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DE
COMPÉTITIVITÉ
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PACTE DE COMPÉTITIVITÉ
LE CONTEXTE
LES HANDICAPS
LE PROJET
LES VIGILANCES
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LE CONTEXTE
Le projet de loi présenté le 6 novembre par le 1er
ministre JM Ayraud intervient comme vous le savez
dans un contexte pour le moins difficile.
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LE CONSTAT
- La part de l’industrie dans la valeur ajoutée est tombée
de 18% en 2000 à 12,5% en 2011, derrière l’Allemagne,
mais aussi l’Italie.
-Nos parts de marché en Europe ont chuté de 12,7% en
2000 à 9,3% en 2011.
- 750 000 emplois industriels ont été perdus en 10 ans.
- Notre balance commerciale s’est inversée : hors
énergie, elle était excédentaire de 17 milliards en 2002,
elle est aujourd’hui déficitaire de plus de 25 Md€.
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Part de l’industrie…
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ouvertures / fermetures d’usines
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Notre priorité
Or, il ne saurait y avoir de prospérité durable dans notre
pays, sans un commerce extérieur équilibré.
Si nous voulons préserver notre modèle de société et
conserver le niveau actuel de protection sociale , nous
devons retrouver rapidement un tissu économique
compétitif et bien positionné.
La reconquête de la compétitivité
industrielle doit donc être considérée comme
la priorité économique de notre pays.
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Les leviers qui agissent sur la compétitivité sont nombreux,
et ne peuvent en aucun cas se limiter au seul coût du travail.
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La formation
La formation initiale - hors celle des ingénieurs qui demeure un point fort, est :
insuffisamment orientée vers les besoins de l’industrie.
L’existence de tensions sur l’emploi dans de nombreux secteurs industriels,
atteste de l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins de l’industrie,
tant au niveau de la formation initiale que de la formation continue.
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Les handicaps du financement
Les règles d’affectation de l’épargne « réglementée » (livret A et livret de
développement durable) devraient garantir un montant minimal d’épargne vers les entreprises.
Particulièrement abondante en France, cette épargne est cependant essentiellement mobilisée vers
le financement du logement social.
En 2010 sur les 1680 milliards d’actifs gérés par les sociétés d’assurance,
adaptés aux financements de long terme des entreprises, seulement une fraction limitée,
finance les sociétés non financières françaises (110 milliards d’euros, soit un peu plus de
5 %) et pratiquement rien ne va vers les PME et ETI non cotées.
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faiblesse de la structuration industrielle
- d’une part, de grandes entreprises – à vocation internationale – qui réalisent
une part croissante de leurs activités hors de France pour des raisons de marchés,
de coûts ou d’accès à des ressources technologiques.
Les filières, sauf exception, ne fonctionnent pas comme telles : les relations
entre les grands donneurs d’ordre, leurs fournisseurs et les sous-traitants sont
souvent dégradées, incapables d’identifier leurs intérêts communs.
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dialogue social / marché du travail
•Le dialogue social en France éprouve de réelles difficultés à aborder suffisamment tôt
les problèmes liés aux bouleversements que connaissent les entreprises et leur
environnement. Un climat de méfiance s’installe trop souvent et interdit la recherche en
commun de solutions aux problèmes de l’entreprise.
•Les échanges sur la stratégie, souvent formels, ne prennent pas de consistance.
•Les pays qui réussissent sont pourtant ceux où le dialogue social est
porteur de dynamiques favorables à l’entreprise et à ses salariés.
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L’effet immobilier
Le volontarisme du gouvernement allemand n’est pas la seule raison à la
modération salariale de ces dernières années.
Alors que la France entre 2000 et 2012 gagnait 4.9 millions d’habitants,
l’Allemagne elle en perdait 370 000.
Avec pour conséquence une stabilité des prix de l’immobilier dans ce pays
contrairement à la France ou le prix de l’immobilier était multiplié par 2.5. Le
prix du M² est 3 fois supérieur en France qu’en Allemagne.
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Temps de travail hebdomadaire
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IMPACT DE L’EURO FORT
Si le coût du travail français est
certes un des plus élevés au
monde, mais alors qu’il ne s’est
accru que de 32% entre 2000 et
2010.
Exprimé en dollars, il a en
revanche augmenté de 90%.
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Le projet
gouvernemental
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Le CICE
• L’allègement de 20 milliards d’euros du coût du travail.
• Cet allègement sera mis en œuvre sur trois ans, avec un allègement de 10
milliards dès la première année, et de 5 milliards supplémentaires chacune
des deux années suivantes. Il sera donc de 20 milliards en régime de
croisière.
• Il portera sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le SMIC. Cela
représentera l’équivalent d’une baisse d’environ 6% du coût du travail.
Sa montée en charge sera progressive, avec un taux de 4 % en 2013.
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Le financement du CICE
réduction des dépenses publiques
• Ces 20 milliards d’euros seront financés, pour 10 milliards par des économies
supplémentaires dans les dépenses publiques, et pour 10 milliards par la
restructuration des taux de TVA et la fiscalité écologique.
• Ces économies nouvelles dans les dépenses produiront leurs premiers résultats en
2014 et atteindront 10 milliards d’euros au total en 2015.
• Cet effort est exigeant Mais il est à notre portée : 10 milliards d’euros d’économies,
c’est moins de 1 % de la dépense publique totale, qui atteint 1 100 milliards d’euros.
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Le financement du CICE par la TVA
• La deuxième partie du dispositif sera financée par une modulation de la TVA et une
nouvelle fiscalité écologique, sans prélèvement supplémentaire pour les
contribuables en 2013.
• La nouvelle fiscalité écologique, telle que la conférence environnementale l’a
annoncée, sera discutée dans le cadre de la transition énergétique et prendra effet en
2016.
•Cette mesure vise plus particulièrement les ménages modestes, qui consacrent une
part importante de leur budget à l’alimentation et à l’énergie. C’est une mesure de
justice sociale et de soutien à la consommation.
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Le soutien des PME
• Le gouvernement entend agir sur tous les leviers de la compétitivité, pour
favoriser l’innovation, la créativité, et la qualité, en ciblant prioritairement les
PME et les Entreprises de taille intermédiaire.
• Avec ce pacte le gouvernement veut garantir aux PME des financements
performants et de proximité.
• Accès garanti aux financements pour les PME et les ETI
• C’est le sens du fonds de 500 M€ qui sera rapidement mis en place pour
aider celles qui sont confrontées à des difficultés de trésorerie.
• Plan d’action pour lutter contre l’allongement des délais de paiement.
• Faciliter l’accès des PME innovantes aux commandes publiques.
• Les PME bénéficieront également des 42 milliards de la Banque publique
d’investissement, engagement majeur du Président de la République.
• Et la réforme bancaire, présentée aujourd’hui en conseil des ministres,
permettra de mettre la finance davantage au service des entreprises.
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L’innovation et renforcement des filières
• Le gouvernement veut également accélérer la montée en gamme de nos entreprises.
Cela signifie favoriser l’innovation et la spécialisation, qui sont la clé du
rétablissement de notre balance commerciale.
– Création de nouveaux instruments de soutien au financement de
l’innovation
– réorientation des pôles de compétitivité
– favoriser l’usage du numérique.
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Soutien à l’export
•Et seront stabilisés sur la durée du quinquennat, cinq dispositifs fiscaux clés
pour l’investissement et la vie des entreprises.
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La formation
• Assurer une évaluation permanente de l’adaptation de l’offre des formations
aux besoins de compétences des employeurs et amorcer dès 2013 la mise
en place d’un nouveau service public de l’orientation, du secondaire au
supérieur, fondé sur une approche “Métiers-Qualifications”
Les emplois d'avenir, ce sont 150 000 emplois créés par l'Etat en faveur
des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas diplômés, pour leur permettre de
rentrer avec succès dans la vie professionnelle. Ces emplois seront en
priorité orientés vers les jeunes qui en ont le plus besoin et notamment dans
les zones urbaines sensibles et rurales, où le taux de chômage est très
élevé.
Le dialogue social, la démocratie sociale au service du redressement
économique. Un accord entre les organisations syndicales et patronales doit
donc absolument accompagner le "pacte de compétitivité".
La Banque publique d‘investissement (BPI), qui doit démarrer ses
activités début 2013 et sera la "banque de la croissance française".
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Les vigilances / les craintes
• Ce plan de relance économique intervient alors que le l’Europe (et
particulièrement les pays du sud) connaît une durable récession.
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L’Europe solidaire
• Faut-il qu’au nom de la compétitivité, les salariés des pays de la zone euro
se combattent en acceptant à tour de rôle la réduction de leur part salariale
dans la valeur ajoutée ?
• Et jusqu’à quel niveau ?
• En moins d’une décennie la pauvreté laborieuse a doublé outre-Rhin pour
rejoindre le niveau du Royaume-Uni alors qu’elle restait stable en France.
Qui est dans l’erreur ?
• La France doit-elle se lancer à son tour dans une compétition mortifère au
moins-disant social et fiscal, ou doit-elle chercher des alliés en Europe pour
imposer une réforme de l’organisation de la politique économique de la
zone euro ?
• Comme l’indiquait notre députée E Guigou lors d’un débat sur LCP « il faut
enfin proscrire en Europe le dumping fiscal et le dumping social ».
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Merci de votre attention
Place au débat !
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