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Présenté par :
Senisna Zoubida
Chaouche Hanane
Thème
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Dédicace
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Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on
dédie du fond du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie en
exprimant la gratitude et la reconnaissance durant toute notre
existence.
A mes très chers parents qui m’ont guidés durant les
moments les plus pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à
mes cotés et ma soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a
sacrifié toute sa vie afin de me voir devenir ce que je suis.
A Mes frères et mes sœurs car c’est grâce à leurs Soutiens
que j’ai pu arriver à ce stade,
Une spéciale dédicace à mon amie, ma sœur et mon binôme
Hanane chouache.
A mes meilleurs amies : faisa et Amel et mes collègues de la
promotion 2011de master2 génie civil.
A tout la famille « Senisna, Chaouache ».
A tous mes enseignants de l’université Kasdi Merbah
d'Ouargla.
A tous mes proches et tous ceux qui m’ont aidé moralement
et matériellement : les gents de laboratoire travaux public
(L.T.p.S) de Ghardaïa et Ouargla.
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Mots clés :
Pouzzolane naturelle, laitier, fillers calcaires, mortier binaire, résistance mécanique
(compression et traction par flexion), durabilité (Absorption capillaire et effet de la
nappe phréatique),
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Chapitre I :
Le ciment et les ajouts minéraux
1.1. Introduction………………………………………………………………… 1
Chapitre II :
Méthodes d'essai et matériaux utilises
2.12.3. Le sable…………………………………………………… 54
2.12.4. La pouzzolane…………………………………………………… 60
2.13. Conclusion……………………………………………………………… 63
Chapitre III
Résultats et discussions
3.6. Conclusion…………………………………………………… 76
Tableau (1.8) 20
Les compositions chimiques de pouzzolanes
22
Tableau (1.9) Composition chimique type de laitiers de haut fourneau
I
Liste des tableaux
II
Liste des tableaux
III
Liste des figures
Ciment courant
Figure (1.1) 2
III
Liste des figures
IV
Introduction générale
Introduction
Introduction générale
V
Introduction
Objectifs de l'étude:
L’étude entreprise dans ce mémoire vise à atteindre un objectif principal
suivant :
-Etude des effets de l’incorporation des ajouts minéraux : pouzzolane naturelle,
calcaire et Laitier de haut fourneau sur les propriétés mécaniques et la durabilité des
mortiers confectionnés à base de ciments binaires.
VI
Introduction
Organisation du mémoire :
Le contenu du mémoire englobe les chapitres suivants :
Une introduction générale (contexte générale de l'étude)
• Le premier chapitre est une synthèse consacré à l’élément principal du mortier
qui est le ciment et les ajouts minéraux (filler calcaires, pouzzolane, laitier de
haut fourneau) .les étapes de fabrication, les constituants, l'hydratation du
ciment ainsi que la classification des ajouts minéraux, les intérêts d'utilisation
des ajouts.
VII
Chapitre I:
Chapitre I
Le ciment et les ajouts minéraux
1ère partie: le ciment
1.1. Introduction :
En leur temps, les romains furent les premiers à fabriquer un liant hydraulique capable
de faire prise sous l'eau en mélangeant de la chaux à des cendres volcaniques. Bien que
connues depuis l'antiquité, les propriétés d'hydraulicité de ce mélange sont restées
inexpliquées pendant des siècles. Ce n'est qu'en 1817 que Louis Vicat en établit la théorie et
révéla les principes de fabrication du ciment artificiel que nous utilisons encore aujourd'hui.
En 1824, l'écossais Aspdin augmente la température de cuisson du ciment jusqu'en début de
fusion des matériaux de base et donne au ciment le nom de Portland en référence à la pierre
de cette région dont les propriétés étaient comparables.
En Algérie on utilise comme ajout le laitier de haut fourneau, pouzzolane naturelle ou filler
calcaire...etc. Et en faisant varier les pourcentages d'ajouts, on pourrait obtenir en fonction des
domaines d'utilisations, différents types de ciment avec des propriétés physico-mécaniques
demandées.
1
Chapitre I Synthèse bibliographique
2
Chapitre I Synthèse bibliographique
du four, les éléments simples (CaO, Si02, Al2O3 et Fe2O3) se combinent pour donner les
constituants minéraux suivants (Figure (1.2))
- silicate tricalcique (C3S) : 3CaO.SiO2 (Alite)
- silicate dicalcique (C2S) : 2CaO.SiO2 (Belite)
- aluminate tricalcique (C3A) : 3CaO.Al2O3
- ferroaluminate calcique (C4AF): 4CaO .Al2O3 .Fe2O3 (Célite)
Figure (1.2): Microphotographie d’un clinker : noir = porosité, rouge = C3S, bleu claire =
C2S, vert claire = C3A, vert = sulfates de calcium,
Jaune = K2SO4, et blanc = CaO [2]
Les compositions chimiques et minéralogiques du clinker sont comprises dans les limites
données par Le tableau (1.1) ci –dessous :
3
Chapitre I Synthèse bibliographique
1.4.2 : Le gypse(CaSO4) :
Le clinker « pur » très fin est caractérisé par de courts délais de prise (3 à 5 min), ce qui
le rend pratiquement inutilisable. Ce fait est surtout dû à la célite (C3A) qui s'hydrate
rapidement tandis que ses hydrates deviennent rapidement compacts et se cristallisent. Il
s'ensuit que pour ralentir la prise du ciment, il faut lier les hydroaluminates de calcium en
d'autres composés. Ce rôle peut bien être joué par le gypse qui réagit énergiquement avec
l'hydroaluminate tricalcique et produit un sel insoluble l'hydrosulfoaluminate de calcium
(3CaO, Al2O3, 3CaSO4, 31H2O) .La quantité à introduire doit correspondre à la teneur en
C3A dans le liant et lorsque cette teneur en gypse est respectée, l'action des hydroaluminates
de calcium se trouve paralysée au moment initial.
1.5 .Différents types des ciments courants :
Selon que des constituants, autres que le gypse, sont ou non ajoutés au clinker lors
opérations de fabrication, on obtient les différents types de ciments définis par la norme. Le
tableau (1.2) ci –dessous donne la liste des différents types des ciments courants normalisés
avec indication, pour chacun d’eux, de leur désignation propre et des pourcentages respectifs
de constituants qu’ils comportent.
4
Chapitre I Synthèse bibliographique
5
Chapitre I Synthèse bibliographique
ou phases [4].
6
Chapitre I Synthèse bibliographique
Remarque:
-Il faut noter que la quantité d’eau qu’il est nécessaire d’ajouter pour le gâchage correct du
ciment est supérieure à celle strictement nécessaire aux seules réactions chimique, car il faut
distinguer :
-L’eau de cristallisation ou d’hydratation fixée chimiquement dans les nouveaux constituants
hydratés et qui est nécessaire à leur structure cristalline, son pourcentage étant en général
de l’ordre de 20à25% du poids du ciment.
-L’eau absorbée.
-L’eau libre (dans les fins réseaux capillaires) qui s’élimine plus ou moins par séchage et qui
est nécessaire pour obtenir la plasticité et l’onctuosité indispensables au gâchage et à la mise
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Chapitre I Synthèse bibliographique
• Indice d’hydraulicité :
L’indice d’hydraulicité ou indice de Vicat est le rapport de la fraction acide du ciment à la
fraction basique [4]. il permet de classer les chaux de la chaux aérienne (argile = 0%) à la
+
І= =
+
Poids d′argile
І=
Poids de calcaire
Cet indice " І" permet de classer les chaux de la chaux aérienne
La résistance chimique des ciments est d’autant meilleure que leur indice d’hydraulicité est
plus élevé.
• Prise :
C’est un phénomène physique et chimique lorsque le ciment anhydre est mélangé
avec de l’eau. La prise commence grâce à L’hydratation et aux changements des propriétés de
la pâte dans le temps. Tant que cette hydratation n’est pas trop avancée, la pâte reste plus ou
moins malléable, ce qui permet de lui faire épouser par moulage la forme désirée. Mais au
bout d’un certain temps, les cristaux d’hydrates prennent de plus en plus d’importance parce
que le mélange a changé de viscosité. On dit qu’il se fait priser.
8
Chapitre I Synthèse bibliographique
Puisqu’il y a eu une augmentation de la viscosité on peut dire que la prise a commencé; étant
donné que la prise a commencé, on peut la mesurer au moyen de l’aiguille normalisée
• Chaleur d’hydratation :
Les réactions du ciment Portland en présence d'eau ou "hydratation" produisent des
composés hydratés qui permettent de lier les différentes particules de ciment et de granulat ce
qui confère au béton ou mortier ces qualités de résistance mécanique. Ces réactions
s'accompagnent d'effets secondaires qui peuvent produire des dégradations du matériau
lorsqu'ils ne sont pas pris en compte. L'un de ces effets est la chaleur dégagée lors de ces
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Chapitre I Synthèse bibliographique
La chaleur dégagée est particulièrement importante pour les ouvrages massifs, tels que les
barrages. La température à l'intérieur des grandes masses de béton peut augmenter de plus de
50°C par rapport à la température du béton lors de sa mise en place. Le retrait est la principale
cause des fissures qui peuvent apparaître dans les bétons de grande masse. Le retrait
thermique se produit lorsque la température baisse. Pour éviter une augmentation de
température trop importante, on peut refroidir artificiellement le béton (mortier) à l'aide de
tuyaux noyés dans la masse et dans lesquels on fait circuler de l'eau froide. D'autre part, on
peut également utiliser des ciments spéciaux à basse chaleur d'hydratation.
La dissolution des différents constituants est exothermique et, selon leurs pourcentages
relatifs, le dégagement de chaleur est donc plus ou moins important, c’est le cas par
exemple des ciments riches en C3A que l’on intérêt à les temps chaud. Suivant les ciments,
cette chaleur est comprise à 12 heures, approximativement, entre 65 j/g par exemple pour
certains CHF-CEM ІІІ/B et 300 j/g pour certains CPA-CEM І.
• Finesse de mouture :
La finesse de mouture, également appelée finesse Blaine, exprimée en cm2/kg, représente
la surface spécifique ou surface développée d’une masse de 1kg de ciment .elle est, d’une
façon générale, comprise entre 3000 et 3500 m2/kg, certains ciments prompts naturels
Plus la finesse est grande, plus les résistances sont précoces et élevées, mais par contre, plus
les risques de retrait et par conséquent de fissuration ainsi que d’éventement du Ciment sont
accrus.
• Retrait :
Lorsque l’élément du béton ou mortier se trouvera dans une atmosphère ayant une
humidité relative inférieure à celle d’équilibre de l’élément, les dimensions de ce dernier
diminuent ; c’est le retrait.
On mesure le retrait sur des éprouvettes prismatiques de mortier de 16 cm de longueur et
d’une section droite de 4×4cm, conservées dans l’air à une température de 20°C et une
10
Chapitre I Synthèse bibliographique
• Expansion :
Les causes possibles de l'expansion proviennent de l'hydratation des oxydes de calcium
ou de magnésium que peuvent contenir certains ciments sous forme de chaux ou de magnésie
libres [4]. Les ciments doivent être stables, car les risques d'expansion dans le temps peuvent
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Chapitre I Synthèse bibliographique
• Gonflement
Si l’élément se trouvait dans une atmosphère à humidité relative supérieure à celle
d’équilibre de l‘élément, les dimensions de ce dernier augmentent ; c’est le gonflement.
Le gonflement entraîne aussi l‘apparition des tensions internes, qui cependant, sont moins
importantes que celles du retrait.
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Chapitre I Synthèse bibliographique
Classes « R », rapides, présentent aux jeunes âges des caractéristiques mécaniques plus
élevées et leur intérêt particulièrement dans certaines circonstances telles que bétonnage
trouvent par temps froid, décoffrage rapide, préfabrication...
Il y a lieu de distinguer les valeurs spécifiées pour chaque classe de ciment par la norme
(tableau précédent), la probabilité étant statistiquement de 95 % pour les résistances
minimales et de 90 % pour les résistances maximales, et les valeurs garanties que le fabricant
doit respecter à 100 % et qui sont indiquées dans le tableau (1.5)ci-dessous :
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Chapitre I Synthèse bibliographique
la cinétique d'hydratation est plus lente et la quantité de Portlandite formée est plus faible [5].
À titre indicatif, les équations des réactions d’hydratation des silicates peuvent s’écrire,
Les C-S-H sont des composés non cristallins. Ils ont les caractéristiques d’un gel et possèdent
une composition variable, leur formule générale est la suivante :
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Chapitre I Synthèse bibliographique
L’aluminate tricalcique est le composé du ciment le plus réactif avec l’eau. C’est parce que
l’hydratation des aluminates est très rapide que les cimentiers ajoutent du sulfate sous forme
du gypse au clinker pour contrôler ces réactions [5]. Les réactions avec les aluminates
2+ - -
C3A + 2 H → 3 Ca + 2 AlO2 + 4 OH
2+ 2-
CaSO4, H2O → Ca + SO4 + H2O.
2+ - 2- -
29 H2O + 6 Ca + Al2O3 + 3 SO4 + 6 OH →C3A. 3(CS ).H32((CaO)6-Al2O3-(SO3)3-(H2O).
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Chapitre I Synthèse bibliographique
aluminate. Au-delà d'un mois, les réactions se poursuivent lentement avec l'aluminate (C3A)
et l’aluminoferrite (C4AF) pour former de l’aluminoferrite de calcium hydraté. Même si les
séquences réactionnelles sont proches du C3A, l’aluminoferrite tétracalcique (C4AF) est
nettement plus lent à réagir et n'apparaît de manière significative qu'une fois que le gypse est
totalement épuisé.
De nombreuses études ont montré que, dans les conditions identiques d’hydratation,
les produits issus de l’hydratation de C4AF sont similaires à ceux formés par l’hydratation de
C3A . Dans le cas de C4AF, une partie de l’aluminium est remplacée par du fer dans
l’ettringite et dans le monosulfoaluminate. A température ambiante, la cinétique d’hydratation
de C4AF est 4 à 5 fois beaucoup plus faible que celle de C3A. En effet, la solubilité de
l’hydroxyde de fer en milieu basique est beaucoup plus faible que celle de l’hydroxyde
d’aluminium.
1.7.4 : Conclusion:
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Chapitre I Synthèse bibliographique
Composition du béton. On obtient ainsi un liant de composition binaire voire tertiaire [4].
Les ajouts peuvent être naturels ou artificiels, inertes ou actifs Les ajouts peuvent
réagir en tant que matériau hydraulique, hydraulique latent ou pouzzolanique, ou encore sous
forme de fillers. Ils se divisent selon leur réactivité comme le montre le tableau (1.7) ci
dessous.
Tableau (1.7) : Classification des ajouts selon leur réactivité.
17
Chapitre I Synthèse bibliographique
dispersions synthétique
• Fillers calcaires
Les produits désignés dans le commerce comme fillers sont des poudres fines à granulométrie
contrôlée, dont les plus gros grains ne dépassent pas 80 microns obtenus par broyage ou par
pulvérisation de certaines roches (calcaires, basalte, bentonite, cendres volantes..). Les fillers
se différencient les uns des autres par:
leur origine, leurs compositions chimiques et minéralogiques, leurs défauts
de structure, les impuretés qui' ils contiennent.
leur finesse, la forme des grains, leur état de surface.
leur dureté, leur porosité.
Un filler est dit calcaire s'il contient au moins 90% de carbonate de calcium. Dans les
autres cas, le filler est désigné par le nom de sa roche d'origine.
• La poussière
La poussière est une matière à particules fines, récupérée à la sortie du four, lors de son
passage avec la fumée, sa finesse est comprise entre 7000 et 9000 cm 2/ g. le ciment composé
avec la poussière a des caractéristiques mécaniques et une résistance au gel-dégel comparable
à celle du ciment sans ajouts. Le temps de prise, le fluage et le retrait augmente avec
l'augmentation du pourcentage d'ajout.
18
Chapitre I Synthèse bibliographique
Les pouzzolanes sont des matériaux, naturels ou artificiels La pouzzolane est une roche
naturelle constituée par des scories (projections) volcaniques basaltiques ou de composition
proche. Elle possède une structure alvéolaire. La pouzzolane est généralement rouge ou noire,
capables de réagir en présence d'eau avec l'hydroxyde de chaux pour donner naissance à des
composés nouveaux, stables, peu solubles dans l'eau et possédant des propriétés liantes[1].
Les normes françaises donnent les définitions suivantes des pouzzolanes entrant dans la
fabrication des ciments :
pouzzolane naturelle
Les pouzzolanes naturelles sont des produit généralement d’origine volcanique, ou des roches
sédimentaires, présentant des propriétés pouzzolaniques. Elles sont essentiellement
composées de silice réactive dans des proportions supérieures à 25%, d’alumine et d’oxyde
de fer.
B) Pouzzolane artificielle
C'est une matière essentiellement composée de silice, d'alumine et d'oxyde de fer ayant subi
un traitement thermique pour lui assurer des propriétés pouzzolaniques . Les roches traitées
thermiquement: argiles, schistes, latérite, bauxite et moler .
Le professeur Massaza classe les pouzzolanes en trois catégories [1]:
- Les constituants actifs: phase vitreuse plus au moins altérée, opale, terre de
diatomées, zéolites cristallisées.
- Les constituants inertes: phase cristallisée autre que les zéolites.
19
Chapitre I Synthèse bibliographique
Domaine élargi des compositions chimiques des pouzzolanes (surtout d’origine volcanique)
est donné dans le tableau (1.8) suivant :
Tableau (1.8): Les compositions chimiques de pouzzolanes [8]
Eléments pourcentages
SiO2 42-73
AL2 O3 10-20
CaO 1-10
MgO 1-3
4-14
Fe2O3
Alcalins 1-8
20
Chapitre I Synthèse bibliographique
• la fumée de silice :
Les fumées de silice, constituées de particules environ 100fois plus petites que les grains de
ciments avec un diamètre moyen de l’ordre de 1/10 de micron, présentent des propriétés
pouzzolanique en raison de leur forte teneur en silice amorphe. En outre, en raison e leur
finesse, elles compétent la granulométrie des ciments .ces deux effets entraînent à la fois une
forte augmentation e la compacité et une amélioration des résistances mécaniques du fait de
la réaction pouzolanique des fumées de silice.
Elles doivent contenir au moins 85%de silice réactive, la réaction pouzzolanique s’avérant
plus élevée que celles des pouzzolane naturelles ou cendres volantes.
21
Chapitre I Synthèse bibliographique
hydrauliques, grandement activés d'ailleurs par la présence du clinker. Son hydratation, qui se
traduit par le développement des résistances mécaniques est moins rapide que celle du
Portland surtout dans sa période initiale. Elle dégage parallèlement moins de chaleur et accuse
une sensibilité plus marquée aux variations de température (abaissement ou élévation) [4].
Broyage poussé.
Produits chimiques (la chaux, la soude (Na OH) ou des sels de soude,
22
Chapitre I Synthèse bibliographique
• Autre ajouts :
Schistes calcinés :
Ces produits, obtenus à des températures de l’ordre de 8000Cprésentent, outre leurs propriétés
pouzzolanique, des propriétés hydraulique lorsqu’ils sont finement broyés
23
Chapitre I Synthèse bibliographique
Intérêt L’utilisation d’ajouts cimentaires dans les industries du ciment, béton et de mortier
Ou quelque soit le mortier présente des avantages techniques, économiques et écologiques :
Intérêt fonctionnel.
- incorporation des particules fines améliore la maniabilité et réduit la demande en eau (à
l’exception des ajouts d’une grande finesse)
- il y a une amélioration des propriétés mécaniques et de la durabilité du béton
- il y a une diminution de la chaleur d’hydratation dégagée du béton, ce qui diminue la
fissuration d’origine thermique.
- Ils peuvent modifier la nature et la texture des hydrates formés.
- Prise et durcissement pour les ajouts qui interviennent dans le processus réactionnel du
ciment avec l’eau.
• Intérêt économique.
la plupart des ajouts minéraux sont des sous-produits de différentes industries et leur coût
est souvent égal au coût du transport et de la manipulation)
- comme la production du ciment est un grand consommateur d’énergie, son remplacement
par des ajouts minéraux réduit le prix du béton ou mortier pour le coût du combustible.
• Intérêt écologique et environnementaux
- diminution de l’émission du CO2 par l’industrie cimentière.
- élimination des sous-produits de la nature.
La production d’une tonne de ciment Portland libère dans l’atmosphère une quantité quasi
équivalente de gaz carbonique. De fait, le remplacement du ciment Portland par les ajouts
cimentaires réduit d’autant les émissions de CO2. [28]
• L’utilisation des ajouts en Algérie
L’industrie cimentaire est d’importance primordiale pour l’Algérie comme tous pays en voie
de développement. Cependant, parmi les moyens efficaces qui existent pour augmenter la
production du ciment est celui d’utiliser des ajouts qui sont très peu coûteux et disponibles en
grandes quantités en Algérie, comme le laitier d’El – Hadjar, le calcaire et la pouzzolane
naturelle de Beni – Saf. Le tableau (1.9) (donne une idée sur les ajouts utilisés dans les
cimenteries algériennes
24
Chapitre I Synthèse bibliographique
Tableau (1.10) : Utilisation des ajouts dans les cimenteries algériennes [13]
1.11.1 : Définition:
25
Chapitre I Synthèse bibliographique
Les bétons ou les mortiers dans lesquels des pouzzolanes remplacent une partie du ciment
portland témoignent d'un développement de la résistance plus lent que les bétons avec clinker
portland, et d'un plus fort durcissement ultérieur en prenant de l'âge, et exige un apport
d'humidité suffisant pendant plus long temps
Parmi les facteurs qui caractérisent l'influence des pouzzolanes sur les propriétés du ciment et
du béton durci. La réaction relativement lente, la consommation d'hydroxyde de calcium et
l'action sur la structure poreuse de la pâte de ciment durcie. [15]
pouzzolanique sont semblables à ceux de l'hydratation du ciment Portland, ces produits sont
le silicate de calcium hydraté (CSH) et l'aluminate de calcium hydraté
(CAH) qui sont les produits de la réaction entre la silice et l'alumine de la pouzzolane avec
l'hydroxyde de calcium. [17]
26
Chapitre I Synthèse bibliographique
1.12. Conclusion :
Un des arguments souvent avancé en faveur de l'utilisation des ajouts minéraux est
qu'ils permettent d'économiser de l'énergie et de préserver les ressources naturelles comparées
au ciment Portland. Cet argument est en partie juste, mais le principal argument en faveur de
l'incorporation de ces matériaux dans les mortiers et bétons est en réalité qu'ils apportent des
avantages techniques considérables. En effet, ils affectent la cinétique de la réaction
d'hydratation, améliorent les caractéristiques physiques des mortiers et bétons à l'état frais et
contribuent positivement aux résistances mécaniques des mortiers et bétons à l'état durci et
ceci en raison de leur composition chimique, de leur réactivité, de leur granulométrie ainsi
que de la forme de leur élément.
27
Chapitre II:
Méthodes d'essais et
matériaux utilisés
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Chapitre II
2.1. Introduction :
Dans le but de mettre en évidence l’influence des ajouts minéraux sur les
propriétés mécaniques et sur la durabilité des mortiers confectionnés à base de
ciment portland artificiel(C.P.J) des essais physiques, chimiques, minéralogiques et
mécaniques ont été effectués au sein des laboratoires.
28
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
La pâte de ciment est essentiellement constituée d’eau et de ciment, vis-à-vis de ces deux
éléments sa composition est définie par le rapport E/C. Dans ce rapport E et C représentent les
concentrations d’eau et de ciment exprimées en masse pour un volume unité de pâte.
La consistance de la pâte caractérise sa plus ou moins grande fluidité. Un essai normalisé permet
d’apprécier cette consistance :
29
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
• Essai de prise :
Dès que le ciment anhydre a été mélangé avec de l’eau, l’hydratation commence et les
propriétés de la pâte ainsi obtenue sont évolutives dans le temps. Tant que cette hydratation n’est
pas trop avancée la pâte reste plus ou moins malléable, ce qui permet de lui faire épouser par
moulage la forme désirée. Mais au bout d’un certain temps, les cristaux d’hydrates prenant de
plus en plus d’importance, le mélange a changé de viscosité et se raidit, on dit qu’il se fait priser.
30
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
• Formules de Bogues:
C3S = 4.07(CaO)-7 .6(SiO2) – 6.72(Al2O3) – 1.43(Fe2O3) – 2.85(SO3).
C2S = 2.87(SiO2) – 0.75(C3S)
C3A = 2.65(Al2O3) – 1.69(Fe2O3).
C4AF = 3.04 (Fe2O3).
2.3. Le sable :
Le sable est le constituant du squelette granulaire qui a le plus d’impact sur les qualités
du béton et du mortier [3].Il joue un rôle primordial en réduisant les variations volumiques, les
chaleurs dégagées et le prix de revient des mortiers. Il doit propre et ne pas contenir d’éléments
nocifs. Il convient de se méfier de la présence de sables granitiques, de micas en paillettes,
d’argiles, de sulfates…et dans le cas de sable concassé: des poussières, des plaquettes, des
aiguilles.
En vue de son utilisation dans la confection du mortier, le sable doit être soumis à des essais de
laboratoire, à savoir l’analyse granulométrique, l’essai de l’équivalent de sable, l’essai au bleu de
méthylène et l’analyse chimique. Avant d’exposer les différentes caractéristiques de notre sable,
nous tenons à rappeler quelques spécifications des normes françaises concernant les sables. Il est
préférable que la courbe granulométrique du sable appartienne au fuseau proposé pour la
granularité optimale de sable à mortier qui correspond à un module de finesse (MF) compris
entre 2.2 et 2.8.
La teneur en sulfates doit être inférieure à 0.2% conformément à la norme NF EN 196-2[23]. La
présence de sulfates dans les granulats est à l’origine de réactions expansives dues à la formation
d’ettringite.
La norme NF P 18-583[24] .stipule que le pourcentage des chlorures doit être indiqué par le
fournisseur s’il est égal ou supérieure à 0.02%.
31
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
• Analyse granulométrique :
-Le refus cumulé représente tous les grains bloqués jusqu’au tamis considérer (les grains du
tamis considérer plus les grains bloqués dans les tamis de mailles supérieures).
32
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Avant l’opération de tamisage, l’échantillon est lavé au dessus d’un tamis de 0.063mm afin
d’éliminer les fines et éviter ainsi l’agglomération des grains, ceci pouvant fausser les résultats
de l’analyse. L’analyse granulométrique est conduite sur la fraction refusée par le tamis de
0.063mm.et ainsi la quantité d’échantillons doit répondre à différents impératifs qui sont
contradictoires :
-il faut une quantité assez grande pour que l’échantillon soit représentatif.
-il faut une quantité assez faible pour que la durée de l’essai soit acceptable et que les tamis ne
soient pas saturés et donc inopérants.
Dans la pratique, la masse utilisée sera telle que : M≥0.2D avec M, masse de l’échantillon en Kg
et D diamètre du plus gros granulat exprimé en mm.
• Courbe granulométrique :
33
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
= D30²⁄D10 . D60
Où D10, D30 et D60 représentent respectivement les diamètres des grains correspondant à
10%, 30% et 60% des tamisas cumulés.
= D60⁄D10
Module de finesse(MF) :
Le module de finesse (MF) d’un granulat est égal au 1/100 de la somme des refus
cumulés (exprimée en pourcentage) des fractions granulaires (respectivement des tamis de la
série 0,16 mm - 0,315 mm - 0,63 mm - 1,25 mm - 2,5 mm - 5 mm - 10 mm - 20 mm - 40 mm et
80 mm).
Module de finesse représente, en quelque sorte, et de manière approchée, la surface comprise
entre la courbe granulométrique et l’axe horizontale supérieure du graphique. Plus module de
finesse est faible et plus le sable est riche en élément fins.
L’essai d’équivalent de sable (la norme NF P 18 -598) [27] :
L’essai d’équivalent de sable utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des
sables entrant dans la composition des bétons ou mortier, elle consiste à séparer les Particules
fines contenues dans le sables.une procédure normalisés permet de déterminer un coefficient
d’équivalent de sable qui quantifie la propreté de celui-ci. L’essai est effectue sur la faction0/5
mm du matériau à étudier .le tamisage se fait par voie humide afin de ne pas perdre d’élément
fins. On lave l’échantillon, selon un processus normalisé, et on laisse reposer le tous.au bout de
20minute, on mesure les éléments suivants :
-hauteur h1 : sable propre+élément fins.
-hauteur h2 : sable propre seulement. Mesurée visuellement ou à l’aide d’un piston, on détermine
ESV (équivalent de sable visuel) ou ES (équivalent de sable au piston).
34
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Remarque : les conditions opératoires ont une influence importante sur le résultat. Les valeurs
de l’équivalent de sable indiquent la nature du sable en fonction du moyen de mesure et
permettent d’en apprécier la qualité pour composer un béton ou mortier.
Tableau (2.1): les valeurs d’équivalent de sable indiquent la nature et qualité du sable
35
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
é! – # !
La masse d’un mètre cube du matériau pris en tas comprenant à la fois des vides perméable et
imperméable des particules ainsi que les vides entre particules.
##
##
36
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
V%& = MB C 100
0
M* : Masse d’échantillon
C : la cohésion =masse d’échantillon/le tamisât d’échantillon de même échantillon (tamis
(2mm).
37
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Analyse chimique :
Mode opératoire :
38
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
(/2 − /1 )
Teneur pour cent en SO3- = 34,3 3/
0
184.23 ((/2 − /1 )
Teneur pour cent en Ca SO4= 3/
0
On détermine le taux de carbonates d’un sable pour déterminer le taux de calcaire. Une teneur
en carbonate élevée signifie une faible teneur en minéraux argileux et généralement indique une
résistance au cisaillement relativement élevée.
Mode opératoire :
39
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
6.7
Teneur pour cent en CaCO3% =
89
On applique sur l'échantillon de sable un excès d'acide chlorhydrique et l'excès est dosé en retour
par une solution d'hydroxyde de sodium d'où on détermine exactement le taux de carbonates
existant dans le sable.
On fait agir en milieu neutre, PH sensiblement égal à 6.5 ou 7, une solution à titrer du
nitrate d'argent sur une prise d'essai en présence de K2CrO4. La solution est de couleur jaune,
quand on verse la solution de AgNO3, le chlore précipite à l'état de AgCl (blanc).Lorsque tout le
chlore sera transformé en AgCl, la couleur rouge brique persistante est due à la formation de
CrO4Ag2.
Mode opératoire :
40
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
*.*:∗<6.=6 :**
% cl- = ∗
>*** :6
41
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
d’optimiser la compacité des mortiers. Les fillers résultant du travail de la pierre ornementale,
bien que très riches en calcite (CaCO3 > 95 %),
Les fillers calcaires utilisé dans notre étude provient de la carrière de Ghardaïa (Noumerate), où
sa composition chimique à été déterminée à l’aide des analyses chimique effectués dans
laboratoire de chimie L.T.P.S de Ouargla.
2.6. Pouzzolane :
La pouzzolane utilisée est une pouzzolane naturelle de provenance de Sétif exactement
de Ain El Kebira, en quantité suffisante pour nos besoins.sur notre projets de fin d’étude. Cette
pouzzolanes est fournit sous forme des roches concassées. Pour pouvoir la substituer au ciment
CPJ, nous avons d’abord procédé à son
Étuvage à 105 °C afin d’éliminer toute éventuelle humidité et faciliter son broyage.
La surface spécifique de Blaine de pouzzolane(SSB) est effectuée au niveau de laboratoire de la
cimenterie de Sétif à deux échantillons de différent temps de broyages :
ECH1 : SSB1=5877cm2/g à 220sec
Pouzzolane
ECH2 :SSB2=4881cm2/g à 2min et 32sec
SSB (moye)=5379cm2/g
42
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
SSB (moye)=3930,5cm2/g
Les analyses des compositions chimiques et minéralogiques moyennes du laitier. Sont effectuées
au laboratoire de la cimenterie d’Ain El Kebira Sétif.
2.8. Formulation de mortier normal (NF –P 15-403[32]) :
Le mortier doit être composé en masse, d'une partie de ciment, de trois parties de sable et
d'une demi partie d’eau, Le mortier normal est un mortier qui sert à définir certaines
caractéristiques d’un ciment et notamment sa résistance. Ce mortier est réalisé conformément à
la norme décrit le sable utilisé pour les essais ainsi que le malaxeur.
Dans notre cas en a utilisé pour notre mortier pour (1 litre) :
Il faut malaxer chaque gâchée de mortier mécaniquement au moyen du malaxeur spécifié (la
norme NF P 15-411[33]).
43
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
44
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
45
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Après quoi le moule est arasé, recouvert d’une plaque de verre et entreposé dans la salle ou
armoire humide, Entre 20h et 24h après le début de malaxage, ces éprouvettes sont démoulées, et
ils sont alors marquées convenablement avec un crayon résistant à l'eau.
Et entreposées dans l’eau à 20° Cs ±1°C jusqu’au moment de l’essai mécanique et de la
durabilité.
Dans notre projet expérimental, nous avons utilisé des éprouvettes prismatiques 40 x 40
x 160 mm3 pour les essais de flexion et compression (essai mécanique). Les mortiers ont été
préparés selon les combinaisons suivantes :
- 4 combinaisons (85 spécimens) ont été préparées à partir d’un seul pourcentage pour chaque
ajout : pouzzolane « PZN» (15%), filler calcaire « FC» (10%) et laitier « LH» (20%) Avec un
rapport E/C = 0.5.
46
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Ghardaïa LH 80 00 00 20
Remarque : Le ciment CPJ contient : 65-79 %clinkers, 21-35 autre constituants principale
(ajouts) : cendre volante ou bien laitier…..etc.
Les échantillons d’essais ont été confectionnés conformément à la Norme ENV 197-1[35]
dans des moules prismatiques 40 x 40 x 160 mm3 et compactés mécaniquement à l’aide d’une
table à choc (de vibration). Une fois arasés, les moules contenant les échantillons sont stockés
dans L’environnement de laboratoire sous une température de 20° ± 1°C et une humidité relative
d’environ55 ± 5%. Le démoulage est effectué après une durée de 24h et les échantillons sont
conservés au laboratoire jusqu'au jour de l’essai.
-Il est à noter que les essais mécaniques ont été effectues aux échéances de : 2 – 7 – 28 et 90
jours.
2.10.3 : Résistance à la flexion :
- Les essais de flexion sont réalisés sur à l’aide d’un appareil MATEST pourvu d’un
Dispositif de flexion trois points (figure 2.12) si dessous :
47
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Pour chaque combinaison, 3échantillons prismatiques 40 40 160 mm3, sont testés à une
vitesse de chargement constante de 1,75 KN/s. En plaçant le prisme dans le dispositif de flexion
avec une face latérale de moulage sur les rouleaux d'appui et son axe longitudinal
perpendiculaire à ceux-ci. Appliquer la charge verticalement par le rouleau de chargement sur la
face latérale opposée du prisme et l'augmenter la charge Jusqu’à la rupture. La charge P en KN
a affichées sur l’écran de l’appareil où l’on effectue la lecture. La contrainte de traction qui
appelle la résistance à la flexion correspondante sur la face inférieure de l’éprouvette est égale :
, ABC
?@ =
DE
48
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
La résistance à la compression des mortiers a été évaluée sur les demi-primes issues de la l’essai
flexion Trois- points. Le demi-prisme est centré entre les deux plateaux de l’appareil
d'OHELGASS et un chargement est effectué à une vitesse convenable jusqu'à la rupture. On
effectue la lecture de la charge d’écrasement FC en KN sur l’écran de l’appareil et la résistance à
la compression Rc en MPa a été calculée par la formule suivant :
GF
?F =
D
49
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Nous avons utilisé des éprouvettes prismatiques 70 x 70 x 280 mm3 pour les essais de durabilité.
Les mortiers ont été préparés selon les combinaisons suivantes :
-4 combinaisons (8 spécimens) ont été préparées à partir d’un seul pourcentage pour chaque
ajout : pouzzolane « PZN » (15%), filler calcaire « FC » (10%) et laitier « LH » (20%) Avec un
rapport E/C = 0.5 pour l’absorption d’eau.
-4combinaisons (26spéciment) ont été préparé à partir les mêmes pourcentages que le
précédentes et avec même dosage E/C=0.5 pour l’effet de la nappe phréatique.
Ghardaïa LH 80 00 00 20
Cet essai mesure le taux d’absorption de l’eau par succions capillaire des éprouvettes de
mortier non saturées, mises en contact avec de l’eau sans pression hydraulique.
- Avant les mesures de la Sportivité, les éprouvettes seront prés conditionnés dans l’étuve à
environ 105°C jusqu'à une masse constante. L’essai de Sportivité détermine le taux ou la vitesse
50
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
d’absorption par remontée capillaire d’une demi prisme d éprouvette cubique 70 x 70 x 280
mm3 place dans un bac contenant sable saturé de l’eau , de sorte que l’eau ne touche
l’éprouvette que d’une hauteur presque de 5mm de la profondeur du bac, le reste de l’éprouvette
est préalablement imperméabilisé par le paraffine sur toutes les autres faces. On mesure alors
l’augmentation de la masse de l’éprouvette en fonction du temps.par le calcule d’un coefficient
d’absorption d’eau qui mesure le volume des pores accessibles à l’eau , ce qui signifie que ,
plus sa valeur est élevé moins la durabilité de béton ou bien de mortier est assuré dans un
milieu agressif, ce coefficient est défini comme le rapport de l’augmentation de la masse de
l’échantillon après imbibition par l’eau, à la masse sèche de l’échantillon. Et égale à :
IJ − IK
HD =
IK
Ou par la formule suivante qui désigne l’augmentation des masses des éprouvettes en fonction de
la racine carrée du temps :
LN O
M = N√Q
t : Le temps (s) ;
Cette imbibition est obtenue par immersion de l'échantillon dans l'eau pendant 72 heures à 20
°C±2°C.
51
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Formulation de mortier :
- Les mortiers utilisés pour les essais mécaniques confectionnés selon les combinaisons choisies
sont récapitulés au tableau (2. 4) :
52
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
- Les mortiers utilisés pour les essais de durabilité confectionnés selon les combinaisons choisies
sont récapitulés au tableau (2. 5) :
53
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
2.12.3 : Le sable :
Dans notre projet nous sommes allé à trois échantillons de sables de différentes régions :
sable de Ghardaïa (Zelfana), sable de Hassi Sayah (Ouargla), sable Irara (Hassi Massoude) dont
les caractéristiques récapitulés sur le tableau (2.9) suivants :
54
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Paramètres valeurs
physiques
Sable Ghardaïa Sable d’Ouargla Sable de Hassi Massoude
(S1) (S2) (S3)
Masse volumique 2,62 2,63 2,64
absolue (g/cm3)
Masse volumique 1,65 1,54 1,61
apparente (g/cm3)
Coefficient 1.59 3.15 4
d’uniformité Cu
Coefficient de 1.02 1.27 1
courbure Cc
Equivalent de 86,64 54.11 86.97
Sable (Piston (%))
Module de finesse 2,07 2,43 3,77
Et pour nos essais en adopté la meilleure « sable de Ghardaïa » parce que c’est un sable
propre et sa granulométrie est acceptable.
Analyse granulométrique :
Sable de Ghardaïa :
Tableau (2.10) : Analyse granulométrique de sable de ghardaia.
55
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
100
sable utilisé
féseau supérieure
féseau inférieure
80
60
tamisat(%)
40
20
0
0,01 0,1 1
tamis(mm)
56
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
fuseau infériere
sable de hassi sayah
100 fuseau supérieure
90
80
70
60
tamisat(%)
50
40
30
20
10
0
0,01 0,1 1
tamis(mm)
Figure (2.15) :
la courbe granulométrique de sable de Hassi Sayah
57
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
fuseau supérieure
sable de hassi massaoud
fuseau inférieure
100
80
60
tamisats(%)
40
20
0
0.01 0.1 1
tamis(mm)
Equivalent de sable :
Sable de Ghardaïa :
Tableau (2.13) : Equivalent de sable de Ghardaïa
58
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
59
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
NF P15-461
Sulfates %SO3 0,11662 0,48706 0,32
BS1377 %CaSO4, 0,626382 2,616066 1,718764
2H2O
Carbonates %CaCO3 5 9 1,5
NFP15-461
Chlorures %cl- 0,0022688 0,0601232 0,00426829
Méthode de %Nacl 0,003720832 0,098602048 0,007
mohr
Matière % Matière - - -
organique organique
NFP94-055
La courbe granulométrique désigne que le sable utilisés sable n’appartienne au fuseau proposé
pour la granularité optimale de sable à mortier qui correspond à un module de finesse (MF)
compris entre 2.2 et 2.8. Son module de finesse MF égale à 2.07
Equivalent de sable :
Le sable de Ghardaïa utilisés est sable propre c-à-dire ne contient pas beaucoup les éléments fins
de valeurs ES=86.64% acceptable pour la confection du mortier.
La valeur de V%& de sable utilisés égale à 0.465 c-à-dire début d’apparition de la sensibilité d’eau
2.12.4 : Pouzzolane :
La composition chimique de pouzzolane naturelle illustrée dans le tableau (2.11) suivant :
60
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Composants Teneurs en %
SiO2 43.70
AL2O3 14.90
CaO 14.14
Fe2O3 9.14
MgO 4.52
SO3 0.54
Cl -
Perte au feu -
2.12.5 : Le laitier :
Composants Teneurs en %
SiO2 36,60
AL2O3 6,38
CaO 37,75
Fe2O3 6,94
MgO 3,77
SO3 -
Cl -
Perte au feu -
61
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
Sable de
échantillon notation Ghardaïa
Insolubles %insolubles 32,06
NF P15-461
Sulfates %SO3 0,94737
BS1377 %CaSO4,2H2O 5,0884326
Carbonates %CaCO3 62
NFP15-461
Chlorures %cl- 0,023
Méthode de mohr %Nacl 0,038
Matière organique % Matière -
NFP94-055 organique
- L’eau de gâchage utilisée dans la confection des mortiers est l’eau potable du robinet. Son
Analyse chimique est présentée au tableau (2.14) suivant :
62
Chapitre II Méthodes d’essais et matériaux utilisés
- Etant donné que les valeurs trouvées sont conformes à celles exigées par la norme en
vigueur, l’eau de gâchage ne présente donc aucune nocivité quand à son utilisation pour
la confection des mortiers (l’eau de robinet).
- l’eau de la nappe phréatique ne présente aucune agression nocive pour les mortiers.
2.13. Conclusion :
Les essais physiques, les analyses chimiques et les analyses minéralogiques effectués
dans les différents laboratoires donnent une idée générale sur les caractéristiques principales des
matériaux servant à la formulation des mortiers qui seront étudiés au chapitre suivant du point de
vue mécanique et durabilité.
La connaissance de ces caractéristiques nous aide d'une façon significative à commenter les
résultats des essais expérimentaux.
63
Conclusion générale et
perspectives
Conclusion générale et perspectives
77
Conclusion générale et perspectives
78
Conclusion générale et perspectives
A la fin, et comme nous avons utilisé un ciment récent (Chamil) dans
le marché Algérien (début d’utilisation 04/10/2010) ; on peut dire que ce
ciment a présentée des caractéristiques acceptables pour les travaux de
finissions ; et même avec l’apport des ajouts minéraux.
Perspectives et recommandations :
79
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
80
Références bibliographiques
[13]. Ali Aichouba, «effets des pouzzolanes naturelles sur les propriétés d’un ciment à
base de calcaire » thèse de magister, IGCM Oran - 2005.
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Influence
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[23]. NF EN 196-2 « méthodes d'essais des ciments – Partie 2 : Analyse chimique des
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[24]. NF P 18 – 583 «Granulats : mesure de la teneur en chlore – méthode par
dissolution» AFNOR – Paris – 1997.
[25]. NF EN 933-2 «Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des
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nominales des ouvertures »AFNOR – Paris – 1997.
[26]. R.Dupain, R. Lanchon, J.C. Saint Arroman «Granulats, sols, ciment et béton»
Editions CASTEILLA – 25, reu Monge – 75005 PARIS, deuxième et troisième partie.
81
Références bibliographiques
82
Chapitre III:
Résultats et Discussions