Cours Morphosyntaxe1 S3 (Dernière Partie) PR Rachid JAMA

UNIVERSITÉ SULTAN MOULAY SLIMANE
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BENI MELLAL
DÉPARTEMENT DE LANGUE ET DE LITTÉRATURE FRANÇAISES
MORPHOSYNTAXE I
SEMESTRE III
LA PHRASE SIMPLE
DERNIÈRE PARTIE
PROFESSEUR RACHID JAMA

Cours Morphosyntaxe1 S3 (dernière partie) Pr Rachid JAMA 2020-2021 1
1.2 Les types de phrases
Selon le motif de la communication, le locuteur recourt à plusieurs

types de phrases :
quand on fait savoir simplement quelque chose à quelqu’un, quand
on énonce ou déclare sa pensée, quand on exprime une idée, on
fait une phrase déclarative.
12- Le vent actionne les ailes du moulin.
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Quand on veut obtenir un renseignement de quelqu’un en lui
posant une question, on fait une phrase interrogative.
13- Le vent actionne –t-il les ailes du moulin ?

Quand on veut que quelqu’un assigne de telle ou telle manière,
quand on veut lui donner un ordre, lui adresser une prière, on fait
une phrase impérative.
14- Portez ces sacs au moulin.

Quand on exprime un sentiment vif (indignation, surprise,
admiration, etc.), on fait une phrase exclamative.
15- Ce spectacle est étonnant !

La forme négative
16a- Cet élève n’a pas fait ses devoirs aujourd’hui.
b- Cet élève n’a-t-il-pas fait ses devoirs aujourd’hui ?
c- Ne répare pas le poste !
d- Ce n’est pas vrai !

La forme passive
17a- le poste a été réparé par l’électricien.
b- Le poste a-t-il-été réparé par l’électricien ?
c- Soyez convaincu par cette preuve.

La forme emphatique (la mise en relief)
18- C’est le vent qui actionne les ailes du moulin.

2. La phrase interrogative
2.1 Le style
L’interrogation peut être directe ou indirecte.
1a- Qu’avez-vous fait ?
b- Il demande ce que vous avez fait.
Si l’interrogation indirecte conserve la syntaxe du discours direct, on

parle de l’interrogation indirecte libre.
2- Madame Benoit s’y prit adroitement en s’informant de son oncle :

comment allait ce bon parent ?
L’interrogation indirecte libre présente les caractéristiques suivantes :
→ Points communs avec l’interrogation directe :
v Absence du verbe introducteur : l’énoncé interrogatif dans ce cas ne dépend

d’aucune proposition principale (absence de l’enchâssement) ;
La phrase conserve son ton montant de l’interrogation.
→ Points communs avec l’interrogation indirecte :
v Transposition des temps : l’imparfait de la phrase (2) dérive du présent qui

figure dans l’interrogation directe.
v Transposition des personnes.

2.2 Portée de l’interrogation
L’interrogation peut porter sur l’ensemble de l’énoncé, on parle dans
ce cas de l’interrogation totale et la réponse à la question est oui /
non / si.
On emploie l’adverbe « si » à la place de « oui » si l’on veut répondre

positivement à une interrogation totale de forme négative.
3a- Avez-vous terminé la lecture de ce document ?
b- oui, j’ai terminé …
c- non, je n’ai pas terminé …

4a- N’avez-vous pas terminé la lecture de ce document ?
b- Si.
c- Non.

L’interrogation est dite partielle lorsqu’elle porte sur l’un des
arguments des verbes ou sur un circonstanciel, sur l’attribut. Dans ce
cas, la réponse par « oui », « si » ou « non » est exclue.
5- Qui a lu ce livre ? sujet
6- À qui parlez-vous ? COI
7- Que faites-vous ? COD
9- Qui êtes vous ? attribut
10- Où avez-vous fait les études ? CCL

2.3 Construction de l’interrogation
On construit l’interrogation selon deux grands procédés.
a. Ton + morphème interrogatif ou construction spécifique;
b. Ton. Ce dernier procédé est plus utilisé dans la langue orale.

2.3.1 L’interrogation directe
2.3.1.1 Les morphèmes interrogatifs
A- Les pronoms interrogatifs
Les formes simples
Que, qui et quoi sont des formes simples.
Qui : le pronom « qui » est employé quand la question porte sur un

élément spécifié [+humain] ; il peut être précédé d’une préposition.
11a- Qui parle ?
b- De qui parles-tu ?

Les pronoms « que » et « quoi » sont usités lorsque la question porte
sur un élément spécifié [- humain]. À l’inverse de « que », le pronom
« quoi » est toujours régi par une préposition.
12- Que désirez-vous ?
- Nom [-humain]
- Une complétive

13a- Que se passe-t-il ? sujet logique du verbe impersonnel
b- Il se passe quelque chose.
14- De quoi avez-vous peur ?

Les locutions interrogatives
« Est-ce que », « est ce qui » peuvent intervenir pour renforcer
l’interrogation.
Qui est ce qui (sujet [+humain]) ;
15- Qui est ce qui parle ?
(prép) qu’est ce que (objet [+humain]) ;
16- À qui est ce que tu penses ?

Qu’est ce qui (sujet [-humain]) ;
17- Qu’est ce qui te gêne ?
Qu’est ce que (objet, attribut [-humain]) ;
18a- Qu’est ce que tu racontes ?
b- Qu’est ce que tu deviens ?

Les formes composées
Les formes composées sont : lequel, lesquels, laquelle, lesquelles,
duquel, desquels, de laquelle, desquelles, à laquelle, auxquelles.
Ces formes sont implicitement ou explicitement déterminées par un

complément.
19a- Duquel (de ces livres) avez-vous parlé ? COI
b-Lequel est le meilleur ? Sujet
c- Laquelle préfères-tu ? COD

B- Les adverbes interrogatifs
Les adverbes interrogatifs sont : où, pourquoi, combien, quand,
comment. Ces adverbes s’emploient quand la question porte sur un
élément de la phrase portant la fonction de complément circonstanciel.
20a- Où l’avez –vous vu ? CCL
b- Comment a-t-il fait ? CCM
c- Pourquoi n’est-il pas venu ? CCC
d- Quand partira-t-il ? CCT
e- Combien coûte cette robe ? CCP
Remarque
Quand le verbe se termine par un segment vocalique, la consonne [t]
s’insère entre le verbe et le pronom sujet inversé. Elle est placée entre
deux tirets.
3.1 La phrase emphatique
Considérons les exemples suivants :

1- J’ai vu Pierre.
2- Pierre, je l’ai vu.
3- Je l’ai vu, Pierre.

A. Problèmes posés par la pronominalisation
On distingue deux cas selon que le pronom réfère à un

substantif ou à un pronom.

1. Le pronom se réfère à un substantif
a- les actants du verbe
Ils sont tous pronominalisables qu’ils soient sujet, COD ou
complément prépositionnel(COI).
4. Ton frère, il vient demain.
5. Jean, je l’ai invité.
6. Mon cousin, je pense à lui.
7. Mon fils, je m’occupe toujours de lui.
8. Il en a beaucoup, des souvenirs.
9- Pierre, c’est un homme de grand talent.
b- les compléments circonstanciels
Ils ne sont pas tous pronominalisables ; on peut pronominaliser les

compléments de lieu.
10a- Nous le rencontrons en France tous les ans.
CCL
b- En France, nous l’y rencontrons tous les ans.
Adv de lieu
11a- Il rapporte toujours des photos d’Italie.
CCL
b- D’Italie, il en rapporte toujours des photos.
Adv de lieu
Remarque
12a- Il est parti à six heures.

b- À six heures, il est parti.
13a- Il aura fini en trois jours.
b- En trois jours, il aura fini.
14a- Il travaille avec beaucoup de soin.
b- Avec beaucoup de soin, il travaille.

La transformation emphatique ≠ déplacement stylistique
(absence du pronom de reprise.
Le complément de manière figurant dans la phrase (14a) n’est
pas susceptible d’être déplacé.

c- Les compléments du syntagme nominal
Ils ne sont pas tous susceptibles d’être pronominalisés ;

certains peuvent être remplacés par en.
15- Il a acheté une table de marbre.
16- Cet avion a effectué un vol de nuit.

Les compléments « de marbre » et « de nuit » sont tenus pour
l’équivalent d’un adjectif. Par contre l’emphase est possible
dans les phrases suivantes :
16a- Ce concert, je n’en ai pas entendu la fin.
b- Je n’ai pas entendu la fin de ce concert.
17a- Ton cousin, tu en as appris le mariage.
b- Tu as appris le mariage de ton cousin.

La phrase simple verbale
Contrairement à la phrase non-verbale, la phrase verbale comporte

obligatoirement un verbe qui est considéré en langue française
comme son noyau ou le pivot de la phrase. C’est l’élément centre
autour duquel se rattachent les autres constituants de la phrase.

La phrase verbale dans sa typologie dépend de la catégorie du verbe ;
la grammaire traditionnelle a subdivisé le verbe en autant de sous-
catégories :
u Verbe intransitif (sans complément) PàGN +GV et GV àV : le verbe

est en relation avec un seul groupe nominal qui est le GN sujet
comme arriver, vibrer, accourir

u Verbe transitif direct (avec complément direct) PàGN+GV et
GVàV+GN : le verbe est en relation avec deux groupes
nominaux : admirer, couper, résoudre …

u Verbe transitif indirect (avec complément indirect ou ce qu’on
appelle un groupe prépositionnel) PàGN+GV et GVà V+ Gprép,
le verbe est en relation avec un GN et un Gprép : ressembler à,
penser à, douter de…

u Verbe à double complémentation PàGN+GV et GVàV+ GN + Gprép :
le verbe est en relation avec 3 groupes : 2GN et 1 Gprép : donner,
recevoir…

Verbe à double complémentation PàGN+GV et GVàV+ Gprép +
Gprép : le verbe est en relation avec 3 groupes : 1GN et 2 Gprép :
parler ; les objets indirects sont introduits respectivement par les
prépositions à et de.

Exercice d’application
u Réalisez les structures de la phrase simple verbale dans

des phrases de votre choix.

Les phrases à verbe être :
Le verbe être a trois valeurs principales en français, on distingue :
a) Etre a la valeur d’existence ; les emplois en sont très limités. Ce type

de phrase est utilisé dans un discours particulier (philosophique par
exemple), ou certains dictons comme : je pense donc je suis, être ou
ne pas être, ou dans le discours scientifique (soit un angle aigu).
b) Etre a la valeur d’auxiliaire : il sert à former un temps composé avec

le participe passé du verbe ; ex : il est parti, elle était allée voir le
médecin.

L'attribut du sujet est un complément essentiel : il ne peut être
supprimé, sans lui la phrase est inachevée : son sens n'est pas
complet.
Exemple : - Ce dictionnaire est encyclopédique. Phrase minimale

- «Ce dictionnaire est. Phrase incomplète

2 - L'attribut du sujet précise (comme son nom l'indique) les
propriétés ou qualités attribuées au sujet du verbe. On peut souvent
établir une relation d'équivalence entre le sujet et l'attribut.
Exemple : - son frère a l’air d’être intelligent.
Son frère (sujet) + verbe d'état + attribut du sujet = médecin.

3 - Si l'attribut du sujet est un adjectif qualificatif ou un participe
passé employé comme adjectif, celui-ci s'accorde en
genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec
le sujet.

Remarque
En plus de l’adjectif et du SN l’attribut du sujet peut être :
*Un infinitif ==> Cette maison est à vendre.
*Une proposition ==> Je ne suis pas ce que vous croyez !
*Un pronom ==> Si j'étais vous, je ne ferais pas ça !

Identifier l’attribut et le COD dans les phrases suivantes :

1. mon voisin semble très inquiet au sujet de ton père.
2. Cette femme est infirmière dans l’hôpital du quartier.

3. Jean a acheté ce tableau à la vente aux enchères.
4. Le chat a cassé le vase qui se trouvait dans le hall.
5. L'important est de connaître la vérité au sujet de cette histoire.

6. Les enfants font leurs devoirs dans la chambre.

7. La femme de ménage a l'air dépité devant tout ce désordre.
8. Pierre est resté silencieux quelques instants.
9. Isabelle a acheté deux places pour le concert de ce soir.
10. L'important est que chacun s'entende bien au sein de ce
groupe.

Il peut être :
* un adjectif qualificatif
Ex : Cette plante est magnifique.
* un nom
Ex : Ma petite sœur s’appelle Marie.
Ex : Julien est maçon.
* un groupe nominal
Ex : Victor Hugo était un grand écrivain.

* un pronom
Ex : Cette plante ressemble à cela.
* un verbe à l’infinitif
Ex : Ma maison est à louer.
* un participe passé ou une proposition

3.2 La phrase passive
3.2. 1. Définitions
Les définitions du passif diffèrent selon les critères retenus et

selon que le choix porte sur un seul ou sur plusieurs. Les
définitions retenues sont fondées sur le sens, sur la morphologie,
sur la syntaxe, sur le sens et la morphologie, sur la morphologie
et la syntaxe.

3.2. 1.1 Définition fondée sur les critères sémantiques.
Les grammairiens opposent traditionnellement voix active et voix
passive : il y a deux voix:
a- la voix active indique que le sujet fait l'action. (cf. Grevisse : le
bon usage).
(1) a- L'étudiant travaille.
b- L’élève écoute.
b- La voix passive indique que le sujet subit l'action.
(2) a- L'élève est instruit par le maître.

3.2.1.2 Définition fondée sur les critères morphologiques.
"Le français n'a pas de forme passive spécifique. C'est l'auxiliaire "être"
accompagnée du participe passé qui en tient lieu" (MANGER 1968,
Grammaire pratique du français aujourd'hui, Paris, Hachette, p : 288). Il est
en effet difficile de s’en tenir à ce seul critère puisque des verbes sans
passif comme partir se conjuguent aussi avec l’auxiliaire être sous sa forme
simple et composé. C’est donc presque toujours une association avec un
autre critère –sémantique ou syntaxique- que celui-ci est invoqué.
a- Il est parti.
b- Il a été parti.

3.2. 1.3 Définition fondée sur les critères syntaxiques.
On appelle transformation passive de l'énoncé minimal l'application à

ce dernier d'une règle de transformation passive telle que, le signifié
étant invariant, le rôle respectif et l'ordre des deux syntagmes
nominaux soit inversé.
SN1- V- SN2
(3) a- Le soleil jaunit les papiers
SN2 – V - SN1
b- Les papiers sont jaunis par le soleil.
Cf. Dubois, J., 1967, Grammaire structurale du Français, le verbe,
Paris, Larousse.

Dans cette définition, on n'a pas tenu compte de la modification du
verbe par l'introduction de l'auxiliaire "être". Envisagé sous cet angle,
le passif n'est plus une propriété du verbe, mais une propriété de la
phrase. Toutes les phrases du type SN2- V- (prép SN1) sont donc
considérées comme ayant subi une transformation passive.
SN1- V- SN2:
(4) Le soleil jaunit le papier

Les phrases passives correspondantes à (4) peuvent comporter:
(i) Le verbe être + p.p
(5) Le papier est jauni par le soleil.
(ii) Le verbe non modifié.
(6) Le papier jaunit.
(iii) Le verbe à la forme pronominale.
(7) Le papier se jaunit.

De même, selon la définition fondée sur la syntaxe, un verbe
intransitif comme "tomber" entrera dans une phrases ayant la
forme: SN2- V- (prép SN1).
(8) Pierre est tombé (sous le coup de poing).
L'actif correspondant à (8) sera construit avec le verbe "faire".
(9) Le coup de poing a fait tomber Pierre.

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14- Portez ces sacs au moulin.

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15- Ce spectacle est étonnant !

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16a- Cet élève n’a pas fait ses devoirs aujourd’hui.

b- Cet élève n’a-t-il-pas fait ses devoirs aujourd’hui ?

c- Ne répare pas le poste !

d- Ce n’est pas vrai !

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17a- le poste a été réparé par l’électricien.

b- Le poste a-t-il-été réparé par l’électricien ?

c- Soyez convaincu par cette preuve.

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18- C’est le vent qui actionne les ailes du moulin.

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1a- Qu’avez-vous fait ?

b- Il demande ce que vous avez fait.

Si l’interrogation indirecte conserve la syntaxe du discours direct, on

2- Madame Benoit s’y prit adroitement en s’informant de son oncle :

→ Points communs avec l’interrogation directe :

v Absence du verbe introducteur : l’énoncé interrogatif dans ce cas ne dépend

La phrase conserve son ton montant de l’interrogation.

→ Points communs avec l’interrogation indirecte :

v Transposition des temps : l’imparfait de la phrase (2) dérive du présent qui

v Transposition des personnes.

On emploie l’adverbe « si » à la place de « oui » si l’on veut répondre

3a- Avez-vous terminé la lecture de ce document ?

b- oui, j’ai terminé …

c- non, je n’ai pas terminé …

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5- Qui a lu ce livre ? sujet

6- À qui parlez-vous ? COI

7- Que faites-vous ? COD

9- Qui êtes vous ? attribut

10- Où avez-vous fait les études ? CCL

On construit l’interrogation selon deux grands procédés.

a. Ton + morphème interrogatif ou construction spécifique;

b. Ton. Ce dernier procédé est plus utilisé dans la langue orale.

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Que, qui et quoi sont des formes simples.

Qui : le pronom « qui » est employé quand la question porte sur un

11a- Qui parle ?

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12- Que désirez-vous ?

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b- Il se passe quelque chose.

14- De quoi avez-vous peur ?

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Qui est ce qui (sujet [+humain]) ;

15- Qui est ce qui parle ?

(prép) qu’est ce que (objet [+humain]) ;

16- À qui est ce que tu penses ?

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17- Qu’est ce qui te gêne ?

Qu’est ce que (objet, attribut [-humain]) ;