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Art préhistorique

Si les premières manifestations discrètes de l'art préhistorique datent de la


fin du Paléolithique moyen, celui-ci ne prend une réelle ampleur qu'au début
du Paléolithique supérieur (45 000 à 12 000 ans av. J.-C.) avec l'Aurignacien
qui marque la première manifestation de l'art figuratif. Il est alors très
diversifié dans ses thématiques, ses techniques et ses supports. Il inclut des
représentations figuratives animales, des représentations anthropomorphes
souvent schématiques, ainsi que de très nombreux signes. L'art préhistorique
se développe ensuite durant le Gravettien, le Solutréen, puis le Magdalénien,
souvent considéré comme l'apogée de l'art paléolithique.

Au Mésolithique (12 000 à 8 000 ans av. J.-C.), les manifestations artistiques
figuratives sont rares. De cette époque sont connus des galets peints ou gravés
de figures géométriques.

Au Néolithique (8 000 à 3 000 ans av. J.-C.), l'art figuratif se développe à


nouveau, en incluant notamment des animaux domestiques. De nouveaux
supports commencent à être utilisés, par exemple lors du décor de poteries en
céramique. La Vénus de Laussel, l'une des plus
célèbres Vénus paléolithiques.
L'art préhistorique est surtout le fait d'hommes modernes (Homo sapiens)
mais quelques découvertes sont attribuées aux Néandertaliens (Grotte de
Gorham).

Les différentes théories interprétatives de


l'art préhistorique : des interprétations
globalisantes à l'interprétation actuelle
pluraliste
Les préhistoriens ont longtemps considéré que l'art préhistorique avait un
berceau unique (naissance en Europe) et avait évolué progressivement pour
devenir de plus en plus raffiné (du plus simple au plus compliqué comme la
chronologie stylistique en quatre périodes d'André Leroi-Gourhan par exemple,
avec « chevauchements » possibles entre les périodes). L'émergence de l'art
dans différentes régions du monde et l'invention de la grotte de Chauvet en
1994 remettent totalement en cause cette conception. Les datations au carbone Depuis le Paléolithique inférieur, les
hommes semblent avoir été fascinés
14 des peintures âgées de 36 000 ans de Chauvet « font littéralement voler en
par la forme de leur propre corps et
éclats l'idée d'une évolution linéaire de l'art préhistorique et d'un art primitif
n 1 tentés de le représenter (galet de
balbutiant, au style fruste et grossier dont aurait progressivement émergé
6 Makapansgat, ca. 3 millions
l'apothéose créatrice de Lascaux ». 1
d'années avant notre ère) .

La plupart des théories sur l'art préhistorique sont « principalement appuyées


7
sur les documents pariétaux : ce sont eux qui détiendraient les clés de la symbolique paléolithique ». Bien que le
domaine de l'interprétation reste spéculatif car échappant à la démarche scientifique, différentes théories sur les
8
origines de cet art sont proposées pour expliquer le grand boom artistique du Paléolithique :

L'art pour l'art selon l'école matérialiste : l'Homme préhistorique qui manifeste un pur plaisir de dessiner et
de peindre, a des préoccupations artistiques. Cette théorie, dont un des premiers défenseurs est Gabriel de
Mortillet, refait parfois surface 9. Elle est contredite par l'art pariétal qui est souvent dans des grottes sombres
ou inaccessibles. De plus, elle apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle marquée par l'anticléricalisme
militant de préhistoriens éminents, tels Mortillet, Lartet ou l'anglais Christy, dont le parti positiviste et
matérialiste lutte contre le parti clérical hostile à l'ancienneté de l'homme préhistorique (l'homme antédiluvien
de Boucher de Perthes). Les luttes idéologiques contaminent alors la recherche, ce qui explique le
scepticisme d'Émile Cartailhac devant les peintures de la grotte
d'Altamira, jusqu'à la parution en 1902 de son « Mea culpa d'un
sceptique 10 », qui marque la reconnaissance tardive de cet art 11.

L'art comme recours au totémisme, évoqué par Max Raphael (en),


Joseph Déchelette ou l'abbé Breuil qui insère cet art dans la
reconnaissance plus vaste de pratiques religieuses (thèse remise au goût
du jour avec l'archéologue Emmanuel Anati qui parle de proto-
religion 12) : les animaux représentés seraient les animaux-totems, les
ancêtres d'un clan auxquels les hommes rendent un culte. Cette théorie
est sévèrement critiquée. Les animaux représentés avec des flèches ou
des blessures sont incompatibles avec le tabou qui s'attache au
totem 13, 14. Alain Testart propose une interprétation totémiste renouvelée
en 2016 15, elle aussi critiquée 16.

L'art comme rituel de la chasse magique : hypothèse développée en


1914 par Salomon Reinach qui imagine que les représentations
d'animaux ou de scènes de chasse donnent aux hommes préhistoriques
le pouvoir magique de possession et de domination sur la bête, leur
assurant ainsi une chasse fructueuse 17. Elle est enrichie par le comte
Henri Begouën 18 et l'abbé Breuil n 2. Cette théorie ne fonctionne pas pour
les représentations d'animaux ou d'éléments qui n'ont aucun rapport avec
la chasse alimentaire n 3. En outre, les animaux les plus souvent chassés,
d'après les ossements retrouvés par les archéologues, ne sont pas les
animaux les plus représentés 21. Cependant, la magie cynégétique
n'implique pas seulement la chasse alimentaire mais comprend aussi la
chasse rituelle, dont la chasse qualifiante qui permet au chasseur de
passer d'un statut social ou symbolique à un autre (comme chez les
Maasaï qui pratiquent une chasse aux lions rituelle) 22.

l'art comme rituel chamanique communiquant avec les esprits


surnaturels : la théorie du chamanisme pariétal proposée par Horst La Vénus de Hohle Fels, première
Kirchner (de) 23 (1952) et André Glory 24 (1964), est modernisée par manifestation attestée de l'art
David Lewis-Williams et Thomas Dowson 25 et introduite en France par figuratif.
Jean Clottes 26. Elle a connu depuis lors de nombreux
développements 27, 28 et est très critiquée, à la fin du siècle dernier, par
les spécialistes, préhistoriens et ethnologues : elle présente en effet une
visée universaliste mais très réductrice et extrapolée, du chamanisme,
elle a une assise ethnographique faible et elle ne correspond pas à la
réalité archéologique, seules quelques images pouvant être interprétées
en ces termes 29, 30. Malgré ces critiques, cette théorie a la faveur du
grand public et des médias 31.

L'approche structuraliste de Leroi-Gourhan dans les années 1960 qui


démystifie les interprétations précédentes. Selon lui, le système
iconographique de l'art paléolithique est structuré selon une partition
binaire qui recouvre un dualisme sexuel complémentaire, un couplage
constant avec la présence de signes masculins plutôt à l'entrée et au
fond des cavernes, ou dans des espaces étroits, et des signes féminins,
dans les espaces plus ouverts, ce qui débouche sur le concept de la Le sorcier dansant de la grotte ornée
féminité de la caverne (creuse). Cette binarité se reflète dans le dualisme des Trois-Frères pourrait évoquer le
des animaux et des matières qui leur sont empruntées 32. Chez Leroi- chamanisme et le totémisme.
Gourhan, comme chez bien d’autres chercheurs en sciences humaines
dans les années 1960 à 1975 (comme Annette Laming-Emperaire qui
élabore une explication sociale de l'art préhistorique en interprétant le couplage des animaux et des signes
comme le symbole d'alliances matrimoniales) 33, le symbolisme sexuel et la grille d’interprétation
psychanalytique tiennent lieu de référent ultime. Mais si précise et argumentée soit-elle, cette approche
« peut sembler, une fois encore, la projection d’une mythologie (la nôtre) sur la mythologie (supposée) du
passé 34 ».

L'art comme représentations rupestres et pariétales liées aux mythes de la région où elles se trouvent,
mythes locaux encore présents chez les populations actuelles (thèse mythologique). L'un de ces grands
mythes est celui de l'émergence primordiale selon lequel les animaux ou les humains seraient sortis du sol,
d'un rocher, d'une grotte, d'une colline ou montagne 35. C'est dans ce cadre que s'est développée la thèse de
l'art comme témoignage d'une hiérarchie sociale permettant à une caste de se prévaloir de ses origines
mythiques, cette hiérarchie pouvant être une conséquence d'un début de
division du travail (avec notamment des individus désignés soumis à un
apprentissage spécifique, se spécialisant dans la peinture, le travail de la
pierre ou de l'ivoire, d'œuvres d'art ayant une fonction de prestige) et
d'accumulation des ressources. Les inégalités sociales ne seraient pas
nées, comme on le croit ordinairement, avec la révolution néolithique et
l'apparition de l'agriculture, mais dès le Paléolithique récent, en lien avec
l'émergence d'un système économique fondé sur le stockage des
ressources sauvages 36, 37. Cette hypothèse de la stratification sociale est Exemple d'art préhistorique indigène
critiquée 38.
australien. Selon la théorie du
L'art comme une proto-écriture (empreintes de main) ou une ébauche de chamanisme pariétal, le but de ces
calculs avec les doigts (mains négatives aux doigts raccourcis) 39. œuvres picturales n'était pas de faire
L'art paléolithique non considéré comme de l'art : cette conception des « images » des mains. Les
utilitariste des préhistoriens anglo-saxons suppose que les hommes chamanes fondaient leurs mains
préhistoriques ont des préoccupations non esthétiques mais dans la paroi assimilée à un voile
fonctionnelles, et insiste sur le rôle social des œuvres d'art pariétal tendu entre le monde humain et celui
perçues comme des expressions symboliques de rites de formation, des esprit. Les mains disparaissent
d'initiation, de fécondité, de rituels de préparation à la chasse, métaphoriquement et établissaient
d'invocation magique, de rituels de communication avec les esprits ainsi une liaison avec le monde des
2
(chamanisme, revivification des animaux selon les saisons), etc 40. La esprits .
multiplicité de ces rôles et les interprétations spéculatives qui en
découlent expliquent pourquoi, selon l'archéologue Paul Bahn (en), « un
nombre croissant de chercheurs ont décidé d'abandonner la vaine quête
des significations » des œuvres d'art 41.

Depuis toutes ces interprétations globalisantes, la majorité des préhistoriens


considèrent que ces théories ne sont pas exclusives les unes des autres et se
sont rangés « à l'idée que toute tentative d'explication relative aux
significations de l'art préhistorique était vouée à l'échec, une démarche
forcément située pour des raisons de subjectivité hors du champ
42
scientifique ». La diversité de l'art préhistorique, sa richesse et la complexité
des associations symboliques, rendent son interprétation unique et globale
périlleuse. Les nombreuses théories attestent leur superfluité par la multiplicité
43
des explications sur lesquelles elles reposent . Toutes les significations sont
Mains négatives réalisées au
en effet envisageables car elles varient selon les époques préhistoriques et les
pochoir, dont certaines avec doigts
régions du monde. L'art « peut s'adresser à une collectivité plus ou moins
tronqués (grottes de Gargas). Selon
étendue, aux connaissances variables en fonction de l'appartenance à un même
l'hypothèse chamanique, ces mains
groupe ou à un groupe différent, en fonction aussi de l'âge, du sexe, des degrés « mutilées » symboliquement
d'initiation, du rôle social et de bien d'autres paramètres. Il peut adresser un renforceraient le rituel chamanique. Il
avertissement ou formuler un interdit. Il peut aussi raconter une histoire, est possible aussi que l'amputation
profane ou sacrée, ou n'avoir d'autre sens que la manifestation ou l'affirmation réelle des phalanges ait à l'occasion
d'une présence (graffiti). Parfois, il ne s'adresse pas aux hommes mais à la (ou fait partie de rites d'initiation
44
aux) divinité(s) et il s'efforce d'établir un lien avec le monde surnaturel ». chamanique .
3

Histoire des représentations


Les œuvres d'art préhistorique ont longtemps fait l'objet d'interprétations fantasques et biaisées, notamment en ce
qui concerne « la question de la différence des sexes ». En fait, ces interprétations, et même la définition de l’art
comme tel, donnent à lire au moins autant la succession des « modes » intellectuelles qu’un réel progrès dans la
compréhension du monde paléolithique : la vision du passé historique ou préhistorique produite par ses
découvreurs et ses interprètes est parfois une image, ou une justification du présent et, du fait même du caractère
nécessairement lacunaire de ses preuves, ce savoir n’est pas exempt d’interprétations subjectives. La liberté est
liée, pour une part, au fait que les disciplines préhistoriques sont longtemps restées (et demeurent encore
aujourd’hui, à certains égards) faiblement institutionnalisées et professionnalisées : des amateurs, découvreurs
d’art mobilier ou rupestre, parfois des préhistoriens improvisés venus d’autres disciplines, anthropologues ou
médecins, ont pu donner libre cours à leur imagination quant à l’interprétation. Les poncifs véhiculés, tant par les
49
analyses savantes de cet art que par les ouvrages de vulgarisation ou les manuels scolaires , paraissent à certains
égards constituer un véritable « folklore » de l’imaginaire contemporain.
Typologie
50
L'archéologue Emmanuel Anati propose la typologie suivante :

Supports
Art immobilier : art rupestre, art pariétal, pétroglyphes, peinture à base de
pigments minéraux : terres d'ocres, argiles rouges et jaunes, oxyde de Une analyse mythologique de la
fer, craie ; pigments organiques : noir d'os calcinés, noir de charbon de grotte des Nageurs propose que les
bois. Le plus ancien atelier de fabrication de pigments date d'il y a personnages en train de nager,
100 000 ans au Middle Stone Age 51. s'engouffrent dans la gueule d'un
Art mobilier : outils et armes (bâton percé, propulseur à crochet, spatule, monstre peint au fond de la cavité
lampe à graisse, harpon, pointe de sagaie), parures et bijoux suspendus (symbolisant l'Océan primordial), ce
sur le corps ou attachés à un vêtement (le plus fréquent sont les perles, qui illustrerait les croyances
pendeloque, contour découpé, rondelle en os percé, bracelet, diadème ; mortuaires des dynasties
4
colliers formés de coquillages (les plus anciens datés à ce jour sont une pharaoniques .
parure de coquillages à Taforalt (Maroc) vers 82 000 ans 52, 53), dents,
craches de cerfs 54), plaquettes gravées, sculptures
(figurines, Vénus paléolithique), poteries, etc 55.

Techniques

Les œuvres au trait gravé (au doigt pour les matières les plus
souples comme l'argile, au burin pour les matières les plus
56
dures comme l'os ou les roches) ou au trait peint consistent à
tracer des contours et certains détails (avec une grande variété
n 4
d'aspects des traits colorés par des « crayons » : ponctué,
uni, modelé). La peinture, monochrome ou polychrome,
emploie des matières colorantes (charbons, pigments
minéraux) appliqués en aplat uni, par la technique du pochoir,
du tamponnage, du soufflé (projection d'un colorant poudreux,
directement avec la bouche — technique du crachis — ou avec
une sarbacane), de l'estompe, ou à l'aide de touffes de poils ou
57, 58
de fibres végétales (ancêtres du pinceau) .

Types

Les représentations peuvent présenter 3 types de signes,


associés ou non, en proportions variables.

pictogramme (représentation du réel)


idéogramme (signes conventionnels)
psychogramme (signes émotionnels)
Les artistes préhistoriques d'Émile Bayard, gravure

L'émergence de l'art au extraite de L’Homme primitif, de Louis Figuier (1870).


Dans le prolongement des mouvements féministes dits
Paléolithique de la 2e vague, l'archéologie féministe réévalue la place
45
des femmes dans l'art préhistorique , longtemps
exclue des représentations stéréotypées véhiculées par
Les origines de notre espèce Homo sapiens sont certainement
59 l'évolutionnisme culturel, les préhistoriens et les artistes
africaines et remontent à 200 000 ans . du XIXe siècle, en majorité des hommes, au gré de leurs
46
convictions et/ou revendications .
La théorie de la « révolution symbolique » (apparition du
langage, de l'art et des comportements modernes il y a
40 000 ans) qui s'est imposée au terme d'un siècle d'exploration des origines de l'art préhistorique s'est effondrée.
Alors que la recherche a été marquée par un eurocentrisme trop longtemps en vigueur, les découvertes
archéologiques dans le monde entier au XXIe siècle élargissent la connaissance du passé artistique : parures
réalisées sur coquilles marines de Nassarius gibbosulus (en) et datant du Paléolithique moyen entre −100 000 et
60
−50 000 ans ; parure néandertalienne de serres d'aigle sur le site
61
archéologique de Krapina (en) (130 000 ans) ; gravures en zigzag réalisées
par Homo erectus sur des moules d'eau douce appartenant au genre
62
Pseudodon (ru), datant du Paléolithique inférieur (540 000 ans) ... De plus,
la datation de l'art préhistorique connaît actuellement de nombreux
bouleversements, une datation ou découverte isolée, appelées unicum, étant
63
toujours contestable . La datation des œuvres artistiques fait d'ailleurs l'objet
de nombreuses recherches : datation directe (par le carbone 14 — charbon de
bois, os —, résonance magnétique nucléaire, thermoluminescence sur du silex
ou de la calcite chauffés), datation indirecte (grâce au contact des figures avec
des couches d'habitat datées ou attribuées à une culture donnée, ou à
l'obturation de la caverne ; datation par le carbone 14 ou par l'uranium-
n 5
thorium des concrétions — calcite, oxalate de calcium — déposées sur les
œuvres), chaque méthode de datation ayant des domaines d'applicabilité et des Le Peintre décorateur à l'âge de
65, 66
difficultés propres . pierre de Paul Jamin (1903) montre
le même biais de genre que le
67
Selon certains auteurs , les préoccupations esthétiques auraient pu se tableau précédent
47
.
manifester dès le Paléolithique inférieur et ce de plusieurs manières :

collecte d'objets naturels


un galet de jaspillite rouge a été retrouvé sur un site fréquenté par
les Australopithèques il y a près de 3 millions d'années.
des motifs géométriques gravés sur des coquillages il y a
500 000 ans par des Homo erectus 68.
un biface, daté de 300 000 ans et retrouvé à Swanscombe en
Angleterre, a été façonné dans une roche comportant un oursin
fossile.
utilisation de colorants : l'utilisation d'hématite ou d'ocre est attestée dans
différents endroits du globe à partir de 100 000 ans.
utilisation de pierres remarquables dans la production d'outils : jaspe en
Corrèze, cristal de roche dans différents sites, obsidienne lors du
Paléolithique moyen en Éthiopie…
fabrication d'objets dont la forme n'a pas d'explication fonctionnelle
évidente :
Dans la grotte de Rouffignac,
des bolas, des boules de pierre façonnées et plus ou moins certains tracés digitaux ont été
régulières, manifestement trop lourdes pour servir de projectiles, ont effectués par des enfants tenus à
été retrouvées notamment à Sidi Abderrhamane au Maroc. bout de bras ou portés sur les
de même, certains auteurs considèrent la recherche de symétrie épaules, sur des voûtes hautes
lors de la taille des bifaces acheuléens comme l'une des premières d'une partie de la grotte qui pourrait
préoccupations d'ordre esthétique. avoir été une sorte d'école d'art où
les adultes auraient initiés les
48
À la fin du Paléolithique moyen, apparaissent les premières incisions jeunes .
dépourvues de rôle fonctionnel, sur des os ou des pierres. En Afrique du Sud, le
site de Blombos a livré des pierres gravées et colorées de motifs géométriques
complexes, associées à des objets de parure en coquillage. Cette découverte, datée de plus de 75 000 ans BP, est
l'une des plus anciennes formes d'expression artistique humaine. Elle traduit les capacités d'abstraction des Homo
sapiens de l'époque.

Certains sites moustériens ont également livré des minéraux insolites ou des fossiles collectés par les
Néandertaliens lors de leurs déplacements. C'est le cas notamment des grottes d'Arcy-sur-Cure. De plus, certaines
œuvres du Moustérien pourraient être attribuées à l'homme de Néandertal, comme le masque de la Roche-
69
Cotard (en), les peintures pariétales des grottes de Nerja, de La Pasiega (en), de Maltravieso (es) .

Ces découvertes étayent ainsi le modèle d'une évolution graduelle en Afrique depuis 200 000 ans, et ne
contredisent pas une autre théorie, « à savoir le scénario qui prévoit une origine multiple des cultures symboliques
60
parmi plusieurs populations humaines » .

L'art du Paléolithique supérieur


L'explosion des formes d'art est caractéristique du Paléolithique supérieur.
L'Homo sapiens est le principal acteur de cette révolution, même si des
chercheurs pensent aujourd'hui que certaines œuvres peuvent être attribuées à
70
l'homme de Néandertal .

Les premières représentations figuratives connues sont indonésiennes : ce sont les


peintures pariétales de la grotte de Leang Bulu Sipong 4, datées de 43 900 ans
71
avant le présent, dans l'île de Sulawesi, en 2019 . Par leur ancienneté elles
"supplantent" une autre peinture pariétale indonésienne, datée de 40 000 ans,
dans la grotte de Lubang Jeriji Saléh (en) (île de Bornéo) qui avait été annoncée
72
en 2018 comme « la plus ancienne œuvre figurative connue » .

Il y a environ 32 000 ans, l'art est déjà très diversifié et abouti, tant au niveau des
thématiques que des techniques. Dans la Grotte Chauvet, l'une des plus anciennes
grottes ornées connues, un grand nombre de techniques (gravure, peinture, tracés
digitaux, empreintes, etc.) a été employé pour réaliser des figurations animales
73
parfois très réalistes . Les gravures d'Arcy-sur-Cure sont à peu près aussi Le martien des gravures
74 rupestres du Tassili en Algérie,
anciennes . À la même époque, des statuettes en ivoire sont également connues,
comme « l'homme lion » de la Hohlenstein-Stadel. Même si l'art du Paléolithique typique de la phase des
cueilleurs archaïques.
supérieur couvre près de vingt mille ans, il est possible de dégager un certain
nombre de caractéristiques générales sans entrer dans le détail de la chronologie.

Supports de l'art

L'art du Paléolithique supérieur se présente sous forme de


peintures pariétales et rupestres, mais aussi de sculptures et de
gravures en argile, en pierre, en ivoire ou en os. Les œuvres conçues
avec des matériaux périssables, comme le bois, les peaux, voire les
75
tissus , ont malheureusement disparu. On ne peut qu'imaginer ce
qu'elles devaient être, et il est certain que notre connaissance reste
très partielle.

Le métal n'est pas encore connu. Certains objets, très fins et


fragiles, ne semblent pas exclusivement utilitaires, et peuvent avoir Charue et bétail gravés à Asberget parmi les
une fonction d'apparat. De nombreux témoins d'art apparaissent gravures rupestres de Tanum en Suède
sur des éléments de la vie quotidienne qui ont sans doute eu un rôle occidentale, typiques de la phase de l'économie
non artistique, comme les propulseurs. complexe.

Art rupestre

Art pariétal

L'art pariétal comporte des œuvres peintes, gravées ou sculptées. Ces dernières sont souvent associées aux abris
sous roche (Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l'Anglin). La grotte de Lascaux comporte plus de gravures que de
peintures. Selon la dureté de la paroi, l'artiste utilisait ses mains seules (parois argileuses) ou des outils de pierre et
de bois pour inciser la paroi. Certaines créations modelées sont de véritables chefs-d'œuvre, tels les bisons de la
grotte du Tuc d'Audoubert.
76
Pour la peinture, les trois couleurs de base sont le rouge, le noir et le jaune .

Pour les différents pigments utilisés :

ocre jaune, qui contient de la goethite ;


ocre rouge, contenant de l'oxyde de fer ou hématite, parfois naturelle mais souvent obtenue par calcination
de l'ocre jaune : la goethite chauffée devient rouge 77 ;
ocre brune, contenant de la limonite) ;
une couleur rougeâtre sombre peut être obtenue à partir de magnétite ou oxyde de fer (Fe3O4), en chauffant
à 1 000 °C (feu d'un foyer) un bloc de Fe2O3 78.
Le noir provient de charbon ou d'oxyde de manganèse 77.
le seul échantillon bleu connu (en 1991) en France est un très petit bloc
(0,5 g) dans la grotte du Renne (Arcy-sur-Cure) fait de calcium et
phosphore, avec des traces de cuivre qui lui donnent sa couleur 79.

Les analyses de pigment ont montré dans certains cas la réalisation de recettes
complexes incluant des charges minérales non colorées.

Dans certains cas, l'artiste traçait un contour avec un pinceau ou directement


grâce à un bout de charbon et remplissait ensuite selon divers procédés :
pinceau, application à la main, soufflage dans un tube. Ce dernier procédé
mouchetait finement la paroi, permettant des effets subtils de dégradés.
Perles en coquilles de Nassarius
Les artistes du Paléolithique utilisaient les formes naturelles des parois pour kraussianus datées du paléolithique
créer des figures. Ainsi, parfois seulement quelques contours de la figure soient moyen : a) ouverture réalisée à l'aide
représentés, le reste étant suggéré par la forme de la paroi. d'un outil en os ; b) facette plane
produite par l'usure, probablement
lors du frottement avec d'autres
Art mobilier perles ou avec un lien ; c) traces
d'ocre à l'intérieur du coquillage,
L'art mobilier est l'art des objets, que ceux-ci soient utilitaires ou non. On peut-être transférées depuis le corps
trouve dans cette catégorie des rondes bosses, comme les Vénus, mais aussi des de la personne portant la parure ; d)
armes sculptées comme des propulseurs, et des objets de la vie quotidienne, vue générale des perles.
comme des lampes en terre gravées de signes. Photo F. d'Errico.

On remarque souvent une correspondance entre art mobilier et art


pariétal : même iconographie, même style.

Les hommes du Paléolithique savaient déjà décorer leurs armes. Ils


possédaient un art mobilier composé de pendeloques et de
plaquettes décorées.

Iconographie

Trois types de figurations peuvent être distinguées : des signes, des Relevé du motif en zigzag gravé sur un os
animaux et des représentations humaines. découvert dans le site paléolithique moyen de
Bacho Kiro en Bulgarie.
Signes

Les signes sont de loin les éléments les plus fréquents, les plus
divers et les plus difficiles à interpréter. On les trouve autant dans
l'art pariétal que dans l'art mobilier. Généralement, ils
accompagnent des animaux, mais il existe aussi des panneaux de
signes, comme dans la grotte de Niaux.

Ces signes sont des points, des flèches, des mains négatives et
positives, avec un nombre de doigts variables, des tectiformes, des
quadrillages colorés de différentes teintes, des sortes de feuilles, etc.
La liste est quasiment impossible à établir, tant ils sont divers. La
couleur semble toujours avoir une grande importance.
Extension européenne de l'art du Paléolithique
André Leroi-Gourhan a proposé d'interpréter ces signes comme des supérieur
symboles sexuels. Par exemple, sur le panneau de signes de la grotte Art pariétal
de Niaux, les signes fléchés seraient à associer à la femme et les
Art mobilier
points à l'homme. D'autres préhistoriens pensent qu'il s'agit d'une
sorte de système numérique. Limite des principaux glaciers
Côtes
Reznikoff détermine que les points rouges semblent n'avoir qu'une
80
signification purement sonore . La concordance entre points
81
rouges et résonances atteint 99% dans de nombreuses grottes . Dès 1988, Reznikoff et Dauvois posent trois
principes essentiels après avoir étudié de nombreuses grottes ornées :
la plupart des images (80% à 90%) se trouvent dans des
lieux sonores ou dans leur voisinage (moins de 1 m
d'écart) 81, 82 ;
les meilleurs lieux sonores sont toujours marqués et souvent
ornés ;
l'emplacement de certains signes ne s'explique que par la
qualité sonore de leur location, et peuvent d'ailleurs être
retrouvés « à l'écoute » 82.

Faune
Les bisons du Tuc d'Audoubert, in
situ dans la grotte
Les animaux sont le deuxième thème de prédilection des
artistes préhistoriques. Ceux-ci s'inspiraient visiblement des
espèces animales visibles dans leur environnement, mais pas
particulièrement des espèces qu'ils avaient l'habitude de
chasser. Les figurations évoquant l'environnement végétal
sont extrêmement rares. « Le bestiaire paléolithique ne
reflète ni l'abondance, ni l'importance économique des
espèces animales, mais bien une thématique culturelle »
86
selon le préhistorien Patrick Paillet .
Propulseur
sculpté du Mas Le bestiaire varie selon les régions et selon les époques :
d'Azil toutefois, on trouve en majorité de grands herbivores
(chevaux, bisons, aurochs), comme dans la grotte de
Lascaux.

D'autres espèces sont plus rarement représentées, parfois avec de fortes


dominantes géographiques ou chronologiques : lions et rhinocéros dans la
grotte Chauvet, en Ardèche, biches dans les grottes de la région des Cantabres
en Espagne ou mammouths à Rouffignac, en Dordogne. Il arrive aussi que
soient représentés des animaux indéterminables ou « fantastiques » : une Grotte du Pech Merle, main négative
figure de la salle des taureaux de Lascaux est parfois qualifiée de « licorne ». et ponctuations

D'Huy et Le Quellec (2012) rappellent une pratique en Égypte


et dans le désert libyen, de représenter des figures d'animaux
fléchés afin d'empêcher l'animation des images et suggèrent
que les figures préhistoriques d'animaux fléchés connues en
France pourraient avoir le même but et non liées à une
87
supposée magie de chasse .

Certains animaux sont parfois représentés selon des


conventions stylistiques plus ou moins uniformes à l'échelle
d'une région. Pour les chevaux du sud-ouest de la France, par
exemple, on note un ventre rond, large, alors que les jambes
sont à peine ébauchées.

Les animaux sont quelquefois regroupés, inclus dans une Bisons polychromes de la grotte d'Altamira. Les grottes
scénographie. Ainsi, on trouve à la grotte Chauvet la cantabriques montrent une préférence pour le thème
représentation d'un rhinocéros surmonté de plusieurs lignes animalier qui représente 80 % des sujets de l'art pariétal
dorsales, ce qui donne une impression de profondeur et de et mobilier : « le cheval et le bison viennent en tête avec
multitude évoquant un troupeau. Les groupes peuvent 40 % du total, suivis par le bouquetin, le renne,
comporter des animaux d'une même espèce, mais associent l'aurochs, le cerf, l'ours, le poisson, le félin,
souvent plusieurs espèces différentes. Les superpositions et 83
l'oiseau … »
raclages sont aussi courants. Parfois, un individu est écarté,
comme le cheval dans le passage, à Lascaux.

L'art mobilier comporte aussi nombre de représentations animales, notamment au bout de propulseurs. Le
propulseur du faon à l'oiseau est l'un des plus délicats. Élément de prestige de par sa fragilité, il est le chef-d'œuvre
d'une importante série d'objets du même type. Des chevaux en ronde-bosse sont également fréquents.
Représentations humaines

Trois principaux types de représentations humaines se distinguent :

représentations humaines asexuées : personnage sans sexe identifiable ;


représentations anthropomorphiques : personnages mi-humains mi-
animaux, parfois réduits à de simples masques comme dans la grotte
d'Altamira en Espagne ou en pied, comme dans la Grotte des Trois-
Frères ;
représentations humaines avec un sexe féminin ou masculin identifiable.
On peut noter la surreprésentation des sexes féminins par rapport aux
sexes masculins.

Quelques interprétations sont possibles mais restent de l'ordre de l'hypothèse.


Ainsi, certaines représentations humaines avec un sexe féminin pourraient être
un symbole de fécondité, comme le montrent les statuettes de « Vénus », dont
les hanches et le ventre sont hypertrophiés et la tête et les membres réduits à
leur plus simple expression. La Vénus de Willendorf en est un des exemples les
plus célèbres. L'hypertrophie ou l'atrophie pouvant jouer le rôle de figure de
style pour mettre en évidence certaine partie du corps pour exprimer une idée.
Les vulves stylisées et les gravures présentes dans l'art pariétal renforcent cette
hypothèse.

Les « humains en situation de faiblesse face à un animal » : on en trouve un


exemple dans le puits de Lascaux, au Roc de Sers et sur une plaquette Cerf gravé de Lascaux. Une analyse
des indices de saisonnalité suggère
provenant du Mas d'Azil conservée au musée des Antiquités nationales de
que la plupart des espèces animales
Saint-Germain-en-Laye. L'humain est couché face un animal chargeant, ou
sont représentées en pleine
combat contre lui.
maturité, à la belle saison ou en
84
automne .
L'art de l'Épipaléolithique et du
Mésolithique
Cette période de transition est relativement pauvre en
manifestations artistiques, limitées à des galets peints (Azilien) et
quelques silhouettes animales en France et en Italie. Des gravures
sur rocher (phoques, baleines, poissons, etc.) sont connues en
Norvège.
L'art animalier préhistorique représente rarement les
caractères sexuels primaires. Parmi les exceptions,
L'art du Néolithique le relevé du bison femelle recroquevillée d'Altamira
par Breuil vers 1900-1902 (présence de ses
mamelles), et le bison mâle de la grotte de Font-de-
Gaume (ligne thoraco-abdominale marquée d'un
Le Mégalithisme
fourreau pénien qui se termine par un pinceau de
85
poils) .
Le mégalithisme constitue la plus ancienne forme d'architecture
monumentale dans l'histoire de l'humanité. À ce titre, il relève
également de l'art préhistorique. Même si sa fonction première n'était pas directement « artistique », mais
religieuse, le mégalithe est parfois le support privilégié de l'art de son époque. Par exemple, les orthostats des
dolmens peuvent être ornés de gravures très complexes dont la symbolique nous échappe encore ; ils peuvent
également avoir été sculptés et présenter une forme anthropomorphe, s'apparentant ainsi à de véritables statues
préhistoriques, dont certaines sont caractérisées au point d'avoir des seins (divinité tutélaire féminine ?), des
rangs de colliers, etc. De même, les statues-menhirs sont des mégalithes dont les gravures parfois fort évoluées et
nombreuses sont les témoins de l'activité artistique des hommes de la Préhistoire, l'art s'associant au sacré.

L'art mobilier néolithique

Outre de nombreux éléments ornementaux et cérémonials, l'art mobilier néolithique comprend une large gamme
de formes de poteries et autres objets quotidiens. La sculpture connaît un développement précoce et original :
pratiquement dans toutes les cultures néolithiques d'Europe orientale apparaissent, dès les phases anciennes, des
figurines féminines de terre cuite mais aussi de pierre, supposées représenter
une hypothétique « Déesse Mère » symbolisant la fertilité.

Notes et références

Notes
1. Des techniques
sophistiquées (effets de
perspective, estompe
pour traduire les nuances
du pelage ou du modelé
des corps, détourage
pour accentuer le relief,
vaste composition
d'ensemble) sont
inventées au début du
Paléolithique supérieur
par les Aurignaciens 5.
2. « À la base d'une telle
création artistique il y a
des connaissances
profondes des formes
animales, qu'une
expérience quotidienne
de vie de chasseur à la
grosse bête peut seule
donner ; pas de grande
chasse, pas d'art pariétal
naturaliste » 19.
3. Par exemple, le renne et
le cerf sont les deux
animaux les plus chassés
dans le Sud-Ouest de la
France et dans le Nord
de l'Espagne, mais ce
sont le bison et le cheval Vénus de Willendorf, vers
qui dominent dans les 25 000 ans BP
représentations
artistiques. Cf les
différences observées
entre zoocénoses,
taphocénoses et
iconocénoses (bestiaires
figurés) étudiées par
François Djindjian 20.
4. Blocs de colorant à base
d'ocres, de charbon d'os
ou de charbon de bois,
notamment ceux du
fusain. L'extrémité
effilochée d'un bâton
mâché joue le même
rôle.
5. Dans les abris éclairés
par le jour, la colonisation
des parois par des
bactéries, des micro
champignons et des
lichens provoque la
formation d'un biofilm
composé d'acide
oxalique. Celui-ci, au
contact de carbonate de
calcium, forme des
cristaux d'oxalate de
calcium (whewellite ou
weddellite) qui peuvent
être datés par le carbone
14 64.

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32. « Les signes
géométriques peuvent
donc être groupés en
deux séries : les « figures
ovales, triangulaires,
scutiformes,
pectiniformes, en grille ou
claviformes » dérivent,
graphiquement, de la
figure d’un corps de
femme ou d’organes
génitaux féminins. De
même des
représentations
symboliques de l’homme
ou du phallus se
reconnaissent dans « les
signes à rameaux, en
bâtonnets, en doubles
lignes, en séries de
points ». Les
représentations
« réalistes » (figurations
d’animaux) elles aussi
interprétées comme des
symboles, se répartissent
dans un ordre qui double
celui de la dualité des
symboles mâle/femelle,
de telle sorte que le
couple cheval/bison (le
cheval étant associé aux
signes masculins et le
bison aux signes
féminins) se retrouve, de
façon constante, sur les
parois dégagées et
centrales, tandis qu’un
« troisième animal »
(bouquetin, cerf,
mammouth) associé
parfois à un quatrième
(ours, félin, rhinocéros)
apparaît dans les zones
marginales, cachées,
parfois même
inaccessibles ». Claudine
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des sexes dans l’art
paléolithique : pour une
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46. « Dans une posture
digne d'un peintre
montmartrois du
XIXe siècle dans son
atelier, l'artiste dessine
sur une plaquette
d'ardoise la silhouette
d'un renne. Près de lui,
dans une ambiance
bohème très romantique,
deux sculpteurs
travaillent leur art.
Aucune femme ne vient
troubler la scène. La
création artistique est
une affaire d'hommes ».
Cf Pascal Semonsut, Le
passé du fantasme. La
représentation de la
préhistoire en France
dans la seconde moitié
du XXe siècle, Errance,
2021, p. 370-371.
47. La scène représente un
vieillard (avec un
propulseur pendant à sa
hanche) qui s'entretient
avec l'artiste masculin,
muni d'un pinceau et d'un
godet de pierre, et, à ses
pieds, un auget lithique
pour les pigments. Ce
dernier montre fièrement
ses peintures d'aurochs
ou de rennes à des
enfants et un harem (en)
polygyne de femmes et
jeunes filles semi-
dévêtues ou nues. Un
enfant est occupé à la
taille de silex. Cf (en)
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Cela n'est pas fortuit.
Chacune de ces espèces
a été représentée à une
phase bien particulière
du cycle annuel, celle
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Voir aussi
Il existe une catégorie consacrée à ce
Bibliographie sujet : Art préhistorique.

Généralités

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Filmographie
La Grotte des rêves perdus, film de Werner Herzog (2010)

Articles connexes
Art pariétal
Art préhistorique au Japon
Gravures rupestres du Sud-oranais

Liens externes

Ressource relative aux beaux-arts : (en) Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/9781884446054.arti


cle.T069315)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica (https://www.britannica.com/art/p
rehistoric-art) · Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0203194.xml) ·
Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/art-prehistorique/)
Notices d'autorité : BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11943950f)
(données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11943950f)) · LCCN (http://id.loc.gov/authorities/sh85007853) ·
Espagne (http://catalogo.bne.es/uhtbin/authoritybrowse.cgi?action=display&authority_id=XX525342) ·
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(consulté en mai 2021).
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Art_préhistorique&oldid=204743282 ».

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