sécurité
Les risques de sécurité au sein du Port Autonome de Dakar (PAD) englobent des
menaces potentielles, notamment le risque d'actes de piraterie et d'intrusions non
autorisées. Ces dangers peuvent compromettre la sécurité des opérations portuaires,
mettant en péril la vie humaine, les biens, et la continuité des services. Les actes de
piraterie et les intrusions représentent des risques majeurs, nécessitant des mesures
préventives telles que la surveillance renforcée, la formation du personnel en matière
de sécurité, et la mise en œuvre de protocoles de sécurité robustes pour prévenir et
répondre à de telles menaces. La collaboration avec les autorités de sécurité locales et
régionales peut également être cruciale pour atténuer ces risques et assurer la sûreté
des opérations portuaires.
2.4. Risques Règlementaires et de Conformité:
Les risques règlementaires et de conformité au sein du Port Autonome de Dakar
(PAD) résident dans la possibilité de changements dans les réglementations
douanières ou maritimes. De tels changements peuvent entraîner des retards
substantiels et des coûts additionnels dans les opérations portuaires. La nature
dynamique des règlementations internationales et nationales nécessite une vigilance
constante pour s'adapter rapidement aux évolutions réglementaires. La mise en place
de mécanismes de veille réglementaire, la formation du personnel, et la flexibilité des
processus opérationnels sont des éléments clés pour atténuer ces risques et assurer la
conformité continue du PAD aux normes en vigueur.
2.5. Risques Environnementaux:
Les risques environnementaux au sein du Port Autonome de Dakar (PAD) concernent
la gestion des déchets, les émissions polluantes, ainsi que d'autres impacts
environnementaux. La manière dont le PAD traite les déchets, contrôle les émissions
et minimise son empreinte écologique peut engendrer des risques écologiques
potentiels. Ces risques peuvent découler de pratiques inadéquates de gestion des
déchets, de rejets polluants, ou d'impacts négatifs sur les écosystèmes locaux. La
gestion proactive de ces risques implique l'adoption de pratiques durables, le respect
des normes environnementales, et la mise en œuvre de technologies respectueuses de
l'environnement pour minimiser l'impact écologique des opérations portuaires.
2.6. Risques Technologiques
Les risques technologiques au sein du Port Autonome de Dakar (PAD) concernent la
menace potentielle de défaillance des systèmes informatiques critiques pour les
opérations portuaires. La dépendance accrue envers les technologies de l'information
expose le PAD à des risques tels que des pannes de systèmes, des cyberattaques, ou
des incidents de sécurité informatique. Ces risques peuvent entraîner des perturbations
majeures dans les processus opérationnels, des retards, voire des atteintes à la sécurité
des données. La gestion de ces risques implique la mise en place de mesures de
cybersécurité robustes, la sauvegarde régulière des données, et la formation du
personnel pour faire face aux menaces émergentes dans le domaine technologique.
2.7. Risques de Gestion des Ressources Humaines
Les risques de gestion des ressources humaines au sein du Port Autonome de Dakar
(PAD) englobent des scénarios tels que des grèves du personnel portuaire ou une
pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Ces situations peuvent compromettre la continuité
des opérations portuaires, entraînant des retards, des perturbations logistiques, et des
coûts supplémentaires. La gestion efficace de ces risques implique le maintien de
relations positives avec le personnel, la mise en place de mécanismes de résolution
des conflits, et des politiques de gestion des ressources humaines visant à attirer,
former, et retenir des travailleurs qualifiés. Une communication transparente et la
collaboration avec les représentants syndicaux peuvent également contribuer à
atténuer ces risques.
2.8. Risques de Géopolitique
Les risques de géopolitique au sein du Port Autonome de Dakar (PAD) concernent
l'instabilité politique dans la région, susceptible d'influer sur les relations
commerciales et la sécurité des opérations portuaires. Des situations politiques
instables peuvent engendrer des perturbations dans les échanges commerciaux, des
retards dans les opérations, voire des menaces pour la sécurité du personnel et des
biens. Gérer ces risques implique une analyse constante de la situation géopolitique,
des plans d'urgence pour faire face à des événements imprévus, et la mise en place de
partenariats stratégiques avec les autorités locales pour renforcer la sécurité et la
stabilité des opérations portuaires.
Manque d'Indépendance
Résistance au Changement
FAIBLESSES Coût Financier
Limitation des Ressources
Complexité des Processus
Défi de la Mise en Œuvre des Recommandations