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DEVOIR CONSTRUCTION MECANIQUE

Exercice 1.97 (Accouplements) :

RESOLUTION :
1. Un catalogue du fabriquant doit nous être fourni pour pouvoir répondre à
cette question
2. Déterminons la longueur des clavettes :
La longueur de la clavette doit être telle que L<1.5d.
La clavette du côté du recouvrement de l’arbre d’une longueur l doit avoir une
longueur l’ telle que l’ < 1.5d c’est-à-dire l’ < 90mm.
De plus, pour un diamètre de 60mm, on a comme dimension transversale
d’après les deux figures ci-dessus : a=18m et b=11mm.
Avec la valeur de a connue, on va dans le catalogue des longueurs de clavettes
pour des diamètres donnés et on choisit une valeur de la longueur de la clavette
l’ telle que l’< 90mm et l’< l.
Pour la deuxième clavette, on raisonnera pareil. On aura l ' 1 <l et l' 1< l 1.
3. Déterminons le couple transmissible compte tenu des valeurs admissibles
pour l’arbre et la clavette
Le couple transmissible est donné par le formule suivante :
M t =M t , μ + M t , τ

d m μ0 Frésiduelle (d e + di )μ 0 z (F a−F z )
M t , μ= =
2 S gl α A 4 α A S gl

Avec :
1
d m = (d e +d i ): diamètre moyen de serrage ;
2
μ0: coefficient de frottement d’adhérence entre les surfaces ;

S gl: sécurité du glissement ;

α A: facteur de serrage du système à vis ;

F z : perte de serrage engendrée par le tassement des surfaces ;

d e , d i: diamètres extérieur et intérieur de la surface circulaire de contact ;

F a: force axiale au serrage des vis ;

Z : nombre de vis de serrage.


2
dv d v zΠ d a τ adm
M t , τ= z F c, adm=
2 8

Avec :
d v: diamètre de serrage des vis ;

d a : diamètre de la section de cisaillement ;

F c, adm: force de cisaillement admissible.

Pour faire des applications numériques, nombreux de paramètres doivent nous


être donnés par le fabriquant.
Exercice 1.11 (Accouplements) :

1. Donnons la force axiale ⃗ F a à produire sur l’anneau de commande pour


déplacer la partie mobile vers la droite sachant que toutes les faces des
trois dents transmettent des forces normales égales.
On se rend compte que pour déplacer la partie mobile, il faut agir à la fois sur les
faces de ses trois dents et exercer des forces similaires. Donc s’il faut agir sur
l’anneau, cette force doit être la résultante des forces s’exerçant sur les faces des
trois dents.
De plus une force de frottements existante s’oppose au mouvement et elle est
proportionnelle à la vitesse de glissement et au coefficient de frottement. Elle est
telle que f =mu∗v=2 ΠNr∗mu. On écrit donc :
F a=3 F −f , F’ étant la force s’exerçant sur la face d’une dent.
'

' C P
F = ∨P=Cω=2 ΠNC ⟹C=
r 2 ΠN

Donc :
' P
F=
2 ΠNr

On écrit :
3P
F a= −mu∗2 ΠNr
2 ΠNr
3∗5000 0.14∗2∗3.14∗5∗0.125∗1
A . N : F a= − =7.64 kN
2∗3.14∗5∗0.125∗1 2
2

2. Donnons la force axiale ⃗F a à produire sur l’anneau de commande pour


déplacer la partie mobile vers la droite sachant que une seule face
transmet entièrement le couple.
'
F a=F −f

On écrit :
P
F a= −mu∗2 ΠNr
2 ΠNr
5000 0.14∗2∗3.14∗5∗0.125∗1
A . N : F a= − =2.55 kN
2∗3.14∗5∗0.125∗1 2
2

3. Déterminons la condition la plus favorable de transmission du couple


entre l’arbre, sa clavette à faces parallèles et la denture de l’accouplement.
La condition demandée ici est la condition de non rupture de la clavette pour
cela il faut : P< Padm
Avec : P la pression exercée par L’alésage sur la clavette et Padm la pression
maximale admissible par le matériau de la clavette.
F
P=
S

Or
C C
F= ≈
d d

2 2

Avec : C le couple à transmettre par la liaison


d
+ ɛ la distance entre l’axe de symétrie et le point d’application de la force
2
représentant la résultante de la pression répartie et que l’on assimile très souvent
d
à 2.

D’après le schéma ci-dessus, on écrit :


S=l∗h=l∗( j+b−s−d)

Avec s*45° le chanfrein de la clavette ; d le diamètre de l’arbre.


On en déduit donc la condition demandée :
2C
P<
d∗l∗( j+ b−s−d )

Exercice 1.79 (Accouplement) :


1. Déterminons les dimensions correspondantes pour les doigts en
recherchant l’échelle de la représentation sur la figure.
Cela peut se faire en soit en important le dessin sur Autocad soit en utilisant une
règle graduée.
En utilisant une de ces méthodes et en appliquant le facteur d’échelle on a les
dimensions du doigt :
Le diamètre d=40 mm
La longueur du doigt L=140 mm
2. Déterminons les efforts sur les doigts sous le couple nominal.
'
M =F∗R=8 F ∗R

Avec F’ la force qui s’exerce sur chacun des doigts.


On écrit :
' M
F=
8∗R

R se trouve graphiquement comme à la question 1. R représente la distance entre


l’axe de l’arbre et celui du doigt.
' 2500
A. N:F = =2.32 kN
8∗1.345
3. Contraintes dans les différentes pièces calculables
- Contrainte :
M
τ= R
I

Avec I le moment quadratique dans la direction longitudinale de la pièce traitée.


4
Πd
I=
32

Donc :
16∗M
τ= 3
Π∗d

 Arbre : d=80mm
16∗2500
τ= 3
=24.6 MPa
3.14∗0.08

 Doigt : d=269mm
16∗2500
τ= 3
=0.65 MPa
3.14∗0.269

Exercice 2.62 (Paliers lisses) :


Déterminons :
1. Les paramètres suivants :
 La pression moyenne :
F
P=
D∗B

Le diamètre du coussinet se trouve en utilisant un catalogue donnant le diamètre


des coussinets en fonction du diamètre de l’arbre.
On obtient : D=180mm
50000 2
P= =2.22 N /mm
0.18∗0.125

 La vitesse de glissement :
V =rω=ΠdN
A . N :V =3.14∗25∗0.16=12.6 m/s

 Champs de tolérance à adopter : arbre (e8) ; alésage (H7)


 Jeu diamétral j:
Nous considèrerons ici le jeu diamétral maximal. D’après les deux tableaux ci-
dessus, on a :
j=( 40−(−148 ) ) μm=188 μm=0.188 mm

2. Déterminons le coefficient de Sommerfield à la température d’équilibre :

()
2
ρνnLd d
S=
Fr j

ρ : masse volumique

ν : viscosité cinématique

n : vitesse de rotation de l’arbre

L: longueur du palier

d : diamètre de l’arbre

j : jeu radial

F r: force radiale sur le palier

( )
3 −6 2
0.865∗10 ∗24∗10 ∗25∗0.125∗0.16 160
A . N : S= ∗ =0.150
50000 0.188

3. Déterminons le coefficient de frottement équivalent dans le palier ainsi


que la puissance perdue.
- Le coefficient de frottement est f et dépend du couple de frottements.
3
ρν Ld n
Cf = Cf
2j
L
C f se trouve à partir d’un abaque en fonction du rapport et de l’excentricité
D
relative ɛ :

L B 125
= = ≈ 0.8
D D 16 0
1 1
= =6.7
S 0.150

Connaissant la valeur de 1/S et en faisant des approximations de courbe pour


L/D=0.7, on a l’excentricité ɛ = 0.65
En allant sur le deuxième graphe avec cette valeur et avec L/D=0.8, on a C f =21.
3 −6 3
0.865∗10 ∗24∗10 ∗0.125∗0.16 ∗25
A . N :C f = −3
∗21=14.8 N . m
2∗0.188∗10

1 2∗C f
C f = fd F r ⟹ f =
2 d Fr
2∗14.8
A. N:f= =0.0037
0.16∗50000

- Puissance perdue Pd :
Pd =C f ω=2 ΠN ∗C f

A . N : P d=2∗3.14∗25∗14.8=2.32 kN

4. Puissance thermique évacuée par le carter.


L’énergie thermique perdue ici est due aux frottements car lorsqu’il y’a
frottement, il y’a élévation de la température.
Donc la puissance thermique évacuée ici n’est rien d’autre que la puissance
perdue par frottements. On écrit Pth=Pd .
5. Déterminons le débit d’huile à prévoir pour le refroidissement de ce
palier si la température d’entrée du liquide en circulation est 35°C.
Pth =h∗A∗¿ ΔT ∨¿

h=f (μ)
2
A=0.72 m
ΔT =( 25 ° C−35 ° C )=−10° C

Or par manque de données (à l’instar de la conductivité thermique de notre


fluide), il nous est impossible de poursuivre.
6. Déterminons la hauteur du film du lubrifiant et la position exacte occupée
par le centre de l’arbre par rapport au centre du coussinet.

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