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1. FREINAGE
نظام الفرملة.1
La sécurité du véhicule, de ses passagers, de ses marchandises transportées, ainsi que les usagers
de la voie publique dépend directement de l’état de son dispositif de freinage. Son contrôle, et sa
maintenance joue donc un rôle essentiel et vital dans le cadre de la sécurité routière.
D’un dispositif de freinage principal ou frein de service dont la commande est constituée de
deux circuits (hydraulique ou pneumatique) indépendants ;
D’un dispositif de frein de secours dont la commande doit être indépendante celle du frein de
service ;
D’un dispositif de frein de stationnement à commande mécanique (sur les véhicules légers
le frein de stationnement fait aussi fonction de frein de secours).
Le propriétaire de véhicule est tenu de présenter, à des intervalles réguliers et à ses frais, son
véhicule au contrôle technique initial pour contrôler la fiabilité de fonctionnement de son système de
freinage.
1. 1. MESURES : القياسات.1. 1
L’importance primordiale de la sécurité de système de freinage des véhicules exige des contrôles
réguliers. Au cours des contrôles prescrits par la réglementation nationale relative à l’homologation
des véhicules automobiles par CNEH, ainsi que des contrôles des freins dans les CCT.
Les contrôles de freinage sont effectués sur les bancs d’essai spécialisé (essentiellement des
freinomètres à rouleaux).
Les bancs d’essai des freins, qui sont utilisés conformément à la réglementation précitée, doivent
répondre aux instructions du CNEH concernant l’utilisation, l’état, contrôle, et étalonnage des bancs
d’essai des freins. (CDC).
Les forces de freinage mesurées à la circonférence de la roue servent à évaluer le bon
fonctionnement et l’efficacité du système de freinage d’un véhicule.
1. Définition.
Frein de service ou (frein principale ou frein au pied) : c’est un dispositif principal de freinage agissant
sur l’ensemble des roues de véhicule ou ensemble de véhicules, il permet, d’une part, de réduire la
vitesse du véhicule ou de la maintenir constante en descente, d’autre part, d’amener le véhicule à
l’arrêt. Le conducteur dose l’effet de freinage par effort modulé sur la pédale de frein.
Efficacité ou (rendement ou taux): c’est un essai à mettre en œuvre pour valider la conformité de
système de freinage au code de la route Marocaine. -1-
Pour contrôler l’efficacité de frein de service d’un véhicule, il y a deux méthodes :
Le contrôle par décéléromètre enregistreur est un essai routier permet d’évaluer l’efficacité réelle du
système de freinage aux vitesses d’utilisation du véhicule.
Déroulement de l’essai : il doit être pratiqué sur route sèche, droite et horizontale, dont le revêtement
présente une surface dure et lisse exempte de gravillons, à une vitesse au moins égale à 50km/h.
Les véhicules de transport de la marchandise dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes
doivent être chargés du mois de 2/3 de leurs PTAC lors de contrôle de freinage.
INFTR
CERTIFICAT D’ESSAI DE FREINAGE
(Pièce F)
Je soussigné :……………………………………………………………………………………………………...
Agissant à la demande :…………………………………………………………………………………………..
Ayant procédé le :…………………………………………………………………………………………………
Suivant la législation du roulage aux essais de freinage.
IDENTIFICATION :
Sur la plaque du constructeur, nous avons relevé les caractéristiques suivantes :
Marque :…………………………………………………………………………………..
Type :……………………………………………………………………………………...
N° dans la série du type :……………………………………………………………….
PESEE :
Pour vérifier la charge totale du véhicule, nous nous sommes rendus ce jour au pont bascule de
-2-
…………..…en présence du conducteur, nous avons assisté aux pesées et obtenu les poids suivants :
ESSAI DE FREINAGE :
Les essais de freinage ont été effectués sur la route………………………………………...
1. Etat de route: sol horizontal sec goudronné et présent une bonne adhérence.
2. Appareil de mesure : Décéléromètre à liquide, marque :…………………………………
3. Mesure de décélération : après avoir fixé le décéléromètre sur le pare prise du véhicule. Nous
avons amené le niveau du liquide au regard de zéro de la graduation. Le véhicule a été lancé à 50
km/h, puis le moteur débrayé, le freinage s’est effectué normalement sans à-coups, décélération
progressive.
Ce certificat doit être fourni en un seul exemplaire. Il doit être effectué sur le véhicule
présenté en charge suivant le PTAC demandée (y compris pour les tracteurs routière
ou l’essai se fera avec une semi-remorque.)
2EME METHODE : contrôle pratiqué dans les CCT par des freinomètres à rouleaux (contrôle
statique) :
Conditions préliminaires : avant de réaliser ce type d’essai, il est nécessaire d’effectuer un trajet -3-
routier de plusieurs kilomètres en actionnant périodiquement la pédale de frein pour atteindre la
température normale de fonctionnement des surfaces de friction.
Déroulement de l’essai : Cet essai est réalisé moteur tournant au ralenti, et la boite de vitesse au
point mort. (Boite automatique à la position N).
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur et les véhicules remorqués dont le PTAC est supérieur à 750 kg de
catégories M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3, et O4.
3. Contrôler.
1.1.1.1. Fonctionnement :
Efficacité globale de frein de service ;
Déséquilibre entre deux roues d’un même essieu.
1.1.1.2. Divers : le contrôle de freinage est-il possible ou non.
4. Méthode de contrôle.
Pour les véhicules de transport de la marchandise dont le PTAC est supérieur à 3,5
tonnes, l’efficacité du système de freinage devrait être contrôlée lors d’un essai
véhicule chargé de 2/3 de PTAC au minimum.
Caractéristiques techniques :
La structure de base des jeux de rouleaux est constituée par un châssis stable, équipé de paliers à
roulement qui supportent un rouleau d’entraînement et un rouleau d’inertie disposés en parallèle.
Ces deux rouleaux sont solidaires par l’intermédiaire d’une transmission à chaîne.
Le rouleau d’entraînement est commandé par un moteur électrique à courant triphasé et un réducteur. -5-
Cette unité d’entraînement est montée « flottante » sur le prolongement de l’arbre du rouleau
d’entraînement et elle est reliée au châssis par un levier bridé sur le réducteur et par un
dynamomètre.
Les moteurs électriques entraînent les rouleaux à une vitesse périphérique déterminée et la
maintiennent constante, même en présence d’une coulpe de freinage élevé appliqué aux deux
rouleaux par les roues freinées du véhicule.
Le groupe d’entraînement à bras de levier et monté sur palier oscillant transmet le couple de freinage
produit par le freinage au dynamomètre. Ce dernier se présents sous la forme d’un balancier muni de
jauges extenso métriques.
Le traitement numérique des valeurs de mesure est assuré par un ordinateur de sortes que toutes les
informations contenue dans la force de freinage (Ffr) mesurée, comme par exemple, différences ou
balancements des forces de freinage, sont interprétées séparément et, selon le modèle, affichées
clairement de manière analogique ou numérique et enregistrées par un ordinateur ou imprimé par une
imprimante.
Fonctionnement de freinomètre : Les moteurs d’entraînement des jeux de rouleaux du banc d’essai
sont mis en circuit par une commande à distance ou par le clavier de la console. Cet automatisme se
caractérise par les rouleaux palpeurs mobiles disposés entre les rouleaux de contrôle de chaque jeu.
Lorsque le véhicule avance sur le freinomètre, il enfonce ces rouleaux palpeurs avec ses roues et
met le freinomètre en marche. Quand le véhicule quitte le banc d’essai, il arrête automatiquement ce
dernier en relâche les rouleaux palpeurs.
Si, lors du freinage, la force de freinage dépasse les forces de frottement entre les pneus et les
rouleaux de contrôle, la roue commence à patiner et tend à se bloquer.
Dans le cas de roues qui patinent, ce n’est plus la force de freinage que l’on mesurer, mais la
résistance de glissement entre les pneus et les rouleaux qui est mesurés, et cette dernière est sans
intérêt pour l’essai des freins.
La « déconnexion automatique de glissement » empêche ces erreurs de mesure et une détérioration
éventuelle des pneus ; le glissement des roues est détecté par l’intermédiaire de la vitesse de rotation
du rouleau palpeur et, en cas de dépassement d’une valeur maximale préréglée, le banc d’essai
s’arrête. Au moment de l’arrêt, l’affichage de la force de freinage (KN) indique la valeur de freinage
maximale.
Un circuit de mémorisation électronique veille à ce que cette valeur reste suffisamment longtemps
pour permettre une lecture en toute sécurité.
Si, en plus des forces de freinage, l’agent visiteur saisit aussi le poids du véhicule en (kg) ou celui
de l’essuie par télécommande ou les mesure sur le banc d’essai de suspension, et l’ordinateur calcule
également l’efficacité et la dissymétrie de freinage. -7-
Les fonctions automatiques du freinomètre à rouleaux rendent son utilisation extrêmement rationnelle.
L’agent visiteur peut faire un teste complet des freins de service et de frein de stationnement sans être
obligé de quitter le véhicule.
On relève sur l’essieu avant l’effort de freinage obtenu pour le seuil de glissement.
Avec :
Efficacité en % ;
Force de freinage en daN ;
Poids de l’essieu avec le conducteur en kg.
On relève sur l’essieu arrière l’effort de freinage obtenu en exerçant sur la pédale de frein un effort
identique à celui appliqué lors de la mesure sur l’essieu avant.
Avec :
La procédure est identique pour les autres essieux, s’il s’agit de véhicules à 3 ou 4 essieux et plus.
Avec :
Efficacité globale en % ;
Force de freinage en daN ;
Poids total en charge du véhicule en kg.
Résultats attendus : selon l’article 58 du Cahier Des Charges, les seuils d’acceptabilité des véhicules
lors des contrôles techniques devant figurés sur le procès-verbal de contrôle technique à l’exception
des seuils relatifs à l’éclairage et à la suspension sont fixés aux tableaux de l’annexe II du présent
arrêté.
ANNEXE II
SEUILS D’ACCEPTABILITE DES VEHICULES LORS DES CONTROLES TECHNIQUES
1. FREINAGE :
Exemple n°1 :
Avec :
Déséquilibre en % ;
Ff maxi. : Force de freinage maximale enregistré dans l’un des roues de l’essieu en daN ;
Ff mini. : Force de freinage minimale enregistré dans l’un des roues de l’essieu en daN.
Résultats attendus : selon l’article 58 du Cahier Des Charges, les seuils d’acceptabilité des véhicules
lors des contrôles techniques devant figurés sur le procès-verbal de contrôle technique à l’exception
des seuils relatifs à l’éclairage et à la suspension sont fixés aux tableaux de l’annexe II du présent
arrêté.
ANNEXE II
SEUILS D’ACCEPTABILITE DES VEHICULES LORS DES CONTROLES TECHNIQUES
1. FREINAGE :
Exemple n°2 :
5. Défauts constatés.
1.1.1.1.1. Déséquilibre important entre les roues d'un même essieu : (Défaut avec Visite
Complémentaire)
Défaut(s) inclus :
Différence de force de freinage mesurée entre les côtés droit et gauche d’un même essieu,
supérieure ou égale à 30%.
1.1.1.1.2. Déséquilibre important entre AV. et AR. du véhicule : (Défaut avec Visite
Complémentaire)
Défaut(s) inclus :
Absence totale d’efficacité sur un essieu (au-delà du résiduel) ;
Blocage immédiat d’une roue dès sollicitation de la commande de freinage ;
Résiduel important sur une ou les roues au moment de l’essai.
1.1.1.2.1. Contrôle impossible : défaut à signaler sur le TSP sauf si la voie des essieux - 10 -
dépasse capacité du freinomètre. Exemple : semi-remorque porte engins.
6. Références réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102 et 103. (Bulletin Officiel n° 5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Livre premier
Des conditions de la circulation sur la voie publique
Titre deux
Du véhicule
Chapitre premier
Dispositions générales
Section 2
De l’équipement et de l’homologation
Article 47 : Les règles de construction, d’équipement et d’aménagement des véhicules fixent les
caractéristiques techniques ou les normes concernant, notamment :
1. les poids ;
2. le bandage et la liaison au sol ;
3. les dimensions ;
4. les dimensions de chargement et les dispositifs de chargement et d’arrimage ;
5. les organes moteurs ;
6. les organes de manœuvre ;
Livre deux
Des sanctions et de la procédure
Titre premier
Des sanctions et des mesures administratives
Chapitre III
De l’immobilisation et de la mise en fourrière des véhicules
Article 101 : L’immobilisation ou la mise en fourrière des véhicules ne peut être effectuée que dans
les cas et dans les conditions prévus dans la présente loi.
Section première
De l’immobilisation des véhicules - 11 -
Article 102 : L’immobilisation du véhicule est l’ordre donnée, à titre préventif, par l’agent
verbalisateur au conducteur d’arrêter son véhicule sur le lieu de constatation de l’infraction ou à
proximité de celui-ci, tout en se conformant aux règles relatives au stationnement.
Pendant la durée de son immobilisation, le véhicule demeure sous la responsabilité juridique de son
conducteur ou de son propriétaire.
En cas d’absence du conducteur ou du propriétaire, ou lorsque celui-ci refuse de déplacer son véhicule
ou lorsqu’il est dans l’incapacité de conduire, l’agent verbalisateur peut prendre toutes mesures
nécessaires destinées à placer le véhicule en stationnement régulier, aux frais du propriétaire.
Article 103 : Outre les cas prévus par la loi, l’immobilisation du véhicule doit être ordonnée dans les
cas suivants :
1. le défaut de présentation du permis de conduire ;
2. le défaut de présentation du certificat d’immatriculation ;
3. le défaut de présentation du document établissant le contrôle technique ;
4. le défaut de présentation de l’attestation d’assurance afférente à l’assurance du véhicule ou de
l’ensemble des véhicules ;
5. le véhicule présentant une défectuosité du dispositif de freinage ;
….
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, notamment ses
articles 73, 74 et 75. (Bulletin Officiel n° 5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Chapitre XI
Dispositifs de freinage
Article 73 : Tout véhicule à moteur et toute remorque, à l’exception des véhicules et matériels
agricoles ou de travaux publics, doit être pourvu de deux dispositifs de freinage dont les
commandes sont entièrement indépendantes. L’installation de freinage doit être à action rapide et
suffisamment puissante pour arrêter et maintenir à l’arrêt le véhicule. Sa mise en œuvre ne
doit pas affecter la direction du véhicule circulant en ligne droite.
Tout cycle, tricycle ou quadricycles doit être muni de deux dispositifs de freinage efficaces.
Article 75 : le ministre de l’Equipement et des Transports fixe par arrêté, les conditions
d’homologation des véhicules en ce qui concerne le freinage y compris le système antiblocage des
roues et remorques, ainsi que les dispositions transitoires.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M, N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
73, 75, 76 et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les caractéristiques
techniques relatives à l’homologation des véhicules des catégories M2, M3, N et O en ce qui
concerne le dispositif de freinage.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 2013 aux véhicules de fabrication
locale et à ceux non mis en circulation avant cette date et homologués avant le 1er octobre 2010.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
73, 75, 76 et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les caractéristiques
techniques relatives à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui concerne le - 13 -
dispositif de freinage.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 3013 aux véhicules de fabrication
locale et à ceux non mis en circulation avant cette date et homologués avant le 1er octobre 2010.
1. Définition.
Efficacité : Essai à mettre en œuvre par un freinomètre à rouleaux (contrôle statique), pour valider la
conformité de système de frein de stationnement au code de la route Marocain.
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules automobiles et remorqués de catégories M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3 et O4.
3. Contrôler.
4. Méthode de contrôle.
- 14 -
Statique sur le freinomètre à rouleaux actionner le levier de frein de stationnement progressivement
jusqu’au maximum.
Pour les véhicules de transport de marchandises dont le PTAC est supérieur à 3,5
tonnes, le contrôle de l’efficacité du frein de stationnement devrait être contrôlé lors
d’un essai véhicule chargé de 2/3 de la PTAC.
Déroulement de l’essai : Cet essai est réalisé moteur tournant au ralenti, et la boite de vitesse au
point mort, (boite automatique au N).
Lorsque le freinomètre commence à tourner avec une vitesse d’environ 5 km/h, exercer un effort
progressif sur le levier de frein de stationnement pour obtenir une force de freinage nécessaire.
Avec :
Efficacité globale de frein de stationnement en % ;
Force de freinage en daN ;
PTAC du véhicule en kg.
Résultats attendus : selon l’article 58 du Cahier Des Charges, les seuils d’acceptabilité des véhicules
lors des contrôles techniques devant figurés sur le procès-verbal de contrôle technique à l’exception
des seuils relatifs à l’éclairage et à la suspension sont fixés aux tableaux de l’annexe II du présent
arrêté.
ANNEXE II
SEUILS D’ACCEPTABILITE DES VEHICULES LORS DES CONTROLES TECHNIQUES
1. FREINAGE :
Exemple : - 15 -
Force de freinage à gauche en Force de freinage à droite en
(daN) (daN)
Frein de stationnement 32 56
Poids du véhicule en kg 2045
5. Défauts constatés.
1.1.1.2.1. Contrôle impossible : défaut à signaler sur le TSP sauf si la voie des essieux
dépasse capacité du freinomètre. Exemple : semi-remorque porte engins.
Ce défaut est signalé dès que le contrôle d’efficacité de frein de service est impossible.
6. Références réglementaires.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102 et 103. (Bulletin Officiel n° 5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Livre premier
Des conditions de la circulation sur la voie publique
Titre deux
Du véhicule
Chapitre premier
Dispositions générales
Section 2
De l’équipement et de l’homologation
Article 47 : Les règles de construction, d’équipement et d’aménagement des véhicules fixent les
caractéristiques techniques ou les normes concernant, notamment :
20. les poids ; - 16 -
21. le bandage et la liaison au sol ;
22. les dimensions ;
23. les dimensions de chargement et les dispositifs de chargement et d’arrimage ;
24. les organes moteurs ;
25. les organes de manœuvre ;
26. les organes de direction
27. les organes de visibilité ;
28. les organes d’éclairage et de signalisation
29. les circuits et connexions électriques ;
30. les dispositifs d’avertissement sonores et lumineux ;
31. les dispositifs de contrôle de vitesse et, le cas échéant, de temps de conduite ;
32. les dispositifs de freinage ;
33. les dispositifs de remorquage
34. la structure ;
35. le carrossage et l’aménagement ;
36. les plaques et inscriptions.
37. Les aménagements des véhicules de transport en commun de personne et de marchandise ;
38. Les dispositifs et aménagements spéciaux, tels que ceux réservés aux personnes aux besoins
spécifiques.
Livre deux
Des sanctions et de la procédure
Titre premier
Des sanctions et des mesures administratives
Chapitre III
De l’immobilisation et de la mise en fourrière des véhicules
Article 101 : L’immobilisation ou la mise en fourrière des véhicules ne peut être effectuée que dans
les cas et dans les conditions prévus dans la présente loi.
Section première
De l’immobilisation des véhicules
Article 102 : L’immobilisation du véhicule est l’ordre donnée, à titre préventif, par l’agent
verbalisateur au conducteur d’arrêter son véhicule sur le lieu de constatation de l’infraction ou à
proximité de celui-ci, tout en se conformant aux règles relatives au stationnement.
Pendant la durée de son immobilisation, le véhicule demeure sous la responsabilité juridique de son
conducteur ou de son propriétaire.
En cas d’absence du conducteur ou du propriétaire, ou lorsque celui-ci refuse de déplacer son véhicule
ou lorsqu’il est dans l’incapacité de conduire, l’agent verbalisateur peut prendre toutes mesures
nécessaires destinées à placer le véhicule en stationnement régulier, aux frais du propriétaire.
Article 103 : Outre les cas prévus par la loi, l’immobilisation du véhicule doit être ordonnée dans les
cas suivants :
1. le défaut de présentation du permis de conduire ;
2. le défaut de présentation du certificat d’immatriculation ;
3. le défaut de présentation du document établissant le contrôle technique ;
4. le défaut de présentation de l’attestation d’assurance afférente à l’assurance du véhicule ou de
l’ensemble des véhicules ;
5. le véhicule présentant une défectuosité du dispositif de freinage ;
….
- 17 -
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, notamment ses
articles 73, 74 et 75. (Bulletin Officiel n° 5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Chapitre XI
Dispositifs de freinage
Article 73 : Tout véhicule à moteur et toute remorque, à l’exception des véhicules et matériels
agricoles ou de travaux publics, doit être pourvu de deux dispositifs de freinage dont les
commandes sont entièrement indépendantes. L’installation de freinage doit être à action rapide et
suffisamment puissante pour arrêter et maintenir à l’arrêt le véhicule. Sa mise en œuvre ne
doit pas affecter la direction du véhicule circulant en ligne droite.
Tout cycle, tricycle ou quadricycles doit être muni de deux dispositifs de freinage efficaces.
Article 75 : le ministre de l’Equipement et des Transports fixe par arrêté, les conditions
d’homologation des véhicules en ce qui concerne le freinage y compris le système antiblocage des
roues et remorques, ainsi que les dispositions transitoires.
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
73, 75, 76 et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les caractéristiques
techniques relatives à l’homologation des véhicules des catégories M2, M3, N et O en ce qui
concerne le dispositif de freinage.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 2013 aux véhicules de fabrication
locale et à ceux non mis en circulation avant cette date et homologués avant le 1er octobre 2010.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
73, 75, 76 et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les caractéristiques
techniques relatives à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui concerne le
dispositif de freinage.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 2013 aux véhicules de fabrication
locale et à ceux non mis en circulation avant cette date et homologués avant le 1er octobre 2010.
1. 1. 3. Ralentisseur (11)
1. Définition.
On appelle « fading », la perte d’efficacité d’un système de freinage dû à l’élévation trop important de
la température des freins.
Cette élévation de température provoque une diminution considérable du coefficient de frottement
garnitures-tambours.
les véhicules à moteur de transport de marchandise dont les PTAC est supérieur ou égale à 15
tonnes;
les véhicules à moteur de transport en commun des voyageurs de plus de 15 places.
Son action de ralentissement est basée sur des principes d’origine suivante :
Le ralentisseur électrique est basé sur la création dans deux plateaux solidaire à l’arbre de
transmission tournant face aux séries d’électro-aimants, de courants tourbillonnaires dits « courant de
Foucault » qui s’opposent à ses rotations.
- 20 -
- Si les électro-aimants ne sont pas alimentés, les plateaux tournent librement sous l’influence du
poids.
- Si les électro-aimants sont alimentés en agissant sur la manette de commande par le conducteur, la
rotation des plateaux est freinée et l’énergie absorbée se traduit par l’échauffement des plateaux.
- En faisant varier l’excitation par l’intermédiaire du rhéostat (la manette), le couple de freinage est
d’autant plus grand que le courant d’excitation est élevé.
Le ralentisseur électrique peut être monté sur la transmission et fixé sur le châssis, ou monté en focal
(en sortie boite de vitesse ou entrée du pont). Il est composé :
D’un stator (partie fixe qui porte les bobines et les roulements de l’arbre de transmission) ;
D’un rotor (deux plateaux mobile solidaires de l’arbre de transmission).
Dans la pratique, le stator (bobines) génère un champ magnétique fixe dont la variation, vu des rotors,
est obtenue par le mouvement mécanique de l’arbre à freiner.
Les deux plateaux (rotors sont accouplés à l’arbre de transmission).
Le stator placé entre les deux rotors, fixé au châssis supporte les bobines dont les polarités sont
alternées.
Dès que le courant circule dans ces bobines, il donne naissance à un champ magnétique qui traverse
les rotors (plateaux).
Le champ magnétique crée des courants tourbillonnaires qui s’opposent à la rotation des plateaux
(rotors) et ralentissent la transmission.
Son but est de limiter le débit des gaz d’échappement vers le silencieux pour freiner le déplacement
des pistons et assurer ainsi la fonction frein moteur.
Un volet, (tel le papillon de gaz dans le carburateur), obture en partie le conduit d’échappement à la
sortie du collecteur. Une contre-pression dans le collecteur d’échappement 2 à 3 bars freine ainsi le
déplacement des pistons. Cette contre pression est réglée par une ouverture positive du papillon.
- 21 -
Une contre pression trop élevée nuit d’une part :
Il est impératif que la commande de fermeture du volet soit liée à la coupure d’injection. La puissance
de décélération de ce système peut atteindre 0,5 m/s².
Il est composé d'un rotor à ailettes fixé sur l'arbre de transmission et tournant à l'intérieur d'un carter
(stator) muni lui aussi d'ailettes et fixé au châssis.
En actionnant la commande, le conducteur envoie de l'huile dans le carter. Cette huile, entraînée par
le rotor, est freinée par les ailettes du stator.
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur de transport de marchandise dont le PTAC est supérieur ou égale à 15
tonnes, et les véhicules à moteur de transport en commun des voyageurs dont le nombres de places
est supérieur à 15 places, de catégories M2, M3, et N3.
3. Contrôler.
4. Méthode de contrôle.
- 22 -
Contrôle visuel au-dessous du véhicule dans la fosse de visite.
5. Défauts constatés.
6. Référence réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102 et 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M, N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 11.
Pour répondre à la législation, la commande hydraulique doit être constituée de deux circuits
indépendants.
- 23 -
1. 2. 1. Réservoir (12)
1. Définition.
Le réservoir de liquide de frein, appelé aussi « réservoir de compensation », est généralement fixé
directement sur le maitre-cylindre. Il fait à la fois fonction de réservoir d’alimentation du circuit
hydraulique, et de vase de compensation, car il compense les variations de volume au niveau des
circuits de freinage. De telles variations peuvent apparaitre au desserrage des freins, à cause de
l’usure des garnitures, en cas de différences de température dans le dispositif de freinage et au cours
de l’activation de l’ABS et/ou de l’ESP. Le réservoir de compensation est relié au maitre-cylindre par
deux raccords.
- 24 -
Le fonctionnement du dispositif d’alerte en cas de baisse du niveau de liquide de frein est basé sur le
principe du flotteur. Tant que le niveau du liquide de frein est supérieur au minimum, le contact du
flotteur n’est pas en contact avec les bornes, le circuit électrique est ouvert. Dès que la quantité de
liquide devient inférieure au niveau minimum, le contact du flotteur touche les bornes et ferme le
circuit électrique du dispositif d’alerte et la lampe témoin situé dans le tableau de bord s’allume devant
le conducteur.
Les liquides de frein : ce sont des fluides hydrauliques de synthèse utilisé pour transmettre aux
roues l’effort exercé sur la pédale de frein, dont les propriétés principales sont l’incompressibilité et
la capacité à supporter des variations de températures (surtout au niveau des étriers) sans
modification de caractéristiques. Ils doivent répondre aux normes SAE J1703, ISO 4925, AFNOR et
FMVSS 116 qui les classent en DOT (3, 4, 5) et réglementent notamment leur point d’ébullition.
Les caractéristiques de liquide de frein sont : point d’ébullition sèche, point d’ébullition humide,
viscosité, compressibilité, protection contre la corrosion, et compatibilité avec les élastomères.
FMVSS: Federal Motor Vehicule Safety Standard (standard américain de sécurité pour véhicule automobile) ;
DOT : Departement Of Transportation (administration fédérale des transports).
Les liquides de frein ont la particularité d’être avides d’eau, phénomène d’hydroscopie, et d’absorber
l’humidité de l’air. Cette teneur en eau entraine un risque de corrosion dans le circuit et une diminution
de la température d’ébullition qui peut passer de 260 °C à 140 °C. Si la teneur en eau attient 3%,
seuil franchi après un an et demi ou deux ans d’utilisation, la température d’ébullition chute de 80 à 90
°C. Sachant que lors de la descente d’un col de montagne par exemple, le liquide de frein peut
soumis à des températures de 150 °C à 160 °C, on imagine les conséquences des tampons de - 25 -
vapeur qui se forment dans les canalisations (phénomène de vapor lock).
2. Véhicules concernée.
Tous les véhicules à moteur, et les véhicules remorqués dont le PTAC est supérieur à 750
kilogrammes, de catégorie M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3 et O4.
3. Contrôler.
4. Méthode de contrôle.
Contrôle tactile et visuel pour les circuits hydraulique, et tactile et auditif pour les circuits pneumatique.
- Pour les véhicules légers (circuit hydraulique) il convient de contrôler le niveau du liquide de frein à
hauteur du réservoir de compensation. Le niveau doit se trouver entre les deux repères « MAX » et
« MIN ». Ce contrôle permet de déceler les défauts d’étanchéité du système de freinage. Si le niveau
du liquide se trouve juste sur le repère « MIN » ou au-dessous de celui-ci, l’étanchéité du système de
freinage doit être contrôlé. Sur certains véhicules, une lampe témoin signale au conducteur la baisse
inadmissible du liquide de frein.
- Pour les véhicules poids lourds (circuit pneumatique) équipés de frein pneumatique, contrôlé
auditivement le réservoir à la pression normal de fonctionnement. Contrôler le temps mis pour que
5. Défauts constatés.
6. Références réglementaires.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n° 5874 du 16 septembre
2010 page : 1646). - 26 -
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 choual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des dispositions
de la loi n° 52-05 portant code de la route, relative aux véhicules, notamment ses articles 73, 74, et
75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 11.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 11.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n° 5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 12.
1. Définition.
Le maître cylindre ou (cylindre émetteur) est l’élément central du système de freinage hydraulique,
c’est lui qui distribue le liquide de frein aux quatre roues du véhicule. La moindre défectuosité peut
donc entraîner une perte complète d’efficacité du freinage.
2. Véhicule concernées.
3. Contrôler.
1.2.2.1. Fixation.
1.2.2.2. Etanchéité.
4. Méthode de contrôle.
5. Défauts constatés.
6. Référence réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), et notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 choual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des dispositions
de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, et notamment ses articles 73, 74,
et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 11.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 11.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 12.
1. Définition.
- 28 -
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur, et les véhicules remorqués dont le PTAC est supérieur à 750
kilogramme, de catégorie M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3 et O4.
3. Contrôler.
4. Méthode de contrôle.
Contrôle tactile et visuel pour les VL, ou tactile et auditive pour les véhicules PL des éléments
pendant l’actionnement de frein de service au-dessous de fosse de visite ou le pont élévateur.
5. Défauts constatés.
1.2.3.1.1. Détérioration importante ou mauvaise fixation (AVD. AVG. ARD. ARG.) : (Défaut avec
Visite Complémentaire)
Défaut(s) inclus :
Détériorations laissant apparaître la toile.
Flexible trop court limitant le braquage ou le débattement de la roue.
Étouffement.
Oxydation provoquant un gonflement et un effritement du métal (sans perforation).
Canalisation, pliée.
Usure résultant d’un contact permanent ou intermittent ou d’un ancien frottement (laissant
apparaître la toile).
Canalisation déplacée ou remplacée, passant à un endroit présentant un risque (frottement,
accrochage, point très chaud).
Absence, desserrage ou rupture d’au moins un des éléments de fixation avec risque
d’accrochage.
6. Référence réglementaire.
- 29 -
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules,notamment ses
articles 73, 74, et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 11.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 11.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 12.
1. Définition.
Lorsque le véhicule est à l’arrêt ou en déplacement à vitesse constante, la répartition des charges est
généralement égale sur l’essieu avant et arrière (figure : 1.22).
- 30 -
Lorsque le véhicule est en cours de freinage, l’effort retardateur, appelé trainée (représentée ici par
Fr’ et Fr’’) va ralentir le véhicule.
La trainée est directement fonction de deux paramètres :
L’adhérence le pneu/sol ;
Le poids de la roue sur le sol.
Il résulte que le poids des roues avant sur le sol augmente, tandis que le poids des roues arrière sur le
sol diminue. Ce phénomène a plusieurs effets sur les roues arrière :
Perte d’adhérence ;
Blocage des roues arrière ;
Risque de « tête à queue ».
Pour éviter ces phénomènes, il est nécessaire d’appliquer un couple de freinage supérieur à l’essieu
avant par rapport à l’essieu arrière. La solution consiste à modifier la pression de commande entre le
circuit avant et arrière. Cette modification est obtenue grâce à l’interposition dans le circuit de freinage
arrière d’un correcteur de freinage.
Les limiteurs ;
Les compensateurs.
Les limiteurs ont pour fonction de limiter la pression admis dans les cylindres récepteurs des roues
soulagées. La limitation peut être :
Les compensateurs ne limitent pas la pression à une valeur définie, mais assurent pour chaque
pression du circuit avant une pression arrière proportionnellement plus faible. Comme les limiteurs, les
compensateurs peuvent être :
Non asservi ;
Asservis.
3. Les limiteurs :
Il a pour but de limiter la pression admis sur les freins de l’essieu arrière. Cette valeur maximum est
obtenue par le tarage d’un ressort.
Un corps ;
Un ensemble piston dont la tête forme un clapet, sur lequel sont monté un joint d’étanchéité,
et un siège de clapet - 31 -
Figure 1.24 : Limiteur non asservi (position repos à gauche) et (position freinage à droite)
Fonctionnement :
Position repos : la communication entre le maitre-cylindre et les cylindres de roues est assurée,
l’ensemble piston étant repoussée par le ressort taré.
Freinage : la pression d’entrée exerce un effort sur l’ensemble piston qui coulisse et comprime le
ressort.
Tant que la pression d’entrée est inférieur au tarage du ressort, il n’y pas de limitation de la pression
de sortie.
Dans ce cas, la pression d’entrée égale à la pression de sortie.
Dès que la pression d’entrée devient supérieure au tarage du ressort, le clapet se ferme.
Dans ce cas, la pression d’entrée est supérieure à la pression de sortie.
Il fonctionne suivant le même principe que le limiteur non asservi, mais la limitation de la pression de
freinage arrière dépend de la charge de l’essieu arrière.
Description : le limiteur asservi est fixé à l’arrière sur le châssis (masse suspendu). Un levier permet
de tenir compte du débattement de la suspension, notamment en cas de modification de charge à
l’essieu arrière.
- 32 -
Fonctionnement :
Le fonctionnement est identique à celui du limiteur non asservi, la pression qui détermine la fermeture
du clapet dépend du tarage du ressort. Mais le tare du ressort dépend elle-même du débattement de
la suspension, c’est-à-dire de la charge de l’essieu arrière.
La valeur limite de la pression de sortie est directement fonction de cette charge.
Sur la courbe, la pression du point (V) (fermeture du clapet) est fonction de la charge sur l’essieu.
Véhicule à vide : fermeture du clapet au point V1. La pression arrière ne peut dépasser cette valeur
(25 bar).
Véhicule en charge : fermeture du clapet entre le point V1 et V2 suivant la charge. La pression
arrière est comprise entre V1 et V2 et ne peut dépasser V2 (maxi. 37,5 bar).
4. Les compensateurs :
On peut observer sur cette courbe la différence de pression entre le circuit de freinage avant et
arrière.
Dans un premier temps la pression arrière et avant est identique.
A partir du point A la pression arrière est inférieur à la pression avant.
La pression arrière évolue ensuite proportionnellement à la pression avant.
Fonctionnement :
1er temps : Lors d'un freinage modéré, le liquide pousse le piston P1 et passe sur la périphérie pour
se diriger vers les roues arrière.
2ème temps : Lors d'un freinage plus appuyé, le liquide pousse le piston P1 jusqu'à sa butée
supérieure: c'est la coupure.
- 34 -
3ème temps : Lors d'un freinage très puissant, le liquide pousse maintenant le piston P2, ce qui
permettra une augmentation de la pression sur les roues arrière, égale à environ 50% de
l'augmentation des roues avant.
Jusqu'à 50 bars, les pressions arrière et avant suivent la même progression. À partir de 50 bars,
seule la pression avant progresse proportionnellement à l'effort appliqué sur la pédale. Quant à la
pression arrière, sa progression est moins rapide (50% de l'avant).
Le compensateur asservi assure les mêmes fonctions que le compensateur non asservi. Par contre, il
est lié à la suspension par un ressort, ce qui permet un contrôle de la pression arrière en fonction de
la charge de l’essieu arrière.
On peut observer sur la courbe ci-dessous, pour chaque charge de l’essieu, la pression arrière évolue
proportionnellement à la pression avant.
- 35 -
Fonctionnement :
Repos : le piston est maintenu en bas, grâce à l'action du grand ressort sur la biellette. La bille est
décollée, il y a communication vers l'arrière.
Freinage :
1°) La pression venant du maître-cylindre (MC) agit sur le piston cherchant à le faire monter, mais la
communication reste toujours possible vers les cylindres de roues arrières.
Retour au repos :
La chute de pression en provenance du maître-cylindre entraîne le retour du piston en position repos
(en bas), ce qui permet le retour du liquide de freinage.
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur, et les véhicules remorqués dont le PTAC est supérieur à 750
kilogramme, de catégorie M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3 et O4.
3. Contrôler.
4. Méthode de contrôle.
Contrôle visuel et tactile dans la fosse ou au-dessous de pont à l’aide d’une baladeuse.
- 36 -
5. Défauts constatés.
6. Références réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), et notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, et notamment ses
articles 73, 74, et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 10.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
- 37 -
1. Définition.
Disque : Généralement, le disque est réalisé en acier au chrome ou de la fonte au chrome, il est soit
plein, soit ventilé.
Les disques ventilés constitués de deux plateaux relativement minces séparés par une pièce centrale
en forme de croisillon ou par les ailettes incurvées activant le mouvement de l’air qui doit être réparti
uniformément, pour assurer un bon refroidissement, donc à éviter l’apparition des phénomènes de
fading, d’autre part, cette conception favorise la longévité des plaquettes de frein.
Le fini des surfaces de frottement à une influence primordial sur l’usure des garnitures. Le voile du
disque et le parallélisme des surfaces de friction doit être réalisé avec une grande précision afin
d’éviter des phénomènes de pompage
Dans certains montages, le disque de frein est associé à un tambour qui fait office de frein de
stationnement.
Ces qualités doivent être multiples et malgré ce qui dit ses détracteurs il est néanmoins l’un des
équipements le plus important du système de freinage.
Il requiert les qualités suivantes :
Résistance ;
Plaquettes de frein : Les plaquettes de frein sont constituées d’un support métallique sur lequel est
collé un matériau de friction. Le coefficient de frottement de ce matériau définit, pour une action du
conducteur sur la pédale de frein, la valeur du moment de freinage appliqué à la roue.
Lors d’un freinage, les plaquettes sont soumises à des efforts et des températures élevés. La
principale qualité du matériau de friction de la garniture de frein est de présenter un coefficient de
frottement indépendant de la vitesse (déplacement disque/plaquette), de la pression de contact et de
la température.
Une gorge est réalisée sur la portée des plaquettes coté disque afin d’en déterminer l’épaisseur (limite
d’usure admissible). Cette gorge facilite donc le contrôle de l’état d’usure des plaquettes.
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur, et les véhicules remorqués dont le PTAC est supérieur à 750
kilogramme, de catégorie M1, M2, M3, N1, N2, N3, O2, O3 et O4.
3. Contrôler.
1.3.1.1. Etat.
1.3.2.1. Divers.
4. Méthode de contrôle.
5. Défauts constatés.
1.3.1.1.1. Détérioration importante (AVD. AVG. ARD. ARG.). (Défaut avec Visite
complémentaire)
Défaut(s) inclus :
Disque craquelé, cassé ou fissuré.
Fissure ou cassure du tambour avec élément manquant laissant apparaître la garniture ;
Plaquette montée à l’envers ;
Frottement acier sur acier ;
Absence, desserrage ou rupture d’au moins un des éléments de fixation.
6. Références réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 choual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des dispositions
de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, et notamment ses articles : 73,
74, et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 10. - 40 -
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
5°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2899-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des garnitures de frein assemblées de rechange et des
garnitures de frein à tambour de rechange des véhicules à moteur et leurs remorques. (Bulletin
Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 109).
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n°52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
74, et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les caractéristiques
techniques relatives à l’homologation des garnitures assemblées de rechange destinées à équiper les
freins à friction faisant partie du système de freinage des véhicules des catégorie M, N, L et O et des
garnitures de frein à tambour de rechange conçues pour être rivetées sur une mâchoire de frein pour
montage et utilisation sur des véhicules des catégories M3, N2, N3, O3 ou O4.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 2013 aux garnitures de freins des
véhicules des catégories L3, L4, L5, L6, L7, M, N et O de fabrication locale et aux garnitures non
utilisées avant cette date et homologués avant le 1er octobre 2010 et à partir du 1er avril 2011 aux
garnitures des freins des véhicules des catégories L1 et L2 de fabrication locale.
1. 4. ELEMENTS DE COMMANDES
1. 4. 1. Pédale de frein (17)
1. Définition.
- 41 -
La pédale de frein transmet au dispositif de freinage l’effort exercé par le pied du conducteur. Elle doit
disposer d’une bonne sensibilité de réponse à la force appliquée au pied.
On distingue deux types de pédales de frein :
2. Véhicules concernées.
Tous les véhicules à moteur de catégorie M1, M2, M3, N1, N2 et N3.
3. Contrôler.
1.4.1.1. Etat.
4. Méthode de contrôle.
La pédale de frein doit être contrôlés moteur arrêté, sur les véhicules équipés d’un
système à servofrein.
5. Défauts constatés.
6. Référence réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n° 1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules notamment ses
articles 73, 74, et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 10.
1. Définition.
2. Véhicules concernées.
- 43 -
Tous les véhicules à moteur de catégories M1, M2, M3, N1, N2 et N3.
3. Contrôler.
1.4.2.1. Etat.
4. Méthode de contrôle.
5. Défauts constatés.
6. Référence réglementaire.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives au véhicules et notamment ses
articles : 73, 74 et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 10.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
1. Définition.
Bloc du système anti-blocage et/ou de régulation concerne les systèmes : ABS, ASR et ESP.
ABS : De l'allemand (Anti Blockier System), lancé en série pour la première fois en 1978. - 44 -
Le dispositif antiblocage ABS est basé sur les composants d’un système de freinage conventionnel. Il
s’agit :
De la pédale de frein ;
Du servofrein ;
Du maitre-cylindre ;
Du réservoir de compensation ;
Des canalisations et flexibles de frein ;
Des freins de roues et de leurs cylindres.
Capteurs de vitesse de rotation des roues : les vitesses de rotation des roues constituent des
paramètres d’entrées importantes pour la régulation du freinage par l’ABS. Des capteurs inductifs
détectent la vitesse circonférentielle des roues et transmettent les signaux électriques au calculateur.
En fonction du type de système choisi, les voitures sont équipées de deux, trois, ou quatre capteurs
de vitesses. Les signaux de vitesse servent au calcul du glissement entre la roue et la chaussée et,
par conséquent, à la détection de la tendance au blocage de chacune des roues.
Calculateur électronique : le calculateur traite les informations provenant des capteurs d’après des
méthodes mathématiques bien précises (algorithmes de commande et de régulation). Les signaux de
pilotage du groupe hydraulique représentent le résultat de ces calculs.
Groupe hydraulique : le groupe hydraulique intègre des électrovannes qui peuvent faire
communiquer ou barre les conduites hydrauliques entre le maitre-cylindre et les cylindres de roues. Il
est également possible d’établir une liaison entre les cylindres de roue et la pompe de retour
Le principe de fonctionnement est simple : un capteur électronique est implanté sur chaque roue. Si
l'appareil détecte un blocage d’une roue, le frein se relâche immédiatement (sans que le conducteur
n'ait à modifier son comportement), et le calculateur va opérer la pression de freinage la plus
puissante possible sans aller jusqu'au blocage des roues.
Contrairement aux idées reçues, l'ABS ne réduit pas les distances de freinage, il permet
uniquement d'éviter le blocage des roues afin d'éviter le dérapage du véhicule.
- 45 -
ESP : pour (Electronic Stability Program) ou Électro-Stabilisateur Programmé (aussi appelé ESC pour
Electronic Stability Control) ou encore correcteur électronique de trajectoire, est un équipement de
sécurité active d'antidérapage destiné à améliorer le contrôle de trajectoire d'un véhicule automobile. Il
intervient sur les dispositifs d’antiblocage et d’anti patinage de roue dès qu’il relève une vitesse
excessive en courbe.
L'équipementier automobile allemand Bosch fut le premier à développer le système ESP (en allemand
Elektronisches Stabilitätsprogramm (ESP®)) qui fut utilisé d'abord par Mercedes-Benz et BMW en
1995 avant de se généraliser sur d'autres marques et descendre sur d'autres gammes. Depuis la
première version de 1995, l'ESP a beaucoup évolué. C'est aujourd'hui un programme d'antidérapage
qui travaille en collaboration avec divers systèmes de gestion électroniques (mêmes capteurs que
l'antipatinage : ASR, l'ABS, l'EDC…) pour détecter les pertes d'adhérence en virage et les
Le nom d'ESP est surtout repris par les constructeurs allemands et français. D'autres marques le
dénomment différemment (voir ci-dessous).
Principe de fonctionnement :
L'ESP permet de corriger la trajectoire en agissant sur le système de freinage ainsi que sur le couple
moteur. Son fonctionnement est le suivant :
Le véhicule lors d'un virage pris à trop grande vitesse ou lors d'un changement brutal de trajectoire
(évitement d'obstacle) peut perdre sa stabilité et échapper au contrôle de son conducteur :
soit sous-virer : le train avant dérive davantage que le train arrière et l'automobile a tendance
à aller tout droit au lieu de suivre la courbe. L'ESP rétablit le véhicule en donnant l'ordre de
freiner la roue arrière intérieure. En cas de fort sous virage, l'ESP freine aussi les roues
avant ;
soit survirer : le train arrière dérive davantage que le train avant et si la trajectoire n'est pas
rétablie, la voiture part en tête-à-queue. L'ESP rétablit le véhicule en donnant l'ordre de freiner
la roue avant extérieure.
- 46 -
Au besoin, si le conducteur recherche encore à accélérer, l'ESP réduit le couple moteur délivré.
Ces phénomènes sont décelés par des capteurs : vitesses de rotation des roues au niveau des trains
roulants, angle du volant au niveau de la direction, vitesse de lacet (rotation du véhicule par rapport à
l'axe vertical) et accélération transversale. Les calculateurs vérifient (25 fois par seconde) et analysent
si la trajectoire réelle suivie par le véhicule est bien celle souhaitée par le conducteur. Donc, si une
situation anormale se produit, la trajectoire est corrigée par un freinage ciblé sur la roue concernée.
L'ESP est le nom le plus courant mais des constructeurs ont utilisé d'autres termes :
DSC : (Dynamic Stability Control) chez BMW et Jaguar ;
VSC : (Vehicle Stability Control) chez Toyota ;
DSTC : (Dynamic Stability and Traction Control) chez Volvo ;
VSA : (Vehicle Stability Assist) chez Honda.
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2. Véhicule concernés.
Tous les véhicules à moteur de transport de marchandise, dont le PTAC est supérieure ou égale à 15
tonnes, et les véhicules automobiles de transport en commun de personnes, dont le nombre de
places assises est supérieur à 15 places, mis en circulation pour la première fois le 3 avril 2005.
3. Contrôler.
1.5.1.1. Existence.
1.5.1.3. Fonctionnement.
4. Méthode de contrôle.
5. Défauts constatés.
Défaut(s) inclus :
Absence du témoin. - 48 -
Témoin allumé de façon permanente ou intempestive.
Témoin ne s’allume jamais.
L'intérêt de lampe témoin est donc clair : tout dysfonctionnement de l'ABS, de ASR, ou
de ESP peut avoir des conséquences très lourdes, et ce même si le système de freinage
conventionnel continue à fonctionner normalement. La panne étant généralement
électronique.
6. Référence réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, notamment ses
articles 73, 74 et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 11.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
1. 6. ELEMENTS D’INFORMATION
1. Définition.
Figure 1.47 : Témoin du niveau du liquide de frein et la mise en œuvre de frein de stationnement
Ce voyant remplit un rôle double : il signale une baisse de pression du circuit de freinage, et un niveau
de liquide de freins trop faible. Ces deux témoins sont très importants, car ils indiquent que les
capacités de freinage du véhicule sont affectées de manière significative.
Il peut également s'agir d'une fuite de liquide ou d’air dans un point quelconque du circuit hydraulique
ou pneumatique.
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Le voyant de frein de stationnement serré est apparu pour éviter un oubli aussi fréquent que
dangereux. Comme son nom l'indique, il signale que le frein de stationnement est serré ou mal
desserré.
2. Véhicules concernés.
Tous les véhicules à moteur de catégorie M1, M2, M3, N1, N2 et N3.
3. Contrôler.
1.6.1.1. Etat.
Le contrôle de ces lampes témoins doit être effectué et le contact est fermer.
4. Méthode de contrôle.
5. Défauts constatés.
6. Référence réglementaire.
1°) La loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431 (11
février 2010), notamment ses articles 47, 101, 102, 103. (Bulletin Officiel n°5874 du 16 septembre
2010 page : 1646).
Voir la page 9.
2°) Décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n° 52-05 portant code de la route, relatives aux véhicules, et notamment ses
articles : 73, 74 et 75. (Bulletin Officiel n°5878 bis du 30 septembre 2010 page : 1748).
Voir la page 11.
3°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2848-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M,N et O en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
Voir la page 12.
4°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2849-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules des catégories M1 et N1 en ce qui
concerne le freinage. (Bulletin Officiel n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 91).
5°) Arrêté du ministre de l’équipement et des transports n° 2917-10 du 19 moharrem 1432 (25
décembre 2010) relatif à l’homologation des véhicules en ce qui concerne l’emplacement et les
moyens d’identification des commandes manuelles, des témoins et des indicateurs. (Bulletin Officiel
n°5910 du 15 safar 1432 (20 janvier 2011 page : 116). - 50 -
Vu la loi n° 52-05 portant code de la route promulguée par le dahir n°1-10-07 du 26 safar 1431
(11 février 2010), notamment ses articles de 45 à 52 ;
Vu le décret n° 2-10-421 du 20 chaoual 1431 (29 septembre 2010) pris pour l’application des
dispositions de la loi n°52-05 portant code de route, relatives aux véhicules, notamment ses articles
34 et 89 ;
ARRETE :
Article premier : Sont fixées aux annexes joints à l’original du présent arrêté, les prescriptions
techniques relatives à l’homologation des véhicules des catégories M et N en ce qui concerne
l’emplacement, les moyens d’identification, la couleur et l’éclairage des commandes manuelles, des
témoins et des indicateurs.
Article 2 : Les annexes visées à l’article premier ci-dessus, sont mises à la disposition des intéressés
au Centre national d’essai et d’homologation relevant du ministère de l’équipement et des transports
et au site électronique dudit ministère à l’adresse : www.mtpnet.gov.ma.
Toutefois, ses dispositions s’appliquent à partir du 1er janvier 2013 aux véhicules de fabrication
locale et aux véhicules non mis en circulation avant cette date et homologués avant le 1er octobre
2010.
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