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Relation amour / haine

lorsque l’on rentre dans chacune de ces pièces on y perçoit seulement une image du chaos , car ces
famille ne sont ni rassurantes , ni harmonieuse , le principe d’indicviudalistaion est oublié . Chacune
des pièces commence par une embrouille in medis res , on ensait pas trop pourquoi  . Tous ensemble
pour passer de la haine à l’amour il faut faire éclater cette fraterie , pour retrouver ce sentiment il va
falloir mettre en scène ce principe de décomposition  .

Les Bonnes:
- un couple : - Solange «  la phrase a commencée sur ta bouche ... » , Claire «  elle s’est achévée sur
la tienne » lorsqu’elle annonce la libération de prison de monsieur , aucune ne peut garder le secret
- La mort de Claire à la fin de la pièce signifie également la mort de Solange qui ne semble pas
pouvoir vivre sans sa cadette, elles sont interdépendantes malgré leur haine.
La violence de la relation des soeurs ne se limite pas à la parole, elle se manifeste par des coups et
des tentatives d’assassinat.
“SOLANGE Bas les pattes et découvrez ce cou fragile. Allez, ne tremblez pas, ne frissonnez pas,
j'opère vite et en silence. Oui, je vais retourner à ma cuisine, mais avant je termine ma besogne.
- la pièce s’ouvre sur une discussion triviale et brute qui tourne à l’affrontement notament à cause
du choix de la robe
- différent , jalousie à cause du laitier , Pourtant malgré leur concurrence et leur ressentiment
apparent elles semblent cultiver une certaine relation fraternelle. « SOLANGE
Chut ! Laisse moi te raconter une histoire. », « “SOLANGE
Repose-toi. Repose-toi, ma petite sœur (elle s'agenouille, déchausse Claire, lui baise les pieds)»

Le retour:
- dispute a props de gilet de flanelle (et de ciseaux ) et des résultats equestre
-Après un portrait très élogieux réalisé par Max “Cette femme était la colonne vertébrale de cette
famille (...) j’avais une femme avec une volonté de fer à la maison, avec un cœur en or et une âme”,
la famille que Max décrit est une “famille de bons à rien, trois bâtards de fils” dont Jessie (sa
femme) joue le rôle d’ “une salope pour épouse” 

Déjeuner chez wittgensetien:


- dispute autour du plan table pour cet invité beauocup de pression et de tension c’est une
prépartaion de repas angoissante Tous les faits et gestes des 2 soeurs sont surveillés et scrutés =
subissent une vraie pression au quotidien -> Dene dit : « je dois agir avec prudence » = verbe devoir
= pression du frère se ressent déjà + tirade de Dene abondance des impératifs « vous devez », « je
ferai » + toutes les consignes que doivent respecter pour son frère
-Ritter rit pendant l’épisode des profiteroles que Dene a pourtant préparé spécialement pour son
frère , Ritter ne soutient pas sa soeur qui se démène pour le repas, qui est en cesse en cuisine en
train de se lever pour apporter des choses comme le souligne les nombreuses didascalies  
- par rapport au théâtre -> Ritter la « sous-loué » pour l’oncle alors que Dene la doué = Dene fait
que répondre des « Peut-être » DONC dit pas non DONC voit bien que tension = Ritter dit que
Dene tj doué naturellement = dit que non juste doué pour 3 minutes sur scènes = si plus forte de la
chance car Ritter meilleur qu’elle DONC voit de nouveau une concurrence
PUIS bien sûr sont en concurrence par rapport à leur relation avec leur frère => vrai jalousie de
l’une et de l’autre = chacune n’est pas satisfaite de son lien avec le frère et envie l’autre EN EFFET
Ritter reproche à Dene = jalousie envers sa relation avec Ludwig « tu crois que je ne vois pas ce que
tu es pour lui » + « Ludwig te possède » + « ce que tu peux toi moi je le peux aussi »  = toute la
relation ambigu, charnel que le frère a avec ses soeurs apparaît => jalousie comme dans un couple =
vrai sujet de discorde = Dene est dans un déni ET répond à sa soeur en disant « tu t’es noyée dans
ton complexe Ludwig » DONC voit bien que y’a de la jalousie derrière 

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Les acteurs

Louis Jouvet «  le texte de l’auetur est pour le comédien une transcription physique , il cesse d’être
un texte littérraire »

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comment peut on faire dans un espace on nous sommes toujours imbriqué pour montrer de l’amour
à sa famille , mais comment pouvons nous égalment leur dire que nous sommes en train de devenir
cela demande de la révolte qui est toujours mis a l’honneur .

Les personnages n’ont pas d’identités précise ce qui compte c’est de dire quelque chose de vrai , ils
n’ont pas un physqiue prédéfini , il faut une certaine liberté pour que l a pièce puisse être joué .
La personnalité des personnages visible sur scène ne représnete qu’une facette , celle que l’acteur a
chosi de jouer . Au théatre la représentation est circonsrite dans le temps , pendant cette période la
l’acteur porte la parole de l’auteur .

Les personnages sont gouvernés par la fable , on n’a pas le droit à la digression , on ne peut pas tout
savoir . Pour Diderot le peronnage est un mannequin d’osier , dans l’attente de l’ame du comédien .
Les personnages se médient d’un monde qui pourrait les détruire .

Les Bonnes:
- Les bonnes sont tirés vers un anonymat
- Solange «  la phrase a commencée sur ta bouche ... » , Claire «  elle s’est achévée sur la tienne »
lorsqu’elle annonce la libération de prison de monsieur , aucune ne peut garder le secret
- les bonnes sont soumises l’une a l’autre et collectivment à madame “si je dois partir pour le
bagne tu m'accompagneras, tu monteras sur le bâteau. Solange, à nous deux nous serons ce couple
éternel, du criminel et de la sainte. Nous serons sauvées, Solange je te le jure nous serons sauvées !”
la soumission a madame s’exprime aussi par le langage quand elle n’est pas la il ets grossier , et
quand elle est la lithanie utilisation d’un langage policée notamment par Claire : «  madame est
bonne ! Madame est belle ! Madame est douce »
- des personnages qui ne font pas ce pour quoi elles ont été embochées «  Vous les chargez de roses
mais n’essuyez pas les meubles »
- elles sont indifférenciées définit par une fonction : «  Madame à soignée Claire ou Solange car
Madame nous confondait toujours » ; Solange «  Mainteant , nous sommes mademoiselle Solange
lemercier . La lemercier .La femme criminelle»
- les bonnes veulent se libérérer de leur état énuméartion de tache ménagère que le métier de Claire
impose ponctué par la répétion de la formule «  c’est fini » , sa réplique s’achevant par «  c’est fini .
Je disposerais du monde »
- les bonnes réalisent des jeux de roles se travestissant il en est de même pour Madame qui quant à
elle, joue plusieurs rôles. Lorsqu'elle entre sur scène, elle joue la veuve éplorée, la sainte, la mère,
avec la grande éloquence d'une tragédienne. mais ça mesquinerie refait surface quand elle apprend
que monsieur est sorti de prison : elle demande alors à voir les comptes de la journée et remarque  la
poussière sur les meubles. Ces jeux de rôle peuvent être interprétés comme le signe d'un malaise
existentiel. parce qu'elles n'ont pas d'identité propre ou du moins d'identité qui leur conviennent, les
trois femmes jouent des rôles qui leur permettent d'être reconnus par autrui.

Le retour:
- les acteurs ne font rien comme travaille , la seule activité c’est celle de Max qui fait la cuisine
- lenny est un proxénéte mais il en marre que cette image lui colle a la peau , il veut s’en libérer
- Lenny un homme qui sent sa virilité en danger volonté de prouver quelque chose . Il aurait tué une
femme sur le quai et frappé une femme agée a l’estomac .Dans son discours antagoniste, il agresse
Ruth en s'en prenant à toutes les femmes, qu'il considère vaguement responsables de lui avoir donné
une maladie et il banalise sa violence “juste envoyé un direct à l’estomac”, id qu’il a fait un geste
envers elle en restreignant sa violence. L’échange est dominé par les paroles de Lenny, Ruth
n’intervenant pas ou ne répondant que brièvement => id que la présence masculine essaye de
dominer celle féminine, l’étouffer, la museler par sa domination physique.
- Ruth a utilisé efficacement sa sexualité et sa féminité à son avantage. Elle séduit les hommes par
sa beauté et utilise son pouvoir pour les amener exactement là où elle le souhaite. Les hommes
tombent sous le charme de ses ruses féminines en l'espace de quelques jours, car ils ont tellement
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besoin d'une véritable connexion féminine. Bien qu'elle soit physiquement plus faible qu'eux, ils
font tout ce qu'elle demande car ils ont besoin de son attention et de sa validation.
-Ruth reste à Londres principalement pour récupérer le pouvoir de sa féminité. Lorsqu'elle est
devenue la femme de Teddy et une mère, elle a perdu l'autonomie de son corps. Elle a dû subvenir
aux besoins de ses enfants et agir comme une femme au foyer obéissante. Elle trouve finalement la
liberté en charmant les frères de Teddy pour qu'ils lui permettent de rester avec eux et de récupérer
un pouvoir qu'elle avait perdu auparavant.
- Max jauge Ruth en fonction de l’amertume qui le ronge quand il se souvient de sa femme
infidèle. 
- Sam associe Ruth à la belle-sœur qu’il aimait tant promener dans son taxi et qui s’est abandonnée
à un homme qu’il méprise. 
-Lenny revoit en Ruth la mère adultère qui a trahi sa confiance. Elle appelle Lenny "Leonard", un
nom que seule sa mère lui donnait
- Joey, lui, la considère comme une femme qui pourrait lui accorder la tendresse dont il a été frustré
aussi bien par sa mère que par ses nombreuses partenaires sexuelles occasionnelles.

Déjeuner chez wittgensetien:

- Dene la sœur ainée , Ritter la sœur cadette et Voss Ludwig le frère


- des sœurs soumise a un frère en particulier Dene elle fait tout pour lui : “pain brûlant comme il les
aime” “qu’il y ait toujours du lait frais à la maison est important” “Pendant que je laissais couler
l’eau de son bain”
- les deux sœurs (ne travaillent pas , elle se mettent la pression pour ce repas alors qu’elle n’ont qu’a
l fair eréchauffer , le fait de mettre la table est épuissant ,
- Dene écrit tout de même le fruit des réflexions de son frère  Ritter elle-même dit de sa soeur
qu’elle est “victime de Ludwig”, c’est elle qui s’est dédié “toute entière à sa dictée” (peut observer
double de sens de cela = oui elle l’a fait car retranscrit ses écrits mais oui l’a fait aussi car agit en
tout point comme son frère le veut, pour combler chacun de ses désirs)
-Dene pour jouer un rôle de deux minutes composer d’ une lminute de parole et d’une minute de
danse a eut beaocin de plusieur années de préparation
- Ritter cherche à s’émanciper mais ce n’est pas si facile => en effet est toujours chez elle, lié à sa
soeur et à son frère AU FUR ET A MESURE comprend que malgré ses dires et ses actes elle n’est
pas dans une optique de dépendance totale = paradoxale mais le dit elle même lorsqu’elle récuse
l’expression “réalisation de soi” QUI sous entend bien entendue l’acquisition d’une certaine
autonomie OR c’est un des rares points avec lequel Dene est d’accord avec elle = pas un hasard,
elle est méga soumise

Les femmes sont véritablement le moteur de chacune des pièces, chacune à leur manière. Leur
soumission à un frère, un mari, une maîtresse ou même une sœur ne les empêchent pas de lutter
pour s'émanciper de cette soumission. Cette lutte qui porte plus ou moins de fruit manifeste tout de
même la force de la féminité. Montrées à la fois comme des être fragiles et des combattantes, les
femmes des ces pièces de théâtres témoignent de la force qu’il faut pour se lever, à tort ou à raison,
contre un méchant et les embûches dans lesquelles il faut prendre garde à ne pas tomber. Héroines
ou anti-héroines  ces femmes sont toutes à leur manière le type de la combattante, celle qui
s'enfonce dans la soumission (Dene), celle qui la retourne en sa faveur (Ruth), celle qui la combat
frontalement (Ritter), celle qui se dissout dans la personne de l'oppresseur jusqu'à sa perte (Claire)
et celle qui n’arrive à rien (Solange).

le jeu théatrale
idée de carnaval le sublime pour s’elever et le triviale ( sandwich, profitérole )

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- le corps presqu’ au sens Rablaisien du terme dans les bonnes il y a des crachats , dans Le retour on
se cogne , dans Déjeuner chez wittgensetien les profiétéroles , idée de trop plein
- on n’est pas dans le théatre de la passion mais dans celui de la pulsion , les peronnages eassyent de
respirer .

Le temps théatrale = temps réel de la pièce , série d’ellipse d’étirement montrer uniquement ce qui
est essentiel à la compréhension de la fable ( la mimesis ne copie pas le réel elle est obligé de
l’inventer , pas de tempôralité réel , elle fait semblant ) .

L’espace

question d’occupation de l’espace , univers étouffant ou ne règne ni confiance , ni affection , il est


question de prendre la place de l’autre en l’éliminant par le meurtre , l’eviction ou la fusion

objet
identité sans langage peronnage qui errent au milieu d’objet
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Les bonnes :
-les accesoires peuvent être révélateur ou annonciateur une robe noir en trop car au début mise en
abyme on ne sait pâs que Claire joue un rôle , le réveil , le téléphone , le tileuil , les fleurs
- les beaux vêtements de Madame dont l’armoirest une fantastique pour les deux sœurs pour gnet
les peronnage sont ornmental ( fard , boa , fourure )
- La féminité est ce qui caractérise la bourgeoisie, les perles, la fourrure, les robes, les chaussures, le
fard… Tous ces éléments sont utilisés pour différencier les bonnes de Madame, cependant, à la fin
de la pièce on se rend compte que Claire n’a pas retiré le fard de Madame, son identité se dissout
dans celle de Madame
- Solange n'a pas eu besoin de changer de costume pour jouer le personnage de Claire, car toutes
deux portent la même robe noire de domestique. Le déguisement est la première étape de ce qu'elles
appellent la cérémonie, au cours de laquelle celle qui joue la bonne, peu à peu, se révolte et tente de
tuer madame.Cette cérémonie est reprise à la fin de la pièce. c'est une façon pour elle de changer
d'identité, de n'être plus de simples domestiques. auprès de Madame, elle joue aussi un rôle, celui
des bonnes respectueuses, des domestiques attentionnés.

- fonction symbolique des couleurs : robe blanche , robe rouge , en refusant la robe blanche au
départ on refuse à solange l’idée de sacrifice car elle savit qu’elle ne pourrait jamais la tué madame
est sacré .

le retour: le mur abbatu en parti , le tic tac mentionée , rapport assez intellectuel aux choses Teddy
et sa philosophie

Déjeuner chez wittgensetien : les tableaux , la contoise ( hyperthéatralité spéculaire – thétare miroir
à quoi sert le théatre maintenant ) , apport assez intellectuel aux choses Voss et sa philosophie

l’espace familial :
- la maisoan cage , lien avec la maison de poupée , cpomment se libérer par rapport à l’espace , la
médiocrité du quotidien allant de la classe ouvrirère à la haute bourgeoisie . Médiocre car on ne
sedéchire jamais pour des choses importantes : Mario le laitier chez Genet , chez Pinter pour un
nournal et un sandwich , dans Déjeuner chez wittgensetien pour de profitéroles , des portraits .
- Il n’ya pas d’exterieur sauf quand Solange part appeler un taxi , joe comme Sam rentrent et sortent
de la maiosn mais ne parlent que très peu du monde exterreiru .
- Chez ces gens la on ne parle pas du monde exterieur , lointain ,iréel , ils n’y ont pas d’amis , aps
de realtion social , le fait qu’il n’y a pas de références historique permet aux metteurs en scène
permet de les monter plus librement .

déjeuner chez Witggenstein enfermé dans un espace clos = tous les domestiques ont été congédiés
pour qu’ils se retrouvent juste à 3 = cercle clos, fermé, toxique
- .Les personnages sont enchaînés à des lieux : l'asile ou la maison "pars ai-je dit souvent tu n'es pas
partie" "nous sommes sur le point d'étouffer en nous-mêmes" "c'est comme dans un caveau ici nous
sommes déjà enterrés un caveau exquis où l'on sert des profiteroles".

le théatre contemporain

Zola «  il faut réinjecter du sang frais a ce cadavre » , il faut «  que tout parle aux spectateur » le
passage de l’eclaireage electrique on voit miueux les peronngaes , mise a nu recherche de vérité ,
sobriété du décor , idée d’humaniuté de fragilité , c’est un téhatre d’apèrs la seconde guerre
mondiale .

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le peronage se perd dans le thétare moderne ce qui est impotrant c’est de donner à voir , la
conscience du réel . Volonté de faire un théatre de l’intime mais dans le théatre on est en scène donc
on ne peut pas avoir un espace intime , au départ l’exterieur smeble incohérnet puis après on a plus
d’inimité avec eux . L’individu au théatre est balloté , il fait ce qu’il peut pour eassyer d’être lui
même au milieu des actions exterieurs . Le thétarte c’est un peronnage face à un événement . Le
théatre fonctionne par le passage de l’imaginaire à son inscription dans l’espace charnel de la pièce .

Le théatre est la pour nous faire décrypter le monde , on doit être vigilent apr rappoort aux pièges
qu’il nous tend . L’idée ue le théatre ça peut transformer l’individu , l’aider brecht utilise le
principe de distanciation , accentaunt le Jeu , le faux , pratiquant ainsi l’hyperthéatralité afin que le
spectateur comprennne et qu’il rassemble les éléments . Il faut le spectateur ait une démarche
active , recherchant la vérité l’authenticité

on veut un théatre sobre , avec des petits geste simples . C’est un théatre qui à été écrite arpès la
seconde guerre mondiela e, c’est un téhatre contre l’ambition , il est nécessaire de revenir a ces
petits geste du quotidien pour que l’homme retrouve son humanité

Pour Artaud : le théatre c’est l’irruption d’une menace , quelque chose de l’ordre de la montsruosité
de l’univers . Pour lui le théatre c’est uassi «  traduire ce que la vie oublie , dissimule , ou est
incapable d’exprimer » . L agratuité du téhtare , le thétare peut nous appprendre quelque chose sur
nous même .

Les dramaturges du nouveau théâtre refusent de figer les personnages dans une psychologie
artificielle. les personnages sont parfois imprévisibles. La révélation de l'appel téléphonique de
Monsieur, faite par inadvertance, peut en être un exemple. Le refus du réalisme et la référence au
conte dans Comment jouer les bonnes peuvent aussi être compris comme un rejet de la cohérence
psychologique des personnages. En faisant du jeu le centre et le sujet de sa pièce, Genet a trouvé le
moyen le plus subtil pour dénoncer la théâtralité quotidienne et subvertir les idées reçues qui font du
théâtre un divertissement. Le jeu lui permet de tourner en dérision le théâtre du monde.  Solange et
Claire, ce sont nos images, dit Genet, et quand il les met en scène, il ne fait que nous renvoyer nos
images : « […] je vais au théâtre afin de me voir, sur la scène (restitué en un seul personnage ou à
l’aide d’un personnage multiple et sous forme de conte) tel que je ne saurais – ou n’oserais – me
voir ou me rêver, et tel pourtant que je me sais être. Les comédiens ont donc pour fonction
d’endosser des gestes et des accoutrements qui leur permettront de me montrer à moi-même, et de
me montrer nu, dans la solitude et l’allégresse.» (1968:269

La vérité est cruciale dans chacune de ses œuvres et amène chacun d’entre eux a la division voire à
la mort, ce qui est crée peu importe l’intention de l’auteur, un avertissement.

La parole :
-le personnage enprunte des élméments au réel , il est sans limité , le langage est autonome . C’est
comme un langage qui ne leur appartiendrais pas , le peronnag dit tout , il peut déverser sa parole
même de facon illogique . Le langage théatre s’écarte de la parole quotidienne , , les peronnages ne
parlent pas comme nous , pièces rythmé dans laquelle les peronnagesse détesstent dès le départ .
- chez Genet le langage est ordurier on peut alterner insulte et alexandrin

le principe de l’hyperthéatralité :

Les bonnes : Elle use parfois d’un ton dramatique notamment  lorsqu’elle se croit en veuvage alors
que son mari est en prison et non mort. Cet excès s’oppose à la sobriété des sœurs et donne un
caractère presque comique à Madame comme l’a préconisé Genet demandant à ce  “Que les
comédiennes jouent. Excessivement” . De la même manière, les changements de ton sont exagérés
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et rapides, aux .p.16-17 en six répliques on passe de Solange “Froidement” à Claire “simplement”
puis à Claire “ironique”.
Dans Le retour, cette idée est reprise par les différentes facettes de la personnalité de Lenny :
proxénète, «  j’ai une clientèle très distinguée », fils «  mais je suis ton fils. Avant , tu me bordais
dans mon lit tous les soirs (…) , le frère, l’amant un peu timide qui ne comprend pas tout « qu’est ce
que c’était censé être ? Une sorte de proposition ? ». De plus, les personnages sont tous dotés d’une
personnalité excessive cf.scène du réveil de ruth et teddy avec un accueil de Max ou la scène du
sandwich volé.

Les Bonnes ne “divertit” pas vraiment même si elles sont assimilées à un “conte” par l’auteur mais
suscite un “malaise” que Genet évoque dans “Comment jouer Les Bonnes”. Dans la salle, peu ou
pas d’applaudissements. Les critiques vont de l’expression d’un déplaisir, d’une gêne, à celle d’une
franche hostilité, certains parlent même de “fumier” dans un “fleuve de boue”.
De la même manière, Déjeuner chez Wittgenstein déconcerte par sa violence, et l’auteur fort de
l’expérience de Genet sur l’adaptation de son œuvre a refusé qu’elle soit jouée après sa mort en
Autriche. Quant à Pinter ( le retour ) , son œuvre est tellement déstabilisante qu’il participe à la
création de l’adjectif “pinteresque” qui peut désigner une pièce à l’atmosphère oppressante ou
située dans un milieu particulier. 

Dans le théatre moderne pourquoi les émotions nous dérnge , pourquoi le spectateur prend ça
comme si c’était lui ( on n’est que dans un spectacle pouratnt ), pourquoi des choses qui ont si pouet
d’importance déplaise autant . = ces pièces sont comme des accouchemtns de la vérité , parfois le
plus inquetant c’est ce qu’on ne voit pas , ce qu’on ne dit pas , les + calme teddy , Sam
Le théatre moderne se plie a quelque règles : le plaisir ( physique , exessif , dégout ) , la libération
( les lacteurs nous libèrent , ils déchargent ) , la pédagogie ( apprendre l’humanité

Tragédie du quotidien

C’est le piège de la société , les personnages restent dans leurs classes , ils reproduisent à
l’identique et sont dans l’impossibilité de sortir de leur milieu .

Les bonnes :
-Les personnages sont constamment rattrapés, que ce soit par leurs choix professionnels, leurs
délits, le déterminisme social, leurs peurs de l’avenir (le risque d’être découvertes par la police dans
Les Bonnes) leurs obsessions (la nourriture). Cette tension se caractérise notamment dans « Les
bonnes » par les sonneries qui marquent la fin du divertissement. La première est celle du réveil qui
met fin à leur représentation théâtrale, puis vient celle du téléphone par lequel elles apprennent la
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libération de Monsieu. Ces différents signaux sonores élèvent la tension dramatique. Les deux
sœurs sont rattrapées par leur réelle position sociale, puis par le délit qu'elles ont commis et le
risque qu’elles encourent pour leur faute.
-Ce fameux réveil sera découvert par Madame dans le salon et manquera de les faire repérer.
Madame découvre un à un des indices qui menacent à tout moment de révéler leur culpabilité et
elles même en ayant oublié des objets, en faisant des lapsus révélateur semblent inconsciemment se
dénoncer il y a une sorte de fatalité psychanalytique. Ainsi qu’une ironie tragique lorsque madame
en riant dit «  Tu veux me tuer avec ton tilleul, tes fleurs, tes recommendations.” et pense agir pour
le bien envers ses bonnes alors qu’elle ne fait que nourrir leur ressentiment.

le retour :  
-Dans Le retour, dont le titre est lui-même une indication temporelle, un compte à rebours semble
être lancé. On relève beaucoup de didascalies indiquant une pause “un temps” et quand Ruth et
Teddy arrive c’est un “tic-tac” qui réveille Lenny, et c’est un réveil qu’il apporte pour sa première
rencontre avec Ruth . C’est l’horaire de son avion qui précipite Teddy vers la sortie .
-  le schéma familial se reproduit

Déjeuner chez Wittgenstein :


- une monotonie : le concert de philarmonique par exemple qu’ils vont toujours voire en famille
bien qu’ils aient «  tout entendu et tout vu » , « nous nous assierons au huitième rang là où nous
avons nos places »
- -le philosophe tente de rompre ce mécanisme tragique , conscient de l’immobilité de sa famille ,
de la continuité du modèle familial par ses sœurs qui vivent recluses dans la maison de leurs parents
décédé dans laquelle elles n’ont fait aucun aménagement , et pris d’une pulsion soudaine il affirme
"je ne supporte pas la vue de la pendule" "la pendule doit disparaître" . Cette pendule les attache au
temps passé comme dans les bonnes le réveil leur rappelaient leur conditions sociales.

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