Vous êtes sur la page 1sur 8

L’insoutenable légèreté de l’être

THÈMES
L’éternel retour :
Vivre comme si les moments se répétaient à l’infini (naissance – amour – éducation
– travail – paix) = conception cyclique de l’existence = tout ce répétera
Ne prend pas en compte des choix divers de chacun
Kundera s’y oppose car pour lui chaque vie humain est un brouillon d’existence
(→ la vie ne se répète pas → doit saisir les opportunités) On fait des choix de
légèreté ou pesanteur indélébile. Ces deux éléments font partis de la condition de
l’homme mais l’auteur ne prend parti pour aucun il montre les avantages et
inconvénients des deux tout en montrant qu’on est les deux à la fois avec un versant
majoritaire.
La politique : En quoi le livre est il une dénonciation du communisme
1 – refus de l’individualité et le primat du collectif (rapprochement communisme et
nazisme malgré les différences de régime → totalitarisme)
2 – refus de la négation du réel dans sa complexité (ex : ouvriers heureux au
travail // la misère dans laquelle ils vivent)
3 – dénonciation du silence culturel et du vide de la pensée
L’Occident représente alors la liberté et l’affirmation de l’individu.
Occident→ légèreté qui en devient insoutenable
Soviétiques → gravité qui en devient ridicule
L’amour :
Kundera présente l’amour comme une conception accidentelle → personne n’est
destiné à personne. Selon lui l’amour est fugace et pourtant l’homme y apporte
beaucoup (trop) d’importance
« Nous croyons tous qu’il est impensable que l’amour de notre vie puisse être
quelque chose de léger, quelque chose qui ne pèse rien; nous nous figurons que
notre amour est ce qu’il devrait être : que sans lui notre vie ne serait pas notre
vie »
La sexualité :
La sexualité chez Sabina est liée à l’imagination comme l’art.
Pour Tereza et Franz elle est associé à la culpabilité.
Le sexe léger est associé à la force chez Tomas alors que le sexe lourd refuse la
force de la séduction.
Le corps nu est vu chez Tereza comme une source d’horreur.
Le corps musclé est vu chez Franz comme inutile.
K. présente la sexualité en terme de légèreté et poids.
Personnages légers : sexualité → activité créative
Personnages lourds : sexualité → culpabilité
L’être : légèreté – pesanteur
Chaque personnage est une allégorie.
Tomas : l’ambiguïté (légèreté → pesanteur)
Tereza : la morale : femme fidèle dévouée à son mari et prenant l’amour pure
(pesanteur tout le long avec des soupçons de légèreté furtifs) la pesanteur est
représentée par la valise
Franz : mauvais mariage, pesanteur (pesanteur → tentative de légèreté
échouée → mort)
Sabina : la modernité par son esprit transgressif, esprit de contradiction (la légèreté
tout le long)
Kundera remet en question le concept de Parménide du lourd est négatif et le léger
positif.
→ la vie est un « paradoxe insolvable » → évolution des personnages : chacun
s’oriente vers un choix opposé à leur choix initial (Ex : Tomas en finit avec ses
infidélités)
Le kitsch :
La négation absolue de ce qui est sale et donc inacceptable, ex : le communisme
pour Sabina, les grands défilés et l’art officiel (= propagande) qui cachaient l’aspect
totalitaire du régime
mettre des bonnes intentions, c’est un masque de beauté pour cacher la laideur. Le
kitsch est utilisé dans toutes les grandes idéologies : en matière de politique, de
patriotisme et de religion
Ex : on retient de la Grande Marche, les nombreux médecins, la star américaine
présente … etc pour cacher la misère au Cambodge lié à la guerre du Vietnam.
Signification du titre du livre :
La légèreté est une quête de notre temps
On ne peut pas choisir la pesanteur ou la légèreté on a un mélange des deux
seulement l’un des deux est plus dominant selon la personne.
L’insoutenable légèreté de l’être = la recherche de l’éphémère, l’absence de tout
lien qui devient insoutenable pour la plupart qui préfère s’aliéner à une autre
personne plutôt que d’être seul.
° PROCÉDÉS
Point de vue : narrateur polyphonique (= succession de points de vue interne,
est dans la pensée, subjectivité de tous les personnages) : parle à la 1ère
personne et commence en évoquant un souvenir d’un dénommé Tomas, explique
les réactions des personnages, fait de nombreuses ellipses.
L’ess muss ein = ça doit être : ensemble des contraintes → pesanteur
Niveau de langue : courant
Structure musicale : le roman est organisée comme une symphonie avec des
thèmes récurrents
Repères temporels : il n’y a pas de linéarité temporelle dans la narration. Le récit
effectue des allers et retours entre le passé, présent et futur des personnages
° PERSONNAGES
Tomas : divorcé avec un enfant, a coupé les ponts avec son ex femme, son fils et
ses parents, est habitué à avoir des maîtresses mais ne laisse aucune passer la nuit
chez lui, base ses relations sur l’ « amitié érotique » + recherche de la singularité
de chaque femme (raison pour laquelle il a beaucoup de maîtresse), travaille dans
un hôpital en tant que chirurgien, puis en tant que laveur de vitres, puis conducteur
de camion à la campagne
Simon : fils de Tomas, cherche à nouer un lien avec lui
Tereza : serveuse de Brasserie dans une province, puis travaille dans un laboratoire
de photo à Prague, puis devient photographe au magazine puis redevient serveuse
puis femme de ferme
Sabina : meilleure amie et maîtresse de Tomas, artiste peintre, aime la
transgression
Franz : ami genevois de Sabina, scientifique, ayant pour maîtresse Sabina
sa pesanteur : être marié
Marie – Claude : femme de Franz, tient une galerie à Genève
Marie – Anne : fille de Franz
Karénine : chien que Tomas offre à Tereza, tient son nom du roman Anna
Karénine que Tereza tenait à la main lorsqu’elle est apparue chez Tomas, il n’aime
pas le changement → symbole de stabilité, représente aux yeux de Tereza l’amour
pur, inaltérable et désintéressé
° HISTOIRE
1ère Partie : La Légèreté et La Pesanteur
Le narrateur évoque le souvenir d’un dénommé Tomas. Cette partie tourne autour
de l’histoire d’amour de Tomas et Tereza, une jeune femme qu’il rencontra dans
une brasserie d’un hôtel en province puis revit chez lui deux fois. Leur raconte fut
le fruit du hasard, et si un des événements n’étaient pas arrivés (ex : la sciatique de
son supérieur), ils ne se seraient probablement pas rencontrer. Après la deuxième
fois, elle emménagea chez lui, un phénomène que Tomas n’avait pas coutume
d’autoriser. Ainsi, il lui loua un studio qu’elle n’utilisa que très peu pour passer
plus de temps avec lui, il finit donc par s’accoutumer de sa présence.
Celle-ci devint jalouse des nombreuses maîtresses de Tomas qui obsédaient ses
rêves les transformant en cauchemars. Durant 2 ans, il continua d’avoir des
relations avec d’autres femmes tout en essayant de les cacher aux yeux de Tereza, il
finit même par en perdre le goût, le stress et la culpabilité le rongeant. Après deux
ans, il épousa Tereza pour la rassurer et lui acheta un chien qu’ils nommèrent
Karénine (comme le roman Anna Karénine de Tolstoï que Tereza lisait quand elle
retrouva Tomas à Prague). Tomas se vit offrir un emploi dans un hôpital en suisse à
Zurich et Tereza n’étant pas heureuse à Prague fut enchantée de déménager, malgré
la présence de Sabina à Genève. Sa relation avec Sabina reprit et au bout de 6 ou 7
mois, Tereza repartie à Prague ne se sentant pas heureuse en suisse, les problèmes
politiques de l’époque et les restrictions au niveau des frontières rendaient son
départ définitif après 7 ans de vie commune. Au bout d’un certain temps, ne
pouvant supporter la séparation, il retourna à Prague au près de Tereza.
2ème Partie : L’Âme et Le Corps
On en apprend plus sur Tereza, de la raison de son aversion pour sa mère et du
désir de ne pas lui ressembler. Sa mère avait été mise enceinte par un des
prétendants que lui avait assigné son père (le plus viril des 9). Elle se maria donc
avec lui mais fini par le quitter. Elle se remaria avec un homme moins viril mais
bien-aimé, eut d’autres enfants mais il la trompa à mainte reprise. Tereza porta le
fardeau d’être la sois disant cause du malheur de sa mère et dut quitter l’école pour
travailler au profit de celle-ci dès l’âge de 15 ans. La mère refusait que sa fille soit
pudique et se moquait de sa pudeur. « La haine de la mère pour sa fille était plus
forte que la jalousie que lui inspirait son mari lorsqu’il avait des mauvaises
intentions envers Tereza ».
Quand Tereza rencontra Tomas dans la brasserie, elle fut instantanément charmer
parce qu’il ne connaissait pas sa mère, il était distingué et différent des autres
clients/ivrognes impolis aux commentaires obscènes. De plus, il arborait un air
cultivé de part le livre qu’il tenait à la main, signe distinctif pour Tereza qui adorait
la lecture et la prenait comme un outil de démarcation. On apprend le déroulement
de leur rencontre qui fit que Tereza accompagna Tomas à la gare quand il partit.
Toute cette partie joue sur les hasards qui ont poussé Tereza à quitter sa vie pour
s’installer à Prague chez lui :
– le livre (que Tomas lisait quand elle le rencontra)
– Beethoven (la musique qui se jouait quand elle le rencontra // musique qu’elle
appréciait beaucoup)
– 6 (nb chambre de Tomas + heure à laquelle Tereza finissait → invitation à la
revoir avant qu’il parte)
– le banc jaune du square (banc sur lequel Tomas attendait Tereza en lisant, sur
lequel Tereza lisait la veille)
« Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres
fortuites entre gens et les événements, ce qu’on appelle des coïncidences. »
On voit les événements qui se sont passés dans la partie 1, racontés selon
l’expérience, le point de vue de Tereza avec des explications pour son
comportement. On apprend alors la signification du rêve de Tereza (où elle danse
nue et chante avec d’autres femmes autour d’un bassin et où chacune est abattue
par Tomas quand elles s’arrêtent). « Depuis l’enfance, la nudité était pour Tereza
le signe de l’informité obligatoire du camp de concentration ; le signe de
l’humiliation (…) Les femmes qui se réjouissent d’être tout à fait semblables et
indifférenciées célèbrent en fait leur mort future qui rendra leur ressemblance
absolue » Tomas est la personne qui tire parce qu’ « elle était venue vivre avec lui
pour que son corps devienne unique et irremplaçable. Et voici qu’il avait tracé, lui
aussi, un signe d’égalité entre elle et les autres » → de part ses infidélité.
Sa mère reprit contact avec Tereza s’excusant et prétexta un cancer pour que
Tereza vint la voir. Celle-ci, apitoyée, était déterminée à quitter Tomas pour
retrouver sa mère mais grâce à l’aide de Tomas elle compris que sa mère n’était pas
malade.
Tereza entreprit de prendre des photos chez Sabina pour avoir en photo l’endroit où
Tomas et Sabina se voyait, puis après quelque verres de vin elle finit par prendre
des photos de nues de Sabina et celle-ci en fit de même pour Tereza.
Quand ils partirent vivre en suisse Tereza abandonna la photographie n’étant plus
aussi intéressée que lorsqu’elle photographiait l’invasion russe à Prague. Ne
dépendant que de Tomas, elle commença à se sentir faible et reprit l’envie de
retourner à Prague, dans son pays faible à son tour après l’invasion russe. Elle était
en train de se résoudre à retourner d’où elle venait, 7 ans auparavant, quand Tomas
la rejoignit dans leur appartement.
3ème Partie : Les Mots Incompris
On en apprend sur le temps de Sabina à Genève et de sa nouvel amitié avec Franz.
Celui-ci tente dans un premier temps de ne pas tromper sa femme par respect pour
elle (et de crainte qu’elle ne commette un acte fou comme elle l’avait menacé
auparavant) mais finit par tomber sous le charme de Sabina. Ne voulant pas avoir
de relations avec celle-ci dans la même ville que sa femme, il prétexta des
conférences dans divers pays qui n’étaient en vérité que des voyages avec Sabina.
(Europe – 15 + Etats Unis – 1 New York) Le narrateur nous détaille les problèmes
de compréhension et de communications entre les deux personnages, causés par un
vocabulaire et une définition de certains mots différents.
Franz s’éloigna de plus en plus de sa femme dont il commença à éprouver une
aversion envers et décida de lui annoncer sa liaison de 9 mois avec Sabina.
Cependant, quand celui-ci voulu s’installer avec sa maîtresse, celle-ci s’enfuie sans
un mot. Franz se consola en ayant une relation avec une jeune étudiante et
emménagea dans un studio.
Quant à Sabina, celle-ci partit vivre à Paris et ne parvint pas à combler le vide
qu’elle ressentait en elle. Un jour, elle reçu une lettre du fils de Tereza et Tomas lui
annonçant leur décès dans un accident de voiture.
4ème Partie : L’Âme et Le Corps
Retour sur l’histoire de Tomas et Tereza, après qu’ils soient rentrés de suisse.
Tomas continua de tromper Tereza au désespoir de celle-ci. Ayant été virée du
magazine après avoir photographier les chars russes, elle dut reprendre un emploi
dans un bar d’un quartier malfamé et fut contrainte de supporter les remarques
obscènes et irrespectueuses des clients. Lorsqu’elle fit part à Tomas de sa jalousie
envers ses maîtresses celui-ci lui dit de monter en haut d’une colline où elle fut
presque exécuter lui vouant une foi aveugle. Après cette trahison, celle-ci ressentie
le besoin de « s’avancer jusqu’à la frontière même de l’infidélité » sans pour autant
trahir Tomas. Après qu’un des clients ayant pris sa défense lors d’un conflit,
l’invita plusieurs fois chez lui, elle se décida à accepter pensant qu’elle pourrait se
défiler lorsque leur relation s’intensifièrent. Elle se rendit donc chez l’ingénieur et
fut surprise par son logis et les événements qui suivirent. En effet, ses protestations
n’arrêtèrent pas l’homme mais accentuèrent son désir. Elle se laissa aller et pris
plaisir à leur union. Ainsi, elle devint excitée par son propre corps et non le plaisir
de l’union avec son amant. Cependant, il ne revint jamais au bar et elle fut accusée
de prostitution par le client qui l’avait importuné auparavant (celui dont l’ingénieur
l’avais défendu – le chauve aka un policier). Elle finit par se dire que le policier
l’avait piégé en usant l’ingénieur et sa relation avec elle comme moyen de pression
pour qu’elle dénonce les gens qui venaient se saouler au bar.
Tomas et Tereza partirent en Bohème pour un week-end et se rendirent compte de
l’influence de l’invasion russe dans les villes. En effet, tous les noms de rues
provenaient de la Russie et de l’histoire russe.
5ème Partie : La Légèreté et La Pesanteur
Tomas de retour à Prague récupéra son emploi dans l’hôpital en tant que chirurgien.
Il compara le mythe d’Oedipe avec les problèmes liés à l’invasion communiste et la
perte de l’indépendance de la République Tchèque (Tchécoslovaquie à l’époque).
Les tchèques communistes se justifient et se jugent innocents en les mettant sous le
compte de l’ignorance. Dans le mythe d’Oedipe, celui-ci après s’être rendu compte
des actes qu’il avait commis, se punit lui même alors qu’il était lui aussi dans
l’ignorance. Tomas développa sa pensée dans un article qu’un journal lui proposa
de publier. Cependant, le journal ne publia que les 2/3 de l’article laissant penser
que Tomas avait des pensées violentes envers les communistes et contre leurs
idéaux. Le dirigeant de l’hôpital dut alors lui demander de signer une déclaration
disant que Tomas ne reconnaissait pas l’article et en d’autres mots qu’il était
partisan du régime communisme. Il s’y refusa et dut quitter son poste. Il alla ensuite
travailler en tant que médecin généraliste dans une commune de la banlieue.
Cependant, à ses yeux ce travail était plus un travail d’administration qu’autre
chose à cause du nombre considérable de patient. Un jour, un homme du ministère
vint le voir et lui exposa le fait que sa place était libre si il signait une déclaration
où il exposerait les biens faits du communisme et qui stipulait que le magazine
avait déformé ses propos. Il ne put s’y résoudre et quitta son travail tout en ayant la
crainte qu’on falsifie sa signature. Il avait dans l’idée que si il devenait moins aisé,
on ne pourrait pas l’accuser d’avoir signer une déclaration car celles-ci
s’accompagnaient souvent de promotion.
Suite à cela il devint laveur de vitre. Ses anciens patients apprenant le sort auquel il
était réduit, l’employèrent mais ne lui firent pas faire son travail et lui servaient du
vin à profusion. Il s’éloignait de plus en plus de Tereza qu’il ne voyait
pratiquement jamais, elle travaillant la nuit et lui le jour. Il multipliait les conquêtes
grâce à son métier et devint vite « obsédé par ce que chacune d’elle a
d’inimaginable, autrement dit, par ce millionième de dissemblable qui distingue
une femme des autres » Il avait une obsession libertine. « Aux yeux du monde
l’obsession libertine est sans rémission parce qu’elle n’est pas rachetée par la
déception »
Un jour, alors qu’il crut aller chez un client, il se retrouva dans un rendez vous avec
son fils qu’il n’avait jamais rencontré et un journaliste. Les deux voulaient lui faire
signer une pétition visant à amnistier des prisonniers injustement enfermés. Pris
d’un élan d’amour pour Tereza et ne voulant pas causer plus de problème à sa
famille, Tomas refusa. Quelques jours plus tard, des articles parurent injuriant et
dénonçant ceux qui avaient signé la pétition.
Il revit un ancien collègue de l’hôpital et fut las de la vie qui menait. Tereza lui
proposa de déménager à la campagne pour un changement d’air.
6ème Partie : La Grande Marche
Explication de la notion de Kitsch
Détail sur la vie de Sabina aux États-Unis, après sa vie en France. Elle habita chez
un couple âgé qui la vénérait jusqu’à la mort du vieux monsieur. Puis, elle partit
vivre en Californie.
Franz participa à la Grande Marche. La GM c’est « le kitsch politique qui unit les
gens de gauches de tous les temps et de toutes les tendances. (…) C’est ce superbe
cheminement vers la fraternité, l’égalité, la justice, le bonheur,et plus loin encore,
malgré tous les obstacles. » Il partit faire une marche aux frontières du Cambodge
pour faire pression sur les vietnamiens qui ne voulaient pas les laisser passer alors
que leur but était d’aider et de soigner les personnes démunis et dans le besoin. La
GM fut composée de médecins, d’intellectuels, journalistes et
photographes français, américains et danois. Il y eut quelque conflits à cause de la
barrière linguistique mais tous aspiraient au même but. Cependant, cette marche
n’aboutit à rien car les vietnamiens ne les laissèrent pas pénétrer au Cambodge. Sur
le chemin du retour, Franz fut attaqué et se retrouva paralyser à l’hôpital. Il fut
contraint de mourir sous le regard de son ex-femme qui lui inspirait que de la haine.
Elle inscrivit sur sa tombe « Après un long égarement, le retour »
Simon cherchait depuis longtemps à nouer des liens avec son père qu’il admirait
parce qu’il détestait sa mère. Alors qu’il habitait depuis 2 ans à la campagne, il reçu
une lettre de son père l’invitant chez lui en réponse aux dizaines de lettres qu’il lui
envoyait depuis quelque temps. Peu après, il reçut un télégramme annonçant la
mort de Tomas et Tereza, qui furent écrasé par un camion. Il alla s’occuper dans
l’enterrement et écrit sur la tombe de son père « Il voulait le royaume de Dieu sur
la terre ». Il décida de prendre contact avec Sabina, connaissant sa relation avec
Tomas. Puis, au fil des années, il continua de lui écrire des lettres qui la plupart
restèrent non ouvertes.
Selon Sabina, Tereza et Tomas sont morts sous le signe de la pesanteur, elle,
voulait l’être sous le signe de la légèreté : elle demanda que sa dépouille soit brûlée
et que les cendres soient dispersées.
Les différentes catégories de personnes selon le type de regard sous lequel nous voulons vivre
1ère catégorie : ceux qui cherchent
le regard du public Chanteur allemand Star américaine
Journaliste au menton en galoche : habitué à ses lecteurs, il se prit à apprécié le fait d’être espionné après
l’invasion russe
Cependant, lorsqu’ils perdent le public, ils s’imaginent que les lumières se sont éteintes dans la salle de
leur vie
2ème catégorie : ceux qui ne peuvent Marie-Claude et Marie-Anne : inlassables organisateurs de
vivre sans le regard d’une multitude cocktails et dîners, plus heureux que la 1ère catégorie, ils
de regards familiers parviennent toujours à se procurer quelques regards
Tereza et Tomas : ils ont la même condition que la 1ère
3ème catégorie : ceux qui ont besoin catégorie, quand les yeux de l’être aimé se ferme, la salle sera
d’être sous les yeux de l’être aimé plonger dans l’obscurité
4ème catégorie : ceux qui vivent Franz : va à la frontière cambodgienne Simon : aspire au
sous le regard imaginaire d’être pour Sabina à laquelle il continue de regard des yeux de
absent = les rêveurs penser Tomas
7ème Partie : Le Sourire De Karénine (= le grognement qu’il fait quand il est
content)
Retour sur la vie de Tereza et Tomas à la campagne. Tomas se retrouva chauffeur
de camion pour les paysans et Tereza s’occupa de génisses avec la précieuse aide
de Karénine leur fidèle chienne. Cependant, celle-ci tomba malade d’un cancer à la
patte et Tomas dut la piquer pour abréger ses souffrances.
Lors d’un des cauchemars de Tereza, Tomas reçu une lettre le convoquant pour
l’aérodrome. Tereza décida de l’accompagner, et le vit se faire abattre sous ses
yeux, puis se transformer en lièvre. Elle préférait Tomas sous cette forme parce que
c’était le seul moment où il était vulnérable et où elle pouvait le sauver et s’occuper
de lui.
Elle était jalouse des lettres qu’il recevait alors que ses échanges épistolaires étaient
avec son fils.

Vous aimerez peut-être aussi