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Cette forme de corrosion, souvent exprimée par une perte en poids du matériau. N’est pas en
soi dangereuse : il suffit d’en tenir compte dans le calcul des structures et sur dimensionner
correctement les pièces. C'est la forme de corrosion la plus simple
P A
C
S T
Avec :
P : perte en poids
A : Paramètre du matériau
S : surface
T : temps
Chapitre I : Principales formes de la corrosion des matériaux métalliques
Exprimée par un taux de corrosion (mg ou g par unités de surface et de temps : mg ou g.dm-
2 j-1) . Ou plus souvent par une vitesse de corrosion (diminution d’épaisseur par unité de
temps : mm/an)
MECANISMES : Existence certains anions, notamment les ions chlorures, sur les
métaux dit « passivables » (aluminium, chrome, cobalt, cuivre, acier inoxydable,,
etc.) qui sont protégés par un film d’oxyde passif
CORROSION INTERGANULAIRE
La corrosion intergranulaire est une attaque sélective aux joints de grains ou à leur
voisinage immédiat, alors que le reste du matériau n'est pas attaqué. L'alliage se désagrège
et perd toutes ses propriétés mécaniques. Cette forme de corrosion est due soit à la
présence d'impuretés dans le joint, soit à l'enrichissement (ou l'appauvrissement) local en
l'un des constituants ou bien à la précipitation des phases et combinaisons chimiques lors
d’un traitement thermique (martensite, carbures, etc.).
CORROSION INTERGANULAIRE
Ce phénomène, conduisant à une perte de métal le long des joints de grains seulement, se
rencontre chaque fois qu’une solution solide a subi un traitement thermique involontaire
(tel qu’en des points éloignés d’une soudure), conduisant à la précipitation d’une
deuxième phase ou à une ségrégation intergranulaire (cas des aciers inoxydables
Z06CN18-10 par exemple).