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2ème régiment de hussards

“ Noblesse oblige, Chamborant autant ”

Historique : Fondée en janvier 1735, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) est une
unité de cavalerie qui a obtenu le surnom pour ses hommes de “Chamborant” grâce au
célèbre colonel qui dirigeait les Houzards (Hussards) pendant la guerre de Sept ans (1756-
1763).

Les Hussards ont brillé sur les plus grandes batailles tel que Valmy, qui fut une des plus
grandes victoires de la jeune république pendant la Révolution française, la prise d’une flotte
hollandaise au Texel en 1795 qui donnera son nom au premier escadron “Texel”. Les
Hussards s’imposent également à Austerlitz pendant les guerres napoléoniennes (1805). Ils
se battront ensuite en Afrique en 1844 contre Abd-El-Kader, puis en 1845 où les Chamborant
et les Chasseurs d’Orléans se sacrifieront à Sidi Brahim qui encore une fois donnera son nom
à un escadron (2ème escadron “Sidi Brahim”).

Ils seront victorieux avec Napoléon III jusqu’à la Première Guerre Mondiale où les hussards
arrêtent l’avancée allemande à Amiens au Bois de l’Arrière-Cour en 1918 (3ème escadron
“Bois de l’Arrière-Cour”). Puis pendant la Seconde Guerre Mondiale le régiment est divisé en
six Groupes de Reconnaissance de Division d’Infanterie (GRDI). Et c’est en 1946 que le
régiment est reconstitué à Orleans et affecté à la 8ème Division d’Infanterie et enfin en 1979
le régiment se déplace à Sourdun puis à Haguenau en 2008 où il se situe encore à ce jour.

Missions : Le 2ème régiment de hussards met en œuvre des procédés de recherche


humaine que ce soit des missions de reconnaissance spécialisées, de renseignement
opérationnel ou de renseignement humain (Interrogation de personnels capturés). Les
informations sont transmises rapidement au commandement qui traite l’information pour
qu’elle soit exploités au plus vite.

Le régiment est aussi capable de guider des tirs. Ses missions principales consistent à obtenir
des informations sur les forces ennemies pour aider la force en appui. Grâce à son
expérience sur le terrain et expertise, les chamborants offre de précieux renseignements au
forces armées.

Composition : Le régiment est composé de :


 4 Escadrons de recherche blindée + 1 Escadron de réserve :

1er Escadron : Texel, 2ème Escadron : Sidi-Brahim, 3ème Escadron : Bois De L’Arrière-Cour, 4ème
Escadron : Stockem + 5ème Escadron : Wissembourg

 1 Escadron de traitement et diffusion du renseignement

6ème Escadron : Braunsberg

 2 Escadrons de recueil de l’information :

7ème Escadron : Blangy, 8ème Escadron : Warburg

 1 Escadron de formation

9ème Escadron : Montereau

 1 Escadron de Commandement et de Logistique (ECL)

Équipement : Les hussards doivent rester à la pointe de la technologie pour mener leurs
missions de manière discrète et la plus efficace possible. Ainsi le régiment s’est équipé de
quad en 2016 pour les missions recherche profonde, de VB2L (Véhicule blindé léger long), de
VAB (Véhicule de l’avant blindé), de Land Rover Defender, d’ACMAT VT4, et d’équipement
personnel tel que l’armement adapté aux missions, équipement de vision nocturne ou
amplificateur de lumière résiduel, équipement photographique, vidéo, optique et
optroniques.
13ème Battalion de chasseurs alpins
“ Sans peur et sans reproche ”

Historique : Le 13ème BCP est né en 1853 sous le nom de 13ème Bataillon de Chasseurs à Pied qui
a ensuite été converti en 13ème bataillon de chasseurs alpins en 1916 à la suite de son affectation à
la 46ème division d’infanterie. Le régiment sera dissout puis recréer, changera de nom plusieurs fois
sans jamais se dérouter de l’objectif principal de sa création qui est le combat en montagne et les
milieux extrêmes

Le 13ème BAPC est déployé au cours de la Première Guerre mondiale, le régiment s’illustre déjà
dans les Vosges en 1914 où le régiment est affecté à la 41ème division d’infanterie pour combattre
dans le col de Mandray, 323 seront tués et 711 blessés et le chef de bataillon Vernet-Hanus meurt
de ses blessures à l’hôpital le 29 aout 1914, il reçoit une citation à l’ordre du Groupe de Chasseurs
Alpins.

En 1915, le 13 participe principalement à deux batailles ;


-La Bataille du Hartmannswillerkopf (19 janvier 1915-8 janvier 1916), dans les montagnes des Vosges
en Alsace, sur l’ancien territoire allemand, le 13 combat au sein de la 66ème division d’infanterie et
le bataillon est cité à l’ordre de l’armée des Vosges.

-La Bataille du Hilsenfirst

Et pendant la Seconde Guerre Mondiale, le 13ème BCA fut mobilisé contre l’invasion allemande. Et
malgré leurs résiliences ils sont forcés à battre en retraite dût à la supériorité en nombre et en
matériel ennemie.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 13ème BCA a été déployé dans différentes
opérations militaires à travers le monde. Il a participé à des missions de maintien de la paix en
Afrique, notamment au Tchad, en République centrafricaine et en Côte d'Ivoire. Le bataillon a
également été engagé dans des opérations de lutte contre le terrorisme au Sahel, notamment au
Mali et au Burkina Faso. Il a aussi participé lors de l’opération Chammal en Irak dans le but de
combattre le terrorisme et de soutenir et former les forces irakiennes.

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le régiment a été déployé partout dans le monde et a
participé à des missions de maintien de la paix notamment en Afrique au Tchad, République Centre
Africaine et en Côte d’Ivoire. Il fut également déployé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel
dans le cadre de l’opération Barkane en Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso.

Au fil des années, le 13ème BCA ayant eu un rôle majeur dans l’histoire a acquis la réputation d’un
bataillon fort se démarquant par son expertise du combat en montagne et sa rusticité. Et de nos
jours continue ses actions en France et dans le monde.

Missions : Les missions du 13ème BCA sont multiples et très variées. Il est capable d’être déployé à
l’étranger et d’intervenir en zones de conflits régionales ou majeures. Il est également en capacité
de mettre en place des missions de rétablissement de la paix (Opération Barkhane, Opération Serval
au Mali, Niger, Irak...). Le Bataillon est également souvent en missions humanitaires et d’aides aux
populations françaises ou étrangères et enfin la défense du territoire (OPINT Sentinelle)

Organisation :
 5 Compagnies de combat d’infanterie motorisée
(1,2,3,4,6èmes compagnies de combat)
 1 Compagnie d’Appui (CA)
 1 Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL)
 1 Compagnie de réserve des régiments professionnels
(5ème compagnie de réserve)
 1 Groupe d’Aguerrissement en Montagne (GAM)
 1 Antenne médicale
(70ème Antenne Médicale)

8ème RPIMa
“ Volontaire ”

Historique : Le 8ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa) est créé le 28 février
1951 sous le nom de 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux (BPC) en Indochine à Hanoi. En
pleine guerre d’Indochine, il s’illustre alors pendant la bataille de Nghia Lo à Gia Hoi lors de
“l’Opération Rémy” en arrivant par des moyens aéroportés en sur Nghia Lo en soutient aux forces en
présence. Le régiment est également déployé à Diên Biên Phu et à Langson où dans chacune de ses
batailles, le bataillon fait ses preuves jusqu’à sa dissolution après qu’il a été presque entièrement
détruit, le 19 mai 1954.

Le 1er mai 1956, le bataillon est recréé sous le nom de 8ème Régiment de Parachutistes Coloniaux
(RPC) puis 8ème RPIMa le 1er décembre 1958 où il a été engagé pendant la guerre d’Algérie de 1954
à 1961 et appartenait alors à la 25ème Division Parachutiste (DP). Le régiment aurait tué ou blessé
plus de 2800 fellagas pendant le Guerre d’Algérie.

Le régiment a été par la suite déployé partout dans le monde ; Kosovo, Yougoslavie, Cambodge, Mali
ou bien Afghanistan où le 18 août 2008 10 soldats français sont tués dont 8 appartenaient au 8ème
RPIMa. Le régiment a été décoré de la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs (TOE)
avec quatre palmes et également de la Croix de la Valeur militaire avec quatre palmes
Missions : De par sa capacité à être déployé par la 3ème dimension (héliportage et saut) le régiment
est en capacité d’intervenir sur des délais courts. Les membres du 8 sont capable de missions
traditionnelles d’infanterie parachutiste connues pour leurs particulières rusticités ainsi qu'assurer
des missions d’infanterie motorisée. Les missions du régiment consistent en la capacité à déployer
environ 500 hommes ayant les habilités citées précédemment.

Composition :

 5 Compagnies de combat
-1ère compagnie “requins”
-2nde compagnie “authentiques”
-3ème compagnie “canaris”
-4ème compagnie “coyotes”
-5ème compagnie “lynx”
 1 Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL)
 1 Compagnie d’Appui (CA)
-Contient les GCP (Groupement Commandos Parachutistes) du régiment
 1 compagnie de réserve opérationnel “grizzly”
1er RCP
“ Vaincre ou mourir "

Historique : Le 1er RCP (Régiment de Chasseurs Parachutistes) est le plus ancien des régiments
parachutistes de France. Il est constitué en février 1943 à Fez, Maroc sous le nom de BCP (Bataillon
de Chasseur Parachutistes) n°1. Il est devenu peu après le 1er juin 1943, le RCP et est resté la
dénomination de cette unité jusqu’aujourd’hui. Le régiment a mené des actions fortes pendant la
Seconde Guerre Mondiale pour la libération de la France surtout dans la région actuelle du Grand
Est.

La première véritable mission du régiment est la reprise du Col du Ménil le 16 octobre 1944 qui fit
339 blessés et 129 morts. S’en suivit un long hiver pour le régiment avec du 13 au 21 décembre des
combats aux alentours de Colmar, la défense de Strasbourg début janvier et la prise de Jeibsheim qui
était un position clé pour la libération même de Colmar. Les pertes furent nombreuses des deux
côtés (1er RCP appuyé de la 3e DI américaine et de la Légion Etrangère contre des panzer grenadier
SS).
Après la Seconde Guerre Mondiale, des éléments du 1er RCP sont envoyés en Indochine : Une
compagnie en 1946 et deux bataillons (1er et 3ème) entre 1947 à 1949 au sein de la Demi-Brigade
de Marche Parachutiste (DBMP). Le 2nd bataillon sera également présent en renfort (1948-50, 1952-
7 mai 1954) jusqu’à son anéantissement presque complet comme la plupart des unités parachutistes
présentes à Dien Bien Phu. Le régiment est enfin déployé en Algérie où il appartient à la 10e DP puis
à la 25e DP, les chasseurs ont joué un rôle très important pendant le putsch des généraux (tentative
de coup d’état en Algérie).

En 1999, le régiment s’installe à Pamiers. Il est décoré de la Croix de Guerre 39-45 avec 2 palmes, de
la Croix de Guerre des TOE avec 7 palmes et une étoile de vermeil et la Croix de la Valeur militaire
avec 3 palmes, une étoile de vermeil et une étoile de bronze.

Missions : Les missions du 1er RCP sont majoritairement des missions typiques d’infanterie
parachutistes malgré qu’il soit souvent appelé en urgence sans préavis et pour des périodes non-
définis.

Composition :

 5 compagnies de combat
1ère compagnie “les verts”
2nde compagnie “ les rouges”
3ème compagnie “éléphants”
4ème compagnie “marsups”
5ème compagnie “panthères”
 2 compagnies de réserve
8ème et 9ème compagnie
 1 CCL
 1 compagnie d’appui
Composée de la SAD (Section Appui Direct), la SIS (Section d’Infanterie Spécialisée), la
STELD (Section de Tireurs d’Elites Longue Distance) et une section GCP

6ème RG
“Je continuerai”

Historique : Le 6ème Régiment du Génie (6ème RG) est créé le 1er octobre 1894 sous la IIIème
République, à Angers et sa garnison n’as toujours pas changé d’emplacement en plus de 120 ans.
Ceci a été interrompu par une période de 2 ans pendant l’Occupation de 1940 à 1942 où le régiment
s’est stationné au Blanc. Peu après sa création en 1885, le régiment intervenait à Madagascar dans
le but de la “pacification” de l’île face au mouvement Menalamba et de la campagne coloniale.

Il a été déployé ensuite en Chine dans pendant la guerre franco-chinoise dans le but de contrôler
l’Indochine et du contrôle du Fleuve Rouge. S’en suit la Première Guerre Mondiale où le “6” combat
dans 4 batailles principalement : La Marne, Verdun, l’Aisne et la Champagne où ses compagnies sont
citées 72 fois et 15 compagnies sont autorisées à porter la Croix de Guerre 14-18. Il prend part
également de manière “anecdotique” à la Guerre du Rif. Et pendant le Seconde Guerre Mondiale il
participe activement à la défense de la Loire en 1940 avec des destructions et des constructions de
pont régulières à l’aide d'environ 120 hommes du régiment.

Post Seconde Guerre Mondiale, l’unité participe à tous les grands conflits engageant la France tels
que le Cambodge, la république Centrafricaine et la Yougoslavie aux côtés de l’OTAN. Il fait
également partie du Corps expéditionnaire pendant la Guerre d’Indochine. Et lors des Opérations
Licorne (Côte d’Ivoire) et Serval (Mali).

Missions : Le régiment a pour but d’appuyer la 9e BIMa (Brigade d’Infanterie de Marine), ceci passe
par l’appui des forces en présence au combat en les aidant dans leurs déplacements grâce à leurs
nombreux savoirs-faires tel que le déminage et en gênant les déplacements ennemis, la
réhabilitation d’infrastructures et de leurs aménagements et toutes aides au déploiement des
régiments de la brigade et l’aide au déploiement amphibie où le régiment possède des équipements
(Engin de Franchissement de l’Avant, Pont Flottant Motorisé...) et des savoirs-faires uniques dans ce
but. Ses missions consistent également à prendre part aux missions communes à l’Armée de Terre
(VIGIPIRATE...).

Composition :
 1 CCL
 3 Compagnies de Combat du Génie (CCG)
 1 CA
 1 Compagnie énergie
 1 Compagnie d’aide au déploiement opérationnel
 1 Compagnie d’administration et de soutien
 2 Compagnies d’intervention de réserve PROTERRE
3ème RIMa
“Debout les morts”

Historique : Le 3ème RIMa (Régiment d’Infanterie de Marine) est fondé le 14 mai 1838 et constitue
l’un des régiments d’infanterie de marine les plus anciens de France, les Quatre Grands. Sa garnison
restera Rochefort de 1838 à 1946. Le régiment est l’un des plus actifs de ayant participé aux
expéditions et à la fondation de l’Empire Colonial il participe alors à toutes les expéditions tel que la
Nouvelle-Calédonie, la Chine, le Créte, le Maroc, l’Afrique Noire, Indochine...

Pendant la Première Guerre Mondiale, le régiment s’illustre à la bataille du Roussignol, à la bataille


de la Marne et en Champagne. Le 26 février 1916, 5 compagnies du régiment sont complétements
anéanties après le torpillage du Provence 2, un paquebot utilisé pour le transport de troupes. Ces 5
compagnies composaient à peu près la moitié des effectifs du régiments. La Grande Guerre fit
perdre au 3e près de 4750 hommes. Pendant l’entre-deux-guerres, le régiment est engagé au Maroc
contre Abd El Krim pendant le Guerre du Rif. Durant la Seconde Guerre Mondiale, le 3 se bat au nord
de la Meuse, en Dordogne et à Bordeaux.
Par la suite, le régiment prend forme de régiment de marche en Afrique du Nord. Participe à
l’Opération Tacaud au Tchad et reçoit une citation à l’ordre de l’armée. Il intervient au Kosovo et en
RDC en 2002 et 2003 et plus récemment en république centrafricaine et au Mali en 2017

Missions : Le 3ème RIMa est un régiment d’infanterie de marine classique avec une vocation
amphibie. Ainsi, il est capable d’intervenir partout dans le monde dans du maintien de la paix, de
l’aide aux populations et de la prévention de crises. Il participe également à des missions sur le
territoire français sur la protection du territoire métropolitain et en Outre-Mer.

Composition :
 4 Compagnies de combat d’infanterie

-1ère compagnie “les forbans”

-2nde compagnie “les chameaux”

-3ème compagnie “les chats maigres”

-4ème compagnie “les scorpions”

 1 compagnie d’éclairage et d’appui


 1 compagnie de combat antichar longue portée
 1 CCL
 1 compagnie d’instruction
 2 compagnies de réserve

-6ème compagnie “les sangliers”

-7ème compagnie “les béliers”

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