Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pr Dominique BELPOMME
Le Livre Noir
des Ondes
`
Publié via Bookelis
Toute reproduction, adaptation, représentation ou traduction, même partielle,
du présent ouvrage, sous la forme de textes imprimés, de microfilms, de photographies,
de photocopies ou de tout autre moyen chimique, informatique, électronique ou mécanique
ne peut être réalisée sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
De la nécessaire liberté dans la recherche scientifique
L’histoire des Sciences montre que dans leur domaine, les plus grands
progrès ont été effectués par des penseurs audacieux qui ont aperçu des voies
nouvelles et fécondes que d’autres n’apercevaient pas. Si les idées des savants de
génie qui ont été les promoteurs de la science moderne avaient été soumises à
des commissions de spécialistes, elles leur auraient sans nul doute parues
extravagantes el auraient été écartées en raison même de leur originalité el de
leur profondeur. En fait, les luttes soutenues, par exemple, par Fresnel et par
Pasteur suffiraient à le prouver; certains de ces pionniers se sont heurtés à
l’incompréhension de savants éminents et ils ont dû lutter avec énergie avant
d’en triompher. Plus récemment, dans le domaine de la Physique théorique dont
je puis parler en connaissance de cause, les magnifiques conceptions nouvelles
de Lorentz, de Planck et surtout d’Einstein se sont heurtées à l’incompréhension
de savants éminents. Ils en ont triomphé, mais à mesure que l’organisation de la
recherche devient plus rigide, le danger augmente que les idées nouvelles et
fécondes ne puissent pas se développer librement.
Louis de Broglie
Prix Nobel de physique 1929
Préface
Luxembourg, 30 octobre 2020
La stratégie du doute
Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle a été inventée et mise en œuvre
d’abord par l’industrie du tabac pour défendre la vente de ses produits accusés
de nuire gravement à la santé. Elle consiste à rémunérer de façon directe ou
indirecte des médecins ou scientifiques peu scrupuleux, afin de semer le doute
sur les études scientifiques réalisées de façon indépendantes, c’est-à-dire à l’abri
des intérêts industriels ; et cela afin d’éviter l’émergence de réglementations
politiques plus strictes ou même l’interdiction des produits toxiques incriminés.
Cette stratégie du doute a été par la suite adoptée par d’autres industries :
amiante, plomb, dioxines, mercure dentaire, glyphosate, énergies fossiles (CO2)
et autres. Et dès l’essor de la téléphonie mobile dans les années 1990, les
opérateurs de ces industries n’ont pas hésité à mettre en place cette même
stratégie de communication. Profitant du manque de connaissances médicale et
scientifique de la plupart des responsables et dirigeants politiques, ils ont réussi à
créer leur propre structure dite «scientifique» : l’ICNIRP ! En réalité un club
privé de personnalités se disant être scientifiques, mais surtout liées en grande
partie aux intérêts de l’industrie ; et à imposer cette structure opaque aux
gouvernements au niveau international et plus spécialement à l’OMS. Ainsi, dès
le début, l’ICNIRP s’est mise à fixer les normes réglementaires en reconnaissant
uniquement les effets thermiques des ondes et donc en niant leurs effets non
thermiques pourtant évidents ; et cela maintenant depuis 20 ans. En réussissant à
promulguer ces normes et à introduire certains de ses membres dans les agences
sanitaires européennes (SCHEER) et nationales, le tour était joué ! ; et les
intérêts industriels garantis pour de longues années permettant le déroulement
progressif des antennes et objets de la téléphonie mobile de la 2G à la 4G aux
dépends évidement de toutes considérations sanitaires et environnementales ; et
cela malgré l’avis des centaines de chercheurs indépendants, qui grâce à la
réalisation de milliers d’études scientifiques sérieuses partout dans le monde
démontraient à l’inverse l’existence d’effets biologiques induits par les ondes sur
le vivant, les cellules humaines, les animaux et les plantes.
A l’appui de ces considérations, une enquête récente produite par des
journalistes d’investigation, et financée par le groupe «écologie» du Parlement
Européen vient de démasquer définitivement l’ICNIRP comme une structure
opaque défendant uniquement les intérêts de l’industrie du mobile.
Quelles conséquences
Ainsi, l’ICNIRP est en train de devenir un roi nu, et avec lui, les défenseurs
de son dogme dans les agences sanitaires internationales, et les autorités
politiques et gouvernementales. Réagiront-elles en appliquant enfin le principe
de précaution (article 191 des traités) et essayeront-elles de réguler de manière
convaincante tout ce nuage d’ondes électromagnétiques nocives pour
l’environnement et la santé humaine ? Y-aura-t’il enfin un déclic, un revirement
salutaire de nos dirigeants politiques face à tous ces risques évidents ? Pourtant,
pour le moment, un tel revirement dans les sphères dirigeantes de la politique
européenne n’est pas encore de mise. Bien au contraire !
Inspirés par les intérêts économiques des mastodontes du numérique et de la
téléphonie mobile, souhaitant revenir aussi rapidement que possible à une
relance économique et à des taux de croissances irresponsables, les décideurs de
l’Union Européenne et de partout dans le monde misent aujourd’hui sur une
nouvelle génération, la 5G, destinée à «révolutionner» les rapports humains,
dans le cadre d’une société totalement connectée et interconnectée. Dans ce
contexte du tout numérique, les smartcities, smarthomes, smartschools, l’internet
des objets rendu possible par la 5G semblent être le nouveau «graal», la nouvelle
«Espérance», et pour ces dirigeants, la seule sortie possible de la crise
économique et sociétale actuelle.
Productivité encore plus élevée, production encore plus rapide de millions
d’objets connectés et interconnectés, nouveaux marchés à conquérir, dans
l’intérêt de qui ? Pourquoi ? Pour une meilleure qualité de vie ? Vraiment ?
Et cela à un moment où les risques sanitaires et environnementaux des ondes
actuelles ne permettent plus le doute, à un moment essentiel où des centaines de
chercheurs indépendants et des dizaines de milliers de médecins, de
professionnels de santé, et de dirigeants d’ONG au niveau mondial exigent
l’arrêt sous forme d’un moratoire face à cette fuite en avant technologique et
sociétale. Avant qu’il ne soit trop tard ! Revendication de moratoire avant la
mise en place de ce nouveau système d’antennes et d’objets qui posent des
problèmes multiples : d’abord évidement des risques sanitaires potentiellement
dramatiques pour l’homme, les enfants et les générations futures, mais aussi
pour les abeilles, les insectes et pour la biodiversité en général.
Or d’autres questions se posent par rapport à cette fuite en avant : les
répercussions sur la consommation d’énergie et le climat, sur les ressources
naturelles – terres rares, etc. –, sur l’obsolescence programmée et les gaspillages
électroniques, et enfin sur des questions sociales et de démocratie en pensant
plus particulièrement à la cybercriminalité, la surveillance et l’espionnage. Alors
l’opposition et la résistance citoyenne me semblent plus importantes que jamais,
afin de freiner cette fuite en avant irresponsable. Des alternatives aussi bien
technologiques et règlementaires que sociétales existent, des alternatives
démocratiques sont aussi et surtout possibles.
Ne laissons plus faire les apprentis sorciers de tout bord, car il y va de la
santé, de la qualité de vie, de la démocratie et de l’avenir de nos enfants. Merci
aux contributeurs de cette expertise collective internationale effectuée sous la
direction du professeur Dominique Belpomme, d’avoir émis un tel message de
vérité à partir de l’analyse de très nombreux articles scientifiques.
Jean Huss
Député honoraire du Luxembourg,
Ancien membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe,
Rapporteur de la résolution 1815 du Conseil de l’Europe
relative aux dangers potentiels des champs électromagnétiques,
Président de l’ONG AKUT (Luxembourg)
–––––– • ––––––
Avertissement
–––––– • ––––––
Réunion à Genève en mars 2017 pour convaincre les responsables de l’OMS
que les ondes électromagnétiques sont dangereuses et que
l’électrohypersensibilité devrait être reconnue en tant que véritable affection
pathologique et donc inclue dans la prochaine classification internationale des
maladies.
De gauche à droite : Tarmo Koppel (Suède), Dominique Belpomme (France), Ernesto Burgio (Italie),
Christine Campagnac (France), David Carpenter (USA), Lennart Hardell (Suède) et Igor Belyaev (Russie).
Remerciements
–––––– • ––––––
La réalité dévoilée, le devoir de vérité
Notre vie commence à prendre fin le jour où nous nous taisons sur les
choses qui importent.
Martin Luther King
Pr Dominique Belpomme
–––––– • ––––––
Ce livre comprend six parties
–––––– • ––––––
Les auteurs
–––––– • ––––––
Comité scientifique international de parrainage
–––––– • ––––––
PREMIÈRE PARTIE
Les oubliés
de la République
Parce qu’elle est au plan scientifique un modèle d’étude étonnamment
porteur et qu’elle concerne de très nombreux malades, l’électrohypersensibilité
est au cœur de cet ouvrage. Personne aujourd’hui ne peut nier la souffrance
endurée par ceux qui se disent en être atteints. C’est leur vie quotidienne, leur
appel au secours, leur combat qui sont ici décrits.
Cette souffrance, c’est ce qui transparait à la lumière des nombreux
témoignages qui nous ont été adressés au fil du temps, nous qui avons eu
l’opportunité d’examiner et de soigner depuis ces dix dernières années plus de
trois milliers de malades atteints de cette nouvelle pathologie ; des témoignages
que nous avons tenus à reproduire en petit nombre pour incarner la réalité des
faits, afin de rendre compte de la détresse de ces malades et mesurer l’ampleur
du fléau.
Mais ces témoignages n’impliquent pas seulement l’électrohypersensibilité.
Bien que plus difficiles à caractériser, en raison d’une causalité multifactorielle,
certains d’entre eux concernent aussi la survenue de cancers, les risques de
maladie d’Alzheimer et la possibilité d’autres pathologies.
Dans ce qui va suivre, la plupart des personnes concernées ont préféré garder
l’anonymat, alors que quelques-unes, n’ont pas hésité à se manifester
publiquement.
Le devoir de tout médecin est d’abord et avant tout d’être à l’écoute des
malades et de les examiner pour porter un diagnostic, établir un pronostic,
proposer un traitement et informer la société. Afin qu’une véritable politique de
santé publique soit mise en œuvre. C’est ce qu’enseignait Hippocrate. C’est ce
qu’il fit en son temps.
On peut à la fois ne pas croire que l’électrohypersensibilité existe et penser
que l’utilisation sans restriction d’un téléphone portable, d’un DECT ou d’un
ordinateur connecté en WiFi est sans danger ; si vous ne croyez pas que les
champs électromagnétiques issus des technologies de communication sans fil
puissent être nocifs, avant de juger, écoutez ce que rapportent les malades et
ceux qui les côtoient : famille, amis, responsables associatifs ou encore
professionnels de santé. Alors pour le bien de vos enfants et de vous-même,
peut-être changerez-vous d’avis.
–––––– • ––––––
Toujours les mêmes symptômes cliniques au contact des mêmes sources.
Avril 2011. Monique
Il est souvent affirmé que les symptômes cliniques présentés par les malades
se plaignant d’électrohypersensibilité sont subjectifs, non spécifiques et
polymorphes. Comme on le verra à la lecture de ces témoignages, ce n’est pas le
cas13.
Monsieur le professeur14,
Ne trouvant pas d’autre solution pour avoir un rendez-vous plus rapide avec
vous, je vous écris ces quelques lignes.
Ayant des maux de tête de plus en plus rapprochés et de plus en plus
insupportables, il me parait très difficile d’attendre encore pour espérer pouvoir
être soulagée. Depuis une année, je souffre de douleurs à l’œil droit. En
parallèle, je ne supporte plus mon téléphone portable et depuis octobre 2010, les
écrans de télévision et d’ordinateurs provoquent chez moi des maux de tête
intolérables en particulier au niveau des tempes. Depuis Février 2011, je ressens
ces douleurs en profondeur dans la tête. Elles me compliquent sérieusement la
vie.
Ces douleurs sont accompagnées d’une grande sécheresse oculaire. En
novembre 2010, j’avais fait une IRM de l’œil droit. Rien n’avait alors été décelé.
Depuis un mois, je ne supporte plus les téléphones sans fil, les antennes, les
lignes électriques dans la rue, tous les appareils électriques non reliés à la terre.
Nous avons fait contrôler l’installation électrique de notre appartement cette
semaine et faisons mesurer les champs électromagnétiques. Nous avons pris des
mesures de protection élémentaires pour que je puisse dormir.
Mon médecin généraliste ne m’est pas d’un grand secours. Il me demande
encore «si je ressens les téléphones portables lorsque j’entre dans une pièce et
que je ne sais pas s’il y en a un !». Il est très dubitatif sur l’origine de mes
souffrances et cela aussi est insupportable !
Donc je viens vers vous pour savoir si vous pouvez me recevoir au plus
vite ? Car j’ai aussi bien compris que vous aviez un emploi du temps très chargé
et qu’il y a selon l’association «Robin des Toits», de très nombreuses personnes
électrohypersensibles, je ne suis donc, malheureusement pas la seule à souffrir !
Merci de prendre le temps de me lire.
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
–––––– • ––––––
Espérons que l’on trouvera des juges courageux, non seulement en France,
mais aussi ailleurs, qui comprennent ce qu’est réellement
l’électrohypersensibilité, remettent en question la logique actuelle des limites de
sécurité, et rendent justice aux personnes électrohypersensibles. C’est justement
ce que nous envisagerons dans la dernière partie de cet ouvrage lorsque nous
aborderons les problèmes de droit de l’environnement, de la santé et du travail.
–––––– • ––––––
DEUXIÈME PARTIE
–––––– • ––––––
CHAPITRE 1
La part des champs électromagnétiques dans la
genèse des maladies
Dominique Belpomme
La lumière visible, en particulier celle émise par le soleil, fait partie des
ondes électromagnétiques, et il en est de même des ultraviolets et des
infrarouges solaires, ces derniers représentant la plus grande partie de l’énergie
naturelle qui nous échoit. De longue date, le rôle de ces rayonnements naturels
dans la genèse ou le déclenchement de certaines pathologies a été mis en
évidence par les médecins : la photophobie, le risque de cataracte, les érythèmes
solaires – les fameux coups de soleil –, les cancers de la peau, y compris les
tumeurs noires appelées mélanomes24, impliquent causalement l’exposition au
soleil. De même, une affection auto-immune particulière, le lupus
érythémateux25, et certaines formes d’épilepsie ou de méningite, sont
classiquement déclenchées ou aggravées par la lumière solaire.
Il ne serait donc pas illogique qu’il en soit de même pour les rayonnements
électromagnétiques artificiels, ceux que nous générons depuis la découverte de
l’électricité, et que nous mettons aujourd’hui à la disposition du grand public
dans le cadre des technologies de communication sans fil. Ces champs
électromagnétiques pourraient donc être impliqués causalement dans la genèse et
le développement de certaines pathologies, étant donné la généralisation de ces
technologies et leur utilisation de plus en plus fréquente et prolongée.
Les problèmes de santé pour lesquels on suspecte un tel rôle concernent
avant tout les cancers, la maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale
amyotrophique appelée aussi en 1883 “maladie de Charcot“, du nom du célèbre
neurologue français qui l’a décrite pour la première fois, et la sclérose en
plaques ; mais aussi l’hypofertilité, voire certaines formes de stérilité.
Ce sont ces affections ou maladies que nous envisageons d’abord, à partir
des découvertes les plus récentes, avant que soit abordée la possibilité d’autres
affections, en particulier cardiovasculaires, neuropsychiatriques, neuro-
hormonales et surtout immunitaires en lien avec une exposition
électromagnétique chronique et dont nous verrons les conséquences infectieuses
possibles, notamment virales, au plan épidémique, et pandémique.
2. La maladie d’Alzheimer
De nombreuses autres études épidémiologiques ont clairement démontré
l’existence d’un lien associatif entre l’exposition à des extrêmement basses
fréquences et l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou d’une sclérose latérale
amyotrophique (SLA), encore appelée maladie de Charcot80. Avec la maladie de
Parkinson et la SLA, la maladie d’Alzheimer fait partie des affections dites
«dégénératives» du système nerveux, dont elle est devenue aujourd’hui le fer de
lance, en raison de son pronistic redoutable81, et de son incidence galopante
partout dans le monde, plus particulièrement dans les pays à fort revenu
économique. Avant que le neuropathologiste allemand Alois Alzheimer la
décrive en 1906 à partir d’un cas de «démence présénile», la maladie était
totalement inconnue du monde scientifique. Qui aurait pu imaginer qu’un siècle
plus tard, cette psychose tant redoutée soit devenue si fréquente ? Car si
aujourd’hui on compte en France près d’un million de personnes qui en sont
atteintes et dans le monde, 35 millions, demain ce sera sans doute beaucoup plus.
Car en vérité, comme le cancer, la maladie est devenue une véritable pandémie.
Des découvertes récentes ont permis d’attribuer l’origine de la maladie non
pas seulement au vieillissement comme on le pensait jusqu’alors, mais à
différents produits chimiques, tels certains pesticides et métaux lourds, et aussi
aux champs électromagnétiques3,47,82. Ainsi est-il désormais prouvé grâce à la
réalisation d’une vingtaine d’études épidémiologiques prospectives et à deux
méta-analyses83 de ces différentes études, que l’exposition professionnelle à des
champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences s’accompagne de
la survenue d’une maladie d’Alzheimer. Or, grâce à des études de laboratoire, il
a pu être démontré que de tels rayonnements sont possiblement à l’origine de la
maladie41.
En effet, on sait qu’un stress oxydant est largement impliqué dans la genèse
des neuropathies dégénératives84, alors que comme de très nombreuses études
l’ont prouvé chez l’animal, les champs électromagnétiques, y compris les
radiofréquences, sont capables d’induire un tel stress oxydant. On est donc ici
conduit à conforter l’hypothèse selon laquelle la maladie d’Alzheimer et la SLA
pourraient elles aussi être causalement induites par les radiofréquences, en
particulier les micro-ondes, étant donné l’ensemble des études ayant démontré
en laboratoire l’altération des neurones et des cellules de la névroglie85 sous
l’influence de tels champs. En tous cas il semble établi que chez le rat atteint
d’un équivalent de maladie d’Alzheimer, celui-ci soit beaucoup plus sensible
que normalement au stress oxydant en cas d’exposition aux radiofréquences86. Il
n’est donc pas impossible que l’utilisation prolongée d’un téléphone portable ou
d’un DECT, ou encore d’un ordinateur connecté en WiFi puisse aboutir à une
telle neurotoxicité47. En effet, comme l’a montré en 1975 le chercheur d’origine
indienne Om Gandhi, ce n’est pas seulement la dose délivrée à l’organisme qui
compte en matière d’effets biologiques, mais aussi et surtout la durée
d’exposition aux champs électromagnétiques, donc la durée d’utilisation des
technologies de communication sans fil87. Or c’est toute la vie que les jeunes et
moins jeunes d’aujourd’hui seront amenés à les utiliser, si d’ici là aucune mesure
de précaution n’est prise !
Cependant, sans doute devrait-on aussi tenir compte des paramètres
physiques caractérisant les ondes utilisées et les modalités de leur utilisation en
raison des différents effets biologiques qu’elles sont susceptibles de provoquer.
Ainsi certaines expérimentations réalisées chez des souris normales semblent
avoir montré le rôle bénéfique des extrêmement basses fréquences (50 Hz) dans
la régénération des neurones de l’hippocampe88 ; alors que dans d’autres
expériences réalisées chez des souris atteintes d’un équivalent de maladie
d’Alzheimer, c’est l’exposition à des radiofréquences qui permettrait d’obtenir
l’amélioration des troubles cognitifs et comportementaux de ces souris89. Ces
faits méritent à l’évidence d’être confirmés car ils contredisent les résultats
épidémiologiques et toxicobiologiques précédents. Des recherches
complémentaires visant à comprendre et à confirmer ces effets apparemment
bénéfiques sur le cerveau sont donc à accomplir. Mais il n’en demeure pas moins
qu’en l’état actuel de nos connaissances, c’est le versant négatif qui a pu être
établi chez l’homme.
4. La sclérose en plaques
Initialement identifiée par le médecin français Jean Cruveilhier en 1829 et
par le médecin écossais Robert Carswell en 1838, c’est en fait encore à Jean-
Martin Charcot qu’on doit en 1868 la description précise de la maladie. Celle-ci
touche la substance blanche, son attribut spécifique étant la perte de myéline95 en
des points localisés des fibres nerveuses, là où se constituent les fameuses
plaques, que ce soit au niveau des nerfs, de la moelle épinière ou encore du
cerveau96. Or à la différence des neuropathologies précédentes, la sclérose en
plaques (SEP) est habituellement classée dans le cadre des maladies
inflammatoires auto-immunes.
En France, la maladie frapperait au total près de 100.000 personnes, le plus
souvent des sujets jeunes et plus souvent les femmes que les hommes ; et chaque
année ce serait plus de 4.000 cas qui seraient pris en charge dans les hôpitaux.
L’origine de la SEP est mystérieuse. Des arguments plaident en faveur d’une
origine infectieuse en particulier virale97, ou liée à certaines vaccinations,
notamment contre le virus de l’hépatite B98, mais jusqu’à ce jour aucune piste
sérieuse ne semble avoir abouti. Des causes environnementales non infectieuses
sont d’autre part possibles99. Le caractère auto-immun de la maladie, c’est-à-dire
la capacité de l’organisme à fabriquer des anticorps contre ses propres
constituants, ici contre la myéline, est un guide précieux à considérer pour les
recherches. Etant donné qu’il a pu être démontré non seulement que certains
virus, mais aussi les rayonnements électromagnétiques pouvaient induire de tels
phénomènes auto-immuns100, les recherches se sont orientées dans cette
direction. Et cela d’autant plus qu’il est aujourd’hui établi, comme nous le
verrons, que les champs électromagnétiques perturbent l’immunité et sont donc
capables d’induire des dégâts cellulaires et tissulaires potentiellement à l’origine
de ce type de maladie101.
Un rôle des champs électromagnétiques dans la survenue de certaines formes
de SEP est donc possible. C’est ce qui ressort des observations cliniques
réalisées par un médecin généraliste français particulièrement perspicace et
courageux, le Docteur Jean-Pierre Maschi, qui grâce à sa pratique de terrain,
acquit dans les années soixante la conviction que la SEP était une affection
d’origine environnementale ; que les champs électromagnétiques pouvaient en
être l’une des causes ; et que s’en protéger était susceptible d’améliorer
l’évolution de la maladie102. Comme nous le verrons, le tableau clinique de la
SEP est en effet très proche de celui de l’électrohypersensibilité103, à tel point
que comme nous avons pu l’observer, des erreurs de diagnostic sont possibles,
certains cas d’intolérance aux champs électromagnétiques et
104
d’électrohypersensibilité ayant été à tort diagnostiqué comme relevant d’une
SEP. Ce qui explique qu’aujourd’hui, un tel rôle des champs électromagnétiques
dans la genèse ou l’aggravation d’authentiques SEP ne peut être exclu. Cela
impose de nouvelles recherches et surtout la nécessité de protéger les malades
qui en sont atteints des ondes électromagnétiques. Nous y reviendrons105.
5. Hypofécondité et infertilité
Egalement de cause multifactorielle, l’hypofécondité et l’infertilité sont
d’incidence croissante dans tous les pays industrialisés et à fort revenu. Et il en
serait de même aujourd’hui dans certains pays en voie de développement où
l’usage excessif et sans précaution des téléphones portables est devenue très
courant. C’est avant tout le cas des hommes. On doit d’abord souligner que le
nombre de spermatozoïdes dans les échantillons de sperme a diminué de 50%
depuis ces cinquante dernières années en Europe, comme aux Etats-Unis106. Or
une revue des diverses publications scientifiques sur le sujet réalisée en 2012107 a
montré sans ambiguïté, que l’utilisation d’un téléphone portable plusieurs heures
par jour, se soldait par une réduction de la concentration, de la mobilité et de la
viabilité des spermatozoïdes ; et cela sans compter l’existence d’anomalies
morphologiques108 ; et que l’exposition en laboratoire du sperme à des
radiofréquences induisait de même une réduction de la mobilité et des anomalies
morphologiques des spermatozoïdes109, le tout étant associé à la génération d’un
stress oxydant110.
D’autre part, l’utilisation excessive des téléphones portables ou une
exposition prolongée au WiFi ou à des courants porteurs en ligne (CPL) liée à la
pose de compteurs communicants ont été rapportées coïncider avec la survenue
d’une hypofécondité en lien avec l’existence d’anomalies spermatiques111. La
possibilité d’induction de telles anomalies sous l’effet des radiofréquences a
d’autre part été prouvée par les études ayant montré l’existence d’un stress
oxydant dans les spermatozoïdes. En outre, le point essentiel ici est la mise en
évidence d’un effet dose, impliquant le rôle causal des radiofréquences dans
l’induction de l’infertilité106,110.
Mais l’hypofertilité concerne aussi les femmes66. Car il est aujourd’hui
prouvé que chez elles, l’exposition aux champs électromagnétiques en période
de grossesse est à l’origine de fausses couches qui n’ont en fait que l’apparence
d’être spontanées112. Ainsi face aux risques d’avortement spontané, est-on
conduit à mettre en garde les femmes enceintes sur l’utilisation pendant la
période de grossesse, des technologies de communication sans fil (téléphone
portable, DECT, WiFi, etc.) ; et face aux risques d’hypofertilité, voire de
stérilité, est-on conduit de même à mettre en garde les adolescents et jeunes
adultes de l’un et l’autre sexe, à utiliser sans ménagement un ordinateur portable
sur les genoux, en raison de la proximité avec les organes génitaux.
Au total comme pour le cancer, la maladie d’Alzheimer et la SLA, la baisse
de fertilité est sans doute l’affection pathologique pour laquelle le rôle causal
des champs électromagnétiques, qu’il s’agisse des extrêmement basses
fréquences ou des radiofréquences, est le plus solidement établi.
7. Autres affections
Au-delà de la maladie d’Alzheimer, de la SLA et de la SEP, des troubles
cognitifs et comportementaux, des troubles du sommeil, des cas de surdité, et
même de véritables syndromes dépressifs ont été rapportés en lien avec
l’exposition aux radiofréquences119. Or comme nous le reverrons, c’est surtout
chez les enfants et adolescents que de tels troubles peuvent survenir120.
En outre, certains des troubles précédents et d’autres de nature hormonale
pourraient être mis sur le compte d’une altération fonctionnelle de
l’hypothalamus121, en cas d’exposition à des champs électromagnétiques comme
cela a été suggéré à partir des résultats expérimentaux obtenus par l’un d’entre
nous, Pierre Le Ruz122. Il a d’autre part pu être montré que les champs
électromagnétiques pouvaient modifier le fonctionnement des glandes
salivaires123, de la thyroïde124, des glandes surrénales et même être à l’origine de
diabète de type 2125.
Selon le chercheur américain Henry Lai qui a analysé plus de 500 études
publiées dans des revues à comité de lecture entre 2007 et 2019 et faisant état de
troubles neurologiques en lien possible avec les champs électromagnétiques, non
seulement les radiofréquences, mais aussi et surtout les extrêmement basses
fréquences seraient en cause.
Ainsi comme nous l’indique la Figure 3, s’il apparait que dans 72% des cas
les radiofréquences sont possiblement à l’origine de ces troubles, c’est dans 91%
des cas que le seraient les extrêmement basses fréquences.
Ce qui conduit à penser que non seulement les technologies de
communication sans fil seraient en cause, mais aussi les installations électriques,
contrairement à certaines allégations infondées en provenance des producteurs et
distributeurs d’électricité, affirmant qu’il n’y a aucun risque.
Figure 3 : Comparaison des pourcentages d’études montrant l’existence
d’un effet neurologique comparé à aucun effet selon la fréquence
électromagnétique testée126
–––––– • ––––––
CHAPITRE 2
Le syndrome d’intolérance électromagnétique
Dominique Belpomme, Philippe Irigaray
7. L’évolution
L’évolution ne devrait plus se concevoir en l’absence de traitement et –
principe de précaution oblige – en l’absence de protection et de sevrage
électromagnétique (voir la cinquième partie de l’ouvrage), car selon notre
expérience, un tel manquement médical est préjudiciable aux malades ; et ce
n’est pas la mise sous antidépresseurs et/ou anxiolytiques, comme cela est
préconisé par certains médecins, qui pourrait permettre d’aboutir à soulager les
souffrances endurées par les malades. C’est ce que constatent un nombre
croissant de médecins généralistes, désemparés par la prise en charge de ces
malades, en raison de la nouveauté du SICEM et au manque de formation
appropriée. D’ailleurs la plupart des malades se dérobent à toute prise de
psychotropes. C’est donc dans le cadre d’une prise en charge scientifique
spécifique, c’est-à-dire médicalement justifiée, lorsque les malades sont traités et
protégés, qu’il convient d’envisager aujourd’hui une telle évolution169.
Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, l’une des conséquences
majeures du SICEM est la survenue progressive d’une EHS associée ou non à
une MCS. En fait, pour expliquer l’association des deux types de pathologie, ce
serait l’existence de mécanismes physiopathologiques communs au niveau du
système nerveux170. En outre, on doit envisager la possibilité que les
manifestations d’intolérance précédemment décrites soient associées à d’autres
affections clinico-biologiques, telles qu’une sclérose en plaques (SEP), une SLA
ou une tumeur cérébrale171, qu’elle soit bénigne, appelée neurinome de
l’acoustique172 ou maligne, appelée glioblastome, puisque dans ce cas,
l’exposition aux champs électromagnétiques pourrait en être une cause
commune.
En fait, en cas d’évolution non traitée, une amplification des troubles
cognitifs avec désorientation temporospatiale, perte de mémoire, survenue
d’«absences» et d’épisodes de confusion (comme on l’observe dans «l’épilepsie
temporale», est à craindre, pouvant conduire progressivement à la survenue d’un
état comparable à celui de différentes affections neuro-psychiatriques encore mal
étiquetées, dans le cadre d’une neuropathie dégénérative du système nerveux.
Par contre, sous traitement associé au sevrage électromagnétique le plus
rigoureux possible, selon notre expérience, l’évolution est favorable chez
environ deux malades sur trois, avec régression partielle ou même complète des
symptômes cliniques d’intolérance, normalisation des marqueurs biologiques et
de la TSCU, alors que l’EHS malheureusement persiste, imposant la nécessité
pour les malades de se protéger en permanence. A noter que dans notre série,
sous couvert du traitement prodigué et d’une protection la plus complète
possible, nous n’avons observé aucun cas d’évolution vers une maladie
d’Alzheimer vraie ou vers un état de démence cérébrale.
8. De l’éthique en médecine
Contrairement à ce qui est clamé par certains médias sous influence et même
par certaines institutions également sous influence, l’OMS n’a jamais annoncé
qu’on ne pourrait jamais envisager de reconnaitre médicalement l’existence
d’une intolérance attribuée aux champs électromagnétiques ou d’une
électrohypersensibilité. Tout au plus a-t-elle déclaré en 2005 qu’il n’existait pas
à ce jour de diagnostic médical objectif.
Or, comme on l’a vu, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En présence de
malades se réclamant d’une intolérance aux champs électromagnétiques et a
fortiori d’une EHS, le médecin se doit d’agir par une écoute attentive, sans a
priori ni préjugé, en sachant ne pas systématiquement réfuter les propos qui lui
sont tenus, même si certains d’entre eux leur apparaissent de prime abord
irréalistes ou même surréalistes. L’essentiel est en effet de comprendre et
éventuellement de rétablir la situation environnementale et temporospatiale dans
laquelle se trouve le malade au moment des faits incriminés, en particulier les
circonstances d’apparition des symptômes, tout en sachant que certains malades
présentent des troubles de la compréhension et de la mémoire vis à vis des
questions qui leur sont posées. D’où la nécessaire longueur de tels
interrogatoires et la patience avec laquelle il convient de les conduire, et cela
d’autant plus que parfois, certains malades sont l’objet de troubles du
comportement liés à leur très grande irritabilité et même peuvent présenter, bien
que rarement, une forme psychiatrique du SICEM.
Mais même dans ce cas, tenter de comprendre le malade et sa maladie dans
son environnement propre, comme le préconisaient en son temps Hippocrate
dans son fameux traité “Des airs, des eaux et des lieux“ et plus proche de nous,
le grand psychiatre français que fut Philippe Pinel, s’avère être une priorité.
En demeurant à distance de la confusion actuellement générée par les médias
sous influence, le médecin devra donc ne pas systématiquement réfuter la
possibilité d’une exposition à des champs électromagnétiques dans l’apparition
des symptômes en se réfugiant dans une attitude de refus d’entendre et de
comprendre, ou de déni : «rien n’est prouvé», «tout est faux», «c’est dans la tête
que vous êtes malade», ou encore «je ne veux pas vous entendre !». Avant
d’affirmer qu’il n’y a rien de démontré, ou encore de confier le malade à un
confrère psychiatre, il devra donc faire l’effort d’intégrer dans sa pratique les
moyens diagnostiques de cette nouvelle pathologie, rassurer le malade et
éventuellement le confier à un spécialiste de médecine environnementale,
comme il en existe maintenant dans plusieurs pays en Europe et aux Etats-Unis.
Pour cela il réalisera donc un interrogatoire approfondi et précis, épaulé par
un examen somatique rigoureux et complet, y compris neurologique ; il fera
réaliser les tests biologiques et d’imagerie médicale habituels (scanner ou IRM
cérébrale, échodoppler carotidien, voire même si besoin angioscanner) pour
éliminer une pathologie organique connue, mais sans se laisser abuser par la
normalité habituelle de ces investigations. Car la normalité de ces examens
classiques est en réalité un signe cardinal en faveur du diagnostic de SICEM,
tout au moins avant que celui-ci ne se complique éventuellement d’une évolution
neurodégénérative ou psychiatrique. Puis il tentera de rassembler les éléments
cliniques, biologiques et radiologiques, que nous avons développés, pour en faire
le diagnostic. C’est en fait sur une telle base que depuis Hippocrate tout médecin
est amené à formuler un diagnostic ; ou s’il n’a pas les moyens de le faire, de
confier le malade à un confrère averti en la matière, plutôt que de prescrire de
façon aveugle des antidépresseurs, qui n’ont en réalité aucun effet, si ce n’est de
soulager sa propre conscience sans pour autant avoir rendu service au malade et
compris ce qu’il avait. Car de tels traitements ne résolvent en rien le problème et
même risquent d’aggraver l’état clinique.
Ainsi en utilisant l’approche méthodique que nous avons développée, nous
avons été amenés certes à éliminer 5 à 10% des malades venus consulter pour
des symptômes qu’ils rapportaient à tort être liés à une exposition à des champs
électromagnétiques, mais nous avons été capables de soulager la souffrance,
rappelons-le, d’environ deux malades sur trois atteints d’un tel syndrome
d’intolérance.
Figure 4 : Exemple de lésions cutanées de la main et de l’avant-bras
apparue chez un malade intolérant aux champs électromagnétiques
et se réclamant d’une électrohypersensibilité.
Figure 5 : Exemple de lésion cutanée apparue sur la jambe
d’un malade intolérant aux champs électromagnétiques
et se réclamant d’une électrohypersensibilité.
Figure 6 : Exemple de lésion au niveau de la main
chez une femme intolérante aux champs électromagnétiques
et aux produits chimiques, c’est-à-dire se réclamant d’une
électrohypersensibilité associée à une sensibilité multiple aux produits
chimiques.
Figure 7 : Exemple de panoramique dentaire
révélant un excès d’amalgames métalliques en bouche.
Figure 8 : Pourcentage des malades électrohypersensibles,
présentant un stress oxydant et/ou nitrosé.
On notera que les pulsations mesurées dans les différentes régions des
deux lobes temporaux chez des sujets normaux (Figure A) sont au-dessus
de la médiane matérialisée en trait noir, ces régions allant du cortex à la
région séparant les deux hémisphères, soit de gauche à droite pour le lobe
temporal droit et de droite à gauche pour le lobe temporal gauche. Par
contre, on notera sur la Figure B correspondant à un sujet EHS qu’il y a un
abaissement des pulsations cérébrales, prédominant dans la région capsulo-
thalamique (contenant le système limbique) dans l’un et l’autre lobe
temporale soit au niveau de la 4e colonne en partant de la gauche dans le
lobe droit, et au niveau de la 4e colonne en partant de la droite dans le lobe
gauche.
Figure 10 : Exemple de dysfonctionnement de certains territoires du
cerveau
observé par IRM fonctionnelle (IRMf) chez les personnes se plaignant
d’électrohypersensibilité (selon 166).
L’IRMf montre ici chez une patiente de 60 ans atteinte d’EHS et de MCS
que le réseau de connectivité fonctionnelle en «mode par défaut» (DMN)
est anormal, ce qui signifie que le cerveau au repos est en fait actif bien
qu’il ne soit accaparé par aucune tache précise ou focalisé sur le monde
extérieur. En effet on observe une hyperconnectivité de la partie antérieure
dans la zone orbitofrontale médiale. Il y a également une diminution des
faisceaux de matière blanche dans le lobe frontal droit, et une diminution
du débit et/ou du métabolisme dans les 2 lobes frontaux.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 3
Ce que sont en réalité l’électrohypersensibilité et
la sensibilité multiple aux produits chimiques
Philippe Irigaray, Dominique Belpomme
De gauche à droite : Olle Johansson (Suède), Lennart Hardell (Suède) William Rea (USA), Magda Havas
(Canada), Michelle Rivasi (France), David Carpenter (USA), Dominique Belpomme (France), Ernesto
Burgio (Italie).
De gauche à droite : Olle Johansson (Suède), Lennart Hardell (Suède), Dominique Belpomme (France) et
Franz Adlkofer (Allemagne), Marie-Christine Blandin (Sénatrice du Nord, France), Jean Desessard
(Sénateur de Paris, France) et Pierre Le Ruz (France).
–––––– • ––––––
CHAPITRE 4
L’enfance et l’adolescence en danger
Dominique Belpomme
–––––– • ––––––
TROISIÈME PARTIE
A la recherche
des preuves
Je n’ai intellectuellement aucun doute qu’aux temps présent la plus
grande pollution de l’environnement terrestre soit la prolifération des
champs électromagnétiques.
Robert O Becker (1923-2008).
Cette question est en effet centrale, car les normes de protection du public
actuellement promues par l’ICNIRP238, une organisation non-gouvernementale
fondée il y a quelques années en Allemagne et en réalité étroitement chevillée
par les industriels239, ont été établies à partir des effets attribués aux
rayonnements ionisants, et non à partir de ceux induits par les rayonnements non
ionisants. Ces derniers comprenant essentiellement les extrêmement basses
fréquences et les radiofréquences, lesquelles au sens large incluent, comme nous
l’avons vu, les hyperfréquences, appelées aussi «micro-ondes». Or le point de
vue de l’ICNIRP est aujourd’hui repris sans discussion ni distanciation par
l’OMS. Ce qui pose à l’évidence le problème de savoir si dans nos sociétés, nous
sommes aujourd’hui réellement protégés contre les effets potentiellement
toxiques de ces fréquences dont on sait qu’elles sont utilisées larga manu, les
extrêmement basses fréquences l’étant pour l’électricité industrielle et
domestique et plus récemment les radiofréquences, pour les communications
sans fil.
Au fil des pages précédentes, c’est la démarche Hippocratique que nous
avons utilisée pour l’étude des affections et maladies en lien possible avec
l’exposition à ces diverses fréquences, une démarche qui est d’abord d’observer
et de décrire avant d’analyser et d’interpréter. Cette approche est-elle suffisante
pour prouver l’existence d’un lien de cause à effet entre de telles expositions et
la survenue de ces pathologies ? Bien que l’analyse clinico-biologique que nous
avons faite précédemment puisse déjà constituer une étape indispensable à la
compréhension des mécanismes en cause, et à la mise en évidence de liens
associatifs entre les champs électromagnétiques et les méfaits sanitaires et
environnementaux, la réponse est bien sûr : non !
Mais avant d’aller plus loin, relevons d’abord l’extrême difficulté des
recherches à accomplir, et celle encore plus grande de convaincre les autorités
publiques et politiques dans le contexte économique et financier de déni sociétal
actuel. Car c’est en réalité une guerre contre l’invisible que doivent livrer les
chercheurs. Et pour réussir à prouver et à convaincre, ils doivent d’abord et
avant tout bénéficier d’une force de conviction suffisante, non seulement pour
orienter les recherches dans la bonne direction, mais aussi pour présenter les
résultats de ces recherches sans fléchir. Et cela bien souvent à leurs risques et
périls, car les enjeux financiers sont ici colossaux ! Les champs
électromagnétiques étant invisibles, c’est seulement par leurs effets qu’ils
peuvent être mis en cause. Dans ses conditions, convaincre peut apparaître une
tâche démesurée : David contre Goliath.
L’histoire est là pour nous rappeler les combats méritoires d’Ignace Philippe
Semmelveis en Autriche et de Louis Pasteur en France pour prouver que les
microbes étaient bien la cause des infections. Aujourd’hui qui en douterait ? Or à
l’époque, tout le monde ou presque était contre cette idée, car les microbes
n’étaient pas ou peu visibles.
Comme le rapporte l’écrivain français Louis Ferdinand Céline dans sa thèse
de médecine sur Semmelveis, celui-ci simple étudiant à Vienne n’avait qu’une
conviction forgée sur l’observation et le bon sens pour entrevoir l’existence de
ce lien ; et Pasteur, qui n’était pas médecin, que son intelligence et ses
expériences de laboratoire pour émettre sa fameuse théorie des germes. Or à
l’époque plus de 99% des médecins étaient contre cette théorie. Et il aura fallu
une vingtaine d’années en pratique pour que le nouveau paradigme fasse
irruption dans les consciences, et y soit conforté dans celles du corps médical
pour que finalement toute la société l’accepte. Or aujourd’hui, c’est ce même
combat que les médecins et chercheurs doivent mener contre l’obscurantisme,
les préjugés et les nombreux contre-pouvoirs sociétaux, nés de la prégnance
excessive et irresponsable de ceux qui promeuvent nos technologies modernes,
et des intérêts économiques et financiers qu’elles suscitent.
En fait, à l’époque de Pasteur, les microbes étaient considérés appartenir au
milieu naturel. La théorie des germes ne remettait donc nullement en question
les activités humaines. Or aujourd’hui prouver l’existence d’un lien de cause à
effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques que nous fabriquons et
mettons à la disposition du public, et la survenue de dommages pour la santé, ou
même seulement suggérer qu’un tel lien est possible, c’est aujourd’hui remettre
en question ces activités ; et finalement s’opposer frontalement aux intérêts
financiers de l’industrie et économiques de nos sociétés. Ainsi, de purement
médical et relevant de l’hygiène, comme il l’était du temps de Pasteur, le
problème est-il aujourd’hui devenu sociétal et donc politique. C’est là toute la
différence et la difficulté hors norme du combat scientifique que les médecins et
chercheurs d’aujourd’hui doivent pourtant mener.
Ainsi pour résumer, il nous faut considérer : (1) que les champs
électromagnétiques se comportent comme des forces invisibles qui nous
entourent et que nous créons sans relâche depuis la découverte de l’électricité ;
(2) qu’il y a aujourd’hui de multiple contrepouvoirs à l’émergence de la vérité,
que ceux-ci proviennent des lobbies industriels, des puissances d’argent, des
autorités administratives et politiques, et même de certaines institutions savantes
qui, figées dans l’ancien paradigme, ne suivent pas au jour le jour les très
nombreuses découvertes réalisées. Et cela sans oublier une partie du public, en
particulier les jeunes dont on sait qu’ils sont aujourd’hui assujettis et formatés à
utiliser sans précaution, les nouvelles technologies qu’on leur fournit ; (3) enfin,
que la rengaine en provenance des industriels et en particulier des opérateurs est
toujours la même : «Il n’y a pas de preuve d’un danger». Or cette rengaine qui
est reprise sans véritable investigation ni indépendance de jugement par les
responsables politiques et la plupart des médias, entretient dans le public une
extrême confusion qui occulte la validité même du message scientifique et sa
diffusion.
Or, nous pensons que le parti pris d’affirmer qu’il n’y a aucun danger mérite
d’être révisé, car aujourd’hui, malgré les difficultés à les établir, les preuves
abondent et s’accumulent au fil du temps. A tel point qu’elles deviennent
accablantes pour qui les nie ou les dénie. Prouver c’est établir la véracité d’un
fait par des témoignages, apporter des données irréfutables et établir des
raisonnements convaincants. Prouver, c’est donc tout autant convaincre. C’est ce
que nous développons dans les chapitres à venir.
Après avoir rappelé ce que sont en réalité les ondes électromagnétiques et
comment on les caractérise, nous analysons d’abord, comme le recommande
l’OMS, l’étude des mécanismes physiques, et des altérations toxicologiques et
biologiques permettant d’expliquer la genèse des affections et maladies
précédentes, avant de les aborder du point de vue de leur causalité par la mise en
évidence d’un effet dose, là aussi comme le recommande l’OMS.
C’est donc avec prudence et circonspection, mais en toute lucidité, rigueur et
détermination scientifique que nous apportons ici les éléments de preuves qui
vont suivre.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 5
Ce que sont en réalité
les ondes électromagnétiques
André Vander Vorst, Pierre Leruz
Dans la nature, les ondes occupent tous les espaces. Elles peuvent se
propager partout, essentiellement dans l’air, mais aussi à la surface de l’eau, et
pour certaines d’entre elles, dans l’eau et dans la terre. Elles affectent tous les
organismes vivants, les bactéries comme les plantes et les animaux, et donc
l’homme. Le meilleur exemple pour se représenter ce qu’elles sont est de jeter
une pierre dans une eau tranquille, comme dans un lac ou un étang, et d’observer
les ondulations de l’eau sous la forme de cercles concentriques. Ceux-ci
s’étendent de plus en plus loin à partir du point de rencontre de la pierre avec la
surface de l’eau, pour finalement s’atténuer et disparaitre. Ce n’est bien sûr pas
l’eau elle-même qui se déplace en surface, mais à partir de leur position
d’équilibre, chacun des points situés perpendiculairement à la ligne de direction
de propagation de l’onde. Ainsi grâce à ce simple exemple, est-on amené à
concevoir dès à présent non seulement les notions d’émission d’une onde à partir
d’une «source» (dans notre exemple, celle-ci est le point de départ de
l’ébranlement créé par la rencontre de la pierre avec la surface de l’eau), mais
aussi celle de «champ», qui est l’espace dans lequel se propage l’onde (ici la
surface de l’eau).
Mais le problème est en réalité plus complexe. Car à côté des ondes qui se
propagent à partir de supports matériels, comme dans notre exemple, existent
des ondes qui se propagent dans le vide, autrement dit apparemment en
l’absence de tout support matériel. Tel est le cas de la lumière visible et de façon
plus générale, des rayonnements électromagnétiques dont elle fait partie car ici,
selon les données de la mécanique ondulatoire, ce sont les paquets d’énergie en
mouvement constituant ces rayonnements – les photons – et le champ
électromagnétique qui leur est associé, qui entretiennent et propagent l’onde240.
3. Spectre électromagnétique
L’ensemble des phénomènes électromagnétiques couvre un gigantesque
spectre de fréquences. La Figure 15 illustre ce spectre et les applications qui y
sont développées.
Comme on le sait, il n’y a pas que la lumière visible qui fasse partie des
rayonnements électromagnétiques. Celle-ci est caractérisée par une fréquence
comprise entre 400 et 770 térahertz. Les fréquences plus élevées correspondent
par ordre croissant aux rayons ultraviolets244, aux rayons X, ceux qu’on utilise
pour les radiographies, les scanners et IRM, et aux rayons gamma, émis par les
corps radioactifs, et qu’on utilise pour la radiothérapie anticancéreuse
(cobaltothérapie). Ces rayonnements sont appelés «ionisants» car ils produisent
suffisamment d’énergie pour rompre les liaisons électroniques et moléculaires.
Nous y reviendrons.
Figure 15 : le spectre électromagnétique.
Par contre, aux fréquences moins élevées, et cela par ordre décroissant de la
lumière visible aux extrêmement basses fréquences, on trouve les infrarouges
(qui sont des rayonnements thermiques dont on se sert en médecine pour traiter
certains rhumatismes) et celles qui sont principalement concernées par les
technologies de communication sans fil, c’est-à-dire essentiellement les
hyperfréquences ou micro-ondes245, les radiofréquences stricto sensu et les
extrêmement basses fréquences.
Il est un point essentiel à considérer dès maintenant. En matière de
télécommunication, on regroupe sous le terme de radiofréquences (RF), les
basses et très basses fréquences d’une part, et les radiofréquences proprement
dites et hyperfréquences ou micro-ondes d’autre part (voir le tableau 1). En fait,
c’est le terme proprement dit de radiofréquences que nous avons utilisé dans les
chapitres précédents en considérant que les hyperfréquences ou micro-ondes en
font partie, par opposition aux extrêmement basses fréquences, cette appellation
ayant été établie pour se conformer à l’usage de l’OMS en cours dans le domaine
de la santé.
Autre point : les radiofréquences telles que définies précédemment, et les
extrêmement basses fréquences font partie des rayonnements non ionisants. Or
le rôle essentiellement toxique de ces rayonnements fait débat au plan
scientifique, car ceux-ci en effet ne possèdent pas une énergie suffisante pour
rompre les liaisons moléculaires et électroniques, ce qui les fait considérer à tort
par l’ICNIRP comme n’ayant pas d’effets biologiques ; et donc comme
inoffensifs du point de vue de la santé. C’est à un tel combat contre les préjugés
non étayés scientifiquement de l’ICNIRP que s’est attelé depuis plusieurs années
une grande partie de la communauté scientifique internationale afin que l’OMS
acquière à ce sujet un jugement scientifique solide, cohérent et indépendant face
aux différentes pressions financière et socioéconomique qui aujourd’hui se
manifestent dans le monde. Nous y reviendrons.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 6
Comment les champs électromagnétiques
interagissent avec notre corps
André Vander Vorst
Ce très important chapitre est un condensé des écrits du Pr. Vander Vorst,
une réduction de son texte initial ayant dû être opérée afin de l’intégrer dans
l’ouvrage et de le rendre accessible à tous. Pour plus de précision, le lecteur
pourra consulter l’annexe D située en fin d’ouvrage, qui fait état de l’intégralité
des données scientifiques apportées par cet auteur.
Et cela sans compter, comme l’a confirmé en juillet 2019 l’ANSES285 après
les révélations en Juillet 2016 du Dr Marc Arazi, la tromperie des opérateurs sur
la façon dont ils mesuraient à l’oreille les champs électromagnétiques émis par
les téléphones portables pour l’évaluation des DAS286, ce qui a conduit jusqu’à
ce jour à la commercialisation de téléphones portables non conformes ! Nous y
reviendrons.
En outre la question posée pour la détermination de la sécurité des objets
connectés mis sur le marché, est de savoir si les mesures théoriques estimées par
les opérateurs en utilisant des ondes simulées correspondent bien aux ondes
réellement émises en pratique.
2.4. La simulation des signaux GSM est-elle semblable aux vrais signaux GSM ?
En fait, la structure des champs émis par exemple par le système GSM est
particulièrement complexe, puisqu’interviennent l’onde porteuse, la modulation
numérique, les multiples composantes EBF. Une revue générale a montré que les
effets biophysiques mesurés au moyen de générateurs simulant le signal GSM ne
sont pas de même ordre que ceux obtenus en utilisant les systèmes GSM
disponibles dans le commerce. Cette revue générale a en effet révélé que 96%
des études concernant les systèmes GSM mis sur le marché ont enregistré des
résultats biologiques ou cliniques nocifs. A l’opposé, plus de 50% des études
accomplies aves des signaux simulés n’ont mis en évidence aucun effet nocif.
Cette étude attribue cette différence à l’extrême variabilité des signaux GSM
réels que ne reproduisent pas correctement les signaux simulés287.
Il est donc clair que là aussi les données apparemment rassurantes fournies
par les industriels des technologies sans fil ne correspondent pas à la réalité des
signaux perçus par ceux qui utilisent ces technologies et que les conséquences
biologiques et symptomatiques vécues par ces derniers trouvent une explication
et une justification pleine et entière au plan scientifique.
Par conséquent si les phénomènes d’absorption des ondes
électromagnétiques dans l’organisme peuvent être appréhendés de façon correcte
du point de vue énergétique, par la mesure de la densité de puissance et en fait
de façon extrêmement contestable par celle du DAS tel que les opérateurs le
mesurent aujourd’hui, cette approche est cependant en outre encore nettement
insuffisante pour comprendre les désordres physiques perpétrés dans l’organisme
par les champs électromagnétiques exogènes. Comme on le sait, tout organisme
pluricellulaire est constitué de différents tissus. Il est donc un milieu hétérogène
et anisotrope288 caractérisé par des propriétés biophysiques endogènes
spécifiques. Dans ces conditions, il nous faut examiner ce qu’on appelle les
propriétés diélectriques et de conduction des différents tissus et leurs
modifications sous l’effet des champs électromagnétiques exogènes.
5. L’effet Maxwell-Wagner
L’effet Maxwell-Wagner est dû à la polarisation d’interface entre les
éléments solides des tissus et la solution d’électrolytes. A plusieurs centaines de
MHz, cet effet introduit de la dispersion en raison de la différence de propriétés
électriques entre les protéines et les électrolytes. Si on suppose une conductivité
d’électrolytes d’environ 1 S/m et une permittivité diélectrique295 relative
d’environ 10 pour les protéines, cela laisse prévoir une augmentation de
conductivité de seulement quelques pour-cent et une fréquence de relaxation de
l’ordre de 300 MHz.
En fait, cette différence de direction pour les deux champs est conforme aux
équations de Maxwell. Les variations des champs électriques et magnétiques
sont liées par ces équations. On peut donc représenter l’onde par un seul de ces
champs, en général le champ électrique, puisque le champ magnétique peut alors
être calculé en sens, direction et grandeur par ces équations.
Ainsi par exemple le champ électrique est horizontal pour les émissions de
radio et de télévision grand public en fréquence modulée ; il est vertical pour les
émissions de téléphonie portable de type GSM et dispositifs associés ; il est
vertical aussi pour les réseaux de police et de secours, à une fréquence très
différente toutefois. Pour capter un champ artificiel, il est nécessaire de disposer
d’une antenne dirigée dans la direction du champ ou d’un capteur de la direction
appropriée dans le cas d’un récepteur parabolique par exemple.
En clair, depuis son apparition sur Terre, l’homme n’a jamais été soumis à
des champs polarisés en direction tels que ceux produits aujourd’hui par
l’industrie. Et c’est là qu’est le nœud du problème et la clé ouvrant la porte aux
effets nocifs ! En effet, à la différence des ondes artificielles, les ondes
naturelles, comme nous l’avons indiqué dans le chapitre précédent, ne sont pas
polarisées : le champ électrique tourne autour de sa direction de propagation de
façon aléatoire et imprévisible au cours du temps. Ainsi le rayonnement du soleil
est non polarisé, ce qui explique qu’une antenne dirigée Nord-Sud capte autant
de puissance solaire qu’une antenne dirigée Est-Ouest, le soleil émettant un
rayonnement égal dans toutes les directions dans laquelle il émet.
Produire des ondes polarisées est le fruit de nos réalisations technologiques :
la raison principale en est qu’il est plus facile de concevoir un système émetteur-
récepteur lorsque la direction du champ électrique est constante.
Conclusion
Comme nous l’avons précédemment souligné, les meilleurs arguments en
faveur de l’existence d’effets non thermiques (ou microthermiques) liés aux
technologies de communication sans fil proviennent en réalité du caractère
polarisé et pulsé des ondes utilisées, et des oscillations moléculaires et ioniques
cohérentes qu’elles occasionnent. Ainsi avons-nous pu monter à partir d’une
lecture attentive de la littérature scientifique internationale et en considérant nos
propres travaux, l’existence d’altérations biologiques et sanitaires dans des
conditions expérimentales et cliniques impliquant une exposition à des
rayonnements non ionisants de faible intensité, concernant plus particulièrement
les micro-ondes et les extrêmement basses fréquences304.
Or un point capital est à souligner : il y a lieu de tenir compte de l’intensité
des champs électromagnétiques concernés et de la durée d’exposition pour
évaluer de tels effets biologiques ou sanitaires. C’est ce qui ressort en particulier
d’un article célèbre du chercheur d’origine indienne Om Gandhi, l’un des
pionniers en matière de dosimétrie309. Pour obtenir une évaluation correcte d’un
effet biologique «micro-ondes», on doit tenir compte du produit de la densité de
puissance de l’exposition par la durée de celle-ci. Autrement dit, l’effet sera à
peu près le même si on réduit la densité de puissance de l’exposition par
exemple par un facteur 2, tout en augmentant la durée d’exposition par le même
facteur. Il y a là une raison majeure pour se préoccuper des effets sur la santé
d’une exposition chronique de type «micro-ondes» ou autre, fut-elle à un niveau
faible ou même très faible : nous subissons l’émission de champs
électromagnétiques artificiels 24 heures sur 24, pendant des années ou des
dizaines d’années, voire pendant la vie entière pour les enfants et adolescents
d’aujourd’hui. Le niveau d’exposition peut être faible mais la durée de celle-ci
peut être extrêmement prolongée. Et c’est là qu’est le problème, là qu’est le
danger. C’est ce qu’il nous faut analyser maintenant et prouver.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 7
De la physique à la biologie :
une connaissance
de plus en plus précise
des mécanismes en cause
Philippe Irigaray, Dominique Belpomme
Ce chapitre est de même difficile pour le lecteur non initié. Il est cependant
essentiel de le comprendre au moins dans ses grandes lignes, pour qui veut
aborder la réalité des mécanismes en cause prouvant la dangerosité des champs
électromagnétiques et partant de là, des risques pour notre santé.
En 2006, l’OMS a établi quatre critères pour que les effets des champs
électromagnétiques sur la santé soient reconnus : (1) que les principes sur
lesquels on s’appuie soient scientifiques ; (2) que les mécanismes sous-jacents
soient compris ; (3) qu’une relation dose-réponse soit établie ; (4) et enfin, que
les résultats expérimentaux soient reproduits dans des laboratoires indépendants
ou appuyés par des études connexes310.
Or, il s’avère aujourd’hui que ces quatre conditions sont pour l’essentiel
satisfaites : s’appuyer sur des principes scientifiques acceptés est la base même
des milliers d’articles publiés dans des revues à comité de lecture. Ce sont eux
qui constituent le socle référentiel de cet ouvrage. Les articles émanent
aujourd’hui des très nombreuses équipes de recherche internationales travaillant
de façon indépendante sur le sujet. Avoir compris les mécanismes sous-jacents
permettant d’expliquer l’effet des rayonnements électromagnétiques sur les
organismes vivants, c’est ce que nous avons analysé dans le chapitre précédent,
du point de vue des altérations physiques en cause, et ce que nous abordons ici
même, du point de vue de la toxicologie et de la biologie. Prouver l’existence
d’une relation dose-réponse entre les champs électromagnétiques et leurs effets
sur l’organisme, c’est ce que nous envisagerons dans le chapitre suivant. Enfin,
reproduire les résultats de façon indépendante ou s’appuyer sur des études
connexes pour le confirmer, c’est aussi ce que nous discuterons plus précisément
dans le prochain chapitre.
Il est donc clair que nonobstant certains débats contradictoires de nature
souvent polémique, car non dépourvus d’arrière-pensées politico-économiques,
de nombreux arguments scientifiques plaident aujourd’hui en faveur d’un lien de
cause à effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels et la
dégradation de notre santé et de notre environnement ; et qu’au minimum, c’est
le principe de précaution qui devrait s’imposer et prévaloir sur toute autre forme
de penser et d’agir.
Cet état de stress oxydant peut alors conduire à différentes altérations des
cellules concernées et à leur possible mort. C’est ce qui arrive en cas
d’expositions à des rayonnements électromagnétiques ionisants, tels que les UV,
les rayons X et les rayons gamma, mais aussi en cas d’exposition prolongée à
des rayonnements non ionisants. Ceci a été démontré expérimentalement, pour
les extrêmement basses fréquences et les radiofréquences, y compris les
hyperfréquences ou micro-ondes. De très nombreux travaux relativement
récents, l’attestent chez l’animal d’expérience, utilisant différents modèles342 et
hors de l’organisme, grâce à l’utilisation de différentes cultures cellulaires343.
Ce sont les expositions prolongées et a fortiori chroniques, surtout
lorsqu’elles sont intermittentes, comme c’est le cas pour la téléphonie mobile,
qui sont les plus toxiques66. L’impact des champs électromagnétiques artificiels
toucherait plus volontiers le système nerveux et les organes de reproduction, non
seulement en raison de leur très grande vulnérabilité naturelle, mais aussi en
raison des conditions d’utilisation proches des organes concernés. C’est le cas
des téléphones portables mis à l’oreille pour le cerveau, et des ordinateurs
portables connectés en WiFi et placés sur les genoux pour les organes
génitaux344.
De très nombreuses études expérimentales ont en effet révélées l’existence
d’un stress oxydant induit par les extrêmement basses fréquences et les
radiofréquences dans le cerveau345, et plus précisément dans l’hippocampe346 et
le cortex cérébral ; mais le cervelet peut aussi être touché347. De même, il a été
prouvé l’existence d’un stress oxydant dans les cellules sexuelles
(spermatozoïdes et ovules) soumises à de tels champs348.
Tout compte fait, l’induction d’un stress oxydant est très certainement l’effet
biologique le plus déterminant des champs électromagnétiques non ionisants, en
raison de sa mise en évidence très fréquente et de ses conséquences
physiopathologiques clairement démontrées. Ainsi en 2019, le biologiste
américain Henry Lai pouvait-il rapporter que sur un total de 229 publications
scientifiques ayant recherché l’existence d’un stress oxydant induit par les
extrêmement basses fréquences, 203, soit 89% de l’ensemble, l’avaient mis en
évidence, et que sur 225 publications concernant les radiofréquences y compris
les micro-ondes, 203, soit 90% l’avaient de même décelé349.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 8
De la biologie à la médecine.
Une mise en cohérence
des résultats cliniques
Dominique Belpomme
Or parmi les manquements les plus sérieux de cette étude, on doit souligner
le fait que les sujets du groupe témoin qui, par définition ne devaient pas utiliser
de téléphone portable, pouvaient néanmoins se servir d’un DECT, ce qui a pu
favoriser artificiellement le nombre de cas de tumeurs dans ce groupe ; et donc a
pu contribuer à la négativité des résultats. Et surtout, deuxième manquement, le
fait que les sujets de moins de 20 ans, dont on a vu qu’ils étaient plus
vulnérables que les personnes âgées, aient été purement et simplement exclus de
l’étude. En outre, le caractère rétrospectif des informations recueillies et donc
l’impossibilité de vérifier leur véracité, et l’existence éventuelle de troubles
cognitifs touchant la mémoire (que ceux-ci aient été liés à l’âge et/ou aux
champs électromagnétiques eux-mêmes403), et par conséquent le manque de
qualité des données recueillies ont très probablement aussi été des facteurs de
biais. Enfin, il est évident que plus le nombre de sujets inclus dans une étude est
grand, plus l’assurance-qualité est longue et difficile et donc risque d’être
défectueuse.
Bien qu’elle ait coordonné la réalisation de cette étude, l’IARC ne s’est
d’ailleurs pas trompé sur la possibilité de ces biais méthodologiques et sur la
difficulté d’interprétation des résultats, puisque moins d’un an après leur
publication en juin 2010404, elle classait les radiofréquences, y compris donc les
micro-ondes, dans le groupe 2B de l’OMS, autrement dit comme possiblement
cancérigènes405. Et cela en partie parce que d’autres études épidémiologiques,
plus modestes en taille, mais apparemment plus rigoureuses au plan
méthodologique, avaient révélé l’existence d’une augmentation significative du
risque406.
3. L’analyse observationnelle
Aux études cas-témoins s’ajoute l’étude de cohortes, autrement dit l’analyse
observationnelle de séries de malades. Observer un malade et décrire les
symptômes et les conditions de vie qui le caractérise datent d’Hippocrate.
Comme on l’a dit, c’est en réalité la méthode sur laquelle a été fondée la
médecine, d’abord essentiellement sur des bases purement descriptives, puis
depuis l’émergence de la biologie, sur des données de laboratoire, obtenues de
façon complémentaire à l’examen clinique.
L’analyse observationnelle de cohortes, telle que nous l’avons réalisée pour
l’étude de l’EHS, fait partie de cette approche. Celle-ci, comme pour
l’épidémiologie comparative, est soumise à des règles standardisées : il s’agit de
ce qu’on appelle les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC), une pratique médicale
internationale que nous avons introduite pour la première fois en France en
1986407. Ce type d’étude a certes l’inconvénient de n’être pas comparative, mais
possède en revanche le très grand avantage de décrire précisément les
symptômes présentés par les malades, d’étudier leurs circonstances de survenue,
de définir de façon objective les critères d’identification et de caractérisation des
affections ou maladies concernées, en couplant les données de l’examen clinique
à celles du laboratoire. Là encore, à la différence des études cas-témoins, le
recours systématique aux données de laboratoire a pour intérêt la recherche de
corrélations statistiques, entre l’état symptomatique des malades et la présence
d’anomalies biologiques ou toxicologiques.
–––––– • ––––––
QUATRIÈME PARTIE
Des plantes,
des animaux
et des hommes
Aux éléments de preuve précédents, mettant en exergue l’interaction
physique avec notre corps des champs électromagnétiques que nous fabriquons,
et les conséquences biologiques et cliniques qui en découlent, s’ajoutent les
observations effectuées sur la faune et la flore. Les hommes ne sont pas les seuls
à ne pas tolérer les ondes électromagnétiques artificielles : les plantes et les
animaux ne les tolèrent pas non plus.
Ce qui conforte le message scientifique précédent et constitue une preuve
additionnelle à la thèse qu’avec de très nombreux autres chercheurs dans le
monde, nous soutenons. Car ici, on ne peut à l’évidence, invoquer un effet
nocebo comme le propose maladroitement l’ANSES, pour expliquer la survenue
d’une EHS chez les personnes qui s’en réclament. En effet, jusqu’à preuve du
contraire, les végétaux ne possèdent pas de psychisme et il n’est pas prouvé que
les animaux puissent exprimer un tel effet.
Par contre, il est aujourd’hui devenu notoire que les apiculteurs déplorent
l’effondrement de leurs colonies d’abeilles et que de leur côté, les agriculteurs
sont de plus en plus nombreux à constater l’existence de dommages sanitaires
chez leurs animaux d’élevage (mammite chronique, baisse de la production
laitière, perte de poids, comportements anormaux, diminution des mises bas,
malformations congénitales, morts de leurs veaux ou agneaux) ; et même
disparition de leurs troupeaux, sans que la cause en soit connue, mais dont l’une
des hypothèses plausible est que les dommages subis soient liés à des
expositions électromagnétiques sauvages survenant dans leurs pâturages ou dans
leurs étables : proximité avec les lignes à haute ou très haute tension,
implantation d’éoliennes, d’antennes-relais, électricité sale au niveau des
abreuvoirs, etc. Et cela alors que ces mêmes agriculteurs présentent eux-mêmes
souvent les symptômes d’intolérance que nous avons précédemment décrits.
Mais avant d’aller plus loin, sans doute doit-on rappeler pourquoi les
organismes vivants tolèrent les champs magnétiques et électromagnétiques
naturels, alors qu’ils ne tolèrent pas ou très peu, ceux que nous fabriquons.
Comme nous l’avons précédemment souligné465, il est très probable que les
champs magnétiques et électromagnétiques d’origine terrestre ou solaire aient
joué un rôle déterminant dans l’émergence de la vie et l’organisation des êtres
vivants sur Terre. Ce qui explique que ces derniers se soient adaptés à ces
champs naturels. La meilleure preuve en est l’existence de magnétorécepteurs466
chez les bactéries, les eucaryotes monocellulaires467, les plantes, les insectes, les
poissons, les oiseaux, les mammifères, bref l’ensemble des organismes vivant
sur Terre, et donc bien sûr l’homme. Ces magnétorécepteurs comprennent des
magnétosomes constitués de cristaux de ferromagnétite pour les extrêmement
basses fréquences, et des récepteurs pour la lumière visible, des photoprotéines
particulières appelées cryptochromes. Comme nous l’avons indiqué, on a pu en
effet déceler de tels magnétosomes dans notre cerveau, et les enveloppes de
notre système nerveux, les méninges468,551, et on sait que de tels cryptochromes,
très sensibles aux champs électromagnétiques de faible intensité existent dans
notre rétine469.
Ainsi, comme les bactéries de la Terre et de la troposphère470, les plantes et
les animaux, sommes-nous magnétosensibles, autrement dit sensibles aux
rayonnements magnétiques et électromagnétiques naturels, y compris donc aux
champs électromagnétiques de basses fréquences et à la lumière visible ; et de ce
fait, sommes-nous tous électrosensibles selon la définition qui en a été donnée
précédemment. Mais cela à des degrés divers. Ce qui signifie en clair que si
normalement tous nous tolérons le magnétisme et l’électromagnétisme naturels,
en raison d’une adaptation à notre environnement depuis l’apparition de la vie
sur Terre, à l’inverse, de façon générale, nous ne tolérons pas les champs
électromagnétiques que nous fabriquons, en raison de leurs nouvelles propriétés
physiques et de notre manque d’adaptation. A tel point qu’en cas d’exposition
prolongée à ces champs artificiels, certains d’entre nous deviennent
pathologiquement électrohypersensibles, ou sont atteints par d’autres affections
ou maladies. Mais nous ne sommes pas les seuls à ne pas tolérer ces champs
artificiels : les plantes, les animaux et même les bactéries de notre
environnement ne les tolèrent pas471 ! Et il ne faudrait pas croire qu’une nouvelle
adaptation puisse survenir dans un avenir proche, car c’est sur environ quatre
milliards d’années, sur Terre qu’elle a eu lieu, du point de vue biologique,
probablement par sélection Darwinienne472, mais aussi en raison de phénomènes
éco-associatifs, pour la plupart, non encore élucidés3.
Ainsi rapportons-nous dans cette quatrième partie d’abord l’effet des champs
électromagnétiques artificiels sur les plantes puis sur les animaux, avant
d’envisager les problèmes d’électroréception et de magnétoréception, chez
l’homme.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 9
Les plantes en tant que modèle d’asservissement
électromagnétique
Gérard Ledoigt
Ce qui de prime abord parait évident, c’est que les plantes sont parmi les
systèmes vivants les plus sensibles aux contraintes de l’environnement, car à la
différence des animaux, leur immobilité leur interdit toute stratégie de fuite.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 10
Des abeilles aux mammifères et
à l’homme : tous concernés
Gérard Ledoigt
Les apiculteurs ont été les premiers à dénoncer les perturbations des abeilles
et les agriculteurs, celles des animaux d’élevage, en lien avec l’implantation de
lignes à haute ou très haute tension, d’antennes-relais ou d’éoliennes dans leur
lieu d’activité professionnelle. Ces premières observations ont conduit à
différentes expérimentations qui indéniablement, prouvent l’extrême sensibilité
des animaux aux champs magnétiques503 et le rôle délétère des champs
électromagnétiques créés par l’homme sur la faune sauvage ou domestique.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 11
Electroréception et magnétoréception
Gérard Ledoigt
1. Electrorécepteurs
Certains animaux vivant dans l’eau possèdent de tels électrorécepteurs. C’est
le cas des poissons546. Chez les requins, ces récepteurs sont situés à la pointe du
rostre et permettent de capter les signaux extérieurs et de les transmettre au
cerveau par le système nerveux. En outre, certains poissons tels que les raies et
les requins ainsi que certaines anguilles ont la capacité de générer eux-mêmes un
champ électrique. Un point fondamental distinguerait les électrorécepteurs des
magnétorécepteurs : les électrorécepteurs nécessiteraient d’être en contact direct
avec les champs électriques extérieurs à l’organisme pour être activés, alors que
les magnétorécepteurs, n’auraient pas besoin d’un tel contact direct pour être
activé, en raison du fait que les champs magnétiques traversent les tissus
biologiques de l’organisme.
2. Magnétorécepteurs
Comme nous l’avons vu, le champ magnétique terrestre se comporte comme
un dipôle magnétique547, dont les pôles sont situés à proximité des pôles
géographiques. Son intensité est d’environ 50 µT. La polarité du champ
magnétique terrestre s’inverse périodiquement. En cinq millions d’années, elle
se serait inversée 23 fois. De très nombreux organismes vivants sont dotés de
magnétorécepteurs. C’est le cas des bactéries qui sont capables de se déplacer
selon un champ magnétique, donc de s’orienter le long d’une colonne d’eau ou
selon la disposition des sédiments. C’est aussi le cas, comme nous l’avons vu,
des oiseaux migrateurs, des mammifères y compris marins, tels que les dauphins,
les baleines548 et la tortue Caouanne (Caretta caretta)549, pour lesquels on a pu
démontrer qu’ils utilisaient l’environnement géomagnétique pour migrer. Les
bactéries et ces différents animaux possèdent dans leurs cellules des
magnétosomes formés d’une membrane contenant, comme le représente la
Figure 22, des cristaux ferriques de magnétite550 (greigite) et de maghémite.
Figure 22 : Images obtenues en Microscope Électronique à Transmission
et par diffraction aux rayons X de cristaux de magnétite (Fe3O4)
et de maghémite (Fe2O3) isolés à partir du cerveau humain (selon551).
Comme nous l’avons indiqué, l’homme n’est pas épargné. Son cerveau
contient de très grandes quantités de ces cristaux551 : plusieurs dizaines de
millions de cristaux par gramme de tissu, avec une plus forte concentration dans
l’hippocampe – on retrouve ici le système limbique – et les méninges552. Et
l’hypothèse aujourd’hui est que du point de vue physiologique, les cristaux de
magnétite pourraient intervenir dans la mémoire à long terme et le stockage de
l’information dans le cerveau. Or point capital, il a aussi été retrouvé dans des
cerveaux humains, des cristaux de magnétite riches en fer, dont on a pu prouver
l’origine, environnementale acquise553. Ce qui, à l’évidence, une fois de plus,
pose le problème de la pollution terrestre et de son rôle physiologique et
éventuellement pathogénique dans le fonctionnement de notre cerveau !
Comme nous l’avons vu aussi, il n y a pas que les magnétosomes qui soient
activables par les champs magnétiques d’extrêmement basses fréquences. Des
flavoprotéines particulières appelées cryptochromes activables par la lumière
bleue, (400-490 nm)554, sont en réalité des photorécepteurs retrouvés chez les
plantes555 ou chez les animaux, en particulier chez les oiseaux migrateurs556, et la
mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster)557 et bien sûr chez l’homme.
Présentes dans l’œil des oiseaux, les molécules de cryptochrome agiraient
sur les cellules photosensibles de la rétine et créeraient des images qui aideraient
les oiseaux à se déplacer. Ainsi les oiseaux migrateurs réussiraient à s’orienter à
la fois en fonction des champs magnétiques terrestres d’extrêmement basses
fréquences, grâce aux magnétosomes situés dans leur bec, et en fonction de la
lumière visible, grâce aux cryptochromes situés dans l’œil556.
En outre, un point est essentiel ici à considérer : on sait maintenant que les
champs électromagnétiques de faible intensité, en activant les cryptochromes
humains seraient par eux-mêmes capables d’induire un stress oxydant et donc la
production de radicaux libres558 avec pour conséquence la genèse de certaines
pathologies559.
–––––– • ––––––
CINQUIÈME PARTIE
Comment se protéger
et quelle politique
de santé ?
Un guide à l’usage de tous
En niant ou déniant le fait que les champs électromagnétiques que nous
créons impactent négativement notre environnement et ainsi contribuent à
l’accélération de la perte de biodiversité ; en niant ou déniant le fait que ces
champs électromagnétiques diffèrent profondément au plan physique de ceux
existant naturellement et sont la cause possible de certaines de nos affections et
maladies, dont en particulier le cancer et la maladie d’Alzheimer ; et
retentissent négativement sur notre reproduction et même sur notre système
immunitaire, pouvant être à l’origine d’épidémies infectieuses, en particulier,
virales ; en refusant de reconnaitre que les champs électromagnétiques sont
dangereux pour les enfants et les adolescents, étant chez eux à l’origine de
déficits intellectuels, et de troubles de la mémoire et du comportement ; en
mettant les nouvelles technologies sans fil à disposition des adolescents et des
adultes jeunes sans précaution ; en refusant de voir que ces individus sont de
plus en plus nombreux à être victimes de véritables addictions ; en refusant de
reconnaitre que l’électrohypersensibilité est une affection pathologique à
extension pandémique ; en refusant de reconnaitre qu’aujourd’hui, les preuves
scientifiques abondent, mettant en lumière le rôle causal des champs
électromagnétiques dans la genèse de ces méfaits ; et surtout en ne prenant pas
les décisions et mesures qui s’imposent, les autorités publiques et politiques se
rendent coupable de négligence grâve à l’égard des peuples et finalement, sont
en fait, à l’origine d’un crime contre l’humanité.
Les institutions savantes ont aussi leur part de responsabilité dans ce qui
s’annonce être l’un des fléaux les plus graves de notre temps. En laissant faire et
n’informant pas les autorités publiques et politiques du danger, ou pire, en
prenant fait et cause pour les lobbies impliqués dans le développement sans
limite de ces nouvelles technologies, prétextant qu’il s’agit de techniques
intelligentes dont nous ne saurions plus nous passer, en réalité, ces institutions
contreviennent à toute Ethique.
Ainsi comme nous le verrons, en matière de santé publique, les médecins et
autres professionnels de santé doivent-ils réagir en invoquant les articles
appropriés du Code de santé publique et du Code de déontologie médicale.
Aujourd’hui, en France, le pouvoir politique est resté sur l’idée que notre
système de santé, fondé essentiellement sur les soins et non sur la prévention,
était le meilleur du monde. Ce n’est bien sûr plus le cas malgré le dévouement
sans limite des personnels soignant, c’est du moins ce que l’actuelle pandémie
de coronavirus a révélé en mettant en exergue les graves insuffisances du
système de santé français. Si la France n’est pas le seul pays concerné, ce ne
peut être une consolation.
Si tout est prêt pour que tout empire, raison de plus pour que les chercheurs,
les médecins et les juristes agissent en concertation au nom du principe de
précaution, et donc se mobilisent pour prévenir l’actuelle émergence du fléau
électromagnétique, un fléau progressif et insidieux dont les pouvoirs publics et
politiques, et en particulier l’OMS, n’ont pas encore pris la mesure. Il ne s’agit
pas de témoigner d’un alarmisme excessif, mais de se rendre à l’évidence. Bien
que la tâche soit rude et apparemment démesurée face au déploiement sans
limite des technologies de communication sans fil et aujourd’hui de la 5G.
Face aux enjeux économiques actuels, sans doute doit-on agir de façon
urgente et concertée: d’un côté il y a la souffrance des uns et la vérité
scientifique les concernant, de l’autre, ignorant les répercussions sanitaires et
environnementales, il y a les intérêts politico-économiques et la puissance des
lobbies.
Les chapitres précédents nous ont mis sur la voie du rôle des rayonnements
électromagnétiques dans la survenue d’un syndrome d’intolérance, ainsi que
dans celle, plus classique mais non moins sévère, de pathologies telles que le
cancer, la maladie d’Alzheimer et l’infertilité. Protéger les malades des champs
électromagnétiques émis par ces technologies est le premier remède pour éviter
l’aggravation de ces affections une fois qu’elles sont apparues. Les prévenir par
des mesures appropriées à destination des bien-portants, en particulier des jeunes
est le second remède.
Dans cette cinquième partie, après avoir dénoncé le rôle des lobbies pour
contrecarrer l’émergence de la vérité scientifique, nous abordons, au plan
pratique, les mesures de protection individuelles à prendre avant d’analyser ce
qu’il faut faire au plan des mesures collectives de santé publique.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 12
Déni de réalité, conflits d’intérêt et tromperie du
public
Pierre Le Ruz, Dominique Belpomme
Les chapitres précédents nous ont révélé les effets nocifs sur la santé et la vie
en général des champs électromagnétiques générés par les objets connectés de
grande consommation, fabriqués et mis à disposition du public. Avant
d’envisager ce qu’il convient de faire pour prévenir ces effets et nous protéger,
et de déterminer la politique à mettre en œuvre pour éviter que le fléau
n’empire, il nous faut analyser la situation présente du point de vue sociétal et
décrire comment les différents lobbies procèdent pour s’imposer.
2. Le sabotage de la science
Comment en sommes-nous arrivés là ? Alors qu’aujourd’hui la pandémie de
Covid-19 est là pour nous rappeler que la maîtrise complète de la Nature est une
illusion qui nous met en danger. Concernant la pollution électromagnétique,
pourquoi la confusion a-t-elle gagné à ce point les esprits qu’on en vient à
négliger les risques liés à l’utilisation sans limite des différentes technologies
sans fil ? Alors même que de très nombreux malades appellent au secours ? Que
l’utilisation des tablettes et des ordinateurs connectés en WiFi est devenue
courante dans les collèges et les lycées, et que de nombreux enfants et
adolescents présentent des troubles du comportement et des retards scolaires
apparemment inexpliqués, que le WiFi continue à être installé sans précaution
dans tous les lieux publics : les établissements scolaires et universitaires, les
bibliothèques, les hôpitaux, fermant ainsi la porte à tous ceux devenus
intolérants aux champs électromagnétiques ? ; que malgré le principe de sobriété
inscrit dans la loi Abeille564, il en est de même dans les écoles maternelles, les
maternités et les crèches ; que les téléphones portables sont encore admis dans
les lycées et continuent à y être utilisés le plus souvent en catimini, qu’ils sont
d’usage courant au quotidien, dans la rue, le train, le métro, au restaurant, au
travail comme à domicile ; et que l’utilisation des jeux vidéo plusieurs heures
par jour, comme vient de le reconnaitre l’OMS, induit une véritable addiction
chez les jeunes565 ; et qu’avec la perspective de la 5G moquant les principes de
sobriété et de précaution, cette nouvelle pollution ne pourra que s’amplifier. La
réponse tient en une seule et unique constatation : dans le contexte du
développement technologique actuel et d’un néo-libéralisme économique non
régulé, les données de la science, lorsqu’elles sont contraires aux intérêts de ce
développement, sont bafouées, manipulées ou rejetées. Les arguments des
lobbies sont toujours les mêmes : les preuves apportées par la science ne seraient
pas scientifiques ; elles relèveraient non de la science elle-même, mais d’une
certaine pseudoscience. Autrement dit : «Circulez, il n’y a rien à voir ! Faites-
nous confiance. Nous sommes les seuls spécialistes des télécommunications !»
En fait, la situation d’aujourd’hui n’est pas sans rappeler celle que nous
avons vécue avec les scandales sanitaires précédents : les risques liés au
tabagisme certes, mais aussi ceux de l’amiante, les épisodes du sang contaminé,
ceux des poulets à la dioxine et de la “vache folle“ ; les méfaits des médicaments
mis sur le marché sans sécurité suffisante et prescrits sans réserve, comme ce fut
le cas du Médiator et précédemment de la thalidomide administrée à des femmes
enceintes ; et la liste n’est pas close ! les atteintes à la santé que nous vivons
désormais avec la pollution de l’air et de l’eau et l’utilisation persistante des
pesticides ; et cela sans compter maintenant les nuisances liées à la pandémie de
Covid-19, et bientôt celles que nous aurons irrémédiablement avec la 5G. En
réalité, ce que nous dénonçons ici est encore plus grave, en raison même de la
mondialisation des télécommunications, de la puissance des lobbies
multinationaux et de la tromperie généralisée des populations orchestrée par la
collusion entre des groupes d’intérêts et certains élus.
Dans son livre «La fabrique du mensonge», le journaliste Stéphane Foucart
écrit qu’une part de l’activité des grandes entreprises consiste en effet à
manipuler la science. Prenant l’exemple du tabagisme, il questionne la façon
dont les industriels ont tenté d’asservir la science et de nous mettre en danger566.
Et ainsi de montrer comment les cigarettiers et autres fabricants de tabac
«recrutèrent de faux experts, firent des études biaisées, organisèrent de fausses
conférences scientifiques et corrompirent les sociétés savantes. Afin de
convaincre la société civile que le tabagisme n’était pas responsable du cancer
du poumon». Les mêmes manœuvres furent utilisées pour banaliser l’amiante,
comme l’a révélé Annie Thébaud-Mony dans son livre «La science asservie.
Santé publique : les collusions mortifères entre industriels et chercheurs»567.
Avec les technologies sans fil, c’est le même scénario qui se met en place. Et,
sans nous en rendre compte, nous en sommes les victimes. Combien faudra-t-il
de malades, de morts, de perturbations des écosystèmes de notre planète pour
que la vérité fasse éruption dans les consciences et que les gouvernements des
différents Etats prennent enfin les mesures qui s’imposent ?
Aujourd’hui, en matière de risques liés aux champs électromagnétiques, la
collusion entre les industriels, certains chercheurs ou pseudo-chercheurs œuvrant
à leur solde, et les pouvoirs publics et politiques, est comparable à celle que nous
avons vécu dans le passé. Et celle-ci va même bien au-delà, puisqu’elle a
contaminé jusqu’à certaines universités et institutions savantes, y compris
médicales. Pourtant, comme nous l’a indiqué Annie Thébaud-Mony, venue à
notre rencontre il y a quelque temps, avec ces nouvelles technologies il y a ici
mise en danger d’autrui et atteinte à la morale. C’est la raison pour laquelle il est
un devoir de tout médecin, de tout chercheur, au nom de l’Ethique médicale, de
réagir à cet état de fait… Contre vents et marées.
Ces rapports et d’autres ont donc aggravé la confusion. Or le mal est fait,
puisque les conclusions le plus souvent négatives de ces rapports n’ont fait
aujourd’hui que renforcer les prises de décision politiques, et les actions sans
limite des industriels de l’électricité et des télécommunications. Affirmer qu’il
n’y a aucune preuve du rôle délétère des champs électromagnétiques sur la
santé, ou que les risques sont négligeables, y compris chez les enfants, rassurer
à tort le public et les responsables politiques, alors que nous en savons déjà
suffisamment pour appliquer sans délai le principe de précaution, est sans nul
doute répréhensible au plan scientifique et condamnable au plan de la morale.
Car si les recherches actuelles nécessitent d’être poursuivies, celles-ci ne
pourront que confirmer et amplifier ce que nous savons déjà.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 13
Conseils pratiques pour se protéger
Pierre Le Ruz, Dominique Belpomme
Les résultats de l’étude que nous avons réalisée chez des sujets atteints
d’EHS641 ont révélé que (1) de façon générale, les femmes sont plus
fréquemment atteintes que les hommes et donc sont plus vulnérables ; (2) toutes
les catégories sociales sont concernées, mais souvent ce sont les sujets pauvres
ou démunis, notamment ceux résident dans des logements sociaux, qui sont les
plus souvent et gravement atteints ; (3) certaines professions sont plus touchées
que les autres, telles les informaticiens, les commerciaux (utilisation fréquente et
prolongée d’un téléphone portable pour des raisons professionnelles), les
travailleurs de l’industrie électrique, les électroniciens, les standardistes, les
radaristes, etc., (4) mais en fait c’est l’ensemble de la population qui est
concernée, l’exposition à des sources domestiques s’additionnant à celles
existant sur les lieux de travail. Ainsi en pratique, si dans environ 20 à 25% des
cas l’affection peut être considérée comme étant survenue en lien avec le travail,
et donc devrait être reconnue comme d’origine professionnelle ; et si dans
environ 25% des cas, elle est d’origine domestique, dans près de 50% des cas, la
distinction ne peut être établie de façon précise. De même, les enfants, comme
on l’a vu, apparaissent être les cibles les plus fragiles et cela dès le stade fœtal.
Ainsi les 12 recommandations qui vont suivre ont-elles été établies à partir
des observations cliniques que nous avons réalisées et s’adressent à tous en
vertu des principes de prévention et de précaution, mais plus particulièrement
aux femmes, surtout en période de grossesse, et aux enfants, adolescents et
adultes jeunes.
–––––– • ––––––
1. Un impératif catégorique : restreindre au maximum toute exposition
aux champs électromagnétiques en cas de grossesse et à proximité des
bébés et des enfants.
Ceci est lié à la vulnérabilité extrême du fœtus et de la petite enfance à toute
forme de rayonnements.
A. Pendant la grossesse :
A1. Eviter impérativement tout contact entre un appareil connecté et le
ventre de la future mère à tous les stades de la grossesse.
A2. N’utiliser le téléphone portable qu’en cas d’extrême urgence et de façon
limitée.
A3. Réduire au strict minimum l’utilisation d’un ordinateur.
A4. Ne jamais utiliser un ordinateur avec écran cathodique ou écran plat
connecté en WiFi.
A5. Ne jamais s’exposer devant un téléviseur à écran cathodique.
A6. Se mettre à bonne distance (5 à 7 fois la diagonale de l’écran) des
téléviseurs à écran plat et limiter son temps d’exposition au strict minimum.
B. A proximité des nouveau-nés et des enfants en bas âge :
B1. Après la naissance, s’assurer de garder le téléphone portable à bonne
distance de l’enfant.
B2. Proscrire toute utilisation de babyphone ou de surveille bébé.
B3. Eviter d’utiliser un téléphone portable, en particulier lorsque le signal de
réception est faible.
B4. Proscrire toute utilisation d’un ordinateur ou d’un téléviseur dans la
chambre d’un bébé ou d’un enfant. Ne jamais les laisser allumés à côté du
berceau ou du lit.
B5. Ne jamais recharger un téléphone portable ni mettre de réveil
électronique dans la chambre d’un bébé ou d’un enfant. Ceci est également
valable pour les adultes.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 14
Que faire quand on est devenu
électrohypersensible ?
Dominique Belpomme, Philippe Irigaray
8.3. Déménager
Lorsque les sources électromagnétiques extérieures ont été individualisées, et
que les aménagements précédents s’avèrent insuffisants, lorsque les signes
d’intolérance persistent et que les mesures effectuées dans le lieu de vie
confirment que malgré le blindage, les valeurs trouvées sont encore trop élevées,
lorsque la vie à domicile et à proximité de son lieu d’habitation devient pénible,
que les signes de souffrance persistent et que les traitements entrepris dès que
possible sont insuffisamment efficaces, il faut se résoudre à déménager. Or ici
deux situations sont à considérer : Si le sujet EHS est propriétaire de son
habitation, il est donc contraint de la vendre souvent à un prix moindre ; s’il est
locataire, il doit chercher ailleurs.
A cela s’ajoutent trois difficultés : le niveau des revenus, tributaire de la
profession et d’une éventuelle perte d’emploi ; les troubles cognitifs éventuels
(troubles de l’attention/concentration, perte de mémoire immédiate) expliquant
les difficultés à envisager et à négocier au mieux tout changement de domicile ;
l’absence de zones blanches officiellement reconnues et l’absence de
cartographie disponible faisant état de ces zones à l’échelon du pays, expliquant
que de nombreux malades, livrés à eux-mêmes, ne sachent pas où aller. Or il est
clair que les associations de malades ou d’aide aux malades auraient un rôle
majeur à jouer pour faire pression auprès des pouvoirs publics, afin qu’une telle
cartographie des zones blanches soit établie.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 15
Préjudices moraux et sociétaux.
Quelle politique de santé publique ?
Dominique Belpomme, Pierre Le Ruz
4.3. Conclusion
II suffit de comparer le volume imposant des travaux scientifiques effectués
depuis plus de quarante ans sur les effets des rayonnements non Ionisants, au
volume des expertises, des contre-expertises et des procès, pour se rendre
compte que les problèmes sont bien réels. II serait donc souhaitable qu’une
véritable politique de santé environnementale cohérente et courageuse soit mise
en place, afin de créer des structures pour former des experts compétents dans le
domaine de la gestion des risques afférents aux rayonnements non ionisants ; à
condition d’écarter tout lobbying de la part des organismes représentant les
industriels et les opérateurs impliqués.
–––––– • ––––––
SIXIÈME PARTIE
–––––– • ––––––
CHAPITRE 16
Le principe de précaution et l’exposition aux
champs électromagnétiques
Olivier Cachard
–––––– • ––––––
CHAPITRE 17
L’exposition des enfants aux champs
électromagnétiques - Analyse juridique
Olivier Cachard
«Il fut un temps où l’enfance n’était pas l’enfance. Puis un temps où l’on
s’avisa que l’enfant n’était pas un adulte miniature»727. Il faut attendre la
déclaration de Genève du 24 septembre 1924 sur les droits des enfants pour que
soit proclamé que «L’humanité a le devoir de donner à l’enfant ce qu’elle a de
meilleur». En droit contemporain, une convention internationale donne une base
solide à la protection de l’enfant et permet de passer d’une déclaration
symbolique à un instrument créateur de droits. La Convention internationale sur
les droits de l’enfant a été signée à New York le 20 novembre 1989 et ratifiée
par 196 États, dont le Canada et la France. Selon son article premier, «Au sens de
la présente Convention, un enfant s’entend de toute être humain âgé de moins de
dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui
lui est applicable». L’article 6 de la Convention pose le droit de l’enfant à la
survie et au développement ; l’article 3 formule le principe directeur de «l’intérêt
supérieur de l’enfant» à la lumière duquel toutes les formes d’intervention
relatives aux enfants doivent être appréciées.
En France, cette convention internationale est aujourd’hui considérée comme
étant d’application directe. Les juridictions admettent donc que certains de ses
articles constituent le fondement de droits directement invocables au profit de
l’enfant. La jurisprudence728 des juridictions suprêmes de l’ordre administratif et
de l’ordre judiciaire a reconnu l’applicabilité directe de plusieurs articles de la
Convention, en particulier de l’article 3 § 1. Il dispose que «Dans toutes les
décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions
publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités
administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit
être une considération primordiale». L’intérêt supérieur de l’enfant doit donc
être pris en compte dans toutes les politiques de l’État, notamment lorsqu’il
contrôle les installations de télécommunications.
Au Canada, soumis à un dualisme constitutionnel, une convention
internationale ne peut être invoquée par les justiciables qu’à la condition d’avoir
fait l’objet d’une incorporation en droit interne, ce qui supposerait une loi
fédérale et des textes d’application dans le ressort des provinces. Quoique
ratifiée par le Canada, la Convention internationale sur les droits de l’enfant n’y
est donc pas directement invocable faute de législation d’application729. Pour
autant, la Cour suprême reconnaît que «Les valeurs exprimées dans le droit
international des droits de la personne peuvent, toutefois, être prises en compte
dans l’approche contextuelle de l’interprétation des lois et en matière de
contrôle judiciaire»730.
Si la Convention internationale sur les droits de l’enfant est souvent
invoquée en droit de la famille, notamment à propos de la dévolution de
l’autorité parentale en cas de divorce, son domaine d’application n’est en rien
limité au droit de la famille. «La considération primordiale» de l’intérêt de
l’enfant s’impose également dans les politiques éducatives et dans les politiques
sanitaires. Aujourd’hui, la nécessité de protéger l’enfant contre l’exposition aux
champs électromagnétiques fait l’objet d’un large consensus scientifique et
politique. De nombreuses études scientifiques établissent en effet la vulnérabilité
particulière de l’enfant aux facteurs environnementaux qui peuvent affecter sa
croissance et son développement. Et les législateurs de plusieurs États se sont
emparés de la protection de l’enfant contre les champs électromagnétiques. Cette
protection est d’abord garantie à la femme enceinte et à l’enfant à naître, puis à
l’enfant dans le milieu scolaire et à l’enfant dans le milieu extrascolaire.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 18
L’exposition professionnelle aux champs
électromagnétiques - Analyse juridique
Olivier Cachard
Les salariés, quels que soient leurs domaines d’activité, sont susceptibles de
se trouver exposés à des champs électromagnétiques. Dans certains domaines
d’activité, l’encadrement, le médecin du travail et le salarié lui-même sont
conscients des risques associés à l’exposition aux champs électromagnétiques. Il
en va ainsi dans l’industrie où l’exposition des salariés est bien identifiée (par
exemple, ceux utilisant des appareils de soudure), dans l’aéronautique civil ou
militaire (par exemple les radars), dans le secteur des télécommunications (par
exemple, les antennes-relais), dans le secteur de l’énergie (par exemple les
ouvrages électriques tels que les transformateurs) ou même dans le secteur de la
santé (par exemple l’imagerie médicale comme les IRM). Dans d’autres
domaines d’activité, au contraire, ni l’encadrement, ni le médecin du travail, ni a
fortiori le salarié lui-même ne sont conscients des risques associés à
l’environnement du travail748. Plusieurs exemples permettent de l’illustrer : dans
le secteur du commerce, du négoce ou des plateformes téléphoniques, le salarié
est parfois tenu d’utiliser plusieurs heures par jour des terminaux de
télécommunications ; dans le secteur des services et de la bureautique, le salarié
peut se trouver exposé à des champs électromagnétiques récurrents du fait de la
localisation de son poste de travail situé par exemple en champ proche d’un
routeur WiFi ; dans le secteur de la restauration rapide, le salarié peut être à son
poste de travail plusieurs heures par jour à côté d’un four à micro-ondes mal
entretenu et donc perméable749…
En France, le décret n° 2016-14 du 3 août 2016750, complété par un arrêté du
5 décembre 2016751 a transposé la directive n° 2013/35/UE par insertion de
plusieurs articles dans le Code du travail. Cela permet d’en étendre le champ
d’application personnel aux salariés des entreprises de droit privé et des
établissements publics à caractère industriel et commercial, ainsi qu’aux salariés
des établissements administratifs employés dans des conditions de droit privé et
encore aux salariés du secteur public en vertu du décret du 28 mai 1982. Si
aucune exclusion n’est explicitement formulée, certains personnels exposés à des
champs électromagnétiques se trouvent néanmoins exclus de la protection du
décret. Il en va ainsi des agents des forces armées exposés aux radars et,
désormais, aux systèmes de guerre électronique utilisant les champs
électromagnétiques. Le considérant n° 11 de la directive indique d’ailleurs qu’ils
sont soumis à des normes particulières, visant notamment les normes OTAN. Le
régime ainsi introduit en droit français est homogène sous réserve d’exceptions
de faveur pour les femmes enceintes et les travailleurs de moins de 18 ans et
sous réserve d’un régime spécial, globalement moins protecteur, pour les salariés
du secteur médical opérant en présence d’appareils d’imagerie médicale type
IRM. La directive n°2013/35/UE étant d’harmonisation minimale, il a été
loisible au pouvoir réglementaire d’élever le niveau de protection, ce qu’il a fait
par une définition large des «effets biophysiques directs et indirects» de
l’exposition aux champs électromagnétiques.
Les «effets biophysiques directs» auxquels le pouvoir réglementaire se réfère
sont les effets, nocifs ou non, découlant de l’exposition du corps humain et de
ses tissus avec les champs électromagnétiques. La définition de ces effets, telle
qu’énoncée par le décret, est ainsi plus générale que celle retenue par l’article 2,
lettre (b) de la directive. Le décret vise, sans plus d’explications, «les effets de
type thermique ou non-thermique sur l’organisme humain directement causés
par sa présence dans un champ électromagnétique», ce qui renvoie à la notion
de rôle causal ou associatif, plus qu’à la notion d’immédiateté. Selon la lecture
du décret dans son sens ordinaire, sont donc couverts aussi bien les effets à
court, moyen ou long terme résultant d’une exposition ponctuelle ou itérative du
salarié aux champs électromagnétiques. Reste alors à préciser la distinction entre
les «effets thermiques» et les «effets non-thermiques». Les «effets thermiques»,
connus depuis longtemps, sont définis à partir de l’échauffement des tissus par
absorption d’énergie. Quant à la catégorie des «effets non-thermiques», elle n’est
définie ni par le décret ni par la directive dont l’article 2, lettre (b ii) se contente
de donner des exemples bénins dans une liste non-limitative. Il faut en déduire
que cette catégorie des «effets non-thermiques» était une catégorie évolutive,
susceptible de connaître d’importantes évolutions au fur et à mesure de
l’avancée des recherches scientifiques. En 2013, à la lumière de recherches
conduites antérieurement dans les années 1990, le législateur européen avait
retenu des exemples d’«effets non-thermiques» bénins. Mais les «effets non-
thermiques» peuvent également être associés à des risques plus graves liés à
l’exposition à long terme. Ainsi, le CIRC a classé dans la catégorie 2 B, «peut-
être cancérogène pour l’homme» les extrêmement basses fréquences8 et les
hyperfréquences9. Puisque le décret s’inscrit dans une logique de prévention des
risques, il s’applique donc aux risques à court, moyen et long terme dès lors que
leur existence est rendue plausible par des études scientifiques, même en
l’absence de consensus. À l’appui de cette conclusion, on observera d’ailleurs
que le décret s’est abstenu de la moindre référence à la distinction entre les
«effets à long terme» et les «effets à court terme».
Les «effets indirects» visent les seuls «effets causés par la présence d’un
objet dans un champ électromagnétique pouvant entraîner un risque pour la
sécurité ou la santé». Dans un environnement industriel, l’objet situé dans le
champ peut être le vecteur d’un courant de contact avec le salarié, déclencher un
incendie ou une explosion dans une atmosphère inflammable. Une interaction
avec les implants médicaux du salarié (par exemple un stimulateur cardiaque ou
une prothèse mécanique sujette à échauffement) constitue également un «effet
indirect».
La protection du salarié passe enfin par l’identification des interlocuteurs
susceptibles de l’assister dans l’hypothèse d’une exposition professionnelle
aigue ou à long terme aux champs électromagnétiques. S’agissant des conditions
de travail, le premier interlocuteur du salarié est le comité social et économique,
qui succède au CHSCT dont la compétence est large752. A plusieurs reprises, des
CHSCT ont déjà été saisis pour des modifications de conditions de travail, par
exemple causées par le déploiement ou par la densification d’un réseau WiFi. Le
CSE peut entendre des experts indépendants. S’agissant à présent de son état de
santé, un salarié peut saisir le médecin du travail dont le rôle a été accru par la
loi du 17 août 2015 pour les salariés affectés à un poste présentant un risque
particulier753. Le défaut actuel de formation des médecins du travail754 sur ces
sujets nouveaux limite cependant la portée de leur intervention. On peut regretter
qu’en France, à la différence par exemple de la Russie755, la médecine du travail
n’ait pas été chargée du suivi longitudinal systématique des salariés exposés.
Après avoir rappelé les termes de l’obligation générale de sécurité de
l’employeur, nous préciserons ses obligations spéciales en matière de champs
électromagnétiques. Nous évoquerons enfin la qualification de maladie
professionnelle ou d’accident du travail lié à l’exposition aux champs
électromagnétiques.
–––––– • ––––––
CHAPITRE 19
Handicap, maladie professionnelle
et accident du travail
François Lafforgue
–––––– • ––––––
CHAPITRE 20
L’exposition résidentielle aux champs
électromagnétiques
- Analyse juridique
Olivier Cachard
–––––– • ––––––
Annexes
ANNEXE A
Compléments cliniques et biologiques de
l’EHS et de la MCS qui en permettent la
description
Dominique Belpomme, Philippe Irigaray
Déficit de
76 % 88 % 0.041 0% <0.0001 <0.0001
Concentration/Attention
Perte de mémoire immédiate 70 % 84 % 0.028 6% <0.0001 <0.0001
Confusion 8% 20 % 0.023 0% 0.007 <0.0001
Anomalies transitoires du
50 % 56 % 0.479 0% <0.0001 <0.0001
rythme cardiaque
–––––– • ––––––
ANNEXE B
Déclarations scientifiques de Paris (France)
et de Bruxelles (Belgique)
Dominique Belpomme, Philippe Irigaray
–––––– • ––––––
International Scientific Declaration on EHS & MCS
Déclaration de Bruxelles
Déclaration scientifique Internationale
sur l’Electrohypersensibilité
et la sensibilité aux produits chimiques multiples
Bruxelles, 2015
A la suite du 5e Colloque de l’Appel de Paris qui s’est déroulé le 18 mai
2015 à l’Académie Royale de Médecine de Belgique, à Bruxelles.
Considérant le travail pionnier de l’allergologue américain Theron G
Randolph à qui nous devons la première description clinique en 1962 de ce qui
est aujourd’hui communément appelée la sensibilité chimique multiple.
Considérant les conclusions du séminaire scientifique sur la sensibilité aux
produits chimiques multiples organisé en 1992 à la demande de l’Agence de
Protection de l’Environnement des Etats-Unis.
Considérant le rapport technique de l’OMS «Critères de santé
environnementale 137 : Champs électromagnétiques (300 Hz à 300 GHz)»,
publié sous l’égide collective du Programme des Nations Unies pour
l’Environnement, l’Association Internationale de Protection contre les
Radiations et l’Organisation Mondiale de la Santé, à Genève, 1993.
Considérant le rapport du séminaire international sur la sensibilité aux
produits chimiques multiples qui s’est tenu du 21 au 23 février 1996 à Berlin,
Allemagne.
Considérant la convention de la Commission Economique pour l’Europe des
Nations Unies (UNECE) sur l’accès à information, la participation du public au
processus de décision et l’accès à la justice en matière d’environnement, adoptée
le 25 juin 1998 à Aarhus, Danemark.
Considérant les conclusions du séminaire international COST 244 bis, sur les
champs électromagnétiques et les symptômes de santé non-spécifiques, qui s’est
tenu les 19 et 20 septembre 1998, Graz, Autriche.
Considérant le Consensus de 1999 sur la sensibilité aux produits chimiques
multiples, adopté à la suite de la Conférence d’Atlanta organisée en 1999 par
l’Institut National de la Santé américain sur l’impact sur la santé d’expositions
chimiques au cours de la Guerre du Golfe, Etats-Unis.
Considérant la déclaration internationale de l’Appel de Paris sur les dangers
sanitaires de la pollution chimique proclamée le 7 Mai 2004 au siège de
l’UNESCO à Paris.
Considérant le rapport du séminaire de l’OMS sur la Sensibilité des Enfants
à l’Exposition aux champs électromagnétiques. Istanbul, Turquie. 9-10 Juin
2004.
Considérant le rapport du séminaire de l’OMS sur l’orientation des politiques
de santé publique dans les domaines d’incertitude scientifique. Ottawa, Canada.
11-13 Juillet 2005.
Considérant la fiche d’information de l’OMS N°296, décembre 2005
«Champs Electromagnétiques et santé publique : «Hypersensibilité
Electromagnétique».
Considérant le Rapport de Margaret E. Sears intitulé «Perspectives médicales
et sensibilités environnementales» réalisé pour la Commission Canadienne des
Droits de l’Homme, publié en 2007.
Considérant le Rapport Bioinitiative de 2007/2012/2014 : arguments
biologiques en faveur de normes d’exposition du public aux champs
électromagnétiques (extrêmement basses et hyper fréquences).
Considérant la résolution du Parlement Européen du 02 Avril 2009 sur les
«Préoccupations de santé associées aux champs électromagnétiques».
Considérant le «panel d’experts scientifiques sur les risques sanitaires des
champs électromagnétiques : points de consensus, recommandations, et
arguments», qui s’est tenu du 17 au 21 Novembre 2009 à Seletun, en Norvège.
Considérant la réunion qui s’est tenue le 13 mai 2011 au siège de l’OMS, à
Genève, à l’initiative de scientifiques et d’ONG demandant la reconnaissance du
MCS et de l’EHS comme maladies environnementales et leur inclusion dans la
Classification Internationale des Maladies (CIM).
Considérant la plateforme virtuelle créée par l’OMS à l’issue de cette
réunion, dans le but de définir un code CIM pour le MCS et l’EHS.
Considérant la résolution N°1815 de l’Assemblée Parlementaire, Conseil de
L’Europe, adoptée le 27 Mai 2011 sur «Les dangers potentiels des champs
électromagnétiques et leur effets sur l’environnement».
Considérant le Rapport d’Etape sur la période juin 2013-2014 du Projet
International sur les CEM lancé par l’OMS en 1996.
Considérant la fiche d’information de l’OMS N°193 «Champs
électromagnétiques et santé publique : la téléphonie mobile», octobre 2014.
Considérant le récent Appel Scientifique International sur les CEM adressé
le 11 Mai 2015 à l’ONU, appelant à protéger les humains, la faune et la flore des
champs électromagnétiques et des technologies sans fil.
Considérant que l’environnement chimique et électromagnétique se détériore
à l’échelle mondiale et que l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques
(EHS) et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) représentent un
problème de santé mondial croissant, affectant aussi bien les pays industrialisés
que ceux en voie de développement.
Nous, médecins, agissant conformément au Serment d’Hippocrate, nous,
scientifiques, agissant au nom de la vérité scientifique, nous tous, médecins et
chercheurs travaillant dans différents pays dans le monde entier, déclarons par la
présente en toute indépendance de jugement,
– Qu’il y a un nombre élevé et croissant de personnes souffrant d’EHS et MCS
dans le monde.
– Que l’EHS et le MCS affectent des femmes, des hommes, et des enfants.
– Que sur la base des preuves scientifiques revues par des pairs aujourd’hui
disponibles et quant aux effets sur la santé des champs électromagnétiques
(CEM) et de divers produits chimiques, ainsi que sur la base d’examens
cliniques et biologiques effectués sur des patients, l’EHS est associée à une
exposition à des champs électromagnétiques et le MCS à des produits
chimiques.
– Que beaucoup des fréquences du spectre électromagnétique (radio et hyper-
fréquences aussi bien que basses et extrêmement basses fréquences) et les
produits chimiques multiples dans leur ensemble sont impliqués dans
l’apparition respectivement de l’EHS et du MCS.
– Que le déclenchement de la maladie peut être dû à une exposition courte de
forte intensité ou à une exposition chronique de très faible intensité.
– Que les études épidémiologiques cas-contrôle et les tests de provocation
actuels visant à reproduire l’EHS et / ou le MCS sont scientifiquement
difficiles à établir et, en raison de défauts de conception, ne sont en fait pas
appropriés pour prouver ou réfuter la causalité ; en particulier car les critères
objectifs d’inclusion / exclusion objectifs et les critères d’évaluation doivent
être plus clairement définis ; parce que les réponses à des CEM /Produits
chimiques sont fortement individuelles et dépendent d’une variété de
paramètres d’exposition ; et finalement parce que les conditions de tests
réduisent souvent le ratio signal-bruit masquant ainsi la preuve d’un possible
effet.
– Que l’effet nocebo n’est pas une explication pertinente, ni valide lorsque l’on
considère les études de provocation en aveugle scientifiquement valables,
puisque des marqueurs biologiques objectifs sont identifiables aussi bien chez
les patients que chez les animaux.
– Que de nouvelles approches émergent pour le diagnostic clinique et biologique
et pour le suivi de l’EHS et MCS, incluant l’utilisation de biomarqueurs.
– Que l’EHS et le MCS peuvent être deux variantes d’une même pathologie
associée à l’hypersensibilité et que ce désordre implique des conséquences
sérieuses en terme de santé, de vie professionnelle et familiale.
– Enfin, que l’EHS et le MCS devraient donc être entièrement reconnus par les
institutions nationales et internationales dans la responsabilité qu’elles
endossent vis-à-vis de la santé humaine.
Au vu de nos connaissances scientifiques actuelles, nous appelons
instamment tous les organismes et institutions nationaux et internationaux, plus
particulièrement l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), à reconnaître
l’EHS et le MCS comme de vraies pathologies considérées comme des maladies
sentinelle annonciatrices d’un problème de santé publique majeur dans les
années à venir dans le monde entier : c’est-à-dire dans tous les pays autorisant
l’utilisation sans restriction de technologies électromagnétiques sans fil et la
commercialisation de substances chimiques.
L’inaction a un coût pour la société et n’est plus une option désormais.
Bien que nos connaissances scientifiques demeurent incomplètes,
unanimement nous déclarons que cette situation représente un danger sérieux
pour la santé publique, et exigeons d’urgence la reconnaissance de cette
pathologie à tous les niveaux, et en particulier international, pour que les
personnes puissent bénéficier d’outils de diagnostic adaptés, de traitements
innovants et par- dessus tout, que les mesures majeures de prévention primaires
soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie mondiale.
Sur la base des connaissances scientifiques actuelles, et appliquant le
principe de précaution, nous recommandons unanimement qu’une information
sur l’utilisation des technologies sans fil soit accessible au public et, que des
mesures réglementaires réelles de précaution s’appliquant aux enfants et aux
autres sous-groupes de population vulnérables soient prises d’urgence, comme
cela devrait être le cas concernant les produits chimiques en application de la
règlementation européenne REACH (Enregistrement, Evaluation, Autorisation et
Restriction des Produits Chimiques).
Pour atteindre ces objectifs, nous demandons unanimement que les comités
institutionnels dont la mission est d’évaluer les risques des champs
électromagnétiques et des produits chimiques soient constitués de scientifiques
agissant en toute indépendance scientifique, en excluant de fait, tout expert ayant
des liens avec l’industrie.
Nous appelons donc tous les organismes et institutions nationaux et
internationaux à prendre conscience de ce problème majeur de santé
environnemental et à prendre d’urgence leur responsabilité, plus spécifiquement
l’OMS, en mettant à jour ses déclarations de 2005 et 2014 sur l’EHS et en
reconnaissant l’EHS et le MCS comme incluses dans la classification
internationale des maladies (CIM) comme cela est déjà le cas en particulier en
Allemagne et au Japon qui ont classé le MCS sous un code spécifique. L’EHS et
le MCS devraient apparaître sous des codes séparés dans cette classification afin
de sensibiliser la communauté médicale et le grand public, favoriser la recherche
sur les populations qui ont acquis ces syndromes pathologiques ; et former des
médecins à des traitements médicaux efficaces.
Une réponse à cette déclaration est attendue pour le 30 septembre 2015.
Signataires :
Igor Belyaev, Ph.D, Dr.Sc, Directeur, Laboratoire de Radiobiologie, Institut de recherche sur le Cancer,
Académie des Sciences Slovaques - Slovaquie.
Dominique Belpomme, MD, MS, Professeur en Oncologie, Université Paris Descartes – France,
European Cancer and Environment Research Institute (ECERI) - Belgique
Ernesto Burgio, MD, Pédiatre, Comité scientifique de l’International Society of Doctors for the
Environment (ISDE) - Italie, European Cancer and Environment Research Institute (ECERI) - Belgique
Christine Campagnac, MPH, Directrice d’hôpital, Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-
Cancéreuse (ARTAC)- France, ECERI - Belgique
David O. Carpenter, MD, Professeur de Santé Publique, Directeur de l’Institut de la Santé et
L’Environnement, Université d’Albany, Etats - Unis.
Janos Frühling, MD, Professeur en médecine nucléaire, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie
Royale de Médecine - Belgique.
Yuri Grigoriev, DMedSC, Comité national russe de protection contre les radiations Non - Ionisantes -
Russie
Lennart Hardell, MD, Ph.D., Oncologiste, Hôpital Universitaire, Örebro - Suède.
Magda Havas, Ph.D Professeur Associé d’études Environnementales & Ressources à l’Université de
Trent - Canada
Jean Huss, Membre Honoraire du Parlement Luxembourgeois et de l’Assemblée du Conseil de
l’Europe, fondateur de l’association AKUT - Luxembourg
Philippe Irigaray Ph.D, Docteur en Biochimie, Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-
Cancéreuse (ARTAC) - France, ECERI– Belgique
Elizabeth Kelley, MA, Electromagnetic Safety Alliance, Inc. Arizona- Etats - Unis
Michael Kundi, Ph.D, Université Médicale de Vienne, Ecole de Santé Publique, Institut de Santé
Environnementale - Autriche.
Pierre Le Ruz, Ph.D, Criirem - France
Philip Michael, MD, Secrétaire Honoraire de L’IDEA, pour IDEA- Irlande
SMJ Mortazavi, Ph.D, Professeur en Physique médicale, Président du Centre de recherche sur la
Protection contre les Radiations Ionisantes et Non-ionisantes (INIRPRC), Université des Sciences
Médicales de Shiraz - Iran
Hanns Moshammer, MD, ISDE Autriche, (AerztInnen fuer eine gesunde Umwelt, AeGU) - Autriche
Joachim Mutter, M.D, Centre de Santé Environnementale - Allemagne
Enrique A. Navarro, Ph.D, Professeur, Départment de Physique Appliquée & Electromagnetisme,
Université de Valence - Espagne
Peter Ohnsorge, M.D, Académie Européenne de Médecine Environnementale - Allemagne
William J. Rea, M.D, F.A.C.S, F.A.A.E.M, Centre de Santé Environnementale, Dallas, Texas - USA
Roberto Romizi, MD, International Society of Doctors for the Environment (ISDE), pour l’ISDE - Italie
Cindy Sage, M.A, Coéditeur, Rapports “Bioinitiative” - Etats-Unis.
Cyril W. Smith, Ph.D., D.I.C. Professeur, Université de Salford - R.U.
Louise Vandelac, Ph.D. Professeure titulaire, Institut des sciences de l’environnement, Département de
sociologie et Chercheure au CINBIOSE, Université du Québec à Montréal – Québec / Canada.
André Vander Vorst, Ph.D, Professeur émérite, Laboratoire des micro-ondes de l’Université Catholique
de Louvain (ULC) – Belgique.
–––––– • ––––––
ANNEXE C
Compléments aux chapitres 5 et 6
André Vander Vorst
–––––– • ––––––
ANNEXE E
Appels scientifiques et résolutions relatives à
l’exposition aux champs électromagnétiques
concernant la protection des enfants,
l’abaissement des normes et les risques liés à
la 5G
Philippe Irigaray
–––––– • ––––––
APPEL DE FRIBOURG
9 octobre 2002
Par grand souci pour la santé de nos contemporains nous nous adressons – en
tant que médecins de toutes spécialités (spécialement de la médecine
environnementale), ayant un cabinet – au corps médical, aux responsables de
l’hygiène et de la santé publique et au public.
Nous constatons ces années passées chez nos patients une augmentation
dramatique de maladies graves et chroniques, en particulier des troubles de
l’apprentissage, de la concentration et du comportement chez les enfants
(hyperactivité par exemple)
• troubles de tension artérielle
• troubles cardiaques
• infarctus et accidents vasculaires cérébraux (aka AVC, apoplexie)
• maladies à régénérescence neurologique (par exemple morbus Alzheimer) et
épilepsie
• maladies cancéreuses comme la leucémie et des tumeurs cérébrales
Nous constatons en plus la présence de differents troubles, qui sont souvent
mal interpretés comme psychosomatiques, telles que
• maux de tête et migraine
• épuisement chronique
• inquiétude intérieure
• insomnie et asthénie
• bruit dans les oreilles
• prédisposition aux infections
• douleurs dans les nerfs et les parties molles qu’on ne peut pas expliquer par des
raisons normales
pour mentionner seulement les symptômes les plus frappants.
Comme nous connaissons l’environnement résidentiel et les habitudes de nos
patients, nous voyons – après une interrogation à but précis – toujours plus
souvent une claire relation temporelle et spatiale entre l’émergence de ces
maladies et le début d’une croissance en ondes radio, par exemple sous forme
• de l’installation d’un dispositif de téléphone cellulaire mobile dans les environs
de nos patients
• d’une utilisation intensive de portables
• de l’achat d’un téléphone sans fil standard DECT dans la propre maison ou
dans le voisinage.
Nous n’arrivons plus à croire à une coïncidence seulement par hasard, car:
• trop souvent nous constatons une accumulation frappante de certaines maladies
dans des quartiers ou immeubles,
• trop souvent la maladie s’améliore ou des maux qui ont duré des mois ou des
années disparaissent en relativement peu de temps après la réduction ou
l’élimination des ondes dans les environs d’un patient,
• trop souvent des mesures de la biologie de la construction par rapport à des
intensités d’ondes électromagnétiques extraordinaires sur place confirment en
plus nos observations.
En raison de nos experiences quotidiennes nous considérons la technologie
du téléhone cellulaire mobile, introduite en 1992 et entre temps omniprésent, et
les téléphones sans fil depuis 1995 avec le standard DECT, comme un des
déclencheurs importants de cette évolution fatale ! Personne ne peut échapper
totalement à ces hyperfréquences. Elles renforcent le risque d’influence de
l’environnement chimique et physique déjà existant, chargent en outre les
défenses immunitaires et sont capables de faire succomber les mécanismes de
contre-régulation qui créent encore un équilibre. Ce danger existe spécialement
pour des femmes enceintes, enfants, adolescents et des personnes âgées et
malades.
Nos efforts thérapeutiques pour le rétablissement de la santé restent toujours
sans succès. Car la pénétration, sans obstacles, du rayonnement permanent dans
les appartements et les lieux de travail, spécialement dans les chambres des
enfants et les salles de séjour (que nous considérons comme des lieux importants
pour la détente, la régénération et la guérison) causent du stress sans arrêt et
empêchent le rétablissement fondamental du malade.
En vue de cette évolution inquiétante nous nous sentons obligés d’informer
le public de nos observations, spécialement ayant entendu que des tribunaux
allemands regardent le danger par le téléphone cellulaire mobile simplement
comme “uniquement hypothétique” (voir des jugements du tribunal
constitutionnel fédéral allemand [Bundesverfas-sungsgerichts] à Karlsruhe et du
tribunal administratif d’appel à Mannheim [Verwal-tungsgerichtshof] du
printemps 2002).
Ce que nous vivons dans le quotidien de notre cabinet est loin d’être
hypothétique. Nous voyons un nombre croissant de malades chroniques, aussi
comme conséquence d’une politique irresponsable de valeurs limites, – qui au
lieu de prendre des mesures de protection de la population envers les
conséquences du rayonnement du téléphone cellulaire mobile à court et surtout à
long terme se soumet à l’injonction d’une technologie qui est reconnue depuis
assez longtemps déjà comme dangereuse. Pour nous c’est le debut d’une
évolution qu’on doit prendre très au sérieux, par laquelle la santé de beaucoup de
personnes est menacée.
Ne nous laissons pas renvoyer à d’autres résultats de recherche irréels, qui
sont comme le montre souvent l’expérience, sous l’influence de l’industrie,
tandis que des expertises probantes sont ignorées ! Agir revêt une nécessité
absolue pour nous !
En tant que médecins nous sommes avant tout les avocats de nos patients.
Dans l’intérêt de toutes les personnes concernées, dont le droit fondamental de
vie et de l’intégrité du corps sont mis en jeu actuellement, nous en appelons aux
responsables politiques et à la societe. Soutenez avec toute votre influence nos
revendications :
• de nouvelles techniques de communication conformes à la santé humaine,
ayant égard aux risques sans dépendre de n’importe quel bailleur de fonds
privé
et comme mesures immediates et dispositions transitoires :
• reduction massive des valeurs limites, des puissances d’émisssion et des
charges en ondes radio à un niveau responsable par rapport à la biologie,
surtout dans les zones de sommeil et de régénération
• aucune extension de la technologie du téléphone cellulaire mobile afin d’éviter
que l’exposition aux rayonnements ne se multiplie pas
• le droit d’intervention de la population et des communes lors de la planification
de la pose des antennes, ce qui devrait aller de soi dans une démocratie
• éclairer la population, et surtout les utilisateurs de portables, des risques sur la
santé causés par des champs électromagnétiques et ainsi une utilisation plus
consciente ; interdiction de portables pour les enfants et restriction d’utilisation
pour les jeunes
• interdiction d’utilisation de portables et de téléphones sans fil de standard
DECT dans les écoles maternelles, écoles, hopitaux, maisons de retraite, lieux
de rencontre, bâtiments publics et transports en commun analogue à la defense
de fumer
• des zones sans portable ou téléphone cellulaire mobile analogue à des zones
sans automobiles
• révision du standard DECT pour les téléphones sans fil avec le but de réduire
l’intensité des rayonnements et de limiter le rayonnement à la durée
d’utilisation réelle afin d’éviter la pulsation biologiquement critique.
• Prise en compte de la recherche scientifique indépendante et de nos
observations medicales.
The so-far undersigned:
Dr. med. Thomas Allgaier, General medicine, Environmental medicine, Heitersheim
Dr. med. Christine Aschermann, Neural physician, Psychotherapy, Leutkirch
Dr. med. Waltraud Bar, General medicine, Natural healing, Environmental medicine, Wiesloch
Dr. med. Wolf Bergmann, Genaeral medicine, Homeopathy, Freiburg
Dr. med. H. Bernhardt, Pediatry, Schauenburg
Dr. Karl Braun von Gladiü, General medicine, Holistic medicine, Teufen
Hans Bruggen, Internal medicine, Respiratory medicine, Environmental medicine, Allergenics, Deggendorf
Dr. med. Christa-Johanna Bub-Jachens, General medicine, Natural healing, Stiefenhofen
Dr. med. Arndt Dohmen, Internal medicine, Bad Sackingen
Barbara Dohmen, General medicine, Environmental medicine, Bad Sackingen
Verena Ehret, Doctor, Kotzting
Dr. med. Joachim Engels, Internal medicine, Homeopathy, Freiburg
Karl-Rainer Fabig, Practical doctor
Dr. med. Gerhilde Gabriel, Doctor, Munchen
Dr. med. Karl Geck, Psychotherapy, Murg
Dr. med. Jan Gerhard, Pediatrics, Child/adolescent psychiatry, Ahrensburg
Dr. med. Peter Germann, Doctor, Environmental medicine, Homeopathy, Worms Dr. med. Gertrud
Grunenthal, General medicine, Environmental medicine, Bann Dr. med. Michael Gulich, Doctor,
Schopfheim
Julia Gunter, Psychotherapy, Korbach
Dr. med. Wolfgang Haas, Internal medicine, Dreieich
Dr. med. Karl Haberstig, General medicine, Psychotherapy, Psychosomatics, Inner-Urberg
Prof. Dr. med. Karl Hecht, Specialist in stress-, sleep-, chrono- und space travel medicine, Berlin
Dr. med. Bettina Hovels, General medicine, Lorrach
Walter Hofmann, Psychotherapy, Singen
Dr. med. Rolf Janzen, Pediatrics, Waldshut-Tiengen
Dr. med. Peter Jaenecke, Dentist, Ulm
Michaela Kammerer, Doctor, Murg
Dr. med. Michael Lefknecht, General medicine, Environmental medicine, Duisburg
Dr. med. Volker zur Linden, Internal medicine, Bajamar
Dr. med. Dagmar Marten, Doctor, Ochsenfurt
Dr. med. Rudolf Mraz, Psychotherapy, Natural healing, Stiefenhofen
Dr. med. Otto Pusch, Nuclear medicine, Bad Wildungen
Dr. med. Josef Rabenbauer, Psychotherapy, Freiburg
Elisabeth Radloff-Geck, Doctor, Psychotherapy, Homeopathy, Murg
Dr. med. Anton Radlspeck, Practical doctor, Natural healing, Aholming
Barbara Rautenberg, General medicine, Environmental medicine, Kotzting
Dr. med. Hans-Dieter Reimus, Dentist, Oldenburg
Dr. med. Ursula Reinhardt, General medicine, Bruchkobel
Dr. med. Dietrich Reinhardt, Internal medicine, Bruchkobel
Dr. med. Andreas Roche, General medicine, Kaiserslautern
Dr. med. Bernd Salfner, Pediatrics, Allergenics, Waldshut-Tiengen
Dr. med. Claus Scheingraber, Dentist, Munchen
Dr. med. Bernd Maria Schlamann, Dentist, Non-medical practitioner, Ahaus-Wessum
Dr. med. Hildegard Schuster, Psychotherapy, Lorrach
Norbert Walter, General medicine, Natural healing, Bad Sackingen
Dr. med. Rosemarie Wedig, Doctor, Psychotherapy, Homeopathy, Dusseldorf
Dr. med. Gunter Theiss, General medicine, Frankfurt
Prof. Dr. med. Otmar Wassermann, Toxicology, Schonkirchen
Prof. Dr. med. H.-J. Wilhelm, Ear, nose and throat doctor, Phoniater, Frankfurt
Dr. med. Barbara Wurschnitzer-Hunig, Dermatology, Allergenics, Environmental medicine, Kempten
Dr. med. Ingo Frithjof Zurn, General medicine, Phlebology, Natural healing, Environmental medicine,
Nordrach
–––––– • ––––––
Risque des rayonnements des appareils de tous les jours évalué
Communiqué de l’Agence Européenne de l’Environnement
17/09/2007
Communication officielle de l’EEA concernant le Rapport Bioinitiative
Source :
http://www.eea.europa.eu/highlights/radiation-risk-from-everyday-devices-
assessed
Résumé en Français :
L’Agence Européenne de l’Environnement demande aux pays membres de
l’Union européenne de prendre des mesures pour protéger la population des
risques de l’électrosmog crée par le Wi-Fi, les téléphones mobiles et sans fil, etc.
«De nombreux exemples montrent que l’absence de recours au principe de
précaution par le passé a causé des dommages importants et parfois
irréversibles à la santé et à l’environnement», souligne Jacqueline McGlade,
directrice de l’Agence. Qui encourage les pays membre à prendre «des mesures
de précaution appropriées et proportionnées visant à éviter les menaces
plausibles et potentiellement importantes que font peser sur la santé les champs
électromagnétiques».
–––––– • ––––––
P6_TA(2009)0216
Préoccupations quant aux effets pour la santé
des champs électromagnétiques
Résolution du Parlement européen du 2 avril 2009 sur les préoccupations
quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques (2008/2211(INI))
Le Parlement européen,
– vu les articles 137, 152 et 174 du traité CE visant un niveau élevé de protection
de la santé humaine et de l’environnement, ainsi que de la santé et de la
sécurité des travailleurs,
– vu la recommandation 1999/519/CE du Conseil du 12 juillet 1999 relative à la
limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à
300 GHz)45 et le rapport de la Commission du 1er septembre 2008 sur la mise
en œuvre de ladite recommandation (COM(2008)0532),
– vu la directive 2004/40/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril
2004 concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à
l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (champs
électromagnétiques)46,
– vu la directive 1999/5/CE du Parlement européen et du Conseil du 9 mars 1999
concernant les équipements hertziens et les équipements terminaux de
télécommunications et la reconnaissance mutuelle de leur conformité47 et les
normes respectives de sécurité harmonisées pour les téléphones mobiles et les
stations de base,
– vu la directive 2006/95/CE du Parlement européen et du Conseil du 12
décembre 2006 concernant le rapprochement des législations des États
membres relatives au matériel électrique destiné à être employé dans certaines
limites de tension48,
– vu sa résolution du 4 septembre 2008 sur l’évaluation à mi-parcours du plan
d’action européen en matière d’environnement et de santé 2004-201049,
– vu sa position du 10 mars 1999 sur la proposition de recommandation du
Conseil concernant la limitation de l’exposition du public aux champs
électromagnétiques 0 Hz-300 GHz50,
– vu l’article 45 de son règlement,
– vu le rapport de la commission de l’environnement, de la santé publique et de
la sécurité alimentaire (A6-0089/2009),
A. considérant que les champs électromagnétiques (CEM) existent dans la nature
et ont donc toujours été présents sur terre ; que, toutefois, au cours de ces
dernières décennies, l’exposition environnementale à des sources de CEM
fabriquées par l’homme a régulièrement augmenté du fait de la demande en
électricité, des technologies sans fil toujours plus pointues et des changements
survenus dans l’organisation sociale, ce qui implique qu’actuellement chaque
citoyen est exposé à un mélange complexe de champs électriques et
magnétiques de différentes fréquences, à la maison comme au travail,
B. considérant que la technologie des appareils sans fil (téléphone mobile, Wifi-
Wi max, Bluetooth, téléphone à base fixe DECT) est une source de CEM qui
peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine,
C. considérant que, si une majorité de citoyens européens, dont en particulier les
jeunes de 10 à 20 ans, utilise un téléphone portable, objet utilitaire, fonctionnel
et à la mode, des incertitudes demeurent quant aux risques possibles pour la
santé, en particulier pour les jeunes dont le cerveau est encore en
développement,
D. considérant que la controverse au sein de la communauté scientifique relative
aux possibles risques sanitaires dus aux CEM s’est amplifiée depuis le 12
juillet 1999 et la fixation de limites d’exposition du public aux CEM (0 Hz à
300 GHz) par la recommandation 1999/519/CE,
E. considérant que l’absence de conclusions formelles de la communauté
scientifique n’a pas empêché certains gouvernements nationaux ou régionaux,
dans au moins neuf États membres de l’Union européenne, mais aussi en
Chine, en Suisse et en Russie, de fixer des limites d’exposition dites
préventives et donc inférieures à celles prônées par la Commission et son
comité scientifique indépendant, le comité scientifique des risques sanitaires
émergents et nouveaux51,
F. considérant qu’il faut trouver un équilibre entre les actions visant à limiter
l’exposition du public aux CEM et l’amélioration de la qualité de la vie, en
termes de sûreté et de sécurité, que procurent les équipements émetteurs de
CEM,
G. considérant que, parmi les projets scientifiques suscitant tant l’intérêt que la
polémique, figure l’étude épidémiologique Interphone financée par l’Union à
hauteur de 3.800.000 EUR, principalement au titre du 5e programme-cadre de
recherche et développement (PCRD)52 , dont les conclusions sont attendues
depuis 2006,
H. considérant, néanmoins, que certaines connaissances semblent faire
l’unanimité, en particulier celles énonçant le caractère variable selon les
individus des réactions à une exposition de micro-ondes, la nécessité
d’effectuer des tests d’exposition grandeur nature, en priorité pour évaluer les
effets non thermiques associés aux champs radiofréquences (RF), et la
vulnérabilité particulière des enfants en cas d’exposition à des champs
électromagnétiques53,
I. considérant que l’Union a fixé des seuils limites d’exposition pour protéger les
travailleurs contre les effets des CEM ; et que, sur la base du principe de
précaution, il y a lieu de prendre de telles mesures également pour les
catégories de population concernées, telles que les riverains et les utilisateurs,
J. considérant que l’enquête spéciale de l’Eurobaromètre sur les champs
électromagnétiques (n° 272a de juin 2007) indique que la majorité des
citoyens estime que les autorités publiques ne les informent pas suffisamment
des mesures prises pour les protéger des CEM,
K. considérant qu’il est indispensable de poursuivre les recherches sur les
fréquences intermédiaires et très basses, dans le but de tirer des conclusions
sur les incidences de ces dernières sur la santé,
L. considérant que l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique (IRM)
ne doit pas être menacée par la directive 2004/40/CE car il s’agit d’une
technologie à la pointe de la recherche, du diagnostic et du traitement de
maladies potentiellement mortelles qui touchent les patients en Europe,
M. considérant que la norme de sécurité IEC/EN 60601-2-33 prévoit des valeurs
limites pour les CEM qui ont été fixées de manière à écarter tout danger pour
les patients et les travailleurs,
1. prie instamment la Commission de procéder à la révision de la base
scientifique et du bien-fondé des limites fixées pour les CEM dans la
recommandation 1999/519/CE et de faire rapport au Parlement ; demande que
la révision soit menée par le comité scientifique des risques sanitaires
émergents et nouveaux ;
2. invite à prêter une attention particulière aux effets biologiques lors de
l’évaluation des incidences potentielles des rayonnements électromagnétiques
sur la santé, et ce d’autant plus que certaines études ont révélé que de très
faibles rayonnements ont des effets très néfastes ; appelle à mener des
recherches actives sur les effets potentiels sur la santé en mettant au point des
solutions qui contrecarrent ou réduisent les pulsations et la modulation
d’amplitude des fréquences utilisées aux fins des transmissions ;
3. souligne que, parallèlement ou alternativement à cette modification des
normes européennes pour les CEM, il serait judicieux que la Commission
élabore, en coordination avec les experts des États membres et les secteurs
industriels concernés (compagnies électriques, opérateurs téléphoniques et
constructeurs d’appareils électriques, notamment de téléphones portables), un
guide des options technologiques disponibles et efficaces dans la réduction de
l’exposition aux CEM ;
4. précise que les acteurs industriels ainsi que les gestionnaires des
infrastructures concernées et les autorités compétentes peuvent d’ores et déjà
agir sur certains facteurs, par exemple en adoptant des dispositions relatives à
la distance entre le lieu considéré et les émetteurs ou à l’altitude du lieu par
rapport à l›altitude de l›antenne relais et à la direction de l’antenne émettrice
par rapport aux lieux de vie, ceci dans un souci évident de rassurer et mieux
protéger les populations vivant à proximité de ces équipements ; appelle à
sélectionner les sites les plus appropriés pour l’installation de pylônes
électriques et d’émetteurs et invite les opérateurs à se partager les pylônes et
les émetteurs installés à la suite de cette sélection dans le but de limiter la
prolifération de pylônes et d’émetteurs mal situés; invite la Commission et les
États membres à élaborer des lignes directrices appropriées ;
5. invite les États membres et les autorités locales et régionales à se doter d’un
régime unique pour les autorisations relatives à l’installation d’antennes et de
relais, ainsi qu’à inclure dans leurs plans d’urbanisation un plan régional de
répartition des antennes ;
6. encourage vivement les administrations chargées de délivrer les autorisations
d’installation des antennes de téléphonie mobile à passer des accords, en
coopération avec les opérateurs du secteur, pour le partage des infrastructures,
afin d’en réduire le nombre ainsi que l’exposition de la population aux CEM ;
7. prend acte des efforts entrepris par le secteur des communications mobiles et
par ceux des autres technologies sans fil émettant des CEM pour éviter de
nuire à l’environnement et, en particulier, pour répondre au changement
climatique ;
8. estime que, face à la multiplication des recours en justice et des mesures
émanant de l’autorité publique qui ont pour effet la mise en place de
moratoires sur l’installation de nouveaux équipements émettant des CEM, il
est dans l’intérêt général de favoriser des solutions reposant sur le dialogue
entre acteurs industriels, pouvoirs publics, autorités militaires et associations
de riverains quant aux critères d’installation de nouvelles antennes GSM ou de
lignes à haute tension, et de veiller au moins à ce que les écoles, les crèches,
les maisons de repos et les établissements de santé soient tenus à une distance
donnée de ce type d’équipements, déterminée sur la base de critères
scientifiques ;
9. demande aux États membres de coopérer avec les opérateurs du secteur pour
mettre à la disposition du public des cartes d’exposition pour les installations
de lignes à haute tension, de radiofréquences et de micro-ondes,
particulièrement celles produites par les tours de télécommunications, les
relais radioélectriques et les antennes de téléphonie; demande de publier ces
informations sur un site internet, de manière à ce que le public puisse les
consulter aisément, et de les diffuser dans les médias ;
10. propose à la Commission d’évaluer la possibilité de recourir aux fonds des
réseaux transeuropéens d’énergie (RTE-E) pour étudier les effets des CEM de
fréquences très basses et en particulier des lignes de distribution de l’énergie
électrique ;
11. appelle la Commission à initier au cours de la législature 2009-2014 un
programme ambitieux de biocompatibilité électromagnétique entre les ondes
créées artificiellement et celles émises naturellement par le corps humain,
permettant d’identifier à terme si les micro- ondes ont des conséquences
indésirables pour la santé humaine ;
12. invite la Commission à présenter un rapport annuel sur le niveau de
rayonnement électromagnétique dans l’Union, sur ses sources et sur les
mesures prises par l’Union pour mieux protéger la santé humaine et
l’environnement ;
13. demande à la Commission de trouver une solution afin que la mise en œuvre
de la directive 2004/40/CE soit accélérée et de s’assurer ainsi que les
travailleurs soient effectivement protégés des CEM, comme ils le sont déjà du
bruit54 et des vibrations55 par deux autres textes communautaires, et de mettre
en place une dérogation pour l’IRM en vertu de l’article 1er de cette directive ;
14. déplore le fait que, suite aux reports répétés depuis 2006, la publication des
conclusions de l’étude épidémiologique internationale Interphone se fasse
toujours attendre, dont l’objectif est d’étudier s’il existe une relation entre
l’usage du téléphone mobile et certains types de cancer, dont notamment les
tumeurs du cerveau, du nerf auditif et de la glande parotide ;
15. souligne, dans ce contexte, l’appel à la prudence lancé par la coordinatrice de
l’étude Interphone, Mme Elisabeth Cardis qui, sur la base des connaissances
actuelles, recommande pour les enfants une utilisation raisonnable du
téléphone portable et de privilégier le téléphone fixe;
16. estime en tous les cas qu’il est du devoir de la Commission, qui a largement
contribué au financement de cette étude mondiale, de demander aux
responsables du projet les motivations de l’absence de publication définitive,
et d’informer immédiatement en cas de réponse le Parlement et les États
membres ;
17. suggère également à la Commission, dans un souci d’efficacité politique et
budgétaire, un redéploiement partiel du financement communautaire consacré
aux études sur les CEM vers une campagne globale de sensibilisation des
jeunes Européens relative aux bonnes pratiques en matière d’utilisation du
téléphone portable, comme l’utilisation de kits «mains libres», le fait de ne
passer que des appels courts, d’éteindre son téléphone lorsqu’on ne l’utilise
pas (comme en classe, par exemple) et d’utiliser les téléphones dans des zones
où la réception est bonne ;
18. estime que de telles campagnes de sensibilisation devraient également faire
prendre conscience aux jeunes Européens des risques pour la santé liés aux
appareils ménagers et de la nécessité d’éteindre complètement les
équipements plutôt que de les laisser en mode veille ;
19. demande à la Commission et aux États membres de consacrer davantage de
fonds à la recherche et au développement dans le but d’évaluer les éventuels
effets négatifs à long terme des radiofréquences des téléphones portables; leur
demande par ailleurs d’organiser davantage d’appels à propositions
concernant la recherche sur les effets nocifs de l’exposition à des sources
multiples de CEM, en particulier quand la population infantile est concernée ;
20. propose que soit ajoutée au mandat du Groupe européen d’éthique des
sciences et des nouvelles technologies une mission d’évaluation de l’intégrité
scientifique afin d’aider la Commission à prévenir les éventuelles possibilités
de situations à risque, de conflits d’intérêts ou même de fraudes susceptibles
de se produire dans un contexte de compétition accrue pour les chercheurs ;
21. demande à la Commission, en réponse aux inquiétudes du public dans un
grand nombre d’États membres, de travailler avec tous les acteurs concernés,
tels que les experts nationaux, les organisations non gouvernementales et les
secteurs industriels, afin d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité
d’informations actualisées, compréhensibles pour les profanes, sur les
technologies sans fil et les normes de protection ;
22. appelle la Commission internationale de protection contre les rayonnements
non ionisants et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à être plus
transparentes et plus ouvertes au dialogue avec toutes les parties concernées
lorsqu’elles fixent des normes ;
23. dénonce certaines campagnes marketing d’opérateurs téléphoniques
particulièrement agressives à l’occasion des fêtes de fin d’année ou d’autres
événements particuliers, comme la vente de téléphones mobiles
exclusivement destinés aux enfants ou les forfaits «minutes gratuites» ciblés
sur les adolescents ;
24. propose que l’Union inclue dans sa politique de qualité de l’air intérieur
l’étude des appareils domestiques sans fil qui, tels le Wifi pour l’accès à
l’internet et le téléphone sans fil à base fixe DECT, se sont généralisés ces
dernières années dans les lieux publics et les habitations, exposant les
citoyens à une émission de micro-ondes en continu ;
25. réclame, dans un souci constant d’amélioration de l’information des
consommateurs, que soient modifiées les normes techniques du Comité
européen de normalisation électrotechnique de façon à imposer une obligation
d’étiquetage visant la puissance d’émission et indiquant pour tout appareil
fonctionnant sans fil qu’il émet des micro-ondes ;
26. appelle le Conseil et la Commission, en coordination avec les États membres
et le Comité des régions, à favoriser la mise en place d’une norme unique afin
de réduire au maximum l’exposition des riverains en cas d’extension du
réseau des lignes électriques à haute tension ;
27. est vivement interpellé par le fait que les compagnies d’assurance tendent à
exclure la couverture des risques liés aux CEM des polices de responsabilité
civile, ce qui signifie à l’évidence que les assureurs européens font déjà jouer
leur version du principe de précaution ;
28. invite les États membres à suivre l’exemple de la Suède et à accorder aux
personnes qui souffrent d’hypersensibilité électromagnétique le statut de
personne à capacités réduites, de manière à ce qu’elles bénéficient d’une
protection appropriée et de chances égales;
29. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la
Commission, aux gouvernements et parlements des États membres, au Comité
des régions et à l’OMS.
–––––– • ––––––
Champs électromagnétiques des téléphones portables :
effets sur la santé des enfants et des adolescents
Résolution du comité national russe
sur la protection contre les radiations non ionisantes
Avril 2011, Moscou
Cette résolution a été approuvée par les membres du comité national russe
sur la protection contre les radiations non ionisantes (RNCNIRP), lors de sa
session du 3 mars 2011 La résolution évolue sur la base des citations
scientifiques adoptées par le RNCNIRP en 2001, 2004, 2007, 2008 et 2009, et
prend en compte les points de vue contemporains et les données scientifiques
actuelles. La résolution représente un point de vue de la communauté
scientifique professionnelle et a pour vocation la diffusion publique auprès des
consommateurs de services de téléphonie mobile, et auprès des autorités
législatives et exécutives qui développent et mettent en application les politiques
de prévention dans la santé, de protection de l’environnement, et mettent en
place une communication sur les politiques scientifiques de prévention.
Le président, Pr. Yuri Grigoriev
La vice-présidente, Pr. Valentina Nikitina
Le vice-président, Dr. Oleg Grigoriev
–––––– • ––––––
Comité national Russe sur la protection
contre les radiations non ionisantes
Résolution : Champs électromagnétiques des téléphones portables : effets sur
la santé des enfants et des adolescents.
La diffusion mondiale des télécommunications mobiles résulte en de
nouvelles sources de vaste exposition de la population aux radiofréquences (RF)
et champs électromagnétiques (CEM), depuis l’an 2000. Aujourd’hui, les
téléphones portables sont le moyen de communication le plus largement répandu
parmi tous les services de communication utilisés par la population.
Fin 2010, 219,3 millions de cartes SIM étaient enregistrées chez les
opérateurs de téléphonie Russes. Le taux de pénétration du téléphone portable
(exprimé en nombre de cartes SIM enregistrées pour 100 personnes) s’étend à
150% en Russie, et a dépassé les 200% dans la région de Moscou. D’après
ROSSTAT (le service fédéral de statistiques de Russie), 15 millions d’enfants et
d’adolescents (âgés de 5 à 19 ans) vivaient en Russie fin 2010. Ce sont des cibles
présumées du marketing des services de téléphonie mobiles, vendeurs de
téléphones portables et autres.
La prévention contre les maladies de l’enfance et de la jeunesse à
l’exposition des CEM est d’une importance sociale et économique cruciale.
C’est l’une des bases des politiques de santé publiques de la nation à court et
long terme. Ce problème a déjà été reconnu par la communauté internationale :
en mai 2011, l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) organisera la
deuxième conférence internationale sur le thème : «radiations non-ionisantes et
santé des enfants» dédiées à la protection des enfants exposés aux sources de
CEM de diverses fréquences. Il est de l’opinion de l’OMS qu’«un enfant est plus
vulnérable aux facteurs environnementaux»(3). L’OMS considère que les études
servant à déterminer les risques qu’encourent les enfants à l’exposition aux CEM
est une priorité absolue.
Les gouvernements et les organisations publiques de tous les pays
développés se battent pour protéger la santé des enfants par des méthodes
législatives et économiques. Ils conduisent des études spéciales pour évaluer les
effets des CEM(4). Les documents de l’Union européenne suggèrent une
inadéquation entre l’état actuel des connaissances scientifiques et un manque
flagrant de logique entre les standards existants de sécurité et d’exposition de la
population aux CEM. Des recours à l’application du principe de précaution ont
été formulés. (5)
La population Russe est, à un certain degré, consciente des effets potentiels
des CEM des téléphones portables. D’après une étude sociologique conduite par
le Centre de Recherche Russe sur les Opinions (VCIOM) en 2010, «le
pourcentage de ceux qui sont d’accord avec l’idée que le téléphone portable a
une incidence sur la santé est de 73%» (6).
Depuis 2001, le RNCNIRP a étudié la possible existence d’effets délétères
sur la santé des enfants engendrés par l’exposition aux CEM et s’inquiète des
effets sur leur santé (7,8,9). Cette position du comité a été prise en compte dans
la loi sanitaire de la fédération de Russie «Exigences sanitaires sur le
positionnement et le fonctionnement d’appareils à radiofréquences mobiles»
SanPiN 2.1.8/2.2.4.1190-03, p.6.9.(10).
Evaluation du RNCNIRP et données statistiques sur la morbidité des enfants
et des adolescents
En Avril 2008, le RNCNIRP a passé en revue les effets à court et long
termes de l’utilisation du téléphone portable chez les enfants. Il a accordé une
attention toute particulière aux données concernant le déclin des aptitudes
intellectuelles et cognitives, associées à l’augmentation de la propension aux
crises d’épilepsie, à la «démence acquise» et à la dégénérescence des structures
nerveuses cérébrales (11). Les résultats des études cliniques ont montré que
l’exposition chroniques aux CEM concourent probablement à des désordres
borderlines psychosomatiques (12,13,14,15,16). En 2010, un nombre important
de publications dans des journaux scientifiques revus par des pairs, en Russie et
à l’étranger, montrent une réponse du système immunitaire à l’exposition aux
CEM. (17,18)
Malencontreusement, les données publiées entre 2009 et 2010 par le
ROSSTAT et l’UNICEF montrent que, depuis l’an 2000, on constate une
croissance très forte de maladies infantiles identifiées par le RNCNIRP comme
des «maladies probablement liées» à l’utilisation du téléphone portable (19,20).
Le profil soulevant les plus grandes inquiétudes sont les adolescents de 15 à 19
ans (il est très probable que la plupart d’entre eux soient utilisateurs de
téléphones portables depuis très longtemps). Comparé à 2009, le nombre de
pathologies du système nerveux central parmi les jeunes de 15 à 17 ans s’est
accru de 85%, le nombre de personnes atteintes d’épilepsie ou de syndrome
épileptique s’est accru de 36%, les cas d’arriérations mentales ont augmenté de
11%, et le nombre de pathologies sanguines et de problèmes immunitaires a
augmenté de 82%. Chez les enfants âgés de moins de 14 ans, il y a eu une
augmentation de 64% des cas de pathologies sanguines et de problèmes
immunitaires, et 58% d’augmentation de problèmes nerveux. Le nombre de
patients âgés de 15 à 17 ans ayant des problèmes au système nerveux central a
augmenté de 72%.
A cause de ceci, le RNCNIRP considère qu’il est important de mener une
recherche scientifique pour déterminer si oui ou non l’augmentation de la
morbidité des jeunes résulte de l’exposition aux CEM, ou est lié à d’autres
facteurs.
D’après le RNCNIRP, l’évaluation des effets sur la santé de l’utilisation du
téléphone mobile chez les enfants devrait inclure les résultats d’études
épidémiologiques, des études expérimentales sur les volontaires et des résultats
d’études sur les animaux et sur d’autres organismes cellulaires. Les résultats
d’études à long terme conduites par un groupe de chercheurs suédois ont
démontré un risque considérablement plus élevé de cancer du cerveau parmi les
gens qui ont commencé à utiliser un téléphone portable avant l’âge de 20 ans
(21,22,23). Chez les enfants, le nombre de cellules dites cellules souches est plus
grand que chez les adultes, et il a été prouvé que les cellules souches étaient les
plus sensibles aux CEM, ce qui est probablement l’explication pour laquelle les
enfants sont si sensibles à l’exposition aux champs électromagnétiques (24).
L’information sur le probable détraquement de la barrière hémato-encéphalique,
sur la variation de l’activité bioélectrique cérébrale, et sur les perturbations des
neurones du cerveau à l’exposition aux ondes électromagnétiques devraient
également être prises en compte lors de l’évaluation de la sécurité des téléphones
portables (25,26,27).
Le cerveau humain et les tissus du système nerveux perçoivent directement
les CEM et réagissent quelque soient leur intensité, et dans certains cas
dépendent de la modulation de l’onde. Ceci distingue les ondes
électromagnétiques de tous les autres facteurs environnementaux et complique
particulièrement l’évaluation du risque humain à l’exposition aux ondes
électromagnétiques.
Postulats de base pour la détermination du risque chez les enfants et les
adolescents à l’exposition aux champs électromagnétiques
L’analyse de publications scientifiques de journaux revus par des pairs dans
la littérature nationale et international, ainsi que l’analyse de l’exposition
actuelle de la population aux ondes électro- magnétiques permettent le
RNCNIRP de formuler 10 postulats, sous la forme d’énoncés devant servir de
base à l’évaluation des risques envers la santé des enfants et des adolescents
exposés aux CEM provenant de tout type d’appareil moderne mobile à émission
de radiofréquences, quelque soit leur protocole de communication. Ces postulats
sont suffisants pour le développement de mesures urgentes de précautions
supplémentaires.
1) Pour la première fois dans l’évolution humaine, le cerveau est exposé aux
ondes électromagnétiques à tous les étapes de développements biologiques.
2) L’absorption d’ondes électromagnétiques dans le cerveau d’un enfant est plus
importante que chez l’adulte, ces zones plus larges incluant celles
responsables du développement intellectuel qui sont donc également exposées
chez l’enfant.
3) Le cerveau d’un enfant est en plein développement et ses fonctions
intellectuelles sont en pleine maturation, il est donc beaucoup plus sensible
que le cerveau d’un adulte aux dangers environnementaux.
4) Le téléphone portable est une source de CEM, qui a probablement un impact
sur la santé. L’exposition aux CEM d’un téléphone portable n’est pas
contrôlée ; les moments, la durée et la fréquence de l’exposition ne sont pas
contrôlés. Le téléphone portable est une source d’exposition nocive.
5) Un enfant, à cause des limites de sa perception du monde, est incapable de se
rendre compte que le téléphone est une source nocive d’ondes
électromagnétiques.
6) Les standards basiques existants relatifs aux CEM ont été établis avant la
dissémination à large échelle des radio télécommunications et ne prennent pas
en compte le schéma actuel d’exposition aux ondes électromagnétiques du
cerveau humain dans la zone proche de l’antenne du téléphone portable. Il
n’existe aujourd’hui aucune donnée sur les effets possibles de l’exposition
chronique du cerveau humain aux CEM (tout particulièrement chez les enfants
et les adolescents).
7) La règle des ««Exigences sanitaires sur le positionnement et le
fonctionnement d’appareils à radiofréquences mobiles» recommande la
limitation de l’utilisation des téléphones portables pour les enfants et les
adolescents (p.6.9). Cependant, les utilisateurs de téléphones portables ne sont
pas informés de na nécessité d’une utilisation dans des limites raisonnables.
8) La déclaration d’innocuité des téléphones portables incluse systématiquement
dans le «guide d’utilisation» est basée sur des recommandations d’une
institution publique enregistrée hors de Russie, qui n’a aucune responsabilité
morale ou légale envers de probables effets délétères sur la santé. Ces
recommandations sont dépassées et ne correspondent plus au schéma actuel
d’exposition aux ondes électromagnétiques.
9) Le Débit d’Absorption Spécifique (DAS) utilisé pour la déclaration
d’innocuité d’un téléphone portable, égal à 2W/kg en moyenne sur 10g de
tissu cérébral, n’a, de l’avis du RNCNIRP, aucun fondement scientifique
suffisant, et son utilisation ne garantit en rien la protection de la santé des
enfants et des adolescents.
10) Les changements mondiaux dans le bruit de fond des CEM causé par le
développement des technologies mobiles modernes est un facteur évolutif
requérant l’adaptation des enfants et des adolescents à ce facteur
environnemental délétère.
Ainsi, pour la première fois dans l’histoire humaine, les enfants utilisant les
téléphones portables de la même façon que le public adulte sont inclus dans le
groupe à risque sur la santé relatif à l’exposition aux champs
électromagnétiques. Le problème est que l’exposition cumulée aux CEM des
enfants est probablement comparable à l’exposition des adultes, et est
probablement équivalente aux niveaux préoccupants d’exposition des personnes
actives. De la même façon, la société, et avec elle toutes ses administrations et
structures sociales, reste en posture d’attente.
Mesures prioritaires visant à la protection des enfants et adolescents
En prenant en compte la position du RNCNIRP et les mesures de précaution
suggérées par l’OMS, le Comité considère que des mesures urgentes doivent être
prises à cause de l’incapacité des enfants à reconnaître le mal qui leur est fait par
l’utilisation de la téléphonie mobile, et qu’un téléphone mobile peut lui-même
être considéré comme une source incontrôlée d’exposition nuisible.
1) Il est requis que la mention stipulant qu’un téléphone portable est une source
de champs électromagnétiques soit clairement mentionnée sur le corps du
téléphone (ou de tout autre appareil de télécommunication).
2) Il est requis que le «guide d’utilisation» contienne l’information qu’un
téléphone portable (équipement personnel de communication sans fil
utilisation des méthodes électromagnétiques de communication, etc.) est une
source nocive d’exposition aux champs électromagnétiques. L’utilisation d’un
téléphone par les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’est pas
recommandée par la règle sanitaire SanPiN 2.1.8/2.2.4.1190-03, et l’utilisation
d’un téléphone portable requiert la mise en place de mesures de précaution
dans l’optique de prévenir les risques pour la santé. L’utilisation d’un
téléphone portable par une femme enceinte n’est pas recommandée pour la
prévention des risques pour le fœtus.
3) La manière la plus simple de réduire l’exposition aux sources de champs
électromagnétiques est de tenir le téléphone mobile éloigné de la tête durant
les appels, ce qui peut être fait grâce aux kits main-libres (protection par la
distance). Tenir une durée limitée des appels est une autre façon de réduire
l’exposition (protection par le temps).
4) Le RNCNIRP considère qu’il est raisonnable de développer des téléphones
mobiles ayant des émissions réduites d’ondes électromagnétiques (avec kits
main-libres, en incluant des fonctions de limitations, telles que les limitations
du nombre quotidien d’appels, la possibilité de forcer une réduction du temps
d’appel, etc).
5) Il est requis d’inclure des cours sur l’utilisation du téléphone portable et une
sensibilisation aux problèmes liés à l’exposition aux champs
électromagnétiques dans les programmes éducatifs à l’école.
6) Il est raisonnable de poser des limites sur l’utilisation par les enfants et
adolescents de la téléphonie mobile, incluant une interdiction de tous types de
publicités pour la télécommunication mobile visant les enfants, et toute
campagne faisant participer des enfants.
7) Le RNCNIRP est prêt à assister la presse dans leur travail d’avertissement de
relai d’information, d’éveil à la prise de conscience des risques, et d’activités
éducatives dans le domaine des ondes électromagnétiques, et tout
particulièrement à la procuration d’information relative aux plus récentes
recherchez sur l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé humaines et
les mesures pour réduire l’impact négatif de cet agent physique.
8) De meilleurs critères de sécurité adressés aux enfants et aux adolescents sont
nécessaires au plus court terme possible. Les données concernant un
organisme en plein développement doivent être prises en compte, tout autant
que la signification des processus bioélectriques dans la vie et les activités
humaines, et les états présents et futurs des CEM, les évolutions des
développements technologiques et techniques devraient être rédigées dans un
document à valeur de loi.
9) Le développement d’un programme national financé pour l’étude des
probables effets sur la santé de l’exposition chronique aux CEM sur le cerveau
est nécessaire.
Références :
1. AC&M Consulting http://www.acm-consulting.com/news-and-data/market-news.html
2. The Demographic Yearbook of Russia. 2010, Rosstat – M., 2010, 525 pages
3. WHO, Backgrounder N° 3, April 2003
4. Fragopoulou A., Grigoriev Yu., Johansson O. et al. Scientific Panel on Electromagnetic Field Health
Risks: Consensus Points, Recommendations, and Rationales.// Reviews On Environmental Health 2010, 25,
No. 4, 1-11 p.
5. European Parliament Resolution, 02 April 2009, p.2
6. Assessment of Popular Opinion about Electromagnetic Emission and Cellular Communication Standards.
Analytical Report upon the Findings of All-Russian VCIOM Poll (Omnibus), 56 pages, Moscow, 2010
7. Cellular Communications and Children’s Health. Memorandum of Annual Conference “Cellular
Communications and Health”, Moscow, 20-22 September 2004. In Almanac of Russian National
Committee for Non-Ionizing Radiation Protection, 2004- 2005, M. 2006b, p.70
8. Cellular Communications and Delayed Action. Opinion of the Russian National Committee for Non-
Ionizing Radiation Protection (February 2007). In Almanac of the Russian National Committee for Non-
Ionizing Radiation Protection, 2004-2005, M. 2007, p.194
9. Lukianova S.N., Grigoriev Yu.G., Grigoriev O.A., Merkulov A.V.. Dependence of Biological Effects of
Radio Frequency Electromagnetic Field of Non-Thermal Intensity from Human Electroencephalogram
Typology. Radiation Biology. Radiation Ecology. 2010. Volume 50. No.6
10. Hygienic Requirements for Placement and Operation of Onshore Mobile Radio Devices. Current
Sanitary Regulations and Standards of the Russian Federation (San- PiN) 2.1.8/2.2.4.1190-03. Moscow,
Federal Center for State Sanitary and Epidemiological Supervision of the Ministry for Health Protection of
the Russian Federation, 2003. 27 pages
11. Children and Mobile Phones: Health of the Future Generations is at Stake. In Almanac of the Russian
National Committee for Non-Ionizing Radiation Protection, Moscow, 2008, p.116-117
12. Grigoryev Yu.G.. Electromagnetic Fields of Cellular Phones and Health of Children and Teenagers (A
Situation Requiring Urgent Measures). Radiation Medicine. Radiation Ecology. 2005, Volume 45, No.4,
pages 442-450.
13. K.K.Yakhnin, N.H.Amirov. Detection of Borderline Neuropsychic Disorders of Persons Exposed to
Physical Factors of Industrial Environment. Labor Medicine and Industrial Ecology, No.7, 1994, p.8-11
14. Social Psychiatry Manual, Edited by T.B.Dmitrieva. Moscow, Medicine, 2001, p.458
15. Parcernyak S.A.. Stress, Vegetative Neuroses, Psychosomatics. St.-Petersburg, A.B.K., 2002, p.384
16. Grigoriev Yu.G., Grigoriev O.A.. Primary Scientific Results of International Conference: “Cellular
Communications and Health: Medico-Biological and Social Aspects”. In Almanac of the Russian National
Committee for Non-Ionizing Radiation Protection, 2004-2005. Collected Works. Moscow, ALANA
Publishers House, 2006. pages 66-69
17. Grigoriev Yu.G., Grigoriev O.A., A.A. Ivanov et al. Confirmation studies of Soviet research on
immunological effects of microwaves: Russian immunology results. Bioelectromagnetics. 2010. Vol. 31,
N° 8 , p. 589-602.
18. Autoimmune Processes after Prolonged Exposure to Low Intensity Electromagnetic Fields (Experiment
Results): Statement 1. Mobile Communications and Alteration of the Electromagnetic Human Environment.
The Need of Additional Justification of the Existing Hygienic Standards. Radiation Biology. Radiation
Ecology. 2010. Volume 50, No.1, p.5-11.
19. Children in Russia. 2009: Statistical Almanac. UNICEF, ROSSTAT. Moscow: Informational and
Publishing Center “Russian Statistics”, 2009, 121 pages
20. Young People in Russia. 2010: Statistical Almanac. UNICEF, ROSSTAT. Moscow: Informational and
Publishing Center “Russian Statistics”, 2010, 166 pages
21. Hardell L. Brain tumor studies. //Int. conference “EMF and Health – A Global Issue”, London, Sep. 8-9,
2008.
22. Hardell L., Carlberg M., Hansson M. Mobile phone use and the risk for malignant brain tumors: a case-
control study on deceased cases and controls. Neuroepidemiology, 2010, 35, (2), p.109-14.
23. Hardell L., Carlberg M., Söderqvist F. et al. Time trends in brain tumor incidence rates in Denmark,
Finland, Norway, and Sweden, 1974-2003. Journal of the National Cancer Institute, 2010,102(10), p.740-
743
24. Markova E, Malmgren L, Belyaev I. GSM/UMTS microwaves inhibit 53BP1 DNA repair foci in human
stem cells stronger than in differentiated cells: mechanistic link to possible cancer risk.// Envir. Health
Perspect 2010,118(3):394-399.
25. Salford L. Nittby H., Brun A. et al. Effects of microwave radiation upon the mammalian blood-brain
barrier. In.: ICEMS Monograph “Non-thermal effects and mechanisms of interaction between
electromagnetic fields and living matter. Bologna“, Italy, 2010, 423 p.
26. Lukianova S.N.. Phenomenology and Genesis of Changes in the Overall Bioelectric Activity of the
Brain in Response to Electromagnetic Radiation. Radiation Biology. Radiation Ecology. 2002, volume 42,
No.3. pages 308 to 314
27. Grigoriev Yu.G., Grigoriev O.A.. Mobile Communications and Human Health: Hazard Assessment,
Social and Ethical Problems. Theses of Reports of the 6th Conference on Radiation Studies (Radiation
Biology, Radiation Ecology, Radiation Safety). 25-28 October 2010. Moscow, 2010. Volume 1, page 6
–––––– • ––––––
Résolution 1815 (2011)
Version finale
Le danger potentiel des champs électromagnétiques
et leur effet sur l’environnement
Assemblée parlementaire
1. L’Assemblée parlementaire a souligné à maintes reprises l’importance de
l’engagement des Etats en faveur de l’environnement et de la santé
environnementale telle qu’exposée dans de nombreuses chartes, conventions,
déclarations et protocoles depuis la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement humain et la Déclaration de Stockholm (Stockholm, 1972).
L’Assemblée renvoie à ses travaux antérieurs dans ce domaine, notamment à la
Recommandation 1863 (2009) «Environnement et santé : mieux prévenir les
risques sanitaires liés à l’environnement», la Recommandation 1947 (2010) sur
la pollution sonore et lumineuse, et, plus généralement, la Recommandation
1885 (2009) «Elaboration d’un protocole additionnel à la Convention
européenne des droits de l’homme relatif au droit à un environnement sain» et la
Recommandation 1430 (1999) relative à l’accès à l’information, à la
participation du public au processus décisionnel et à l’accès à la justice en
matière d’environnement (mise en œuvre de la Convention d’Ǻrhus).
2. Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse
fréquence entourant les lignes et appareils électriques font l’objet de recherches
et suscitent de nombreux débats publics. Selon l’Organisation mondiale de la
santé, les champs électromagnétiques de toute la gamme des fréquences sont de
plus en plus présents et influencent de plus en plus notre environnement,
suscitant des inquiétudes et des spéculations croissantes. Tout le monde est
aujourd’hui exposé à des degrés divers à des champs électromagnétiques dont
les niveaux vont continuer d’augmenter avec les progrès de la technologie.
3. Le téléphone portable est maintenant répandu dans le monde entier. La
technologie sans fil repose sur un réseau dense d’antennes fixes ou de stations de
base qui relaient l’information sous forme de signaux radiofréquence. Il y a plus
de 1,4 million de stations de base dans le monde et leur nombre augmente
sensiblement avec l’introduction des technologies de troisième génération.
D’autres réseaux sans fil permettant l’accès à grande vitesse à l’internet et à
d’autres services, comme les réseaux locaux sans fils, sont aussi de plus en plus
répandus dans les habitations, les bureaux et de nombreux lieux publics
(aéroports, écoles, zones résidentielles et urbaines). Avec le nombre de stations
de base et de réseaux locaux sans fil, c’est aussi l’exposition de la population
aux radiofréquences qui augmente.
4. Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de
fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine,
d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses
fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées
dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile,
semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins
nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme
humain, même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.
5. Concernant les normes ou les seuils relatifs aux émissions des champs
électromagnétiques de tout type et de toute fréquence, l’Assemblée préconise
l’application du principe «ALARA» (as low as reasonably achievable), c’est-à-
dire du niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre, prenant
en compte non seulement les effets dits thermiques, mais aussi les effets
athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements de champs
électromagnétiques. De plus, le principe de précaution devrait s’appliquer
lorsque l’évaluation scientifique ne permet pas de déterminer le risque avec
suffisamment de certitude. D’autant que, compte tenu de l’exposition croissante
des populations – notamment des groupes les plus vulnérables comme les jeunes
et les enfants –, le coût économique et humain de l’inaction pourrait être très
élevé si les avertissements précoces étaient négligés.
6. L’Assemblée regrette l’absence de réaction face aux risques
environnementaux et sanitaires connus ou émergents, et les retards quasi
systématiques dans l’adoption et l’application de mesures de prévention
efficaces, en dépit des appels à l’application du principe de précaution et de
toutes les recommandations, déclarations et nombreuses avancées réglementaires
et législatives. Attendre d’avoir des preuves scientifiques et cliniques solides
avant d’intervenir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts
sanitaires et économiques très élevés, comme dans les cas de l’amiante, de
l’essence au plomb et du tabac.
7. De plus, l’Assemblée constate que le problème des champs ou ondes
électromagnétiques et leurs conséquences possibles sur l’environnement et la
santé est évidemment comparable à d’autres problèmes actuels, comme celui de
l’autorisation de la mise sur le marché des médicaments, des produits chimiques,
des pesticides, des métaux lourds ou des organismes génétiquement modifiés.
Elle insiste donc sur l’importance cruciale de l’indépendance et de la crédibilité
des expertises scientifiques pour obtenir une évaluation transparente et objective
des effets nocifs potentiels sur l’environnement et la santé humaine.
8. Compte tenu de ce qui précède, l’Assemblée recommande aux Etats
membres du Conseil de l’Europe :
8.1. de manière générale :
8.1.1. de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition
aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par
les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et
des jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ;
8.1.2. de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles
d’exposition aux champs électromagnétiques fixées par la Commission
internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants
(International Commission on Non-Ionising Radiation Protection), qui
présentent de graves faiblesses, et d’appliquer le principe «ALARA», à la fois
pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques
des émissions ou rayonnements électromagnétiques;
8.1.3. de mettre en place des campagnes d’information et de
sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long
terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination
des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer ;
8.1.4. de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles»
atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de
prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des
«zones blanches» non couvertes par les réseaux sans fil ;
8.1.5. dans le but de réduire les coûts, d’économiser de l’énergie et de
protéger l’environnement et la santé humaine, d’accroître les efforts de
recherche sur de nouveaux types d’antennes, de téléphones portables et
d’appareils de type DECT, et d’encourager la recherche et le développement
de télécommunications fondées sur d’autres technologies tout aussi efficaces,
mais ayant un effet moins nocif sur l’environnement et la santé ;
8.2. s’agissant de l’utilisation individuelle du téléphone portable, du
téléphone sans fil DECT, du Wi- Fi, du WLAN et du WIMAX pour les
ordinateurs et autres applications sans fil, par exemple les interphones pour la
surveillance des bébés:
8.2.1. de fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long
terme aux micro- ondes en intérieur, conformément au principe de précaution,
ne dépassant pas 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt
par mètre ;
8.2.2. d’appliquer toutes les procédures nécessaires d’évaluation des
risques à tous les nouveaux types d’appareil avant d’autoriser leur
commercialisation ;
8.2.3. d’instaurer un système d’étiquetage clair signalant la présence de
micro-ondes ou de champs électromagnétiques et indiquant la puissance
d’émission ou le débit d’absorption spécifique (DAS) de l’appareil, ainsi que
les risques pour la santé liés à son utilisation ;
8.2.4. d’informer sur les risques potentiels pour la santé des téléphones
sans fil de type DECT, des interphones pour la surveillance des bébés et
d’autres appareils domestiques qui émettent continuellement des ondes
pulsées, si l’ensemble des appareils électriques restent en permanence en
veille, et de recommander l’utilisation de téléphones fixes filaires chez soi ou,
à défaut, de modèles qui n’émettent pas des ondes pulsées en continu;
8.3. s’agissant de la protection des enfants:
8.3.1. de concevoir, avec différents ministères (Education, Environnement
et Santé) des campagnes d’information ciblées destinées aux enseignants, aux
parents et aux enfants, pour les mettre en garde contre les risques spécifiques
d’une utilisation précoce, inconsidérée et prolongée des téléphones portables
et autres appareils émettant des micro-ondes ;
8.3.2. de privilégier pour les enfants en général, et plus particulièrement
dans les écoles et salles de classe, des systèmes d’accès à l’internet par
connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable
par les élèves dans l’enceinte de l’école ;
8.4. s’agissant de la planification des lignes électriques et des stations de
base des antennes-relais :
8.4.1. de prendre des mesures d’urbanisme prescrivant une distance de
sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations
électriques et les habitations ;
8.4.2. d’appliquer des normes de sécurité strictes en ce qui concerne
l’impact sanitaire des installations électriques dans les nouveaux logements ;
8.4.3. d’abaisser les seuils admissibles pour les antennes-relais,
conformément au principe ALARA, et d’installer des systèmes de
surveillance globale et continue de toutes les antennes ;
8.4.4. de déterminer les lieux d’implantation de toute nouvelle antenne
GSM, UMTS, Wi-Fi ou WIMAX non pas en fonction des seuls intérêts des
opérateurs, mais en concertation avec les responsables des collectivités
territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés ;
8.5. s’agissant de l’évaluation des risques et des précautions à prendre :
8.5.1. d’axer davantage l’évaluation des risques sur la prévention ;
8.5.2. d’améliorer les critères d’évaluation des risques et la qualité de
cette évaluation en créant une échelle standard des risques, en rendant
obligatoire l’indication du niveau de risque, en demandant que plusieurs
hypothèses de risque soient étudiées et en tenant compte de la compatibilité
avec les conditions de la vie «réelle» ;
8.5.3. d’écouter et de protéger les scientifiques qui donnent la première
alerte ;
8.5.4. de formuler une définition du principe de précaution et du principe
ALARA axée sur les droits de l’homme ;
8.5.5. d’augmenter le financement public de la recherche indépendante,
notamment au moyen de dons d’entreprises et de la taxation des produits qui
font l’objet d’études publiques d’évaluation des risques sanitaires ;
8.5.6. de créer des commissions indépendantes pour l’attribution de fonds
publics ;
8.5.7. de rendre obligatoire la transparence des groupes de pression ;
8.5.8. de promouvoir des débats pluralistes et contradictoires entre toutes
les parties prenantes, y compris la société civile (Convention d’Ǻrhus).
Le 12 juillet 2012
Cher Président Genachowski,
L’Académie Américaine de Pédiatrie (AAP), une association professionnelle
à but non lucratif regroupant 60.000 pédiatres de soins primaires, spécialistes
médicaux pédiatriques et spécialistes en chirurgie pédiatrique qui se consacrent à
la santé, à la sécurité et au bien-être des nourrissons, des enfants, des adolescents
et des jeunes adultes, soutient fermement la proposition d’une enquête officielle
sur les normes de radiation des téléphones portables et autres produits sans fil.
L’Académie encourage la Commission Fédérale des Communications (FCC) à
voter en faveur de cette enquête dans les plus brefs délais.
La FCC n’a pas révisé la norme concernant les radiations des téléphones
portables depuis 1996. Selon les groupes industriels, environ 44 millions de
personnes possédaient un téléphone portable lorsque la norme a été établie ;
aujourd’hui, plus de 300 millions de téléphones portables sont en service aux
États-Unis. Si la prévalence des téléphones sans fil et autres appareils a explosé,
les comportements liés à l’utilisation du téléphone portable ont eux aussi changé.
Le nombre d’appels par jour, la durée de chaque appel et le temps d’utilisation
des téléphones portables ont augmenté, tandis que les téléphones portables et la
technologie sans fil ont subi des changements importants. Beaucoup plus de
personnes, en particulier les adolescents et les jeunes adultes, utilisent désormais
un téléphone portable comme seule ligne téléphonique et ils commencent à
utiliser des téléphones sans fil à un âge beaucoup plus précoce.
La norme FCC concernant les niveaux d’exposition maximale aux
rayonnements est fondée sur la chaleur émise par les téléphones portables. Ces
directives précisent les limites d’exposition pour les appareils portables sans fil
en fonction du débit d’absorption spécifique (DAS), qui mesure le taux
d’absorption de radiofréquence (RF) par le corps. Le DAS autorisé à l’heure
actuelle est de 1,6 watts par kilogramme (W/kg), en moyenne sur un gramme de
tissu. Si les appareils sans fil vendus aux États-Unis ne doivent pas dépasser la
limite maximale autorisée de DAS lorsqu’ils fonctionnent à leur puissance la
plus élevée possible, certains ont exprimé des inquiétudes quant au fait que
l’exposition RF à long terme à ce niveau affecte le cerveau et d’autres tissus, et
peut avoir un lien avec certains cancers du cerveau, notamment le gliome et le
méningiome.
Ces dernières années, un certain nombre d’organisations scientifiques et de
santé américaines et internationales ont contribué au débat sur les rayonnements
des téléphones portables et leur lien possible avec le cancer. Le Centre
International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui fait partie de
l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, a déclaré en juin 2011
qu’une famille de fréquences qui comprend les émissions de téléphones
portables est «probablement cancérogène pour l’homme». L’Institut national du
cancer a déclaré que même si les études n’ont pas démontré que l’énergie RF des
téléphones portables provoque sans conteste le cancer, il convient de poursuivre
les recherches, car la technologie des téléphones portables et leur utilisation
évoluent rapidement. Bien qu’un lien définitif entre les radiations du téléphone
portable et le cancer du cerveau n’ait pas été établi, ces études et d’autres
démontrent clairement la nécessité d’approfondir la recherche dans ce domaine
et soulignent l’importance de réévaluer le DAS actuel pour déterminer s’il
protège la santé humaine.
L’AAP estime que l’enquête visant à réévaluer la norme de rayonnement
offre la possibilité d’examiner ses effets sur la santé et le bien-être des enfants.
Dans le passé, ces normes ont généralement été fondées sur l’impact de
l’exposition d’un homme adulte. Or, les enfants ne sont pas de petits adultes et
sont touchés de façon disproportionnée par toutes les expositions
environnementales, y compris les radiations de téléphone portables. En effet,
selon le CIRC, lorsqu’il est utilisé par les enfants, le dépôt moyen d’énergie RF
est deux fois plus élevé dans le cerveau et 10 fois plus élevé dans la moelle
osseuse du crâne, par rapport à l’utilisation du téléphone portable par des
adultes. Bien que l’Académie se réjouisse que la FCC envisage d’étudier si les
normes d’émission devraient être différentes pour les appareils principalement
utilisés par les enfants, il est essentiel que toute nouvelle norme pour les
téléphones portables ou autres appareils sans fil soit fondée sur la protection des
populations les plus jeunes et les plus vulnérables afin de veiller à leur protection
tout au long de leur vie.
Enfin, en révisant la norme DAS, la FCC a l’occasion de souligner
l’importance de limiter l’utilisation des médias chez les enfants. L’Académie a
constaté des effets potentiellement négatifs et aucun effet positif connu de
l’utilisation des médias par les enfants de moins de deux ans, y compris la
télévision, les ordinateurs, les téléphones portables et autres appareils sans fil
portables. En outre, les études montrent systématiquement que les enfants plus
âgés et les adolescents utilisent les médias de manière très intense, ce qui
contribue potentiellement à l’obésité et à d’autres risques pour la santé et le
développement. En révisant la limite de DAS, la FCC a l’occasion d’améliorer la
santé de notre pays en soulignant l’importance de limiter le temps passé devant
les écrans et l’utilisation des médias pour les enfants et les adolescents.
Le PAA appuie la proposition d’une enquête officielle sur les normes de
rayonnement pour les téléphones portables et autres produits sans fil et
l’Académie encourage la FCC à voter en faveur de la poursuite de cette enquête.
Si vous avez des questions ou des inquiétudes, veuillez contacter Kristen Mizzi
au bureau de l’AAP à Washington au 202/347-8600.
Sincèrement,
Robert W. Block, Président MD FAAP
–––––– • ––––––
Aux :
Son excellence Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Honorable Dr Tedros Adhanom, Directeur Général de l’organisation
mondiale de la santé,
Honorable Eril Solheim, Directeur exécutif du programme pour le U.N.
environnement, Nations membre U.N.
Appel International
Les scientifiques demandent une protection efficace
contre les expositions à des champs électromagnétiques d’ondes
non-ionisantes
Nous sommes des scientifiques engagés dans l’étude des effets biologiques
et médicaux des champs électromagnétiques non ionisants (EMF). Sur base de
recherches et de publications, nous avons de sérieux soucis concernant les
expositions ubiquistes et sans cesse croissantes à des champs électromagnétiques
générés par des appareillages électriques ou “sans fil“. Cela inclut – mais ne se
limite pas à cela – les appareils émettant des radiations en radiofréquences
(RFR), les téléphones sans fil et leur station de base, les Wifi, les antennes de
communication, les smart- phones et leurs stations relais, et les baby phones,
ainsi que les appareils électriques et les infrastructures (utilisées pour délivrer de
l’électricité) qui génèrent des champs électromagnétiques d’ondes à très basses
fréquences (ELF EMF).
Support scientifique de notre préoccupation commune
De nombreuses publications récentes montrent que les EMF affectent tous
les organismes vivants, et ce à des seuils bien inférieurs à ceux de la plupart des
recommandations nationales et internationales. Ces effets comprennent un risque
accru de cancer, un stress physiologique, une augmentation des radicaux libres,
des dégâts génétiques, des changements structuraux et fonctionnels du système
reproducteur, des déficiences de l’apprentissage et de la mémorisation, des
désordres neurologiques, et des impacts négatifs sur le bien-être général des
individus. Les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine : des preuves
évidentes, toujours plus nombreuses, montrent les effets néfastes des ondes sur
TOUS les végétaux et les animaux (d’une simple cellule, à l’abeille et aux
mammifères).
Ces découvertes justifient notre appel, notre revendication, auprès des
Nations Unies, et de tous les pays membres dans le monde, afin d’encourager
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à exercer une forte pression pour
qu’on développe des recommandations nettement plus protectrices contre les
EMF, que l’on prenne des mesures de précautions, et que l’on informe le public
des risques pour la santé, particulièrement ceux encourus par les enfants et les
fœtus en développement. En ne faisant rien, l’OMS faille à son rôle, se dérobe à
son devoir, qui est d’être la première, la principale agence internationale de la
santé publique.
Les recommandations internationales concernant les ondes non ionisantes
sont inadéquates
Les différentes agences qui ont établi des normes de sécurité n’ont pas réussi
à imposer des recommandations suffisantes afin de protéger efficacement les
êtres humains, et les enfants en particulier car ces derniers sont plus vulnérables
aux effets occasionnés par les EMF.
La Commission Internationale pour la Protection contre les Radiations Non
Ionisantes (ICNIRP) a établi, en 1998, les «Recommandations pour limiter les
expositions aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques, créés
par des ondes à variations temporelles, (exemple : pulsées) (jusqu’à 300 GHz)56.
Ces recommandations ont été acceptées par l’OMS et de nombreuses nations.
L’OMS demande aux nations d’adopter les recommandations de l’ICNIRP,
encourageant ainsi une harmonisation internationale des normes. En 2009,
l’ICNIRP émet un document renforçant ses «recommandations» de 1998, car,
selon elle, la littérature scientifique parue depuis 1998 n’a pas fournit de preuve
évidente d’effets néfastes en-dessous des restrictions de base, et il n’est donc pas
nécessaire de revoir, dans l’immédiat, les recommandations visant à limiter les
expositions à des champs électromagnétiques de haute fréquences57. Selon nous,
les recommandations de l’ICNIRP ne prennent pas en compte les expositions de
longue durée, ni les effets engendrés par des champs de faible intensité. Elles
sont donc insuffisantes pour protéger efficacement la santé des hommes et la
nature toute entière.
L’OMS a adopté la classification et le verdict de l’Agence Internationale
pour la Recherche sur le Cancer (IARC) à propos des champs
électromagnétiques de basses fréquences (ELF EMF) en 200258, et des radiations
dues aux radiofréquences (RFR) en 201159. Cette classification et ce verdict
établit que les EMF sont des carcinogènes potentiels pour l’homme (groupe 2B).
Bien que l’IARC ait émis ce verdict, l’OMS continue de maintenir qu’il n’y a
pas suffisamment de preuves justifiant une réduction, une diminution
quantitative des limites des expositions aux ondes.
Vu qu’il y a une controverse à propos des normes à respecter pour éviter tout
effet néfaste, nous demandons que le «Programme Environnemental des Nations
Unies» (UNEP) mette sur pied un comité indépendant pluridisciplinaire qui
rechercherait des alternatives aux pratiques actuelles, alternatives qui pourraient
diminuer substantiellement les expositions aux champs dus aux RF et ELF. Les
débats de ce comité se dérouleraient de manière transparente et impartiale. Bien
qu’il soit essentiel que l’industrie participe à ces débats, elle ne pourrait pas
biaiser les discussions et conclusions du comité. Ce dernier fournirait son
expertise aux Nations Unies et à l’OMS afin que ces organismes prennent les
mesures de précautions nécessaires.
Ensemble, d’un commun accord, nous demandons aussi que
1. Les enfants et femmes enceintes soient protégés ;
2. Les normes et recommandations soient respectées ;
3. Les fabricants soient encouragés à développer des techniques sécurisantes ;
4. Les firmes responsables de la création, transmission, distribution et gérance de
l’électricité maintienne un voltage adéquat et emploi un matériel minimisant
les courants néfastes ;
5. Le public soit informé des risques de l’énergie électromagnétique pour la
santé, et des moyens permettant de réduire ces risques ;
6. Les personnes de profession médicale apprennent les effets biologiques de
l’énergie électromagnétique, et reçoivent une formation pour savoir soigner les
patients hyper- sensibles à l’électromagnétisme ;
7. Les gouvernements prônent la recherche sur les champs électromagnétiques et
leurs effets sur la santé – recherche qui devrait se faire indépendamment des
industries –, et impose aux industries de coopérer avec les chercheurs ;
8. Les médias révèlent les relations financières d’experts avec l’industrie quand
ils émettent leur avis sur les aspects «santé, sécurité» des techniques
électromagnétiques ;
9. Des zones sans aucune radiation soient crées, et que
10. Les normes soient respectées non pas pour chacune des antennes placées en
un lieu, mais bien pour l’ensemble de ces antennes (la norme pour chaque
antennes devenant donc la norme usuelle divisée par le nombre d’antennes
situées au même endroit).
Date de soumission publié : Août 2017
Renseignements disponibles auprès d’Elizabeth Kelley, MA, Director, EMF
Scientist.org, at info@EMFScientist.org.
Remarque : les signataires de cet appel ont signé en tant qu’individus, en
donnant leurs affiliations professionnelles, mais cela ne signifie pas
nécessairement que cela représente les vues de leurs employeurs ou les
organisations professionnelles, qu’elles sont affiliées.
Signatories
Armenia
Prof. Sinerik Ayrapetyan, Ph.D., UNESCO Chair - Life Sciences International Postgraduate
Educational Center, Armenia
Australia
Dr. Priyanka Bandara, Ph.D., Independent Environmental Health Educator/Researcher, Advisor,
Environmental Health Trust; Doctors for Safer Schools, Australia
Dr. Peter French BSc, MSc, MBA, PhD, FRSM, Conjoint Senior Lecturer, University of New South
Wales, Australia
Dr. Bruce Hocking, MD, MBBS, FAFOEM (RACP), FRACGP, FARPS, specialist in occupational
medicine; Victoria, Australia Dr. Gautam (Vini) Khurana, Ph.D., F.R.A.C.S., Director, C.N.S.
Neurosurgery, Australia Dr. Don Maisch, Ph.D., Australia Dr. Mary Redmayne, Ph.D., Department of
Epidemiology & Preventive Medicine, Monash University, Australia
Dr. Charles Teo, BM, BS, MBBS, Member of the Order of Australia, Director, Centre for Minimally
Invasive Neurosurgery at Prince of Wales Hospital, NSW, Australia
Austria
Dr. Michael Kundi, MD, University of Vienna, Austria
Dr. Gerd Oberfeld, MD, Public Health Department, Salzburg Government, Austria
Dr. Bernhard Pollner, MD, Pollner Research, Austria
Prof. Dr. Hugo W. Rüdiger, MD, Austria
Bahrain
Dr. Amer Kamal, MD, Physiology Department, College of Medicine, Arabian Gulf University,
Bahrain
Belgium
Prof. Marie-Claire Cammaerts, Ph.D., Free University of Brussels, Faculty of Science, Brussels,
Belgium Joris Everaert, M.Sc., Biologist, Species Diversity team, Research Institute for Nature and Forest,
Belgium Dr. Andre Vander Vorst, PhD, professor emeritus, University Louvain-la-Neuve, Belgium
Brazil
Vânia Araújo Condessa, MSc., Electrical Engineer, Belo Horizonte, Brazil
Prof. Dr. João Eduardo de Araujo, MD, University of Sao Paulo, Brazil
Dr. Francisco de Assis Ferreira Tejo, D. Sc., Universidade Federal de Campina Grande, Campina
Grande, State of Paraíba, Brazil
Prof. Alvaro deSalles, Ph.D., Federal University of Rio Grande Del Sol, Brazil
Prof. Adilza Dode, Ph.D., MSc. Engineering Sciences, Minas Methodist University, Brazil
Dr. Daiana Condessa Dode, MD, Federal University of Medicine, Brazil
Michael Condessa Dode, Systems Analyst, MRE Engenharia Ltda, Belo Horizonte, Brazil
Prof. Orlando Furtado Vieira Filho, PhD, Cellular & Molecular Biology, Federal University of Rio
Grande do Sul, Brazil
Canada
Dr. Magda Havas, Ph.D., Environmental and Resource Studies, Centre for Health Studies, Trent
University, Canada
Dr. Paul Héroux, Ph.D., Director, Occupational Health Program, McGill University; InvitroPlus Labs,
Royal Victoria Hospital McGill University, Canada
Dr. Tom Hutchinson, Ph.D., Professor Emeritus, Environmental and Resource Studies, Trent
University, Canada
Prof. Ying Li, Ph.D., InVitroPlus Labs, Dept. of Surgery, Royal Victoria Hospital, McGill University,
Canada
James McKay M.Sc, Ecologist, City of London; Planning Services, Environmental and Parks
Planning, London, Canada
Prof. Anthony B. Miller, MD, FRCP, University of Toronto, Canada
Prof. Klaus-Peter Ossenkopp, Ph.D., Department of Psychology (Neuroscience), University of
Western Ontario, Canada
Dr. Malcolm Paterson, PhD. Molecular Oncologist (ret.), British Columbia, Canada
Prof. Michael A. Persinger, Ph.D., Behavioural Neuroscience and Biomolecular Sciences, Laurentian
University, Canada Dr. Margaret Sears MEng, PhD, Ottawa Hospital Research Institute, Prevent Cancer
Now, Ottawa, ON, Canada Sheena Symington, B.Sc., M.A., Director, Electrosensitive Society,
Peterborough, Canada
China
Prof. Huai Chiang, Bioelectromagnetics Key Laboratory, Zhejiang University School of Medicine,
China
Prof. Yuqing Duan, Ph.D., Food & Bioengineering, Jiangsu University, China
Dr. Kaijun Liu, Ph.D., Third Military Medical University, Chongqing, China
Prof. Xiaodong Liu, Director, Key Lab of Radiation Biology, Ministry of Health of China; Associate
Dean, School of Public Health, Jilin University, China
Prof. Wenjun Sun, Ph.D., Bioelectromagnetics Key Lab, Zhejiang University School of Medicine,
China
Prof. Minglian Wang, Ph.D., College of Life Science & Bioengineering, Beijing University of
Technology, China Prof. Qun Wang, Ph.D., College of Materials Science & Engineering, Beijing
University of Technology, China Prof. Haihiu Zhang, Ph.D., School of Food & BioEngineering, Jiangsu
University, China
Prof. Jianbao Zhang, Associate Dean, Life Science and Technology School, Xi’an Jiaotong University,
China
Prof. Hui-yan Zhao, Director of STSCRW, College of Plant Protection, Northwest A & F University,
Yangling Shaanxi, China
Prof. J. Zhao, Department of Chest Surgery, Cancer Center of Guangzhou Medical University,
Guangzhou, China
Croatia
Ivancica Trosic, Ph.D., Institute for Medical Research and Occupational Health, Croatia
Egypt
Prof. Dr. Emad Fawzy Eskander, Ph.D., Medical Division, Hormones Department, National Research
Center, Egypt
Prof. Dr. Heba Salah El Din Aboul Ezz, Ph.D., Physiology, Zoology Department, Faculty of Science,
Cairo University, Egypt
Prof. Dr. Nasr Radwan, Ph.D., Neurophysiology, Faculty of Science, Cairo University, Egypt
Estonia
Dr. Hiie Hinrikus, Ph.D., D.Sc, Tallinn University of Technology, Estonia
Mr. Tarmo Koppel, Tallinn University of Technology, Estonia
Finland
Dr. Mikko Ahonen, Ph.D, University of Tampere, Finland
Dr. Marjukka Hagström, LL.M., M.Soc.Sc, Principal Researcher, Radio and EMC Laboratory, Finland
Prof. Dr. Osmo Hänninen, Ph.D., Dept. of Physiology, Faculty of Medicine, University of Eastern
Finland, Finland; Editor-In-Chief, Pathophysiology, Finland
Dr. Dariusz Leszczynski, Ph.D., Adjunct Professor of Biochemistry, University of Helsinki, Finland
Member of the IARC Working Group that classified cell phone radiation as possible carcinogen.
Dr. Georgiy Ostroumov, Ph.D. (in the field of RF EMF), independent researcher, Finland
France
Prof. Dr. Dominique Belpomme, MD, MPH, Professor in Oncology, Paris V Descartes University,
ECERI Executive Director
Dr. Pierre Le Ruz, Ph.D., Criirem, Le Mans, France
Dr Annie J Sasco, MD, MPH, MS, DrPH, Fmr. Research Dir., French NIH (INSERM); Former. Chief,
Unit of Epidemiology for Cancer Prevention International Agency for Research on Cancer; Former Acting
Head, Programme for Cancer Control, World Health Organization; France.
Georgia
Prof. Besarion Partsvania, Ph.D., Head of Bio-cybernetics Department of Georgian Technical
University, Georgia
Germany
Prof. Dr. Franz Adlkofer, MD, Chairman, Pandora Foundation, Germany
Prof. Dr. Hynek Burda, Ph.D., University of Duisburg-Essen, Germany
Dr. Horst Eger, MD, Electromagnetic Fields in Medicine, Association of Statutory Health Insurance
Physicians, Bavaria, Germany
Prof. Dr. Karl Hecht, MD, former Director, Institute of Pathophysiology, Charité, Humboldt
University, Berlin, Germany
Dr.Sc. Florian M. König, Ph.D., Florian König Enterprises (FKE) GmbH, Munich, Germany
Dr. rer. nat. Lebrecht von Klitzing, Ph.D., Dr. rer. nat. Lebrecht von Klitzing, Ph.D., Head, Institute of
Environ.Physics; Ex-Head, Dept. Clinical Research, Medical University, Lubeck, Germany
Dr. Cornelia Waldmann-Selsam, MD, Member, Competence Initiative for the Protection of Humanity,
Environment and Democracy e.V., Bamberg, Germany
Dr. Ulrich Warnke, Ph.D., Bionik-Institut, University of Saarlandes, Germany
Greece
Dr. Adamantia F. Fragopoulou, M.Sc., Ph.D., Department of Cell Biology & Biophysics, Biology
Faculty, University of Athens, Greece
Dr. Christos Georgiou, Ph.D., Biology Department, University of Patras, Greece
Prof. Emeritus Lukas H. Margaritis, Ph.D., Depts. Cell Biology, Radiobiology & Biophysics, Biology
Faculty, Univ. of Athens, Greece Dr. Aikaterini Skouroliakou, M.Sc., Ph.D., Department of Energy
Technology Engineering, Technological Educational Institute of Athens, Greece
Dr. Stelios A Zinelis, MD, Hellenic Cancer Society-Kefalonia, Greece
Iceland
Dr. Ceon Ramon, Ph.D., Affiliate Professor, University of Washington, USA; Professor, Reykjavik
University, Iceland
India
Prof. Dr. B. D. Banerjee, Ph.D., Former Head, Environmental Biochemistry & Molecular Biology
Laboratory, Department of Biochemistry University College of Medical Sciences, University of Delhi,
India
Prof. Jitendra Behari, Ph.D., Ex-Dean, Jawaharlal Nehru University; presently, Emeritus Professor,
Amity University, India
Prof. Dr. Madhukar Shivajirao Dama, Institute of Wildlife Veterinary Research, India
Associate Prof. Dr Amarjot Dhami, PhD., Lovely Professional University, Phagwara, Punjab, India
Dr. Kavindra K. Kesari, MBA, Ph.D., Resident Environmental Scientist, University of Eastern
Finland, Finland; Assistant Professor, Jaipur National University, India
Er. Piyush A. Kokate, MTECH, Scientist C, Analytical Instrumentation Division (AID), CSIR-
National Environmental Engineering Research Institute (NEERI), India
Prof. Girish Kumar, Ph.D., Electrical Engineering Department, Indian Institute of Technology,
Bombay, India
Dr. Pabrita Mandal PhD. Department of Physics, Indian Institute of Technology, Kanpur, India
Prof. Rashmi Mathur, Ph.D., Head, Department of Physiology, All India Institute of Medical Sciences,
New Delhi, India
Prof. Dr. Kameshwar Prasad MD, Head, Dept of Neurology, Director, Clinical Epidemiology, All
India Institute of Medical Sciences, India
Dr. Sivani Saravanamuttu, PhD., Dept. Advanced Zoology and Biotechnology, Loyola College,
Chennai, India
Dr. N.N. Shareesh, PhD., Melaka Manipal Medical College, India
Dr. R.S. Sharma, MD, Sr. Deputy Director General, Scientist - G & Chief Coordinator - EMF Project,
Indian Council of Medical Research, Dept. of Health Research, Ministry/Health and Family Welfare,
Government of India, New Delhi, India
Prof. Dr. Dorairaj Sudarsanam, M.Sc., M.Ed., Ph.D., Fellow - National Academy of Biological
Sciences, Prof. of Zoology, Biotechnology and Bioinformatics, Department of Advanced Zoology &
Biotechnology, Loyola College, Chennai, South India
Iran (Islamic Republic of)
Prof. Dr. Soheila Abdi, Ph.D., Physics, Islamic Azad University of Safadasht, Tehran, Iran
Prof. G.A. Jelodar, D.V.M., Ph.D., Physiology, School of Veterinary Medicine, Shiraz University, Iran
Prof. Hamid Mobasheri, Ph.D., Head BRC; Head, Membrane Biophysics & Macromolecules
Laboratory, Institute of Biochemistry & Biophysics, University of Tehran, Iran
Prof. Seyed Mohammad Mahdavi, PhD., Dept of Biology, Science and Research, Islamic Azad
University, Tehran, Iran
Prof. S.M.J. Mortazavi, Ph.D., Head, Medical Physics & Engineering; Chair, NIER Protection
Research Center, Shiraz University of Medical Sciences, Iran
Prof. Amirnader Emami Razavi, Ph.D., Clinical Biochem., National Tumor Bank, Cancer Institute,
Tehran Univ. Medical Sciences, Iran
Dr. Masood Sepehrimanesh, Ph.D., Gastroenterohepatology Research Center, Shiraz University of
Medical Sciences, Iran
Prof. Dr. Mohammad Shabani, Ph.D., Neurophysiology, Kerman Neuroscience Research Center, Iran
Israel
Michael Peleg, M.Sc., radio communications engineer and researcher, Technion - Israel Institute of
Technology, Israel Prof. Elihu D. Richter, MD, MPH, Occupational & Environmental Medicine, Hebrew
University-Hadassah School of Public Health & Community Medicine, Israel
Dr. Yael Stein, MD, Hebrew University of Jerusalem, Hadassah Medical Center, Israel
Dr. Danny Wolf, MD, Pediatrician and General Practitioner, Sherutey Briut Clalit, Shron Shomron
district, Israel Dr. Ronni Wolf, MD, Assoc. Clinical Professor, Head of Dermatology Unit, Kaplan Medical
Center, Rehovot, Israel Italy
Prof. Sergio Adamo, Ph.D., La Sapienza University, Rome, Italy
Prof. Fernanda Amicarelli, Ph.D., Applied Biology, Dept. of Health, Life and Environmental Sciences,
University of L’Aquila, Italy
Dr. Pasquale Avino, Ph.D., INAIL Research Section, Rome, Italy
Dr. Fiorella Belpoggi, Ph.D., FIATP, Director, Cesare Maltoni Cancer Research Center, Ramazzini
Institute, Italy Prof. Giovanni Di Bonaventura, PhD, School of Medicine, “G. d’Annunzio” University of
Chieti-Pescara, Italia Prof. Emanuele Calabro, Department of Physics and Earth Sciences, University of
Messina, Italy
Prof. Franco Cervellati, Ph.D., Department of Life Science and Biotechnology, Section of General
Physiology, University of Ferrara, Italy
Vale Crocetta, Ph.D. Candidate, Biomolecular and Pharmaceutical Sciences, “G. d’Annunzio”
University of Chieti, Italy
Dr. Agostino Di Ciaula, MD, President Scientific Committee, International Society of Doctors for
Environment (ISDE), Italy
Prof. Stefano Falone, Ph.D., Researcher in Applied Biology, Dept. of Health, Life & Environmental
Sciences, University of L’Aquila, Italy
Prof. Dr. Speridione Garbisa, ret. Senior Scholar, Dept. Biomedical Sciences, University of Padova,
Italy
Dr. Settimio Grimaldi, Ph.D., Associate Scientist, National Research Council, Italy
Prof. Livio Giuliani, Ph.D., Principal Investigator of Finalized Research of the Italian National Health
Service; Spokesman, ICEMS International Commission for Electromagnetic Safety, Italy
Prof. Dr. Angelo Levis, MD, Dept. Medical Sciences, Padua University, Italy
Prof. Salvatore Magazù, Ph.D., Department of Physics and Science, Messina University, Italy
Dr. Fiorenzo Marinelli, Ph.D., Researcher, Molecular Genetics Institute of the National Research
Council, Italy
Dr. Arianna Pompilio, PhD, Dept. Medical, Oral & Biotechnological Sciences. G. d’Annunzio
University of Chieti-Pescara, Italy
Prof. Dr. Raoul Saggini, MD, School of Medicine, University G. D’Annunzio, Chieti, Italy
Dr. Morando Soffritti, MD, Honorary President, National Institute for the Study and Control of Cancer
and Environmental Diseases, B.Ramazzini, Bologna. Italy
Prof. Massimo Sperini, Ph.D., Center for Inter-University Research on Sustainable Development,
Rome, Italy
Japan
Prof. Tsuyoshi Hondou, Ph.D., Graduate School of Science, Tohoku University, Japan
Prof. Hidetake Miyata, Ph.D., Department of Physics, Tohoku University, Japan
Dr. Yasuhiko Ishihara, PhD., Biomedical Sciences Program, Graduate School of Integrated Sciences
for Life, Hiroshima University, University, Japan
Jordan
Prof. Mohammed S.H. Al Salameh, Jordan University of Science & Technology, Jordan
Kazakhstan
Prof. Dr, Timur Saliev, MD, Ph.D., Life Sciences, Nazarbayev University, Kazakhstan; Institute
Medical Science/Technology, University of Dundee, UK
New Zealand
Dr. Bruce Rapley, BSc, MPhil, Ph.D., Principal Consulting Scientist, Atkinson & Rapley Consulting
Ltd., New Zealand
Nigeria
Dr. Obajuluwa Adejoke PhD, Cell Biology and Genetics Unit, Dept of Zoology, University of Ilorin;
Lecturer, Biological Sciences Department, Bio-technology Unit, Afe Babalola University, Nigeria
Dr. Idowu Ayisat Obe, Department of Zoology, Faculty of Science, University of Lagos, Akoka,
Lagos, Nigeria
Prof. Olatunde Michael Oni, Ph.D, Radiation & Health Physics, Ladoke Akintola University of
Technology, Ogbomoso, Nigeria
Oman
Prof. Najam Siddiqi, MBBS, Ph.D., Human Structure, Oman Medical College, Oman
Poland
Dr. Pawel Bodera, Pharm. D., Department of Microwave Safety, Military Institute of Hygiene and
Epidemiology, Poland
Prof. Dr. Stanislaw Szmigielski, MD, Ph.D., Military Institute of Hygiene and Epidemiology, Poland
Portugal
Prof. Hugo Silva, Ph.D., Physics Department, University of Évora, Portugal
Romania
Alina Cobzaru, Engineer, National Institutes Research & Development and Institute of Construction &
Sustainability, Romania
Russian Federation
Prof. Vladimir N. Binhi, Ph.D., A.M. Prokhorov General Physics Institute of the Russian Academy of
Sciences; M.V. Lomonosov Moscow State University
Dr. Oleg Grigoyev, DSc., Ph.D., Chairman, Russian National Committee on Non-Ionizing Radiation
Protection, Russian Federation Prof. Yury Grigoryev, MD, Former Chairman, Russian National Committee
on Non-Ionizing Radiation Protection, Russian Federation Dr. Anton Merkulov, Ph.D., Russian National
Committee on Non-Ionizing Radiation Protection, Moscow, Russian Federation
Dr. Maxim Trushin, PhD., Kazan Federal University, Russia
Serbia
Dr. Snezana Raus Balind, Ph.D., Research Associate, Institute for Biological Research “Sinisa
Stankovic”, Belgrade, Serbia
Prof. Danica Dimitrijevic, Ph.D., Vinca Institute of Nuclear Sciences, University of Belgrade, Serbia
Dr. Sladjana Spasic, Ph.D., Institute for Multidisciplinary Research, University of Belgrade, Serbia
Slovak Republic
Dr. Igor Belyaev, Ph.D., Dr.Sc., Cancer Research Institute, Slovak Academy of Science, Bratislava,
Slovak Republic
South Korea (Republic of Korea)
Prof. Kwon-Seok Chae, Ph.D., Molecular-ElectroMagnetic Biology Lab, Kyungpook National
University, South Korea Prof. Dr. Yoon-Myoung Gimm, Ph.D., School of Electronics and Electrical
Engineering, Dankook University, South Korea Prof. Dr. Myung Chan Gye, Ph.D., Hanyang University,
South Korea
Prof. Dr. Mina Ha, MD, Dankook University, South Korea
Prof. Seung-Cheol Hong, MD, Inje University, South Korea
Prof. Dong Hyun Kim, Ph.D., Dept. of Otorhinolaryngology-Head and Neck Surgery, Incheon St.
Mary’s Hospital, Catholic University of Korea, South Korea
Prof. Hak-Rim Kim, Department of Pharmacology, College of Medicine, Dankook University, South
Korea
Prof. Myeung Ju Kim, MD, Ph.D., Department of Anatomy, Dankook University College of Medicine,
South Korea
Prof. Jae Seon Lee, MD, Department of Molecular Medicine, NHA University College of Medicine,
Incheon 22212, South Korea
Prof. Yun-Sil Lee, Ph.D., Ewha Woman’s University, South Korea
Prof. Dr. Yoon-Won Kim, MD, Ph.D., Hallym University School of Medicine, South Korea
Prof. Jung Keog Park, Ph.D., Life Science & Biotech; Dir., Research Instit.of Biotechnology, Dongguk
University, South Korea
Prof. Sungman Park, Ph.D., Institute of Medical Sciences, School of Medicine, Hallym University,
South Korea
Prof. Kiwon Song, Ph.D., Dept. of Chemistry, Yonsei University, South Korea
Spain
Prof. Dr. Miguel Alcaraz, MD, Ph.D., Radiology and Physical Medicine, Faculty of Medicine,
University of Murcia, Spain
Dr. Alfonso Balmori, Ph.D., Biologist, Consejería de Medio Ambiente, Junta de Castilla y León, Spain
Prof. J.L. Bardasano, D.Sc, University of Alcalá, Department of Medical Specialties, Madrid, Spain Dr.
Claudio Gómez-Perretta, MD, Ph.D., La Fe University Hospital, Valencia, Spain
Prof. Dr. Miguel López-Lázaro, PhD., Associate Professor, Department of Pharmacology, University
of Seville, Spain
Prof. Dr. Elena Lopez Martin, Ph.D., Human Anatomy, Facultad de Medicina, Universidad de
Santiago de Compostela, Spain
Prof. Dr. Emilio Mayayo, MD, Pathology Unit, School of Medicine, University Rovira I Virgili
(URV), Tarragona, Spain
Prof Enrique A. Navarro, Ph.D., Department of Applied Physics and Electromagnetics, University of
Valencia, Spain
Sudan
Mosab Nouraldein Mohammed Hamad, MA, Head, Dept. of Medical Parasitology, Health Sciences,
Elsheikh Abdallah Elbadri University, Sudan
Sweden
Dr. Michael Carlberg, MSc, Örebro University Hospital, Sweden
Dr. Lennart Hardell, MD, Ph.D., University Hospital, Örebro, Sweden
Dr. Lena Hedendahl, MD, Independent Environment and Health Research, Luleå, Sweden
Prof. Olle Johansson, Ph.D., Experimental Dermatology Unit, Dept. of Neuroscience, Karolinska
Institute, Sweden
Dr. Bertil R. Persson, Ph.D., MD, Lund University, Sweden
Senior Prof. Dr. Leif Salford, MD. Department of Neurosurgery, Director, Rausing Laboratory, Lund
University, Sweden
Dr. Fredrik Söderqvist, Ph.D., Ctr. for Clinical Research, Uppsala University, Västerås, Sweden
Switzerland
Dr. phil. nat. Daniel Favre, A.R.A. (Association Romande Alerte, Switzerland
Taiwan (Republic of China)
Prof. Dr. Tsun-Jen Cheng, MD, Sc.D., National Taiwan University, Republic of China
The Netherlands
Dirk K.F. Meijer, em. Professor of Pharmacology, PhD, University of Groningen, Groningen, The
Netherlands.
Turkey
Prof. Dr. Mehmet Zülküf Akdağ, Ph.D., Department of Biophysics, Medical School of Dicle
University, Diyarbakir, Turkey Associate Prof.Dr. Halil Abraham Atasoy, MD, Pediatrics, Abant Izzet
Baysal University, Faculty of Medicine, Turkey Prof. Ayse G. Canseven (Kursun), Ph.D., Gazi University,
Faculty of Medicine, Dept. of Biophysics, Turkey
Prof. Dr. Mustafa Salih Celik, Ph.D., Former Head, Turkish Biophysical Society; Head, Biophysics
Dept; Medical Faculty, Dicle Univ., Turkey
Prof. Dr. Osman Cerezci, Electrical-Electronics Engineering Department, Sakarya University, Turkey
Prof. Dr. Suleyman Dasdag, Ph.D., Dept. of Biophysics, Medical School of Dicle University, Turkey
Prof. Omar Elmas, MD, Ph.D., Mugla Sitki Kocman University, Faculty of Medicine, Department of
Physiology, Turkey
Prof. Dr. Ali H. Eriş, MD, faculty, Radiation Oncology Department, BAV University Medical School,
Turkey Prof. Dr. Arzu Firlarer, M.Sc. Ph.D., Occupational Health & Safety Department, Baskent
University, Turkey Associate Prof. Ayse Inhan Garip, PdH., Marmara Univ. School of Medicine,
Biophysics Department, Turkey
Prof. Suleyman Kaplan, Ph.D., Head, Department of Histology and Embryology, Medical School,
Ondokuz Mayıs University, Samsun, Turkey.
Prof. Dr. Mustafa Nazıroğlu, Ph.D., Biophysics Dept, Medical Faculty, Süleyman Demirel University,
Isparta, Turkey
Prof. Dr. Ersan Odacı, MD, Ph.D., Karadeniz Technical University, Medical Faculty, Trabzon, Turkey
Prof. Dr. Elcin Ozgur, Ph.D., Biophysics Department, Faculty of Medicine, Gazi University, Turkey Prof.
Dr. Selim Seker, Electrical Engineering Department, Bogazici University, Istanbul, Turkey
Prof. Dr. Cemil Sert, Ph.D., Department of Biophysics of Medicine Faculty, Harran University, Turkey
Prof. Dr. Nesrin Seyhan, B.Sc., Ph.D., Medical Faculty of Gazi University; Chair, Biophysics Dept;
Director GNRK Ctr.; Panel Mbr, NATO STO HFM; Scientific Secretariat Member, ICEMS; Advisory
Committee Member, WHO EMF, Turkey Prof. Dr. Bahriye Sirav (Aral), PhD., Gazi University Faculty of
Medicine, Dept of Biophysics, Turkey
Ukraine
Dr. Oleg Banyra, MD, 2nd Municipal Polyclinic, St. Paraskeva Medical Centre, Ukraine
Prof. Victor Martynyuk, PhD., ECS “Institute of Biology”, Head of Biophysics Dept, Taras
Shevchenko National University of Kie Ukraine Prof. Igor Yakymenko, Ph.D., D.Sc., Institute of
Experimental Pathology, Oncology & Radiobiology, National Academy of Sciences of Ukraine
United Kingdom
Michael Bevington, M.A., M.Ed., Chair of Trustees, ElectroSensitivity UK (ES-UK), UK
Mr. Roger Coghill, MA, C Biol, MI Biol, MA Environ Mgt; Member Institute of Biology; Member,
UK SAGE Committee on EMF Precautions, UK
Mr. David Gee, Associate Fellow, Institute of Environment, Health and Societies, Brunel University,
UK
Dr. Andrew Goldsworthy BSc PhD, Lecturer in Biology (retired), Imperial College, London, UK
Emeritus Professor Denis L. Henshaw, PhD., Human Radiation Effects, School of Chemistry,
University of Bristol, UK
Dr. Mae-Wan Ho, Ph.D., Institute of Science in Society, UK
Dr. Gerard Hyland, Ph.D., Institute of Biophysics, Neuss, Germany, UK
Dr. Isaac Jamieson, Ph.D., Biosustainable Design, UK
Emeritus Professor, Michael J. O’Carroll, PhD., former Pro Vice-Chancellor, University of
Sunderland, UK
Mr. Alasdair Phillips, Electrical Engineer, UK
Dr. Syed Ghulam Sarwar Shah, M.Sc., Ph.D., Public Health Consultant, Honorary Research Fellow,
Brunel University, London, UK
Dr. Cyril W. Smith, DIC, PhD, Retired 1990 UK
Dr. Sarah Starkey, Ph.D., independent neuroscience and environmental health research, UK
United States
Dr. Martin Blank, Ph.D., Columbia University, USA
Prof. Jim Burch, MS, Ph.D., Dept. of Epidemiology & Biostatistics, Arnold School of Public Health,
University of South Carolina, USA
Prof. David O. Carpenter, MD, Director, Institute for Health and the Environment, University of New
York at Albany, USA
Prof. Prof. Simona Carrubba, Ph.D., Biophysics, Daemen College, Women & Children’s Hospital of
Buffalo Neurology Dept., USA
Dr. Sandra Cruz-Pol, PhD., Professor Electrical Engineering, on Radio Frequencies, Electromagnetics,
University of Puerto Rico at Mayaguez; Member of US National Academies of Sciences Committee for
Radio Frequencies; Puerto Rico, USA
Dr. Zoreh Davanipour, D.V.M., Ph.D., Friends Research Institute, USA
Dr. Devra Davis, Ph.D., MPH, President, Environmental Health Trust; Fellow, American College of
Epidemiology, USA
Dr. James DeMeo, PhD, retired in private research, USA
Paul Raymond Doyon, EMRS, MAT, MA, Doyon Independent Research Associates, USA
Prof. Om P. Gandhi, Ph.D., Department of Electrical and Computer Engineering, University of Utah,
USA
Prof. Beatrice Golomb, MD, Ph.D., University of California at San Diego School of Medicine, USA
Dr Reba Goodman Ph.D, Columbia University, USA
Dr. Martha R. Herbert, MD, Ph.D., Harvard Medical School, Harvard University, USA
Dr. Gunnar Heuser, M.D., Ph.D., F.A.C.P. Emeritus member, Cedars Sinai Medical Center, Los
Angeles, CA; Former Assistant Clinical Professor, UCLA; Former member, Brain Research Institute,
UCLA. USA
Dr. Donald Hillman, Ph.D., Professor Emeritus, Michigan State University, USA
Elizabeth Kelley, MA, Former. Managing Secretariat, ICEMS, Italy; Director, EMFscientist.org, USA
Dr. Seungmo Kim, Ph.D., Assistant Professor, Department of Electrical and Computer Engineering,
Georgia Southern University, USA
Dr. Ronald N. Kostoff, Ph.D., Gainesville, VA, USA
Neha Kumar, Founder, Nonionizing Electromagnetic Radiation Shielding Alternatives, Pvt. Ltd;
B.Tech - Industrial Biotech., USA
Dr. Henry Lai, Ph.D., University of Washington, USA
B. Blake Levitt, medical/science journalist, former New York Times contributor, EMF researcher and
author, USA
Prof. Trevor G. Marshall, PhD, Autoimmunity Research Foundation, USA
Dr. Albert M. Manville, II, Ph.D. and C.W.B., Adj. Professor, Johns Hopkins University Krieger
Graduate School of Arts & Sciences
Migratory Bird Management, U.S. Fish & Wildlife Service, USA
Dr. Andrew Marino, J.D., Ph.D., Retired Professor, LSU Health Sciences Center, USA
Dr. Marko Markov, Ph.D., President, Research International, Buffalo, New York, USA
Dr. Jeffrey L. Marrongelle, DC, CCN, President/Managing Partner of BioEnergiMed LLC, USA
Dr. Ronald Melnick, PhD, Senior Toxicologist, (Retired, leader of the NTP’s health effects studies of
cell phone radio frequency radiation) US National Toxicology Program, National Institute of Environmental
Health Sciences, USA
Dr. Samuel Milham, MD, MPH, USA
L. Lloyd Morgan, Environmental Health Trust, USA
Dr. Joel M. Moskowitz, Ph.D., School of Public Health, University of California, Berkeley, USA
Imtiaz Nasim, Graduate Research Assistant, Department of Electrical and Computer Engineering,
Georgia Southern University, USA
Dr. Martin L. Pall, Ph.D., Professor Emeritus, Biochemistry & Basic Medical Sciences, Washington
State University, USA
Dr. Jerry L. Phillips, Ph.D. University of Colorado, USA
Dr. William J. Rea, M.D., Environmental Health Center, Dallas, Texas, USA Camilla Rees, MBA,
Electromagnetichealth.org; CEO, Wide Angle Health, LLC, USA Dr. Cindy Lee Russell, M.D. Physicians
for Safe Technology, USA
Prof. Narenda P. Singh, MD, University of Washington, USA
Prof. Eugene Sobel, Ph.D., Retired, School of Medicine, University of Southern California, USA
David Stetzer, Stetzer Electric, Inc., Blair, Wisconsin, USA
Dr. Lisa Tully, Ph.D., Energy Medicine Research Institute, Boulder, CO, USA.
Supporting Scientists who have published peer reviewed papers in related fields
Olga Ameixa, PhD. Post-Doctoral Researcher, Dept of Biology & CESAM, University of Aveiro
Campus, Universitário de Santiago, Portugal
Dr. Pilar Muñoz-Calero, MD, specialist in Pediatrics, Neonatology, Stomatology and Addiction
Medicine; President of Fundación Alborada; Medical Director of Alborada Outpatient Hospital; Co-chair of
Pathology and Environment and Associate Professor at the Medicine at the Universidad Complutense de
Madrid, Spain
Michelle Casciani, MA, Environmental Science, President/Chief Executive Officer, Salvator Mundi
International Hospital, Rome, Italy
Enrico Corsetti, Engineer, Research Director, Salvator Mundi International Hospital, Rome, Italy
Dr. Dietmar Hildebrand, Ph.D, Biophysicist, Coinvestigator Biostack Experiments, Germany
Xin Li, PhD candidate MSc, Department of Mechanical Engineering, Stevens Institute of Technology,
New Jersey, USA
Dr. Carlos A. Loredo Ritter, MD, Pediatrician, Pediatric Neurologist; President, Restoration Physics,
North American Sleep Medicine Society, USA
Dr. Robin Maytum, PhD, Senior Lecturer in Biological Science, University of Bedfordshire, Luton,
UK
Prof. Dr. Raúl A. Montenegro, Ph.D, Evolutionary Biology, National University of Cordoba;
President, FUNAM; Recognitions: Scientific Investigation Award from University of Buenos Aires, UNEP
‘Global 500’ Award (Brussels, Belgium), the Nuclear Free Future Award (Salzburg, Austria), and
Alternative Nobel Prize (Right Livelihood Award, Sweden), Argentina.
Dr. Raymond Singer, Ph.D., Neurotoxicologist and Board-Certified Forensic Neuropsychologist,
Expert witness testimony in over 100 neurotoxicity legal cases, International independent practice
Dr. Hugo Schooneveld, PhD, Biologist, Neuroscientist, Advisor to the Dutch EHS Foundation,
Netherlands
Dr. Carmen Adella Sirbu, MD, Neurology, Lecturer, Titu Matorescu University, Romania
Jacques Testart, Biologist, Honorary Research Director at I.N.S.E.R.M. (French National Medical
Research Institute), France
Sumeth Vongpanitlerd, Ph.D., retired Electrical Engineer, Thailand Development Research Institute,
Bangkok, Thailand
–––––– • ––––––
Recommandations renforcées
de l’Académie Américaine de Pédiatrie
Last Updated 6/13/2016
Source: American Academy of Pediatrics (Copyright © 2016)
–––––– • ––––––
EU 5G Appeal
Scientifiques et médecins alertent
sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G
13 Septembre 2017
Nous sommes plus de 180 scientifiques et médecins de 37 pays à demander
un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie
mobile – jusqu’à ce que des études d’impact sanitaires et environnementales
sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le
marché. La 5G augmentera considérablement l’exposition aux champs
électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s’ajoutera au brouillard
électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il
a été prouvé qu’elle est nocive pour les humains et pour l’environnement.
La 5G conduira à une augmentation générale massive de l’exposition aux
ondes du sans-fil
La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle
se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-
relais et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes
les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait, une exposition massive à
laquelle nul ne pourra se soustraire.
Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera
également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les
estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à
laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteurs) et constituera
l’Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l’exposition
permanente de l’intégralité de la population européenne aux champs
électromagnétiques des technologies du sans-fil.
Les dangers de l’exposition aux champs électromagnétiques
de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés
Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur «préoccupation
sérieuse» concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux
champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l’ajout du
déploiement de la 5G. Ils font référence aux «nombreuses études scientifiques
récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les
organismes vivants à des niveaux d’exposition bien en-dessous des valeurs
limites internationales». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress
cellulaire, augmentent l’apparition de radicaux libres nocifs, de dommages
génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif,
de déficits d’apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et
d’impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n’affectent pas seulement
l’homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d’études.
Depuis l’appel de scientifiques de 2015 de nouvelles recherches ont confirmé
de manière convaincante les graves risques sanitaires liés aux champs
électromagnétiques de radiofréquences (RF- CEM). L’étude officielle
américaine du National Toxicology Program (NTP) qui a coûté 25 millions de
dollars, montre un accroissement statistiquement significatif de cancer du
cerveau et du cœur chez des animaux exposés à des niveaux de champs
électromagnétiques bien inférieurs aux valeurs limites préconisées par la
Commission Internationales de Protection contre les Champs
Électromagnétiques (ICNIRP) et en vigueur dans la plupart des pays. Ces
résultats sont corroborés par des études épidémiologiques sur les risques de
cancers du cerveau chez les humains exposés aux radiofréquences des
technologies sans-fil. Un grand nombre d’études publiées dans des revues
scientifiques à comités de lecture démontrent les dangers de ces expositions à
ces radiofréquences pour l’homme.
Le Centre de Recherche International contre le Cancer (CIRC) qui fait partie
de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a classifié les radiofréquences de
30KHz – 300 GHz en «Peut-être Carcinogènes pour l’Homme» Groupe 2B.
Cependant, des études parues depuis, comme celle du NTP mentionnée plus haut
ainsi que plusieurs études épidémiologiques incluant les études les plus récentes
sur la téléphonie mobile et risques de cancer associés confirment que les champs
électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont cancérigènes.
Les préconisations de l’EUROPAEM-EMF 2016 précisent que «les preuves
s’accumulent qui montrent que l’exposition permanente à certains champs
électromagnétiques est un facteur de risque pour des affections telles que le
cancer, la maladie d’Alzheimer, l’infertilité humaine… Les symptômes de
l’Electrohypersensibilité (EHS) qui comportent : céphalées intenses, troubles de
la concentration, troubles du sommeil, épuisement ainsi que des symptômes
similaires à ceux de la grippe.
Or une part croissante de la population européenne est affectée par des
symptômes de mal-être associés depuis des années à l’exposition croissante aux
ondes des technologies sans-fil dans la littérature scientifique. La Déclaration
Internationale sur l’Electrohypersensibilité (EHS) et la Sensibilité aux Produits
Chimiques Multiples (MCS) de Bruxelles en 2015 stipule que : «Au vu de nos
connaissances scientifiques actuelles, nous appelons instamment tous les
organismes et institutions nationaux et internationaux (…) à reconnaître l’EHS et
le MCS comme de vraies pathologies considérées comme des maladies
sentinelles annonciatrices d’un problème de santé publique majeur dans les
années à venir dans le monde entier : c’est-à-dire dans tous les pays autorisant
l’utilisation sans restriction de technologies électromagnétiques sans-fil et la
commercialisation de substances chimiques. L’inaction a un coût pour la société
désormais et n’est plus une option. (…) Nous appelons tous les organismes et
institutions nationaux et internationaux à prendre conscience de ce problème
majeur de santé environnementale (…) et que les mesures majeures de
prévention primaires soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette
pandémie mondiale».
Principe de Précaution
Le Principe de Précaution (UNESCO) fut adopté par l’Union Européenne en
2005 : l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et
techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et
proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles
(…)».
Résolution 1815 (Conseil de l’Europe 2011) : «Prendre toutes les mesures
raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques,
notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout
particulièrement l’exposition des enfants pour qui les risques de tumeurs de la
tête semblent plus élevés (…) D’appliquer le principe «ALARA» c’est-à-dire le
niveau le plus faible aussi raisonnablement que possible, à la fois pour ce qui est
des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques des émissions ou
rayonnements électromagnétiques (…) d’améliorer les critères d’évaluation des
risques et la qualité de cette évaluation (…).
Le Code de Nuremberg (1949) s’applique à toutes les expérimentations sur
des humains, incluant de fait, le déploiement de la 5G qui augmentera
mécaniquement l’exposition aux champs électromagnétiques. Ces
expérimentations «doivent résider dans les résultats d’expériences antérieures
faites sur des animaux (…) L’expérimentation ne doit pas être tenté lorsqu’il y a
une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet, à
l’exception des cas où les médecins qui font les recherches servent eux-mêmes
de sujets de l’expérience» (point 3 et point 5).
L’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) alerte sur «Les risques liés
à l’exposition aux rayonnements provenant des appareils du quotidien» même si
le niveau d’exposition est bien inférieur aux valeurs limites de l’ICNIRP. L’AEE
conclue «Il y a de nombreux exemples par le passé de la non application du
principe de précaution qui ont eu pour résultats des dommages graves et parfois
irréversibles pour la santé et l’environnement. Des expositions nocives peuvent
se répandre largement avant qu’il n’y ait d’explications scientifiques des
mécanismes biologiques».
Les Valeurs Limites d’Exposition protègent l’Industrie – pas la santé
Les valeurs limites de l’ICNIRP en vigueur sont obsolètes. Toutes les
preuves de dommages sanitaires exposées plus haut surviennent bien en-dessous
de ces valeurs. Il faut donc en établir de nouvelles. L’inadéquation des valeurs
limites de l’ICNIRP résulte des conflits d’intérêts de ses membres qui sont en
lien avec l’Industrie ce qui met à mal l’impartialité qui devrait être la règle
lorsqu’on fixe les seuls d’exposition aux rayonnements non-ionisants. De plus
lorsqu’on évalue des risques cancérigènes, il est indispensable de disposer de
scientifiques ayant des compétences en médecine et singulièrement en
oncologie.
Les valeurs limites actuelles sont basées sur l’hypothèse dépassée que les
seuls effets critiques pour la santé de l’exposition aux champs
électromagnétiques sont de nature thermiques alors que de nombreux
scientifiques ont démontré qu’il y avait bien des affections et effets qui n’ont
absolument rien à voir avec les effets thermiques (effets non thermiques ou
spécifiques) à des niveaux très inférieurs aux seuils d’exposition mis en place
par l’ICNIRP.
Nous demandons à l’Union Européenne :
1. De prendre toutes les mesures raisonnables pour suspendre tout
déploiement de la 5G jusqu’à ce que des scientifiques indépendants puissent
assurer que la 5G et les champs électromagnétiques générés par les technologies
sans-fil (5G ainsi que les 2G, 3G, 4G et le WiFi) ne présentent aucun danger
pour la population européenne, particulièrement les nourrissons, les enfants, les
femmes enceintes ainsi que pour l’environnement.
2. Que tous les pays de l’Union et leurs agences de sécurité sanitaire
adoptent la Résolution 1815 et informent leurs populations, leurs corps
enseignants et leurs corps médicaux des risques induits par l’exposition aux
champs électromagnétiques des technologies sans-fil. Comment et pourquoi il
faut s’en prémunir singulièrement dans les centres de soins, les écoles, les
foyers, les lieux de travail ; les hôpitaux et maisons de retraite.
3. De mettre en place sans attendre des comités scientifiques dont
l’indépendance sera garantie par l’absence de liens avec l’industrie pour
réévaluer le niveau de risque et
a) de mettre en place de nouveaux seuils d’exposition vraiment protecteurs
pour l’exposition aux ondes des technologies du sans-fil au sein de l’Union ;
b) d’étudier les effets cumulatifs de l’exposition affectant la population
européenne ;
c) de mettre en place des règles légales au sein de l’Union sur les façons
d’éviter une exposition supérieure aux nouvelles valeurs limites afin de
protéger la population particulièrement les nourrissons, les enfants et les
femmes enceintes.
4. D’empêcher l’industrie des télécommunications sans-fil via ses lobbies
d’influencer les décideurs de l’Union à autoriser de nouvelles technologies
propageant des champs électromagnétiques de radiofréquences ceci incluant la
5G.
5. De privilégier et de mettre en place des télécommunications filaires plutôt
que sans-fil.
Nous attendons une réponse au plus tard au 31 octobre 2017 aux deux
premiers signataires sur les mesures que vous prendrez pour protéger la
population européenne des champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-
CEM) et singulièrement de la 5G. Cet appel ainsi que votre réponse seront
rendus publics.
Respectueusement,
Rainer Nyberg EdD, professeur émérite (Åbo Akademi), Vasa, Finlande
(NRNyberg@abo.fi)
Lennart Hardell MD, PhD, Professeur (assoc) Département d’Oncologie,
Faculté de Médecine et Santé, Hôpital Universitaire, Örebro, Suède
(lennart.hardell@regionorebrolan.se)
–––––––– • ––––––––
Signatories to Scientists’ 5G Appeal
Note : The endorsements are personal and not necessarily
supported by the affiliated universities or organizations.
EU and European Nations
AUSTRIA
Gerd Oberfeld, MD, Public Health Officer, Salzburg
BELGIUM
Marie-Claire Cammaerts, Dr, retired, Free University of Brussels, Bruxelles
BULGARIA
Marko Markov, Professor Emeritus, Ph.D. in biophysics, Sofia University, Research international
CYPRUS
Stella Canna Michaelidou, Dr, Chemist Expert on Environment, Health and Food Safety, President of
the Cyprus National Committee on Environment and Children’s Health
FINLAND
Marjukka Hagström, LL.M, M.Soc.Sc., Senior researcher, The Finnish Electrosensitivity Foundation,
Turku
Osmo Hänninen, PhD, Professor Emeritus, Dept. of Physiology, Faculty of Medicine, University of
Eastern Finland; Editor-In-Chief, Pathophysiology, Kuopio
Georgiy Ostroumov, PhD (in the field of RF EMF), independent researcher
FRANCE
Marc Arazi, MD, Physician (Whistleblower on Phonegate international scandal), Nogent-sur-Marne
Dominique Belpomme, MD, MSc, Full Professor in Medical Oncology; Director of ECERI, Paris
University, Paris & European Cancer and Environment Research Institute, Brussels
Philippe Irigaray, PhD, Scientific Director, Association for Research on Treatment against Cancer
(ARTAC), Paris; European Cancer and Environment Research Institute (ECERI), Brussels
Vincent Lauer, Ing. ECP, Independent Researcher, La Chapelle sur Erdre
Annie J Sasco, MD, DrPH, Former Director of Research, French National Institute of Health and
Medical Research, Former Chief of Epidemiology for Cancer Prevention at the International Agency for
Research on Cancer and Former Acting Chief of Program for Cancer Control, World Health Organization,
Bordeaux
GERMANY
Franz Adlkofer, MD, Professor, Pandora-Foundation for Independent Research
Christine Aschermann, MD (retired) member of the Kompetenzinitiative e.V., Leutkirch
Mario Babilon, Dr. rer. nat., Professor, Baden-Wuerttemberg Cooperative State University Stuttgart
Wolf Bergmann, Dr. med., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie
e.V., Freiburg
Rainer Frentzel-Beyme, MD, Professor emeritus, University of Bremen.
Helmut Breunig, Diploma degree in forestry, Specialty: Radio frequency injuries on trees around
phone masts, Osterode am Harz
Klaus Buchner, Dr. rer. nat., Professor, MEP – Member of the European Parliament,
Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V., München
Horst Eger, Dr. med., Ärztlicher Qualitätszirkel ”Elektromagnetische Felder in der Medizin -
Diagnostik, Therapie, Umwelt”, Naila
Karl Hecht, Dr, Professor of pathophysiology and neurophysiology (Emeritus of the Medical center
Charite), Berlin
Peter Hensinger, MA, diagnose:funk, consumer protection organisation, Stuttgart
Markus Kern, Dr. med., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V.,
Kempten
Florian M. König, Dr.Sc. Man. Dir. & Science Header of the Company/Institute “Florian König
Enterprises GmbH”
Andrea Leute, Dr. med., Ärzteinitiative Mobilfunk Allgäu-Bodensee-Oberschwaben, Überlingen
Martin Lion, Dr. med., Allgemeinmedizin - Homöopathie, Ulm
Peter Ludwig, Dr. phil., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V.,
Saarbrücken
Willi Mast, Dr., Arzt für Allgemeinmedizin und Innere Medizin, Gelsenkirchen
Joachim Mutter, Dr. med., Paracelsus Clinic / Switzerland, Kompetenzinitiative zum Schutz von
Mensch, Umwelt und Demokratie e.V., Murg
Gertraud Teuchert-Noodt, Dr., Professorin der Neurobiologie i.R., Universität Bielefeld
Peter Ohnsorge, Dr. med., European Academy for Environmental Medicine
Karl Richter, Dr. phil., Professor, Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und
Demokratie e.V., St. Ingbert
Claus Scheingraber, Dr. med. dent., German Working Group Electro-Biology, Brunnthal,
Cornelia Waldmann-Selsam, Dr.med., Competence Initiative for the Protection of Humanity,
Environment and Democracy e.V., Bamberg
Werner Thiede, Dr. theol., Professor, Pfarrer der Evangelisch-Lutherischen Landeskirche in Bayern
und Publizist, Neuhausen
Helmut Wagner, Dr. med., Ophthalmologist, Stuttgart
Harald Walach, Professor, PhD in psychology, PhD in theory and history of science, Change Health
Science Institute, Berlin; affiliation: Witten-Herdecke University, Poznan Medical University, Poland
Ulrich Warnke, Dr.rer.nat., Academic Superior Council (retired) University of Saarland
Isabel Wilke, Diplom-Biologin, Editor ElektrosmogReport, Kassel/Berlin
Roland Wolff, Dipl.-Phys., Medical Physicist, Bremen
Ortwin Zais, PhD (Dr. med.), European Academy for Environmental Medicine
GREECE
Christos Georgiou, PhD, Member, Scientific Secretariat of ICEMS; Professor of Biochemistry,
Biology Department, University of Patras, Patras
Theodore P. Metsis, PhD, Electrical, Mechanical, Environmental Engineer, Consultant, Athens
ITALY
Domenico Agrusta, Medicine and surgery, specialist in dentistry (Odontostomatologia) self- employed,
Member of ISDE, Taranto
Fernanda Amicarelli, Full Professor in Applied Biology, Department of Life, Health and
Environmental Sciences, University of L’Aquila, L’Aquila
Fiorella Belpoggi, Dr., Director, Research Department, Ramazzini Institute, Bologna
Sergio Bernasconi, Full Professor of Pediatrics, former Director, Pediatric Department, Editor
emeritus: Italian Journal of Pediatrics, University of Parma
Dr Franco Berrino, MD, PhD, former Director, Department of Preventive and Predictive Medicine,
Istitutonazionale dei Tumori, Milan
Ernesto Burgio, MD, Pediatrician, ECERI – European Cancer and Environment Research Institute
(Bruxelles)
Dr Franco Cherubini, Degree in medicine and surgery, Self-employed, Vetralla
Dott. Agostino Di Ciaula, President of Scientific Committee, Italian Society of Doctors for the
Environment - ISDE Italy, Arezzo
Dott. Andrea Cormano, MD, Italian Society of Doctors for the Environment - ISDE, Benevento
Ugo Corrieri, Degree in medicine and surgery at Università Cattolica del S. Cuore, Teacher at Scuola
Romana di Psicoterapia Familiare, President of ISDE-Doctors for the Environment in Grosseto,
Coordinator of ISDE-Doctors for the Environment for Central Italy, Grosseto- Rome
Dr Patrizia Difonte, Physician, Surgeon, General practitioner and occupational medicine,
Associazione Italiana Elettrosensibili, Lonate Pozzolo (Varese)
Anna Maria Falasconi, Medical Doctor, Primary Care Pediatrician, National Health System, Rome
Dott. Filippo Maria di Fava, Laurea in Medicina e Chirurgia, Libero professionista, Roma
Dr. Mario Frusi, MD, medico, Cuneo
Dr. Stefano Gallozzi, Astrophysician and technologist at the INAF Italian National Astrophysical
Institute in the Observatory, President of the Comitato di Tutela e Salvaguardia dell’Ambiente in Monte
Porzio Catone (ONLUS association), Rome
Dott. Roberto Gava, Pharmacologist and Toxicologist, ISDE, Padua
Teresa Pia Anna Maria Del Gaudio, Degree in Medicine and Surgery, specialist in pediatrics, Medical
Manager, ASL Salerno, Roccagloriosa (SA), Italy
Valerio Gennaro, MD, PhD, Head ,Liguria Mesothelioma Registry (COR Liguria), UO Clinical
Epidemiology (IST Nord - CBA); IRCCS Policlinico Ospedale San Martino National Cancer Research
Institute (IST), Genoa
Patrizia Gentilini, Degree in Medicine (specialization in Oncology and Hematology). ISDE
(International Society Doctor’s for Environment), FORLI’
Livio Giuliani, PhD, Professor, Università dell’Abruzzo - Corso di Laurea in Fisiatria, Chieti
Angelo Levis, PhD. Professor, Biologist, University of Padua
Roberto Lucchini, MD, Professor of Occupational Medicine, University of Brescia
Salvatore Magazù, PhD, Full Professor of Experimental Physics, Dipartimento di Scienze
Matematiche e Informatiche, Scienze Fisiche e Scienze della Terra, Università di Messina
Fiorenzo Marinelli, PhD, Institute of Molecular Genetics (IGM), National Research Council (CNR),
Member of the International Commission for Electromagnetic Safety (ICEMS), Bologna,
Antonio Maria Pasciuto, Degree in Medicine and Surgery, Specialist in Internal Medicine, President of
ASSIMAS (Associazione Italiana Medicina Ambiente e Salute), Rome
Dott. Carlo Ratti, MD, Ordine dei Medici della SPEZIA, Genova
Ruggero Ridolfi, MD, Oncologist Endocrinologist, ISDE, Forlì-Cesena,
Dr. Med. Sandro Rinaldi, Laurea in medicina e chirurgia; specializzazione in Allergologia;
specializzazione in Ematologia. Medico di medicina generale convenzionato con l’Azienda Sanitaria di
Bolzano, Terlano (BZ)
Massimo Melelli Roia, MD, Italian Society of Doctors for the Environment - ISDE, Perugia Dott.
Roberto Romizi, President, Italian Society of Doctors for the Environment - ISDE, Arezzo Dott.ssa Ida
Santellocco, MD, Medico chirurgo, Pediatria, medico chirurgo - pediatra, Roma Massimo Scalia,
Coordinator of the Bioelectromagnetism Section of CIRPS (Interuniversity Research Center for Sustainable
Development)
Alessandro Solerio, Degree in Medicine and Surgery, Self-employed, homeopath, Sanremo
Franco Verzella, MD, physician, practice dedicated to autistic children, Bologna,
Myriam Zucca, Dr. ssa, Medical Director, Dermatology, Cagliari University Hospital, Sardinia
MALTA
Pierre Mallia, MD PhD CBiol MPhil MA(Law) DipICGP MMCFD MRCP FRCGP, Professor of
Family Medicine, Bioethics & Patients’ Rights; Chairperson National Health Ethics Committee, Dept. of
Health Coordinator Bioethics Research Programme, Univ. of Malta; President, Malta College of Family
Doctors
NETHERLANDS
Hugo Schooneveld, PhD, Retired Associate professor (Wageningen Agricultural University), Advisor
to the Dutch EHS Foundation, former president of ‘Stichting elektro- hypersensitivity’, Wageningen
PORTUGAL
Paulo Vale, PhD, Auxiliary Researcher, Sea and Marine Resources Department, The Portuguese Sea
and Atmosphere Institute, Lisbon
SLOVAKIA
Igor Belyaev, PhD, Dr.Sc, Associate Professor, Cancer Research Institute, BMC SAS, Bratislava Jan
Jakus, MD, PhD, DSc. Professor, Jessenius Faculty of Medicine, Comenius University, Martin Ladislav
Janousek, PhD, Professor, Department of Electromagnetic and Biomedical Engineering Faculty of
Electrical Engineering, University of Zilina, Žilina
Michal Teplan, PhD, Institute of Measurement Science, Slovak academy of sciences, Bratislava
SPAIN
Alfonso Balmori, BSc, Master in Environmental Education, Biologist. Junta de Castilla y León,
Valladolid
José Luis Bardasano, PhD, Biologist and Physician, Prof. of Medical Bioelectomagnetism,
Department of Medicine and Medical Specialties, School of Medicine, University of Alcalá.
Alcalá de Henares, Madrid
Pilar Muñoz-Calero, MD, President of the Fundación Alborada, Co-director of the Chair of Pathology
and Environment, Faculty of Medicine, Universidad Complutense de Madrid (UCM), Madrid
Miguel Lopez-Lazaro, PhD, Associate Professor, Department of Pharmacology, Faculty of Pharmacy,
University of Seville
María Elena López Martín, MD, PhD, Associate Professor of Human Anatomy, School of Medicine,
University of Santiago de Compostela (USC)
Enrique A. Navarro, PhD, Professor, University of Valencia, Valencia
Claudio Gómez-Perretta, MD, PhD, Chief of Section, Hospital Universitario La Fe, Valencia Ceferino
Maestu Unturbe, Ph.D, Prof., Director of the Bioelectromagnetism Laboratory of the Centre for Biomedical
Technology (CTB), Polytechnic University of Madrid (UPM).
SWEDEN
Mikko Ahonen, PhD, researcher, Sundsvall
Michael Carlberg, MSc, Department of Oncology, Faculty of Medicine and Health, University
Hospital, Örebro
Mikael Eriksson, MD, PhD, Associate Professor, Department of Oncology, Skane University,
Hospital, Lund
Lena Hedendahl, MD, Independent Environment and Health Research, Luleå
Olle Johansson, Associate Professor, Experimental Dermatology Unit, Department of Neuroscience,
Karolinska Institute, Stockholm
Gunilla Ladberg, PhD, Member of the Board of the Swedish association Vågbrytaren, Lidingö Leif G.
Salford, MD, PhD, Senior Professor of Neurosurgery, Director of the Rausing Laboratory for Translational
NeuroOncology, Lund University, Lund
Elsy-Britt Schildt, MD, PhD, Senior Consultant, Department of Oncology and Radiation, County
Hospital, Kalmar
Fredrik Söderqvist, PhD, Epidemiologist, Centre for Clinical Research, Uppsala University, Västerås
SWITZERLAND
Daniel Favre, Dr. phil., Biologist, Independent Researcher, Brent
Peter Meier, Dr.Med. Facharzt für Innere Medizin FMH, M.Sc. Präventivmedizin, Mitglied der
European Academy for Environmental Medicine, Sissach
UK
Erica Mallery-Blythe, MD, BMBS, Founder of PHIRE (Physicians’ Health Initiative for Radiation and
Environment) Trustee Radiation Research Trust, Medical Advisor ORSAA (Oceana Radiofrequency
Advisory Association), Medical Advisor ES-UK, Soton
David Gee, Visiting Fellow, Institute of Environment, Health and Societies, Brunel University,
London
Andrew Goldsworthy, BSc, PhD, Lecturer in Biology (retired), Imperial College London, Monmouth
Isaac Jamieson, PhD, DIC, RIBA, Dip AAS, BSc(Hons) Arch., Biosustainable Design, Aberdeen, UK.
International Expert, Thammasat University, Pathumthani, Thailand.
Alasdair Philips, BSc, DAgE, Professional engineer, Powerwatch
Syed Ghulam Sarwar Shah, MBBS, MA, MSc, PhD , Post-Doctoral Research Fellow, Department of
Occupational Health, Guy’s and St. Thomas’ NHS Trust; Honorary Research Fellow, Department of
Clinical Sciences, Brunel University, London
Sarah Starkey, PhD, Independent Neuroscience and Environmental Health Research
Andrew Tresidder, MD, MBBS, MRCGP, Somerset GP
Other Nations
ARMENIA
Sinerik Ayrapetyan, PhD, Professor, Life Sciences International Postgraduate Educational Center,
UNESCO Chair in Life Sciences, Yerevan, Head of Research Council and Chairholder of UNESCO Chair
AUSTRALIA
Priyanka Bandara, PhD, Environmental Health Consultant, Castle Hill/Sydney, NSW
Katherine Georgouras, OAM, DDM, FACD, Professor of Dermatology, (semiretired), Kenthurst
NSW
Ray Kearney OAM, PhD, Honorary Assoc. Professor (retired), Department of Medicine, University of
Sydney
Don Maisch, PhD, Independent researcher, author of ”The Procrustean Approach”, Lindisfarne,
Tasmania
May Murray, PhD, Independent Environmental Health researcher, Canberra
Elena Pirogova, PhD, Associate Professor, Biomed Eng, BEng (Hons) Chem En, Discipline of
Electrical and Biomedical Engineering, School of Engineering, RMIT University
Charles Teo, AM, MBBS, Professor, Neurosurgeon, Prince of Wales Private Hospital, Randwick,
NSW, Sydney
Steve Weller, BSc, Founding member of ORSSA, Brisbane
BRAZIL
Orlando Furtado Vieira Filho, PhD, Professor, Cellular & Molecular Biology, Federal University of
Rio Grande do Sul
Claudio Enrique Fernández-Rodríguez, PhD, MSEE, Professor, Federal Institute of Rio Grande do
Sul, IFRS, Canoas
Alvaro Augusto A. de Salles, PhD, Full Professor, Federal University of Rio Grande do Sul, UFRGS,
Porto Alegre
Francisco de Assis Ferreira Tejo (retired) D.Sc., Professor, Grupo de Eletromagnetismo
Computacional e Bioeletromagnetismo, Electrical Engineering Dept, Universidade Federal de Campina
Grande
CANADA
Frank Clegg, CEO, Canadians for Safe Technology (C4ST); Former President of Microsoft Canada
Paul Héroux, PhD, Occupational Health Program Director, Department of Epidemiology, Biostatistics
and Occupational Health, McGill University Medicine, Montreal, PQ
Anthony B. Miller, MD, FRCP, Professor Emeritus, Dalla Lana School of Public Health, University of
Toronto,
Malcolm Paterson, PhD, Director, Research Initiatives, BC Cancer Agency Sindi Ahluwalia Hawkins
Centre for the Southern Interior, Kelowna, BC
Michael A. Persinger, PhD, Professor, Biomolecular Sciences, Behavioural Neuroscience and Human
Studies, Laurentian University, Sudbury, Ontario
Magda Havas, Associate Professor, Trent University, Canada
CHINA
Wenjun Sun, PhD, Professor, Bioelectromagnetics Key Laboratory, Zhejiang University, School of
Medicine, Hangzhou
Minglian Wang, M.M. , PhD, Associate Professor, College of Life Science & Bioengineering, Beijing
University of Technology (BJUT), Beijing
COLOMBIA
Carlos Sosa, MD, University of Antioquia, Medellín
EGYPT
Nasr Radwan, Prof. Dr., Cairo University, Faculty of Science, Cairo
INDIA
Ganesh Chandra Jagetia, Professor, Just retired from Department of Zoology, Mizoram University,
Aizawl, Udaipur
Sareesh Naduvil Narayanan, PhD, Assistant Professor, Department of Physiology, RAK College of
Medical Sciences, RAK Medical & Health Sciences University, Ras Al Khaimah, UAE
R.S. Sharma, PhD, Head, Scientist - G & Sr. DDG, Div. of Reproductive Biology, Maternal & Child
Health and Chief Project Coordinator - EMF Health Project India, Indian Council of Medical Research,
Ansari Nagar, New Delhi
IRAN
Amirnader Emami Razavi, PhD, Executive Manager and Principal Investigator of Iran, National
Tumor Bank, Cancer Institute of Iran, Tehran University of Medical Sciences
Dr. Masood Sepehrimanesh, PhD, Assistant Professor, Gastrointestinal and Liver Disease Research
Center, Guilan Universtiy of Medical Sciences, Rasht
ISRAEL
Iris Atzmon, MPH, Epidemiology, University of Haifa, Author of ”The Cellular, not what you
thought!”, Haifa
Michael Peleg, M.Sc., Radio Communications Engineer and Researcher, Technion, Israel Institute of
Technology, Haifa
Elihu D Richter, MD MPH, Professor, Occupational and Environmental Medicine, Hebrew University-
Hadassah School of Public Health and Community Medicine, Jerusalem
Yael Stein, MD, Hebrew University - Hadassah Medical Center, Jerusalem
Danny Wolf, MD, Pediatrician, Clialit Health Services Raziel, Netanya Herzelia
JAPAN
Hidetake Miyata, PhD, Associate professor, Department of Physics. Tohoku University
JORDAN
Mohammed Saleh Al Salameh, PhD, Professor, Department of Electrical Engineering, University of
Science & Technology, Irbid
KOREA (South)
Kiwon Song, PhD, Professor, Department of Biochemistry, Yonsei University, Seoul
Young Hwan Ahn, MD PhD, Professor, Department of Neurosurgery, Ajou Univeristy School of
Medicine, Suwon
NEW ZEALAND
Damian Wojcik, MD, MBChB, Medical director/ Northland Environmental health Clinic, Whangare,
Northland
NIGERIA
Aneyo Idowu Ayisat, M.Sc., Lecturer, Environmental Biology Unit, Biological Science Department,
Yaba College of Technology, Yaba, Lagos
OMAN
Dr Najam Siddiqi, MBBS, PhD, Associate Professor of Anatomy, Oman Medical College, Sohar
RUSSIAN FEDERATION
Yury Grigoriev, Professor, M. Dr Sci., Federal. Medical Biophysical Center, Moscow
Maxim V. Trushin, PhD, Associate Professor, Kazan Federal University, Kazan
TURKEY
Osman Cerezci, Professor Dr., Dept. Electrical-Electronics Engineering, Sakarya University,
Adapazarı
Suleyman Dasdag, PhD, Prof. Dr., Biophysics Department, Medical School, Istanbul Medeniyet
University, Uskudar, Istanbul
Onur Elmas, MD, PhD, Faculty of Medicine, Dept. Of Physiology, Mugla Sitki Kocman University,
Mugla
Ayse Inhan Garip, Assoc. Prof., School of Medicine, Biophysics Dept., Marmara Univ., Istanbul
Suleyman Kaplan, PhD, Professor, President of Turkish Society for Stereology, Board member of
Journal Chemical Neuroanatomy (Elsevier), Board member of Journal of Microscopy and Ultrastructure
(Elsevier), Department of Histology and Embryology, Ondokuz Mayıs University, Samsun
Fulya Kunter, Assistant Professor Dr., Dept. Electrical-Electronics Engineering, Marmara University,
Istanbul
Selim Şeker, Professor Dr., Department of Electrical-Electronics Engineering, Bogazici University
Nesrin Seyhan, Prof. Dr., Gazi University Medical Faculty, Founder Head, Biophysics Department;
Founding Director, Gazi Non-Ionizing Radiation Protection Centre (GNRK), Ankara
UKRAINE
Olexandr Tsybulin, PhD, Department of Biophysics, Bila Tserkva National Agrarian University
Igor Yakymenko, Prof. Dr, Department of Biochemistry and Environmental Control National
University of Food Technologies, Kyiv
USA
David O. Carpenter, MD, Director, Institute for Health and the Environment, A Collaborating Centre
of the World Health Organization, University at Albany, Rensselaer, NY
Barry Castleman, ScD, Environmental Consultant, Garrett Park, MD
Devra Davis, PhD, MPH, Visiting Prof. Medicine, Hebrew University, Hadassah Medical Center &
Ondokuz Mayis University, Medical School (Turkey); Pres., Environmental Health Trust, Teton Village,
WY
Paul Doyon, MA, MAT, EMRS, Independent Researcher, Doyon Independent Research, CA
Arthur Firstenberg, B.A., EMF researcher and author, president Cellular Phone Task Force, New York
Beatrice A. Golomb, MD, PhD, Professor of Medicine, University of California, San Diego, CA
Peter F. Infante, DrPH, Managing Member, Peter F. Infante Consulting, LLC, VA
Toril H. Jelter, MD, MDI Wellness Center, CA
Elizabeth Kelley, MA, Electromagnetic Safety Alliance, Tucson, AZ
Henry Lai, PhD, Professor Emeritus, University of Washington, Seattle, WA
B. Blake Levitt, medical/science journalist, former New York Times contributor, EMF researcher and
author
Trevor G Marshall, ME, PhD, Director, Autoimmunity Research Foundation, CA
Ronald Melnick, PhD, Senior Toxicologist, (Retired RF-section leader) US National Toxicology
Program, National Institute of Environmental Health Sciences
L. Lloyd Morgan, Senior Research Fellow, Environmental Health Trust, Board Member, International
EMF Alliance (IEMFA), CA
S. M. J. Mortazavi, PhD, Professor of Medical Physics, Visiting Scientist, Fox Chase Cancer Center,
Philadelphia, PA
Joel M. Moskowitz, PhD, Director, Center for Family and Community Health, School of Public Health,
University of California, Berkeley, CA
Martin Pall, BA, PhD, Professor Emeritus (Biochemistry and basic medicine), Pullman, WA
Jerry L. Phillips, PhD, Exec. Director, Excel Centers, Professor Attendant, Department of Chemistry
& Biochemistry, University of Colorado, Colorado Springs, CO
Camilla R. G. Rees, MBA, Health Researcher, Author,”The Wireless Elephant in the Room”’ CEO,
Wide Angle Health, Sr. Policy Advisor, National Institute for Science, Law & Public Policy, NY
Cindy Sage, MA, Sage Associates, Co-Editor, BioInitiative Reports, Santa Barbara, CA
Eugene Sobel, PhD, Professor (Retired), University of Southern California School of Medicine, CA
John G. West, MD, Director of Surgery, Breastlink, CA
–––––– • ––––––
Société Internationale des médecins pour l’environnement
Réseaux 5G dans les pays européens :
appel à un gel de la 5G en vertu du principe de précaution
Avril 2018
Auteur : Agostino Di Ciaula
Bureau scientifique de l’ISDE
Le document de la Commission européenne “5G pour l’Europe : Un plan
d’action” (septembre 2016) visait à détailler “un plan d’action pour le
déploiement rapide et coordonné de la 5G en Europe grâce à un partenariat
entre la Commission, les États membres et l’Industrie”. Ce document avait pour
but d’introduire rapidement les nouveaux réseaux 5G d’ici à 2018, puis à une
“introduction commerciale à grande échelle d’ici la fin 2020 au plus tard”.
À la suite de ce document, plusieurs États membres prévoient au cours des
prochains mois, au niveau national, des «expérimentations 5G» préliminaires par
des opérateurs téléphoniques privés, dans le but de tester le réseau à des
fréquences supérieures à 6 GHz, avant l’introduction définitive des fréquences
5G classiques (plus de 30 GHz, ondes millimétriques).
Un document de l’Autorité italienne des communications (AGCOM, du 28
mars 2017) indique que “les réseaux 5G desserviront un nombre élevé
d’appareils et connecteront, selon l’hypothèse dominante basée sur les
développements en cours en matière de normalisation, environ 1 million
d’appareils par Km2. Cette densité d’appareils entraînera une augmentation du
trafic et la nécessité d’installer de petites cellules afin de permettre des
performances de connectivité adéquates, avec une augmentation de la densité
des antennes installées”.
En Italie, par exemple, l’”expérimentation 5G” comprendra, dans trois zones
géographiques différentes (nord, centre, sud), environ 4 millions de citoyens non
informés. Les habitants seront exposés, lors de cette “expérimentation”, aux
fréquences et à une densité jamais employée auparavant à grande échelle.
Bien que les niveaux classiques d’exposition aux champs électromagnétiques
de radiofréquence (CEM -RF) soient généralement en dessous des limites
réglementaires actuelles dans les pays européens l’impact réel sur la santé du
développement et de l’étendue des technologies de communication fait encore
l’objet de débats. Plusieurs études ont documenté la capacité des CEM-RF à
induire un stress oxydatif (principalement par une production accrue des espèces
réactives de l’oxygène), et des dommages oxydatifs au niveau de l’ADN. On
note également que des effets biologiques ont été enregistrés à des niveaux
d’exposition inférieurs aux limites réglementaires, provoquant des doutes
croissants quant à la sécurité réelle des normes CIPRNI actuellement utilisées.
Des preuves antérieures ont conduit le CIRC en 2011 à classer les CEM-RF
comme probablement cancérogènes pour l’homme (groupe 2B). Après 2011, des
études plus récentes ont renforcé le lien entre les CEM-RF et l’apparition de
cancer et ont mis en évidence des risques probables nouveaux pour la santé,
principalement en ce qui concerne les maladies du système reproductif,
neurologiques et métaboliques.
En outre, des preuves préliminaires spécifiques ont montré que l’exposition à
des fréquences supérieures à 30GHz pourrait altérer l’expression des gènes,
augmenter la température de la peau, stimuler la prolifération de cellules,
modifier les fonctions de la membrane cellulaire et du système neuro-
musculaire, et que ces fréquences peuvent moduler la synthèse des protéines
impliquées dans les processus inflammatoires et immunologiques avec des effets
systémiques possibles.
Des études complémentaires sont indispensables pour explorer en profondeur
les effets biologiques causés par l’exposition à ces fréquences CEM-RF
spécifiques accompagnées d’une densité d’exposition élevée. Les preuves
disponibles sont toutefois suffisantes pour justifier de probables effets sur la
santé (en particulier sur les sujets les plus vulnérables, comme les enfants et les
femmes enceintes) qui doivent primer sur une “expérimentation” technologique
conçue à des fins commerciales.
Nous pensons qu’il serait contraire à l’éthique d’ignorer les preuves
disponibles en attendant une possible démonstration “a posteriori” d’atteintes à
la santé face à un risque présent et potentiellement gérable pour la santé
publique.
Ainsi, dans le respect du principe de précaution et du principe de l’OMS “la
santé dans toutes les politiques”, nous pensons qu’il convient de demander un
arrêt des “expérimentations 5G” dans toute l’Europe jusqu’à ce qu’un
engagement adéquat et actif des institutions publiques dans le domaine de la
santé environnementale (ministère de la santé, ministère de l’environnement,
agences nationales de l’environnement et de la santé) soit efficacement planifié.
Cet engagement doit viser à effectuer préalablement et de façon correcte des
analyses de risques et des plans de surveillance de la santé environnementale,
tout en suggérant des mesures alternatives ou adéquates pour réduire le niveau
de risques dans la population exposée.
–––––– • ––––––
Appel pour des valeurs limites d’exposition réellement
protectrices
dans le domaine des champs électromagnétiques
(100 kHz to 300 GHz)
La position et les lignes directrices de l’ICNIRP ne sont pas scientifiques et
protègent l’industrie, pas la santé publique.
Afin de protéger le public et l’environnement des effets néfastes connus des
champs électromagnétiques, nous demandons aux Nations Unies, à
l’Organisation mondiale de la Santé et à tous les gouvernements de ne pas
accepter les lignes directrices de l’ICNIRP. Celles-ci ne sont pas protectrices,
mais induisent plutôt un risque grave pour la santé humaine et l’environnement,
puisqu’elles autorisent une exposition nocive de la population mondiale, y
compris les plus vulnérables, sous le prétexte non scientifique qu’elles seraient
“protectrices”.
Contexte
La Commission internationale de protection contre les rayonnements non
ionisants (ICNIRP) a publié un projet de lignes directrices le 11 juillet 2018
concernant les limites d’exposition aux champs électriques, magnétiques et
électromagnétiques (100 kHz à 300 GHz).1
Ces lignes directrices sont non scientifiques, obsolètes et ne représentent pas
une évaluation objective des connaissances scientifiques disponibles sur les
effets de cette forme de rayonnement. Elles ignorent la grande quantité de
résultats scientifiques qui démontrent clairement et de manière convaincante des
effets néfastes à des intensités bien inférieures aux directives de l’ICNIRP.2
Les directives sont inadéquates pour protéger les humains et
l’environnement.
Les directives de l’ICNIRP ne protègent que contre les effets thermiques
aigus des expositions très courtes et intenses. Les directives ne protègent pas
contre les effets nocifs des expositions de faible intensité et de longue durée, tels
que cancer, problèmes de reproduction ou effets sur le système nerveux, bien
que ces effets soient démontré de manière convaincante pour une exposition
chronique à des intensités inférieures aux limites fixées par l’ICNIRP.2,3
En mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui
est l’Agence mondiale du cancer de l’Organisation mondiale de la Santé a
conclu que les radiofréquences dans la gamme de fréquences de 30 kHz à 300
GHz sont un cancérogène «possible» pour l’homme (Groupe 2B).4 L’ICNIRP
ignore cette conclusion importante tandis qu’au cours des sept dernières années,
la base de preuves sur la cancérogénicité a augmenté sensiblement.2,3,5,10
244 chercheurs considèrent que les lignes directrices de l’ICNIRP ne sont
pas protectrices.
L’avis de l’ICNIRP ne correspond pas à celui de chercheurs ayant publié
leurs recherches sur les effets biologiques ou les effets sur la santé des champs
électromagnétiques dans des articles revus par les pairs. Depuis 2015, 244
scientifiques ont signé l’appel international des scientifiques relatif aux champs
électromagnétiques (CEM)11 qui considèrent que des directives plus protectrices
que celles de l’ICNIRP doivent s’appliquer pour protéger la santé publique :
«Les directives de l’ICNIRP ne couvrent pas l’exposition à long terme et
les effets de faible intensité (et)… sont insuffisantes pour protéger la santé
publique»….
«De nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien en-dessous de la
plupart des directives internationales et nationales. Les effets incluent un
risque accru de cancer, de stress cellulaire, d’augmentation des radicaux
libres nocifs, de dommages génétiques, des modifications structurelles et
fonctionnelles du système reproducteur, des déficits d’apprentissage et de
mémoire, des troubles neurologiques et des impacts négatifs sur le bien-être
général chez l’homme. Les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine,
car il y a de plus en plus de preuves d’effets nocifs sur la vie tant végétale que
animale.»
Le mandat de l’ICNIRP doit être remis en question.
Le mandat de l’ICNIRP consistant à publier des directives sur l’exposition
doit être sérieusement remis en question. L’ICNIRP n’est pas indépendant de
liens avec l’industrie comme il le prétend.12,13 Ses avis ne sont ni objectifs, ni
représentatifs du corpus de preuves scientifiques, mais sont biaisés en faveur de
l’industrie. Il est évident au vu de leur réticence à tenir compte des conclusions
scientifiques rapportant des effets néfastes que l’ICNIRP protège l’industrie, pas
la santé publique, ni l’environnement.
Le premier président de l’ICNIRP et d’autres experts ont ou ont eu des liens
financiers avec l’industrie dans le domaine des télécommunications, militaire et /
ou de l’énergie.12-15
Son premier président a réussi à diriger le projet de l’OMS sur les CEM,
comme un cheval de Troie pour promouvoir les directives de l’ICNIRP en tant
que norme mondiale. Cette personne était également responsable pour orienter le
financement de l’industrie des télécommunications vers le projet CEM de l’OMS
pendant plusieurs années.13,14
De nouvelles directives vraiment protectrices sont nécessaires.
Nous demandons aux Nations Unies, à l’Organisation Mondiale de la Santé
et à tous les gouvernements de soutenir l’élaboration et la prise en compte de
directives médicales16 indépendantes de conflits d’intérêts directs ou indirects
avec l’industrie, et qui représentent l’état de la science médicale, et soient
vraiment protectrices.
Date : 30 octobre 2018
Remarque : les signataires de cet appel ont signé en tant qu’individus, mais
cela ne signifie pas nécessairement que cela représente les points de vue de leurs
employeurs ou des organisations professionnelles auxquelles ils sont affiliés.
Initiateurs de l’appel
Prof. David O. Carpenter, MD, Director, Institute for Health and the
Environment, University at Albany, State University of New York, USA
Dr. Lennart Hardell, MD, Ph.D, Department of Oncology, University
Hospital, Örebro, Sweden (retired)
The Environment and Cancer Research Foundation, Örebro, Sweden
Dr. Joel M. Moskowitz, Ph.D. School of Public Health, University of
California, Berkeley, USA
Dr. Gerd Oberfeld, MD, Public Health Department, Salzburg Government,
Austria
–––––––––––––––––––
1. https://www.icnirp.org/en/activities/public-consultation/consultation-1.html
2. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749118310157
3. www.bioinitiative.org
4. https://monographs.iarc.fr/iarc-monographs-on-the-evaluation-of-carcinogenic-risks-to-humans-14/
5. https://www.hindawi.com/journals/bmri/2017/9218486/
6. https://www.tandfonline.com/doi/full/10.3109/15368378.2015.1043557
7. https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/about_ntp/trpanel/2018/march/tr595peerdraft.pdf
8. https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/about_ntp/trpanel/2018/march/tr596peerdraft.pdf
9. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013935118304973
10. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013935118300367
11. https://emfscientist.org/
12. https://www.degruyter.com/downloadpdf/j/reveh.2016.31.issue-4/reveh-2016-0060/reveh-2016-
0060.pdf
13. https://www.spandidos-publications.com/10.3892/ijo.2017.4046
14. https://microwavenews.com/CT.html
15. https://microwavenews.com/news-center/iarc-drops-anders-ahlbom-rf%E2%80%93cancer-panel
16. https://www.degruyter.com/downloadpdf/j/reveh.2016.31.issue-3/reveh-2016-0011/reveh-2016-
0011.pdf
–––––– • ––––––
À l’Organisation des Nations Unies, à l’OMS, à l’Union européenne, au
Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays,
Nous soussignés, médecins, scientifiques, membres d’organisations
environnementales et citoyens de 204 pays, demandons urgemment l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis
les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable
de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au
rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en
place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de
radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la
5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce
qui est considéré comme un crime en vertu du droit international.
Sommaire
Les entreprises de télécommunications à l’échelle mondiale sont bien
résolues, avec l’appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines
années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G). Cette décision produira
ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l’échelle
mondiale. Nous aurons ainsi des maisons «intelligentes», des entreprises
«intelligentes», des autoroutes «intelligentes», des villes «intelligentes» et des
voitures autonomes. Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons,
depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en
passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des
antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’Internet. Toute personne
sur terre aura accès instantanément à des communications sans fil à très haut
débit et à faible latence, et ce dans les coins les plus reculés de la planète, jusque
dans les forêts pluviales, au milieu de l’océan et dans l’antarctique.
Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette nouvelle réalité
entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l’échelle
planétaire. Il est impossible d’imaginer la densité prévue des émetteurs de
radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G
qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans
l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs, selon nos estimations, feront partie de
l’internet des objets d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard.
Il y a eu un déploiement commercial de la 5G à basse fréquence et à faible débit
au Qatar, en Finlande et en Estonie mi- 2018. Quant au déploiement de la 5G à
très hautes fréquences (ondes millimétriques), il devrait commencer dès la fin
2018.
Malgré un déni généralisé, nous disposons déjà de preuves accablantes
indiquant que le rayonnement des radiofréquences (RF) est nuisible à la vie. Les
données cliniques accumulées sur des personnes malades ou ayant des troubles
de santé, les preuves expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux
organes d’une grande variété de végétaux et d’animaux et les données
épidémiologiques qui prouvent que les grandes maladies de la civilisation
moderne – le cancer, les maladies du cœur et le diabète – sont en grande partie
provoquées par la pollution électromagnétique, constituent un corpus de plus de
10 000 études publiées dans des revues dotées de comités de lecture.
Si les plans de l’industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent,
pas un être humain, pas un mammifère, pas un oiseau, pas un insecte et pas un
brin d’herbe sur terre, quel que soit le lieu de la planète où il se trouve, ne pourra
se soustraire à une exposition, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, à des niveaux
de rayonnement de radiofréquence qui sont des dizaines voire des centaines de
fois supérieurs à ceux que l’on connaît aujourd’hui. Toutes les issues de secours
seront barrées. Ces plans pour la 5G risquent d’avoir des effets graves et
irréversibles sur les êtres humains et de causer des dommages permanents à tous
les écosystèmes terrestres.
Des mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux conventions
internationales.
Le déploiement de la 5G entraînera
une augmentation massive de l’exposition involontaire
et incontournable au rayonnement du sans fil
Stations de base terrestres de la 5G
De façon à transmettre les énormes quantités de données nécessaires pour
l’internet des objets, la technologie 5G, une fois pleinement déployée, utilisera
des ondes millimétriques, qui ne traversent pas aisément la matière solide. Il
faudra donc que les entreprises de télécommunications installent des stations de
base tous les 100 mètres dans toutes les zones urbaines du monde entier. À la
différence de la technologie sans fil des générations précédentes où une seule
antenne diffuse des ondes sur une superficie importante, les stations de base de
la 5G et les équipements connexes seront dotés d’antennes à balayage
électronique actif qui, ensemble, émettront des faisceaux d’ondes
électromagnétiques focalisés, orientables, analogues aux faisceaux laser qui se
chevauchent entre eux.
Chaque téléphone 5G renfermera des dizaines d’antennes minuscules, qui
ensemble, essaieront de capter un faisceau étroitement focalisé auprès du pylône
le plus proche. La US Federal Communications Commission (FCC) a adopté des
règles4 autorisant que la puissance effective de ces faisceaux atteigne 20 watts,
soit dix fois de plus que les niveaux autorisés pour les téléphones actuels.
Chaque station de base de la 5G renfermera des centaines voire des milliers
d’antennes pointant simultanément de multiples faisceaux d’ondes
électromagnétiques, analogues aux faisceaux laser, vers tous les téléphones
mobiles et les autres appareils de son aire de service. Cette technologie est dite à
«entrées et à sorties multiples» ou MIMO. Selon les règles de la FCC, la
puissance rayonnée effective des faisceaux d’une station de base de la 5G
pourrait atteindre 30 000 watts pour 100 MHz du spectre, ce qui équivaut à
300 000 watts par GHz de spectre, c’est- à-dire des niveaux de puissance des
dizaines voire des centaines de fois supérieurs aux niveaux autorisés pour les
stations de base actuelles.
Stations de base spatiales de la 5G
Au moins cinq entreprises5 proposent d’offrir la 5G depuis l’espace, à partir
de 20 000 satellites regroupés en basse et moyenne orbite qui couvriront la terre
de puissants faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés et orientables
(balayage électronique actif). Chaque satellite émettra des ondes millimétriques
ayant une puissance effective de rayonnement pouvant atteindre 5 millions de
watts6 depuis des milliers d’antennes disposées en réseaux à commandes de
phase (permettant un balayage électronique). Même si l’énergie qui frappe le sol
à partir des satellites est moins puissante que celle transmise par les antennes
terrestres, elle touchera des régions qui échappent au balayage d’autres
émetteurs et s’ajoutera au rayonnement induit par les milliards d’objets
connectés grâce aux antennes relais de la 5G basées au sol. Mais qui plus est, les
satellites stationneront dans la magnétosphère de la Terre, qui exerce une
influence importante sur les propriétés électriques de l’atmosphère.
L’altération de l’environnement électromagnétique de la Terre pourrait bien
représenter une menace encore plus grande pour la vie que le rayonnement des
antennes basées au sol (voir ci- après).
On a déjà la preuve des effets nocifs
du rayonnement de radiofréquence
Avant même que la 5G soit envisagée, des dizaines de pétitions et d’appels
émanant de scientifiques de différents pays, dont l’Appel de Fribourg signé par
plus de 3 000 médecins, avaient demandé l’arrêt de l’expansion de la
technologie sans fil et l’adoption d’un moratoire pour toute nouvelle station de
base.
En 2015, 215 scientifiques de 41 pays ont fait part de leurs préoccupations
aux Nations Unies et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en faisant
valoir que de «nombreuses publications récentes ont montré que les [champs
électromagnétiques] CEM affectent les organismes vivants à des niveaux bien
inférieurs à ceux que préconisent la plupart des lignes directrices internationales
et nationales». Plus de 10 000 études scientifiques publiées dans des revues
dotées de comités de lecture montrent les dommages du rayonnement de
radiofréquence causés à la santé humaine. Ces effets prennent diverses formes,
notamment :
Palpitations cardiaques Incidence sur le bien-être général
Altération de l’expression génique Multiplication du nombre de radicaux
libres
Altération du métabolisme Difficultés d’apprentissage et
pertes de mémoire
Altération du développement des cellules Infertilité et altération de la qualité du
souche sperme
Cancers Fausse couche
Maladies cardiovasculaires Dommages neurologiques
Déficience cognitive Obésité et diabète
Lésions de l’ADN Stress oxydant
Parmi les effets sur les enfants, mentionnons l’autisme, le trouble
d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THADA) et l’asthme.
Les dommages vont bien au-delà de ceux causés à la race humaine, comme
en témoignent quantité de preuves de dommages causés à divers végétaux et à la
faune, de même qu’aux animaux de laboratoire, notamment :
Les fourmis Les insectes
Les oiseaux Les mammifères
Les forêts Les souris
Les grenouilles Les végétaux
Les mouches à fruits Les rats
Les abeilles Les arbres
Des effets microbiologiques néfastes ont également été constatés.
Le Centre international de Recherche sur le Cancer de l’OMS a conclu en
2011 que le rayonnement de radiofréquence, dans la gamme de fréquence de 30
kHz à 300 GHz, était peut- être cancérigène pour l’homme (Groupe 2B)
.Toutefois, selon des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone mobile et les risques de cancer du cerveau, il est avéré
que le rayonnement de radiofréquence est cancérigène pour les humains et
devrait être classé en tant que «cancérigène du Groupe 1», au même titre que la
fumée du tabac et l’amiante.
La plupart des signaux sans fil actuels sont modulés par impulsion. Les
dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse modulée par la haute
fréquence et par les pulsations basse fréquence.
Le déploiement des satellites de la 5G doit être interdit
La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère instaurent ensemble le circuit
électrique planétaire dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes
biologiques – des êtres humains, des oiseaux, des hamsters, et des araignées –
sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la Terre et que
le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité de cet environnement,
notamment des propriétés électriques de l’atmosphère. Cherry, dans un article
qui fait date, a expliqué l’importance des résonances Schumann et la raison pour
laquelle les perturbations ionosphériques peuvent altérer la tension artérielle et la
mélatonine et provoquer «le cancer, des pathologies du système reproductif, des
cardiopathologies, des maladies neurologiques et la mort».
Ces éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été altérés
par le rayonnement des lignes de transport d’électricité. Le rayonnement des
harmoniques provenant des lignes électriques atteint l’ionosphère et la
magnétosphère de la Terre, où il est amplifié par l’interaction onde-corpuscule.
En 1985, Robert O. Becker (PhD) a lancé un avertissement disant que le
rayonnement des harmoniques des lignes électriques avait déjà modifié la
structure de la magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «constitue
une menace pour la viabilité de toute la vie sur Terre». Le positionnement de
dizaines de milliers de satellites directement à la fois dans l’ionosphère et la
magnétosphère, émettant des signaux modulés à des millions de watts et à des
millions de fréquences risque bien d’altérer notre environnement
électromagnétique à un degré dépassant de beaucoup notre capacité
d’adaptation.
Des suivis officieux de la situation actuelle ont déjà fourni des preuves
indiquant de graves effets sur les êtres humains et les mammifères d’environ 100
satellites qui assurent le service des téléphones 2G et 3G depuis 1998, en basse
orbite. Or, de tels effets ne sauraient s’expliquer si l’on considère exclusivement
les faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances issues d’autres
disciplines scientifiques pertinentes doivent être prises en compte, y compris les
domaines de la physique atmosphérique et de l’acuponcture. Si l’on ajoute
20 000 satellites 5G, on polluera encore plus le circuit électrique planétaire et
l’on pourrait altérer les résonances de Schumann avec lesquelles toute la vie sur
Terre a évolué. Les effets seront universels et pourraient être profondément
délétères.
La 5G est différente de la 4G,
tant sur le plan qualitatif que quantitatif
L’idée que nous pouvons tolérer de dix à cent fois plus de rayonnement à des
longueurs d’ondes millimétriques se fonde sur une modélisation erronée du
corps humain considéré comme s’il s’agissait d’une coquille remplie d’un
liquide homogène. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne
traversent pas la barrière cutanée fait totalement abstraction des nerfs, des
vaisseaux sanguins et d’autres structures conductrices d’électricité qui peuvent
transporter les courants induits par le rayonnement profondément dans le corps.
Une autre erreur qui pourrait être plus grave encore veut que les antennes à
balayage électronique actif soient des antennes ordinaires. Or il n’en est rien.
Lorsqu’un champ électromagnétique ordinaire pénètre dans le corps, il déplace
des charges et induit la circulation de courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, un autre
phénomène se produit : les charges mobiles elles-mêmes deviennent de petites
antennes qui rerayonnent le champ électromagnétique plus profondément dans le
corps. Ces ondes sont appelées précurseurs de Brillouin. Elles deviennent
importantes lorsque soit la puissance ou la phase des ondes change suffisamment
rapidement. La 5G remplira probablement ces deux critères.
En outre, la pénétration profonde en soi se révèle plus particulièrement
dangereuse pour les yeux et pour les organes du corps les plus gros, la peau, de
même que pour les créatures très petites. Des études ont récemment été publiées
dans des revues dotées de comités de lecture, prédisant des brûlures cutanées par
énergie thermique chez les êtres humains par le rayonnement 5G et une
absorption de la résonance par les insectes qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de
rayonnement à des ondes millimétriques qu’ils ne le font aux longueurs d’ondes
actuellement en usage. Étant donné que les populations d’insectes volants ont
décliné de 75 à 80 p. 100 depuis 1989, même dans les zones naturelles
protégées, le rayonnement de la 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur
les populations d’insectes à travers le monde. Une étude menée en 1986 par Om
Gandhi prévenait que les ondes millimétriques sont fortement absorbées par la
cornée oculaire et que les vêtements ordinaires, dont l’épaisseur est de l’ordre du
millimètre, augmentent l’absorption de l’énergie par la peau par un effet de type
résonance. Russell (2018) se penche sur les effets connus des ondes
millimétriques sur la peau, les yeux (y compris la cataracte) le rythme cardiaque,
le système immunitaire et l’ADN.
Les organismes de réglementation ont délibérément exclu
les preuves scientifiques d’effets nocifs
L’industrie et les gouvernements sont les seules parties prenantes au débat
sur le développement de la 5G, tandis que les scientifiques spécialistes des
champs électromagnétiques internationaux de renom qui ont documenté les
effets biologiques sur les êtres humains, les mammifères, les insectes et les
végétaux, ainsi que les effets alarmants sur la santé et l’environnement dans des
milliers d’études publiées dans des revues dotées de comités de lecture ont été
exclus. La raison qui explique le caractère inadéquat des lignes directrices
actuelles applicables à la sécurité est que les conflits d’intérêt des organismes
chargés d’établir les normes «en raison de leurs relations avec les compagnies de
télécommunication ou d’électricité empêchent de parvenir à l’impartialité qui
devrait régir l’établissement des normes d’exposition publique au rayonnement
non ionisant». Le professeur émérite Martin L. Pall décrit de manière détaillée
les conflits d’intérêt, et il dresse la liste des études importantes qui ont été
exclues, aux chapitres 1, 5 et 6 de son examen de la littérature.
L’hypothèse du réchauffement est obsolète –
de nouvelles règles de sécurité s’imposent
Les lignes directrices actuelles régissant la sécurité s’appuient sur
l’hypothèse obsolète que le réchauffement est le seul effet préjudiciable des
champs électromagnétiques. Mais comme Markov et Grigoriev l’ont affirmé,
«Les normes actuelles ne prennent pas en compte la pollution réelle de
l’environnement par le rayonnement non ionisant». Des centaines de
scientifiques, dont de nombreux signataires de l’appel, ont prouvé que de
nombreux types différents de maladies graves ou chroniques ou de lésions sont
provoqués sans chaleur («effet non thermique») par des niveaux de rayonnement
bien inférieurs à ceux prescrits par les lignes directrices internationales. Des
effets biologiques surviennent même à des niveaux de puissance pratiquement
nuls. On a observé que parmi les effets à 0,02 picowatt (billionnième de watt)
par centimètre carré ou moins, on retrouvait une structure génétique altérée dans
E. coli et chez les rats, un EEG altéré chez les êtres humains, une stimulation de
la croissance chez les plants de haricots, et une stimulation de l’ovulation chez
les poulets.
Pour assurer une protection contre les effets non thermiques, il faut prendre
en compte la durée d’exposition. Or, la 5G exposera tout le monde à beaucoup
plus de transmissions simultanément et continuellement, jour et nuit sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité s’imposent donc, lesquelles
devraient être fondées sur l’exposition cumulative et, non seulement sur les
niveaux de puissance cumulative, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur de l’impulsion et d’autres
propriétés qui sont importantes sur le plan biologique. Les antennes doivent être
installées exclusivement à des endroits bien précis et connus du public. Pour
protéger les êtres humains, les antennes doivent être installées loin des quartiers
d’habitation et des lieux de travail de la population et interdites dans les voies
publiques ou autres où les gens se déplacent. Pour protéger la faune, leur
installation doit être interdite dans les parcs ou autres sanctuaires de la vie
sauvage et leur nombre strictement réduit dans les endroits reculés de la Terre.
Pour protéger toutes les formes de vie, le nombre de satellites de
communications commerciales doit être limité et leur installation interdite en
basse et moyenne orbite. Tout balayage électronique actif doit être interdit sur
Terre et dans l’espace.
Le rayonnement de radiofréquence a des effets aigus et chroniques
Le rayonnement de radiofréquence a des effets immédiats et à long terme. Le
cancer et les cardiopathies sont des exemples d’effets à long terme. La
perturbation du rythme cardiaque et des changements dans le fonctionnement du
cerveau (EEG) sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome qui
s’appelait maladie des ondes radioélectriques dans l’ex-Union soviétique et
désormais intitulé électrohypersensibilité (EHS) dans le monde d’aujourd’hui a
fait son apparition, lequel peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht
a publié un historique détaillé de ces syndromes, compilé à partir de la revue de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et l’histoire clinique de plus de 1 000
de ses propres patients en Allemagne. Parmi les constatations objectives,
mentionnons des troubles du sommeil, une tension artérielle anormale et des
palpitations cardiaques, des troubles digestifs, la perte des cheveux, des
acouphènes et des éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs incluent les
vertiges, la nausée, les maux de tête, la perte de mémoire, l’incapacité de se
concentrer, la fatigue, des symptômes de rhumes et des douleurs cardiaques.
Les Lignes directrices 2016 de l’EUROPAEM CEM énoncent que
l’électrohypersensibilité se développe car de plus en plus de personnes sont
«continuellement exposées au quotidien» à des niveaux croissants de CEM. Il
faudrait se focaliser «sur la réduction ou la prévention des expositions aux
CEM» pour restaurer la santé de ces patients. L’électrohypersensibilité ne
devrait plus par conséquent être considérée comme une maladie, mais comme un
dommage causé par un environnement toxique qui touche une proportion de plus
en plus importante de la population, estimée déjà à 100 millions de personnes
dans le monde, et qui pourrait bientôt toucher tout le monde si le déploiement de
la 5G à travers le monde est autorisé.
La Déclaration scientifique internationale sur l’électrohypersensibilité et la
sensibilité aux produits chimiques multiples (PCM), 2015, Bruxelles, indique
que «l’inaction a un coût pour la société et n’est plus une option désormais […]
nous déclarons que cette situation représente un danger sérieux pour la santé
publique et [exigeons d’urgence] que les mesures majeures de prévention
primaire soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie
mondiale» (c’est nous qui soulignons).
Les gouvernements nationaux manquent
à leur obligation de diligence
à l’égard des populations qu’ils gouvernent
Dans leur hâte à mettre en œuvre la 5G et encourager l’utilisation sans
contraintes de l’espace, l’Union européenne, les États-Unis et les gouvernements
nationaux à l’échelle mondiale prennent des mesures pour assurer un
environnement réglementaire «libre d’obstacles». Aussi interdisent-ils aux
autorités locales d’appliquer les lois environnementales, et, «dans l’intérêt d’un
déploiement rapide et rentable», ils suppriment «les fardeaux inutiles … comme
les procédures de planification locales [et] toute la gamme des valeurs limites
particulières applicables aux émissions des champs électromagnétiques et des
méthodes requises pour les regrouper».
Par ailleurs, les gouvernements promulguent des lois pour une utilisation
autorisée des installations sans fil dans toutes les emprises publiques. À ce jour,
la plupart des installations sans fil ont été situées sur des terrains privés à une
certaine distance des habitations et des entreprises. Or, comme la 5G requiert
que ces équipements soient installés à moins de 100 mètres d’intervalle, ils
seront maintenant situés sur le trottoir directement devant les maisons et les
entreprises et près des têtes des piétons, sans exception pour les mères et leurs
bébés.
Les obligations d’avis public et d’audiences publiques sont supprimées.
Même s’il y a une audience et que 100 experts scientifiques présentent un
témoignage contre la 5G, des lois ont été adoptées rendant illégal pour les
autorités locales de prendre en considération leur témoignage. La loi américaine,
par exemple, interdit aux municipalités de réglementer la technologie sans fil
«sur la base des effets environnementaux du rayonnement de radiofréquences»,
et les tribunaux ont renversé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des stations de base pour la simple raison que la plupart des
témoignages publics concernaient la santé. Les assureurs n’offriront aucune
protection contre les risques des CEM, et il n’y a aucune clarté quant à savoir qui
seront les responsables devant la loi de dommages à la vie, aux membres ou aux
biens découlant de l’exposition à la 5G, que les stations soient terrestres ou
situées dans l’espace.
En l’absence d’un régime juridique exhaustif convenu régissant les activités
dans l’espace extra-atmosphérique, la responsabilité légale de ces activités est
inexistante, et ce malgré les risques qui s’ensuivent pour des continents entiers,
l’atmosphère et les océans.
Des ententes internationales sont violées
Enfants et devoir de diligence
Selon la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies, «Les
États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires
à son bien-être» (art. 3), «assurent dans toute la mesure possible la survie et le
développement de l’enfant » (art. 6) et «à lutter contre la maladie et la
malnutrition […] compte tenu des dangers et des risques de pollution du milieu
naturel» (art. 24 c)).
Le Code de Nuremberg (1947) s’applique aux expériences sur les êtres
humains, ce qui inclut par conséquent le déploiement de la 5G lequel introduit
un niveau d’exposition plus élevé et inédit au rayonnement de radiofréquence,
dont l’innocuité n’a pas fait l’objet de test au préalable. Or, «le consentement
volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (art. 1). L’exposition à la
5G sera involontaire. «L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une
raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet» (art.
5). Les conclusions de plus de 10 000 études scientifiques et la voix de centaines
d’organisations internationales représentant des centaines de milliers de
membres ayant subi des dommages invalidants et ayant été déplacées de leurs
foyers par les installations de communications sans fil déjà en place, sont «des
raisons a priori de croire que la mort ou l’invalidité» pourraient survenir.
Obligation d’informer et champs électromagnétiques
L’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (2012) de
l’Union internationale des télécommunications indique qu’«il est nécessaire
d’informer le public des effets que pourrait avoir l’exposition aux champs
électromagnétiques» et invite les États membres «à adopter des mesures
appropriées pour garantir le respect des recommandations internationales
pertinentes visant à protéger la santé contre les effets néfastes des champs
électromagnétiques».
Dans la résolution de 2008 de l’Évaluation à mi-parcours du plan d›action
européen en matière d’environnement et de santé 2004-2010, «le Parlement
européen […] constate que les limites d’exposition aux champs
électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes, […] que ces limites ne
tiennent évidemment pas compte de l’évolution des technologies de
l’information et de la communication ni, d’ailleurs des recommandations
préconisées par l’Agence européenne pour l’environnement ou encore des
normes d’émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l’Italie
ou l’Autriche et qu’elles ne tiennent pas compte de groupes vulnérables comme
les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»
D’après la Résolution 1815 (Conseil de l’Europe 2011), il faut «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones
portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes […]».
Environnement
La Déclaration de Stockholm de la Conférence des Nations Unies sur
l’environnement (1972) énonce que «Les rejets de matières toxiques ou d’autres
matières […] en des quantités ou sous des concentrations telles que
l’environnement ne puisse en neutraliser les effets doivent être interrompus de
façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des dommages graves ou
irréversibles» (principe 6).
La Charte mondiale de la nature (1982) préconise que «les activités qui
risquent de causer des dommages irréversibles à la nature seront évitées […] [et
lorsque les effets nuisibles éventuels de ces activités ne sont qu’imparfaitement
connus, ces dernières ne devraient pas entreprises» (art. 11).
D’après la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement
(1992), «Les États ont […] le devoir de faire en sorte que les activités exercées
dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans les zones ne relevant
d’aucune juridiction nationale.» (principe 2).
Le Rapport du Sommet mondial pour le développement durable (2002) des
Nations Unies fait état du besoin urgent de «Lancer des initiatives
internationales […] pour trouver des solutions politiques nationales et régionales
plus efficaces aux risques que fait peser l’environnement sur la santé [par. 54
k)].
La Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources
naturelles (2017) recommande que «Les Parties […] prennent toutes les mesures
appropriées pour prévenir, atténuer et éliminer, le plus possible, les effets
nuisibles sur l’environnement, notamment ceux causés par les substances
radioactives, toxiques et autres substances et déchets dangereux.» (art. 13).
Santé et droits de l’homme
La Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) énonce que «Tout
individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne» (art. 3).
La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de
l’adolescent (2016- 2030) des Nations Unies a pour objectifs et pour mots
d’ordre «transformer», c’est-à-dire étendre les environnements favorables;
«survivre», c’est-à-dire réduire la mortalité maternelle et néonatale; et
«s’épanouir», c’est-à-dire assurer la santé et le bien-être et réduire les décès et
les pathologies liés à la pollution.
L’espace
Selon les Traités et principes des Nations Unies relatifs à l’espace extra-
atmosphérique (1967), les activités prenant place dans l’espace extra-
atmosphérique doivent être menées «de manière à éviter les effets préjudiciables
de leur contamination ainsi que les modifications nocives du milieu terrestre»
(art. IX).
Les Lignes directrices aux fins de la viabilité à long terme des activités
spatiales (2018) indiquent que «Les États et les organisations internationales
intergouvernementales devraient […] tenir compte, dans la mesure du possible,
des risques, pour les personnes, les biens, la santé publique et l’environnement,
associés au lancement, à l’exploitation en orbite et au retour des objets spatiaux»
[ligne directrice 2.2 c)].
Les gouvernements nationaux jouent avec la vie sur Terre
La phrase célèbre d’Albert Einstein affirmait que «dieu ne joue pas aux dés».
Pourtant, en poursuivant le déploiement de la radiodiffusion d’ondes
millimétriques de 5G sur Terre et à partir de l’espace, alors que cette technologie
inédite n’a été utilisée auparavant que sous la forme d’armes à énergie dirigée
dans le cadre d’opérations militaires et de dispersion des rassemblements, les
gouvernements nationaux jouent aux dés de manière inconsidérée avec l’avenir
de la vie sur la Terre.
Or, le refus de prendre en compte et d’appliquer des connaissances
scientifiques pertinentes valables ne saurait se justifier sur le plan éthique. Les
travaux de recherche actuels montrent que la 5G – et plus particulièrement à
partir de stations de base spatiales – contrevient aux principes consacrés dans
une foule de conventions internationales.
Nous exhortons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de
l’Europe et les gouvernements de tous les pays,
a) À prendre des mesures immédiates pour arrêter le déploiement de la 5G
sur la Terre et dans l’espace de façon à protéger tous les êtres humains, et plus
particulièrement les embryons, les bébés, les adolescents et les femmes
enceintes, de même que l’environnement ;
b) À respecter la Convention relative aux droits de l’enfant et la résolution
1815 du Conseil de l’Europe en informant les citoyens, notamment les
enseignants et les médecins concernant les risques sanitaires (pour les adultes et
les enfants) du rayonnement de radiofréquence, ainsi que des raisons et de la
façon dont ils peuvent éviter la communication sans fil et les stations de base, en
particulier à proximité des crèches ou des garderies, des écoles des hôpitaux, des
habitations et des lieux de travail ;
c) À préférer et à mettre en œuvre des télécommunications câblées à la place
du sans-fil ;
d) À empêcher les entreprises du domaine du sans-fil ou des
télécommunications par l’intermédiaire de leurs lobbyistes d’amener les
responsables à prendre des décisions autorisant la poursuite de l’expansion du
rayonnement de radiofréquence, notamment le déploiement de la 5G à partir de
stations terrestres et spatiales ;
e) À nommer immédiatement – en dehors de toute influence de l’industrie –
des groupes internationaux de scientifiques indépendants, véritablement
impartiaux, spécialistes des CEM et de la santé, exempts de conflits d’intérêts,
dans le but d’établir de nouvelles normes de sécurité internationales applicables
au rayonnement de radiofréquence, qui ne soient pas fondées uniquement sur les
niveaux de puissance, qui prennent en compte les effets cumulatifs de
l’exposition et qui protègent contre tous les effets sanitaires et
environnementaux, plutôt que seulement sur les effets thermiques et seulement
sur les effets touchant les êtres humains ;
f) À nommer immédiatement – en dehors de toute influence de l’industrie –
des groupes internationaux de scientifiques ayant une expertise dans le domaine
des CEM, de la santé, de la biologie et de la physique atmosphérique, dans le but
d’élaborer un cadre réglementaire exhaustif propre à garantir que l’espace extra-
atmosphérique est sûr pour les êtres humains et l’environnement, et prenant en
compte le rayonnement de radiofréquence, les gaz d’échappement des fusées, la
suie noire ainsi que les débris dans l’espace et leurs conséquences pour l’ozone,
le réchauffement global, l’atmosphère el la sauvegarde de la vie sur la Terre.
Non seulement la technologie basée à terre, mais aussi la technologie spatiale
doit être viable pour les adultes, les enfants, les animaux et les végétaux.
Veuillez répondre à l’administrateur de l’appel dont le nom est indiqué ci-
dessous,
précisant les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, en
particulier la 5G. Cet appel ainsi que votre réponse seront rendus public sur le
site www.5GSpaceAppeal.org
Respectueusement,
Arthur Firstenberg, administrateur de l’appel, info@5gSpaceAppeal.org
–––––––––––––––
Signatories to Scientists’ 5G Appeal
Note : The endorsements are personal and not necessarily supported by the
affiliated universities or organizations.
Signatories by September 23, 2020 : 406
EU and European Nations
AUSTRIA
Siegmund Doettelmayer, MD, MDSc, Biologic dentist, Oral surgeon, Vienna
Gerd Oberfeld, MD, Public Health Officer, Salzburg
Pierre Madl, PhD. MSC, EE, University Salzburg, Environmental Biophysics, Salzburg
Hanns Moshammer, Doz. Dr., Medical University of Vienna, Vienna
Sonja Schwinger, Dr. med. univ, Vienna
BELGIUM
Philippe Antoine, MD, Bruxelles
Massimiliano Sassoli de Bianchi, Ph.D. in physics, research fellow at the Center Leo Apostel for
Interdisciplinary Studies (CLEA), Vrije Universiteit Brussel (VUB).
Marie-Claire Cammaerts, Dr, retired, Free University of Brussels, Bruxelles
Natacha Debecker, MD, psychiatrist, clinique de Bonsecours, Chief in alcoology , Boussu
Jean-Marc Delaive, MD, Seraing
Steven Depicker, MD, Oostkamp, Bruges
Valérie-Anne De Wilde, MD, Clinique Saint-Luc de Bouge, Namur
Nathalie Delhez, MD, Nassogne
Caroline Durieu, MD, Post-graduate in tropical medecine and international health ITG Antwerp,
Certificate in Sports Medecine UCL-ULg, Noville-les-bois
Dominique Gallez, PhD in Biophysics, Brussels
François Georges, MD, psychiatrist, Linkebeek
Aude Gille, MD, specialist in emergency medicine, working in CSPO, Ottignies
Vincent Jadoulle, MD, Psychiatre. Louvain-la-Neuve
Benedicte Janssens, MD, Gembloux
Pascale Jenaer, MD, Brussels
Kris Van Kerckhoven, MD, Tremelo
Magali Koelman, MD, DIU Santé publique (médecine scolaire), Limal
Jean-Claude Leeuwerck, MD, Bruxelles
Michel Lefrancq, M.D., E.N.T Specialist, Clinique Ste Anne St Remi, Brussels
Vincent Marneffe, MD, neurosurgeon, member of the Belgian Society of Neurosurgery / Deutsche
Gesellschaft für Neurochirurgie / European Association of Neurosurgeons / Belgian Association of Neuro-
oncology, Namur
Marie-Dominique Petit, MD, Louvain-La-Neuve
Sophie Scheffer, MD, Limal
Suzanne Tenreira Martins, MD, Ophain
Leo Van den Bossche, MD, General Practioner, Puurs-Sint-Amands
André Vander Vorst, Prof. em.
Kris Van Kerckhoven, MD, Tremelo
Vinciane Verly, MD, Brussels
Nicolas Whenham, MD, Medical Oncologist (Neuro-Oncology), Cliniques Universitaires Saint-Luc
(UCLouvain), Brussels
Grégoire Wieers, MD, PhD, Dr in Internal Medicine, CSPO, Genval
BULGARIA
Rossen Georgiev, PhD, Assoc. Professor in Microwave Electrodynamics and Radio Systems, Varna
Nickolay Iliev, PhD in Telecommunications, R&D Array antennas and microwaves, Sofia
Marko Markov, Professor Emeritus, Ph.D. in biophysics, Sofia University, Research international
Emilia Mihaylova, PhD Physics, Professor of Physics, Agricultural University Plovdiv, Plovdiv Ivan
Staykov, MD, Physician, Rheumatologist, Sliven
CROATIA
Dalibor Franćeski, MD, Radiologist, Zagreb
CYPRUS
Stella Canna Michaelidou, Dr, Chemist Expert on Environment, Health and Food Safety, President of
the Cyprus National Committee on Environment and Children’s Health
DENMARK
Vibeke Frøkjær Jensen, Cand. Med. Vet., Ph.D, Researcher in epidemiology and scientific adviser,
Council for Safe Telecommunication Denmark.
FINLAND
Erkki Antila, PhD, MD, Private practice, Medical Center Kruunuhaka Oy, Helsinki
Marjukka Hagström, LL.M, M.Soc.Sc., Senior researcher, The Finnish Electrosensitivity Foundation,
Turku
David Holm, MD, Radiologist, Korsholm
Osmo Hänninen, PhD, Professor Emeritus, Dept. of Physiology, Faculty of Medicine, University of
Eastern Finland; Editor- In-Chief, Pathophysiology, Kuopio
Juhani Lehtonen, MD. Physician, Specialist in internal medicin, Vora
Karin Munsterhjelm, MD, retired, Ekenäs
Rauli Mäkelä, MD, retired from Antioxidantclinic Helsinki. Espoo
Päivi Mäkeläinen, MD, General Practitioner, Private practice, Turenki
Rainer Nyberg, EdD, MPs. Professor emeritus (Abo Akademi University), Vasa
Mikael Nygård, PhD, Professor of Social Policy, Åbo Akademi University
Georgiy Ostroumov, PhD (in the field of RF EMF), independent researcher
Matti Paananen, MD, Pulmonologist, Private practitioner, Säynätsalo
Sylvi Silvennoinen-Kassinen, MD, docent, specialist in clinical microbiology, psychotherapist, Private
practice, Oulu
Marjo Valonen, M.D., Medical Director, Astris Medical, Helsinki
FRANCE
Marc Arazi, MD, Physician (Whistleblower on Phonegate international scandal), Nogent-sur-Marne
Dominique Belpomme, MD, MSc, Full Professor in Medical Oncology; Director of ECERI, Paris
University, Paris & European Cancer and Environment Research Institute, Brussels
Philippe Irigaray, PhD, Scientific Director, Association for Research on Treatment against Cancer
(ARTAC), Paris; European Cancer and Environment Research Institute (ECERI), Brussels
Vincent Lauer, Ing. ECP, Independent Researcher, La Chapelle sur Erdre
Stefan Naumann, MD, Triple specialist in family medicine, anesthesiology and emergency medicine,
Enrolled in the French medical board of the district «Pyrenées Orientales», Perpignan
Vic Norris, PhD, Professor Emeritus, University of Rouen, Bois Guillaume
Annie Jasco, MD, Dr PH, Former Director of Research, French National Institute of Health and
Medical Research, Former Chief of Epidemiology for Cancer Prevention at the International Agency for
Research on Cancer and Former Acting Chief of Program for Cancer Control, World Health Organization,
Bordeaux
GERMANY
Franz Adlkofer, MD, Professor, Pandora-Foundation for Independent Research
Christine Aschermann, MD (retired) member of the Kompetenzinitiative e.V., Leutkirch
Mario Babilon, Dr. rer. nat., Professor, Baden-Wuerttemberg Cooperative State University Stuttgart
Corinna Bendig, MD, Hamburg
Wolf Bergmann, Dr. med., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie
e.V., Freiburg
Rainer Frentzel-Beyme, MD, Professor emeritus, University of Bremen
Kai-Thorsten Bretschneider, MD, Internal and Occupational Medicine, Wiesenkamp 133, Heikendorf
Helmut Breunig, Diploma degree in forestry, Specialty: Radio frequency injuries on trees around
phone masts, Osterode am Harz
Klaus Buchner, Dr. rer. nat., Professor, MEP – Member of the European Parliament,
Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V., München
Kerstin Bögner-Zoller, Dr.med., Igersheim
Horst Eger, Dr. med., Ärztlicher Qualitätszirkel ”Elektromagnetische Felder in der Medizin –
Diagnostik, Therapie, Umwelt”, Naila
Karl Hecht, Dr, Professor of pathophysiology and neurophysiology (Emeritus of the Medical center
Charite), Berlin
Peter Hensinger, MA, diagnose-funk, consumer protection organisation, Stuttgart
Markus Kern, Dr. med., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V.,
Kempten
Markus Kiefer, MD, Spcialist in Psychiatry and Psychoteherapy, Stuttgart.
Florian M. König, Dr.Sc. Man. Dir. & Science Header of the Company/Institute “Florian König
Enterprises GmbH”
Andrea Leute, Dr. med., Ärzteinitiative Mobilfunk Allgäu-Bodensee-Oberschwaben, Überlingen
Martin Lion, Dr. med., Allgemeinmedizin – Homöopathie, Ulm
Peter Ludwig, Dr. phil., Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und Demokratie e.V.,
Saarbrücken
Willi Mast, Dr., Arzt für Allgemeinmedizin und Innere Medizin, Gelsenkirchen
Joachim Mutter, Dr. med., Paracelsus Clinic / Switzerland, Kompetenzinitiative zum Schutz von
Mensch, Umwelt und Demokratie e.V., Konstanz
Gertraud Teuchert-Noodt, Dr., Professorin der Neurobiologie i.R., Universität Bielefeld
Peter Ohnsorge, Dr. med., European Academy for Environmental Medicine
Claudia Rashied, Dr. med., Herrenberg
Karl Richter, Dr. phil., Professor, Kompetenzinitiative zum Schutz von Mensch, Umwelt und
Demokratie e.V., St. Ingbert
Susanne Richter, Dr. med., Schwaikheim
Claus Scheingraber, Dr. med. dent., German Working Group Electro-Biology, Brunnthal
Cornelia Waldmann-Selsam, Dr.med., Competence Initiative for the Protection of Humanity
Environment and Democracy e.V., Bamberg
Werner Thiede, Dr. theol., Professor, Pfarrer der Evangelisch-Lutherischen Landeskirche in Bayern
und Publizist, Neuhausen
Helmut Wagner, Dr. med., Ophthalmologist, Stuttgart
Harald Walach, Professor, PhD in psychology, PhD in theory and history of science, Change Health
Science Institute, Berlin; affiliation: Witten-Herdecke University, Poznan Medical University, Poland
Ulrich Warnke, Dr.rer.nat., Academic Superior Council (retired) University of Saarland
Isabel Wilke, Diplom-Biologin, Editor ElektrosmogReport, Kassel/Berlin
Rita Vogt, specialist in obstetrics and gynecology, Freiburg
Roland Wolff, Dipl.-Phys., Medical Physicist, Bremen
Ortwin Zais, PhD (Dr. med.), European Academy for Environmental Medicine
GREECE
Georgios Alexopoulo, PhD in Social Economics, MBA in Internalization of business, Assistant
Professor, Institute of social economy in Grecce, Patras
Christos Georgiou, PhD, Member, Scientific Secretariat of ICEMS; Professor of Biochemistry,
Biology Department, University of Patras, Patras
Theodore P. Metsis, PhD, Electrical, Mechanical, Environmental Engineer, Consultant, Athens
Ioannis Nasioulas, Doctor of Sociology, Social Economy Institute, Member of the Municipal Council
of Thessaloniki, Thessaloniki
Dimitris J. Panagopoulos, PhD, EMF-Biophysicist, National Center for Scientific Research
“Demokritos”, Athens; Choremeion Research Laboratory, Medical School, National and Kapodistrian,
University of Athens; EMF-Biophysics Research Laboratory, Athens
IRELAND
Tom Butler, PhD, MSc, Professor of Information Systems, University College Cork, Cork City
ITALY
Domenico Agrusta, Medicine and surgery, specialist in dentistry (Odontostomatologia) selfemployed,
Member of ISDE, Taranto
Fernanda Amicarelli, Full Professor in Applied Biology, Department of Life, Health and
Environmental Sciences, University of L’Aquila, L’Aquila
Fiorella Belpoggi, Dr., Director, Research Department, Ramazzini Institute, Bologna
Sergio Bernasconi, Full Professor of Pediatrics, former Director, Pediatric Department, Editor
emeritus: Italian Journal of Pediatrics, University of Parma
Dr Franco Berrino, MD, PhD, former Director, Department of Preventive and Predictive Medicine,
Istitutonazionale dei Tumori, Milan
Ernesto Burgio, MD, Pediatrician, ECERI – European Cancer and Environment Research Institute
(Bruxelles)
Paolo Cardigno, MD, Medicine and Surgery, Specialist in Preventive Medicine, Parma
Dr Franco Cherubini, Degree in medicine and surgery, Self-employed, Vetralla
Dott. Agostino Di Ciaula, President of Scientific Committee, Italian Society of Doctors for the
Environment – ISDE Italy, Arezzo
Dott. Andrea Cormano, MD, Italian Society of Doctors for the Environment – ISDE, Benevento
Ugo Corrieri, Degree in medicine and surgery at Università Cattolica del S. Cuore, Teacher at Scuola
Romana di Psicoterapia Familiare, President of ISDE-Doctors for the Environment in Grosseto,
Coordinator of ISDE-Doctors for the Environment for Central Italy, Grosseto Rome
Dr Patrizia Difonte, Physician, Surgeon, General practitioner and occupational medicine, Ass. Italiana
Elettrosensibili, Lonate Pozzolo (Varese)
Anna Maria Falasconi, Medical Doctor, Primary Care Pediatrician, National Health System, Rome
Dott. Filippo Maria di Fava, Laurea in Medicina e Chirurgia, Libero professionista, Roma
Dr. Mario Frusi, MD, medico, Cuneo
Dr. Stefano Gallozzi, Astrophysician and technologist at the INAF Italian National Astrophysical
Institute in the Observatory, President of the Comitato di Tutela e Salvaguardia dell’Ambiente in Monte
Porzio Catone (ONLUS association), Rome
Giuseppe Garozzo, PhD (Theoretical Physics), Busnago (MB)
Dott. Roberto Gava, Pharmacologist and Toxicologist, ISDE, Padua
Teresa Pia Anna Maria Del Gaudio, Degree in Medicine and Surgery, specialist in pediatr. Medical
Manager, ASL Salerno, Roccagloriosa (SA), Italy
Valerio Gennaro, MD, PhD, Head ,Liguria Mesothelioma Registry (COR Liguria), UO Clinical
Epidemiology (IST Nord – CBA); IRCCS Policlinico Ospedale San Martino National Cancer Research
Institute (IST), Genoa
Patrizia Gentilini, Degree in Medicine ( specialization in Oncology and Hematology). ISDE
(International Society Doctor’s for Environment), FORLI’
Livio Giuliani, PhD, Professor, Università dell’Abruzzo – Corso di Laurea in Fisiatria, Chieti Anna
Guzzardo, General practitioner, ASP Palermo, Villafrati (PA)
Luciano Klobas, Master of Science in Dental Surgery, PhD (Doctor of Medical Science), Jenesien
(BZ)
Angelo Levis, PhD. Professor, Biologist, University of Padua
Roberto Lucchini, MD, Professor of Occupational Medicine, University of Brescia
Salvatore Magazù, PhD, Full Professor of Experimental Physics, Dipartimento di Scienze
Matematiche e Informatiche, Scienze Fisiche e Scienze della Terra, Università di Messina
Fiorenzo Marinelli, PhD, Institute of Molecular Genetics (IGM), National Research Council (CNR),
Member of the International Commission for Electromagnetic Safety (ICEMS), Bologna
Tommaso Morbiato, PhD, R&D Head, CEO, Founder Windcity, Padova
Antonio Maria Pasciuto, Degree in Medicine and Surgery, Specialist in Internal Medicine, President of
ASSIMAS (Associazione Italiana Medicina Ambiente e Salute), Rome
Dott. Carlo Ratti, MD, Ordine dei Medici della SPEZIA, Genova
Ruggero Ridolfi, MD, Oncologist Endocrinologist, ISDE, Forlì-Cesena
Dr. Med. Sandro Rinaldi, Laurea in medicina e chirurgia; specializzazione in Allergologia,
specializzazione in Ematologia. Medico di medicina generale convenzionato con l’Azienda Sanitaria di
Bolzano, Terlano (BZ)
Massimo Melelli Roia, MD, Italian Society of Doctors for the Environment – ISDE, Perugia Dott.
Roberto Romizi, President, Italian Society of Doctors for the Environment – ISDE, Arezzo Dott.ssa Ida
Santellocco, MD, Medico chirurgo, Pediatria, medico chirurgo – pediatra, Roma
Massimo Scalia, Coordinator of the Bioelectromagnetism Section of CIRPS (Interuniversity Research
Center for Sustainable Development)
Alessandro Solerio, Degree in Medicine and Surgery, Self-employed, homeopath, Sanremo
Giancarlo Spadanuda, PhD, Professor of Electronics Engineering and EMF Emissions, Special
Consultant Against Electrosmog for the Supreme Court and several courts in Italy, Reggio, Calabria, Italy
Franco Verzella, MD, physician, practice dedicated to autistic children, Bologna,
Myriam Zucca, Dr. ssa, Medical Director, Dermatology, Cagliari University Hospital, Sardinia
LITHUANIA
Algirdas Maknickas, Associate Professor, Laboratory of Numerical Simulation, Institute of Mechanics,
Vilnius Gediminas Technical University, Vilnius
MALTA
Godfrey Farrugia, MD, MMCFD, Dr (of Medicine and Surgery) , Member of the Maltese National
Parliament, Haz-Zebbug
Pierre Mallia, MD PhD CBiol MPhil MA(Law) DipICGP MMCFD MRCP FRCGP, Professor of
Family Medicine, Bioethics & Patients’ Rights; Chairperson National Health Ethics Committee, Dept. of
Health Coordinator Bioethics Research Programme, Univ. of Malta; President, Malta College of Family
Doctors
NETHERLANDS
Liesbeth Adriaansens, MD, Gezondheidscentrum Bredero, Breda
Laila Alberts, MD, Hilversum
Simone Ardesch, MD, Heiloo
Jacqueline Blommers, MD, Artsenpraktijk Blommers, Amersfoort
Wilma Bos, MD, Alkmaar Daniëlle Bourne, MD, Utrecht Ed Brink, MD, Beekbergen
Margreet de Wolff, MD, Apeldoorn
JCH Jansen, MD, Onderdendam
Connie R. Jimenez, PhD, Professor of Translational OncoProteomics, Dept. Medical Oncology,
OncoProteomics Laboratory, Amsterdam
Wil de Jong, MD, Driebergen
Karel Gerritse, MD, Vught
Gerrit-Jan Gerritsma, MD, Lelystad
Marjolein Hamming, MD, public youth health care, Zwolle Jippe Holwerda, MD, Utrecht
Mayra Klaver, Msc physician, Sassenheim
Rein Kleipool, MD, Amsterdam
Dick Koster, MD, Voorhout
Inge-Willem Noordergraaf, PhD, affiliated to Groningen University
Marie Louise Oosterloo- van Ree, MD, Rotterdam
Marguerite Pelt, MD, Lelystad
Christel Rombouts, MD, GP, Huisartspraktijk Rombouts, Zevenaar
Sarah Saraiva-Duivenvoorden, MD, AVIG, Schellinkhout
Jes Schalkwijk, MD, Eindhoven
Mirjam Schellekens, MD, Culemborg
Hugo Schooneveld, PhD, Retired Associate professor (Wageningen Agricultural University), Advisor
to the Dutch EHS Foundation, former president of ‘Stichting elektrohypersensitivity’, Wageningen
Edouard Schweden, MD, Baarn Annemarie Semeijn, MD, Amsterdam Charlotte P.M. Simons, MD,
The Hague
Mirjam Sipma, MD, Dr., Cranio sacral therapist and doctor in Integrative Medicine, Huizen Maarten
Spaargaren, MD, Zutphen
Suzanna Spoelstra, MD, Boxmeer Sandra.J.J. Theunissen, MD, Obbicht Hanneke Treep, MD,
Apeldoorn
John van der Woude, MD DO, Amersfoort
Marga van Doorn, MD, Haarlem Marion van Hilten, MD, Angerlo René van der Reijden, MD, Ede
Ria van Rooijen, MD, Nieuwland, Vijfheerenlanden, Utrecht
An van Veen, MD, Geldrop
Eljanne Wardenier, MD, Family Physician, Beuningen
Ron Velthuis, MD, Gorssel
Huib Wijtenburg, MD, Nijmegen
POLAND
Andrzej Trembaczowski, PhD, Institute of Physics, Maria Curie-Skłodowska University, Lublin
Tomasz Winnicki, Ph.D., .Sc., Professor, Karkonosze College, Rector-Senior (former President)
University School of Applied Sciences in Kalisz (PWSZ)
Karolina M. Zielińska-Dabkowska, Asst. Prof. Dr., Co-founder & Co-director of GUT LightLab,
Gdansk University of Technology (GUT), Gdansk
PORTUGAL
Maria José Castro, Assistant professor, Universidade do Algarve
Sandra Cruz, phd In Biology , Iscad and Ualg , Lisboa
Jorge Guilherme, Professor, Electrical Engineering Department, Escola Superior Tecnologia de Tomar
Igor Khmelinskii, PhD, Prof. Agregado, FCT, DQF and CEOT, University of the Algarve, Faro
Alexandrina Mendes, MD, Ob/Gyn specialist, Working at CMIN-CHUP, Porto
Margarida Silva, Ph.D. Professor, Portuguese Catholic University, Porto
Paulo Vale, PhD, Auxiliary Researcher, Sea and Marine Resources Department, The Portuguese Sea
and Atmosphere Institute, Lisbon
SLOVAKIA
Igor Belyaev, PhD, Dr.Sc, Associate Professor, Cancer Research Institute, BMC SAS, Bratislava
Jan Jakus, MD, PhD, DSc., Professor, Jessenius Faculty of Medicine, Comenius University, Martin
Ladislav Janousek, PhD, Professor, Department of Electromagnetic and Biomedical Engineering Faculty of
Electrical Engineering, University of Zilina, Žilina
Martin Kusko, PhD, process engineer in Semiconductor company, Košice
Michal Teplan, PhD, Institute of Measurement Science, Slovak academy of sciences, Bratislava
SLOVENIA
David Neubauer, MD, PhD. Professor, Department of Child, Adolescent & Developmental Neurology
University Children’s Hospital, Bohoriceva 20, Ljublana
Renata Sribar, PhD, Associate Professor, AMEU-ISH – Postgraduate School of Humanities, and
Centre FemA – Institute for transformation studies and agency, Ljubljana
SPAIN
Adrián Almazán, Philosophy PhD, Physics degree, Universidad Autónoma de Madrid y Ecologistas en
Acción, Fresnedillas de la Oliva
Alfonso Balmori, BSc, Master in Environmental Education, Biologist. Junta de Castilla y León,
Valladolid
José Luis Bardasano, PhD, Biologist and Physician, Prof. of Medical Bioelectomagnetism,
Department of Medicine and Medical Specialties, School of Medicine, University of Alcalá. Alcalá de
Henares, Madrid
Dr. Eline De Vries, PhD in consumer neuroscience, Assistant Professor of Marketing, Department of
Business Administration, University Carlos III Madrid (UC3M)
Claudio Gómez-Perretta, MD, PhD, Chief of Section, Hospital Universitario La Fe, Valencia
José Luis Espinosa, MD, Specialist in family and community medicin, Psychotherapist, Colegio oficial
de médicos de Jaén, Cazorla, Jaén
Isabel Jiménez Acquarone, PhD from Imperial College in Equine Science, Scientific Psychologist,
Parent Infant Psychotherapist and Temperament Consultant, Mallorca
Miguel Lopez-Lazaro, PhD, Associate Professor, Department of Pharmacology, Faculty of Pharmacy,
University of Seville
María Elena López Martín, MD, PhD, Associate Professor of Human Anatomy, School of Medicine,
University of Santiago de Compostela (USC)
Francisca López Torrecillas, Ph.D. Psychology, Professor University of Granada, Granada
Ceferino Maestu Unturbe, Ph.D, Prof., Director of the Bioelectromagnetism Laboratory of the Centre
for Biomedical Technology (CTB), Polytechnic University of Madrid (UPM).
Pilar Muñoz-Calero, MD, President of the Fundación Alborada, Co-director of the Chair of Pathology
and Environment, Faculty of Medicine, Universidad Complutense de Madrid (UCM), Madrid
Enrique A. Navarro, PhD, Professor, University of Valencia, Valencia
Julián Pérez Gutiérrrez, PhD, Doctorado en Ciencias de la Medicina Biológica y otros 9 doctorados
más, Rector de las Universidades OUAS y UNCEMA, obispo de la Iglesia G2, Académico de Honor,
Madrid
Berenice Valdés-Conroy, PhD Psychology, Lecturer, Departamento de Psicología Experimental,
Procesos Psicológicos y Logopedia, Faculty of Psychology, Universidad Complutense de Madrid
SWEDEN
Mikko Ahonen, PhD, researcher, Sundsvall
Michael Carlberg, MSc, Department of Oncology, Faculty of Medicine and Health, University
Hospital, Örebro
Anita Ejrup, MD, Stockholm
Merit Enckell, PhD, Civil Eng. Specialist in Structural Health Monitoring and Emerging Technologies.
Independent researcher, former Royal Institute of Technology, Stockholm
Mikael Eriksson, MD, PhD, Associate Professor, Department of Oncology, Skane University,
Hospital, Lund
Jerry Eriksson, PhD, molecular biology, formerly Umeå University, Vännäs
Lennart Hardell, MD, PhD, retired Associate Professor, Department of Oncology University
Hospiatal, Örebro. Present: The Environment and Research Foundation, Örebro, Sweden
Lena Hedendahl, MD, Independent Environment and Health Research, Luleå
Gunilla Ladberg, PhD, Member of the Board of the Swedish association Vågbrytaren, Lidingö
Leif G. Salford, MD, PhD, Senior Professor of Neurosurgery, Director of the Rausing Laboratory for
Translational NeuroOncology, Lund University, Lund
Lena Lidström, PhD in Education, Sundsvall
Elsy-Britt Schildt, MD, PhD, Senior Consultant, Department of Oncology and Radiation, County
Hospital, Kalmar
Fredrik Söderqvist, PhD, Epidemiologist, Centre for Clinical Research, Uppsala University, Västerå
Ulrika Åberg, MD, Skövd
Agneta Önfelt, PhD, former Associate Professor, Genetic and Cellular Toxicology, Stockholm
University
UK
Maria Castro, Professional Doctorate in Clinical Psychology, London
Nyjon Eccles, BSc MBBS MRCP PhD, Medical Director, The Natural Doctor, HB Health, CHART,
London
Stéphane Flasse, Ingénieur Agronome (UCL, Belgium), PhD in Agronomy Satellite Remote Sensing
(UCL, Belgium & EU- JRC), Flasse Consulting Ltd, Larkfield
David Gee, Visiting Fellow, Institute of Environment, Health and Societies, Brunel University,
London
Andrew Goldsworthy, BSc, PhD, Lecturer in Biology (retired), Imperial College London, Monmouth
Gabriela Gomes, PhD, Dr, Liverpool School of Tropical Medicine, Liverpool
Isaac Jamieson, PhD, DIC, RIBA, Dip AAS, BSc(Hons) Arch., Biosustainable Design, Aberdeen, UK
International Expert, Thammasat University, Pathumthani, Thailand.
Gregory P. King, B.S. Physics, PhD Physics. Dr., College of Marine Sciences, University of South
Florida, St Petersburg, FL, Selkirk (Scottish Borders)
Erica Mallery-Blythe, MD, BMBS, Founder of PHIRE (Physicians’ Health Initiative for Radiation and
Environment) Trustee Radiation Research Trust, Medical Advisor ORSAA (Oceana Radiofrequency
Advisory Association), Medical Advisor ES-UK, Soton
Anita Neilson, RGN, RTN, Dip DN, BA (Hons), MEd, PhD, Glasgow
Alison Noscoe, Medical physician MBChB, West Yorkshire
Kevin T. O’Byrne, professor, Department of Women and Children’s Health, School of Life Course
Sciences, King’s College London
Richard O’Byrne, MBBS. BSc., Anaesthetist, Liverpool
Karl Partridge, BA, PhD, MCIEEM, Environmental Consultant, Crossgar, Downpatrick, Northern
Ireland.
Alasdair Philips, BSc, DAgE, Professional engineer, Powerwatch
Jessica Robinson, BSc(Hons) MB.BS. MRCPsych. MFHom, MD, East Sussex Andrew Rollinson,
PhD, Loughborough University, Yorkshire
Syed Ghulam Sarwar Shah, MBBS, MA, MSc, PhD , Post-Doctoral Research Fellow, Department of
Occupational Health, Guy’s and St. Thomas’ NHS Trust; Honorary Research Fellow, Department of
Clinical Sciences, Brunel University, London
Cyril W. Smith, PhD, DIC, CEng, FIET; CPhys, MInstP, MIPEM, Life SMIEEE, co-author
“Electromagnetic Man” Sarah Starkey, PhD, Independent Neuroscience and Environmental Health
Research
Roger Taylor, Dr., PhD (Immunology), BVSc., retired, Guildford
Andrew Tresidder, MD, MBBS, MRCGP, Somerset
Robert Verkerk, MSc DIC PhD FACN, Founder, executive and scientific director, Alliance for Natural
Health International, Dorking
Lauraine Vivian, PhD Psychiatry and Anthropology, Dr, Section of Global Health, University of
Copenhagen, Earlston, Berwickshire
Stewart Wiseman, PhD, Stroke Association Post-doctoral Research Fellow, Centre for Clinical Brain
Sciences, University of Edinburgh
Peter Wright, (Retired), B.Sc. (Spec) Physics, PhD (Physics), C Phys, M Inst P, University of London,
University of Bradford, Teaching, NHS, London
Other Nations
ARGENTINA
Medardo Avila Vazquez, MD, Pediatrician and Neonatologist, Professor, Chair of Pediatric Clinic
Faculty of Medical Sciences, National University of Cordoba, Chair of Pediatrics of the Faculty of Medical
Sciences of the National University of Cordoba
Raúl A. Montenegro, Biologist, Professor, Plenary Professor, Faculty of Psychology and Director of
the Campus Cordoba of the Right Livelihood College (RLC), Faculty of Psychology, National University of
Cordoba; President of FUNAM, Fundación para la defensa del ambiente (Environment Defense
Foundation), Alternative Nobel Prize (Right Livelihood Award) 2004.
Rodolfo Touzet, PhD, Senior regulator on Radiological safety, Comisión Nacional de Energía Atómica,
Buenos Aires
ARMENIA
Sinerik Ayrapetyan, PhD, Professor, Life Sciences International Postgraduate Educational Center,
UNESCO Chair in Life Sciences, Yerevan, Head of Research Council and Chairholder of UNESCO Chair
AUSTRALIA
Priyanka Bandara, PhD, Environmental Health Consultant, Castle Hill/Sydney, NSW
Russel Cooper, MBBCh MSc, Tasmania
Katherine Georgouras, OAM, DDM, FACD, Professor of Dermatology, (semiretired), Kenthurst
NSW
Ayman Hasan, MD, ND, private practice, Sydney
Marika Heblinski, Master of Human Nutrition, Master of Science, PhD – Neuropharmacology, The
University of Sydney, Sydney
Ray Kearney OAM, PhD, Honorary Assoc. Professor (retired), Department of Medicine, University of
Sydney
Victor Alan Leach, M.Sc.(Melb), FRMIT Applied Physics. MARPS, MORSAA, (retired Radiation
Health Physicist), Founding Member of Oceana Radiofrequency Advisory Association (ORSAA), Newport,
Queensland
Don Maisch, PhD, Independent researcher, author of ”The Procrustean Approach”, Lindisfarne,
Tasmania
Murray May, PhD, Independent Environmental Health researcher, Canberra
Julie McCredden, PhD, Educational Researcher, Univ. of Queensland, President of ORSAA, Brisbane
Elena Pirogova, PhD, Associate Professor, Biomed Eng, BEng (Hons) Chem En, Discipline of
Electrical and Biomedical Engineering, School of Engineering, RMIT University
Charles Teo, AM, MBBS, Professor, Neurosurgeon, Prince of Wales Private Hospital, Randwick,
NSW, Sydney
José van der Akker, PhD, The Centre for Regional Advancement in Learning, Equity, Access &
Participation (LEAP) | School of Education and the Arts, CQUniversity
Steve Weller, BSc, Founding member of ORSAA, Brisbane
BRAZIL
Massimo Colombini Netto, MD, Sociedade Brasileira de Medicina de Família e Comunidade/ Brazilian
Society of Family Medicine, São Paulo
Adilza Condessa Dode, PhD, Admin. Director of MRE ENGINEERING – Electromagnetic Radiations
Measurement Ltd., Engineerings’ Professor at the “Centro Universitário Metodista de Minas Izabela
Hendrix” (“Izabela Hendrix Minas State Methodist University Center”), Belo Horizonte city
Orlando Furtado Vieira Filho, PhD, Professor, Cellular & Molecular Biology, Federal University of
Rio Grande do Sul
Claudio Enrique Fernández-Rodríguez, PhD, MSEE, Professor, Federal Institute of Rio Grande do
Sul, IFRS, Canoas Alberto Mesquita, MD, Dean of Research and Graduate Studies at Universidade São
Judas Tadeu, from August 1998 to July 2014, São Paulo
Alvaro Augusto A. de Salles, PhD, Full Professor, Federal University of Rio Grande do Sul, UFRGS,
Porto Alegre
Francisco de Assis Ferreira Tejo (retired) D.Sc., Professor, Grupo de Eletromagnetismo
Computacional e Bioeletromagnetismo, Electrical Engineering Dept, Universidade Federal de Campina
Grande
CANADA
Luc Boucher, Ph.D. Biomed. Eng., B. Eng. Physics, Polytechnique Montreal
Frank Clegg, CEO, Canadians for Safe Technology (C4ST); Former President of Microsoft Canada
Magda Havas, Associate Professor, Trent University, Canada
Paul Héroux, PhD, Occupational Health Program Director, Department of Epidemiology, Biostatistics
and Occupational Health, McGill University Medicine, Montreal, PQ
Anthony B. Miller, MD, FRCP, Professor Emeritus, Dalla Lana School of Public Health, University of
Toronto,
Malcolm Paterson, PhD, Director, Research Initiatives, BC Cancer Agency Sindi Ahluwalia Hawkins
Centre for the Southern Interior, Kelowna, BC
Michael A. Persinger, PhD, Professor, Biomolecular Sciences, Behavioural Neuroscience and Human
Studies, Laurentian University, Sudbury, Ontario
Barbara Powell, MD, CCFP, FCFP, University of Ottawa, Ottawa, Ontario,
Stoyan Sarg Sargoytchev, Diploma Engineer and PhD in Physics, Retired from York University,
Toronto
Kliment Stefanovski, Medical Doctor, Master of Science, Medical Biochemistry Specialist, Medical
Lab Technologist, Core Laboratory, St. Paul’s Hospital, Vancouver BC
Hélène Vadeboncoeur, M.Sc, Ph.D. Childbirth researcher (retired), Qc, Canada
CHINA
Wenjun Sun, PhD, Professor, Bioelectromagnetics Key Laboratory, Zhejiang University, School of
Medicine, Hangzhou
Minglian Wang, M.M. PhD, Associate Professor, College of Life Science & Bioengineering, Beijing
University of Technology (BJUT), Beijing
COLOMBIA
Carlos Sosa, MD, University of Antioquia, Medellín
CURACAO
Maarten van Zadelhoff, M.D. Willemstad
EGYPT
Nasr Radwan, Prof. Dr., Cairo University, Faculty of Science, Cairo
GEORGIA
Ketino Gejadze, Doctor of Bioresonance Medicine, Honorary Member of the National Academy,
Tbilisi
INDIA
Ganesh Chandra Jagetia, Professor, Just retired from Department of Zoology, Mizoram University,
Aizawl, Udaipur
Ashish Mehta, MD, Spinal and Neurological Surgeon, Mumbai
Girish Kumar, Professor, Electrical Engineering Department I.I.T. Bombay, Powai, Mumbai
Omana Mammen, PhD and M.Tech in Computer Engineering, B.Tech in Electronics &
Communication Engg, Retired Principal Engineer, Launch Vehicle Flight Computer Checkout Systems,
Indian Space Research Organisation (ISRO), Former HOD R&D, at Sarabhai Institute of Science and
Technology.
Sareesh Naduvil Narayanan, PhD, Assistant Professor, Department of Physiology, RAK College of
Medical Sciences, RAK Medical & Health Sciences University, Ras Al Khaimah, UAE
Muthiah Ramanathan, PhD, B.E. (Chemical), Annamalai University, India, M.S (Fuels Engineering) ,
University of Utah, USA, Ph.D, Indian Institute of Technology, Kharagpur, India
Praveen Kumaar Saxenaa, MBBS, DMRD, FCMT, Dr Managing Director, Hyderabad
Sharma, PhD, Head, Scientist – G & Sr. DDG, Div. of Reproductive Biology, Maternal & Child
Health and Chief Project Coordinator – EMF Health Project India, Indian Council of Medical Research,
Ansari Nagar, New Delhi
IRAN
Amirnader Emami Razavi, PhD, Executive Manager and Principal Investigator of Iran, National
Tumor Bank, Cancer Institute of Iran, Tehran University of Medical Sciences
Dr. Masood Sepehrimanesh, PhD, Assistant Professor, Gastrointestinal and Liver Disease Research
Center, Guilan Universtiy of Medical Sciences, Rasht
ISRAEL
Iris Atzmon, PhD, Author of ”The Cellular, not what you thought!”Haifa
Daniel Mishori (Ph.d), The Department of Environmental Studies , Porter School of the Environment
and Earth Sciences, Faculty of Exact Sciences , Tel Aviv University
Michael Peleg, M.Sc., Radio Communications Engineer and Researcher, Technion, Israel Institute of
Technology, Haifa
Elihu D Richter, MD MPH, Professor, Occupational and Environmental Medicine, Hebrew University-
Hadassah School of Public Health and Community Medicine, Jerusalem
Yael Stein, MD, Hebrew University – Hadassah Medical Center, Jerusalem
Danny Wolf, MD, Pediatrician, Clialit Health Services Raziel, Netanya Herzelia
IVORY COAST
Paul Ahouassa, PhD, Court Expert (Electromagnetism), Abidjan
JAPAN
Hidetake Miyata, PhD, Associate professor, Department of Physics. Tohoku University
JORDAN
Mohammed Saleh Al Salameh, PhD, Professor, Department of Electrical Engineering, University of
Science & Technology, Irbid
KOREA (South)
Kiwon Song, PhD, Professor, Department of Biochemistry, Yonsei University, Seoul
Young Hwan Ahn, MD PhD, Professor, Department of Neurosurgery, Ajou Univeristy School of
Medicine, Suwon
MEXICO
Joseph Rodriguez, MD, BSIE- Industrial Engineering, MSE – Master in Engineering, MSNR – Master
of Science in Nuclear Radiology, LLB- Enviromental Lawyer, Mexico
NEW ZEALAND
Tracy Chandler, BSc (Hons) MBChB FRNZCGP FNZSCM, PGDipSEM, Cert Dermoscopy, Cert
Homeopathy, MACNEM member.
Ulrich Doering, MD, General Practitioner, IMC Titirangi, Auckland
Daniela Erdmann, MD, MBChB, Dip O & G, General Practitioner, Student Health Services,
University of Otago
Deborah Fewtrell, MD, MB ChB, Dip Obs, RNZCGP FACNEM, Ex Education Chair and Vice
President and current Advocacy representative for Australasian College of Nutritional and Environmental
Medicine, Kerikeri
Adeline Lee, MD, MbChB (Otago), DipObsMedGyn, DipPaed, FRNZCGP
Roger Leitch, FRNZCGP, MB, ChB, BSc, General practitioner, Auckland
Mary Redmayne, PhD, Independent Researcher, Consultant and Educator in Environmental Health
(Transmitting Technology)
Caroline Wheeler, BSc, MBchB (MD), Specialist in Functional Medicine, Nelson
Damian Wojcik, MD, MBChB, Medical director/ Northland Environmental health Clinic, Whangare,
Northland
NIGERIA
Aneyo Idowu Ayisat, M.Sc., Lecturer, Environmental Biology Unit, Biological Science Department,
Yaba College of Technology, Yaba, Lagos
NORWAY
Einar Flydal, cand.polit. & Master of Telecom Strategy, retired senior adviser Telenor Research and
Development, Oslo,
OMAN
Dr Najam Siddiqi, MBBS, PhD, Associate Professor of Anatomy, Oman Medical College, Sohar
RUSSIAN FEDERATION
Yury Grigoriev, Professor, M. Dr Sci., Federal. Medical Biophysical Center, Moscow Maxim V.
Trushin, PhD, Associate Professor, Kazan Federal University, Kazan
SWITZERLAND
Mark Bohnhoff, MD, Specialist in anesthesiology, Emergency physician, Doctor of medicine, Zürich
Daniela Elisabeth Eigenmann, PhD, Pharmacist, Bahnhof Apotheke Langnau AG and University of
Basel
Daniel Favre, Dr. phil., Biologist, Independent Researcher, Brent
Michaela Glöckler, MD., Dr. h.c., Pediatrician, Head of the Medical Section of the
Goetheanum/Dornach
Peter Meier, MD, Facharzt für Innere Medizin FMH, M.Sc. Präventivmedizin, Mitglied der European
Academy for Environmental Medicine, Sissach
Walter Siegrist, MD, FMH Internal Medicine, retired, Riehen
Constance Wahl, MD, Independent child and youth psychiatrist, FMH, Fribourg
TURKEY
Osman Cerezci, Professor Dr., Dept. Electrical-Electronics Engineering, Sakarya University,
Adapazarı
Suleyman Dasdag, PhD, Prof. Dr., Biophysics Department, Medical School, Istanbul Medeniyet
University, Uskudar, Istanbul
Onur Elmas, MD, PhD, Faculty of Medicine, Dept. Of Physiology, Mugla Sitki Kocman University,
Mugla
Ayse Inhan Garip, Assoc. Prof., School of Medicine, Biophysics Dept., Marmara Univ., Istanbul
Suleyman Kaplan, PhD, Professor, President of Turkish Society for Stereology, Board member of
Journal Chemical Neuroanatomy (Elsevier), Board member of Journal of Microscopy and Ultrastructure
(Elsevier), Department of Histology and Embryology, Ondokuz Mayıs University, Samsun
Fulya Kunter, Assistant Professor Dr., Dept. Electrical-Electronics Engineering, Marmara University,
Istanbul
Selim Şeker, Professor Dr., Department of Electrical-Electronics Engineering, Bogazici University
Bahriye Sirav Aral, PhD, Ass. Professor, Gazi University Faculty of Medicine, Dept of Biophysics,
Ankara
Nesrin Seyhan, Prof. Dr., Gazi University, Medical Faculty, Founder Head, Biophysics Department,
Founding Director, Gazi Non-Ionizing Radiation Protection Centre (GNRK), Ankara
UKRAINE
Olexandr Tsybulin, PhD, Department of Biophysics, Bila Tserkva National Agrarian University
Igor Yakymenko, Prof. Dr, Department of Biochemistry and Environmental Control National
University of Food Technologies, Kyiv
USA
Sunil Bhat D.O., MD, San Mateo, California
David O. Carpenter, MD, Director, Institute for Health and the Environment, A Collaborating Centre
of the World Health Organization, University at Albany, Rensselaer, NY
Richard H. Conrad, Ph.D. Biochemist, EMF Research and Consulting, Hawaii
Barry Castleman, ScD, Environmental Consultant, Garrett Park, MD
Leslie Chorun, MD, Stanhope, NJ
Lindsay Collins, Doctorate of Pharmacy , Hospital Pharmacist, ASHP, KE, Lathrop, MO
Scott Cunningham, MD, Internal Medicine and Integrative Medicine physician, Great Health 365,
private primary care practice, Denver, Colorado
Devra Davis, PhD, MPH, Visiting Prof. Medicine, Hebrew University, Hadassah Medical Center &
Ondokuz Mayis University, Medical School (Turkey); Pres., Environmental Health Trust, Teton Village,
WY
James DeMeo, PhD, Environmental Scientist, Retired, Ashland, Oregon
Sumit Dutta, PhD in Electrical Engineering and Computer Science, MIT, 2017; Data Scientist at
Indeed, Inc; Austin, Texas
Paul Doyon, MA, MAT, EMRS, Independent Researcher, Doyon Independent Research, CA
Arthur Firstenberg, B.A., EMF researcher and author, president Cellular Phone Task Force, New York
Beatrice A. Golomb, MD, PhD, Professor of Medicine, University of California, San Diego, CA
Travis Gordon, DO, Assistant Professor, Michigan State University, College of Osteopathic Medicine,
East Lansing, MI
Gunnar Heuser, M.D., PhD, F. A.C.P., Emeritus at Cedars Sinai Medical Center, Formally Assistant
Clinical Professor of Medicine at UCLA, El Dorado Hills, CA
Edward M. Huff, Ph.D., MA, BS. NASA Senior Scientist (Ret.), Sunnyvale, CA Peter F. Infante,
DrPH, Managing Member, Peter F. Infante Consulting, LLC, VA Toril H. Jelter, MD, MDI Wellness
Center, CA
Heidi Junger, PhD, postgraduate researcher (biology, zoology, Mag.rer.nat, Dr.rer.nat.), San Diego,
CA
Elizabeth Kelley, MA, Electromagnetic Safety Alliance, Tucson, AZ
Henry Lai, PhD, Professor Emeritus, University of Washington, Seattle, WA
Blake Levitt, medical/science journalist, former New York Times contributor, EMF researcher and
author President
Charles Limbach, MD Salinas, CA
Karl Maret, M.D., M.Eng, Dove Health Alliance, Aptos, CA
Andrew A Marino, PhD, JD, Professor, Department of Neurology (ret.), LSU Medical School,
Shreveport, LA
Trevor G Marshall, ME, PhD, Director, Autoimmunity Research Foundation, CA Katharina Katia
Isabel Meier, MD, Clear Sky Medical P.C, Centennial, Colorado
Ronald Melnick, PhD, Senior Toxicologist, (Retired RF-section leader) US National Toxicology
Program, National Institute of Environmental Health Science
Kenneth Monar, Ph.D., B.A. Biology/Chemistry, M.S. Botany/Cellular Biology, M.S. Materials
Science/Polymer Engineering, Ph.D. Materials Science/Polymer Engineering, Knoxville, TN USA
Lloyd Morgan, Senior Research Fellow, Environmental Health Trust, Board Member, International
EMF Alliance (IEMFA), CA
M. J. Mortazavi, PhD, Professor of Medical Physics, Visiting Scientist, Fox Chase Cancer Center,
Philadelphia, PA
Joel M. Moskowitz, PhD, Director, Center for Family and Community Health, School of Public Health,
University of California, Berkeley, CA
Debbie O’Reilly DC, Dipl. Ac. Private practice, Littleton , CO
Martin Pall, BA, PhD, Professor Emeritus (Biochemistry and basic medicine), Pullman, WA
Jerry L. Phillips, PhD, Exec. Director, Excel Centers, Professor Attendant, Department of Chemistry
& Biochemistry, University of Colorado, Colorado Springs, CO
Elizabeth Ploetz, PhD, Kansas State University, Manhattan, Kansas
Camilla R. G. Rees, MBA, Health Researcher, Author ,”The Wireless Elephant in the Room”’ CEO,
Wide Angle Health, Sr. Policy Advisor, National Institute for Science, Law & Public Policy, NY
Elizabeth Rovere, MA, MTS, PsyD, Faculty and Board Member, Nalanda Institute Consulting Clinical
Psychologist, New School University, New York, NY, Dean’s Council, Harvard Divinity School,
Cambridge
Beverly Rubik, Ph.D., President/founder, Institute for Frontier Science, Oakland, California
Cindy Sage, MA, Sage Associates, Co-Editor, BioInitiative Reports, Santa Barbara, CA
Richard J. Siegel, M.D., Professor (Emeritus) of Surgery, Plastic; JABSOM University of Hawaii
Eugene Sobel, PhD, Professor (Retired), University of Southern California School of Medicine, CA John G.
West, MD, Director of Surgery, Breastlink, CA
Cindy Russell, MD, Founding Member, Physicians for Safe Technology, CA.
Wei-Ching Lee, MD, California Medical Association Delegate of Los Angeles county
–––––– • ––––––
Date: 15 Octobre 2019
To: The Secretariat of the U.N. Human Rights Council Advisory Committee
OHCHR- United Nations Office at Geneva, Switzerland
Re: Comments on the U.N. Human Rights Commission’s Resolution
entitled, “New and Emerging Digital Technologies and Human Rights” -
adopted July 11, 2019
From: Ces commentaires sont transmis au nom des conseillers de l’Appel
lntemational «EMF Scientist».1
L’appel international des scientifiques sur les CEM a été lancé en mai 2015
et s’adresse au Secrétaire général des Nations Unies, au Directeur général de
l’Organisation mondiale de la Sante, au Directeur exécutif du Programme des
Nations Unies pour l’environnement et à tous les Etats membres. II est
maintenant signé par plus de 240 scientifiques de 43 pays ayant publié des
articles dans des revues à comité de lecture sur les effets biologiques ou
sanitaires des champs électromagnétiques non ionisants (CEM), qui font partie
du spectre électromagnétique qui comprend les champs électromagnétiques à
très basse fréquence (ELF) émis par les réseaux d’alimentation électrique et les
appareils électriques; et les rayonnements radiofréquences (RFR) utilisés pour
les communications sans fil. Les scientifiques qui ont publiés des articles dans
des revues à comité de lecture dans ces domaines et qui se sont activement
engagés dans l’information sur les CEM sont reconnus comme soutien
scientifique.2
L’appel demande de toute urgence aux Nations Unies, à l’OMS, à l’UNEP et
aux Etats membres des Nations Unies de répondre aux problèmes de santé
publique mondiaux liés à l’exposition aux téléphones portables, aux lignes
électriques, aux appareils électriques, aux appareils sans fil, aux compteurs sans
fil et aux infrastructures sans fil présentes dans les résidences, les écoles, les
collectivités et les entreprises. Les plus grandes préoccupations de ces
scientifiques concernent la protection des enfants, des femmes enceintes et de
ceux présentant une électrohypersensibilite.
• L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est encouragée à exercer un
leadership fort pour favoriser l’élaboration de directives plus protectrices
concernant l’exposition aux CEM, à appeler à des mesures de précaution et
plus particulièrement à éduquer le public sur les risques pour la santé, en
particulier les risques pour les enfants et le fœtus en développement. En
n’agissant pas, l’OMS ne remplit pas son rôle de première agence
internationale de santé publique.
• Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) est la «voix
de l’environnement» des Nations Unies et occupe une position unique pour
adopter une vision planétaire des risque que la pollution électromagnétique
présente pour les organismes vivants dans le monde entier, y compris le bien-
être et la santé, la reproduction, la survie et l’évolution. Nous encourageons les
Nations Unies à demander à l’UNEP d’évaluer les preuves scientifiques et de
lancer une évaluation des normes et des pratiques d’exposition alternatives qui
pourraient réduire considérablement les expositions environnementales aux
champs électromagnétiques non ionisants. Cette demande a été réitérée dans
une lettre adressee à Inger Andersen, Directrice executive de l’UNEP, le 9
juillet 2019, mais il n’y a pas encore eu de réponse officielle à ce jour.
• En septembre 2017, les conseillers de l’appel ont recommandé que,
conformément aux Principes fondamentaux des Nations Unies relatifs aux
entreprises et aux droits de l’homme : «Protéger, respecter et réparer» – Les
technologies de communication sans fil 5G devraient être soumises à une
évaluation indépendante concernant la santé et la sécurité avant leur
déploiement. Elle est obligatoire pour les médicaments nouvellement
développés et devrait être obligatoire pour tous champs électromagnétiques non
ionisants auxquels une grande population est ou va être exposée.
L’innovation technologique offre des avantages sociaux et économiques à la
société. Les technologies de communication sans fil deviennent rapidement une
partie intégrante de chaque secteur économique. Mais il existe un nombre
croissant de preuves scientifiques concernant les dommages causés aux
personnes, aux plantes, aux animaux et aux microbes suite à l’exposition à ces
technologies. Nous sommes d’avis que les conséquences néfastes pour la santé
d’une exposition chronique et involontaire de personnes à des sources de champs
électromagnétiques non ionisants sont ignorées par les organisations de santé
nationales et internationales malgré nos demandes répétées ainsi que les
demandes de nombreux autres scientifiques, médecins et avocats concernés.
Cela constitue une violation manifeste des droits de l’homme, tels que définis
par les Nations Unies:
“Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains,
sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d’origine
ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation. Les droits de
l’homme incluent le droit à la vie et à la liberté. Ils impliquent que nul ne sera
tenu en esclavage, que nul ne sera soumis à la torture. Chacun a le droit à la
liberté d’opinion et d’expression, au travail, à l’éducation, etc. Nous avons tous
le droit d’exercer nos droits de l’homme sur un pied d’égalité et sans
discrimination.”
Nous exhortons vivement le Conseil des droits de l’homme des Nations
Unies à être une voix forte pour les droits humains de tous les peuples et un
catalyseur efficace au sein des Nations Unies en ce qui conceme la recherche
d’une meilleure protection de la santé pour l’humanité, la flore et la faune contre
les dommages graves et les risques accrus pour la santé induits par les champs
électromagnétiques non ionisants.
Cordialement,
Elizabeth Kelley, MA
Director, EMFScientist.org
Au nom des conseillers scientifiques de l’appel international «EMF
scientist» :
Annie Sasco, MD, DrPH; Ronald L. Melnick, PhD.; Magda Havas, PhD;
Henry Lai, PhD; and, Joel M. Moskowitz, PhD.
1. International Appeal: Scientists call for protection from non-ionizing electromagnetic field exposure,
European Journal of Oncology, Vol. 20, 2015/12/01, pp. 180-182
2. Voir le site https://emfscientist.org
–––––– • ––––––
ANNEXE F
Précautions à prendre
pour tout travail sur un amalgame
Philippe Irigaray, Bernard Kurdyk
Voir aussi le protocole de I’association internationale de chirurgiens
dentistes conscients de la toxicité des amalgames dentaire (IAOMT)60.
Toute intervention sur un amalgame (dépose d’amalgame suite à une reprise
de carie, ou avant la pose d’une couronne) doit se faire avec des précautions
impératives pour ne pas provoquer ou aggraver des troubles de santé. En effet,
d’importantes quantités de vapeurs de mercure peuvent être inhalées et ingérées
au cours de cette opération.
1. Equipements du cabinet
• un système de refroidissement : jet d’eau concentré, de fort débit, sans air.
• un aspirateur chirurgical : système d’aspiration (d’environ 1 cm de diamètre),
tenu par l’assistant(e) au dessus de la dent à traiter. Idéalement, on peut
connecter l’aspirateur au modèle « clean-up », canule avec un embout spécial
(sorte de mini digue). Cela permet d’aspirer la plus grande partie des liquides et
des vapeurs de mercure.
• Le cabinet dans lequel est effectué la dépose doit être aéré : fenêtre ouverte
pour assurer un bon renouvellement de l’air.
2. Le praticien ne doit pas fraiser dans l’amalgame : afin de limiter
l’émission de vapeurs mercurielles, il est bien préférable d’inciser en croix
l’amalgame puis de l’enlever par morceaux.
3. Précautions à prendre pour le patient afin de limiter la contamination
mercurielle :
• Masques au charbon61, pour le patient (à placer sur le nez et les yeux, et à
rendre étanche à l’aide de ruban adhésif) et pour le praticien (nez et bouche),
pour retenir les vapeurs de mercure.
• En plus, du masque au charbon, il est utile de protéger le patient en l’insérant
dans une combinaison étanche. Idéalement, toute la peau du patient doit être
couverte pour éviter un contact avec les vapeurs de mercure.
• Dix à quinze minutes avant un travail sur amalgame : avaler 2 cuillères à soupe
de charbon actif en poudre (charbon “coop” à commander en pharmacie, ou
charbon en poudre vendu dans les magasins diététiques). Ce charbon a pour
fonction de retenir une partie des ions mercuriques qui pourraient avoir été
ingérés au cours de l’opération, et à les évacuer dans les selles.
• Juste avant l’intervention : faire un bain de bouche au sélénium (ampoules de
granions de sélénium), pour limiter l’absorption du mercure par la muqueuse
buccale.
–––––– • ––––––
ANNEXE G
Les associations
BELGIQUE
Les associations ci-dessous s’occupent en Belgique de la problématique des
champs électromagnétiques :
AREHS asbl - Association pour la Reconnaissance de
l’ElectroHyperSensibilité. Elle a pour but de faire reconnaître l’EHS comme
handicap en Belgique (comme c’est le cas en Suède), afin de permettre aux
personnes qui en sont atteintes de vivre, de se former, de se déplacer et de
travailler dans un environnement électromagnétique qui leur convient. Ceci
implique entre autres la création de ‘zones blanches’, c’est-à-dire de zones où la
pollution électromagnétique artificielle est réduite au maximum.
Rue J.-B. Verheyden 33 à 1150 Woluwe-Saint-Pierre - Téléphone : 02/772
86 80
https://www.arehs.be/
––––––––––––––––
Collectif d’associations pour le recours en annulation des législations sur le
déploiement des compteurs communicants en Wallonie et à Bruxelles. Le 10
septembre 2018, un collectif d’associations a décidé d’entreprendre un recours
en annulation des législations sur le déploiement des compteurs communicants
en Wallonie et à Bruxelles, devant la Cour Constitutionnelle, à l’initiative des
asbl Grappe et Fin du nucléaire avec le soutien d’autres associations, Inter-
environnement Bruxelles, AREHS, etc.
Téléphone : 081.23.09.69 et 04.277.06.61
http://stopcompteurscommunicants.be/
––––––––––––––––
grONDES. Plate-forme qui réunit des quartiers et des associations pour des
technologies mobiles, d’information et de communication (TIC) qui respectent la
santé, l’environnement et l’urbanisme. Il s’agit d’une coordination de quartiers
bruxellois concernés par des projets ou des implantations d’antennes relais 2, 3,
4 et 5G.
https://www.grondes.be/p/home.html
Grappe - Groupe de Réflexion et d’Action Pour une Politique Ecologique.
100 Rue Raymond Noël - 5170 Bois de Villers - Téléphone : 0477 66 80 02
http://grappebelgique.be/
––––––––––––––––
Ondes.brussels. A Bruxelles, l’initiative citoyenne ondes.brussels fait un
travail remarquable d’analyse des nuisances en provenance des compteurs
communicants, dits « intelligents », et de la 5G.
https://ondes.brussels/
––––––––––––––––
STOP 5G. Le « Collectif stop5G.be » est un collectif d’associations qui a été
créé le 14 novembre 2019 à l’occasion de la remise de la pétition internationale
aux ministres belges des différents niveaux de pouvoir dont c’est la compétence.
http://stop5g.be/
––––––––––––––––
Teslabel. L’association créée en 1995 lutte pour le retour à un environnement
sain, actuellement pollué par des technologies sans fil qui perturbent gravement
notre fonctionnement biologique et notre mental, par les lignes à haute tension et
les transformateurs.
Rue de Vieusart 7 - Chaumont-Gistoux - Belgique - Téléphone : + 32 60 212
911
http://www.teslabel.be/
––––––––––––––––
Il existe également deux associations Flamandes spécialisées sur
l’électrohypersensibilité :
Beperk de Straling
http://www.beperkdestraling.org/
––––––––––––––––
VEHS - Vereniging ElektroHyperSensitiviteit Vlaanderen.
https://vehs.be/
–––––– • ––––––
FRANCE
Les associations ci-dessous s’occupent en France de la problématique des
champs électromagnétiques :
AZB - ASSOCIATION ZONES BLANCHES : Créée en 2014, l’Association
est composée de personnes électrohypersensibles et chimicosensibles (MCS),
d’élus, de professionnels de la santé, de militants et d’associations engagés sur
ces questions. Elle se mobilise pour monter un projet concret de lieu d’accueil
médico-social en “zone blanche”.
https://www.asso-zonesblanches.org
––––––––––––––––
Cœurs d’EHS. Association d’Êtres Humains Sensibles et Solidaires pour une
entraide collaborative née en mai 2018 de la volonté d’informer le grand public
en général et les personnes électrohypersensibles en particulier sur les moyens
simples, indispensables et essentiels de se protéger des ondes
électromagnétiques.
10 La Réveillère - 85150 MARTINET
http://www.coeursdehs.fr
––––––––––––––––
Le CRIIREM : propose des avis d’experts et établit des rapports d’expertise
dans un domaine large, intégrant la mesure des champs électromagnétiques. Il
s’agit d’une association extrêmement sérieuse. Pierre Le Ruz, expert européen,
doit être consulté lorsqu’il y a nécessité d’une contre-enquête. Catherine Gouhier
en assure aussi la permanence.
19/21 Rue Thalès de Milet - 72000 LE MANS - Téléphone : 02 43 21 18 69
https://www.criirem.org
––––––––––––––––
CCARRA. La Coordination Citoyenne Antennes-Relais Rhône-Alpes et
national. Elle les collectifs et associations concernés par le problème des
antennes relais de téléphonie mobile. Ainsi que les compteurs connectés et radio
commandés. Linky, Gazpar,les répartiteurs de radiateurs et compteurs d’eau
BP 10040-57057 METZ CEDEX 2 – Téléphone : 07 85 42 42 25
http://ccarra.revolublog.com
––––––––––––––––
Family Ondes. La démarche initiée par « Family Ondes » est la voie de
l’avenir, si on veut protéger nos enfants des ondes artificielles, leur laisser un
monde « durable » et une société responsable.
21 Avenue Simon Rousseau - 69270 FONTAINES-SUR-SAONE -
Téléphone : 04 26 63 64 12
http://www.familyondes.fr
Ly’Ondes. Association de citoyens de la région lyonnaise devenus électro
hypersensibles ou intolérants aux ondes électromagnétiques artificielles.
Téléphone : Lundi et mardi de 10h à 13h au 04 78 33 82 63
https://associationlyondes.wordpress.com
––––––––––––––––
NEXT-UP Organisation. Association concourant à la défense de
l’environnement naturel, contre les irradiations des champs électroMagnétiques
des antennes relais, des téléphones portables (GSM), de leurs impacts sur la
santé notamment l’électrohypersensibilité, sur le changement climatique, etc.
13 Rue Carnot - 26400 CREST
http://next-up.org
––––––––––––––––
Ondes Citoyennes est une association nationale créé à l’initiative de riverains
de différentes communes de Clermont Auvergne Métropole et au-delà, qui du
jour au lendemain se sont retrouvés à vivre avec l’implantation d’un relais
téléphonique, et pour la très grande majorité d’entre eux sans aucune
concertation préalable avec les opérateurs.
Impasse Henri Becquerel Z.A. de l’Artière - 63110 BEAUMONT -
Téléphone : 04 73 14 16 97
https://ondescitoyennes.wordpress.com/
––––––––––––––––
Perdons pas le Fil Zone Blanche est une association qui vise à aider les
personnes électro- sensibles, intolérantes aux ondes, à faire valoir leurs droits,
notamment en matière d’accessibilité (lieux sans ondes) et de handicap.
Concrètement, elle apporte une aide à la constitution des dossiers handicap,
destinés aux MDPH, et une aide (conseil) dans les recours en cas de refus des
prestations demandées.
28 Rue Jean Bouin - 66000 Perpignan - Téléphone : 04 68 37 16 48
http://ehs-action.org/association-perdons-pas-le-fil-aide-les-ehs/
––––––––––––––––
POEM26. L’association POEM26 (Prévention des Ondes
Électromagnétiques) informe et organise des actions de prévention sur l’impact
sanitaire des ondes électromagnétiques (OEM).
5 Rue Hugues de Lionnes - 26100 ROMANS SUR ISERE
https://poem26.com
––––––––––––––––
PRIARTEM est également une Association nationale de défense des malades
électrohypersensibles et qui tente de négocier avec les pouvoirs publics des
mesures de protection. En 2014, Priartem a fusionné avec l’association
Electrosensibles de France.
Boite 64, 206 Quai de Valmy - 75010 PARIS - Téléphone : 01 42 47 81 54
https://www.priartem.fr ou www.electrosensible.org
––––––––––––––––
ROBIN DES TOITS est une Association nationale œuvrant de façon
extrêmement dynamique pour la défense des malades électrohypersensibles :
cette association s’est spécialisée dans la problématique des Antennes Relais et
milite pour un abaissement des seuils réglementaires dans les technologies sans
fil.
37A Boulevard Léon Gambetta - 68100 MULHOUSE - Téléphone les lundi,
mercredi et vendredi, de 16h à 18h au 04 67 96 19 54
https://www.robindestoits.org
––––––––––––––––
STOP-LINKY. Il existe de nombreuses associations et collectifs stop-Linky
dont un collectif Stop-Linky appelé « Stop ! Linky, Non Merci »
(https://stoplinkynonmerci.org/) rassemblant l’ensemble des groupes FaceBook
et organisations sensibles aux conséquences du brouillard électromagnétique sur
notre santé et au contrôle à distance de dispositifs et appareillages situés à
l’intérieur même des habitations.
Un annuaire de ces collectifs «anti-linky» est disponible sur ce lien :
http://www.stoplinky88.fr/les-collectifs-anti-linky-en-france/. Il référence 575
collectifs locaux existants à la date du 16/08/2019.
––––––––––––––––
UNE TERRE POUR LES EHS est une Association œuvrant à la
reconnaissance officielle de l’électrohypersensibilité et à la création de lieux de
vie pour les personnes qui en souffrent. L’association a été pensé comme une
main tendue pouvant aider les personnes électrosensibles et
électrohypersensibles à briser leur isolement et à surmonter les grands moments
de détresse dus aux bouleversements induit par cette pathologie
environnementale.
25 Rue du Glissoir - 04200 Sisteron
http://www.uneterrepourlesehs.org/
–––––– • ––––––
GRAND DUCHE DU LUXEMBOURG
Les associations ci-dessous s’occupent au Grand Duché du Luxembourg de
la problématique des champs électromagnétiques :
AKUT - Aktionsgruppe für Umwelttoxikologie– Groupe d’action pour la
toxicologie de l’environnement. Il s’agit d’un centre d’informations et de
conseils sur la pollution au Luxembourg.
1b, rue Thomas Edison - L- 1445 Strassen - Grand-Duché de Luxembourg -
Téléphone : +352 22 33 75
http://akut.lu/
––––––––––––––––
Stop 5G Luxembourg - Birgerninitiativ Stop5G Luxembourg a.s.b.l. Il s’agit
d’une association sans but lucratif composée de citoyens et d’experts bénévoles
dont la mission est d’informer la population luxembourgeoise et les décideurs
sur les dangers de l’exposition de la technologie 5G.
https://stop5g.lu/
–––––– • ––––––
QUEBEC
Les associations ci-dessous s’occupent au Québec de la problématique des
champs électromagnétiques :
ASEQ-EHAQ - L’Association pour la santé environnementale du Québec /
Environmental Health Association of Québec. L’Association pour la santé
environnementale du Québec est un organisme de bienfaisance voué à aider les
personnes qui souffrent d’hypersensibilité environnementale (HE).
CP 364 - Saint-Sauveur - Québec J0R 1R0 - Téléphone : 514-332-4320
https://aseq-ehaq.ca/
––––––––––––––––
Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec - RESQ. Le Rassemblement
ÉlectroSensibilité Québec (RESQ) est un organisme à but non lucratif
regroupant principalement des personnes électrosensibles, auxquelles peuvent se
joindre des gens qui les soutiennent. Il a été officiellement fondé le 18 juin 2016,
à Sainte-Adèle.
158 De Cournoyer, Boucherville, J4B 7N6 - Téléphone : 819-686-2852
https://www.electrosensibilitequebec.com
–––––– • ––––––
SUISSE
5G Moratoire pour la Suisse. La Coordination genevoise Moratoire 5G
demande, au nom du principe de précaution garanti par la Constitution
genevoise, d’établir un moratoire immédiat et de pré-aviser négativement
l’installation de toute antenne 5G sur son territoire.
Rue des Savoises 15 - CH-1205 Genève
https://moratoire5g.ch/
––––––––––––––––
ARRA - Alerte Romande aux Rayonnements Artificiels. Anciennement
nommée ARA, il s’agit d’une organisation sans but lucratif. Elle lutte pour faire
admettre qu’il existe un risque connu à l’exposition aux rayonnements non
ionisants et pour empêcher la prolifération des antennes de téléphonie mobile.
Elle a pour but de sauvegarder la santé publique.
Case postale 494, 1860 Aigle
https://www.alerte.ch/fr/
––––––––––––––––
Collectif Jura Non 5G. Collectif citoyen Jura NON 5G créé dans le Jura.
CH-2800 Delémont
https://www.juranon5g.ch/
––––––––––––––––
electrosmogtech. Association ayant pour objectif de quantifier, identifier et
réduire l’electrosmog.
Ch. du Grand-Record 21 - CH-1040 Echallens - Téléphone : 078 682 3266
https://www.electrosmogtech.ch/
––––––––––––––––
frequencia. Organisation active au niveau national qui étudie l’impact de la
numérisation sur la vie humaine et l’environnement. frequencia entend défendre
les valeurs humaines, préserver la santé de la population et protéger la nature et
l’environnement.
Rebgasse 46 - CH-4058 Basel
https://www.frequencia.ch/fr/
––––––––––––––––
GigaSmog. Association qui a pour but d’Informer la population des risques
sanitaire dû aux micro-ondes et aux champs électromagnétiques, d’aider à la
reconnaissance d’une condition de personne électro-hypersensible (EHS),
d’aider les personnes EHS, de lutte politique afin que les Autorités protège enfin
les citoyens! et de déveloper et tester de nouveaux moyens aidant à la protection
contre les hyperfréquences.
Rue du Faubourg 7 - CH-2520 La Neuveville
http://www.gigasmog.ch/
––––––––––––––––
Le Vaud sans Antennes. Opposition collective au projet de la nouvelle station
de base pour téléphonie mobile de Salt SA / VD_1348A et de Swisscom SA /
LEVD, à 1261 Le Vaud, route des Montagnes, parcelle n° 113. CAMAC 179
660 du 28-07-2018.
Case postale 11 - CH-1261 Le Vaud
https://levaudsansantennes.ch/
––––––––––––––––
Stop5G. Le collectif “STOP5G“ est un rassemblement citoyen pour
s’opposer à une mise en place de la 5G sans garde-fou et sans garantie
concernant l’impact sur la santé et sur l’environnement. Des études scientifiques
indépendantes doivent impérativement être faites sans délai.
https://www.stop5g.ch/
––––––––––––––––
Stop antennes Bex. L’Association STOP-ANTENNES a pour but de réduire
au maximum les effets de la pollution électromagnétique (électro-smog) sur la
santé des personnes, de la faune et de l’environnement, en particulier en limitant
l’installation de nouvelles stations de téléphonie mobile sur le territoire de la
Commune de Bex. Elle édite un bulletin d’information et collabore avec d’autres
associations en Suisse.
Avenue de la Gare 18 - CH-1880 Bex
https://www.stop-antennes.ch/
–––––– • ––––––
Liste des acronymes
AAH : Allocation aux adultes handicapés
ADEME : Agence de la transition écologique, anciennement Agence de
l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
ADN : Acide désoxyribonucléique
AFSSE : Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale
AFSSET : Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du
travail
ALARA : As low As reasonably Achievable. Le principe ALARA signifie :
Aussi bas qu’il soit raisonnablement possible de la faire
ALD : Affection de longue durée
ANFR : Agence nationale des fréquences
ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail
ARCEP : Autorité de régulation des communications électroniques et des
Postes
ART : Autorité de régulation des télécommunications devenue Arcep
ARTAC : Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse
BF : Basses fréquences
CDAPH : Commission des droits et de l’autonomie des personnes
handicapées
CDC : Center for Disease Control and Prevention, Centre pour le contrôle et
la prévention des maladies
CGEDD : Conseil général de l’environnement et du développement durable
CHSCT : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
CIM : classification internationale des maladies
CIRC : Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), ou
International Agency for Research on Cancer (IARC)
CNIL : Commission nationale de l’informatique et des libertés
CNR 102 : Cahier des charges sur les normes radioélectriques 102
CNRS : Centre national de la recherche scientifique
COV : Composés organiques volatils
Covid-19 : Coronavirus disease 2019. La maladie à coronavirus 2019
CPL : Courant porteur en ligne
CRIIREM : Centre de recherche et d’information indépendant sur les
rayonnements électromagnétiques
CROUS : Centre régional des œuvres universitaires et scolaires
CRRMP : Comité Régional de Reconnaissance des Maladies
Professionnelles
CSIRO : Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation.
Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle en français
DAS : Débit d’absorption spécifique
DCS : Digital Communication System. Norme utilisant la gamme des 1 800
MHz.
DECT : Digital Enhanced Cordless Telecommunications.
Télécommunications numériques améliorées sans fil
DGCCRF : Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de
la Répression des fraudes
DGS : Direction Générale de la Santé
EBF : Extrêmements basses fréquences
ECERI : European Cancer and Environment Research Institute. Institut de
recherche européen sur le cancer et l’environnement. L’ECERI est un réseau de
collaboration entre des scientifiques de toute l’Europe souhaitant conjuguer leurs
efforts pour découvrir et comprendre les causes environnementales du cancer et
des autres maladies.
ECG : Electrocardiogramme
EDF : Electricité de France
EEG : Electroencéphalogramme
EHS : Electrohypersensibles, électrohypersensibilité
ELD : Entreprises locales de distribution d’électricité
EMG : Electromyogramme
Enedis : ex-ERDF, filiale d’EDF
ERDF : Electricité réseau distribution France
FCC : Federal Communications Commission. Commission fédérale des
communications
FDA : Food and drug administration. Agence américaine des produits
alimentaires et médicamenteux
Fe2O3 : oxyde de fer(III), également appelé oxyde ferrique
Fe3O4 : tétroxyde de trifer
FFP : Filtering Facepiece Particles. Pièce faciale filtrante contre les
particules
GHz : Giga Hertz 10 puissance 9 Hertz
GRD : Gestionnaire du réseau de distribution d’énergie
GSM : Initialement baptisé « Groupe Spécial Mobile » à l’origine de sa
normalisation en 1982, il est devenu une norme internationale pour la téléphonie
mobile nommée « Global System for Mobile communications » en 1991. Il
correspond à la 2G.
GSSG : Disulfure de glutathion également appelé glutathion oxidé.
Hz : hertz, unité dérivée de fréquence du Système international (SI)
IARC : International Agency for Research on Cancer. Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC),
ICD : International Classification of Diseases. Classification internationale
des maladies
ICNIRP : International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection.
Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non
ionisants
IEEE : Institute of Electrical and Electronics Engineers. Institut des
ingénieurs électriciens et électroniciens
IEI : intolérance environnementale idiopathique
IEI-CEM : intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs
électromagnétiques
IEI-EMF : Idiopathic Environmental Intolerance attributed to
Electromagnetic Fields. Intolérance environnementale idiopathique attribuée aux
champs électromagnétiques
IR : Infrarouge
IRM : Imagerie par résonance magnétique (IRM).
IRMf : IRM fonctionnel
ISDE : International Society of Doctors for the Environment. Société
international des Docteurs en faveur de l’environnement
ISED : Institut de santé et de développement
ITT : Incapacité Temporaire de Travail
LF : Low frequencies. Basses fréquences
MCS : Multiple chemical sensitivity. Sensibilité multiple aux produits
chimiques
MDPH : Maisons départementales des personnes handicapées
NCI : National Cancer Institute. Institut national du Cancer aux Etats-Unis
NIH : National Institute of Health. Institut national de santé aux Etats-Unis
norme GPRS : le standard GPRS (General Packet Radio Service) est une
évolution de la norme GSM, ce qui lui vaut parfois l’appellation GSM++ (ou
GMS 2+)
NTIC : Nouvelles Technologie d’Information et de Communication
NTP : National Toxicology Program. Le Programme national de toxicologie.
Programme fédéral des États-Unis, fonctionnant comme un consortium inter-
agences et piloté par le département de la Santé et des Services sociaux des
États-Unis.
NTT : Nitrotyrosine
OMS : Organisation mondiale de la santé
ONG : Organisation non gouvernementale
ONU : Organisation des Nations unies
ORL : Oto-rhino-laryngologie
OTAN : Organisation du traité de l’Atlantique nord
PIB : Produit intérieur brut
PIRE : Puissance isotrope rayonnée équivalente
PME : Petites et moyennes entreprises
QI : Quotient intellectuel
RCNIRP : Russian National Committee on Non-Ionizing Radiation
Protection. Comité National Russe de Protection contre les rayonnements non
ionisants
REACH : enRegistrement - Evaluation - Autorisation. Il s’agit d’un
règlement européen (règlement n°1907/2006) entré en vigueur en 2007 pour
sécuriser la fabrication et l’utilisation des substances chimiques dans l’industrie
européenne.
REFLEX ou REFLEX-Study, Risk Evaluation of Potential Environmental
Hazards From Low Frequency Electromagnetic Field Exposure. Evaluation des
risques environnementaux liés à l’exposition aux basses fréquences
ROS : Reactive oxygen species. Espèce réactive de l’oxygène
RQTH : Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé
RTE : Réseau de transport d’électricité. Il est le gestionnaire de réseau de
transport d’électricité en France
SAEML : société anonyme d’économie mixte locale
SCENIHR : Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health
Risks. Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux
SCHEER : Scientific Committee on Health, Environmental and Emerging
Risks. Comité scientifique des risques sanitaires, environnementaux et émergents
SEP : Sclérose en plaques
SICEM : Syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques
SIOC : Syndrome d’intolérance aux odeurs chimiques
SLA : Sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot
SMS : Short Message Service. Service de messagerie
TBARS : Thiobarbituric acid reactive substances. Substances réactives à
l’acide thiobarbiturique
TBF : Très basses fréquences
TILT : Toxicant-Induced Loss of Tolerance. Perte de tolérance induite par les
produits chimiques
TNT : Télévision numérique terrestre
TSCU : Tomosphygmographie Cérébrale Ultrasonore
UNESCO : United Nations Educational, Scientific and Cultural
Organization. Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la
culture
VLE : Valeur Limite d’Exposition
VLEP : valeur limite d’exposition professionnelle
VLF : Very low frequency. Très basse fréquence
WiFi : contraction de Wireless Fidelity est un ensemble de protocoles de
communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE 802.11 (ISO/CEI
8802-11) qui utilise les ondes radios. Il est émis par une box dans un rayon de 10
à 20 mètres.
WiMax : Worldwide Interoperability for Microwave Access. Interopérabilité
internationale pour l’accès micro-ondes. Il désigne un standard de
communication sans fil.
–––––– • ––––––
Références
1. Dominique Belpomme, Comment naissent les maladies… et que faire pour rester en bonne santé,
Éditions LLL, 2016. pp173 à 176.
2. Viêt Nguyen-Thanh, Jean-Baptiste Richard. Les connaissances, perceptions et comportements des
Français vis-à-vis des risques liés à la téléphonie mobile. Rapport INPES. Réf. W-0009-001-1003 Etat des
connaissances: novembre 2009.
3. Dominique Belpomme, Comment naissent les maladies… et que faire pour rester en bonne santé,
éditions LLL, 2016.
4. Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, éditions J. B. Baillière, Paris.
1865.
5. Belpomme D, Irigaray P. Electrohypersensitivity as a Newly Identified and Characterized Neurologic
Pathological Disorder: How to Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci. 2020 Mar 11;21(6):1915.
6. OMS, WHO workshop on electromagnetic hypersensitivity (2004), October 25 -27, Prague, Czech
Republic, www.who.int/peh-emf/meetings/hypersensitivity_prague2004/en/index.html; Hansson Mild K,
Repacholi M, van Deventer E, Ravazzani P, eds. 2006. Electromagnetic Hypersensitivity: Proceedings,
International Workshop on EMF Hypersensitivity, Prague, Czech Republic, October 25-27, 2004. Geneva
(Switzerland): WHO Press. p. 16.
7. OMS, Aide-Mémoire N° 296, Champs électromagnétiques et santé publique - Hypersensibilité
électromagnétique, Décembre 2005. https://www.who.int/peh-emf/publications/facts/fs296_fr/en/
8. IARC Monographs on the Identification of Carcinogenic Hazards to Humans / Non-ionizing Radiation,
Part 1: Static and Extremely Low-frequency (ELF) Electric and Magnetic Fields. IARC Press, Lyon,
France. 2002.
9. IARC Monographs on the Identification of Carcinogenic Hazards to Humans / Non-ionizing Radiation,
Part 2: Radiofrequency Electromagnetic Fields. IARC Press, Lyon, France. 2013.
10. Avis et rapport de l’ANSES. Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale
idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques, Saisine n°«2011-SA-0150», Mars 2018, p241.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0150Ra.pdf
11. Rapport du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable. «Le déploiement du
compteur Linky» par Bernard Flury-Hérard et Jean-Pierre Dufay remis à Ségolène Royal, alors ministre de
l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, le 16 janvier 2017. Disponible à l’adresse suivante:
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/174000344.pdf
12. Pour le détail des livres publiés par les auteurs, voir le site https://lelivrenoirdesondes.fr/
13. Les parties du texte en italiques, destinées à éclairer le lecteur, sont écrites pas les auteurs du livre.
14. La plupart de ces témoignages ont été adressés au Pr D. Belpomme qui a pris en charge les malades
dont il est question ici.
15. A M. Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre; à Mme Marisol TOURAINE, Ministre des affaires
sociales, de la santé et du handicap; à Mme Delphine BATHO, Ministre de l’écologie, du développement
durable et de l’énergie; à Mme Barbara POMPILI et à M. François de RUGY, groupe EELV à l’Assemblée
Nationale.
16. Il s’agit de la tomosphygmographie cérébrale ultrasonore (TSCU).
17. Ces épisodes de perte de mémoire impromptus et transitoires sont décrits plus loin sous le terme d’ictus
amnésiques.
18. Médecin. Coordinateur du projet de recherche européen Reflex (Risk Evaluation of Potential
Environmental Hazards From Low Frequency Electromagnetic Field Exposure Using Sensitive in vitro
Methods [Évaluation des risques potentiels liés à l’exposition aux champs électromagnétiques à basse
fréquence à l’aide de méthodes sensibles in vitro]) rassemblant 12 équipes en provenance de sept états
membres de la Communauté Européenne, sur les effets sur la santé des champs électromagnétiques.
19. Les parties du texte entre guillemets sont du pasteur Häublein; celles sans guillemets sont du professeur
Adlkofer. Les sous-titres de ce texte sont des auteurs du livre.
20. Cette ville est située dans l’état de Schleswig-Holstein en Allemagne.
21. http://stiftung-pandora.eu/wp-content/uploads/2018/11/Pandora_Leszczynski_science-wireless-
2015_eng.pdf
22. http://stiftung-pandora.eu/wp-content/uploads/2018/11/Pandora_STUK_-2013-01-15_en.pdf
23. L’agence internationale de recherche sur le cancer aussi désignée sous le terme de «Centre International
de Recherche sur le Cancer (CIRC)».
24. Le mélanome est une tumeur maligne des cellules de la peau qui fabriquent la mélanine, un pigment qui
colore la peau et la protège des méfaits des rayons ultraviolets. L’histoire naturelle et l’augmentation de
fréquence du mélanome sont intimement liées à l’exposition solaire.
25. Le lupus érythémateux disséminé est une maladie chronique, multisystémique, inflammatoire, de
mécanisme auto-immun, l’organisme fabriquant des anticorps développés à l’encontre de ses propres
constituants (auto-anticorps). Cette maladie survient surtout chez la femme jeune. Les manifestations les
plus fréquentes peuvent comprendre des arthralgies et des arthrites; une pleurésie, une péricardite; une
atteinte rénale ou du système nerveux et surtout des éruptions cutanées en particulier au visage en forme de
«loup». D’où l’appellation de lupus. L’exposition solaire a un rôle aggravant ou même déclenchant de
l’affection.
26. OMS, Genève. Communiqué de presse N°263, 12 septembre 2018.
27. On doit la création de l’INCa en particulier au Pr D. Belpomme, alors qu’il présidait la commission
nationale de Santé Publique en vue de la réélection du président de la République de l’époque, Jacques
Chirac.
28. Voir l’article du Journal Le Monde du 05.02.2020 «Le cancer est en forte progression dans le monde».
29. National Cancer Institute 2008-2009. Annual Report President’s Cancer Panel: Reducing
environmental cancer risk - What We Can Do Now.
30. Belpomme D. Guérir du cancer ou s’en protéger. Fayard, 2005.
31. Hardell L, Carlberg M, Hansson Mild K. Pooled analysis of case-control studies on malignant brain
tumors and the use of mobile and cordless phones including living and deceased subjects. Int J Oncol 2011;
38:1465–1474.; Stein Y, Levy-Nativ O,. Richter E. A sentinel case series of cancer patients with
occupational exposures to electromagnetic non-ionizing radiation and other agents. Eur. J. Oncol. 2011;
16(1):21-54.; Coureau G, Bouvier G, Lebailly P, Fabbro-Peray P, Gruber A, Leffondre K, Guillamo JS,
Loiseau H, Mathoulin-Pélissier S, Salamon R, Baldi I. Mobile phone use and brain tumours in the
CERENAT case-control study. Occup Environ Med. 2014 Jul;71(7):514-522; 13. de Vocht F. Inferring the
1985-2014 impact of mobile phone use on selected brain cancer subtypes using Bayesian structural time
series and synthetic controls. Environ Int. 2016 Nov 8; 97:100-107.
32. Carles C, Esquirol Y, Turuban M, Piel C, Migault L, Pouchieu C, Bouvier G, Fabbro-Peray P, Lebailly
P, Baldi I. Residential proximity to power lines and risk of brain tumor in the general population. Environ
Res. 2020 Jun;185:109473.
33. Ahlbom A, Day N, Feychting M, Roman E, Skinner J, Dockerty J, et al. A pooled analysis of magnetic
fields and childhood leukemia. Br J Cancer 2000; 843: 692-698.; Draper G, Vincent T, Kroll ME, Swanson
J. Childhood cancer in relation to distance from high voltage power lines in England and Wales: a case-
control study. BMJ. 2005 Jun 4;330(7503):1290.; Stein Y, Levy-Nativ O,. Richter E. A sentinel case series
of cancer patients with occupational exposures to electromagnetic non-ionizing radiation and other agents.
Eur. J. Oncol. 2011; 16(1):21-54.
34. Caplan LS, Schoenfeld ER, O’Leary ES, Leske MC. Breast cancer and electromagnetic fields—a
review. Ann Epidemiol. 2000 Jan;10(1):31-44.; Stein Y, Levy-Nativ O,. Richter E. A sentinel case series of
cancer patients with occupational exposures to electromagnetic non-ionizing radiation and other agents.
Eur. J. Oncol. 2011; 16(1):21-54.; West JG, Kapoor NS, Liao SY, Chen JW, Bailey L, Nagourney RA.
Multifocal Breast Cancer in Young Women with Prolonged Contact between Their Breasts and Their
Cellular Phones. Case Rep Med. 2013;2013:354682.; Sun JW, Li XR, Gao HY, Yin JY, Qin Q, Nie SF,
Wei S. Electromagnetic field exposure and male breast cancer risk: a meta-analysis of 18 studies. Asian
Pac J Cancer Prev. 2013;14(1):523–528.
35. La mélatonine est une hormone anti-oxydante secrétée par la glande pinéale (épiphyse) située à la base
du tronc cérébral. La baisse de production de cette hormone induite par les champs électromagnétiques
aggraverait le stress-oxydant qui est l’un des mécanismes essentiels à l’origine des cancers. La baisse de
production de mélatonine est suspectée intervenir en particulier dans la genèse des cancers du sein. Voir le
chapitre 8. Burch JB, Reif JS, Yost MG, Keefe TJ, Pitrat CA. Reduced excretion of a melatonin metabolite
in workers exposed to 60 Hz magnetic fields. Am J Epidemiol 1999;150(1):27–36.
36. Le stress oxydant consiste en la fabrication de nombreuses espèces moléculaires ou radicaux libres très
réactifs et donc extrêmement toxiques pour l’organisme. Voir le chapitre 7.
37. Sadetzki S, Chetrit A, Jarus-Hakak A, Cardis E, Deutch Y, Duvdevani S, Zultan A, Novikov I,
Freedman L, Wolf M. Cellular phone use and risk of benign and malignant parotid gland tumors – A
nationwide case-control study. Am J Epidemiol. 2008 Feb 15;167(4):457-467.; Czerninski R, Zini A, Sgan-
Cohen HD. Risk of parotid malignant tumors in Israel (1970-2006). Epidemiology. 2011 Jan;22(1):130-1.;
Shu X. Ahlbom A. Feychting M. Incidence trends of malignant parotid gland tumor in Swedish and Nordic
adults 1970 to 2009. Epidemiology 2012;23(5):766-767.; de Siqueira EC, de Souza FT, Gomez RS, Gomes
CC, de Souza RP. Does cell phone use increase the chances of parotid gland tumor development? A
systematic review and meta-analysis. J Oral Pathol Med. 2017 Aug;46(7):480-483.
38. Carlberg M, Hedendahl L, Ahonen M, Koppel T, Hardell L. Increasing incidence of thyroid cancer in
the Nordic countries with main focus on Swedish data. BMC Cancer. 2016 Jul 7;16:426.; Lim H, Devesa
SS, Sosa JA, Check D, Kitahara CM. Trends in Thyroid Cancer Incidence and Mortality in the United
States, 1974-2013. JAMA. 2017 Apr 4;317(13):1338-1348.; Luo J, Deziel NC, Huang H, Chen Y, Ni X,
Ma S, Udelsman R, Zhang Y. Cell phone use and risk of thyroid cancer: a population-based case-control
study in Connecticut. Ann Epidemiol. 2018 Oct Jan;29:39-45.
39. Hardell L, Carlberg M, Hansson Mild K, Eriksson M. Case-control study on the use of mobile and
cordless phones and the risk for malignant melanoma in the head and neck region. Pathophysiology. 2011
Sep;18(4):325–333.; Stein Y, Levy-Nativ O,. Richter E. A sentinel case series of cancer patients with
occupational exposures to electromagnetic non-ionizing radiation and other agents. Eur. J. Oncol. 2011;
16(1):21-54.
40. Stang A, Anastassiou G, Ahrens W, Bromen K, Bornfeld N, Jöckel KH. The Possible Role of
Radiofrequency Radiation in the Development of Uveal Melanoma. Epidemiology. 2001 Jan;12(1):7-12.;
Behrens T, Lynge E, Cree I, Sabroe S, Lutz JM, Afonso N, Eriksson M, Guénel P, Merletti F, Morales-
Suarez-Varela M, Stengrevics A, Févotte J, Llopis-González A, Gorini G, Sharkova G, Hardell L, Ahrens
W. Occupational exposure to electromagnetic fields and sex-differential risk of uveal melanoma. Occup
Environ Med. 2010 Nov;67(11):751-9.; Stein Y, Levy-Nativ O,. Richter E. A sentinel case series of cancer
patients with occupational exposures to electromagnetic non-ionizing radiation and other agents. Eur. J.
Oncol. 2011; 16(1):21-54.; Milham S, Stetzer D. Tumor-specific frequencies and ocular melanoma.
Electromagn Biol Med. 2016 Aug 23:1–5.
41. Biolnitiative Report: A Rationale for a Biologically-based Public Exposure Standard for
Electromagnetic Radiation. Disponible à l’adresse suivante: www.bioinitiative.org
42. Le CIRC, dont le siège est en France, à Lyon, est aussi appelé “International Agency for Research on
Cancer” (IARC, l’agence internationale de recherche sur le cancer).
43. Voir le chapitre 5.
44. Röösli M, Lagorio S, Schoemaker MJ, Schüz J, Feychting M. Brain and Salivary Gland Tumors and
Mobile Phone Use: Evaluating the Evidence from Various Epidemiological Study Designs. Annual Review
of Public Health. 2018 Dec 28; 40:221-238.
45. NCI (Institut national du cancer américain) fact sheet on Electromagnetic Fields and Cancer.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.cancer.gov/about-cancer/causes-
prevention/risk/radiation/electromagnetic-fields-fact-sheet
46. La faiblesse méthodologique des trois études négatives aurait dû être discuté de même que le rôle de la
durée d’exposition et de l’âge des sujets au moment de l’étude et cerise sur le gâteau, la survenue de
mutations de l’ADN aux fréquences précités, puisque de nombreuses publications, comme nous le verrons,
le démontre (voir le chapitre 7).
47. Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Burgio E, Carpenter DO. Thermal and non-thermal health effects of
non-ionizing radiation: an international perspective. Environ Pol. 2018 Nov;242(Pt A):643-658.
48. Hardell L, Carlberg M, Hansson Mild KH. Re-analysis of risk for glioma in relation to mobile telephone
use: comparison with the results of the Interphone international case-control study. Int J Epidemiol. 2011
Aug;40(4):1126-1128.
49. Cette étude a donné lieu à plusieurs publications, la première, exposant les résultats globalement
obtenus, ayant été publiée en 2007: Cardis E et. Al. The interphone Study Group: design, epidemiological
methods, and description of the study population. Europ. J. Epidemiol. 2007 22:647-664; la seconde l’ayant
été en 2010: The Interphone Study Group. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of
the Interphone international case-control study. Int J Epidemiol. 2010 Jun;39(3):675-694; et le troisième en
2011: The interphone Study Group. Acoustic neuroma risk in relation to mobile telephone use: results of the
international case – control study. Cancer Epidemiol 2011, 35:453-464.
50. Il s’agit des cancers (glioblastomes) et des méningiomes, alors qu’aucun effet n’aurait été décelé pour
les neurinomes de l’acoustique.
51. WHO (IARC) Interphone study. Report on mobile phone use and brain cancer risk. Press release n°200.
17 Mai 2010. Wild Ch. IARC report to the union for International cancer control (UICC) on the interphone
study. WHO. 3 oct. 2011.
52. Lloyd M, Estimating the risk of brain tumors from cellphone use: published case-control studies.
Physiopathology. 2009 16:137-147.
53. Voir le chapitre 8.
54. Hardell L, Carlberg M. Mobile phones, cordless phones and the risk for brain tumours. Int J Oncol.
2009 Jul;35(1):5-17; Hardell L, Carlberg M, Hansson Mild K. Re-analysis of risk for glioma in relation to
mobile telephone use: comparison with the results of the Interphone international case-control study. Int J
Epidemiol. 2011 Aug;40(4):1126-1128; Hardell L, Carlberg M. Mobile phone and cordless phone use and
the risk for glioma - Analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997-2003 and 2007-2009.
Pathophysiology. 2015 Mar;22(1):1-13.
55. Ce risque est multiplié par 5 par rapport à des témoins chez les sujets de moins de 20 ans, en cas
d’utilisation du téléphone portable ou du DECT plusieurs heures par jour pendant au moins 5 ans.
56. Hardell L, Carlberg M, Söderqvist F, Mild KH, Morgan LL. Long-term use of cellular phones and brain
tumours: increased risk associated with use for > or =10 years. Occup Environ Med. 2007 Sep;64(9):626-
632.
57. Voir le chapitre 8.
58. Myung SK, Ju W, McDonnell DD, Lee YJ, Kazinets G, Cheng CT, Moskowitz JM. Mobile phone use
and risk of tumors: a meta-analysis. J Clin Oncol. 2009 Nov 20;27(33):5565-5572.
59. Carpenter DO. Extremely low frequency electromagnetic fields and cancer: How source of funding
affects results. Environ Res. 2019 Nov;178:108688.
60. «Orange to remove mobile mast from ‘Tower of Doom’, where cancer rate has soared», London
Evening Standard, 6 août 2007, <www.standard.co.uk/news/orange-toremove-mobile-mast-from-tower-of-
doom-where-cancer-ratehas-soared-7299925.html>.
61. Dode AC, Leão MM, Tejo Fde A, Gomes AC, Dode DC, Dode MC, Moreira CW, Condessa VA,
Albinatti C, Caiaffa WT. Mortality by neoplasia and cellular telephone base stations in the Belo Horizonte
municipality, Minas Gerais state, Brazil. Sci Total Environ. 2011 Sep 1;409(19):3649-3665.
62. Neil J. Cherry. Childhood cancer in the vicinity of the Sutro Tower, San Francisco. Lincoln University,
19 septembre 2002. Disponible à l’adresse suivante: http://researcharchive.
lincoln.ac.nz/dspace/handle/10182/3969.
63. Wertheimer N, Leeper E. Electrical wiring configurations and childhood cancer. Am J Epidemiol. 1979
Mar;109(3):273-284.
64. Voir le chapitre 8.
65. NTP technical report on Toxicology and carcinogenesis studies in HSD:Sprague Dawley SD rats
exposed to whole-body radio frequency radiation at a frequency (900 MHz) and modulations (GSM and
CDMA) used by Cell phones. Disponible à l’adresse suivante:
https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/about_ntp/trpanel/2018/march/tr595peerdraft.pdf; NTP technical report on
toxicology and carcinogenesis studies in B6C3F1/N mice exposed to whole-body radio frequency radiation
at a frequency (1,900 MHz) and modulations (GSM and CDMA) used by cell phones. Disponible à l’adresse
suivante: https://ntp.niehs.nih.gov/ntp/about_ntp/trpanel/2018/march/tr596peerdraft.pdf; Wyde M, Cesta M,
Blystone C, Elmore S, Foster P, Hooth M, Kissling G, Malarkey D, Sills R, Stout M, Walker N, Witt K,
Wolfe M, Bucher J. Report of Partial Findings from the National Toxicology Program Carcinogenesis
Studies of Cell Phone Radiofrequency Radiation in Hsd: Sprague Dawley® SD rats (Whole Body
Exposures). BioRxiv preprint first posted online 2016 May. 26; doi: http://dx.doi.org/10.1101/055699.; Le
rapport technique final du NTP concernant les études chez les rats est disponible à l’adresse suivante:
https://www.niehs.nih.gov/ntp-temp/tr595_508.pdf
66. Falcioni L, Bua L, Tibaldi E, Lauriola M, De Angelis L, Gnudi F, Mandrioli D, Manservigi M,
Manservisi F, Manzoli I, Menghetti I, Montella R, Panzacchi S, Sgargi D, Strollo V, Vornoli A, Belpoggi F.
Report of final results regarding brain and heart tumors in Sprague-Dawley rats exposed from prenatal life
until natural death to mobile phone radiofrequency field representative of a 1.8 GHz GSM base station
environmental emission. Environ Res. 2018 Aug;165:496-503.
67. Il s’agit de glioblastomes (cerveau) et de Schwaromes (Cœur) chez les rats de sexe mâle.
68. Smith-Roe SL, Wyde ME, Stout MD, Winters JW, Hobbs CA, Shepard KG, Green AS, Kissling GE,
Shockley KR, Tice RR, Bucher JR, Witt KL. Evaluation of the genotoxicity of cell phone radiofrequency
radiation in male and female rats and mice following subchronic exposure. Environ Mol Mutagen. 2019
Oct 21. doi: 10.1002/em.2234.
69. Lin JC. The Significance of Primary Tumors in the NTP Study of Chronic Rat Exposure to Cell Phone
Radiation [Health Matters]. IEEE Microwave Magazine. 20(11):18-21. Nov 2019.
DOI:10.1109/MMM.2019.2935361.; Hardell L, Carlberg M. Comments on the US National Toxicology
Program technical reports on toxicology and carcinogenesis study in rats exposed to whole-body
radiofrequency radiation at 900 MHz and in mice exposed to whole-body radiofrequency radiation at 1,900
MHz. Int J Oncol. 2019 Jan;54(1):111-127
70. Belpomme D, Irigaray P, Hardell L, Clapp R, Montagnier L, Epstein S, Sasco AJ. The multitude and
diversity of environmental carcinogens. Environ Res. 2007 Nov; 105(3):414-429.; Belpomme D, Irigaray P,
Hardell L. Electromagnetic fields as cancer-causing agents. Environ Res. 2008 Apr;107(3):289-290.
71. Ledoigt G, Belpomme D. Cancer induction pathways and HF-EMF irradiation. Adv Biol Chemistry.
2013;3:177-186. Voir les chapitres 13 et 14.
72. Reflex, ou REFLEX-Study, ou Risk Evaluation of Potential Environmental Hazards From Low
Frequency Electromagnetic Field Exposure Using Sensitive in vitro Methods, est un rapport de recherche,
financé par 7 états européens et dirigé par le professeur Franz Adlkofer. Il est disponible à l’adresse
suivante: http://www.itis.ethz.ch/assets/Downloads/Papers-Reports/Reports/REFLEXFinal-
Report171104.pdf ; Smith-Roe SL, Wyde ME, Stout MD, Winters JW, Hobbs CA, Shepard KG, Green AS,
Kissling GE, Shockley KR, Tice RR, Bucher JR, Witt KL. Evaluation of the genotoxicity of cell phone
radiofrequency radiation in male and female rats and mice following subchronic exposure. Environ Mol
Mutagen. 2020 Feb;61(2):276-290.
73. Voir le chapitre 7.
74. Voir les chapitres 7 et 8.
75. Il s’agit de fibroblastes d’embryon de souris.
76. Yang L, Hao D, Wang M, Zeng Y, Wu S, Zeng Y. Cellular neoplastic transformation induced by 916
MHz microwave radiation. Cell Mol Neurobiol. 2012 Aug;32(6):1039-1046.
77. Lyle DB, Schechter P, Adey WR, Lundak RL. Suppression of T-lymphocyte cytotoxicity following
exposure to sinusoidally amplitude-modulated fields. Bioelectromagnetics. 1983;4(3):281-292.; Grigoriev
YG, Grigoriev OA, Ivanov AA, Lyaginskaya AM, Merkulov AV, Stepanov VS, Shagina NB. Autoimmune
process after long-term low-level exposure to electromagnetic field (experimental results). Part 1. Mobile
communications and changes in electromagnetic conditions for the population: Need for additional
substantiation of existing hygienic standards. Biophysics 2010; 55: 1041-1045.
78. Ledoigt G, Sta C, Goujon E, Souguir D, El Ferjani E. Synergistic health effects between chemical
pollutants and electromagnetic fields. Rev Environ Health. 2015;30(4):305-309.
79. Irigaray P, Belpomme D. Basic properties and molecular mechanisms of exogenous chemical
carcinogens. Carcinogenesis. 2010 Feb;31(2):135-148.
80. Jean-Martin Charcot (1825-1893) fut un très grand neurologue français ayant exercé à Paris à l’hôpital
de la Pitié Salpêtrière. C’est lui qui notamment a accueilli en stage Sigmund Freud, avant que ce dernier
s’oriente vers la création de la psychanalyse.
81. Quand les neurones sont endommagés ou même détruits, contrairement à ce que prétendent certains
chercheurs se comportant comme des apprentis sorciers de la médecine, il est irréaliste de pouvoir les
réparer ou les restaurer chez plusieurs millions de malades.
82. Voir le chapitre 14.
83. García AM, Sisternas A, Hoyos SP. Occupational exposure to extremely low frequency electric and
magnetic fields and Alzheimer disease: a meta-analysis. Int J Epidemiol 2008; 37(2):329-340. Jalilian H,
Teshnizi SH, Röösli M, Neghab M. Occupational exposure to extremely low frequency magnetic fields and
risk of Alzheimer disease: A systematic review and meta-analysis. Neurotoxicology. 2018 Dec;69:242-252.
84. Voir le chapitre 7.
85. Il s’agit des tissus de soutien des neurones situés en particulier dans le cerveau.
86. Bouji M, Lecomte A, Gamez C, Blazy K, Villégier AS. Impact of Cerebral Radiofrequency Exposures
on Oxidative Stress and Corticosterone in a Rat Model of Alzheimer’s Disease. J Alzheimers Dis.
2020;73(2):467-476.
87. Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Ernesto Burgio E, Carpenter DO. Thermal and non-thermal health
effects of non-ionizing radiation: an international perspective. Environ Pollut. 2018 Nov;242(Pt A):643-
658; Ledoigt G, Belpomme D. Cancer induction molecular pathways and HF-EMF irradiation. Adv Biol
Chem. 2013;3:177-186.; Belyaev I. Duration of exposure and dose in assessing nonthermal biological
effects of microwaves. In: Dosimetry in Bioelectromagnetics. CRC Press, 2017:171-184.; Furtado-Filho
OV, Borba JB, Maraschin T, Souza LM, Henriques JA, Moreira JC, Saffi J. Effects of chronic exposure to
950 MHz ultra-high-frequency electromagnetic radiation on reactive oxygen species metabolism in the
right and left cerebral cortex of young rats of different ages. Int J Radiat Biol. 2015;91(11):891-897.
88. Cuccurazzu B, Leone L, Podda MV, Piacentini R, Riccardi E, Ripoli C, Azzena GB, Grassi C. Exposure
to extremely low-frequency (50 Hz) electromagnetic fields enhances adult hippocampal neurogenesis in
C57BL/6 mice. Exp Neurol. 2010 Nov;226(1):173-82.; Leone L, Fusco S, Mastrodonato A, Piacentini R,
Barbati SA, Zaffina S, Pani G, Podda MV, Grassi C. Epigenetic modulation of adult hippocampal
neurogenesis by extremely low-frequency electromagnetic fields. Mol Neurobiol. 2014 Jun;49(3):1472-
1486.
89. Arendash GW, Sanchez-Ramos J, Mori T, Mamcarz M, Lin X, Runfeldt M, Wang L, Zhang G, Sava V,
Tan J, Cao C. Electromagnetic field treatment protects against and reverses cognitive impairment in
Alzheimer’s disease mice. J Alzheimers Dis. 2010;19(1):191-210; Dragicevic N, Bradshaw PC, Mamcarz
M, Lin X, Wang L, Cao C, Arendash GW. Long-term electromagnetic field treatment enhances brain
mitochondrial function of both Alzheimer’s transgenic mice and normal mice: a mechanism for
electromagnetic field-induced cognitive benefit? Neuroscience. 2011 Jun 30;185:135-149; Arendash GW,
Mori T, Dorsey M, Gonzalez R, Tajiri N, Borlongan C. Electromagnetic treatment to old Alzheimer’s mice
reverses β-amyloid deposition, modifies cerebral blood flow, and provides selected cognitive benefit. PLoS
One. 2012;7(4):e35751.
90. Alzheimer’s Association. 2011 Alzheimer’s disease facts and figures. Alzheimers Dement. 2011
Mar;7(2):208-244.
91. Savitz DA, Loomis DP, Tse CK. Electrical Occupations and Neurodegenerative Disease: Analysis of
U.S. Mortality Data. Arch Environ Health. 1998 Jan-Feb;53(1):71-74.
92. Savitz DA, Checkoway H, Loomis DP. Magnetic Field Exposure and Neurodegenerative Disease
Mortality Among Electric Utility Workers. Epidemiology. 1998 Jul;9(4):398-404.
93. Johansen C, Olsen JH. Mortality from Amyotrophic Lateral Sclerosis, Other Chronic disorders, and
Electric Shocks among Utility Workers. Am J Epidemiol. 1998 Aug 15;148(4):362-368.
94. Håkansson N, Gustavsson P, Johansen C, Floderus B. Neurodegenerative Diseases in Welders and
Other Workers Exposed to High Levels of Magnetic Fields. Epidemiology. 2003 Jul;14(4):420-426.
95. La myéline est la substance blanche qui entoure les nerfs.
96. Miller D, Barkhof F, Montalban X, Thompson A, Filippi M. Clinically isolated syndromes suggestive of
multiple sclerosis, part I: natural history, pathogenesis, diagnosis, and prognosis. Lancet Neurol. 2005
May;4(5):281-288.
97. Virtanen JO, Jacobson S. Viruses and multiple sclerosis. CNS Neurol Disord Drug Targets, 2012,11:
528-544.; Ascherio A, Munger KL Environmental risk factors for multiple sclerosis. Part I: the role of
infection. Ann Neurol. 2007 Apr;61(4):288-299.
98. Le Houezec D. Evolution of multiple sclerosis in France since the beginning of hepatitis B vaccination.
Immunol Res. 2014; 60(2-3): 219–225.
99. Ascherio A, Munger KL Environmental risk factors in multiple sclerosis- Part II: noninfectious factors.
Ann Neurol 2007 61(6) 504-513.
100. Guerriero F, Ricevuti G. Extremely low frequency electromagnetic fields stimulation modulates
autoimmunity and immune responses: a possible immuno-modulatory therapeutic effect in
neurodegenerative diseases. Neural Regen Res. 2016 Dec; 11(12): 1888–1895.
101. Johansson O. Disturbance of the immune system by electromagnetic fields-A potentially underlying
cause for cellular damage and tissue repair reduction which could lead to disease and impairment.
Pathophysiology. 2009 Aug;16(2-3):157-177
102. Maschi JP. Sclérose en plaques et pollution électromagnétique. La théorie environnementale d’une
maladie neurologique. Résurgence. Marco Pietteur éditeur, 2014.
103. Voir le chapitre 3.
104. Voir les chapitres 2 et 3.
105. Voir les chapitres 13 et 14.
106. Brugh VM 3rd, Lipshultz LI. Male factor infertility: evaluation and management. Med Clin North
Am. 2004 Mar;88(2):367-85.; Levine H, Jørgensen N, Martino-Andrade A, Mendiola J, Weksler-Derri D,
Mindlis I, Pinotti R, Swan SH. Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression
analysis. Hum Reprod Update. 2017 Nov 1;23(6):646-659.
107. La Vignera S, Condorelli RA, Vicari E, D’Agata R, Calogero AE. Effects of the exposure to mobile
phones on male reproduction: a review of the literature. J Androl. 2012 May-Jun;33(3):350-356.; Behari J.
Rajamani P. Electromagnetic Field Exposure Effects (ELF-EMF and RFR); on Fertility and Reproduction.
BioInitiative Report. 2012 Nov; Section 18.
108. Agarwal A, Deepinder F, Sharma RK, Ranga G, Li J. Effect of cell phone usage on semen analysis in
men attending infertility clinic: an observational study. Fertil Steril. 2008 Jan;89(1):124-128; Brugh VM
3rd, Lipshultz LI. Male factor infertility: evaluation and management. Med Clin North Am. 2004
Mar;88(2):367-385; La Vignera S, Condorelli RA, Vicari E, D’Agata R, Calogero AE. Effects of the
exposure to mobile phones on male reproduction: a review of the literature. J Androl. 2012 May-
Jun;33(3):350-356.
109. Agarwal A, Desai NR, Makker K, Varghese A, Mouradi R, Sabanegh E, Sharma R. Effects of
radiofrequency electromagnetic waves (RF-EMW) from cellular phones on human ejaculated semen: an in
vitro pilot study. Fertil Steril. 2009 Oct;92(4):1318-1325.
110. De Iuliis GN, Newey RJ, King BV, Aitken RJ. Mobile phone radiation induces reactive oxygen
species production and DNA damage in human spermatozoa in vitro. PLoS One. 2009 Jul 31;4(7):e6446;
Agarwal A, Desai NR, Makker K, Varghese A, Mouradi R, Sabanegh E, et al. Effects of radiofrequency
electromagnetic waves (RF-EMW) from cellular phones on human ejaculated semen: an in vitro pilot study.
Fertil Steril 2009; 92:1318-1227.
111. Rolland M, Le Moal J, Wagner V, Royere D, and De Mouzon J. Decline in 1967 semen concentration
and morphology in a sample of 26,609 men close to general 1968 population between 1989 and 2005 in
Europe. Human Reprod 2013; 28: 462-270.; McGill JJ and Agarwal A. The impact of cell phone, laptop
computer, and microwave oven usage on male fertility. In: Male Infertility: A Complete Guide to Lifestyle
and Environmental Factors. S.S. du Plessis et al., Eds Springer Science business Media, New York. 2014.
DOI 10.1007/978-1-4939-1040-3_11.
112. Dodge CH. Clinical and hygienic aspects of exposure to electromagnetic fields. in Biological Effects
and Health Implications of microwave Radiation, “Symp. Proc, S.I. Cleary, Ed., USDHEW, Dept.
BRH/DBE, 1970;70–72:140–149. Juutilainen J, Matilainen P, Saankoski S, Laara E, Suonio S. Early
pregnancy loss and exposure to 50-Hz magnetic fields. Bioelectromagnetics. 1993;14(3):229-236.
Mahmoudabadi FS, Ziaei S, Firoozabadi M, Kazemnejad A. Use of mobile phone during pregnancy and the
risk of spontaneous abortion. J Environ Health Sci Eng. 2015 Apr 21;13:34.; Li DK, Chen H, Ferber JR,
Odouli R, Quesenberry C. Exposure to magnetic field non-ionizing radiation and the risk of miscarriage: A
prospective cohort study. Sci Rep. 2017 Dec 13;7(1):17541.
113. Voir le chapitre 6.
114. La diastole (du grec διαστολή qui signifie expansion) est la période au cours de laquelle le cœur se
relâche après s’être contracté.
115. Havas M, Marrongelle J. Replication of heart rate variability provocation study with 2.4-GHz cordless
phone confirms original findings. Electromagn Biol Med. 2013 Jun; 32(2):253-266.; Havas M. Radiation
from wireless technology affects the blood, the heart, and the autonomic nervous system. Rev Environ
Health. 2013; 28(2-3):75-84.
116. Les extrasystoles sont décelées à l’électrocardiogramme. Comme son nom l’indique, il s’agit de
systoles cardiaques survenant de façon inopinée, ce qui se traduit au plan du rythme cardiaque par une
arythmie.
117. La fibrillation auriculaire est un trouble du rythme cardiaque fréquent. Les oreillettes du cœur se
contractent trop vite, irrégulièrement et de manière chaotique.
118. La fibrillation ventriculaire est un trouble du rythme cardiaque correspondant à la contraction rapide,
désorganisée et inefficace des ventricules cardiaques.
119. Voir le chapitre 8.
120. Voir le chapitre 4.
121. L’hypothalamus est relié à pratiquement toutes les autres zones du cerveau, et reçoit notamment des
messages nerveux en provenance des différentes régions de l’organisme. Grâce à la relation étroite qu’il
possède avec l’ensemble du corps, l’hypothalamus intervient dans la régulation du système nerveux
autonome et des fonctions endocrines. Il intervient également dans le contrôle d’une large gamme de
fonctions corporelles comportementales, incluant la reproduction, la thermorégulation, le contrôle du
rythme circadien ou encore la faim. Sangun O, Dundar B, Darici H, Comlekci S, Doguc DK, Celik S. The
effects of long-term exposure to a 2450MHz electromagnetic field on growth and pubertal development in
female Wistar rats. Electromagn Biol Med. 2015 Mar;34(1):63-71.
122. Leruz P. Contribution à l’étude des effets biologiques des rayonnements non ionisants. Effets
spécifiques (non thermiques) des ondes électromagnétiques, de très haute fréquence, sur les fonctions
corticotrope et gonadotrope chez le rat blanc. Thèse Physiologie Animale, Université Rennes 1, 6
Novembre 1980.
123. Augner C, Hacker GW, Oberfeld G, Florian M, Hitzl W, Hutter J, Pauser G. Effects of exposure to
GSM mobile phone base station signals on salivary cortisol, alpha-amylase, and immunoglobulin A.
Biomed Environ Sci. 2010 Jun;23(3):199-207.; Söderqvist F, Carlberg M, Hardell L. Use of wireless
phones and risk of salivary gland tumours: a case-control study. Eur J Cancer Prev. 2012 Nov;21(6):576-
579.
124. Koyu A1, Cesur G, Ozguner F, Akdogan M, Mollaoglu H, Ozen S. Effects of 900 MHz
electromagnetic field on TSH and thyroid hormones in rats. Toxicol Lett. 2005 Jul 4;157(3):257-262.;
Mortavazi S, Habib A, Ganj-Karami A, Samimi-Doost R, Pour-Abedi A, Babaie A. Alterations in TSH and
thyroid hormones following mobile phone use. Oman Med J. 2009 Oct;24(4):274-278.
125. Sedghi H, Zare S, Hayatgeibi H, Alivandi S, Ebadi AG. Effects of 50 HZ Magnetic Field on Some
Factors of Immune System in the Male Guinea Pigs. Am J Immun. 2005;1:37-41.
126. Henry lai. Percent Comparison Showing Effect vs No Effect in Neurological Effect. Chapter 8,
Neurological Effects. In BioInitiative Report Research Summaries Update, August 2019.
127. Lyle DB, Schechter P, Adey WR, Lundak RL. Suppression of T-lymphocyte cytotoxicity following
exposure to sinusoidally ampltudee-modulated fields. Bioelectromagnetics. 1983;4(3):281-292.; Grigoriev
IuG, Grigoriev OA, Ivanov AA, Liaginskaia AM, Merkulov AV, Stepanov VS, Shagina NB. Autoimmune
process after long-term low-level exposure to electromagnetic field (experimental results). Part 1. Mobile
communications and changes in electromagnetic conditions for the population: Need for additional
substantiation of existing hygienic standards. Radiats Biol Radioecol. 2010 Jan-Feb;50(1):6-11.;
Szmigielski S. Reaction of the immune system to low-level RF/MW exposures. Sci Total Env. 2013; 454-
455:393-400.
128. Walleczek J. Electromagnetic field effects on cells of the immune system: the role of calcium signaling.
FASEB J. 1992;6:3177-3185.
129. Doyon PR, Johansson O. Electromagnetic fields may act via calcineurin inhibition to suppress
immunity, thereby increasing risk for opportunistic infection: Conceivable mechanisms of action. Med
Hypotheses. 2017 Sep;106:71-87.
130. Cardinali DP, Brusco LI, Cutrera RA, Castrillón P, Esquifino AI. Melatonin as a time-meaningful
signal in circadian organization of immune response. Biol Signals Recept. Jan-Apr 1999;8(1-2):41-48.
131. Voir le chapitre 2.
132. Boscolo P, Di Gioacchino M, Di Giampaolo L, Antonucci A, Di Luzio S. Combined effects of
electromagnetic fields on immune and nervous responses. Int J Immunopathol Pharmacol. 2007 Apr-
Jun;20(2 Suppl 2):59-63.
133. Szmigielski S. Reaction of the immune system to low-level RF/MW exposures. Sci Total Environ. 2013
Jun 1;454-455:393-400.
134. Pieroni L, Nafziger J, Arock M, Guillosson JJ. Can a 50 Hz electromagnetic field influence the
preintegrative steps of replication of a murine retrovirus responsible for leukemia/lymphoma?
Bioelectrochem Bioenerg 1997; 44: 279-284.; Pica F, Serafino A, Divizia M, Donia D, Fraschetti M,
Sinibaldi-Salimei P, Giganti MG, Volpi A. Effect of extremely low frequency electromagnetic fields (elf-
emf) on kaposi’s sarcoma-associated herpes virus in bcbl-1 cells. Bioelectromagnetics. 2006, 27:226-232
135. Gold S, Goodman R, Shirley-Henderson A. Exposure of Simian virus-40- transformed human cells to
magnetic fields results in increased levels of T-antigen mRNA and protein.
Bioelectromagnetics.1994;15:329–336.
136. Les zoonoses sont des maladies ou infections qui se transmettent des animaux vertébrés à l’homme, et
vice versa.
137. Voir le chapitre 12.
138. Nous avons rendu hommage à William Réa le 18 Mai 2015 en l’invitant à exposer ses travaux à
Bruxelles, lors d’un congrès dédié à l’électrohypersensibilité et à la MCS (voir la photo page 83).
139. Rea WJ, Pan Y, Yenyves EJ, Sujisawa J, Sujisawa H, Samadi N, Ross GH. Electromagnetic Field
Sensitivity Case study evaluation. J Bioelectricity. 1991;10(1&2), 241-256.
140. Santini R, Seigne M, Bonhomme-Faivre L, Bouet S, Defrasme E, Sage M. Symptoms experienced by
users of digital cellular phones: A study of a French engineering school. Electromagn Biol Med.
2002;21:81–88.; Santini R, Santini P, LeRuz P, Danze JM, Seigne M. Survey study of people living in the
vicinity of cellular phone base stations. Electromagn Biol Med 2003;22:41–49.
141. Parmi ces réunions, on notera celle ayant permis la publication en 1993 par l’OMS d’un rapport
intitulé «Critères de santé environnementale 197: champs électromagnétiques (300 Hz à 300 GHz)»; celle
organisée en 1996 à Berlin, ayant classé la sensibilité multiple aux produits chimiques comme intolérance
idiopathique, autrement dit sans cause connue, celle organisée par la Commission européenne en 1997 à
Stockholm (Suède) et ayant donné lieu à un rapport intitulé « possibles implications sanitaires des
symptômes subjectifs et des champs électromagnétiques»; celle intitulée «COST 244 bis» ayant eu lieu à
Graz (Autriche) en 1998 sur les champs électromagnétiques et l’existence de symptômes de santé non-
spécifiques; celle d’Istanbul (Turquie) organisée par l’OMS en 2004, sur la sensibilité des enfants à
l’exposition aux champs électromagnétiques; celle de Prague en 2004 sur l’électrohypersensibilité et celle
de Bruxelle en 2015, organisée par l’ARTAC (http://appel-de-paris.com/?page_id=1514) sur l’intolérance
environnementale idiopathique.
142. En effet, le cadre des intolérances environnementales comporte d’autres entités pathologiques déjà
définies telles que l’intolérance aux produits chimiques mise en évidence dans la sensibilité multiple aux
produits chimiques (MCS), et d’autres pathologies comme la fibromyalgie (FM) ou le syndrome de fatigue
chronique (SFC) pour lesquelles l’origine causale demeure encore presque totalement inconnue.
143. Le terme d’électrohypersensibilité est défini dans le Larousse.
144. En anglais: eletromagnetic field intolerance syndrom (EMFIS). Cette terminologie est donc plus
précise que celle d’IEI-EMF utilisée depuis le congrès de Prague. Voir le site www.ehs-mcs.org
145. Il s’agit de la plus grande série dans le monde de malades répertoriés à ce jour: plus de 2000 cas.
Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying
electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique
pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1;30(4):251-71.; Belpomme D, Irigaray P.
Electrohypersensitivity as a Newly Identified and Characterized Neurologic Pathological Disorder: How to
Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci. 2020 Mar 11;21(6):1915.
146. Le protocole a été validé par le comité d’éthique de l’Institut Européen de recherche sur le cancer et
l’environnement (ECERI) auquel ont participé les Prs David Caprenter (USA), Lennart Hardell (Suède),
Igor Belyaev (Russie et Tchécoslovaquie) et Ernesto Burgio (Italie).
147. Cette base de données a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL sous le numéro 2115463v0 et auprès
du comité de protection des personnes sous le numéro IDRCB: 2017-A02706-47.
148. La sensibilité multiple aux produits chimiques a été dénommée par les chercheurs anglophones
«multiple chemical sensitivity» (MCS). C’est le sigle anglophone MCS que nous utilisons ici, car il est le
plus fréquemment utilisé, y compris dans notre pays.
149. Fourmillements, picotements, sensation de brulure ou existence de démangeaisons (prurit) au niveau
du visage et/ou des membres supérieurs et/ou inférieurs, souvent localisé au niveau des mains et des pieds.
150. Il s’agit en réalité dans la très grande majorité des cas de «vertiges» non rotatoires, appelés «faux
vertiges».
151. Intolérance aux bruits.
152. Qui se rapportent au système nerveux sympathique, qui est l’un des deux éléments du système nerveux
autonome (le sympathique et le parasympathique), le système sympathique à l’origine de la libération
d’adrénaline, ayant pour effet notamment d’accélérer le pouls, d’augmenter la pression artérielle et
d’inhiber les fibres musculaires lisses des bronches et de l’intestin, et de provoquer une sécheresse oculaire.
153. Ces troubles de l’équilibre peuvent être mis objectivement en évidence dans environ 5 à 10% par un
signe de Romberg à l’examen neurologique.
154. Signe bénin avant coureur d’une maladie.
155. Voir le site www.ehs-mcs.org
156. Mortazavi SM, Daiee E, Yazdi A, Khiabani K, Kavousi A, Vazirinejad R, Behnejad B, Ghasemi M,
Balali Mood M. Mercury release from dental amalgam restorations after magnetic resonance imaging and
following mobile phone use.Pak J Biol Sci.2008;11:1142–6.
157. Règlement européen (UE) 2017/852 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 relatif au
mercure et abrogeant le règlement (CE) n°1102/2008», Journal Officiel de l’Union Européenne (accessible
en ligne: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A32017R0852).
158. Celle-ci repose sur l’observation de signes d’intolérance clinique associée à l’existence de champs
électromagnétiques de faible intensité.
159. Avis et rapport de l’ANSES. Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale
idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques, Saisine n°«2011-SA-0150», Mars 2018. Disponible
à l’adresse suivante : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0150Ra.pdf
160. Ce type d’inflammation est purement biologique. Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Burgio E,
Carpenter D. Thermal and non-thermal health effects of low intensity non-ionizing radiation: An
international perspective. Environ Pollut. 2018 Nov;242(Pt A):643-658.
161. Aubineau P. Projet COMOBIO COmmunications MObiles et BIOlogie - Sous-projet 6: Barrière
hémato-encéphalique et migraine chez le rat. Disponible à l’adresse suivante:
https://electroallergique.files.wordpress.com/2017/11/comobio_sp6.pdf
162. La Nitrotyrosine (NTT) est un marqueur de la production de Peroxynitrite (ONOO.-) et donc du stress
oxydant/nitrosé. Il est en outre un marqueur de l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique (BHE).
163. Il s’agit d’un état de stress chimique moléculaire caractérisé dans les cellules par un déséquilibre des
phénomènes d’oxydo-réduction, en faveur de la constitution d’un état pro-oxydant, lequel se traduit par la
production d’espèces moléculaires oxygénés ou nitrogénés, de radicaux oxygénés (ou nitrogénés) libres (il
s’agit de molécules chimiques incomplètes ou de fragments de molécules). Ces radicaux sont extrêmement
réactifs, entrainant des dégâts moléculaires plus ou moins importants altérant le fonctionnement cellulaire.
L’apparition d’un stress oxydant résulte soit d’une baisse des défenses anti-oxydantes de l’organisme, soit
d’un effet direct pro-oxydant, soit de l’un et l’autre de ces deux types d’effets, l’un et l’autre étant en réalité
causés par des agents présents dans l’environnement, qu’ils soient de nature chimique (polluants toxiques)
ou physique (rayonnements).
164. Irigaray P, Caccamo D, Belpomme D. Oxidative stress in electrohypersensitivity self-reporting
patients: results of a prospective in vivo investigation with comprehensive molecular analysis. Int J Mol
Med. 2018; Irigaray P, Garrel C, Mantello P, Belpomme D. Beneficial effects of a Fermented Papaya
Preparation for the treatment of electrohypersensitivity self-reporting patients: results of a phase I-II
clinical trial with special reference to cerebral pulsation measurement and oxidative stress analysis.
Functional Foods in Health and Disease 2018; 8(2):122-144.
165. Il s’agit des neurones et/ou des cellules faisant partie du tissu de soutien du système nerveux appelé
névroglie. Irigaray P, Lebar P, Belpomme D. How ultrasonic cerebral tomosphygmography can contribute
to the diagnosis of electrohypersensitivity. J Clin Diagn Res. 2018; 6: 143.; Belpomme D, Irigaray P.
Electrohypersensitivity as a Newly Identified and Characterized Neurologic Pathological Disorder: How to
Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci. 2020 Mar 11;21(6):1915.
166. Heuser G, Heuser SA. Functional brain MRI in patients complaining of electrohypersensitivity after
long term exposure to electromagnetic fields. Rev Environ Health. 2017 Sep 26;32(3):291-299.; Belpomme
D, Irigaray P. Electrohypersensitivity as a Newly Identified and Characterized Neurologic Pathological
Disorder: How to Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci. 2020 Mar 11;21(6):1915.
167. Un effet nocebo est défini par opposition au placebo par un ressenti pathologique qui n’a pas de base
physiopathologique réelle, telle par exemple un ressenti désagréable après absorption d’une préparation
pharmaceutique dépourvue de principe actif. Des facteurs psychologiques sont ici en cause. Avis de
l’Anses_ Rapport d’expertise collective. Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance
environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques. Saisine n° « 2011-SA-0150».
Mars 2018.
168. Pall ML. Microwave frequency electromagnetic fields (EMFs) produce widespread neuropsychiatric
effects including depression. J Chem Neuroanat. 2016 Sep;75(Pt B):43-51.; Belpomme D, Irigaray P.
Electrohypersensitivity as a Newly Identified and Characterized Neurologic Pathological Disorder: How to
Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci. 2020 Mar 11;21(6):1915.
169. Voir le chapitre 14.
170. Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers characterizing and identifying
electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique
pathological disorder. Rev Environ Health. 2015 Dec 1; 30(4):251-271.
171. Voir le chapitre précédent. La SEP possède un tableau clinique proche de l’EHS. Un rôle des champs
électromagnétiques dans sa genèse a été proposé. Voir également D. Belpomme, Comment naissent les
maladies … et que faire pour rester en bonne santé. Editions Les Liens qui Libèrent. 2016.
172. La sclérose en plaques (SEP) et la sclérose latérale amyotrophique (SLA) sont des neuropathies
dégénératives, la première étant une affection inflammatoire démyélinisante du cerveau, de la moelle
épinière et/ou des nerfs (la myéline étant remplacée par de la sclérose) et la seconde, une affection
caractérisée par la dégénérescence du faisceau pyramidal et l’atrophie des neurones moteurs des cornes
antérieures de la moelle épinière et du tronc cérébral. Alors que la première est de pronostic réservé mais
non nécessairement inéluctable, la seconde est en général de pronostic extrêmement sévère. Si l’exposition
aux champs électromagnétiques est suspectée être une cause possible à leur survenue, nous n’avons observé
dans notre série aucun cas de SLA et seulement 6 cas de SEP ayant précédé l’apparition du SICEM, ce qui
dans ce dernier cas, est en faveur d’une association avec un SICEM, plutôt que de son évolution. Quant au
neurinome de l’acoustique (ou schwannome), il s’agit de tumeurs bénignes développées au dépens des
cellules de Schwann (névroglie) de la gaine du nerf «acoustique» (le nerf de l’audition). Ce qui explique
qu’il faille le rechercher en particulier en cas de surdité unilatérale. S’il est également suspecté que
l’exposition aux champs électromagnétiques puisse en être l’une des causes, aucun lien évolutif avec
l’existence d’un SICEM n’a pu être démontré dans notre série. Ce qui laisse supposer que les quelques cas
de neurinome de l’acoustique découverts chez les malades de cette série, sont le fait d’une association
fortuite au SICEM plutôt que sa conséquence évolutive, cette association pouvant être expliquée dans l’un
et l’autre cas par l’état toxique de l’exposition prolongée aux champs électromagnétiques.
173. Nicola Tesla, Mes inventions - L’autobiographie de Nicola Tesla. Hades Editions. 2014.
174. De Luca C, Gugliandolo A, Calabrò C, Currò M, Ientile R, Raskovic D, Korkina L, Caccamo D. Role
of polymorphisms of inducible nitric oxide synthase and endothelial nitric oxide synthase in idiopathic
environmental intolerances. Mediators Inflamm. 2015;2015:245308.
175. Il s’agit d’une inflammation biologique sans traduction clinique.
176. Par altération et mise au repos des aires occipitales qui sont impliquées dans la vision.
177. Bartha L, Baumzweiger W, Buscher DS, Callender T, Dahl KA, Davidoff A, Donnay A, Edelson SB,
Elson BD, Elliott E, Flayhan DP, Heuser G, Keyl PM, Kilburn KH, et al. Multiple chemical sensitivity: a
1999 consensus. Arch Environ Health. 1999 May-Jun;54(3):147-149.
178. 5th Paris Appeal Congress - Environmental idiopathic intolerance: what role for EMFs and multiple
chemicals? Electrohypersensitivity (EHS) and multiple chemical sensitivity (MCS) - 18th of May, 2015.
Royal Academy of Medicine, Belgium. Disponible à l’adresse suivante: http://appel-de-paris.com. Ce
colloque a fait l’objet d’un numéro spécial dans la revue américaine «Reviews on Environmental Health»:
Special Issue: Idiopathic environmental intolerance. (Issue Editor: David Carpenter). Rev Environ Health.
2015;30(4): 207-337.
179. Miller CS. Toxicant-induced loss of tolerance – an emerging theory of disease? Environ Health
Perspect 1997;105(Suppl 2): 445–453.
180. Conso F, Dargone MA, Asselain D, Choudat D. L’intolérance environnementale idiopathique
(sensibilité chimique multiple). Environnement, Risques et Santé. 2010;9(5):393-400.
181. Il s’agit de la protéine S100B et de la nitrotyrosine qui sont deux marqueurs possiblement élevés dans
le sang périphérique des malades, présentant indistinctement l’une et/ou l’autre affection.
182. Greco, F. Technical Assessment of Ultrasonic Cerebral Tomosphygmography and New Scientific
Evaluation of Its Clinical Interest for the Diagnosis of Electrohypersensitivity and Multiple Chemical
Sensitivity. Diagnostics 2020, 10, 427.
183. Le mercure présent dans les alliages dentaires métalliques est extrêmement toxique pour l’organisme.
L’érosion de ces alliages sous l’effet de la mastication et surtout des champs électromagnétiques entraine la
libération du mercure sous forme de vapeurs, lesquelles pénètreraient dans la gaine des ramifications du
nerf olfactif présentes dans la muqueuse nasale, puis dans le nerf lui-même.
184. Les cellules de la névroglie sont les cellules de soutien des neurones dans le cerveau. Elles doivent être
considérées comme des macrophages résidant dans le cerveau. Leur transformation et leur prolifération
sous l’effet du stress oxydant induit par les champs électromagnétiques et/ou les produits chimiques ceéent
un état inflammatoire appelé gliose.
185. Les mécanismes biologiques ont été explicités de façon très précise dans un essai précédent. D.
Belpomme, Comment naissent les maladies … et que faire pour rester en bonne santé, Les Liens qui
Libèrent, 2016.
186. Dong H, Zhang X, Qian Y. Mast cells and neuroinflammation. Med Sci Monit Basic Res. 2014 Dec
21;20:200-6.; Hendriksen E, van Bergeijk D, Oosting RS, Redegeld FA. Mast cells in neuroinflammation
and brain disorders. Neurosci Biobehav Rev. 2017 Aug;79:119-133.
187. Le syndrome d’activation mastocytaire (MCAS) englobe un groupe hétérogène de pathologies qui sont
caractérisées par la présentation des symptômes cliniques secondaires aux effets systémiques des
médiateurs libérés par les mastocytes activés. Les symptômes principaux sont dermatologiques et
neurologiques, mais aussi cardio-vasculaires, gastro-intestinaux et respiratoires; Akin C, Valent P, Metcalfe
DD. Mast cell activation syndrome: Proposed diagnostic criteria. J Allergy Clin. Immunol. 2010126:1099–
104.
188. Rocha SM, Pires J, Esteves M, Baltazar G, Bernardino L. Histamine: a new immunomodulatory player
in the neuron-glia crosstalk. Front Cell Neurosci. 2014 Apr 30;8:120.
189. Les tumeurs du cerveau (astrocytomes ou glioblastomes) prennent origine à partir des cellules de la
névroglie comportant les astrocytes ou les autres cellules gliales. Le rôle inducteur des champs
électromagnétiques est très possible (Voir le chapitre 1).
190. Le système limbique est une structure particulière décrite pour la première fois par le grand neurologue
français Paul Broca. C’est le centre de la mémoire immédiate et des émotions. L’atteinte de ce système
expliquerait pour partie les troubles de la mémoire quasi constants présenté par les malades
électrohypersensibles et leur grande émotivité. L’atteinte concernerait une structure neuronale particulière e
ce système: l’hippocampe qui joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale.
191. L’hypothalamus fait partie du diencéphale situé à la partie antérieure et ventrale du 3e ventricule du
cerveau. Contrôlant l’activité de l’hypophyse, une petite glande située sous le cerveau, il sert de pont entre
le système nerveux autonome et le système endocrinien. Il est en effet impliqué dans la régulation de
grandes fonctions comme la faim, la soif, le sommeil ou la température corporelle. Il est aussi impliqué
dans le comportement sexuel et les émotions.
192. Thèse de Pierre Le Ruz Contribution à l’étude des effets biologiques des rayonnements non-ionisants.
Effets spécifiques (non-thermiques) des ondes électromagnétiques, de haute fréquence, sur les fonctions
corticotrope et gonadotrope chez le rat. 1980. 139 pages.
193. Le 7 mai 2004 à l’UNESCO se sont réunis, dans une même volonté, des scientifiques internationaux
de renom, des médecins, des représentants d’associations environnementales, lors du colloque «Cancer,
Environnement et Société» organisé par l’ARTAC. De cette union entre scientifiques et organisations non
gouvernementales est né l’Appel de Paris, déclaration historique sur les dangers sanitaires de la pollution
chimique. Visitez le site www.appel-de-paris.com
194. Les états membres de l’Union Européenne sont aujourd’hui au nombre de vingt-sept, depuis le brexit.
195. Kheifets L, Repacholi M, Saunders R, van Deventer E. The sensitivity of children to electromagnetic
fields. Pediatrics. 2005 Aug;116(2):e303-313.
196. Ce colloque avait été coorganisé avec l’International Society of Doctors for the Environment, l’ISDE,
la Société internationale des docteurs pour l’environnement et l’European Cancer and Environment
Research Institute l’ECERI, l’Institut Européen de recherche sur le cancer et l’environnement.
197. Résolution 1815 du 27/05/2011 disponible à l’adresse suivante:
http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-DocDetails-FR.asp?FileID=17994&lang=fr
198. Markov M, Grigoriev Y. Protect children from EMF. Electromagn Biol Med. 2015 Sep;34(3):251-256.
199. Report Committee on the Environment, Agriculture and Local and Regional Affairs Rapporteur: Mr
Jean Huss, Luxembourg, Socialist Group. The potential dangers of electromagnetic fields and their effect
on the environment. Doc. 12608. 6 May 2011.
200. Avis et rapport de l’ANSES. Radiofréquences et santé. Saisine n°«2011-SA-0150», Octobre 2013.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011sa0150Ra.pdf
201. Le conseil scientifique de l’ECERI avait à l’époque critiqué fermement l’avant projet ouvert au public
de ce rapport en indiquant plusieurs dizaines de fausses vérités!
202. Avis de l’ANSES. Exposition aux radiofréquences et santé des enfants. Saisine n° «Saisine n° 2012-
SA-0091». Juin 2016. Disponible à l’adresse suivante:
https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2012SA0091Ra.pdf
203. Pierre Le Hir. Alerte sur les dangers des radiofréquences pour les enfants. Journal Le Monde. Publié le
06 juillet 2016.
204. Watson R. Radiation fears prompt possible restrictions on wi-fi and mobile phone use in schools. BMJ
2011;342:d3428.
205. Loi n° 2015-136 du 9 février 2015 dite «Loi Abeille» relative à la sobriété, à la transparence, à
l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.
206. Sur le site EDUSCOL différents documents sont disponibles sous la rubrique «enseigner avec le
numérique». On y trouve en 2015 le «Référentiel sur l’usage du Wi-Fi à l’école» à l’adresse:
https://eduscol.education.fr/numerique/tout-le-numerique/veille-education-
numerique/archives/2015/juin2015/referentiel-usage-wifi-ecole
207. Sly JL, Carpenter DO. Special vulnerability of children to environmental exposures. Rev Environ
Health. 2012;27(4):151-157.
208. Sudan M, Olsen J, Arah OA, Obel C, Kheifets L. Prospective cohort analysis of cellphone use and
emotional and behavioural difficulties in children. J Epidemiol Community Health. 2016 Dec;70(12):1207-
1213.
209. IEG (Independent Expert Group on Mobile Phones). 2000. Report of the group (the Stewart Report).
Disponible à l’adresse suivante: www.iegmp.org.uk/report/ index.htm
210. Gandhi OMP. Yes the Children are more exposed to radio-frequency energy from mobile telephones
than adults. IEEE Access 2015; 3: 985-988.
211. Gandhi OP, Morgan LL, de Salles AA, Han YY, Herberman RB, Davis DL. Exposure limits: the
underestimation of absorbed cell phone radiation, especially in children. Electromagn Biol Med. 2012
Mar;31(1):34-51.
212. International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection.
213. Gandhi OP, Lazzi G, Furse CM. Electromagnetic absorption in the human head and neck for mobile
telephones at 835 and 1900 MHz. IEEE Transactions on Microwave Theory Tech 1996;44(10):1884-1897.
214. Voir le chapitre 6.
215. Kheifets L, Repacholi M, Saunders R, van Deventer E. The sensitivity of children to electromagnetic
fields. Pediatrics. 2005 Aug;116(2):e303-313. Hansson Mild K, Repacholi M, van Deventer E, Ravazzani P,
eds. 2006. Electromagnetic Hypersensitivity: Proceedings, International Workshop on EMF
Hypersensitivity, Prague, Czech Republic, October 25-27, 2004. Geneva (Switzerland): WHO Press. p. 16.
216. Il s’agit des neurones du système limbique (Hippocampe) et d’autres situés dans le cerveau: neurones
pyramidaux (support de la motricité volontaire) et corticaux. Aldad TS, Gan G, Gao XB, Taylor HS. Fetal
radiofrequency radiation exposure from 800-1900 MHz-rated cellular telephones affects neurodevelopment
and behavior in mice. Sci Rep. 2012;2:312. Zhang Y, Li Z, Gao Y, Zhang C. Effects of fetal microwave
radiation exposure on offspring behavior in mice. J Radiat Res. 2015 Mar;56(2):261-268.
217. Voir les chapitres 2 et 3.
218. Özorak A, Nazıroğlu M, Çelik Ö, Yüksel M, Özçelik D, Özkaya MO, Çetin H, Kahya MC, Kose SA.
Wi-Fi (2.45 GHz)- and mobile phone (900 and 1800 MHz)-induced risks on oxidative stress and elements in
kidney and testis of rats during pregnancy and the development of offspring. Biol Trace Elem Res. 2013
Dec;156(1-3):221-229.; Li ZQ, Zhang Y, Wan YM, Zhou Q, Liu C, Wu HX, Mu YZ, He YF, Rauniyar R,
Wu XN. Testing of behavioral and cognitive development in rats after prenatal exposure to 1800 and 2400
MHz radiofrequency fields. J Radiat Res. 2020 Mar 23;61(2):197-206.
219. Voir le chapitre 6.
220. Bas O, Odaci E, Kaplan S, Acer N, Ucok K, Colakoglu S. 900 MHz electromagnetic field exposure
affects qualitative and quantitative features of hippocampal pyramidal cells in the adult female rat. Brain
Res. 2009 Apr 10;1265:178-185.; Megha K, Deshmukh PS, Banerjee BD, Tripathi AK, Abegaonkar MP.
Microwave radiation induced oxidative stress, cognitive impairment and inflammation in brain of Fischer
rats. Indian J Exp Biol. 2012 Dec;50(12):889-896.; Li ZQ, Zhang Y, Wan YM, Zhou Q, Liu C, Wu HX,
Mu YZ, He YF, Rauniyar R, Wu XN. Testing of behavioral and cognitive development in rats after
prenatal exposure to 1800 and 2400 MHz radiofrequency fields. J Radiat Res. 2020 Jan 11. pii: rrz097.
221. Xu S, Zhou Z, Zhang L, Yu Z, Zhang W, Wang Y, Wang X, Li M, Chen Y, Chen C, He M, Zhang G,
Zhong M. Exposure to 1800 MHz radiofrequency radiation induces oxidative damage to mitochondrial
DNA in primary cultured neurons. Brain Res. 2010 Jan 22;1311:189-196.; Megha K, Deshmukh PS,
Banerjee BD, Tripathi AK, Abegaonkar MP. Microwave radiation induced oxidative stress, cognitive
impairment and inflammation in brain of Fischer rats. Indian J Exp Biol. 2012 Dec;50(12):889-896.;
Deshmukh PS, Megha K, Banerjee BD, Ahmed RS, Chandna S, Abegaonkar MP, Tripathi AK. Detection of
Low Level Microwave Radiation Induced Deoxyribonucleic Acid Damage Vis-a-vis Genotoxicity in Brain
of Fischer Rats. Toxicol Int. 2013 Jan;20(1):19-24.; Salford LG, Brun AE, Eberhardt JL, Malmgren L,
Persson BR. Nerve cell damage in mammalian brain after exposure to microwaves from GSM mobile
phones. Environ Health Perspect. 2003 Jun;111(7):881-883.; Furtado-Filho OV, Borba JB, Maraschin T,
Souza LM, Henriques JA, Moreira JC, Saffi J. Effects of chronic exposure to 950 MHz ultra-high-frequency
electromagnetic radiation on reactive oxygen species metabolism in the right and left cerebral cortex of
young rats of different ages. Int J Radiat Biol. 2015;91(11):891-897.
222. Xu S, Zhou Z, Zhang L, Yu Z, Zhang W, Wang Y, Wang X, Li M, Chen Y, Chen C, He M, Zhang G,
Zhong M. Exposure to 1800 MHz radiofrequency radiation induces oxidative damage to mitochondrial
DNA in primary cultured neurons. Brain Res. 2010 Jan 22;1311:189-196.
223. Divan HA, Kheifets L, Obel C, Olsen J. Prenatal and postnatal exposure to cell phone use and
behavioral problems in children. Epidemiology. 2008 Jul;19(4):523-539; Divan HA, Kheifets L, Obel C,
Olsen J. Cell phone use and behavioural problems in young children. J Epidemiol Community Health. 2012
Jun;66(6):524-529.
224. Birks L, Guxens M, Papadopoulou E, Alexander J, Ballester F, Estarlich M, et al. Maternal cell phone
use during pregnancy and child behavioral problems in five birth cohorts. Environ Int. 2017 Jul;104:122-
131.
225. Carter B, Rees P, Hale L, Bhattacharjee D, Paradkar MS. Association between portable screen-based
media device access or use and sleep outcomes: A systematic review and meta-analysis. JAMA Pediatr.
2016 Dec 1;170(12):1202-1208.
226. Needleman HL, Gunnoe CG, Leviton A, Reed RR, Peresie H, Maher C, Barrett P. Deficits in
psychologic and classroom performance of children with elevated dentine lead levels. N Engl J Med. 1979
Mar 29;300(13):689-695.; Choi KH, Ha M, Ha EH, Park H, Kim Y, Hong YC, et al. Neurodevelopment for
the first three years following prenatal mobile phone use, radiofrequency radiation and lead exposure.
Environ Res. 2017 Jul;156:810-817. Byun YH, Ha M, Kwon HJ, Hong YC, Leem JH, Sakong J, Kim SY,
Lee CG, Kang D, Choi HD, Kim N. Mobile phone use, blood lead levels, and attention deficit hyperactivity
symptoms in children: A longitudinal study. PLoS One. 2013;8(3):e59742.
227. García AM, Sisternas A, Hoyos SP. Occupational exposure to extremely low frequency electric and
magnetic fields and Alzheimer disease: a meta-analysis. Int J Epidemiol. 2008 Apr;37(2):329-340;
Davanipour Z, Sobel E. Long-term exposure to magnetic fields and the risks of Alzheimer’s disease and
breast cancer: Further biological research. Pathophysiology. 2009 Aug;16(2-3):149-156.
228. Herbert MR1, Sage C. Autism and EMF? Plausibility of a pathophysiological link - Part I.
Pathophysiology. 2013 Jun;20(3):191-209.; Herbert MR, Sage C. Autism and EMF? Plausibility of a
pathophysiological link part II. Pathophysiology. 2013 Jun;20(3):211-234.
229. L’épigénèse est le phénomène correspondant à la différenciation des tissus et leur structuration en
organes au cours de l’ontogenèse corporelle.
230. Lintermans J, Vanderheyden JE. L’autisme, une pathologie victime de l’environnement moderne? Où
en est-on en 2019? Neurone 2019;24(9):60-64.
231. Balassa T, Varró P, Elek S, Drozdovszky O, Szemerszky R, Világi I, Bárdos G. Changes in synaptic
efficacy in rat brain slices following extremely low-frequency magnetic field exposure at embryonic and
early postnatal age. Int J Dev Neurosci. 2013 Dec;31(8):724-730.
232. Eghlidospour M, Ghanbari A, Mortazavi SMJ, Azari H. Effects of radiofrequency exposure emitted
from a GSM mobile phone on proliferation, differentiation, and apoptosis of neural stem cells. Anat Cell
Biol. 2017 Jun;50(2):115-123.
233. Ma Q, Deng P, Zhu G, Liu C, Zhang L, Zhou Z, Luo X, Li M, Zhong M, Yu Z, Chen C, Zhang Y.
Extremely low-frequency electromagnetic fields affect transcript levels of neuronal differentiation-related
genes in embryonic neural stem cells. PLoS One. 2014 Mar 3;9(3):e90041.
234. Il a pu être montré que le simple fait de passer un scanner ou une IRM abdominopelvien en période de
grossesse augmentait considérablement l’exposition fœtale aux radiofréquences (Pediaditis M, Leitgeb N,
Cech R. RF-EMF exposure of fetus and mother during magnetic resonance imaging. Phys Med Biol. 2008
Dec 21;53(24):7187-7195.). Cet examen est donc formellement contre-indiqué chez les femmes enceintes.
235. Le développement du système nerveux au plan structurel et fonctionnel (mise en réseau des neurones)
se poursuit après la naissance pendant 2 à 3 ans. C’est ce qu’on appelle l’épigenèse neuronale ou neuro-
épigénèse.
236. Roberts JA, Yaya LH, Manolis C. The invisible addiction: cell-phone activities and addiction among
male and female college students. J Behav Addict. 2014 Dec;3(4):254-265.; Ha JH, Chin B, Park DH, Ryu
SH, Yu J. Characteristics of excessive cellular phone use in Korean adolescents. Cyberpsychol Behav.
2008 Dec;11(6):783-784.; Roberts JA, Yaya LH Manolis C. The invisible addiction: cell-phone activities
and addiction among male and female college students. J Behav Addict. 2014 Dec;3(4):254-265.; Haug S,
Castro RP, Kwon M, Filler A, Kowatsch T, Schaub MP. Smartphone use and smartphone addiction among
young people in Switzerland. J Behav Addict. 2015 Dec;4(4):299-307.; Lenhart A, Page D. Teens, Social
Media & Technology Overview 2015: Smartphones facilitate shifts in communication landscape for teens.
Pew Research Center study. April 2015.
237. de la Puente MP, Balmori A. Addiction to cell phones: are there neurophysiological mechanisms
involved? Proyecto. 2007 March; 61:8-12.; WHO gaming Disorder. Janvier 2018 (digital-gaming or video-
gaming).
238. l’International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection, en français Commission
internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants, est une organisation non
gouvernementale mandatée par l’OMS pour émettre des recommandations visant à protéger l’homme et
l’environnement des effets des rayonnements non ionisants. L’OMS la présente d’ailleurs comme «une
commission scientifique indépendante (…) pour promouvoir la protection contre les rayonnements non
ionisants (…) dans l’intérêt de la population et de l’environnement». Les recommandations de l’ICNIRP
sont à la base des législations en vigueur dans de nombreux pays dont la France. Cependant il faut savoir
que le créateur et premier président de cette institution est le scientifique australien Michael Repacholi,
connu pour avoir été employé comme consultant par plusieurs entreprises du secteur des télécoms et de
l’électricité. Michael Repacholi actuellement président émérite de l’ICNIRP est également ancien membre
de l’OMS à l’origine en 1996 du programme d’expertise sur les champs électromagnétiques, appelé «projet
CEM». M. Repacholi a quitté l’OMS en 2006 laissant sa place à Emilie Van Deventer (ingénieur en
électronique). Il est clair que l’ICNIRP présente des liens avec l’industrie, les conflits d’intérêt qui
caractérisent un certain nombre de ses membres, expliquent que ses avis ne soient pas indépendants. Hardell
L. World Health Organization, radiofrequency radiation and health - a hard nut to crack (Review). Int J
Oncol. 2017 Aug;51(2):405-413.
239. Voir le chapitre 12.
240. On doit au physicien français Louis de Broglie, Prix Nobel de physique en 1929, d’avoir associé à
toute particule en mouvement l’existence d’une onde (théorie de la mécanique ondulatoire).
241. Si l est la longueur d’onde, la fréquence f, est établie par la relation: f = 1/l.
242. En langage mathématique, ces différentes grandeurs s’expriment de la façon suivante: le kHz
correspond à 103Hz; le MHz à 106Hz; le GHz à 109Hz; le THz à 1012Hz et le PHz à 1015Hz.
243. La permittivité est la faculté d’un matériau à modifier un champ électrique alors que la perméabilité est
celle de modifier un champ magnétique. La vitesse de phase vph est inversement proportionnelle à la racine
carrée de la permittivité diélectrique (le caractère «diélectrique» indique que le matériau ne contient pas de
charges électriques susceptibles de se déplacer) et de la perméabilité magnétique du milieu. Si f est la
fréquence, l la longueur d’onde, et vph la vitesse de phase, on a la relation vph = f x l.
244. Ils font partie du rayonnement solaire et sont dangereux pour la santé, surtout les ultraviolets B, car
ionisants (voir plus loin). Ils sont à l’origine des cancers de la peau.
245. Ces ondes sont également thermogéniques, capables de chauffer des aliments (fours à micro-ondes).
246. Aussi dénommées en anglais ELF: extremely low frequency.
247. Fréquences de 791 MHz à 862 MHz utilisées par la 4G LTE. LTE pour Long Term Evolution. La 4G
LTE n’est en réalité pas de la 4G, car elle ne satisfait à toutes les spécifications techniques imposées pour
être dénommée 4G. La LTE est néanmoins autorisée à être appelée commercialement 4G (terme technique
exact: 4G LTE).
248. Fréquences de 880 MHz à 960 MHz utilisées par le GSM 900.
249. Fréquences de 1710 MHz à 1880 MHz utilisées par le DCS1800. DCS1800 (Digital Cellular System
ou Digital Communication System1) est une normetéléphonie mobile qui fait partie des normes GSM, mais
qui utilise des bandes de fréquences spécifiques.Le DCS utilise desfréquences radio dans le sens montantde
1710 MHz à 1785 MHz et le sens descendant de 1805 MHz à 1880 MHz.
250. Fréquences de 1920 MHz à 2170 MHz utilisées par le UMTS. UMTS (Universal Mobile
Telecommunications System,système de télécommunications mobiles universelles) est la norme européenne
de transmission à haut débit destinée à la troisième génération de téléphones mobiles.
251. L’ionisation est l’action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un atome ou à une molécule.
Elle put être due à des causes physiques telles qu’un niveau élevé de potentiel électrique, la présence de
radiations, ou une température élevée; à des cause chimiques, telles qu’une dissolution dans certains
solvants; ou à la structure même de la matière, dans les sels fondus et les liquides ioniques par exemple, ou
dans les structures cristallines dans lesquelles les atomes peuvent ne plus être univoquement liés à une
molécule précise. Voir aussi le chapitre 6.
252. On utilise aussi le millivolt (mV) et le mégavolt (MV) équivalent à 106 volts.
253. Le tesla équivaut à 10.000 gauss. On utilisera aussi le microtesla équivalent à 10-6 tesla. Pour les
radiofréquences et hyperfréquences, on utilise le volt/mètre pour rendre compte de la valeur du champ
électromagnétique.
254. Si G est à une telle distance à la source, l’intensité décroit selon 1/G. Plus G est grand, plus cette
intensité est faible.
255. Celle-ci varie donc selon en 1/G2.
256. C’est le cas par exemple d’un diapason ou d’un harmonica ou encore de façon plus générale
d’instruments de musique à vents ou à cordes.
257. Irigaray P, Lebar P, Belpomme D. How ultrasonic cerebral tomosphygmography can contribute to the
diagnosis of electrohypersensitivity. J Clin Diagn Res. 2018;6:143.
258. Correspondant à des variations de pression, les ondes sismiques sont des ondes élastiques se
propageant dans la terre en modifiant le milieu qu’elles traversent selon l’intensité du séisme. Lors d’un
séisme, les vibrations se propagent dans toutes les directions selon les milieux traversés (manteau terrestre,
noyau liquide). On distingue les ondes P (longitudinales) les plus rapides (6 km/sec), qui se propagent dans
tous les milieux, et les ondes S de cisaillement (transversales), moins rapides (4km/sec) se propageant dans
les milieux liquides.
259. Les ondes électromagnétiques correspondant aux fréquences utilisées pour les télécommunications
sont incapables de traverser un conducteur électrique (eau salée) comme la mer par exemple. Par contre, les
très basses fréquences (VLF) entre 3 et 30 kHz sont capables de pénétrer l’eau de mer sur une épaisseur de
l’ordre de 20 mètres. De même, les extrêmement basses fréquences (ELF) peuvent traverser les océans,
mais dans ce cas, les longueurs d’onde très élevées (de l’ordre de 3.000 kms) font que leur utilisation se
heurte à de nombreux problèmes techniques.
260. Les magnétorécepteurs sont affectés par les champs magnétiques de l’ordre de 300 microtesla, et qui
correspondent à des champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences. Voir le chapitre 11
(quatrième partie).
261. Hypothétisée par Albert Einstein à l’appui dans sa théorie de la relativité générale, l’existence des
ondes gravitationnelles semble aujourd’hui confirmée. Celles-ci se propageraient comme les ondes
électromagnétiques à la vitesse de la lumière sans support matériel, le graviton (dont l’existence fait encore
débat), équivalent du photon, en étant possiblement le support corpusculaire.
262. Voir la quatrième partie.
263. Panagopoulos DJ, Johansson O, Carlo JL. Polarization: A Key Difference between Man-made and
Natural Electromagnetic Fields, in regard to Biological Activity. Sci Rep.
2015;5:14914;doi:10.1038/srep14914.
264. Les ondes utilisées comprennent une porteuse sur laquelle on « greffe » un signal modulable,
généralement de fréquence élevée (radiofréquences, y compris hyperfréquences). Cette modulation se fait
en particulier sous la forme de trains d’ondes.
265. McCaig CD, Rajnicek AM, Song B, Zhao M. Controlling cell behavior electrically: current views and
future potential. Physiol Rev. 2005 Jul;85(3):943-978.
266. Nutticelli R. Endogenous ionic currents and DC electric fields in multicellular animal tissues,
Bioelectromagnetics. 1992;Suppl 1:147-157.
267. Del Giudice E, Stefanini P, Tedeschi A, Vitiello G. The interplay of biomolecules and water at the
origin of the active behavior of living organisms. J Phys Conf Ser. 2011;329.012011.; Pokorný J, Hašek J,
Jelínek F. Endogenous Electric Field and Organization of Living Matter. Electromag Biol Med.
2005;24:185-197.
268. Hotary KB, Robinson KR. Evidence of a role for endogenous electrical fields in chick embryo
development, Development. 1992 Apr;114(4):985-996.; Bale TL, Baram TZ, Brown AS, Goldstein JM,
Insel TR, McCarthy MM, Nemeroff CB, Reyes TM, Simerly RB, Susser ES, Nestler EJ. Early life
programming and neurodevelopmental disorders. Biol Psychiatry, 2010 Aug 15;68(4):314-319.
269. Yao L, McCaig CD, Zhao M. Electrical signals polarize neuronal organelles, direct neuron migration,
and orient cell division. Hippocampus. 2009 Sep;19(9):855-868.; Funk RH. Endogenous electric fields as
guiding cue for cell migration. Front Physiol, 2015 May 13;6:143.
270. Fröhlich F, McCormick DA. Endogenous Electric Fields May Guide Neocortical Network Activity.
Neuron. 2010 Jul 15;67(1):129-143.; Qiu C, Shivacharan RS, Zhang M, Durand DM. Can Neural Activity
Propagate by Endogenous Electrical Field? J Neurosci. 2015 Dec 2;35(48):15800-15811
271. Nuccitelli R. A role for endogenous electric fields in wound healing. Curr Top Dev Biol. 2003;58:1-26.
272. Isakovic J, Dobbs-Dixon I, Chaudhury D, Mitrecic D. Modeling of inhomogeneous electromagnetic
fields in the nervous system: a novel paradigm in understanding cell interactions, disease etiology and
therapy. Sci Rep. 2018 Aug 27;8(1):12909.
273. Son épaisseur est comprise entre 7 et 8 nanomètres (10-9 mètres). Appelée membrane cytoplasmique,
elle est constituée d’une double couche de phospholipides dans laquelle se trouvent insérées de nombreuses
molécules (protéines, glycoprotéines, glycophospholipides, etc.) Elle sépare l’intérieur de la cellule du
milieu extracellulaire tout en maintenant des communications et des échanges avec celui-ci.
274. Voir le chapitre précédent concernant le phénomène d’ionisation. Un ion est une particule chargée
issue d’un atome ou d’un radical chimique ayant perdu ou gagné un ou plusieurs électrons. Les particules
chargées positivement sont appelées «cations», celles chargées négativement «anions». Les ions sodium
(Na+) et potassium (K+) sont des cations, les ions Chlore (Cl-), des anions. Des ions peuvent également être
formés lors de réactions chimiques entrainant la scission hétérolytique d’une liaison covalente: l’exemple
classique est celui du sel de mer (NaCl) électriquement neutre, le cation sodium (Na+) étant lié à l’anion
chlore (Cl-) par une liaison covalente. Ce qui donne par scission de la molécule les deux ions Na+ et Cl-,
lorsque le sel est dissout dans l’eau.
275. Les canaux ioniques assurent le caractère semi-perméable de la membrane cellulaire grâce aux
«pompes» à sodium et potassium qui permettent la sortie des ions sodium (Na+) et l’entrée des ions (K+)
dans la cellule. Ces mécanismes de sortie et d’entrée ionique sont dits «actifs», c’est-à-dire qu’il consomme
de l’énergie en provenance du métabolisme cellulaire.
276. Il s’agit d’une modification limitée dans le temps et l’espace du potentiel de repos transmembranaire
du neurone et de sa propagation le long de son axone, et donc de la fibre qu’avec d’autres neurones il
innerve.
277. Au cours des battements cardiaques, il y a une dépolarisation des fibres cardiaques lors de la
contraction (systole) et une repolarisation lors de la relaxation (diastole).
278. Celui-ci modulé de façon numérique, comporte aussi une porteuse micro-onde.
279. Un milieu est dit isotrope lorsque ses propriétés physiques sont les mêmes en chacun de ses points et
dans chacune des directions dans lesquelles on les évalue.
280. On a en effet démontré depuis de nombreuses années que la profondeur à laquelle une onde pénètre
dans un milieu est inversement proportionnel à la racine carrée de la fréquence et à la racine carrée de la
conductivité du milieu.
281. Voir le chapitre précédent et l’annexe C.
282. Si S est la densité de puissance électromagnétique, E le champ électrique et H le champ magnétique,
on a: S = E x H.
283. En anglais Specific Absorption Rate (SAR).
284. Vander Vorst A, Rosen A, Kotsuha Y. RF/microwave interaction with biological tissues. 2006 John
Wiley & Sons, Inc.
285. Avis de l’ANSES. Saisine n° «2017-SA-0229». Téléphones mobiles portés près du corps et santé.
Avis de l’ANSES Rapport d’expertise collective Juillet 2019. Disponible à l’adresse suivante: https://
www.ANSES.fr/fr/content/expositions-aux-t%C3%A9l%C3%A9phones-mobiles-port%C3%A9s-
pr%C3%A8s-du-corps
286. Voir le site Alerte Phonegate: https://www.phonegatealert.org/mise-en-garde-utilisateurs-telephones-
portables-3-fabricants
287. Panagopoulos DJ, Johansson O, Carlo GL. Real versus Simulated Mobile Phone Exposures in
Experimental Studies. Biomed Res Int. 2015;2015:607053.
288. L’anisotropie d’un milieu est le fait que les propriétés physiques de ce milieu dépendent de la direction
suivant laquelle on l’évalue. Elle est le contraire de l’isotropie, pour laquelle les propriétés sont identiques
dans toutes les directions suivant lesquelles on les évalue.
289. Un dipôle électrostatique se définit par une répartition déséquilibrée des charges électriques telles que
le barycentre - le centre de gravité - des charges positives ne coïncide pas avec celui des charges négatives.
290. Elle est désignée par la lettre grecque sigma (s) et a pour dimension le siemens par mètre (S/m). C’est
le rapport de la densité de courant exprimée en ampère par mètre carré (A/m2) à l’amplitude du champ
électrique exprimée en volt par mètre (V/m).
291. On la désigne par la lettre grecque rho (r). Celle-ci s’exprime en ohms par mètre (Ωm) r=1/6.
292. Une conductivité typique du tissu biologique à haut contenu en eau est pour les basses fréquences de
l’ordre de 0,1 à 0,2 S/m.
293. Un électrolyteest un composé ionique contenant des cations (+) et des anions (-), existant sous forme
de solution ou d’état fondu. Les électrolytes constituent le milieu conducteur dans lequel plongent les
électrodes (anode et cathode) reliés à un générateur d’électrolyse.
294. L’effet Maxwell-Wagner est la relaxation associée à un empilage de deux ou plusieurs feuilles de
matériaux diélectriques de natures différentes.
295. La permittivité diélectrique décrit la réponse d’un milieu donné secondairement à l’application d’un
champ électrique. C’est une propriété macroscopique essentielle de l’électrostatique et de
l’électrodynamisme des milieux continus. Elle intervient dans la propagation des ondes électromagnétiques.
296. Teng Jian J, Yan H, Vanhoenacker D, Vander Vorst A. Inhibition of the nociceptive response of the
parafascicular nucleus, due to microwave irradiation on spinal cord in rabbits. Proc Eur Microwave Conf.,
Stuttgart, Sept. 1991, pp. 1438-1443.
297. La permittivité ε d’un matériau est le rapport D/E du déplacement électrique (aussi appelé induction
électrique ou excitation électrique) D (exprimé en coulombs par mètre carré) et de l’intensité du champ
électrique E (exprimé en volts par mètre).
298. Vander Vorst A. Electromagnétisme. Champs et circuits. Brussels, Paris: De Boeck, 1994.
299. Rocard Y. La Science & Les Sourciers. Paris, Dunod, 1996.
300. Il y a résonance quand deux ondes de même fréquence se rencontrent. Dans ce cas, l’amplitude
(hauteur de la vague que forme l’onde) de chacune de ces ondes s’amplifie jusqu’à atteindre un maximum:
la fréquence de résonance.
301. Voir le chapitre 5.
302. Il y a en fait principalement trois types de polarisation: (1) la polarisation est dite linéaire lorsque le
champ électrique reste toujours dans le même plan; il est à amplitude et à direction constantes - c’est la
polarisation la plus fréquente -; (2) elle est dite circulaire lorsque le champ électrique tourne autour de sa
direction de propagation en formant un cercle; il est à amplitude constante, seule sa direction varie; enfin
(3) elle est dite elliptique lorsque le champ électrique tourne autour de sa direction de propagation et change
d’amplitude pour former une ellipse.
303. Ce qui veut dire que l’oscillation n’a aucun caractère aléatoire.
304. Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Ernesto Burgio E, Carpenter DO. Thermal and non-thermal health
effects of non-ionizing radiation: an international perspective. Environ Pollut. 2018 Nov;242(Pt A):643-
658; Ledoigt G, Belpomme D. Cancer induction molecular pathways and HF-EMF irradiation. Adv Biol
Chem. 2013;3:177-186.
305. Michelson SM, Dodge CH. Soviet views on the biological effects of microwaves - An analysis. Health
Phys. 1971;21:108-111.
306. Les pertes diélectriques correspondent au fait que le milieu diélectrique perd ses capacités d’isolant, en
raison de l’augmentation de conductivité sous l’effet d’un champ électrique (le courant électrique passe).
307. Bibliography of Reported Biological Phenomena («Effects») and Clinical manifestationsAttributed to
Microwave and Radiofrequency Radiation, Naval Medical Research Institute, Research Report No. 2,
Revised, 1971.
308. Evrard E.Pathologie professionnelle du personnel chargé de la sécurité de la navigation aérienne,
Précis de Médecine Aéronautique et Spatiale, E. Evrard. Paris: Maloine, pp. 397-408, 1975.
309. Gandhi OP.Conditions of strongest electromagnetic power deposition in man and animals. IEEE Trans
Microwave Theory Tech. 1975;23:1021-1029.
310. Framework for Developing Health-Based EMF Standards, Word Health Organization, 2006,
www.who.int/peh-emf/standards/EMF_standards_framework%5b1%5d.pdf; WHO2006. Framework for
developing health-based EMF standards. http://www.who.int/peh-
emf/standards/EMF_standards_framework[1].pdf?ua=1
311. Docteur en chimie physique de l’Université Columbia (USA), où il fut professeur associé de 1968 à
2011, et diplômé en science colloïdale de l’Université de Cambridge, Martin Blank a étudié les effets des
champs électromagnétiques sur la santé depuis plus de 30 ans. Expert mondialement reconnu, il est
intervenu sur la question des normes de sécurité relatives aux champs électromagnétiques pour le Parlement
canadien, pour le House Committee on Natural Resources and Energy (HRNE) (Le comité de la chambre
pour les ressources naturelles et l’énergie) au Vermont et pour la Cour suprême fédérale du Brésil.
312. Ce livre a été publié aux Etats-Unis en 2014: Overpowered: the danger of electromagnetic radiation
(EMF) and what you can do about it, Seven Stories Press (New York), et en France, en 2016, aux Editions
Ecosociété, sous le titre ces ondes qui nous entourent.
313. Zimmerman JW, Pennison MJ, Brezovich I, Yi N, Yang CT, Ramaker R, Absher D, Myers RM,
Kuster N, Costa FP, Barbault A, Pasche B. Cancer cell proliferation is inhibited by specific modulation
frequencies. Brit J Cancer. 2012;106:307-313.; Trillo MA, Cid MA, Martínez MA, Page JE, Esteban J,
Úbeda A. Cytostatic response of NB69 cells to weak pulse-modulated 2.2GHz radar-like signals.
Bioelectromagnetics. 2011;32(5): 340-350.
314. Sandyk R. A drug naive parkinsonian patient successfully treated with weak electromagnetic fields. Int
J Neurosci. 1994 Nov;79(1-2):99-110.
315. Arendash GW, Sanchez-Ramos J, Mori T, Mamcarz M, Lin X, Runfeldt M, Wang L, Zhang G, Sava
V, Tan J, Cao C. Electromagnetic field treatment protects against and reverses cognitive impairment in
Alzheimer’s transgenic mice. J Alzheimers Dis. 2010;19:191-210.
316. www.zoryglaser.com
317. www.magdahavas.com/wordpress/wp-content/uploads/2010/06/Navy_Radiowave_Brief.pdf
318. Le rapport «bioinitiative» de 2007 Co-rédigé par Cindy Sage et David Carpenter et mis à jour en 2012
contient à lui seul plus de 2000 références scientifiques.
319. Loi n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la
concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.
320. Girard JF, Tourtelier P, Le Bouler S. Développement des usages mobiles et principe de sobriété.
Rapport à Monsieur le Premier Ministre, remis le mardi 10 décembre 2013, à Matignon, recommandant
d’inscrire dans la loi «l’objectif de modération des expositions et les principes de l’information et de la
concertation locale». Disponible à l’adresse suivante: https://www.vie-
publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/134000845.pdf
321. Celui-ci a inventé le galvanomètre à bobine mobile pour mesurer le courant électrique.
322. Voir le chapitre 5.
323. Martin Blank. Ces ondes qui nous entourent. Paragraphe «Rien de nouveau» page 38.
324. Zorach Glaser, «Bibliography of Reported Biological Phenomena (‘Effects’) and Clinical
Manifestations Attributed to Microwave and Radio-Frequency Radiation», Naval Medical Research
Institute, 4 octobre 1971, www.magdahavas.com/wordpress/wp-
content/uploads/2010/06/Navy_Radiowave_Brief.pdf
325. Voir les chapitres 9, 10 et 11 de la quatrième partie.
326. Sous le terme de «stress oxydant», nous lui associons pour des raisons de simplification le stress
nitrosé.
327. Il s’agit d’espèces moléculaires oxygénées réactives, en particulier des ROS (reactive oxygen species).
Voir plus loin dans ce chapitre, l’explication de ce qu’est le stress oxydant.
328. Il s’agit le plus souvent d’une inflammation de «bas grade», c’est-à-dire purement biologique (voir le
chapitre 2).
329. Les mitochondries sont des organites intra-cytoplasmiques contenant de l’ADN et assurant la
respiration cellulaire et la production d’énergie(voir plus loin).
330. Les gènes peuvent être «allumés» ou «éteints» par plusieurs types de modifications chimiques qui ne
changent pas la séquence de l’ADN comme des méthylations de l’ADN et des modifications des histones,
ces protéines sur lesquelles s’enroule l’ADN pour former la chromatine. L’épigénétique régule donc
l’activité des gènes en facilitant ou en empêchant leur expression et permet donc une lecture différente d’un
même code génétique. Elle peut ainsi expliquer les différences existantes entre deux vrais jumeaux.
331. Les promoteurs des gènes sont la partie du génome située dans le gène lui-même ou à distance de lui
dans l’ADN, qui active l’expression des gènes. A chaque gène est donc dévolu un tel promoteur, qui donc
active la transcription du gène concerné, une fois que le promoteur a lui-même été activé par son interaction
avec un facteur de transcription.
332. L’ADN mitochodrial est dépourvu de système de réparation. Il est donc extrêmement sensible aux
champs électromagnétiques, ce qui aboutit à amplifier le stress oxydant intracellulaire (voir plus loin).
333. Voir les chapitres 2 et 3.
334. Celle-ci est composée de la microglie et de la macroglie, cette dernière comprenant des cellules
particulières appelées astrocytes.
335. Il s’agit essentiellement de glioblastomes et d’astrocytomes (voir le chapitre 1).
336. Cette glande aussi appelée épiphyse est appendu au troisième ventricule du cerveau qui fait partie de
l’hypothalamus. Descartes faisait de cette glande le siège de l’âme! On sait aujourd’hui qu’elle est
responsable de la synthèse de mélatonine, la fameuse hormone du sommeil et du décalage horaire, dont la
production est régulée au cours du nycthémère par le rythme circadien.
337. Voir le chapitre 2.
338. Une revue de la littérature co-écrite par 6 chercheurs internationaux est en cours sous la direction de la
chercheuse Priyanka Bandara (Australie).
339. Au plan biologique, chez les organismes fonctionnant en aérobiose, l’oxygène intervient dans les
processus de combustion en tant que comburant et assure les processus d’oxydo-réduction.
340. Il s’agit essentiellement de l’ion superoxyde (O2°-), du radical hydroxyl (HO°) et du peroxyde
d’hydrogène (H2O2) ou eau oxygénée. Il peut s’agir aussi de molécules ou de radicaux à la fois oxygénés et
azotés tels que l’azote radicalaire (•NO) ou le peroxynitrite OONO-. En présence de fer, sous la forme
ionique (fer ferreux Fe²+) le peroxyde d’hydrogène produit des radicaux hydroxyles. Il s’agit de la réaction
de Fenton.
341. Ces mécanismes reposent essentiellement sur une molécule particulière, le glutathion (GSH) qui alors
s’oxyde (GS-SG) et l’activation de différentes enzymes anti-oxydantes inductibles, dont en particulier la
superoxyde dismutase (SOD), le système des catalases, et la glutathione peroxydase ainsi que l’enzyme
glutathione réductase permettant la régénération du glutathion. On trouvera l’explication détaillée de ces
mécanismes dans Irigaray P, Caccamo D, Belpomme D. Oxidative stress in electrohypersensitivity self-
reporting patients: Results of a prospective in vivo investigation with comprehensive molecular analysis. Int
J Mol Med. 2018 Oct;42(4):1885-1898.
342. Ozgur E, Güler G, Seyhan N. Mobile phone radiation-induced free radical damage in the liver is
inhibited by the antioxydants n-acetyl cysteine and epigallocatechin-gallate. Int J Radiat Biol
2010;86(11):935-945.; Ozgur E, Sahin D, Tomruk A, Guler G, Sepici Dinçel A, Altan N, Seyhan N. The
effects of N-acetylcysteine and epigallocatechin-3-gallate on liver tissue protein oxidation and antioxidant
enzyme levels after the exposure to radiofrequency radiation. Int. J. Radiat. Biol. 2015;91(2):187-193.;
Esmekaya MA, Ozer C, Seyhan N. 900 MHz pulse-modulated radiofrequency radiation induces oxidative
stress on heart, lung, testis and liver tissues. Gen Physiol Biophys. 2011;30:84-89.; Aydin B, Akar A.
Effects of a 900-MHz electromagnetic field on oxidative stress parameters in rat lymphoid organs,
polymorphonuclear leukocytes and plasma. Arch Med Res. 2011;42(4):261-267.; Akdag MZ, Dasdag S,
Ulukaya E, Uzunlar AK, Kurt MA, Taşkin A. Effects of extremely low-frequency magnetic field on caspase
activities and oxidative stress values in rat brain. Biol Trace Elem Res. 2010;138(1-3):238-249.; Burlaka
A, Tsybulin O, Sidorik E, Lukin S, Polishuk V, Tsehmistrenko S, Yakymenko I. Overproduction of free
radical species in embryonal cells exposed to low intensity radiofrequency radiation. Exp Oncol.
2013;35:219-225.
343. Lupke M, Rollwitz J, Simko M. Cell activating capacity of 50 Hz magnetic fields to release reactive
oxygen intermediates in human umbilical cord blood-derived monocytes and in Mono Mac 6 cells. Free
Radic Res. 2004;38:985–993.; Mannerling AC, Simko M, Mild KH, Mattsson MO. Effects of 50-Hz
magnetic field exposure on superoxide radical anion formation and HSP70 induction in human K562 cells.
Radiat Environ Biophys. 2010;49:731–741.; Luukkonen J, Liimatainen A, Juutilainen J, Naarala J.
Induction of genomic instability, oxidative processes, and mitochondrial activity by 50 Hz magnetic fields
in human SH-SY5Y neuroblastoma cells. Mutat Res. 2014;760:33–41.; Patruno A, Tabrez S, Pesce M,
Shakil S, Kamal MA, Reale M. Effects of extremely low frequency electromagnetic field (ELF-EMF) on
catalase, cytochrome P450 and nitric oxide synthase in erythro-leukemic cells. Life Sci. 2015;121:117–
123.; Tang R, Xu Y, Ma F, Ren J, Shen S, Du Y, Hou Y, Wang T. Extremely low frequency magnetic fields
regulate differentiation of regulatory T cells: Potential role for ROS-mediated inhibition on AKT.
Bioelectromagnetics. 2016;37:89–98.; Feng B, Dai A, Chen L, Qiu L, Fu Y, Sun W. NADPH oxidase-
produced superoxide mediated a 50-Hz magnetic field-induced epidermal growth factor receptor clustering.
Int J Radiat Biol. 2016;92:596–602.; Jeong WY, Kim JB, Kim HJ, Kim CW. Extremely low-frequency
electromagnetic field promotes astrocytic differentiation of human bone marrow mesenchymal stem cells
by modulating SIRT1 expression. Biosci Biotechnol Biochem. 2017;81:1356–1362.
344. Avendaño C, Mata A, Sanchez Sarmiento CA, Doncel GF. Use of laptop computers connected to
internet through Wi-Fi decreases human sperm motility and increases sperm DNA fragmentation. Fertil
Steril. 2012 Jan;97(1):39-45.
345. Akdag MZ, Dasdag S, Uzunlar AK, Ulukaya E, Oral AY, Çelik N, Akşen F. Safe and long-term
exposure to extremely low frequency (50 Hz) magnetic fields affect apoptosis, reproduction, and oxidative
stress? Int J Radiat Biol. 2013;89(12):1053-1060.; Akdag MZ, Dasdag S, Cakir DU, Yokus B, Kizil G,
Kizil M. Do 100- and 500-μT ELF magnetic fields alter beta-amyloid protein, protein carbonyl and
malondialdehyde in rat brains? Electromagn Biol Med. 2013;32(3):363-372.
346. Comme on l’a vu précédemment l’hippocampe est une structure neurologique particulière faisant
partie du système limbique (Bas O, Odaci E, Kaplan S, Acer N, Ucok K, Colakoglu S. 900 MHz
electromagnetic field exposure affects qualitative and quantitative features of hippocampal pyramidal cells
in the adult female rat. Brain Res. 2008;1265:178-185.; Shahin S, Banerjee S, Swarup V, Singh SP,
Chaturvedi CM. 2.45 GHz microwave radiation impairs hippocampal learning and spatial memory:
involvement of local stress mechanism induced suppression of iGluR/ERK/CREB signaling. Toxicol Sci.
2017;161:349-374.)
347. Sonmez OF, Odaci E, Bas O, Kaplan S. Purkinje cell number decreases in the adult female rat
cerebellum following exposure to 90 MHz electromagnetic fields. Brain Res. 2010;1356:95-101.
348. Agarwal A, Desai NR, Makker K, Varghese A, Mouradi R, Sabanegh E, Sharma R. Effects of
radiofrequency electromagnetic waves (RF-EMW) from cellular phones on human ejaculated semen: an in
vitro pilot study. Fertil Steril. 2009 Oct;92(4):1318-25.; Santini SJ, Cordone V, Falone S, Mijit M, Tatone
C, Amicarelli F and Di Emidio G. Role of Mitochondria in the Oxidative Stress Induced by Electromagnetic
Fields: Focus on Reproductive Systems. Oxid Med Cell Longev. 2018; 2018: 5076271.
349. Henry Lai. Percent Comparison Showing Effect vs No Effect in Comet Assay and Free Radical
(Oxidative Effects) Studies (RFR and Static Field/ELF-EMF). In BioInitiative Report Research Summaries
Updates, April, 2019. Disponible à l’adresse suivante: https://bioinitiative.org/research-summaries/
350. Panagopoulos DJ, Johansson O, Carlo GL. Polarization: A Key Difference between Man-made and
Natural Electromagnetic Fields, in regard to Biological Activity. Sci Rep. 2015 Oct 12;5:14914.;
Panagopoulos DJ. Mobile Telephony Radiation Effects on Insect Ovarian Cells. The Necessity for Real
Exposures Bioactivity Assessment. The key role of Polarization, and the “Ion Forced-Oscillation
Mechanism. In CD Geddes (Ed.), “Microwave Effects on DNA and Proteins”, Ed. Springer 2017.
351. Les ions calciques ont la capacité d’activer la NAD(P)-oxydase. Bánfi B, Tirone F, Durussel I, Knisz J,
Moskwa P, Molnár GZ, Krause KH, Cox JA. Mechanism of Ca2+ Activation of the NADPH Oxidase 5
(NOX5). J Biol Chem. 2004 Apr 30;279(18):18583-18591; Pall ML. Electromagnetic fields act via
activation of voltage-gated calcium channels to produce beneficial or adverse effects. J Cell Mol Med. 2013
Aug;17(8):958-965.
352. Meitzler JL, Antony S, Wu Y, Juhasz A, Liu H, Jiang G, Lu J, Roy K, Doroshow JH. NADPH
Oxidases: A Perspective on Reactive Oxygen Species Production in Tumor Biology. Antioxid Redox Signal.
2014 Jun 10; 20(17): 2873–2889.
353. Pall ML. Electromagnetic fields act via activation of voltage-gated calcium channels to produce
beneficial or adverse effects. J Cell Mol Med. 2013 Aug;17(8):958-65.; Nazıroğlu M, Ciğ B, Doğan S,
Uğuz AC, Dilek S, Faouzi D. 2.45-Gz wireless devices induce oxidative stress and proliferation through
cytosolic Ca²� influx in human leukemia cancer cells. Int J Radiat Biol. 2012;88(6):449-456.
354. Il s’agit des protéines dont l’activation, dépend du calcium. Friedman J, Kraus S, Hauptman Y, Schiff
Y, Seger R. Mechanism of short term ERK activation by electromagnetic fields at mobile phone
frequencies. Biochem. J. 2007;405:559-568.
355. Ici le mécanisme en serait l’induction de mutations dans l’ADN mitochondrial avec pour conséquence
l’aggravation du stress oxydant. L’oxydation de l’ADN mitochondrial par ces espèces et radicaux a bien été
démontré à partir de l’étude des neurones mis en culture et soumis à des champs électromagnétiques – Xu
S, Zhou Z, Zhang L, Yu Z, Zhang W, Wang Y, Wang X, Li M, Chen Y, Chen C, He M, Zhang G, Zhong
M. Exposure to 1800 MHz radiofrequency radiation induces oxidative damage to mitochondrial DNA in
primary cultured neurons. Brain Res. 2010;1311:189-196. La conséquence possible en étant l’initiation de
cancer du cerveau – Dickinson A, Yeung KY, Donoghue J, Baker MJ, Kelly RDW, McKenzie M, Johns
TG, St. John JC. The regulation of mitochondrial DNA copy number in glioblastoma cells. Cell Death
Differ. 2013;20:1644–1653.
356. Ce phénomène peut conduire à la «promotion» de certains cancers, par stimulation des divisions des
cellules initialement initiées par le processus de cancérisation, avant que ne survienne la phase de
«progression». Voir D. Belpomme, Comment naissent les maladies … et que faire pour rester en bonne
santé. Editions Les Liens qui Libèrent. 2016.
357. Dreher D, Junod AF. Role of oxygen free radicals in cancer development. Eur J Cancer. 1996
Jan;32A(1):30-8.
358. Reuter S, Gupta SC, Chaturvedi MM, Aggarwal BB. Oxidative stress, inflammation, and cancer: how
are they linked? Free Radic Biol Med. 2010 Dec 1;49(11):1603-16.; Lugrin J, Rosenblatt-Velin N,
Parapanov R, Liaudet L. The role of oxidative stress during inflammatory processes. Biol Chem. 2014
Feb;395(2):203-30.; Biswas SK. Does the Interdependence between Oxidative Stress and Inflammation
Explain the Antioxidant Paradox? Oxid Med Cell Longev. 2016;2016:5698931.
359. Irigaray P, Caccamo D, Belpomme D. Oxidative stress in electrohypersensitivity self-reporting
patients: Results of a prospective in vivo investigation with comprehensive molecular analysis. Int J Mol
Med. 2018 Oct;42(4):1885-1898.; Belpomme D, Irigaray P. Electrohypersensitivity as a new pathological
neurologic disorder. How to diagnose, treat and prevent it. Int J Mol Sci. 2020 (en cours de publication).
360. Lugrin J, Rosenblatt-Velin N, Parapanov R, Liaudet L. The role of oxidative stress during
inflammatory processes. Biol Chem. 2014 Feb;395(2):203-230.; Biswas SK. Does the Interdependence
between Oxidative Stress and Inflammation Explain the Antioxidant Paradox? Oxid Med Cell Longev.
2016;2016:5698931.
361. Reuter S, Gupta SC, Chaturvedi MM, Aggarwal BB. Oxidative stress, inflammation, and cancer: how
are they linked? Free Radic Biol Med. 2010 Dec 1;49(11):1603-1616. Biswas SK. Does the
Interdependence between Oxidative Stress and Inflammation Explain the Antioxidant Paradox? Oxid Med
Cell Longev. 2016;2016:5698931.
362. Les protéines inflammatoires peuvent concerner certaines cytokines dont l’interleukine 6 (IL6) mise en
évidence dans les bulbes olfactifs de rats soumis à une exposition intense à un champ électromagnétique:
Bouji M, Lecomte A, Hode Y, de Seze R, Villégier AS. Effects of 900 MHz radiofrequency on
corticosterone, emotional memory and neuroinflammation in middle-aged rats. Exp Gerontol. 2012;47(6):
444-451.; ou encore différentes molécules telles que le Tumor Necrosis Factor (TNFα) – le facteur de
nécrose des tumeurs - en raison de l’accroissement de la transcription de certains gênes associés à
l’inflammation. Cela a été mis en évidence dans les cellules de la névroglie soumises à un champ
électromagnétique [Hao Y, Yang X, Chen C, Yuan-Wang, Wang X, Li M, Yu Z. STAT3 signalling pathway
is involved in the activation of microglia induced by 2.45 GHz electromagnetic fields. Int J Radiat Biol.
2010;86(1):27-36.].
363. Il s’agit des tissus de soutien des neurones situés en particulier dans le cerveau.
364. Dong H, Zhang X, Qian Y. Mast cells and neuroinflammation. Med Sci Monit Basic Res. 2014 Dec
21;20:200-6.; Hendriksen E, van Bergeijk D, Oosting RS, Redegeld FA. Mast cells in neuroinflammation
and brain disorders. Neurosci Biobehav Rev. 2017 Aug;79:119-133.
365. Grâce à la mesure d’une protéine particulière, la «Glial Fibrillary Acidic Protein» (GFAP) ou protéine
acide fibrillaire gliale qui est présente dans toutes les cellules de la névroglie, en particulier les astrocytes.
366. Constituée notamment par la prolifération d’astrocytes (macroglie). Brillaud E, Piotrowski A, de Seze
R. Effect of an acute 900MHz GSM exposure on glia in the rat brain: a time-dependent study. Toxicology.
2007;238(1):23-33; Ammari M, Gamez C, Lecomte A, Sakly M, Abdelmelek H, De Seze R. GFAP
expression in the rat brain following sub-chronic exposure to a 900 MHz electromagnetic field signal. Int J
Radiat Biol. 2010;86(5):367-375.; Maskey D, Kim M, Aryal B, Pradhan J, Choi I-Y, Park K-S, Son T,
Hong S-Y, Kim SB, Kim HG, Kim MJ. Effect of 835 MHz radiofrequency radiation exposure on calcium
binding proteins in the hippocampus of the mouse brain. Brain Res. 2010;1313:232-241.; Maskey D,
Pradhan J, Aryal B, Lee CM, Choi IY, Park KS, Kim SB, Kim HG, Kim MJ. Chronic 835-MHz
radiofrequency exposure to mice hippocampus alters the distribution of calbindin and GFAP
immunoreactivity. Brain Res. 2010;1346:237-246.
367. Ammari M, Brillaud E, Gamez C, Lecomte A, Sakly M, Abdelmelek H, de Seze R. Effect of a chronic
GSM 900 MHz exposure on glia in the rat brain. Biomed Pharmacother. 2008;62(4):273-281.; Ammari M,
Lecomte A, Sakly M, Abdelmelek H, de Seze R. Exposure to GSM 900 MHz electromagnetic fields affects
cerebral cytochrome c oxidase activity. Toxicology. 2008 Aug 19;250(1):70-74.; Ammari M, Gamez C,
Lecomte A, Sakly M, Abdelmelek H, De Seze R. GFAP expression in the rat brain following sub-chronic
exposure to a 900 MHz electromagnetic field signal. Int J Radiat Biol. 2010;86(5):367-375.
368. Adang D, Remacle C, Vander Vorst A. Results of a long-term low-level microwave exposure of rats.
IEEE Trans Microw Theory Tech. 2009 Oct;57(10):2488-2497.
369. La gliose peut se trouver aussi dans le globus pallidus qui est une structure particulière du cerveau
située en dedans du putamen, une autre structure cérébrale faisant partie du noyau lenticulaire, lui-même
l’un des constituants du corps strié, localisé à la partie inférieure des hémisphères cérébraux.
370. Les champs électromagnétiques ionisants ont l’énergie nécessaire pour casser les brins d’ADN et donc
être directement mutagènes, alors que les rayonnements non ionisants sont indirectement mutagènes par le
biais des ROS produits dans la cellule. Voir les chapitres 5 et 6.
371. Dasdag S, Akdag MZ, Erdal ME, Erdal N, Av OL, Ay ME, et al. Effects of 2.4 GHz radiofrequency
radiation emitted from Wi-Fi equipment on microRNA expression in brain tissue. Int J Radiat Biol.
2015;91:555-561.; Morabito C, Guarnieri S, Fanò G, Mariggiò MA. Effects of Acute and Chronic Low
Frequency Electromagnetic Field Exposure on PC12 Cells during Neuronal Differentiation. Cell Physiol
Biochem. 2010;26:947-958.
372. Belyaev IY, Markova E, Hillert L, Malmgren LO, Persson BR. Microwaves from UMTS/GSM mobile
phones induce long-lasting inhibition of 53BP1/gamma-H2AX DNA repair foci in human lymphocytes.
Bioelectromagnetics. 2009;30:129-141.
373. Le test comet réalise une automatisation de l’analyse quantitative des lésions de l’ADN basée sur des
cellules individuelles.
374. Le test des micronoyaux réalise une automatisation du comptage des micronoyaux qui sont des
fragments d’ADN provenant des cassures d’ADN ou de désorganisation chromosomiques.
375. Udroiu I, Cristaldi M, Ieradi LA, Bedini A, Giuliani L, Tanzarella C. Clastogenicity and aneuploidy in
newborn and adult mice exposed to 50 Hz magnetic fields. Int J Radiat Biol. 2006;82(8):561-567; Udroiu I,
Giuliani L, Ieradi LA. Genotoxic properties of extremely low frequency electromagnetic fields. Eur J Oncol.
2010;5:123-134.
376. Kim J, Ha CS, Lee HJ, Song K. Repetitive exposure to a 60-Hz time-varying magnetic field induces
DNA double-strand breaks and apoptosis in human cells. Biochem Biophys Res Comm. 2010;400:739–
744.
377. Ozgur E, Guler G, Kismali G, Seyhan N. Mobile phone radiation alters proliferation of
hepatocarcinoma cells. Cell Biochem Biophys. 2014;70(2):983-991.
378. Franzellitti S, Valbonesi P, Ciancaglini N, Biondi C, Contin A, Bersani F, Fabbri E. Transient DNA
damage induced by high-frequency electromagnetic fields (GSM 1.8 GHz) in the human trophoblast HTR-
8/SVneo cell line evaluated with the alkaline comet assay. Mutation Research/Fundamental and Molecular
Mechanisms of Mutagenesis, 2010:683(1–2):35-42.
379. Diem E, Schwarz C, Adlkofer F, Jahn O, Rudiger H. Non-thermal DNA breakage by mobile-phone
radiation (1800 MHz) in human fibroblasts and in transformed GFSH-R17 rat granulosa cells in vitro.
Mutat Res. 2005;583:178–183.
380. Atlı Şekeroğlu Z, Akar A, Şekeroğlu V. Evaluation of the cytogenotoxic damage in immature and
mature rats exposed to 900 MHz radiofrequency electromagnetic fields. Int J Radiat Biol. 2013;89(11):985-
992.
381. Lai H, Singh NP. Magnetic fields-induced DNA strand breaks in brain cells of the rats. Environ Health
perspec 2004; 112(6): 687-694.
382. Ruedigez HW. Genotoxic effects of radiofrequency electromagnetic field. Pathophysiology. 2009;
16(2): 67-69.
383. Belyaev IY, Alipov YD, Harms-Ringdahl M. Effects of zero magnetic field on the conformation of
chromatin in human cells. Biochim Biophys Acta. 1997;1336:465-473.
384. Wei LX, Goodman R, Henderson A. Changes in levels of c-myc and histone H2B following exposure
of cells to low frequency sinusoidal electromagnetic fields: evidence for a window effect.
Bioelectromagnetics. 1990;11:269-272.
385. Dasdag S, Akdag MZ, Erdal ME, Erdal N, Av OL, Ay ME, et al. Effects of 2.4 GHz radiofrequency
radiation emitted from Wi-Fi equipment on microRNA expression in brain tissue. Int J Radiat Biol.
2015;91:555-561.
386. Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Burgio E, Carpenter DO. Thermal and non-thermal health effects
of low intensity non-ionizing radiation: An international perspective. Environ Pollut. 2018 Nov;242(Pt
A):643-658.; Sage C, Burgio E. Electromagnetic fields, pulsed radiofrequency radiation, and epigenetics:
how wireless technologies may affect childhood development. Child Dev. 2017.
https://doi.org/10.1111/cdev.12824.
387. Blank M. DNA is a fractal antenna in electromagnetic fields. Int J Radiat Biol. 2011 Apr;87(4):409-
415.; Blank M, Goodman R. DNA is a fractal antenna in electromagnetic fields. Int J Radiat Biol.
2011;87:409-415.
388. Le stress cellulaire est à distinguer du stress oxydant. Il s’agit de mécanismes de réponse cellulaire à
toutes formes d’agressions physicochimiques.
389. Il s’agit des protéines Hsp 27 et Hsp 70 notamment. Voir le chapitre 2.
390. Blank M, Goodman R. Electromagnetic fields stress living cells. Pathophysiology. 2011;16:71-78.;
Blank M, Goodman R. DNA is a fractal antenna in electromagnetic fields. Int J Radiat Biol. 2011;87:409-
415.
391. Des promoteurs des gènes sont des éléments du génome induisant l’activation de l’expression des
gènes. Ils sont souvent situés dans le gène même, mais peuvent l’être à distance dans le génome.
392. Fragopoulou AF, Samara A, Antonelou MH, Xanthopoulou A, Papadopoulou A, Vougas K, et al.
Brain proteome response following whole body exposure of mice to mobile phone or wireless DECT base
radiation. Electromagn Biol Med. 2011;31:250-274.; Bohr H, Bohr J. Microwave enhanced kinetics
observed in ORD studies of a protein. Bioelectromagnetics. 2013;21:68-72.; Beyer C, Christen P, Jelesarov
I, Fröhlich J. Experimental system for realtime assessment of potential changes in protein conformation
induced by electromagnetic fields. Bioelectromagnetics. 2013;34:419-428.
393. Belpomme D, Epigenetics and environmental carcinogenesis: Towards a general free radical theory
of cancer. In: World Cancer Congress. Session 202: Cancer Epigenetics and DNA Methylation. Abstract n°
1. Barcelona, Spain, p73, 2017.
394. Voir le chapitre 2.
395. Voir les chapitres 1 et 3.
396. Cette constatation est l’un des éléments méthodologiques stipulés dans l’Appel de Paris (7 mai 2004 à
la maison de l’UNESCO) http://appel-de-paris.com/
397. Les critères de Bradford Hill, aussi connus sous le nom de critères de Hill pour la causalité, sont un
groupe de conditions minimales susceptibles de fournir une preuve adéquate d’une relation causale entre
deux évènements. Ils ont été établis en 1965 par l’épidémiologiste anglais Sir Bradford Hill (1897-1991).
Hill The environment and disease: Association or causation? Proc. R. Soc. Med. 1965; 585:295–300.
398. Voir le chapitre 1.
399. Il s’agissait de glioblastomes (cancer du cerveau) et de neurinomes de l’acoustique (tumeur bénigne).
En outre, il était initialement prévu d’étudier le risque de tumeur de la parotide qui est une glande salivaire.
Voir le chapitre 1.
400. Sauf pour le groupe de sujets ayant utilisé leur téléphone portable pendant une durée totale assimilée
d’au moins 1640 heures. Voir le chapitre 1.
401. Ont participé à l’étude: l’Allemagne, l’Australie, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France,
Israël, l’Italie, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Suède.
402. Les résultats auraient été statistiquement significatifs en faveur d’un risque majoré dans certains pays
du Nord de l’Europe, mais non significatifs dans les pays du Sud.
403. Voir le chapitre 1.
404. INTERPHONE Study Group. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the
INTERPHONE international case-control study. Int J Epidemiol. 2010 Jun;39(3):675-94.
405. WHO. Press Release N°208: IARC classifies radiofrequency electromagnetic fields as possibly
carcinogenic to humans. 31 Mai 2011.
406. Voir le chapitre 1.
407. Les BPC sont définies par l’ensemble des dispositions à mettre en place pour assurer à des essais la
qualité et l’authenticité de leurs données scientifiques d’une part, et le respect de l’éthique d’autre part.
C’est au Pr. Dominique Belpomme qu’on doit leur introduction en France. ARTAC workshop on good
clinical practice and therapeutic experimentation in clinical oncology. Villejuif, 23-24 mai 1986.
408. Voir le chapitre 3. Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers
characterizing and identifying electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two
etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015;30(4):251-71.; Irigaray
P, Caccamo D, Belpomme D. Oxidative stress in electrohypersensitivity self-reporting patients: Results of a
prospective in vivo investigation with comprehensive molecular analysis. Int J Mol Med. 2018
Oct;42(4):1885-1898.; Belpomme D, Irigaray P. Electrohypersensitivity as a Newly Identified and
Characterized Neurologic Pathological Disorder: How to Diagnose, Treat, and Prevent It. Int J Mol Sci.
2020 Mar 11;21(6):1915.
409. Le cancer, le diabète de type 2, la maladie d’Alzheimer, les accidents vasculaires cérébraux, un grand
nombre de cardiopathies etc. Voir D. Belpomme, Comment naissent les maladies … et que faire pour rester
en bonne santé. Editions Les Liens qui Libèrent. 2016.
410. ANSES. Saisine n° « 2011-SA-0150 ». Hypersensibilité électromagnétique ou intolérance
environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques. Mars 2018. Disponible à
l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011SA0150Ra.pdf; Irigaray P, Caccamo D,
Belpomme D. Oxidative stress in electrohypersensitivity self-reporting patients: Results of a prospective in
vivo investigation with comprehensive molecular analysis. Int J Mol Med. 2018 Oct;42(4):1885-1898.
411. Dieudonné M. Does electromagnetic hypersensitivity originate from nocebo responses? Indications
from a qualitative study. Bioelectromagnetics. 2016;37:14-24.
412. Aujourd’hui il y a plus de 7 milliards de téléphone portables vendus dans le monde et le nombre de ces
téléphones ne fait que croitre. De même la mise en service de DECT et la généralisation du WiFi dans les
lieux publics et privés. Et cela sans compter l’arrivée des compteurs communicants.
413. Etude « Hypersensibilité » attribuée aux champs électromagnétiques: étude clinique. Février 2012.
http://www.radiofrequences.gouv.fr/spip.php?article102. Berthelot JM. Is electromagnetic hypersensitivity
entirely ascribable to nocebo effects? Joint Bone Spine. 2016;83(2):121–123
414. Voir le chapitre 2.
415. Voir la sixième partie de l’ouvrage.
416. Ces résultats sont en cours de publication.
417. Une telle MCS précède dans 37% des cas l’apparition de l’EHS, lorsque les deux affections sont
associées.
418. Voir le présent chapitre et les chapitres 1 et 2.
419. Voir le chapitre 4.
420. Voir les chapitres 1 et 13. Narayanan SN, Kumar RS, Potu BK, Nayak S, Bhat PG, Mailankot M.
Effect of radio-frequency electromagnetic radiations (RF-EMR) on passive avoidance behavior and
hippocampal morphology in Wistar rats. Ups J Med Sci. 2010;115(2):91–96.
421. Aboul Ezz HS, Khadrawy YA, Ahmed NA, Radwan NM, El Bakry MM. The effect of pulsed
electromagnetic radiation from mobile phone on the levels of monoamine neurotransmitters in four
different areas of rat brain. Eur Rev Med Pharmaco. 2013;17:1782-1788.
422. Eliyahu I, Luria R, Hareuveny R, Margaliot M, Meiran N, Shani G. Effects of radiofrequency radiation
emitted by cellular telephones on the cognitive functions of humans. Bioelectromagnetics. 2006
Feb;27(2):119-126.; Luria R, Eliyahu I, Hareuveny R, Margaliot M, Meiran N. Cognitive effects of
radiation emitted by cellular phones: the influence of exposure side and time. Bioelectromagnetics. 2009
Apr;30(3):198-204.; Hareuveny R1, Eliyahu I, Luria R, Meiran N, Margaliot M. Cognitive effects of
cellular phones: a possible role of non-radiofrequency radiation factors. Bioelectromagnetics. 2011
Oct;32(7):585-588.
423. Les synapses sont les connexions entre neurones, support de la plasticité neuronale. Voir le chapitre
13.
424. Tel est le cas des benzodiazépines, en réalité extrêmement neurotoxiques.
425. Vecchio FD, de Jenlis A, Person C, de Seze R, Delanaud S, Bach V, Pelletier A. Behavioral effects of
low intensity radiofrequency electromagnetic fields. Programme national santé environnement et santé
travail Radiofréquences & santé (Paris, 17 mai 2017).; Pelletier A. Réponses physiologiques d’adaptation
ou d’évitement du rat juvénile exposé aux ondes radiofréquences type antenne relais. Rencontres
scientifiques de l’ANSES - Restitution du Programme national de recherche environnement santé travail
(PNREST) (Paris, 17 mai 2017).
426. Pelletier A, Delanaud S, Décima P, Thuroczy G, de Seze R, Cerri M, Bach V, Libert JP, Loos N.
Effects of chronic exposure to radiofrequency electromagnetic fields on energy balance in developing rats.
Environ Sci Pollut Res Int. 2013 May;20(5):2735-2746.
427. Wilson BW, Wright CW, Morris JE, Buschbom RL, Brown DP, Miller DL, Sommers-Flannigan R,
Anderson LE. Evidence for an effect of ELF electromagnetic fields on human pineal gland function. J
Pineal Res. 1990;9(4):259-269.
428. La sulfatoxymélatonine.
429. Neil Cherry, EMR Reduces Melatonin in Animals and People, 26 juillet 2000,
www.feb.se/EMFguru/Research/emf-emr/EMR-Reduces-Melatonin.htm
430. Hardeland R. Antioxidative protection by melatonin: multiplicity ofmechanisms from radical
detoxification to radical avoidance. Endocrine. 2005;27:119–130.
431. Burch JB, Reif JS, Yost MG, Keefe TJ, Pitrat CA. Nocturnal excretion of a urinary melatonin
metabolite among electric utility workers. Scand J Work Environ Health. 1998 Jun;24(3):183-9.; Burch JB,
Reif JS, Noonan CW, Ichinose T, Bachand AM, Koleber TL, Yost MG. Melatonin metabolite excretion
among cellular telephone users. Int J Radiat Biol. 2002 Nov;78(11):1029-36.
432. Voir le chapitre 2.
433. Verkasalo PK, Kaprio J, Varjonen J, Romanov K, Heikkilä K, Koskenvuo M. Magnetic fields of
transmission lines and depression. Am J Epidemiol. 1997 Dec 15;146(12):1037-1045.; Perry S, Pearl L,
Binns R. Power frequency magnetic field; depressive illness and myocardial infarction. Public Health. 1989
May;103(3):177-180.
434. Poole C, Kavet R, Funch DP, Donelan K, Charry JM, Dreyer NA. Depressive symptoms and
headaches in relation to proximity of residence to an alternating-current transmission line right-of-way.
Am J Epidemiol. 1993 Feb 1;137(3):318-330.
435. Lucy Johnston, Suicides “Linked to Phone Masts”, Express.co.uk, 22 juin 2008,
<www.express.co.uk/posts/view/49330/Suicides-linked-tophone-masts>.
436. Perry FS, Reichmanis M, Marino AA, Becker RO. Environmental power-frequency magnetic fields
and suicide. Health Phys. 1981 Aug;41(2):267-277.
437. van Wijngaarden E, Savitz DA, Kleckner RC, Cai J, Loomis D. Exposure to electromagnetic fields
and suicide among electric utility workers: a nested case-control study. West J Med. 2000 Aug;173(2):94-
100.
438. Frey AH. Human auditory system response to modulated electromagnetic energy. J Appl Physiol.
1962 Jul; 17:689-692.
439. Lin JC, Wang Z. Hearing of microwave pulses by humans and animals: effects, mechanism, and
thresholds. Health Phys. 2007 Jun; 92(6):621-628.; Chou CK. Thirty-five years in bioelectromagnetics
research. Bioelectromagnetics. 2007 Jan; 28(1):3-15.; Lin JC. Further Studies on the Microwave Effect.
IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques. 1977 Nov;25(11):938-943.; Guy AW, Chou CK,
Lin JC, Christensen D. Microwave-induced acoustic effects in mammalian auditory systems and physical
materials. Ann N Y Acad Sci. 1975 Feb 28;247:194-218.; Lin JC. The Microwave Auditory Phenomenon.
Proceedings of the IEEE. 1980 Jan;68(1):67-73.; Lin JC. Microwave auditory effect- a comparison of some
possible transduction mechanisms. J Microw Power. 1976 Mar;11(1):77-81.; James C. Lin, Hearing
Microwaves: The Microwave Auditory Phenomenon. IEEE Antennas and Propagation Magazine. 2001 dec;
43(6):166-168.
440. Voir le chapitre 1.
441. Milton Zaret, an “Early Prophet” of Microwave Hazards, Dies at 91, Microwave News, 5 juin 2012,
www.microwavenews.com/news-center/milton-zaret-early-prophet-microwave-hazards-dies-91
442. Voir le chapitre 6.
443. Yang M, Guo W, Yang C, Tang J, Huang Q, Feng S, Jiang A, Xu X, Jiang G. Mobile phone use and
glioma risk: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2017 May 4;12(5):e0175136.
444. Sadetzki S, Chetrit A, Jarus-Hakak A, Cardis E, Deutch Y, Duvdevani S, Zultan A, Novikov I,
Freedman L, Wolf M. Cellular phone use and risk of benign and malignant parotid gland tumors - a
nationwide case-control study. Am J Epidemiol. 2008 Feb 15;167(4):457-467.
445. Dode AC, Leão MM, Tejo Fde A, Gomes AC, Dode DC, Dode MC, Moreira CW, Condessa VA,
Albinatti C, Caiaffa WT. Mortality by neoplasia and cellular telephone base stations in the Belo Horizonte
municipality, Minas Gerais state, Brazil. Sci Total Environ. 2011 Sep 1;409(19):3649-3665.
446. Voir le Chapitre 1.
447. Draper G, Vincent T, Kroll ME, Swanson J. Childhood cancer in relation to distance from high voltage
power lines in England and Wales: a case-control study. BMJ. 2005 Jun 4;330(7503):1290.
448. Carles C, Esquirol Y, Turuban M, Piel C, Migault L, Pouchieu C, Bouvier G, Fabbro-Peray P, Lebailly
P, Baldi I. Residential proximity to power lines and risk of brain tumor in the general population. Environ
Res. 2020 Jun;185:109473.
449. Wertheimer N, Leeper E. Electrical wiring configurations and childhood cancer. Am J Epidemiol.
1979 Mar;109(3):273-84.
450. a) Voir le chapitre 7.
451. Les lignes à haute tension sont une source d’extrêmement basses fréquences à haute énergie.
452. Huss A, Spoerri A, Egger M, Röösli M; Swiss National Cohort Study. Residence near power lines and
mortality from neurodegenerative diseases: longitudinal study of the Swiss population. Am J Epidemiol.
2009 Jan 15;169(2):167-175.
453. Voir les chapitres 13 et 14
454. Il s’agit de la mouche du vinaigre.
455. Panagopoulos DJ, Margaritis LH. The effect of exposure duration on the biological activity of mobile
telephony radiation. Mut Res. 2010;699:17–22.
456. Agarwal A, Deepinder F, Sharma RK, Ranga G, Li J. Effect of cell phone usage on semen analysis in
men attending infertility clinic: an observational study. Fertil Steril. 2008 Jan;89(1):124-8.
457. Agarwal A, Desai NR, Makker K, Varghese A, Mouradi R, Sabanegh E, Sharma R. Effects of
radiofrequency electromagnetic waves (RF-EMW) from cellular phones on human ejaculated semen: an in
vitro pilot study. Fertil Steril. 2009 Oct;92(4):1318-1325.; De Iuliis GN, Newey RJ, King BV, Aitken RJ.
Mobile phone radiation induces reactive oxygen species production and DNA damage in human
spermatozoa in vitro. PLoS One. 2009 Jul 31;4(7):e6446.
458. Roshangar L, Hamdi BA, Khaki AA, Rad JS, Soleimani-Rad S. Effect of low-frequency
electromagnetic field exposure on oocyte differentiation and follicular development. Adv Biomed Res.
2014;3:76.
459. S. Davis, « Weak Residential Magnetic Fields Affect Melatonin in Humans », Microwave News, vol.
17, no 6, novembre-décembre 1997, <http://microwavenews.com/news/backissues/n-d97issue.pdf>.
460. Lucy Johnston, Suicides “Linked to Phone Masts”, Express.co.uk, 22 juin 2008,
<www.express.co.uk/posts/view/49330/Suicides-linked-tophone-masts>.; Perry S, Pearl L, Binns R. Power
frequency magnetic field; depressive illness and myocardial infarction. Public Health. 1989
May;103(3):177-180.; Perry FS, Reichmanis M, Marino AA, Becker RO. Environmental power-frequency
magnetic fields and suicide. Health Phys. 1981 Aug;41(2):267-277.
461. Verkasalo PK, Kaprio J, Varjonen J, Romanov K, Heikkilä K, Koskenvuo M. Magnetic fields of
transmission lines and depression. Am J Epidemiol. 1997 Dec 15;146(12):1037-1045.
462. Poole C, Kavet R, Funch DP, Donelan K, Charry JM, Dreyer NA. Depressive symptoms and
headaches in relation to proximity of residence to an alternating-current transmission line right-of-way.
Am J Epidemiol. 1993 Feb 1;137(3):318-330.
463. Kowalczuk C, Yarwood G, Blackwell R, Priestner M, Sienkiewicz Z, Bouffler S, Ahmed I, Abd-
Alhameed R, Excell P, Hodzic V, Davis C, Gammon R, Balzano Q. Absence of nonlinear responses in cells
and tissues exposed to RF energy at mobile phone frequencies using a doubly resonant cavity.
Bioelectromagnetics. 2010 Oct;31(7):556-565.
464. Belyaev I. Duration of Exposure and Dose in Assessing Nonthermal Biological Effects of Microwaves.
In book: Dosimetry in Bioelectromagnetics. CRC Press, 2017. Pp 171-184.; Belyaev I. Dependence of non-
thermal biological effects of microwaves on physical and biological variables: implications for
reproducibility and safety standards. Eur. J. Oncol. - Library 2010;54:187-218.
465. Voir le chapitre 5.
466. Ces récepteurs concernent les extrêmement basses fréquences et la lumière visible.
467. Il s’agit d’organismes unicellulaires munis d’un noyau (tels que les amibes par exemple), qui se
distinguent donc des bactéries (les procaryotes) qui en sont dépourvus.
468. Les magnétosomes sont présents non seulement dans les neurones, mais aussi dans les cellules de la
névroglie (le tissu de soutien du cerveau).
469. Sherrard RM, Morellini N, Jourdan N, El-Esawi M, Arthaut LD, Niessner C, Rouyer F, Klarsfeld A,
Doulazmi M, Witczak J, d’Harlingue A, Mariani J, Mclure I, Martino CF, Ahmad M. Low-intensity
electromagnetic fields induce human cryptochrome to modulate intracellular reactive oxygen species. PLoS
Biol. 2018 Oct 2;16(10):e2006229.
470. La troposphère correspond à l’atmosphère jusqu’à une hauteur d’environ 10 km. Il n’est cependant pas
certain que les bactéries situées dans la profondeur des océans possèdent de tels magnétorécepteurs.
471. Fojt L, Strasák L, Vetterl V, Smarda J. Comparison of the low-frequency magnetic field effects on
bacteria Escherichia coli, Leclercia adecarboxylata and Staphylococcus aureus. Bioelectrochemistry. 2004
Jun;63(1-2):337-41.
472. Il s’agit en effet d’une adaptation biologique par sélection Darwinienne et non d’une adaptation de
type rationnel, liée à nos capacités cognitives.
473. Ledoigt G. La réponse des plantes aux stress de l’environnement. Auvergne Sciences (Bulletin de
l’ADASTA). 2008;69:22-27.
474. C’est le contraire de l’effet placebo. L’effet nocebo se définit par la survenue de symptômes
pathologiques de nature psychologique, ressentis chez des sujets ayant incorporé une préparation
pharmaceutique inerte, sans principe actif et donc dépourvue d’effets réels sur la santé.
475. Maffei ME. Magnetic field effects on plant growth, development, and evolution. Front Plant Sci. 2014
Sep 4;5:445.
476. Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White G, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. SIMS study of the
calcium-deprivation step related to epidermal meristem production induced in flax by cold shock or
radiation from a GSM telephone. J Trace Microprobe Techniques. 2002;20:611-623.; Tafforeau M, Verdus
MC, Norris V, White GJ, Cole M, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. Plant sensitivity to low intensity 105
GHz electromagnetic radiation. Bioelectromagnetics. 2004 Sep;25(6):403-407.
477. Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White G, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. SIMS study of the
calcium-deprivation step related to epidermal meristem production induced in flax by cold shock or
radiation from a GSM telephone. J Trace Microprobe Techniques. 2002;20:611-623.
478. Sharma S, Parihar L. Effect of Cell Phone Radiation on Nodule Formation in the Leguminous Plants.
Curr World Environ 2014; 9(1):145-155.
479. Kouzmanova M, Dimitrova M, Dragolova D, Atanasova G, Atanasov N. Alterations In Enzyme
Activities In Leaves After Exposure Of Plectranthus Sp. Plants To 900 Mhz Electromagnetic Field.
Biotechnology & Biotechnological Equipment 2009;23:611-615.
480. Aussi appelé «trigonelle» ou «sénégrain», le fenugrec est une plante herbacée de la famille des
Fabaceae, section des protéagineux. Il est utilisé principalement comme plante médicinale et
condimentaire.
481. Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White G, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. SIMS study of the
calcium-deprivation step related to epidermal meristem production induced in flax by cold shock or
radiation from a GSM telephone. J Trace Microprobe Techniques. 2002;20:611-623.; Tafforeau M, Verdus
MC, Norris V, White GJ, Cole M, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. Plant sensitivity to low intensity 105
GHz electromagnetic radiation. Bioelectromagnetics. 2004 Sep;25(6):403-407.; Tkalec M, Malarić K,
Pavlica M, Pevalek-Kozlina B, Vidaković-Cifrek Z. Effects of radiofrequency electromagnetic fields on
seed germination and root meristematic cells of Allium cepa L. Mutat Res. 2009 Jan 31;672(2):76-81.;
Pesnya DS, Romanovsky AV. Comparison of cytotoxic and genotoxic effects of plutonium-239 alpha
particles and mobile phone GSM 900 radiation in the Allium cepa test. Mutat Res. 2013 Jan 20;750(1-
2):27-33.; Jangid RK, Sharma R, Sudarsan Y, Eapen S, Singh G, Purohit AK. Microwave treatment induced
mutations and altered gene expression in Vigna aconitifolia. Biologia Plantarum 2010;54 (4):703-706.
482. Grémiaux A, Girard S, Guérin V, Lothier J, Baluška F, Davies E, Bonnet P, Vian A. Low-amplitude,
high-frequency electromagnetic field exposure causes delayed and reduced growth in Rosa hybrida. J Plant
Physiol. 2016 Jan 15;190:44-53.
483. Selga T, Selga M. Response of Pinus sylvestris L. needles to electromagnetic fields. Cytological and
ultrastructural aspects. Science of the Total Environment. 1996;180 (1): 65-73.
484. Haggerty K. Adverse Influence of Radio Frequency Background on Trembling Aspen Seedlings:
Preliminary Observations. International Journal of Forestry Research. 2010:1-7, Article ID 836278,
doi:10.1155/2010/836278.
485. Waldmann-Selsam C, Eger H. Tree damage in the vicinity of mobile phone base stations. Translation
of the german article: Baumschäden im Umkreis von Mobilfunksendeanlagen, umwelt-medizin-
gesellschaft. 2013;26:198-208.
486. Bułdak RJ, Polaniak R, Bułdak L, Zwirska-Korczala K, Skonieczna M, Monsiol A, Kukla M, Duława-
Bułdak A, Birkner E. Short-term exposure to 50 Hz ELF-EMF alters the cisplatin-induced oxidative
response in AT478 murine squamous cell carcinoma cells. Bioelectromagnetics. 2012 Dec;33(8):641-651.;
Reale M, Kamal MA, Patruno A, Costantini E, D’Angelo C, Pesce M, Greig NH. Neuronal Cellular
Responses to Extremely Low Frequency Electromagnetic Field Exposure: Implications Regarding
Oxidative Stress and Neurodegeneration. PLoS One. 2014 Aug 15;9(8):e104973.; Zhang ZY, Zhang J,
Yang CJ, Lian HY, Yu H, Huang XM, Cai P. Coupling Mechanism of Electromagnetic Field and Thermal
Stress on Drosophila melanogaster. PLoS One. 2016 Sep 9;11(9):e0162675.
487. Biotique: d’origine vivante; abiotique: d’origine non vivante.
488. A la suite de la reconnaissance du stimulus, les récepteurs des plantes déclenchent une cascade de
signaux de défense endogènes, comme l’acide salicylique, son dérivé volatil le méthyl-salicylate,
l’éthylène, l’acide jasmonique et son dérivé volatil, le méthyl-jasmonate ou encore l’acide abscissique. De
même, l’activation de ces récepteurs peut-elle déclencher, comme c’est le cas chez l’homme, la genèse de
messages secondaires comme le calcium, l’AMP cyclique et l’inositol-3-phosphate issu des phospholipides
membranaires.
489. Il s’agit des Alpha et Béta amylases pour l’amidon et des invertases pour les sucres.
490. Kumar A, Singh HP, Batish DR, Kaur S, Kohli RK. EMF radiations (1800 MHz)-inhibited early
seedling growth of maize (Zea mays) involves alterations in starch and sucrose metabolism. Protoplasma.
2016 Jul;253(4):1043-1049.
491. Il s’agit du peroxyde d’hydrogène, H2O2.
492. Il s’agit d’un des vingt acides aminés connus, constitutifs des protéines. La proline est abondante dans
les fibres de collagène.
493. Qureshi ST, Memon SA, Abassi AR, Sial MA, Bughio FA. Radiofrequency radiations induced
genotoxic and carcinogenic effects on chickpea (Cicer arietinum L.) root tip cells. Saudi J Biol Sci. 2017
May;24(4):883-891.
494. L’étude de l’ADN est effectuée en utilisant une technique d’amplification de l’ADN (Random
Amplified Polymorphic DNA ou RAPD).
495. Oluwajobi AO, Falusi OA, Zubbair NA, Owoeye T, Ladejobi F, Dangana MC, Abubakar A. DNA of
Hibiscus sabdariffa Damaged by Radiation from 900 MHz GSM Antenna. Int J Biol Biomol Agricult Food
Biotechnol. Engineering. 2016;10(1):49-54.
496. Utilisation notamment d’une chambre réverbérante à brassage de mode. Roux D, Vian A, Girard S,
Bonnet P, Paladian F, Davies E, Ledoigt G. High frequency (900 MHz) low amplitude (5 V m-1)
electromagnetic field: a genuine environmental stimulus that affects transcription, translation, calcium and
energy charge in tomato. Planta. 2008 Mar;227(4):883-891.
497. Il existe deux sortes de tissus méristématiques: les tissus primaires assurant l’allongement des tiges par
la mise en place de nouveaux éléments, et les tissus secondaires responsables de la croissance en épaisseur.
Tafforeau M. (2002). Etude des phases précoces de la transduction des signaux environnementaux chez le
lin: une approche protéomique. Université de Rouen, 2002, Thèse de Doctorat (5 juillet 2002),
2002ROUES035, pp 255; Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White GJ, Cole M, Demarty M, Thellier M,
Ripoll C. Plant sensitivity to low intensity 105 GHz electromagnetic radiation. Bioelectromagnetics. 2004
Sep;25(6):403-407.
498. Tafforeau M, Verdus MC, Norris V, White G, Demarty M, Thellier M, Ripoll C. SIMS study of the
calcium-deprivation step related to epidermal meristem production induced in flax by cold shock or
radiation from a GSM telephone. J Trace Microprobe Techniques. 2002;20:611-623.
499. Trosić I, Pavicić I. Disturbance of cell proliferation in response to mobile phone frequency radiation.
Arh Hig Rada Toksikol. 2009 Mar;60(1):109-115.
500. Halgamuge MN, Yak SK, Eberhardt JL. Reduced Growth of Soybean Seedlings after Exposure to
Weak Microwave Radiation from GSM 900 mobile Phone and Base Station. Bioelectromagnetics. 2015
Feb;36(2):87-95.
501. Il s’agit de messagers secondaires propres aux végétaux, des hormones végétales dont en particulier les
dérivés des acides jasmonique et abscissique. Beaubois E., Girard S., Lalechere S., Davies E., Paladian F.,
Bonnet P., Ledoigt G., Vian A. Intercellular communication in plants: evidence for two rapidly-transmitted
systemic signals generated in responses to EMF stimulation in tomato. Plant Cell Environ., 30 (2007) 834-
844.
502. Voir le chapitre 12.
503. Gould JL. Magnetic field sensitivity in animals.. Annu Rev Physiol. 1984;46:585-98.
504. Cammaerts MC (2017). Is Electromagnetism One of the Causes of the CCD? A Work Plan for Testing
This Hypothesis. Journal of Behavior. 2017; 2(1):1006.
505. Greenberg B, Bindokas VP, Gauger JR. Biological effects of a 765-kV transmission line: exposures
and thresholds in honeybee colonies. Bioelectromagnetics. 1981;2(4):315-328.; Bindokas VP, Gauger JR,
Greenberg B. Exposure scheme separates effects of electric shock and electric field for honey bees, Apis
mellifera L. Bioelectromagnetics. 1988;9(3):275-284.
506. Bindokas VP, Gauger JR, Greenberg B. Laboratory investigations of the electrical characteristics of
honey bees and their exposure to intense electric fields. Bioelectromagnetics. 1989;10(1):1-12.
507. Sainudeen Sahib S. Electromagnetic Radiation (EMR) Clashes with Honey Bees. Inter J Environ Sci.
2011;1(5): 897-900.
508. Favre D. Mobile phone-induced honeybee worker piping. Apidologie. 2011;42:270–279.
509. Sainudeen SS. Impact of mobile phones on the density of honeybees. J. Pub. Admin. Pol. Res. 3: 131–
117.
510. Lazaro A, Chroni A, Tscheulin T, Devalez J, Matsoukas C, Petanidou T. Electromagnetic radiation of
mobile telecommunication antennas affects the abundance and composition of wild pollinator. J Insect
Conservation. 2016;20(2):1-10.
511. Sharma VP, Kumar NR. Changes in honeybee behaviour and biology under the influence of cellphone
radiations. Curr Sci. 2010;98(10):1376-1378.; Dalio JS. Effect of Electromagnetic (cell phone) radiations
on Apis mellifera. J Res Agric Animal Sci. 2015;2(12):6-10.
512. Il s’agit de la phosphatase alcaline, de la glucose-6-phosphatase et de l’héxokinase (Kumar NR, Rana
N, Kalia P. Biochemical changes in haemolymph of Apis mellifera L. drone under the influence of cell
phone radiations. Journal of Applied and Natural Science. 2013;5(1):139-141).
513. Kirschvink J, Padmanabha S, Boyce C, Oglesby J. Measurement of the threshold sensitivity of
honeybees to weak, extremely low-frequency magnetic fields. J Exp Biol. 1997;200(Pt 9):1363-1368.
514. Il s’agit de récepteurs ferromagnétiques présents dans la partie dorsale de l’abdomen des abeilles. Voir
le chapitre suivant.
515. Kirschvink JL. Birds, bees and magnetism: A new look at the old problem of magnetoreception.
Trends in Neurosciences. 1982;5:160-167.
516. Gould JL. Animal navigation: the evolution of magnetic orientation. Curr Biol. 2008 Jun
3;18(11):R482-484.
517. Cammaerts MC, De Doncker P, Patris X, Bellens F, Rachidi Z, Cammaerts D. GSM 900 MHz
radiation inhibits ants’ association between food sites and encountered cues. Electromagn Biol Med. 2012
Jun;31(2):151-165.; Cammaerts MC, Johansson O. Ants can be used as bio-indicators to reveal biological
effects of electromagnetic waves from some wireless apparatus. Electromagn Biol Med. 2014
Dec;33(4):282-288.
518. Les phéromones sont des sécrétions glandulaires analogues aux hormones et qui sont rejetées hors de
l’organisme des insectes. Ce qui leur permet de jouer un rôle social de messagers à l’attention des autres
individus, et en ce qui concerne les fourmis, de baliser leur trajet. La reconnaissance de leurs pistes se fait
donc grâce à des phéromones.
519. Le «digital cellular system» ou système cellulaire digital est une variante du GSM.
520. Chavdoula ED, Panagopoulos DJ, Margaritis LH. Comparison of biological effects between
continuous and intermittent exposure to GSM-900-MHz mobile phone radiation: Detection of apoptotic
cell-death features. Mutat Res. 2010 Jul 19;700(1-2):51-61.
521. Panagopoulos DJ, Margaritis LH. The effect of exposure duration on the biological activity of mobile
telephony radiation. Mutat Res. 2010 Jun 17;699(1-2):17-22.
522. Manta AK, Papadopoulou D, Polyzos AP, Fragopoulou AF, Skouroliakou AS, Thanos D, Stravopodis
DJ, Margaritis LH. Mobile-phone radiation-induced perturbation of gene-expression profiling, redox
equilibrium and sporadic-apoptosis control in the ovary of Drosophila melanogaster. Fly (Austin). 2017
Apr 3;11(2):75-95.
523. L’analyse a été réalisée à l’aide de micropuces d’ADN.
524. Le Débit d’Absorption Spécifique ou DAS est un indice indiquant la quantité d’énergie véhiculée par
les ondes (radiofréquences) reçues par l’usager d’un appareil radioélectrique (téléphone portable par
exemple), lorsque cet appareil fonctionne à pleine puissance et dans les pires conditions d’utilisation (voir
le chapitre 6).
525. Thielens A, Bell D, Mortimore DB, Greco MK, Martens L, Wout J. Exposure of Insects to Radio-
Frequency Electromagnetic Fields from 2 to 120GHz. Scientific Reports. 2018;8:3924.
526. Voir le chapitre 12.
527. Tanner J, Romero-Sierra C, Davie S. Non-thermal Effects of Microwave Radiation on Birds. Nature.
1967;216:1139.; Hanowski JAM, Niemi GG, Blake JG. Response of Breeding and Migrating Birds to
Extremely Low Frequency Electromagnetic Fields.Ecological Applications. 1996 Aug;6(3):910.; Leger J,
Larochelle J. On the importance of radiative heat exchange during nocturnal flight in birds. J. Exp. Biol.
2006 Jan;209(Pt 1):103-114.
528. Schwarze S, Schneider NL, Reichl T, Dreyer D, Lefeldt N, Engels S, Baker N, Hore PJ, Mouritsen
H.Weak Broadband Electromagnetic Fields are More Disruptive to Magnetic Compass Orientation in a
Night-Migratory Songbird (Erithacus rubecula) than Strong Narrow-Band Fields. Front Behav Neurosci.
2016 Mar 22;10:55.
529. Kavokin K, Chernetsov N, Pakhomov A, Bojarinova J, Kobylkov D, Namozov B. Magnetic
orientation of garden warblers (Sylvia borin) under 1.4 MHz radiofrequency magnetic field. J R Soc
Interface. 2014 Aug 6;11(97):20140451.
530. Engels S, Schneider NL, Lefeldt N, Hein CM, Zapka M, Michalik A, Elbers D, Kittel A, Hore PJ,
Mouritsen H. Anthropogenic electromagnetic noise disrupts magnetic compass orientation in a migratory
bird. Nature. 2014 May 15;509(7500):353-356.
531. Rejt L, Mazgajski T, Kubacki R, Kieliszek J, Sobiczewska E, Szmigielski S. Influence of radar
radiation on breeding biology of tits (Parus sp.). Electromagn Biol Med. 2007;26(3):235-238.
532. Fernie KJ, Bird DM. Evidence of oxidative stress in American kestrels exposed to electromagnetic
fields. Environ Res. 2001 Jun;86(2):198-207.
533. Hole DG, Whittingham MJ, Bradbury RB, Anderson GQ, Lee PL, Wilson JD, Krebs JR. Widespread
local house-sparrow extinctions. Nature. 2002 Aug 29;418(6901):931-932.; Summers-Smith JD. The
decline of the House Sparrow: A review. British Birds. 2003 Sept;96(9):439-446.; Everaert J, Bauwens D. A
possible effect of electromagnetic radiation from mobile phone base stations on the number of breeding
house sparrows (Passer domesticus). Electromagn Biol Med. 2007;26(1):63-72.
534. Balmori A. Possible Effects of Electromagnetic Fields from Phone Masts on a Population of White
Stork (Ciconia ciconia). Electromagn Biol Med. 2005 Jul;4:109-119.; Bergeron NA. Electromagnetic Wave
Impact on Amphibian Metamorphosis. 2008.; Severini M, Bosco L, Alilla R, Loy M, Bonori M, Giuliani L,
Bedini A, Giliberti C, Palomba R, Pesolillo S, Giacomozzi E, Castellano AC. Metamorphosis delay in
Xenopus laevis (Daudin) tadpoles exposed to a 50 Hz weak magnetic field. Int J Radiat Biol. 2010
Jan;86(1):37-46.
535. Shende VA, Patil KG. Electromagnetic Radiations: A Possible Impact on Population of House
Sparrow (Passer Domesticus). Engineering International. 2015;3(1):45-52.
536. Malkemper EP, Eder SH, Begall S, Phillips JB, Winklhofer M, Hart V, Burda H. Magnetoreception in
the wood mouse (Apodemus sylvaticus): influence of weak frequency-modulated radio frequency fields. Sci
Rep. 2015 Apr 29;4:9917.
537. Pourlis AF. Reproductive and developmental effects of EMF in vertebrate animal models.
Pathophysiology. 2009 Aug;16(2-3):179-189.; Vijayalaxmi, Prihoda TJ. Genetic damage in mammalian
somatic cells exposed to extremely low frequency electro-magnetic fields: a meta-analysis of data from 87
publications (1990-2007). Int J Radiat Biol. 2009 Mar;85(3):196-213.
538. Lee D, Lee J, Lee I. Cell phone-generated radio frequency electromagnetic field effects on the
locomotor behaviors of the fishes Poecilia reticulata and Danio rerio. Int J Radiat Biol. 2015;91(10):843-
850.
539. Sous l’effet du champ magnétique émis lors de l’orage, ceux-ci font «antenne», induisant un champ
électrique.
540. Burda H, Begall S, Cervený J, Neef J, Nemec P. Extremely low-frequency electromagnetic fields
disrupt magnetic alignment of ruminants. Proc Natl Acad Sci U S A. 2009 Apr 7;106(14):5708-5713.
541. C’est l’hormone du sommeil. Voir les chapitres 1 et 8.
542. Kolbabová T, Pascal Malkemper E, Bartoš L, Vanderstraeten J, Turčáni M, Burda H. Effect of
exposure to extremely low frequency magnetic fields on melatonin levels in calves is seasonally dependent.
Sci Rep. 2015 Sep 18;5:14206.
543. Académie nationale de médecine. Rapport intitulé “ Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres»
Rapporteur Pr Patrice Tran-Ba-Huy. Mai 2017.
544. Voir le chapitre 12.
545. www.appel-de-paris.com
546. Il s’agit de poissons cartilagineux appelés chondrichtyens.
547. Voir le chapitre 6. En physique, se dit d’un corps qui s’oriente dans l’espace-temps, lié au fait qu’il
comprend deux pôles, l’un chargé positivement, l’autre négativement. Un pôle magnétique est un point de
«convergence» des lignes de champ magnétique présentes; on parle de pôle Nord et de pôle Sud par
analogie aux pôles géographiques. Un pôle magnétique ne peut pas être séparé de son homologue. On parle
alors de dipôle magnétique pour désigner un pôle et son homologue inséparable.
548. Les dauphins et les baleines sont des cétacés qui appartiennent à l’ordre des mammifères.
549. Lohmann KJ, Lohmann C. A Light-Independent Magnetic Compass in the Leatherback Sea Turtle.
Biol Bull. 1993 Aug;185(1):149-151.
550. Ce sont des organites cellulaires, appelés magnétosomes, formés d’une membrane lipoprotéique
entourant des cristaux ferriques, soit de magnétite (oxyde de fer) ou de greigite (sulfure de fer).
551. Kirschvink JL, Kobayashi-Kirschvink A, Woodford BJ. Magnitite biomineralization in the human
brain. Proc Natl Acad Sci U S A. 1992 Aug 15;89(16):7683-7687.
552. Dunn JR, Fuller M, Zoeger J, Dobson J, Heller F, Hammann J, Caine E, Moskowitz BM. Magnetic
material in the human hippocampus. Brain Res Bull. 1995;36(2):149-153.
553. Maher BA, Ahmed IA, Karloukovski V, MacLaren DA, Foulds PG, Allsop D, Mann DM, Torres-
Jardón R, Calderon-Garciduenas L. Magnetite pollution nanoparticles in the human brain. Proc Natl Acad
Sci U S A. 2016 Sep 27;113(39):10797-10801.
554. Ce sont des flavoprotéines impliquées dans les rythmes circadiens des plantes et des animaux et dans
la détection du champ magnétique chez un certain nombre d’espèces. Ces protéines sont des
photorécepteurs de lumière bleue dont le rôle dans la cellule est affecté par un champ magnétique.
555. Ahmad M, Galland P, Ritz T, Wiltschko R, Wiltschko W. Magnetic intensity affects cryptochrome-
dependent responses in Arabidopsis thaliana. Planta. 2007;225(3):615-624.; Procopio M, Link J, Engle D,
Witczak J, Ritz T, Ahmad M. Kinetic Modeling of the Arabidopsis Cryptochrome Photocycle: FADH(o)
Accumulation Correlates with Biological Activity. Front Plant Sci. 2016;7:888.
556. O’Neill P. Magnetoreception and baroreception in birds. Develop. Growth Differ. 2013;55(1):188–
197.
557. Gegear RJ, Foley LE, Casselman A, Reppert SM.Animal cryptochromes mediate magnetoreception by
an unconventional photochemical mechanism. Nature. 2010 Feb 11;463(7282):804-807.
558. Grehl S, Martina D, Goyenvalle C, Deng ZD, Rodger J, Sherrard RM. In vitro Magnetic Stimulation:
A Simple Stimulation Device to Deliver Defined Low Intensity Electromagnetic Fields. Front Neural
Circuits. 2016 Nov 3;10:85.; Sherrard RM, Morellini N, Jourdan N, El-Esawi M, Arthaut LD, Niessner C,
Rouyer F, Klarsfeld A, Doulazmi M, Witczak J, d’Harlingue A, Mariani J, Mclure I, Martino CF, Ahmad
M. Low-intensity electromagnetic fields induce human cryptochrome to modulate intracellular reactive
oxygen species. PLoS Biol. 2018 Oct 2;16(10):e2006229.
559. Bounds PL, Kuster N. Cryptochrome a Primary Sensor of Extremely Low Frequency Magnetic Fields
in Childhood Leukemia? Biophysical J. 2014; 108: 562a.
560. Sancar A. Cryptochrome: the second photoactive pigment in the eye and its role in circadian
photoreception. Annu Rev Biochem. 2000;69:31-67.
561. Leloup JC, Goldbeter A. Modeling the circadian clock: from molecular mechanism to physiological
disorders. Bioessays. 2008 Jun;30(6):590-600.
562. Voir l’annexe E.
563. Voir l’annexe B.
564. Rapport de Mme Laurence Abeille, LOI n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la
transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.
565. OMS, Trouble du jeu vidéo, janvier 2018. Disponible à l’adresse suivante:
http://www.who.int/features/qa/gaming-disorder/fr/
566. Stéphane Foucart. La fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous
mettent en danger. Editions Denoël 2013, collection Folio actuel.
567. Annie Thébaud-Mony. Travailler peut nuire gravement à votre santé. Ed. La Découverte, collection
«cahiers libres» 2007. Poche 2014.
568. International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (www.icnirp.org).
569. Buchner K, Rivasi M. ICNIRP-Report: Conflicts of interest, corporate interests and the push for 5G.
Bruxelles, juin 2020. Disponible à l’adresse suivante: www.michele-rivasi.eu/wp-
content/uploads/2020/06/ICNIRP-report-FINAL-JUNE-2020_EN.pdf
570. Hardell L, Nyberg R. Appeals that matter or not on a moratorium on the deployment of the fifth
generation, 5G, for microwave radiation. Mol Clin Oncol. 2020 Mar;12(3):247-257.
571. Hardell L, Carlberg M. Health risks from radiofrequency radiation, including 5G, should be assessed
by experts with no conflicts of interest. Oncol Lett. 2020 Oct;20(4):15.; Voir Annexe F.
572. Hardell L. World Health Organization, radiofrequency radiation and healyh – a hard nut to crack. Int
J Oncol. 2017 Aug;51(2):405-413.
573. Hardell L, Sage C. Biological effects from electromagnetic field exposure and public exposure
standards. Biomed Pharmacother. 2008 Feb;62(2):104-9.
574. International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (ICNIRP). Guidelines for limiting
exposure to time-varying electric, magnetic, and electromagnetic fields (up to 300 GHz). Health Phys.
1998;74:494–522.
575. ICNIRP. Guidelines for limiting exposure to time-varying electric, magnetic and electromagnetic
fields (100 kHz to 300Ghz. Draft du 11 juillet 2018 disponible à l’adresse suivante:
https://www.icnirp.org/cms/upload/consultation_upload/ICNIRP_RF_Guidelines_PCD_2018_07_11.pdf
576. Pall M. Response to 2018 ICNIRP Draft Guidelines and Appendices on Limiting Exposure to Time-
Varying Electric, Magnetic and Electromagnetic Fields (100 kHz to 300 GHz). 8 October 2018. Disponible
à l’adresse suivante: http://www.5gappeal.eu/wp-content/uploads/2018/10/icnirp_2018_pall.pdf
577. ICNIRP. Guidelines for limiting exposure to electromagnetic fields (100 kHz to 300 GHz). Health
Phys. 2020;118(5):483–524. Disponible à l’adresse suivante:
https://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPrfgdl2020.pdf
578. https://www.icnirp.org/cms/upload/presentations/ICNIRP_Media_Release_110320.pdf
579. Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks.
580. SCENIHR, Potential health effects of exposure to electromagnetic fields (EMF), 27 January, 2015.
European Commission DG SANTEISBN: 978-92-79-30134-6.
581. ICNIRP. Workshop Report. A closer look at the thresholds of thermal damage: A report of the
ICNIRP/WHO joint workshop, 26-28 May 2015. Publié dans Health Physics 111(3): 300-306; 2016.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.icnirp.org/en/workshops/article/workshop-thermal-
damage.html
582. Scientific Committee on Health, Environmental and Emerging Risks.
ec.europa.eu/health/scientific_committees/scheer_fr
583. Commission fédérale des communications.
584. La Food and Drug Administration (FDA), en français, l’Agence américaine des produits alimentaires
et médicamenteux est l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments. Cet
organisme a, entre autres, le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments sur le territoire des
États-Unis.
585. Repacholi M, Grigoriev Y, Buschmann J, Pioli C. Scientific basis for the Soviet and Russian
radiofrequency standards for the general public. Bioelectromagnetics. 2012 Dec;33(8):623-633.
586. Avis et rapport de l’ANSES relatifs à la mise à jour de l’expertise «Radiofréquences et santé» .
Octobre 2013. Disponible à l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2011sa0150Ra.pdf
587. Sur le cerveau: une modification de la physiologie nerveuse, de petits effets à court et à moyen terme
sur la circulation sanguine cérébrale, le déclenchement chez l’homme de potentiels évoqués (PE), une
augmentation de la réponse inflammatoire etc.; Sur le métabolisme général: une augmentation du stress
oxydant et un dérèglement des systèmes de protection; Sur les cellules: une modification de la prolifération
cellulaire; Sur l’ADN et les protéines: une oxydation de l’ADN et en particulier de l’ADN mitochondrial,
une augmentation du nombre de cassures de l’ADN, une modification de l’efficacité de réparation de
l’ADN, et des effets sur l’expression des gènes ou de protéines, une action sur la conformation
tridimensionnelle de protéines (hémoglobine et insuline); une modification de l’affinité de l’hémoglobine
pour l’oxygène.; Sur la fertilité et la reproduction: une modification de la capacité reproductive de gamètes,
des modifications de la morphologie de spermatozoïdes isolés, des effets destructeurs sur les hormones
sexuelles, la fonction des gonades, le développement fœtal et la gestation, etc.…
588. Voir le chapitre 3.
589. Il s’agit du rapport intitulé « Développement des usages mobiles et principe de sobriété » de MM.
Jean-François Girard, Philippe Tourtelier et Stéphane le Bouler, rapporteur, à l’attention du premier
ministre d’alors (novembre 2013), et de la promulgation de la loi Abeille: loi n°2015-136 du 9 février 2015,
relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux
ondes électromagnétiques.
590. Loi n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la
concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques «dite» loi Abeille. Disponible à
l’adresse suivante: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030212642/
591. Résolution 1815 (2011). Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur
l’environnement Texte adopté par la Commission permanente, agissant au nom de l’Assemblée, le 27 mai
2011 (voir Doc. 12608, rapport de la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions
territoriales, rapporteur: M. Huss). Disponible à l’adresse suivante:
https://docs.wixstatic.com/ugd/12550c_a657eeabc30e456480f5a8750ba35c3a.pdf
592. Avis de l’ANSES. Rapport d’expertise collective. Saisine n° « 2013-SA-0038 ». Effets sanitaires liés à
l’exposition aux champs électromagnétiques basses fréquences. Avril 2019 - Édition scientifique.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2013SA0038Ra.pdf
593. Le pré-rapport de l’ANSES, soumis à consultation publique en juillet 2016, a incité notre équipe de
recherches à réaliser une contre-expertise scientifique, consultable à l’adresse suivante: http://www.ehs-
mcs.org/fichiers/1478257654_Reponse_DB_29092016-1_sans_annexes.pdf
594. https://www.phonegatealert.org/
595. Smart meters en anglais.
596. Voir le lien suivant: https://www.anfr.fr/en/anfr/news/all-news/detail-of-the-
news/actualites/compteurs-linky-lanfr-publie-un-rapport-de-mesure/ ANFR, Rapport technique sur les
niveaux de champs électromagnétiques crées par les compteurs Linky volet 1: mesures de laboratoire. Mai
2016.
597. Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Électro Magnétiques non
ionisants. www.criirem.org
598. Electricité Réseau Distribution France.
599. Agence de la transition écologique, anciennement Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie.
600. Avis de l’ANSES. Rapport d’expertise collective: «Exposition de la population aux champs
électromagnétiques émis par les « compteurs communicants » Saisine n° « 2015-SA-0210 » Juin 2017.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.ANSES.fr/fr/system/files/AP2015SA0210Ra.pdf
601. Voir le chapitre 1.
602. Voir les chapitres 2 et 3.
603. Voir les liens: http://www.cqlpe.ca/pdf/Maine2013Survey.pdf. et
https://www.mainecoalitiontostopsmartmeters.org/
604. Lamech F. Self-reporting of symptom development from exposure to radiofrequency fields of wireless
smart meters in victoria, australia: a case series. Altern Ther Health Med. 2014;20(6):28-39.
605. http://www.temoignage-linky-france.fr/TLF.pdf
606. Voir les liens: http://www.cqlpe.ca/pdf/Maine2013Survey.pdf. et
https://www.mainecoalitiontostopsmartmeters.org/
607. De tels incendies ont été particulièrement fréquents aux USA en Floride et au Canada en Ontario,
obligeant les assurances à prendre des mesures restrictives dans les contrats qu’elles proposent. Selon le Pr.
Martin Pall (USA), les causes en seraient l’émanation de terpènes ou de terpinoïdes par les plantes sous
l’effet des champs électromagnétiques et c’est l’inflammabilité de ces molécules qui provoquerait ces
incendies.
608. La Commission nationale de l’informatique et des libertés.
609. Le conseil général de l’Environnement et du développement durable.
610. Voir le chapitre 20.
611. Grâce en particulier au savoir faire d’un avocat talentueux, Maître Arnaud Durand.
612. On lira à ce sujet l’article de l’un d’entre nous, Maître Olivier Cachard: «Le linky en référé: vers un
retour à l’Etat de droit», Cour d’appel de Bordeaux, 17 novembre 2019, RG 19/02419, Semaine Juridique,
Edition générale, 7 décembre 2020.
613. Voir le chapitre 7.
614. Ainsi par exemple l’Iphone 7 à des valeurs de DAS deux fois supérieures à la norme américaine,
l’Iphone 8 des valeurs supérieures à 3 fois la norme et le Samsung Galaxy S8, cinq fois la norme.
615. Institute of Electrical and Electronics Engineers, IEEE.
616. Gandhi OP. Microwave Emissions From Cell Phones Exceed Safety Limits in Europe and the US
When Touching the Body. IEEE Access. 2019;7:47050-47052.
617. Les quatre géants industriels en compétitions sont Vodafone en Allemagne, Telcom Italia, Bouygues
Telecom et Orange.
618. En 2019 on estimait le nombre d’objets connectés dans le monde à 25 milliards. Il devrait y en avoir
38 milliards en 2025 et 50 milliards en 2030, selon les différentes estimations.
619. Voir l’appel EMFcall: Appel pour des valeurs limites d’exposition réellement protectrices dans le
domaine des champs électromagnétiques (100 kHz to 300 GHz). Disponible à l’adresse suivante:
https://www.emfcall.org/ et Hardell L, Carlberg M. Health risks from radiofrequency radiation, including
5G, should be assessed by experts with no conflicts of interest. Oncol Lett. 2020 Oct;20(4):15.
620. Starkey SJ. Inaccurate official assessment of radiofrequency safety by the Advisory Group on Non-
ionising Radiation. Rev Environ Health. 2016 Dec 1;31(4):493-503. Voir également l’appel EMFcall:
Appel pour des valeurs limites d’exposition réellement protectrices dans le domaine des champs
électromagnétiques (100 kHz to 300 GHz). Disponible à l’adresse suivante: https://www.emfcall.org/
621. Voir la troisième partie.
622. Voir la quatrième partie.
623. Le rapport définitif de l’ANSES sur les risques sanitaires de la 5G est prévu pour le premier trimestre
2021.
624. La 5G promue par Orange, SFR, FreeMobile et Bouygues Télécom est devenue opérationnelle depuis
novembre 2020 dans différents villes de France, dont Paris, Marseille, Lille, Nantes, Montpellier, Lyon,
Toulouse, Bordeaux et Rouen.
625. ANFR. rapport sur les valeurs d’exposition mesurées lors de plusieurs déploiements pilotes 5G menés
en France. Intitulé «Evaluation de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques 5G Volet 1:
présentation générale de la 5G « Juillet 2019. Disponible à l’adresse suivante:
https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/expace/CND/Rapport-ANFR-presentation-generale-
5G.pdf
626. Rapport préliminaire de l’ANSES relatif à l’exposition de la population aux champs
électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication ‘5G’ et aux effets sanitaires
associés. Novembre 2019. Disponible à l’adresse suivante: https://www.ANSES.fr/fr/content/la-
technologie-5g
627. Ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020 relative à l’adaptation des délais et des procédures
applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin
d’assurer le fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques. Texte disponible
à l’adresse suivante: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041755887?r=nJYLQuSHjI
628. Conseil Général de l’environnement et du développement durable.
629. Rapport de comparaison sur le déploiement international de la 5G, ses aspects techniques et sanitaires
a été demandée début juillet 2020 à l’IGAS, au CGEDD, au CGE et à l’IGF publié début septembre 2020
sous le titre «Déploiement de la 5G en France et dans le monde: aspects techniques et sanitaires «.
Disponible à l’adresse suivante:
https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/cge/deploiement-5G.pdf
630. Pall M. 5G: Great risk for EU, U.S. and International Health! Compelling Evidence for Eight Distinct
Types of Great Harm Caused by Electromagnetic Field (EMF). Exposures and the Mechanism that Causes
Them. 2018. Disponible à l’adresse suivante: https://www.emfsa.co.za/wp-content/uploads/2018/08/pall-to-
eu-on-5g-harm-march-2018.pdf. Traduit en français: La 5G: risques majeurs sur la santé des populations en
Union Européenne, aux USA, et à l’international ! Des preuves convaincantes de huit différents effets très
nocifs de l’exposition aux champs électromagnétiques, et les mécanismes associés. Disponible à l’adresse
suivante: http://ekladata.com/XC3sBuO39bUElBvwdVz9L45jt6c/Traduction-du-texte-de-Martin-
Pall_2018_04.pdf
631. Bevelacqua JJ, Mehdizadeh AR, Mortazavi SMJ. A New Look at Three Potential Mechanisms
Proposed for the Carcinogenesis of 5G Radiation. J Biomed Phys Eng. Article in Press. 2020.
632. Voir le chapitre 10.
633. Voir le chapitre 1.
634. Thomas Kuhn. La structure des révolutions scientifiques. Ed. University of Chicago Press, 1962.
635. Wireless technology research ou Recherche sur les technologies sans fil.
636. Voir le chapitre 1.
637. Il s’agit de la membrane externe des méninges, les enveloppes qui entourent le système nerveux.
638. Communications Mobiles et Biologiques. Ce projet de recherche en réalité n’aboutit pas, hormis la
possibilité d’ouverture de la barrière hémato-encéphalique et la perméabilisation de la dure-mère.
639. European Cancer and Environment Research Institute, un Institut de recherche scientifique
indépendant à dimension européenne. http://eceri-institute.org/fr/
640. Tout est prêt pour que tout empire: Douze leçons pour éviter la catastrophe, Edition du Seuil, janvier
2017.
641. Voir les chapitres 2 et 3. Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P. Reliable disease biomarkers
characterizing and identifying electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two
etiopathogenic aspects of a unique pathological disorder. Rev Environ Health. 2015;30(4):251-71.;
Belpomme D, Hardell L, Belyaev I, Burgio E, Carpenter DO. Thermal and non-thermal health effects of
low intensity non-ionizing radiation: An international perspective. Environ Pollut. 2018 Nov;242(Pt
A):643-658.
642. Voir le scandale du Phonegate, chapitre 12.
643. Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des 1800 MHz.
644. Certains opérateurs de téléphonie ont mis au point un dispositif spécifique répondant au nom de
femtocell, qui se relie au routeur via un câble Ethernet. Il s’agit concrètement d’un mini-émetteur qu’il
suffit d’installer sur sa box internet, permettant de créer un réseau mobile dans les zones où la couverture
réseau est insuffisante.
645. L’OMS a classé les jeux vidéo (les gamings disorders) dans la classification internationale des
maladies n°11 (CIM-II) sous la rubrique addiction. Il faut noter ici qu’il n’est pas mentionné un lien avec
les champs électromagnétiques, mais qu’il est fait état seulement d’un abus au plan pratique, comme cela a
été récemment publié: Weinstein N, Przybylski AK, Murayama K. A prospective study of the motivational
and health dynamics of Internet Gaming Disorder. Peer J. 2017 Sep 29;5:e3838 et
http://www.who.int/features/qa/gaming-disorder/en/
646. Draper G, Vincent T, Kroll ME, Swanson J. Childhood cancer in relation to distance from high
voltage power lines in England and Wales: a case-control study. BMJ. 2005 Jun 4;330(7503):1290.
647. Avis de l’ANSES. Rapport d’expertise collective: « Exposition de la population aux champs
électromagnétiques émis par les «compteurs communicants» Saisine n° « 2015-SA-0210 » Juin 2017.
Disponible à l’adresse suivante: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2015SA0210Ra.pdf
648. Voir le chapitre 12.
649. Ces certificats sont rendus possible par une circulaire de la DGS (note d’information DGS/EA n°
2014-171) qui reconnaît la problématique de la gestion des risques liés aux radiofréquences et envisage à la
lettre C3 la délivrance de certificats médicaux pour des cas d’électrohypersensibilité, la rationalisation des
certificats y est explicitement mentionnée. Plusieurs centaines de certificats ont ainsi été rédigés.
650. La médecine environnementale est une nouvelle pratique de la médecine, tenant compte des facteurs
environnementaux en tant que cause des maladies. Ce type de médecine a été développé en particulier en
Allemagne et aux Etats-Unis (voir le chapitre 18).
651. Voir les chapitres 2 et 3.
652. Voir le site : www.ehs-mcs.org
653. Voir le chapitre 3.
654. Voir les chapitres 2 et 3.
655. En cas de MCS, il existe souvent une intolérance alimentaire au gluten et aux laitages (lait de vache).
656. Voir le site www.ehs-mcs.org
657. On peut aussi envelopper les épaisseurs de tissus anti-ondes dans une enveloppe de coton.
658. Ces travaux sont à confirmer du point de vue scientifique.
659. Voir l’annexe F.
660. Ces normes sont en effet beaucoup trop élevées dans notre pays. Par ailleurs, elles ne tiennent pas
compte de la vulnérabilité particulière des enfants et des sujets devenus électrohypersensibles. Voir le
chapitre 12.
661. Voir le site www.ehs-mcs.org
662. Voir le chapitre 12.
663. Voir la sixième partie de l’ouvrage.
664. Voir le chapitre 12.
665. Voir le chapitre 12.
666. Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS).
667. Règlement n° 2017/852 du Parlement Européen et du Conseil du 17/05/17 relatif au mercure et
abrogeant le règlement (CE) n° 1102/2008 – Journ. Off. Union Europ. n° L 137 du 24 mai 2017.
668. Störtebecker P. Mercury poisoning from dental amalgam through a direct nose-brain transport, lancet,
1989 may 27: 1207.; Störtebecker P. Direct transport of mercury from the oronasal cavity to the cranial
cavity as a cause of dental amalgam poisoning, Swed J. Biol Med 3189:8-21.
669. Voir l’annexe F.
670. Se renseigner auprès de l’Association SOS MCS https://www.sosmcs.org/
671. Il s’agit essentiellement des produits issus du lait de vache, les produits issus du lait de brebis ou de
chèvre pouvant être utilisés.
672. Hallberg O. and Oberfeld G. Will We All Become Electrosensitive? Electromagnetic Biology and
Medicine, 25: 189-191, 2006.
673. Le schéma est donné en coordonnées semi-logarithmiques.
674. Huang PC, Cheng MT, Guo HR. Representative survey on idiopathic environmental intolerance
attributed to electromagnetic fields in Taiwan and comparison with the international literature. Environ
Health. 12018;17:5-12.
675. Il s’agit d’un cancer des ganglions. Voir le chapitre 3.
676. Voir le chapitre 1.
677. Centre International de Recherche sur le Cancer ou en anglais IARC, International Agency for
Research on Cancer.
678. Voir le chapitre 8.
679. Il y en a une par département.
680. Le Nouveau certificat médical Cerfa 15695*01 de 4 pages recto-verso mis en place depuis le 1er
septembre 2017 est disponible à cette adresse:
https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_15695.do
681. Impossibilité de communiquer avec autrui, impossibilité d’aller dans des lieux publics équipés en
WiFi, impossibilité de conduire ses enfants à l’école, impossibilité de faire ses courses, impossibilité de de
conduire, sa voiture, difficulté à prendre le métro ou le train, etc.
682. C’est donc sur les troubles cognitifs, la fatigue chronique, les myalgies, la tendance dépressive qu’il
faut insister.
683. Depuis la loi handicap de 1987, il existe une obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH),
pour toutes les entreprises de plus de 20 salariés. La loi du 11 février 2005 a encore renforcé cette
obligation. Désormais, les entreprises, afin d’être en conformité avec la loi, se doivent de respecter un quota
de travailleurs handicapés d’au moins 6% de l’effectif de leur entreprise. Voir la sixième partie de
l’ouvrage.
684. Voir la sixième partie.
685. Voir l’annexe G.
686. Mesureurs de champs d’induction magnétique d’Extrêmement Basses Fréquences (EBF-ELF-50
Hertz) et analyseurs de courants et de tensions parasites de 50 Hertz, multimètres numériques, pinces
ampèremétriques, contrôleur ohmmètre de Terre…; Mesureurs de rayonnements électromagnétiques
RadioFréquences (RF) et HyperFréquences (HF) de 30 kHz à 6 GHz et analyseur de spectre de champs
électromagnétiques de 9 kHz à 6 GHz, voire plus… Valider ou invalider les valeurs obtenues dans les lieux
expertisés.
687. Pour cela on devra se référer au Décret n° 2015-1084 du 27 août 2015, aux Normes NF-EN 61000, qui
prévoient une valeur limite de 3,75 µT (3 Ampères par mètre) pour les Extrêmement Basses Fréquences (50
Hertz ); et au Décret n° 2015-1084 du 27 août 2015 et aux Normes NF-EN 61000 qui prévoient pour les
rayonnements radioélectriques une valeur limite de 3 V/m.
688. Recommandation 1999/519/CEE, au décret N° 2002-775, aux Résolutions du Parlement Européen A6-
0260/2008, A6 -0089/2009, à la Résolution N° 1815 de 2011 de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de
l’Europe et éventuellement à la Directive européenne 2013/35/UE (Décret n°2016-1074 du 03-08-2016)
relative à la gestion des risques aux agents physiques (champs électromagnétiques) concernant les
travailleurs.
689. Directive 92/58 du 04-06-92 et Arrêté du 04-11-1993, INRS ED 885 / ED 6293), relatifs à la
signalisation de Sécurité et la Santé sur les lieux de Travail, Pictogrammes de Danger et d’Interdiction.;
Recommandation 1999/519/CEE du 12-07-1999 du Conseil des Communautés Européennes relative à
l’exposition du public de 0Hz à 300 GHz (50 Hz / 100 µT, RF+HF/ 28 à 61 V/m) et Arrêté du 17 mai 2001
(Art, 12 bis / 50 Hz / 100 µT).; Décret n°2002-775 du 03-05-2002, relatif à l’exposition du public aux
télécommunications et installations radioélectriques (RF+HF/ 28 à 61 V/m).; Article L32 du Code des
postes et des communications électroniques (Loi n° 2015-900), alinéa 12, exigences essentielles, Santé,
Sécurité et Compatibilité Électromagnétique (CEM).; Décret n° 2015-1084 du 27-8-2015, relatif à la CEM
des équipements électriques et électroniques (Normes NF-EN 61000, 50 Hz/ 3,75 µT, RF+HF 3 V/m).;
OMS N°136 du 27-06-2001, relatif à l’exposition aux champs d’induction magnétique de 50 Hz
(classification en agents cancérogènes 2B, seuil de prévention à 0,4 µT).; Résolution 1815 du 27-04-2011
de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (8.2.1 seuil de prévention à 0,6 V/m).; OMS N°208
du 31-05-2011, relatif à l’exposition aux champs électromagnétiques radioélectriques (classification des RF
et HF en agents cancérogènes 2B).; Directive européenne 2013/35/UE (Décret n°2016-1074 du 03-08-
2016) relative à la gestion des risques aux agents physiques (champs électromagnétiques) concernant les
travailleurs (alinéa 22 / réduction de l’exposition, alinéa 23 / protections spécifiques pour les travailleurs à
risques particuliers et pour les porteurs de dispositifs médicaux (implants actifs ou passifs).; Loi n° 2015-
136 du 9 février 2015, dite Loi Abeille (Article 1-II-D /simulation de l’exposition radioélectrique, Article 4-
II-3, signalétique accès Wi-Fi, Article 7-I-II-III/ relatif aux écoles primaires).
690. Voir les deuxième et troisième parties.
691. Selon différentes enquêtes ayant été réalisées dans plusieurs pays de la communauté européenne.
692. www.ehs-mcs.org; D. Belpomme, Comment naissent les maladies … et que faire pour rester en bonne
santé. Editions Les Liens qui Libèrent. 2016.
693. En Allemagne, l’Académie Européenne de Médecine Environnementale (EUROPAEM) et aux Etats-
Unis, l’American Academy of environmental medicine, dont témoigne en particulier le Centre de Santé
Environnementale (EHC-D) de Dallas.
694. Voir le site: http://www.medecine-environnementale.org/
695. Voir le site: http://unice.fr/faculte-de-medecine/fmc/DIU/diu-2018-
2019/MedecineEnvironnementale.pdf/view
696. D. Belpomme, Ces maladies créées par l’homme: Comment la dégradation de l’environnement met en
péril notre santé. Editions Albin Michel. 2004.
697. Comme on l’a vu, au chapitre 3, selon l’OMS l’électrohypersensibilité est également dénommée
intolérance environnementale idiopathique attribuées aux champs électromagnétiques.
698. Développement des usages mobiles et principe de sobriété. Disponible à l’adresse:
www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000845.pdf
699. Voir la troisième partie et le chapitre 12.
700. Il s’agit d’une ONG appelée International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection, ou
commission internationale pour la protection contre les rayonnements ionisants
701. Pirard W. 2003. Champs électromagnétiques et téléphonie mobile. Institut scientifique de Service
Public. Disponible à cette adresse: https://www.issep.be/wp-content/uploads/cem-et-telephonie-mobile.pdf
702. Voir le chapitre 1.
703. Ce qui est le cas en Suède et commence à l’être en France.
704. Voir la sixième partie sur la nécessité de former les médecins du travail.
705. Voir le chapitre 1.
706. Déclaration Scientifique Internationale de Bruxelles sur l’EHS et le MCS 2015, Cinquième Colloque
de l’Appel de Paris, 28 mai 2015.
707. Belpomme D, Campagnac C, Irigaray P, Reliable disease biomarkers characterizing and identifying
electrohypersensitivity and multiple chemical sensitivity as two etiopathogenic aspects of a unique
pathological disorder, Rev Environ Health 2015; 30(4): 251–271. Irigaray P, Caccamo D, Belpomme D.
Oxidative stress in electrohypersensitivity self-reporting patients: Results of a prospective in vivo
investigation with comprehensive molecular analysis. Int J Mol Med. 2018 Oct;42(4):1885-1898.
708. La note d’information DGS/EA n° 2014-171 reconnaît la problématique de la gestion des risques liés
aux radiofréquences et envisage à la lettre C3 la délivrance de certificats médicaux pour des cas
d’électrohypersensibilité, la rationalisation des certificats y est également explicitement mentionnée.
709. SICEM, en anglais Electromagnetic Field Intolerance Syndrom (EMFIS); EHS:
electrohypersensitivity.
710. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, §
n°702.
711. Cachard O, Gasser JM. «La protection du salarié contre l’exposition aux champs électromagnétiques»,
Semaine juridique sociale, 2017, étude n°1367.
712. Voir la quatrième partie.
713. Keim-Bagot M. De l’accident du travail à la maladie: la métamorphose du risque professionnel, Paris,
Dalloz, 2015, Nouvelle bibliothèque des thèses.
714. Havas M. When theory and observation collide: can non-ionizing radiation cause cancer? Environ
Pollut. 2017 Feb;221:501-505.
715. Cachard O.La preuve des risques associés à l’exposition aux champs électromagnétiques. La semaine
juridique, 2017, étude n°944.
716. L.C. 1999, c.33.
717. Maladie pulmonaire liée aux poussières d’amiante.
718. Conseil constitutionnel, Décision n°208-564 DC du 19 juin 2008. Voir Prieur M.Promesses et
réalisations de la Charte de l’environnement. in Les nouveaux cahiers du Conseil constitutionnel, 2014,
n°2, p. 5-24.
719. CE, 19 juillet 2010, Association du quartier les hauts de Choiseul, req. n° 328687.
720. Cour des comptes, Rapport public thématique, L’Etat actionnaire, 2017.
721. Cass. Crim., 6 mai 2015, pourvoi n°13-86844.
722. Cass. Civ. 3e, 12 mars 2017, pourvoi n°17-40046.
723. Cass. Civ. 3e, 18 mai 2011, pourvoi n° 10-17645.
724. P.G. du Canada c. Hydro-Québec, [1997] 3 R.C.S. 213; H. Trudeau, «La précaution en cas
d’incertitude scientifique: une des interprétations possibles de l’article 20 in fine de la loi sur la qualité de
l’environnement», Les Cahiers de droit, Vol. 43, n°12, 2002; J.-D. Fraiberg, M.-J. Trebilcock, «Risk
regulation: technocratic and Democratic Tools for Regulatory Reforme», (1998) Mc Gill L.J. 835; R.-M.
M’Gonigle et al., «Taking Uncertainty Seriously: from Permissive Regulation to Preventive Design in
Environmental Decision Making», (1994) 32 Osgoode Hall L.J., 99.
725. CJCE, 5 mai 1998, aff. C-157/96, The Queen c. Ministry of Agriculture, no 63; TPICE, 11 sept. 2002,
T-13/99, Pfizer Animal Health SA c. Conseil de l’Union européenne, pt. 146.
726. Flückiger A. «La preuve juridique à l’épreuve du principe de précaution».
727. Royal S., Les droits des enfants, Paris, Dalloz, 2007.
728. CE, Ass., 21 décembre 1990Confédération Nationale des associations catholiques et autres; Cass.,
1reCiv., 18 mai 2005,Bull. 2005, I, n°212, pourvoi n°02-20.613 et Cass. 1reCiv., 18 mai 2005,Bull. 2005, I,
n°211, pourvoi n°02-16.336.
729. Comité sénatorial permanent des droits de la personne, Honorable Raynell Andreychuk, Les Enfants:
des citoyens sans voix, Mise en œuvre efficace des obligations internationales du Canada relatives aux
droits des enfants, rapport final, avril 2007.
730. Baker c. Canada (Ministre de la Citoyenneté et de l’immigration) [1999] 2 RCS 817, par. 69-70
731. Terme allemand, introduit en Allemagne en 1969 par le Professeur Anton Schneider (1931-2015),
fondateur de l’Institut de baubiologie de Neubeuern IBN.
732. Aussi faible que possible raisonablement.
733. Décision n° 2012-1669 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en
date du 18 décembre 2012 fixant les conditions d’utilisation des fréquences radioélectriques par des
dispositifs à courte portée dans la bande de fréquences 2400-2483,5 MHz; Décision n° 05-1080 de
l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 13 décembre 2005 fixant
les conditions d’utilisation d’installations d’accès sans fil incluant les réseaux locaux radioélectriques dans
la bande 5 GHz.
734. Conseil d’école.
735. Commissaires du Conseil d’école.
736. Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, «The use of Wi-Fi in Schools – Briefing
Documents», En ligne: http://www.cft-fce.ca/fr/Pages/Issues/Wi-Fi-document-information.spx
737. Code de sécurité 6.
738. Loi n°2018-698 du 3 août 2018 relative à l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les
établissements d’enseignement scolaire.
739. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, §
n°419 s.
740. S’agissant des CHSCT, voir le décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du
travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique.
741. L’ANFR est chargée de la surveillance par application de l’art. R.20-44-11-17° du Code des postes et
communications électroniques. V. les Rapports annuels de l’ANFR et l’Interview donnée par G. Brégant,
Directeur de l’ANFR, «Ondes électromagnétiques: les niveaux d’exposition sont stables en France depuis
2014», actu-environnement.com, 27 oct. 2017.
742. ALARA est l’acronyme anglophone de ‘’As Low As Reasonably Achievable’’ que l’on peut traduire
en Français par ‘’Aussi basse que raisonnablement possible’’.Le principe ALARA est un des principes de
base de la protection contre les rayonnements ionisants. L’objectif étant de réduire la dose individuelle et
collective au sein des personnels des entreprises prestataires du nucléaire. ALARA implique pour chaque
employeur un suivi de la dosimètrie de ses employés.
743. Inclinaison du diagramme de rayonnement par rapport à l’horizontale.
744. Cachard O, Fardet Ch. De la 3G à la 5G: vingt ans de régulation des antennes-relais, in La Semaine
Juridique, Administrations et collectivité territoriales, 12 novembre 2019, n°45, Étude n°2316, spéc. p. 43.
745. Voir le chapitre 12.
746. Arrêté du 12 juillet 2019 portant interdiction de la mise sur le marché, de la mise en service et retrait
d’équipements terminaux radioélectriques, JO, n°0167 du 20 juillet 2019.
747. Voir le site: www.ic.gc.ca/eic/site/smt-gst.nsf/fra/sf01904.html
748. Soulignant le défaut de connaissance des conditions d’exposition des salariés, INSERM, Cancer et
environnement, Expertise collective, 2008, 914 p., en particulier «Données d’exposition aux champs
électromagnétiques», chap. 56, p. 815 s.
749. Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, « Il est possible que votre four libère une
certaine quantité d’énergie des micro-ondes pendant qu’il est en marche, mais cela ne devrait poser aucun
risque pour la santé, du moment que le four est bien entretenu. » Les joints d’étanchéité des portes des
vieux appareils ou des appareils défectueux sont les causes les plus courantes de fuites de rayonnements
hyperfréquences. Un usage abusif, une accumulation de poussières ou l’usure normale attribuable à une
utilisation prolongée peut réduite l’efficacité des joints d’étanchéité des portes »;
http://www.cchst.com/oshanswers/phys_agents/microwave_ovens.html
750. Cachard O, Gasser JM.La protection du salarié face aux champs électromagnétiques. Semaine
juridique Sociale, (JCP S), 2017, 1367.
751. Arrêté du 5 décembre 2016 relatif aux grandeurs physiques que représentent les valeurs limites
d’exposition professionnelle et les valeurs déclenchant l’action décrivant l’exposition à des champs
électromagnétiques en milieu de travail, JO, 10 déc. 2016.
752. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, § n°
652 s.
753. Art. L4624-4 Code trav.
754. INSERM, Cancer et environnement, Expertise collective, op. cit., p. 828: « Il est extrêmement difficile
d’évaluer le nombre de personnes éventuellement exposées à des champs électromagnétiques en France du
fait du travail. L’enquête Sumer (2003)73 donne un ordre de grandeur des populations exposées en France
aux rayonnements non ionisants à travers la question Q.214-3. Cependant, les chiffres qui suivent doivent
être pris avec précaution car la question posée ne fait état que de l’exposition aux rayonnements non
ionisants, autres que le rayonnement laser ou les radiations optiques non cohérentes (UV, IR, Visibles).
Aucune définition des rayonnements non ionisants n’est donnée, or peu de médecins du travail savent de
quoi il s’agit et dans quelle situation ces rayonnements existent; en particulier, il est difficile de savoir dans
quelle mesure l’exposition « banale » liée au courant électrique, notamment pour le matériel informatique, a
été prise en compte» (Nous soulignons).
755. Hecht K. Health Implications of Long-term Exposure to Electrosmog, Effects of Wireless
Communication Technologies, Brochure n°6, 2016, analyse fondée sur le dépouillement des archives de la
médecine du travail russe ayant assuré un suivi systématique des salariés exposés aux champs
électromagnétiques.
756. Cachard O, Gasser JM.La protection du salarié face aux champs électromagnétiques. Semaine
juridique Sociale, (JCP S), 2017, 1367.
757. Cass. Soc. 28/2/2002 RJS 5/2002, n°618.
758. Cass. Soc. 25/11/2015, pourvoi n° 14-24444.
759. Voir le chapitre 15.
760. Bizard F. Médecine du travail, un autre symbole de la défaillance des pouvoirs publics en santé! Les
Echos, 7 janvier 2018.
761. Voir les articles R. 4453-27 et s.
762. Voir le chapitre 2.
763. Cass. ital., 10 oct. 2012, n° 17348; dans le même sens Trib. di Ivea, sent. 96/2017, 21 avril 2017.
764. Dupeyroux JJ., Borgetto M., Lafore R. Droit de la sécurité sociale, 18ème éd., Paris, Dalloz, 2015, §
n°826, p. 632.
765. Les mêmes auteurs citant Cass. soc., 21 octobre 1985, à propos d’un cancer causé par l’exposition à
des radiations.
766. Voir le chapitre 2.
767. INRS, Sites radioélectriques de téléphonie mobile, Conception des sites et des situations de travail
associées, ED6160, décembre 2013.
768. Décret n°2016-1074 du 3 août 2016, complété par un arrêté du 5 décembre 2016 transposant la
directive 2013/35/UE, commenté par O. Cachard, J-M. Gasser, «La protection du salarié contre l’exposition
aux champs électromagnétiques», Semaine juridique sociale, 2017, étude n°1367.
769. Cass. ital., 10 octobre 2012, n°17348, trad. C. Ringot-Nammer, in O. Cachard, Le droit face aux ondes
électromagnétiques, Lexis Nexis, avril 2016, p. 303; suivi d’une décision similaire des juridictions du fond,
Trib. Di Ivrea, sentenza 96/2017, 21 avril 2017
770. Administrative Appeals Tribunal of Australia, Mc Donalds and Comcare [2013] AATA 105.
771. Cour fédérale administrative (BverwG), 10 avril 2014, trad. Prof. Jean-Claude Lejosne, in O. Cachard,
Le droit face aux ondes électromagnétiques, Lexis Nexis, avril 2016, p. 297.
772. Tribunal Supérieur de Justice de la Communauté autonome de Madrid (TSJ), 6 juillet 2016, recurso
n°327/2016, resolucion n°588/2016, [en ligne], <www.iustel.com>, Diario del derecho, edicion de
25/11/2016.
773. Depuis la réforme des juridictions judiciaires, en particulier avec la création des tribunaux judiciaires,
le contentieux technique de la sécurité sociale relève, au premier degré, de la compétence des pôles sociaux
des tribunaux judiciaires. Au second degré, il relève de la compétence des cours d’appel spécialement
désignées. Code judiciaire, Annexe Tableau VIII-III, modifié par le décret n° 2019-912, Siège et ressort des
tribunaux judiciaires et des cours d’appel compétents en matière de contentieux technique et général de la
sécurité sociale et d’admission à l’aide sociale (Annexe des articles D.211-10-3 et D.311-12-1).
774. Articles L 5213-1 et suivants du code du travail.
775. Article L 5213-6 du code du travail.
776. Articles R 4624-1 et R 4624-6 du code du travail.
777. https://www.sante-et-travail.fr/double-condamnation-inaptitudes
778. TCI Toulouse, 18 juin 2015, https://www.legalis.net/jurisprudences/tribunal-du-contentieux-de-
lincapacite-de-toulouse-jugement-du-18-juin-2015/. Aujourd’hui, la décision relèverait de la compétence du
Tribunal judiciaire.
779. ttps://www.journaldelenvironnement.net/article/dans-l-essonne-l-electrosensibilite-reconnue-comme-
un-handicap,45060
780. Cass. Civ. 1, 17 octobre 2012, n° 10-26854.
781. Décrets n° 86-83 du 17 janvier 1986, 88-145 du 15 février 1988 et 91-155 du 6 février 1991.
782. La spectromètrie de masse permet de déterminer la masse d’une molécule ou d’une association de
molécules. Elle est utilisée pour analyser des échantillons organiques ou inorganiques (pesticides par
exemple) ou biologiques voire des échantillons de contrôle du dopage.
783. https://www.actu-environnement.com/ae/news/justice-pathologie-electrosensibilite-32747.php4
784. Tass Saint-Brieuc, 11 septembre 2014, http://www.solidaires-
industrie.org/IMG/pdf/skmbt_c224e14091111360.pdf.
785. Cour d’appel de Rennes, 14 mars 2018, n° 13/01218.
786. Dreyer E. Droit pénal spécial, 2ème éd., Ellipses, § n°391, p. 179.
787. Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes.
788. Ou câble RJ45. Il relie votre livebox au périphérique que vous souhaitez connecter. Le cable ethernet
prend également comme surnom «connexion filaire».
789. Bruno D. Comment se protéger des ondes électromagnétiques? 2ème éd., p. 131 et 139.
790. Cachard O.Le Hussard sur le toit. A propos du déploiement des compteurs électriques communicants.
Contrats concurrence consommation, Avril 2017, étude n°4, p. 8, § n°22.
791. F. de la Vaissière, La loi ELAN et les colonnes montantes électriques, AJDI 2019, p. 51.
792. Cour des comptes, Rapport annuel public 2018, «4. Les compteurs communicants Linky: tirer pour les
consommateurs tous les bénéfices d’un investissement coûteux», p. 243-287, p. 253 s.
793. Réseau de Transport d’Électricité.
794. Cour des comptes, Rapport annuel public 2018, «4. Les compteurs communicants Linky: tirer pour les
consommateurs tous les bénéfices d’un investissement coûteux», p. 243-287, p. 245.
795. Cachard O.L’Etat actionnaire et le principe constitutionnel de précaution. In J. Sohnle, Environmental
Constitutionalism, What impact on Legal Systems?, Ecopolis, vol. 32, Bruxelles, Peter Lang, 2019, p. 181-
194.
796. Plessix B. Droit administratif général, Paris, Lexis Nexis, 2016, § 472, p. 580.
797. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020
798. Romieu J. concl sous T. confl., 2 décembre 1902, Sté immobilière de Saint Just, D. 1903, III, p. 41.
799. Cass. Civ. 2e, 6 novembre 2014, pourvoi n°13-23568.
800. Jur. Proximité La Rochelle, 22 juin 2017, Minute 159/2017, à propos de la réaction d’un abonné
provoquant la chute du préposé qui tentait de forcer la pose: «Attendu que le remplacement dans un
domicile privé et malgré la volonté de l’habitant d’un compteur électrique par un autre, peu important que
tous deux appartinssent à la collectivité territoriale selon l’article L322-4 du Code de l’énergie, causant à
tout le moins des dommages aux biens du prévenu, à savoir les barreaux de protection et l’imprimé affiché,
présente les caractères d’une agression légitimante à laquelle le prévenu a apporté une réponse strictement
proportionnée et nécessaire, d’où il suit que les faits commis par M. X ont été commis en état de légitime
défense, les dépouillant de leur caractère infractionnel».
801. Cachard O. La puissance publique usurpée: les conséquences pénales de la pose forcée de compteurs
communicants, in Mélanges Jean-François Seuvic, Presses Universitaires de Nancy, 2018, 746 p., p. 37-58.
802. La première décision publiée est celle obtenue par Me Joseph devant le TI de Grenoble, ord réf., 17
nov. 2016, n°12-16-000675, Mme X. C OPAC 38; J.-S. Boda, «Une épopée contentieuse: la lutte contre le
déploiement des dispositifs de comptage Linky», in Énergie, Environnement, Infrastructures, Décembre
2019, n°12, Étude n°16, p. 13. Cette étude ne recense qu’une sélection de décisions choisies parmi les
nombreuses décisions rendues en 2019. Il est ajouté que les abonnés se sont désormais regroupés dans le
cadre d’une action en représentation conjointe, variante française de la class action par laquelle chaque
abonné donne mandat au même avocat de le représenter.
803. L.n°65-557, 10 juill. 1965, fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis.
804. Art. 42 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée «Les actions qui ont pour objet de contester les
décisions des assemblées générales doivent, à peine de déchéance, être introduites par les copropriétaires
opposants ou défaillants, dans un délai de deux mois à compter de la notification desdites décisions qui leur
est faite à la diligence du syndic, dans un délai de deux mois à compter de la tenue de l’assemblée
générale».
805. CA Paris, 17juin 2015, req. n°15/04298.
806. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, § n°
521 s
807. Le General Packet Radio Service ou GPRS est une norme (protocole réseau) pour la téléphonie mobile
dérivée du GSM et complémentaire de celui-ci, permettant un débit de données plus élevé.
808. Art. L.34-9-1 I lettre B du Code des postes et communications électroniques.
809. Loi n° 2018-1021, 23 novembre 2018, portant évolution du logement, de l’aménagement et du
numérique.
810. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, §
455
811. Le CROUS, Centre régional des œuvres universitaires et sociales, est une institution distincte des
Universités. Il assure la gestion des résidences et restaurants universitaires situés sur les campus.
812. Cachard O. La régulation de l’exposition aux ondes électromagnétiques, Paris, Lexis-Nexis, 2020, §
448 ss.
813. Cachard O, Fardet Ch.De la 3G à la 5G: vingt ans de régulation des antennes-relais. Semaine
Juridique Administrations et Collectivités territoriales, 12 novembre 2019, n°45, Étude 2316, spéc. p. 38 et
39.
814. Article R.20-44-11 Code des postes et communications électroniques.
815. CE, 31 août 2009, n° 296458, Commune de Crégols «Une mesure de police n’est légale que si elle est
nécessaire au regard de la situation de fait existant à la date à laquelle elle a été prise, éclairée au besoin par
les éléments d’information connus ultérieurement»; art. R.20-44-11-17° Code des postes et communications
électroniques.
816. Tribunal des conflits, 14 mai 2012, aff. C 3844, C3846, C 3848, C3850, C3852, C3854.
817. Autorité de régulation des télécommunications (ART), ancien nom de l’ARCEP.
818. CE, ass., 26 octobre 2011, req. n°329904, Commune de Pennes-Mirabeau; CE, ass., 26 octobre 2011,
req. n°326942, Commune de Saint-Denis; CE, ass., 26 octobre 2011, req. n°341767, Commune de
Bordeaux. Ensuite, voir CE, 26 décembre 2012, req. n°352117, Commune Saint-Pierre d’Irube.
819. CAA Lyon, 27 septembre 2016, n°16LY01272.
–––––– • ––––––
) Vander Vorst A. Microthermal and isothermal biological effects under microwave exposure. Microw Rev.
2005; 11(2):2-12.
) Michelson M, Dodge CH. Soviet views on the biological effects of microwaves - An analysis. Health Phys.
1971; 21:108-111.
) Vander Vorst A, Rosen A, Kotsuka Y. RF-Microwave Interaction with Biological Tissues. 2006 Wiley
IEE Press.
) Okoniewski M, Stuchly MA. A study of the handset antenna and human body interaction. IEEE Trans.
Microwave Theory Tech. 1996;44(10):1855-1909.
) Teng Jian J, Yan H, Vanhoenacker D, Vander Vorst A. Inhibition of the nociceptive response of the
parafascicular nucleus, due to microwave irradiation on spinal cord in rabbits. Proc. Eur. Microwave
Conf., Stuttgart, Sept. 1991, pp. 1438-1443. ; Guérit JM. Les potentiels évoqués, 2e éd. Paris: Masson, 1993.
) La capacité électrique est définie comme étant la somme des charges électriques Q du conducteur divisée
par le potentiel V de celui-ci : soit C= Q/V ou encore selon le théorème de Gauss, par la relation C = ε0 x
Ф / V ou ε0 est la permittivité électrique du vide (voir plus loin) et Φ le flux électrique associé à Q.
) C’est la tension à laquelle une capacité peut être percée par le champ électrique et alors ne plus exister en
tant que capacité.
) Vian A, Henry-Vian C, Schantz R, Ledoigt G, Frachisse JM, Desbiez MO, Julien JL. Is membrane
potential involved in calmodulin gene expression after external stimulation in plants? FEBS Lett. 1996 Feb
12;380(1-2):93-96.
) Les neurones sont constitués de nombreuses arborisations cytoplasmiques appelées «dendrites»
responsables des connexions des neurones entre eux, et d’un long prolongement cytoplasmique appelé
«axone» qui, en provenance de différents neurones par leur assemblage les uns avec les autres, constituent
les fibres nerveuses, elles-mêmes constitutives des nerfs.
) Hodgkin AL, Huxley AF. A quantitative description of membrane current and its application to
conduction and excitation in nerve. J Physiol. 1952;117:500-544.
) Frankenhaeuser B, Huxley AF. The action potential in the myelinated nerve fiber of Xenopus laevis as
computed on the basis of voltage clamp data. 1964;171:302-315.
) Reilly JP, Geddes LA, Polk C. Bioelectricity, in The Electrical Engineering Handbook, R.C. Dorff, Ed.
Boca Raton: CRC Press, 1993.
) Ayant une longueur d’onde de 10 mètres.
) La Terre est entourée dans la haute atmosphère, d’une couche ionisée située entre 50 et 100 km d’altitude
(voir plus loin).
) Les protéines globulaires constituent l’une des trois classes de protéines, à côté des protéines fibreuses et
des protéines membranaires.
) La résonance est un phénomène défini par le fait que certains systèmes sont sensibles à certaines
fréquences. A la fréquence de résonance, le système est l’objet d’oscillations de plus en plus importantes
jusqu’à obtenir un régime d’équilibre qui dépend des éléments dissipatifs du système (voir plus loin).
) Les effets de polarisation sont moindres.
) Jordan EC. Electromagnetic Waves and Radiating Systems. Englewood Cliffs: Prentice-Hall, 1950.
) Un colloïde est la suspension d’une ou plusieurs substances, dispersées régulièrement dans une autre
substance, formant un système à deux phases. On parle de suspension pour un colloïde et non de solution.
) Une émulsion est un ensemble de deux substances liquides, ne se mélangeant pas en situation normale,
comme l’eau et l’huile, mais qui vont par des opérations spécifiques (agitation, mélange, ajout de principes
actifs) avoir un aspect macroscopiquement homogène tout en étant microscopiquement hétérogène, l’une
des substances étant donc dispersée dans la seconde sous forme de petites gouttelettes. Le mélange reste
stable grâce à un troisième ingrédient appelé émulsifiant.
) Jordan EC. Electromagnetic Waves and Radiating Systems. Englewood Cliffs: Prentice-Hall, 1950.;
Vander Vorst A. Transmission, propagation et rayonnement. Brussels, Paris: De Boeck, 1995.
) La conductance d’un milieu est la propriété de c milieu à propager le courant électrique. Elle dépend de sa
conductivité (voir plus loin). La conductance est l’inverse de la résistance.
) Foster KR, Schwan HP. Dielectric properties of tissues, in Handbook of Biological Effects of
Electromagnetic Fields. Polk C, Postow E, Eds. Boca Raton: CRC Press, 1996.
) En solution aqueuse la paire d’ions peut être extractible par un solvant hydrophobe.
) L’Acide DésoxyriboNucléique, ou ADN, est une macromolécule biologique présente dans toutes les
cellules. Elle contient l’information génétique permettant le développement, le fonctionnement et la
reproduction des organismes vivants.
) Le millième de millimètre.
) La permittivité diélectrique décrit la réponse d’un milieu donné secondairement à l’application d’un
champ électrique. C’est une propriété macroscopique essentielle de l’électrostatique et de
l’électrodynamisme des milieux continus. Elle intervient dans la propagation des ondes électromagnétiques.
) Si D est le champ d’induction électrique (exprimé en coulomb/m2) et E le champ électrique (exprimé en
volts/m), dans le cas d’un milieu linéaire, homogène, isotrope et de réponse instantanée, la permittivité ε est
donnée par la relation D = εE exprimée sous forme scalaire. Toutefois, dans un milieu plus complexe, cette
relation n’est plus valable. ε peut varier selon la position dans le milieu, la fréquence du champ appliquée,
l’humidité, la température et la force du champ électrique.
) Ramo S, Whinnery JR, Van Duzer T. Fields and Waves in Communication Electronics. New York: Wiley,
1965.
) Gérin A, Stockbroeckx B, Vander Vorst A. Champs micro-ondes et santé. Louvain-la-Neuve,
Hyperfréquences UCL, 1999.; Vander Vorst A, Rosen A, Kotsuka Y. RF-Microwave Interaction with
Biological Tissues. New York: Wiley, 2006.
) Grosse G, Foster KR. Permittivity of a suspension of charged spherical particles in electrolyte solution. J
Phys Chem. 1987;91:3073. ; Grosse G. Permittivity of a suspension of charged spherical particles in
electrolyte solution. II. Influence of the surface conductivity and asymmetry of the electrolyte on the low
and high frequency relaxations. J Phys Chem. 1988;92:3905-3910.
) Schwan HP. Electrical properties of cells: principles, some recent results and some unresolved problems.
In The Biophysical Approach to Excitable Systems. Aldeman WS and Goldman D Eds. New York: Plenum
Press, 1981.
) Foster KR, Schwan HP. Dielectric properties of tissues, in Handbook of Biological Effects of
Electromagnetic Fields. Polk C, Postow E, Eds. Boca Raton: CRC Press, 1996.
) Kosterich JD, Foster KR, Pollack SR. Dielectric permittivity and electrical conductivity of fluid saturated
bone. IEEE Trans Biomed Eng. 1983;30:81. Kosterich JD, Foster KR, Pollack SR. Dielectric properties of
fluid saturated bone: effect of variation in conductivity of immersion fluid. IEEE Trans Biomed Eng.
1984;31:369.
) Smith SR, Foster KR. Dielectric properties of low-water-content tissues. Phys Med Biol. 1985;30:p. 965.
) L’usage de la baguette pour détecter des objets divers : eau, métaux, minerais, etc., a fait l’objet d’un
grand nombre de publications. D’aucuns considèrent ces activités comme des manifestations de pure
sorcellerie, mais en réalité une explication scientifique serait possible. Des instruments scientifiques
élaborés et très sensibles, appelés magnétomètres, existent aujourd’hui. Ils mesurent effectivement les
petites irrégularités locales du champ magnétique terrestre.
) Voir le chapitre 8.
) En anglais Global System for Mobile Communications. Il s’agit de la norme numérique de seconde
génération pour la téléphonie mobile.
) Azanza M, Pérez Bruzon RN, Lederer D, Calvo AC, Vander Vorst A, Del Moral A. Reversibility of the
effects induced on the spontaneous bioelectric activity of neurons under exposure to 8.3 and 217.0 Hz low
intensity magnetic fields. Proc Biological effects of EMFs. Rodes, October 2002, Rhodes, Greece, pp. 651-
659.
) En anglais Universal Mobile Telecommunications System.
) Il s’agit en fait de l’interférence entre l’onde radio et une onde considérée comme parasite par rapport à
celle-ci.
) Vander Vorst A, Duhamel F. 1990-1995 advances in investigating the interaction of microwave fields
with the nervous system. In Rosen A and Vander Vorst A, Eds., Special Issue on Medical Applications and
Biological Effects of RF/Microwaves, IEEE Trans Microwave Theory Tech. 1996; 44(10):1898-1909.
) Vander Vorst A, Rosen A, Kotsuka Y. RF-Microwave Interaction with Biological Tissues. New York:
Wiley, 2006.
) Y. P. Chukova a publié en russe une explication thermodynamique de l’effet Saratov en 2001. Les
chercheurs ont observé que le spectre Saratov change lorsque la condition physiologique du tissu change.
JO L 199 du 30.7.1999, p. 59.
JO L 159 du 30.4.2004, p. 1.
JO L 91 du 7.4.1999, p. 10.
JO L 374 du 27.12.2006, p. 10.
Textes adoptés de cette date, P6_TA(2008)0410.
JO C 175 du 21.6.1999, p. 129.
Avis du 21 mars 2007 adopté lors de la 16e réunion plénière du comité.
Programme Qualité de vie sous numéro de contrat QLK4-1999-01563.
Étude STOA de mars 2001 sur les «effets physiologiques et environnementaux des rayonnements
électromagnétiques non ionisants», PE 297.574.
Directive 2003/10/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 février 2003 concernant les prescriptions
minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents
physiques (bruit) (JO L 42 du 15.2.2003, p. 38).
Directive 2002/44/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 juin 2002 concernant les prescriptions
minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents
physiques (vibrations) (JO L 177 du 6.7.2002, p. 13).
http://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPemfgdl.pdf
http://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPStatementEMF.pdf
http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol80/
http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol102/
) The International Academy of Oral Medicine and Toxicology. https://iaomt.org
) Pour commander des masques au charbon et des embouts “clean-up”, on peut s’adresser par exemple à
Evelyne Kinder : info@sevaonline, site www.sevaonline.com