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Au XVIème et XVIIème siècle, l'Etat (ensemble des institutions qui gouverne un pays) s'est
renforcé en France. Le Royaume de France (Etat gouverné par un roi ou une reine)
consolide son pouvoir.
François Ier, sacré roi de France le 25 janvier 1515, fut surtout un roi législateur. Il a essayé
d'unifier son royaume notamment avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.
Une ordonnance est un acte législatif royal, porté à la connaissance de tous. Elle porte
sur plusieurs sujets à la différence d'un édit, qui est un acte législatif royal portant sur
un sujet particulier.
2. Les rois agrandissent le territoire français par des guerres qui permettent d'annexer
de nouveaux territoires, surtout au Nord et à l'Est. Exemples : Louis XIV étend le domaine
royal vers vers l'est (Franche Comté, Alsace) et le nord (Artois) .
Au XVIIIème, l'expansion se poursuit sous une forme plus pacifique par des accords
diplomatiques : ex :La Corse, cédée par la République de Gênes en 1768.
3. Les rois contrôlent de mieux en mieux le territoire durant l’époque moderne grâce à:
Le roi envoie en province les intendants, qui disposent des pouvoirs de justice,
police et finances dans le cadre de leur circonscription appelée «généralité». Ils
sont chargés de faire respecter le droit royal (application des ordonnances), de
veiller au bon déroulement de la justice et surtout d’imposer l’autorité monarchique.
■■Description
a. Les étapes : défenestration de l’amiral de Coligny, décapitation et émasculation du
cadavre traîné au gibet de Montfaucon. Puis, se déroulent les pillages et massacres
populaires auxquels participent le roi et ses soldats.
Les violences commises : pillages, meurtres et massacres de masse, infanticide, mutilation
des cadavres, refus de sépultures chrétiennes (violence symbolique).
b. Les principaux responsables du massacre sont : le roi Charles IX, la reine Catherine de
Médicis, le duc de Guise. Le tableau décrit un vaste complot catholique dont ces trois
personnages sont les dirigeants.
■■Interprétation et critique :
c. C’est une œuvre engagée, car son auteur met son art au service d’une cause, celle des
protestants, dont il s’agit de dénoncer les persécuteurs. Il veut émouvoir, mais aussi
provoquer la colère de ses coreligionnaires protestants devant tant d’horreurs, afin qu’ils
prennent les armes.
Question 2 On retrouve la même thèse complotiste et, à chaque fois, le point de départ du
massacre politique est lié à un ordre du roi, secondé par Catherine de Médicis. Marguerite de
Valois atténue cependant la responsabilité de son frère par le climat de paranoïa qui
s’empare du pouvoir, climat attisé par les protestants et l’entourage royal.
Question 4 : Il revendique d’avoir empêché un complot protestant dirigé contre lui et l’État. Il
a donc agi au nom du salut de l’État et a exercé, comme roi de justice, son droit de punition.
Question 5 Il s’exprime en roi absolu, car délié des lois qui contraignent les sujets. Il a ainsi
pris une mesure extraordinaire en dehors de toutes procédures légales.
Sa faculté de jugement lui permet seule de savoir ce qui est bon pour le salut de l’État et
d’agir en conséquence, sans avoir à consulter une quelconque instance humaine.
Question 6 C’est une rupture dans la mesure où une partie des sujets protestants
considèrent que le roi est le principal responsable du massacre de leurs coreligionnaires.
Leur obéissance n’est plus acquise.