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BTS COMPTABILITÉ GESTION

2019-2020

ÉPREUVE E6 – PARCOURS DE
PROFESSIONNALISATION

ATTESTATION DE STAGE

PASSEPORT PROFESSIONNEL

DOSSIER DE STAGE

AMOUROUX FABIEN
SOMMAIRE

INTRODUCTION

Première partie : Présentation et analyse de l’organisation du


processus d’enregistrement des opérations courantes

1.1 Présentation du cabinet d’expertise comptable Salas-Gordo


 La fiche d’identité Page 1

1.2 Le processus d’enregistrement des opérations courantes


a) Présentation de l’organisation du processus Page 2
b) Le schéma du processus Page 7
c) Analyse de l’organisation du processus Page 8

Deuxième partie : Présentation et analyse des activités de veille


professionnelle mises en œuvre au sein du cabinet

2.1 Présentation des activités de veille professionnelle


a) Les sources d’information Page 9
b) Les différents outils de la veille Page 10
c) Les formations Page 10
d) L’archivage Page 11
e) Les outils de diffusion Page 11

2.2 Analyse des activités de veille professionnelle


a) L’utilité de la veille Page 11
b) Les limites de la veille Page 12

CONCLUSION
INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation en BTS Comptabilité Gestion, j’ai effectué un stage


de dix semaines au sein du cabinet d’expertise-comptable SALAS-GORDO situé à Créon
à l’est de Bordeaux.

J’ai choisi ce cabinet car il développe des valeurs qui sont proches des miennes.
En effet ce cabinet possède des qualités humaines qu’il place au cœur de la relation client
et qui se traduit par un accompagnement personnalisé et adapté aux besoins de chacun
d’eux.

Il a su au fil des années fidéliser une clientèle locale (Bordeaux, Sauveterre de


Guyenne, Pellegrue, St Macaire, La Réole, Monségure) et régionale (Libourne, Arcachon,
Marmande, Bergerac) et propose aujourd’hui un accompagnement et des conseils en
matière de gestion, d’organisation, de conseils juridiques ou encore stratégique.

Une interdisciplinarité qui pouvait que m’être bénéfique lors de mon expérience
auprès d’eux.
PREMIÈRE PARTIE :
Présentation et analyse de l’organisation du processus
d’enregistrement des opérations courantes

1.1 Présentation du cabinet d’expertise comptable Salas-Gordo

Depuis sa création à Créon le 02 septembre 2002, le cabinet Salas-Gordo s’est


développé dans le département de la gironde.
Implanté sur deux sites en périphérie de Bordeaux (Créon et Saint Médard en Jalles), le
cabinet ASG est une société d’expertise comptable à taille humaine qui comprend deux
associés experts-comptables et huit collaborateurs et qui propose des actions
d’accompagnement concrètes :
- tout d’abord un accompagnement comptable (de la saisie des comptes à
l’établissement de situations intermédiaires et du bilan) et fiscal (de l’établissement des
déclarations fiscales périodiques à l’optimisation fiscale) qui constitue l’activité principale
du cabinet.
- mais aussi un accompagnement social (bulletins de salaire, déclarations sociales,
analyse retraite, audit social, choix du statut du dirigeant), juridique (choix du statut
juridique, enregistrement de votre société et accomplissement des formalités) et de
commissariat aux comptes (audits comptables et financiers, permet de certifier la
régularité des comptes des entreprises).

 La fiche d’identité :

Forme juridique : S.A.R.L


Capital social : 150 000 euros
Siège social : 8 rue Amaury de craon 33670 CREON
Activité : Activités comptables
Chiffre d’affaires en 2018 : 800 000 euros
Nombre d’employés : 8
Nombre de clients : Environ 300, dans divers secteurs d’activité
Nombre de sites : 2 (Créon et Saint Médard en Jalles)
1.2 Le processus d’enregistrement des opérations courantes

a) Présentation de l’organisation du processus

J’ai choisi de décrire le processus d’enregistrement des opérations courantes au


sein du cabinet comptable Salas-Gordo, car ce processus constitue la base de la
comptabilité et il est essentiel puisqu’il alimente les états financiers (bilan et compte de
résultat).
Plusieurs acteurs interviennent au cours de ce processus :
- les clients du cabinet qui sont essentiellement des TPE et PME d’une grande diversité :
BNC, artisans, prestataires de service, restaurants …
- les collaborateurs comptables
- les banques des clients
Le cabinet utilise le logiciel Cador qui a été choisi pour ses fonctionnalités (il offre lors des
saisies de nombreux raccourcis et engendre des gains de temps précieux car souvent les
écritures comptables se répètent).
Ce processus se compose de six étapes sur lesquelles je vais m’appuyer pour structurer
la description de ce processus.

 La récupération des dossiers

Chaque client dispose à l’entrée du cabinet d’un casier numéroté à code ou il peut
déposer ses classeurs ou sont classées chronologiquement les factures d’achats, de
ventes ainsi que les relevés bancaires. Le tri des divers documents est important pour
faciliter la saisie.
Le dépôt des documents se fait en début de chaque mois pour les PME et environ tous les
trimestres pour les TPE.
Les collaborateurs du cabinet sont responsables de leurs dossiers, de la saisie jusqu’à
l’analyse. Ils sont en relation avec les clients, et ils se chargent de récupérer les
documents nécessaires à la saisie et aux diverses déclarations.

 La gestion électronique des documents

Une fois les documents récupérés, le collaborateur comptable en charge du dossier


utilise la GED (Gestion Électronique des documents) disponible dans le logiciel Dia,
logiciel essentiel aujourd’hui pour les métiers de l’expertise comptable dans une société
dématérialisée.
En effet la GED offre la possibilité de numériser, de classer, de transmettre et de
rechercher facilement l’ensemble des justificatifs et documents externes qui pourront être
utiles lors de la révision des bilans (l’ensemble des factures, les contrats à plus d’un an,
les notes de frais, les divers échéanciers…).
Une fois toutes les factures d’achat et de ventes du client numérisées et
enregistrées dans la GED, le collaborateur comptable peut effectuer la saisie comptable
de ces factures.

 La saisie des écritures comptables des factures d’achats et de ventes

Le logiciel Cador, fonctionnant en réseau, permet de procéder de façon journalière


à la saisie des écritures comptables d’un dossier et d’automatiser ces écritures (calcul
d’imputation, contrepartie automatique) en les paramétrant.
Tous les dossiers sont codifiés, pour cela, il suffit de saisir le code à quatre lettres du
dossier client, ou à défaut, nous pouvons effectuer une recherche par le nom de
l’entreprise dans une liste déroulante afin de se retrouver sur l’interface de l’entreprise.
Il faut savoir que les comptes utilisés respectent la cohérence imposée par le Plan
Comptable Général mais pour des raisons de simplification des tâches certains comptes
sont différents.
La plus grande différence existant dans ce type de comptes lors de la saisie est que les
comptes clients ou fournisseurs ne soient pas des comptes 411 ou 401 au début mais des
comptes « C + nom du client » pour les clients et « F + nom du fournisseur » pour les
fournisseurs ; ce qui facilite la recherche du compte client ou fournisseur et constitue donc
un gain de temps évident lorsqu’il s’agit de pointer, de lettrer ou de se renseigner sur le
solde de ces comptes.
La fenêtre de saisie est composée de plusieurs zones : la sélection du journal, la ligne de
saisie d'écritures, le corps du journal, les soldes, l'archivage dans la GED, l'historique du
journal, les fonctions de recherche d'écritures et les boutons de raccourcis.

Après avoir sélectionné le journal correspondant aux factures réceptionnées, on


indique la date et le numéro de la facture lié à l’écriture, le compte fournisseurs ou clients
correspondant, le libellé de l’écriture et la somme TTC de la facture.
On saisit ensuite la contrepartie de l’écriture (charges dans les comptes 6… ou produits
dans les comptes 7…) avec la somme HT inscrite sur la facture.
En ayant au préalable effectué le paramétrage de la TVA sur le dossier client (c’est
à dire affecter pour chaque compte, au compte 601 par exemple, le taux de TVA en
vigueur correspondant à l’activité du client), le code TVA affecté au compte HT apparaît
automatiquement et après validation de la ligne du compte HT, la ligne de TVA est créée
en automatique avec les valeurs correspondantes.
Après avoir enregistrées les écritures dans le journal et seulement lorsque celles-ci sont
équilibrées, la validation devient possible.
Il est à noter que la GED permet la saisie des écritures dans la comptabilité en visualisant
les factures numérisées au préalable et à l’issue de la saisie, les factures sont archivées et
automatiquement liées à l’écriture correspondante.
Une fois que toutes les factures d’achats et de ventes du mois ou du trimestre ont été
saisies, le collaborateur peut passer à l’étape suivante qui consiste à intégrer la banque.

 L’intégration de la banque

Au sein du cabinet Salas-Gordo, le logiciel comptable utilisé possède un module


automatisé d’intégration des relevés bancaires ce qui permet d’améliorer la productivité et
le suivi des dossiers car il supprime les tâches de saisie pour le traitement des journaux
de banque. En réduisant au minimum les sources d’erreurs et les interventions du
collaborateur il apporte ainsi un gain de productivité important, essentiel aujourd’hui pour
rentabiliser la tenue des dossiers.
Après avoir récupéré les relevés bancaires du dossier client (par fichiers interbancaires
simples issus d’une connexion directe aux banques), on peut affecter les écritures et pour
cela on dispose de deux modes d’affectation :
- l’affectation automatique dont l’activation se fait par l’intermédiaire d’une
ventilation paramétrée au préalable. Le paramétrage ainsi effectué réduit de façon
significative le travail d’affectation et cette ventilation sera utilisée à chaque importation de
relevés bancaires. En effet, lorsque l’on ouvre le contenu du relevé de banque importé,
des lignes du relevé ont été affecté automatiquement à un compte (compte de tiers ou
directement en compte de charges). L’affectation automatique se fait par mots-clés par
exemple si le mot clé « Agios » est trouvé en « dépenses » dans les fichiers importés, on
paramètre une imputation automatique dans le compte « Frais bancaires 627… »
- l’affectation manuelle qui permet de prendre la main sur l’affectation d’écritures
spécifiques. Pour imputer manuellement les opérations bancaires à un compte, on peut
faire des recherches d’écritures par libellés ou par sommes afin de pouvoir retrouver une
écriture parmi toutes celles enregistrées précédemment dans le dossier.
Enfin, pour l’ensemble des opérations qui ne peuvent être imputées de façon
certaine à un compte déterminé au moment où elles sont enregistrées ou qui exigent une
information complémentaire, on utilise un compte d’attente 471.
Une fois que toutes les opérations bancaires ont été affectées à un compte, le relevé
bancaire est transféré ce qui va générer les écritures affectées vers la comptabilité.
Après avoir transféré le relevé bancaire, le solde du compte 512- Banque doit être
identique à celui indiqué sur le relevé bancaire fournis par le client. Un écart signifierait
très certainement une erreur de saisie de la part du collaborateur qui devra alors pointer
toutes les opérations de la période.

 L’imputation du compte d’attente (compte 471)

Il est essentiel de connaître l’origine des sommes portées sur un compte d’attente
pour déterminer ensuite leur affection car le compte d’attente est un procédé de
comptabilisation qui doit être utilisé qu’à titre exceptionnel, et toute opération portée à ce
compte doit être imputée au compte définitif dans les meilleurs délais.
Pour connaître la provenance des sommes portées en compte d’attente, le collaborateur
envoie au client le grand livre du compte 471 par mail afin que celui-ci lui fournisse les
informations ou documents comptables manquants.
Une fois les renseignements transmis par le client, le collaborateur pourra procéder à la
régularisation comptable, solder ce compte 471 et effectuer le lettrage des comptes de
tiers.

 Le lettrage des comptes de tiers

Le lettrage est une procédure qui permet de faire un tri entre, d’une part, les
factures enregistrées et, d’autre part, le ou les règlements correspondants. En effet, les
écritures sont parfois si nombreuses que leur lecture peut en devenir difficile. Pour cela,
on attribue une lettre ou une combinaison de lettres à une facture et au paiement qui lui
correspond ce qui permet de repérer rapidement les clients qui n'ont pas encore réglé leur
facture et les fournisseurs qu'il reste à payer.
Cela permet également de vérifier la saisie et de mettre en évidence des anomalies
comme des factures de vente ou d’achat impayées (omission, facture égarée, …), des
erreurs d’imputation dans les comptes de tiers (erreur de nom), des erreurs de montants
lors de la saisie ou le double enregistrement d’une opération.
Il peut également y avoir des écarts de règlements que le collaborateur comptable règle
en passant une écriture d’écart dans le journal des opérations diverses.
Ainsi après cette étape, il faut que la majorité des comptes soient soldés et que tous les
règlements soient lettrés.
Le lettrage peut se faire de deux façons différentes : manuellement ou automatiquement.
Cependant, le lettrage de manière manuelle est préconisé car bien que le logiciel
comptable du cabinet permette de réaliser un lettrage automatique, le risque existe, dans
ce cas, que le logiciel lettre une facture pour une autre, dès que plusieurs factures ont été
émises pour une valeur identique.
Le lettrage manuel va consister à passer les comptes dits de tiers en revue, à l’écran, un
par un. Ainsi, le collaborateur coche le ou les factures soldées et les mouvements de
trésorerie qui viennent éteindre la dette (comptes fournisseurs) ou la créance (comptes
clients) que représentait la ou les pièces lettrées. Le logiciel aide dans la mesure où il
refusera tout lettrage déséquilibré.
Il est préférable et conseillé d’effectuer un lettrage régulier et systématique afin de
détecter, tant dans les comptes des clients que dans les comptes des fournisseurs, les
écritures qui restent « ouvertes » au-delà d'un délai normal. Il y a alors soit retard de
paiement soit présomption d’erreur. Le lettrage est donc une opération indispensable au
contrôle interne. Une comptabilité non lettrée ou mal lettrée sera difficile à lire et donnera
l’indication d’une certaine négligence comptable.
Une fois le lettrage terminé, les factures restant à payer pour les fournisseurs mais
également les factures restant à encaisser pour les clients ont pu être isolées.
Le collaborateur peut ainsi prévenir le client en lui envoyant par mail la balance des
comptes clients ainsi que celle des fournisseurs afin qu’il puisse organiser les relances de
ses propres clients et le paiement de ses fournisseurs.

L’enregistrement des opérations courantes étant dorénavant terminé, le dossier du


client est à jour en attendant la prochaine réception des documents comptables.
b) Le schéma du processus
c) Analyse de l’organisation du processus

Le cabinet comptable Salas-Gordo a fait le choix d’utiliser le logiciel comptable


Cador car il propose une solution complète, de production et de gestion au cabinet. Cador,
en interaction avec Dia client (logiciel qui contient une base de données informatisée
importante qui retrace toutes informations entrantes ou sortantes que le cabinet a eu avec
le client) est le logiciel de production comptable utilisé au quotidien par les collaborateurs
pour la saisie comptable et l’élaboration des comptes annuels.
Cet outil, performant, permet au collaborateur un gain de productivité, une optimisation de
son travail et une souplesse d’utilisation notamment lors de l’enregistrement des
opérations courantes. Malgré cet outil efficace, j’ai pu constater lors du processus
d’enregistrement des opérations courantes, que le collaborateur pouvait perdre tout le gain
de temps gagné grâce au logiciel informatique au cours de l’étape d’obtention des
documents comptables (factures égarées par exemple). Obtenir les documents
comptables nécessaires pour saisir les écritures peut représenter chez certains clients une
grande contrainte. En effet, les clients du cabinet étant principalement des petites et
moyennes structures, ils n’ont pas souvent le temps ou l’envie de regrouper leurs
documents administratifs car ils ont besoin de se consacrer à l’opérationnel. Récupérer les
documents pour le collaborateur peut donc devenir un véritable problème, qui pourrait être
résolu en intégrant de plus en plus les clients dans les processus productifs.

En réponse à cette problématique, il existe aujourd’hui de nouveaux services et


outils informatiques afin d’apporter des solutions notamment dans la collecte, le partage
ou le transfert de documents.
En complément de la GED, technologie utilisée par le cabinet pour archiver les documents
comptables de chaque client, la dématérialisation (numérisation des factures par le client
par exemple) devenue aujourd’hui une évolution incontournable et irréversible peut
constituer un moyen d’automatisation simple à mettre en place pour une alimentation
productive et sécurisée. De nouveaux services en ligne de dématérialisation de factures,
application mobile sur smartphone, collecteurs automatiques permettant de récupérer
directement les factures dématérialisées sur les différents sites des grands fournisseurs
(Eau, électricité, Assurances, opérateurs téléphonique …), et enfin des crawlers mails
(automatismes capables d’aller directement récupérer dans vos boites mails les factures
dématérialisées reçues en pièces jointes des fournisseurs indiqués comme récurrents).
Plus de temps de latence avant la transmission des pièces justificatives au cabinet
comptable.

Bien loin des boites à chaussures remplies de justificatifs que le chef d’entreprise
pouvait apporter au cabinet il y a quelques années, je pense que c’est un outil qui va faire
gagner beaucoup de temps au quotidien, un vrai gain d’efficacité et une simplification, un
argument supplémentaire à mettre en avant pour les clients qui hésiteraient.
DEUXIÈME PARTIE :
Présentation et analyse des activités de veille
professionnelle mise en œuvre au sein du cabinet

2.1 Présentation des activités de veille professionnelle

« La veille est l’ensemble des stratégies mise en place pour rester informé, en y
consacrant le moins de temps possible et en utilisant des processus de signalement
automatisés ».
La veille est une discipline récente, à part entière, dotée de méthodes et d’outils qui lui
sont propres.
Ayant eu la possibilité d’intégrer pendant quinze jours le pôle social du cabinet ASG, j’ai
choisi de présenter et d’analyser les activités de veille au sein de ce service car l’activité
sociale est une matière vivante qui évolue constamment. C’est pourquoi il est impossible
de rester sur ses acquis et nécessaire de mettre en place différents dispositifs de veille
pour maintenir les compétences des collaborateurs.

a) Les sources d’information

Les sources d’informations sont très variées et elles dépendent du périmètre de


veille que le cabinet d’expertise comptable souhaite mettre en place.
Les sources doivent être officielles, pertinentes, fiables et concordantes.
Pour mener à bien sa mission, le service social du cabinet Salas-Gordo se tient informé de
l’actualité sociale. Les sources d’informations suivies sont multiples et sont toutes
spécialisées dans le domaine de la paie et du social. En raison de l’importance des flux
d’informations, celle-ci est informatisée et automatisée. On utilise pour cela deux
méthodes :
La première, la plus classique est la méthode « pull ». L’information est recherchée
et extraite par le collaborateur qui s’appuie sur l’utilisation des moteurs de recherche. Le
collaborateur se rend périodiquement sur Internet pour rechercher les informations les
plus récentes ce qui comporte beaucoup d’inconvénients puisqu’en effet la recherche peut
être lourde et lente.
La deuxième est la méthode « push », dans cette approche, l’information est
poussée de manière automatique vers le collaborateur car elle a été programmée dans le
cadre d’une recherche en fonction de ses préférences et de ses critères.
Si les sources d’information sont majoritairement numériques, des ouvrages papiers
sont également mis à la disposition des salariés. Le cabinet s’est abonné à des petits
fascicules papiers comme «Astuces et conseil paye des éditions Francis Lefebvre» reçu
de manière hebdomadaire. L’actualité sociale y est reprise et des cas concrets sont
exposés et traités par des spécialistes.

b) Les différents outils de la veille

De manière périodique, des lettres d’informations aussi appelées newsletter sont


envoyées aux collaborateurs du service de la paie. Les sources de ces lettres
d’information sont multiples : Légisocial, Édition Francis Lefebvre ou encore Elnet. Des
lettres d’information sont également téléchargées depuis le logiciel de paie SILAE, logiciel
utilisé par le service social.
Lorsque la lettre est indigeste ou si le site publie beaucoup, le collaborateur utilise alors
dans ce cas des alertes (avec Google par exemple) qui fonctionnent avec des mots clés
afin de ne recevoir que les informations consacrées aux thématiques qui l’intéresse.
Sont utilisés également les flux RSS, flux qui sont envoyés par les sites pour une
mise en ligne rapide des nouveautés. L’intérêt pour le collaborateur est de constituer
grâce à un agrégateur (Netvibes par exemple) sa page personnelle contenant les flux RSS
des sites dont il veut suivre l’actualité.

c) La formation

L’action de formation est avant tout une obligation pour toutes les entreprises et cet
impératif a été renforcé au sein du cabinet d’expertise comptable Salas-Gordo. La
multiplicité de ces actions de formation démontre la volonté des experts comptables de
renforcer la compétence de leurs employés.
Les formations proposées à l’équipe du sociale sont multiples et se distinguent tant par la
diversité des thèmes proposés que par leurs formes.
Parmi les types de formation proposées, on distingue les formations présentielles dans
lesquelles se déploie le face à face pédagogique. Ces formations sont animées par
différents formateurs envoyés par des organismes de formation tel que le CEECA (Centre
d’Études des Experts Comptables d’Aquitaine).
De plus, des réunions sont organisées avec tous les collaborateurs du cabinet ASG
plusieurs fois par an où sont abordés et approfondis à cette occasion plusieurs thèmes.
Le second type de formation proposée au sein du cabinet est virtuel, appelé aussi «
e-learning ». Ce type de formation correspond à celles et ceux qui utilisent un réseau local
étendu ou d’internet pour diffuser, interagir et/ou communiquer. Autrement dit, ce sont des
formations à distance animées par une personne en temps réel avec laquelle on peut
interagir.
d) L’archivage

L’archivage est une stratégie pour garder des pages qui nous intéressent. Le
collaborateur peut se les envoyer par mail à lui-même ou les ajouter à ses favoris mais ce
sont des manières basiques et peu faciles à classer et ranger.
Pour remédier ce problème, les collaborateurs du cabinet utilisent de nombreux
services en ligne comme Pearltrees par exemple qui permet de stocker, classer et
consulter l’information sauvegardée au préalable. Mais le but de la veille est aussi la
rediffusion et pour cela il faut utiliser les bons outils et donner envie. Au sein du cabinet,
par exemple, les collaborateurs retraitent certaines informations et les diffusent dans un
langage adapté sous forme de mailing tout en ciblant les personnes concernées.

e) Les outils de diffusion

Dans les cabinets d’expertise comptable, il est courant d’avoir recours à des
partages réseau pour stocker les informations. Ils sont simples à utiliser mais présentent
d’importants inconvénients lorsqu’il s’agit de travailler de façon collaborative. En effet on
ne peut pas travailler simultanément sur un même document ou alors un des deux
collaborateurs se retrouve en lecture seule.
C’est pourquoi le cabinet d’expertise comptable Salas-Gordo s’est tourné vers i-suite
expert, une plate-forme de gestion d’échanges et de communication, hébergée au cabinet
sur un serveur Web dédié et qui permet de travailler simultanément sur une même
ressource.

2.2 ANALYSE DES ACTIVITÉS DE VEILLE

a) L’utilité de la veille

Faire de la veille consiste à se tenir au courant des informations pertinentes dans


un domaine défini afin d’anticiper (repérer les signaux faibles), et surveiller son
environnement (détecter les menaces, les opportunités, les tendances…) ce qui facilite la
prise de décision.
Le principal dispositif d’appui au sein du pôle social ASG est la mise en place d’une
veille informationnelle relative à l’activité sociale. Elle porte sur le suivi des lois et des
dispositifs mis en place par le gouvernement ainsi que sur la surveillance de la
jurisprudence. Cette veille informationnelle est aussi appelée veille stratégique. La veille
stratégique est définie par Humber LESCA comme « un processus par lequel un individu
ou un groupe d’individus traquent, de façon volontariste, et utilisent des informations à
caractère anticipatif concernant les changements susceptibles de se produire dans
l’environnement extérieur dans le but de créer des opportunités d’affaire, de réduire les
risques et l’incertitude en général ».
Cette veille stratégique permet aux collaboratrices du service sociale de maintenir
de manière dynamique leurs connaissances en droit social, très évolutif notamment sous
le gouvernement actuel qui a engagé un grand nombre de réformes (simplification du
bulletin de paie, allègement du taux de cotisations, mise en place du prélèvement à la
source, etc…). Outre ce maintien de l’employabilité des collaborateurs, l’objectif est
également d’être en capacité de le retranscrire aux clients sous différentes formes (par
téléphone lors d’appels clients, par des mailings, des réunions).

b) Les limites de la veille

Au cours de cette immersion au sein du pôle social du cabinet ASG, j’ai pu me


rendre compte de certaines difficultés.
En effet, Internet a permis la démultiplication des informations ce qui oblige les
collaboratrices à faire face à une surcharge d’informations au risque de se retrouver
dépassées par cette surcharge informationnelle. Le seul moyen de faire face à cela va
consister à analyser les besoins, à effectuer un ciblage de l’objet de la veille et un choix
des sources.

De plus, l’information en temps réel a ses limites et pose plusieurs contraintes. La


multiplicité de l’information trouve écho dans la pratique des réseaux sociaux, qui
permettent de produire de l’information en temps réel, information qu’il faut vérifier,
analyser avant de la diffuser. L’information ainsi démultipliée peut aboutir à une lecture en
survol de l’information, au détriment d’une réelle analyse de l’information.
Cela pose aussi le problème de la vérification des sources qui ne peut être traitée
correctement dans un contexte de course à l’information.
En effet, l’information est au cœur de la veille, et l’une des difficultés principales du travail
de veille et de savoir évaluer la fiabilité de l’information.

Capacité d’analyse des besoins d’information, capacité à identifier la source d’une


information et capacité à extraire l’information pertinente sont des qualités que doit savoir
acquérir et développer chaque collaborateur.
CONCLUSION

Cette expérience m’a donné l’opportunité de découvrir le métier de comptable,


d’appliquer les connaissances acquises au cours de l’année scolaire mais aussi
d’apprendre et de développer de nombreuses compétences.

Des compétences techniques tout d’abord, telle que l’utilisation d’un nouveau
logiciel comptable mais aussi des compétences humaines qui m’ont permis de m’adapter
à un environnement de travail jusque-là inconnu pour moi.

Ce stage, véritable tremplin pour mon avenir professionnel, m’a donné confiance en
moi pour exercer ce métier et m’a conforté dans mon choix de reconversion et mon
ambition d’évoluer au sein d’un cabinet comptable. Il m’a permis également de saisir le
caractère complexe, exigeant mais surtout stimulant des métiers de la comptabilité.

Je tiens à remercier tout d’abord Monsieur SALAS-GORDO et Monsieur COELHO


de m’avoir accueilli au sein de leur cabinet comptable.

Je remercie également l’ensemble de l’équipe pour leur accueil et leur gentillesse et


tout particulièrement Cindy, Florence et Hugo qui ont su me procurer au quotidien leur
aide précieuse avec patience et pédagogie.

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