22/10 CM5 : Littérature Comparée

Citizen Kane est une représentation de l'ambition : il a toujours tout voulu et

les journalistes essaient de le comprendre, non pas à travers ce qu'il veut, mais
celles qu'il a aimé. Les journalistes souhaitent avoir des réponses, les ont, mais
sont incapables de les voir (ex : le traîneau est un souvenir d'enfance, présent
tout au long de l'oeuvre et représente la seule chose qu'il a toujours aimé : son
enfance. Pourtant, c'est la seule chose qui finit au feu à la fin du film et est vu
comme sans valeur). Il s'agit donc d'une fausse enquête : tous les indices sont là,
mais personne ne les voient, et les conclusion est vu comme inutile.
Tous les personnages du film parlent d'eux-mêmes à travers Kane, de
prétendant aveuglés par lui, mais le sont par leur égoïsme. Les journalistes font
un documentaire fictif sur Kane, dû à tout ce que les gens disent sur lui, et
cherchent à se rapprocher de la vérité (mais celle ci n'est pas valable car la seule
vérité est celle de Kane). Le récit est donc invalide car l'explication de
l'ambition, génère des récits, fais de gens des auteurs, mais crée un manque, dû
à la sur abondance de choses, disant que plus il y a de choses, moins on trouve
la fin cohérente du film.

Strindberg, est né en 1849 et est mort en 1912. Il s'agit d'un auteur suédois,
contemporain de Baudelaire et Mallarmé, et à un point de vue réaliste cru,
poussant à la réflexion sur la liberté. Les critiques jugent donc l'oeuvre comme
étant cru, là où les traducteurs essaient de réduire certains messages polémique
et violent de l'oeuvre,allant en parallèle avec le réalisme (présent dans la préface
où il s'oppose à l'expressionnisme et essaie d'être cru dans le langage et la
gestuelle). Dans l'œuvre, on sent la forme cru de l'œuvre par la fatigue des corps
et l'énervement des personnages (Jean et la cuisinière :travail toute la journée,
Julie : danse toute la soirée, poussant à l'exaspération).
Strindberg à beaucoup voyagé et a vécu pendant un temps en France et en
Allemagne durant la fin du XIX(dû au cosmopolitisme européen). Dans
l'Europe du Nord, il y a une absence de salon littéraire, de magazine littéraire
demain une scène littéraire moins large pour les auteurs nordiques virgule
préférant l'Europe du Sud. Cette exportation de la culture littéraire du nord de
l'Europe vers le sud, permet à des auteurs de survivre grâce au traduction de leur
œuvres dans d'autres langues, offrant des tournées à l'étranger ou même des
œuvres écrites d'abord en français, anglais ou en allemand avant d'être traduite
pour les pays d'Europe du Nord.

Il y a 3 différents types de langages dans l'œuvre (influencé par d'autres de

ces œuvres : 'Le plaidoyer d'un fou' 1887, 'Inferno' 1897, 'le chemin de Damas'
1898)
-écriture intime : ressemble à journal intime, créant un phénomène
d'introspection à travers le corps (ballet des villageois->fuite de Jean et Julie).
Steinberg s'attache plus au cœur et moins aux mots, le langage n'est pas apte à
tout dire, car souvent maladroit est pris à d'autres. Julie est-ce que ses parents
décidé qu'elle soit, hors des normes. Jean, s'exprime bien et en français soutenu,
est un ancien sommelier dans un hôtel, connais le théâtre ce qui explique son
langage et sa gestuelle, sortant lui aussi des normes.

-écriture sociale : pour Strindberg, le théâtre est un lieu où les consciences

s'expriment, permet de sortir de l'intimité et des mœurs. Il s'agit d'un théâtre
Asnaturaliste, portant sur beaucoup de sujets, par exemple, Jean à une ambition
et veux un hôtel, obtenir un titre de noble et désire Julie car elle est d'une
famille riche, montrant que Jean connaît les codes de la société. on peut mettre
jean en parallèle avec Strindberg, venant lui aussi d'un milieu moyen et change
(//avec l'ambition de Jean). La thématique du paraître et des classes marque
Strindberg et en fait le centre de l'oeuvre.

-écriture historique : il a peur de l'histoire avec un angle intime, mettant les

figures d'autorité souvent en scène dans un moment de doute. Strindberg revient
toujours à un moment de doute pour les personnages (ex: Julie, avec la St-Jean,
transgresse les normes de la société). L'auteur enferme donc peu de personnages
dans quelques lieux pour voir leurs ambitions et autres, créant alors un mini
laboratoire. Julie et Jean sont souvent joués de manière symboliste car ils ont
une relation intense pdt un instant, qui a le pouvoir de modifier leur vie. Ils sont
donc, généralement, plus vu comme des idées que des personnages.

Strindberg s'est marié trois et ces trois mariages se sont finies en désastre dû
à sa misogynie. On retrouve cette misogynie dans Jean (et dans 'L'infériorité des
femmes') où il dit qu'une femme ne doit pas quitter son mari et que, seules les
femmes riches ont le temps de s'occuper du féminisme (car les couples plus
pauvres ont plus tendance à travailler à deux).
 Mme Julie est donc un laboratoire et Julie en est une résultante :son père se
marie à une de ces servantes (féministe) et se donne comme pari de l'élever en
dehors des normes (est une fille mais reçoit une éducation de garçon).
L'expérience de Charcot est reprise dans l'œuvre à travers Julie : elle est souvent
en transe, faisant tout et son contraire, montrant une injonction d'un corps et
d'un esprit malade (règles et fantasmes). Cela indique une hérédité de Julie par
le couple parental qui a mal fini.

La notion d'héritage est fondamentale pour l'œuvre. Jean compare Julie a sa

chienne qui a des relations avec des chiens de races moins nobles, marquant une
relation brutale, crue entre les deux à cause de leur classes sociales. Ils ignorent
ce qu'ils souhaitent et sont mus parce que souhaitent les autres d'eux, à cause de
leur propre manque (Julie agit comme sa mère et Jean se réfère aux pièces qu'il
a déjà vu)