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EPREUVE E6 :
PARCOURS DE PROFESSIONNALISATION

PROCESSUS DE DECLARATION DE TVA POUR UN


PRESTATAIRE DE SERVICES

BTS CG-SESSION 2019

Lieux de stages :
Cabinet X
Cabinet Y
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Sommaire :

Introduction

I : Présentation du processus- pages 1 à 11

1. Présentation du cabinet Y-pages 1 à 3


2. Description d’un processus –pages 3 à 5
3. Schéma –pages 5 à 6
4. Déroulement du processus-pages 6 à 9
5. Analyse –pages 9 à 10

II : Présentation de la veille – pages 9 à 11

1. La veille dans le cabinet Y- pages 9 à 10


2. Ma veille de professionnel en formation- pages 10 à 11

III : Conclusion – page 11


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INTRODUCTION

Dans le cadre de ma préparation au BTS Comptabilité et Gestion, j’ai effectué deux stages de six et
quatre semaines en cabinet comptable afin de connaitre le milieu professionnel. J’ai choisi des
cabinets comptables pour pouvoir travailler sous les ordres d’un expert-comptable qui s’emploie à la
gestion de la comptabilité de plusieurs clients. J’apprécie particulièrement la diversité des secteurs
que propose la comptabilité en cabinet. Durant mon dernier stage j’ai pu mettre en pratique et
développer mes compétences en comptabilité.

Les cabinets d’expertises et de commissariat aux comptes X et Y m’ont permis de découvrir le rôle
essentiel de la comptabilité dans la vie professionnelle, au travers de plusieurs dossiers qui m’ont été
confiés avec différentes tâches.

Dans cet écrit, je présenterai le processus de déclaration de TVA pour un prestataire de services tel
qu’il se déroule dans le cabinet Y. J’ai choisi ce processus car cela m’intéressait en cours et je voulais
voir comment il se déroulait en cabinet comptable.
Ensuite je vous présenterai les activités de veille dans ce même cabinet.

I : PRESENTATION DU PROCESSUS

1. Présentation du Cabinet Y

•Présentation du cabinet
Le cabinet a été créé par M. ***, expert-comptable à Nice puis rattaché au groupe *** en 2013. En
Janvier 2017, le cabinet a été racheté par l’expert-comptable ****. Le cabinet est une SARL.
Y travaillent une comptable stagiaire, une opératrice de saisie, une secrétaire, deux comptables, une
comptable spécialisée dans le social, et de Madame l’expert-comptable. Chaque comptable traite entre
40 et 50 dossiers de formes juridiques et de tailles différentes.

•Les logiciels et applications utilisés


Le cabinet utilise le logiciel CEGID. Dans ce logiciel, les activités s’étendent sur quatre domaines :
-Comptabilité : où toutes les opérations comptables sont saisies comme les achats, les ventes, la
banque, la caisse et les opérations diverses (OD).
-Paie : qui permet d’établir les bulletins de paie des salariés des clients, mais aussi les déclarations
sociales aux organismes.
-TVA : la fonction Etafi permet de générer les déclarations et ETAFI TDI permet de les envoyer à
l’administration fiscale.
-Facturation : Dans la partie gestion interne de l’application.
-Social : pour calculer le montant des cotisations à payer par les travailleurs non-salariés
(essentiellement les gérants).

•L’organisation informatique
L’ensemble des postes informatiques et périphériques (scanners, imprimantes, photocopieurs) sont
reliés en réseau. Ce réseau permet à chaque poste d’accéder à la photocopieuse, au scanneur ou aux
différentes imprimantes ainsi qu’au serveur situé au sein du cabinet.
Le logiciel Cegid est sur serveur, ce qui permet à chaque comptable de se connecter et travailler de son
bureau mais aussi de l’extérieur.
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L’administrateur réseau est Mme *** , son rôle est d’apporter une première aide en cas de difficulté
d’un salarié, et de gérer toutes les mises à jour. Il n’y a pas d’intranet ; pour communiquer entre eux les
comptables utilisent principalement le téléphone ou communiquent de vive voix. Toutefois l’échange
de documents s’effectue au travers des messageries Outlook, Gmail ou bien la messagerie intégrée au
PGI CEGID.
Pour envoyer des documents à l’administration publique et aux organismes sociaux, le cabinet a opté
pour jedeclare.com. Il s’agit du portail intermédiaire entre CEGID et Impôt.gouv.com. En effet le
cabinet travaille en EDI, ainsi les documents ne sont pas ressaisis mais directement transférés ; cette
méthode permet de gagner du temps et évite les erreurs de recopie.
Nous le verrons bien lors du processus de déclaration de TVA : la déclaration saisie sur CEGID,
rubrique ETAFI, est directement transférée.

•La sauvegarde et archives


Le serveur procède aux sauvegardes : toutes les nuits il enregistre le travail de la journée en « écrasé »,
c’est-à-dire que la sauvegarde d’une journée va écraser celle de la veille. Le disque de sauvegarde est
changé tous les vendredis soir et récupéré par un comptable pour le week-end et réinstallé le lundi
matin.
Toutes les données sont en réseau et cryptées. Les sauvegardes se font sur le réseau, chaque comptable
enregistre son travail sur le disque dur du serveur et toutes les nuits une sauvegarde se fait.
La maintenance est faite par le sous-traitant. N’ayant pas encore opté pour le cloud le cabinet est
responsable en cas d’incident lié au serveur (perte des données).
Les documents papiers quant à eux sont archivés dans des classeurs dans une pièce dédiée à cet effet et
dans les bureaux. Les dossiers sont organisés différemment selon les comptables, et l’archivage se fait
dans une salle prévue à cet effet ou les dossiers archivés sont classés par leur nom. Toutefois, un code
est commun à tous les comptables.
Il y a différents classeurs :
• Comptabilité (factures, relevés bancaires) ;
• Courant (déclarations de TVA, rapprochements bancaires) ;
• Social (bulletins de paie et déclarations sociales) ;
• Juridique (assemblée générales, statuts)
• Permanent (bilans, baux, prêts)
En revanche, pour les petits dossiers il se peut que deux classeurs soient rassemblés, par exemple le
comptable et le courant.

Les clients sont libres de récupérer leur comptabilité lorsqu’ils le souhaitent ; certains récupèrent mois
après mois et d’autre annuellement.
Dans tous les cas, le cabinet conserve toute la comptabilité au maximum cinq ans, et à partir de là le
cabinet signe une décharge et chaque client fait ce qu’il veut de sa comptabilité. Une fois rendue, le
comptable n’en est plus responsable.
Toutefois, les bilans et fiches de paye sont conservés dix ans.

•La sécurité
La sécurité des données saisies et de la comptabilité est à la charge du cabinet ; celui-ci gère lui-même
son serveur et tout incident engagera à responsabilité.
Les postes informatiques du cabinet sont munis de l’antivirus Microsoft Security Essentials.
Le cabinet possède un onduleur pour protéger le serveur des coupures de courant ou de la foudre. Les
postes sont munis d’onduleur également.

Afin de protéger l’accès aux données un pare-feu autorise ou non l’accès sur le poste qui nécessite un
identifiant ainsi qu’un mot de passe, puis chaque comptable a une session CEGID à laquelle il se
connecte grâce à un autre identifiant et mot de passe. Ainsi seuls les comptables du cabinet peuvent
accéder à la comptabilité.
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En ce qui concerne la sécurité des données en format papier, le cabinet et équipé d’extincteurs et portes
coupe-feu en cas d’incendie et d’armoires à fermer à clés en cas de tentative de vol.

•Echanges avec le client


Les clients ont la possibilité de téléphoner au cabinet, pour toute question ou renseignement. L’échange
de pièces comptables ou informations écrites peut se faire par mail, chaque comptable disposant d’une
adresse mail professionnelle, ou par la poste, le comptable s’adapte aux préférences des clients.
Pour des raisons pratiques et de sécurité les mails des clients sont reliés à leur dossier sur CEGID, dans
la messagerie de CEGID.

2. Description du processus

J’ai choisi de décrire le processus d’élaboration de la déclaration de la TVA CA3 pour un prestataire de
services.

• Les principales activités du processus


Le processus de déclaration de TVA CA3 se divise en deux étapes, le calcul de la TVA à déclarer puis
la déclaration de celle-ci :
- Dans un premier lieu il faut déterminer la TVA collectée sur les encaissements, c’est-à-dire la
TVA réellement collectée par l’entreprise donc payée par le client.
- Puis il faut déterminer la TVA déductible. Pour cela le comptable prend la TVA déductible
totale du moins en déduisant la TVA sur les prestations de service pas encore payées.
- La différence entre la TVA collectée calculée et la TVA déductible calculée donne le montant de
TVA à payer (à verser à l’Etat) ou le crédit de TVA (que l’Etat doit).
- Ensuite il faut la déclarer, pour cela il faut se rendre dans la rubrique ETAFI de CEGID, section
TVA, remplir la CA3 à l’aide d’une fiche faite au préalable avec tous les montants HT et TVA
pour les prestations de services, les livraisons intracommunautaires, les prestations exonérées,
les achats de biens et services, les acquisitions intracommunautaires et les mini-guichets
(détaillé plus loin).
- Après avoir déclaré la TVA, une écriture d’OD est passée à la fin du mois de la déclaration.

•Objectifs du processus
La déclaration de TVA résulte d’une obligation légale ; elle a pour principale fonction de déterminer le
montant de TVA à payer ou le crédit de TVA. Ainsi cela permet à l’administration fiscale de savoir
combien l’entreprise doit et d’en recevoir le montant.
L’objectif du processus est de calculer, déclarer, puis payer la dette (la plus souvent) de TVA à l’Etat.
En effet l’entreprise a un rôle de collecteur de TVA, une TVA qui ne lui est pas due car il s’agit d’une
dette envers l’Etat dont elle doit s’acquitter.
Lors d’un contrôle fiscal, la déclaration de TVA permet de justifier que le comptable n’a pas triché et à
bien déclaré toute la TVA.

•Place et importance
La déclaration de TVA a une place importante dans la comptabilité, elle détermine le montant de la
dette à payer. S’il y a une erreur de montant dans la saisie, l’erreur peut influencer à la hausse ou la
baisse le crédit ou le montant à payer de TVA. La déclaration sera donc erronée et en cas de contrôle
l’entreprise pourra faire l’objet d’un redressement.

•Contraintes et difficultés
La déclaration de TVA se fait mensuellement tout au long de l’exercice. La date varie selon le statut de
l’entreprise.
- Pour les entreprises individuelles c’est au 16
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- Pour celles dont le nom est entre A et H et au 19 pour celle entre I et Z.
- Pour les SARL c’est au 21
- Et au 24 pour les SA, SAS et SASU.

Il est indispensable que le rapprochement du mois précédent ait été fait. Pour cela la comptabilité doit
être à jour. La difficulté est de réaliser dans les temps les différentes opérations préalables : saisie,
contrôle de la banque, payes, DSN. De plus il arrive que des clients ne fournissent pas leur
comptabilité à temps, le comptable doit donc s’arranger et travailler à partir du relevé bancaire du
client.

•Acteurs
Les acteurs qui entrent en jeux dans ce processus sont : l’entreprise qui paye et collecte de la TVA pour
l’Etat, le comptable du cabinet qui réalise toute la déclaration, le Trésor public qui accuse réception de
la télé déclaration et encaisse le montant dû.
Le fournisseur du processus est l’entreprise qui fournit sa comptabilité et le client du processus est
l’Etat qui reçoit le montant de TVA dû.

•Exigences
La déclaration de TVA exige de déclarer le montant exact de TVA collectée, de TVA déduite et la
différence, en mentionnant aussi les montants hors taxe. Les montants déclarés doivent être exacts
c’est pourquoi le comptable conserve tous ses calculs, pour pouvoir tout
justifier en cas de contrôle fiscal. En plus des montants exacts l’administration fiscale impose une date
limite chaque mois, si celle-ci venait à être dépassée le client se devrait de payer des pénalités et ce
retard pourrait déclencher un contrôle fiscal.

•Outils et documents utilisés


Pour ce processus, le comptable utilise un tableur Excel pour calculer la TVA collectée à partir d’une
balance générale du mois (compte 44571) et le compte 411 clients du mois. Pour la TVA déductible, le
comptable utilise le compte 44566 TVA déductible et la balance des fournisseurs du mois.
Les logiciels utilisés ensuite sont ETAFI.
Pour les livraisons intracommunautaires à des entreprises (échange BtoB) il faut faire une DEB ou
DES : déclaration d’échange de bien ou service sur Pro douane.
S’il s’agit de services électroniques rendus à un client particulier (BtoC) dans l’U.E, cela correspond
au régime du mini guichet il faut donc déclarer sur impôt.Gouv la TVA collectée au taux du pays du
client et la payer. L’information est reçue sous format papier puis émise en format papier (Imprimé) et
numérique (sauvegardée dans le logiciel).

•Temps et fréquence
Calculer et déclarer la TVA prend un temps variable selon la quantité d’opérations. Pour les dossiers
avec très peu d’opérations bancaires, une dizaine de minutes peuvent suffire, mais pour les gros
dossiers, il faut compter plus. Cette opération se réalise mensuellement.

•Volume et archivage
Le comptable doit réaliser autant de déclarations de TVA qu’il a de dossiers à traiter.
Les déclarations sont sauvegardées par le logiciel et archivées sur le serveur du cabinet. Tous les
documents ayant permis de déterminer la déclaration de TVA sont imprimés et classés avec la
déclaration et l’accusé de réception dans le dossier de révision au moins 5 ans.
3. Schéma de processus

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4. Déroulement du processus

Dans un premier temps le comptable contrôle ses comptes : les comptes de prestations multipliés par
0.2 doivent correspondre au compte de TVA collectée à 20% sur prestations. Ce contrôle se fait pour
chaque compte de TVA collectée. Par exemple le compte 7061 prestations à 10% * 0.1 doit être égal au
compte 445711 TVA collectée à 10%, idem pour 5.5% et 20%. Si les comptes ne correspondent pas, il
faut contrôler la saisie et trouver l’erreur. Une fois les comptes contrôlés et exacts, le comptable édite
une balance générale du mois, un grand livre provisoire du compte client et un justificatif de solde du
compte client. A partir de ces documents, le comptable remplit un tableau Excel pour déterminer la
TVA collectée sur les encaissements de ce mois

▪ La TVA collectée :
Dans ce cabinet il existe deux méthodes de calculs de la TVA collectée, permettant ainsi de contrôler le
résultat de l’une par l’autre. La première consiste, à partir des encaissements du mois (TTC), à déduire
le HT et la TVA. On obtient la TVA collectée et encaissée du mois sur les prestations de service qui est
donc à reverser. La seconde méthode consiste à calculer la TVA collectée en diminuant le solde du
compte de TVA collectée avant OD de la TVA des clients pas encore encaissés. Ces calculs se font sur
un tableur Excel. Le comptable peut contrôler ces montants en relevant le solde du compte de TVA
dans la balance. S’il existe un écart significatif, il doit être corrigé ou justifié.
Le montant de la TVA à déclarer et sa base hors taxe sont notés sur une feuille de contrôle (format
papier) et le tableur est imprimé.

▪ La TVA déductible
Pour calculer la TVA déductible, le comptable utilise la balance auxiliaire fournisseurs et la balance
générale. Il faut dans la balance auxiliaire repérer toutes les prestations de services TTC, facturées
mais non payées. Elles se trouvent dans la colonne des soldes crédits. Une fois repérées, nous les
additionnons et calculons le montant de la TVA (TTC/1.2*0.2). Ce montant de TVA n’est pas à déduire
car il s’agit de la TVA sur les prestations de services comptabilisées mais pas encore payées. Le
comptable va donc les déduire du montant de TVA déductible figurant dans la balance générale au
31/10 (fin de mois) dans le compte « 44566 TVA déductible » qui se compose de toutes les TVA
déductibles à la fois sur les biens et sur les services. Ensuite il additionne la TVA des prestations de
services encaissées, montant au débit /1.2*0.2 de la balance auxiliaire fournisseur, mais seulement les
fournisseurs de services. Ainsi est obtenue la TVA déductible à déclarer.

▪ Calcul
Cette TVA déductible va ensuite se soustraire au montant de TVA collectée à déclarer, calculé
précédemment grâce au tableur. Le comptable procède à cette opération sur sa feuille de contrôle.
Cette dernière servira pour remplir le formulaire 3310 CA3 et sera jointe à ce même formulaire dans le
dossier permanent.
La différence est le montant de TVA à payer si la TVA déductible est inférieure à la TVA collectée ou
un crédit de TVA si c’est l’inverse. Le crédit figurera L.25 et L.28 si la TVA est à payer.

▪ Déclaration
A présent il faut déclarer le montant, pour cela le comptable doit remplir un formulaire, le CA3. Celle-
ci se trouve dans la rubrique ETAFI de CEGID dans la section TVA et créer une nouvelle déclaration.
Avant de la compléter il est important de contrôler la date et le client.
Les ventes HT (dont les acquisitions intracommunautaires) se saisissent lignes 01 et 0207, les
acquisitions intracommunautaires HT à la ligne 03, les montants de TVA se calculent
automatiquement. Toutefois il est plus prudent de contrôler que la TVA intracommunautaire apparaisse
bien lignes 0035 et 0059 pour le bon montant et que la TVA collectée soit bien égale à 20% et figure
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ligne 06002. La TVA déductible est saisie ligne 0702 et le crédit de TVA ligne 8001.
Le montant de TVA à payer apparait ligne 28, il faut vérifier qu’il coïncide avec celui que nous avons
calculé.
Une fois remplie le comptable valide la déclaration et la fait contrôler par le logiciel, ce dernier va
contrôler la cohérence des montants.
Ensuite le formulaire est envoyé par EDI, par le biais de la plateforme jedeclare.com vers
impot.gouv.com, le comptable reçoit une confirmation d’envoi, mais c’est insuffisant il faut attendre
un accusé de réception.
Une fois reçu il est imprimé et la déclaration et tous les documents ayant participé à la détermination
du montant de TVA à payer sont classés avec la déclaration, ainsi en cas de contrôle chaque calcul
seras justifié.
Ensuite le comptable enregistre en comptabilité la déclaration de TVA à travers une écriture saisie en
journal d’opération diverses.

Voici cette écriture :

COMPTES DEBIT CREDIT


445712 CA3 10/2018 7425
4452 CA3 10/2018 4
44566 CA3 10/2018 111
445663 CA3 10/2018 4
44567 CA3 10/2018 105
44551 CA3 10/2018 7209

Ainsi le solde du compte TVA est la TVA qui n’est pas encore exigible.

Si l’entreprise réalise des livraisons intracommunautaires en BtoB c’est-à-dire à un professionnel, il


n’y a pas de TVA, mais ces ventes doivent faire l’objet d’une déclaration. C’est la déclaration
d’échange de bien ou services (DEB ou DES). Elle s’effectue sur Pro douane et l’entreprise n’a rien à
payer. Le but est simplement que les autorités puissent connaitre les échanges entre pays de l’union
européenne.

Il existe une particularité : le mini-guichet.


Ce régime concerne les prestations de services électroniques, de télécommunication, de radiodiffusion
et télévision, pour des clients particuliers en U.E.
Le particulier paye une TVA que l’entreprise collecte donc et doit reverser. C’est le taux de TVA du
pays de l’acheteur qui s’applique (lieu du téléchargement). L’entreprise déclare alors cette TVA sur
impot.gouv.com rubrique mini guichet. Le comptable sélectionne le pays du particulier, le taux (ex :
normal), saisit le hors taxe et la TVA due apparait. L’entreprise doit donc payer cette TVA en plus de la
CA3.

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5. Analyse

• Contrôle
Le seul moyen de contrôler la déclaration de TVA est l’outil contrôle de CEGID qui contrôle la
cohérence. En amont les comptes ont été révisés il ne devrait donc pas y avoir d’erreur à ce niveau.
Toutefois le résultat est fiable, le risque d’erreur est largement contrôlé et réduit du fait des nombreux
contrôles aux différents niveaux du processus. En cas de retard du client dans l’apport des pièces la
TVA déclarée n’est pas fiable car approximative.

• Information
Les informations collectées sont plus ou moins fiables et plus ou moins ponctuelles selon les clients. Il
arrive que le comptable n’ait pas les pièces nécessaires à temps. La TVA déclarée est donc moins
fiable. En général l’information est donnée au comptable en mains propre ou par la poste et plus
rarement par mail.

• Matériel
Il pourrait paraitre plus simple que le PGI, génère automatiquement la déclaration de TVA. Toutefois
pour fonctionner il faudrait utiliser un compte de régularisation de TVA différenciant ainsi la TVA sur
les biens de celle sur les services dont les modalités d’exigibilité sont différentes. Or, ce compte n’est
pas utilisé, par simplification toutes les TVA sont saisies soit en 44566 pour les TVA déductibles et
44571 pour les TVA collectées.

• L’organisation
Tous les comptables ont leurs travaux dans le réseau et le logiciel. Ainsi si l’un venait à s’absenter les
autres pourraient se partager ses dossiers pour répondre aux exigences de délais. La procédure est la
même pour tous, elle se transmet oralement d’un comptable à l’autre. Toutefois en raison d’un turn-
over du personnel et de stagiaires, une formalisation « officielle » de la procédure, écrite est en libre
accès sur le réseau pourrai être mis en place. Cela permettrait à chaque nouveau de se familiariser avec
la procédure sans faire perdre de temps aux plus anciens.

Les contraintes liées au temps et aux exigences légales de déductibilité de la TVA sont surmontées
dans ce cabinet grâce à l’organisation et la vieille.

• Conclusion
Le processus est toujours respecté. Le résultat obtenu est fiable en ce qui concerne la cohérence de la
déclaration. Le retard des clients à apporter leurs comptabilités et donc la détermination du montant de
TVA à déclarer à partir de relevé bancaire peut être source d’erreur.

II : PRESENTATION DE LA VEILLE

Trouver l'information pertinente de façon rapide et fiable, représente un enjeu majeur pour les cabinets
comptables. L’accès à la bonne information permet de pouvoir suivre et accompagner ses clients et leur
apporter l'expertise dont ils ont besoin, au bon moment. L’activité de veille est alors essentielle. En
effet, la législation est en permanente évolution et le comptable se doit d’avoir connaissance et savoir
mettre en application les nouvelles directives afin de garantir des travaux comptables, fiscaux et
sociaux de qualité en adéquation avec les lois.

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1. La veille dans le Cabinet Y

•Méthodes et outils
Dans le cabinet Y, chaque comptable a la responsabilité de veiller lui-même à la mise à jour de ses
connaissances en matière de lois. Pour cela, le cabinet a souscrit des abonnements à des sites tels que
Les éditions Législatives. Il s’agit d’un site publiant des articles sur les conventions collectives, la paie,
le droit du travail et les ressources humaines avec leurs mises à jour.

L’accès des salariés à internet est libre ; toutefois ils doivent vérifier la qualité et fiabilité de
l’information en privilégiant les sites officiels ou de source sûre (ex : impôt. Gouv, info greffe).
Le cabinet n’a pas souscrit d’abonnement à des revues papier mais possède une large documentation.
Les mémentos Francis Lefebvre constituent aussi une source fiable d’information dans les domaines
comptable, social et fiscal. Le cabinet en fait l’acquisition chaque année pour faire face aux évolutions
législatives, conventionnelles ou réglementaires.
Ces ressources documentaires sont rangées dans la salle de réunion et accessibles à tous les
comptables. Toute cette documentation est accessible sur les sites de chaque éditeur, le cabinet ayant
souscrit des abonnements à cet effet.
De plus l’ordre des experts comptables envoie à chaque gros changement, en général trois à quatre fois
par ans un livre regroupant toute les nouvelles mises à jour.

•Communication et partage
La communication des informations peut se faire à tout moment, les comptables communiquent entre
eux, se partageant ainsi l’information. En cas de doute l’expert-comptable est sollicité et apporte l’aide
qu’elle peut. Dans ce cabinet la veille n’est pas source de difficulté ou problème, notamment grâce à la
formation.

•La formation
Les salariés peuvent demander des formations dès qu’ils en ressentent le besoin. Seul inconvénient : le
temps passé en formation est du temps à ne pas avancer un dossier, c’est pourquoi les salariés ne
partent pas souvent en formation. En revanche l’expert-comptable participe à de nombreuses
formations proposées par l’ordre. Après chacune de ces formations l’expert-comptable renseigne les
comptables sur les nouveautés qui les concernent.

2. Ma veille de professionnel en formation

En temps qu’étudiante en comptabilité je veille à être le plus à jour possible dans les domaines
nécessaires à l’exercice du métier de comptable comme la comptabilité, le social, la fiscalité mais aussi
l’économie. Pour ce fait, j’utilise l’application Netvibes. Il s’agit d’un tableau de bord (Dashboard)
regroupant tous les flux RSS auxquels je me suis abonnée. Ainsi je reçois tous les articles susceptibles
de m’intéresser sur cette page.

Cela représente un gain de temps, en effet je n’ai plus à chercher l’information sur tous les sites mais
l’information vient à moi. C’est une veille en PUSH c’est-à-dire que l’information est poussée vers
moi.

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J’ai également souscrit des abonnements aux newsletters, encore une méthode de veille en PUSH. Ces
newsletters m'informent de la sortie d’articles sur les sujets souhaités. Ainsi si je ne peux pas ou oublie
de consulter mon tableau de bord, je reçois des e-mails d’alertes ou parfois même directement l’article.

Afin de diversifier les moyens de veille, je suis l’actualité grâce aux chaînes d’information et
éventuellement la radio. Généralement l’information issue de ces moyens est assez peu développée, je
complète donc avec les articles généralement plus complets. La TV et la radio permettent cependant
d’avoir une première approche mais ne peuvent être utilisé seuls.

Concernant la fiabilité des informations, je contrôle mes sources. Mes flux RSS et Newsletters
concernent des sites assez fiables tels que Les Editions Législative, Légifrance, Les Editions Francis
Lefebvre, Le Monde et Alternatives économique. En revanche, pour certaines informations relayées
par les journalistes, je cherche confirmation dans articles des éditions cité précédemment. Cela permet
d’éviter les « FakeNews » ou informations biaisées.

III : CONCLUSION ET REMERCIEMENT

Ce stage m’a beaucoup apporté, en effet il m’a plongée dans la vie professionnelle du métier de
comptable, il m’a aussi permis de renforcer ma motivation car les métiers de la comptabilité m’attirent.

De plus, j’ai pu constater l’importance des bases apprises en cours et les mettre en pratique aux travers
des différentes missions qui m’ont été confiées. Ce stage a contribué à ma professionnalisation car les
dossiers traités étaient réels et nécessitaient plus de vigilance que les cas vus en cours. J’ai aussi pu
voir en cas concret certains points vus en cours mais qui restaient abstraits comme la paye, la
déclaration de TVA ou même le rapprochement bancaire qui se font différemment en cours et en
cabinet avec le logiciel.

C’est pour cela que je tiens tout d’abord à remercier Mme **** pour son accueil au sein de son cabinet
pendant ma période de stage.
Je tiens aussi à remercier tous les salariés du cabinet pour leurs bonne humeur, leur confiance et
l’intérêt qu’ils ont portés à mon stage ce qui a permis le bon déroulement de ces six semaines.

Et pour finir, je tiens à remercier tout particulièrement ****** pour sa confiance au vu des nombreux
dossiers qu’elle m’a confiés, son intérêt et son implication à mon égard qui m’a permis une découverte
réelle du poste de comptable et du monde professionnel.

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