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Eléments matériels d’un texte

14.10.2022

1. Le titre – inscription placée en tête d’un livre, d’un article, d’un texte qui indique son contenu.

2. Le sous-titre – titre placé après le titre principal, pour le compléter

3. L’intertitre – titre secondaire, annonçant une partie ou un paragraphe d’un article.

4. Le surtitre - au-dessus du titre, en caractères plus petits est souvent un titre de rubrique ou le
domaine général de l'article.

4. Le chapeau - un texte généralement court, présenté en plus gros et/ou en caractères gras, précédant
le corps d'un article de presse et dont le but est d'en encourager la lecture, par exemple en résumant le
message. Avec la titraille (la fonte – le style ex. TNR, la police – italique, épaisseur, le corps – la
dimension des lettres – 12 points) et éventuellement, une illustration, le chapeau constitue l’accroche
du texte.

5. Le paragraphe : Division d'un texte de prose, d'un discours, d'un chapitre qui apparaît
typographiquement par un alinéa initial.

6. L’alinéa : Dans un texte, ligne dont le premier mot est le plus souvent en retrait et qui marque le
début d'un paragraphe. Passage d'un texte entre deux de ces retraits ; paragraphe.

7. Le fragment logique : Morceau d'une œuvre, d'un texte, etc. où l’on développe une seule idée.

8. Le mot-clé : Mot essentiel d'une phrase, d'un vers ou d'un texte, d'un sujet de rédaction ou de
dissertation. Mot associé à un contenu qui, une fois indexé, permet d'identifier un article dans un fichier.

9. La bibliographie - Liste de titres, de références d'ouvrages, de livres ou de périodiques relatifs à un


domaine général ou spécialisé.
Texte 1 :

L’EXPRESS DIX
ACTUALITÉ
Comment gérer la peur de parler en public?
Par Caroline Franc Desages, publié le 19/05/2014 à 10:14 , mis à jour
à 17:04

Gorge nouée, voix sourde, bouche sèche et mains qui tremblent... Pour certains, prendre la
parole en public relève du parcours du combattant. Comment venir à bout de cette
appréhension et gagner en assurance?

C'est une peur largement répandue, qui touche tous les milieux sociaux, tous les niveaux
de responsabilité. Lorsqu'elle est modérée, l'angoisse de parler en public est pesante mais pas
invalidante. En revanche, lorsque le trac se fait plus intense et confine à la phobie, ceux qui en sont
atteints se retrouvent comme enfermés, incapables de surmonter la terreur qui les paralyse. "Il m'est
arrivé un jour de m'effondrer, littéralement. Je devais prendre la parole pour un colloque professionnel et
à quelques secondes de monter sur la scène, je suis tombée dans les pommes", raconte ainsi Pauline,
34 ans et cadre supérieur dans une entreprise de téléphonie. Sylvain, 40 ans, ingénieur, fait quant à lui en
sorte d'éviter toutes les occasions où il devrait se produire devant "plus de dix personnes". Ce qui, confie-
t-il, "est un frein dans ma carrière". Pourtant, les experts que nous avons interrogés sont formels: il
existe des solutions pour en finir avec cette angoisse. En voici quelques unes.
S'assurer que l'on maitrise le fond de son intervention
"Il ne faut pas croire que les gens qui sont bons à l'oral le sont de façon innée", assure Jean-Noël
Chaintreuil, entrepreneur et spécialiste en accompagnement du changement. "Tout le monde a peur, ou
tout au moins la grande majorité des gens. Ceux qui semblent à l'aise le sont en général parce qu'ils ont
travaillé tant et tant qu'ils connaissent leur intervention sur le bout des doigts. Cela permet en général
d'éliminer une partie du stress". Et de rappeler que de tout temps les grands orateurs "ont inlassablement
répété leurs discours": "Les tribuns romains déclamaient le leur des cailloux dans la bouche face à la mer
pour être certains de leur diction".

Retrouver ses points d'appuis


"La qualité de sa présence, aux autres et à soi, est essentielle", note Jacky Canal, coach et comédien. Je
conseille aux personnes que je forme à la prise de parole en public de prendre conscience de leurs
appuis, d'ancrer leurs pieds dans le sol, ce qui permet de se sentir plus solide". "Appuyer ses mains sur la
table ou le pupitre lorsque l'on est à la tribune est une façon de s'inscrire dans la réalité, de se
rappeler sa présence", confirme Jean-Noël Chaintreuil. Philippe Janiaux, coach spécialisé notamment en
media training, recommande quant à lui "de baisser les épaules". "Lorsque l'on est stressé, on a tendance
à les monter jusqu'aux oreilles, ce qui altère la respiration et crée des tensions qui ne peuvent pas aider
à ce que la parole soit fluide". Jean-Noël Chaintreuil suggère également "de prévoir une tenue
vestimentaire dans laquelle on est à l'aise", en terme de confort mais aussi d'apparence. Se sentir
séduisant(e) ou tout au moins sûr(e) de soi physiquement est un premier pas pour gagner en
assurance.

Respirer
Cela paraît trivial et évident, mais nos trois experts sont unanimes: une bonne respiration est un gage à
elle seule d'une plus grande sérénité et donc d'une intervention réussie. "Il faut bannir la respiration du
haut du corps, haletante et superficielle", explique Philippe Janiaux. "Inspirer en gonflant le ventre,
lentement, puis expirer doucement est extrêmement efficace", confirme Jacky Canal. Ce dernier insiste
sur la nécessité toutefois "de s'entrainer au quotidien". "Ce n'est pas en se mettant à la respiration
abdominale dans les minutes qui précèdent une situation de stress que l'on peut redevenir calme. C'est
la régularité de la préparation qui assure un résultat pérenne". Un avis partagé par Philippe Janiaux: "Il
faut que cela devienne un réflexe et pour cela, que cela fasse partie du quotidien". Autrement dit, quelques
minutes de respiration en pleine conscience tous les jours sont plus efficaces qu'une heure
ponctuellement, juste avant le grand saut.
Penser positif
Tous les grands "traqueurs" ont en commun cette tendance à la dépréciation, voire au pessimisme, que ce
soit pour conjurer le sort ou parce qu'ils sont réellement convaincus de n'être pas à la hauteur. Or, insiste
Philippe Janiaux, "il faut absolument se rappeler que si l'on est là, sur le point de parler à un auditoire ou
un public, d'animer une réunion ou de porter un toast, peu importe, c'est parce qu'on nous l'a
demandé, parce qu'on est légitime et qu'on a quelque chose à apporter à cet auditoire". "Se répéter
comme un mantra que l'on a travaillé son discours, qu'on a donc les compétences nécessaires pour être
là", conseille également Jacky Canal.

Pour ce qui est de la visualisation de l'auditoire dans son plus simple appareil, souvent recommandée,
aucun de nos experts ne semble très convaincu, même, si, s'accordent-ils à dire, c'est malgré tout une
pensée dédramatisante. Jean-Noël Chaintreuil, de son propre aveu encore nerveux au début de chacune
de ses interventions, alors qu'il enseigne depuis des années et qu'il s'agit de son coeur de métier, préfère
se remémorer cette célèbre phrase de Sarah Bernhardt à l'une de ses jeunes collègues: "Le trac? Vous
verrez, il viendra avec le talent".

Apprendre par coeur les premières phrases


"Ce sont les premiers instants qui sont déterminants. Encore une fois, même les plus aguerris ont la gorge
nouée lorsqu'ils démarrent leur intervention. Avoir appris par coeur les premiers mots, même s'il s'agit
d'une phrase d'introduction des plus banales, dans laquelle on remercie les gens d'être là, aide à traverser
ce premier moment de stress", estime Jean-Noël Chaintreuil.

Démarrer lentement
"Souvent, lorsque parler en public est une épreuve, on n'a qu'une envie, c'est d'en finir le plus rapidement
possible, quitte à réciter au pas de charge notre discours", rapporte Jacky Canal. Sauf que parler vite alors
que l'on est dans un état d'anxiété a toutes les chances d'empirer les balbutiements et de perdre
l'auditoire. Il ne faut donc pas avoir peur du silence et s'efforcer de parler à un rythme plus lent qu'à
l'accoutumée. Ce qui permet en outre de reprendre sa respiration à un moment où l'on en a plus que
jamais besoin.

Faire porter sa voix


Là aussi, cela nécessite un entraînement, en famille, en prenant des cours de théâtre, seul dans sa salle de
bain, peu importe, pourvu que l'on apprenne à amplifier sa voix, de façon à ce que l'on soit entendu,
recommande Philippe Janiaux.

https://www.lexpress.fr/styles/psycho/glossophobie-comment-gerer-la-peur-de-parler-en-public_1537311.html
2.Un article scientifique

Évaluer la qualité de la communication interne dans les organisations


Maria POP

Résumé : La communication interne est le miroir des relations de travail et de la cohésion d’une
collectivité, le moteur qui fait possible la réalisation des objectifs généraux et individuels, mais aussi une
composante importante de l’action managériale. Vu son importance pour le succès collectif et personnel
et pour l’assurance d’un climat organisationnel sain, il est important d’en évaluer la qualité et
d’intervenir, si nécessaire. Cet article met en discussion les fonctions de la communication interne et
quelques éléments perturbateurs qui risquent lui compromettre l’efficacité. Il s’agit d’éléments qui
concernent les employés (les différences de personnalité, de formation et de statut, l’émotivité), la
qualité de l’information, les facteurs physiques (bruits, problèmes techniques), le traitement de
l’information. La seconde partie de l’article propose un instrument pour évaluer la qualité de la
communication interne dans une organisation. Nous avons conçu un questionnaire qui essaie
d’identifier le point de vue de l’employé sur ses relations de travail avec les collaborateurs, les
subordonnés et les supérieurs, et implicitement sur les atouts et les faiblesses de la communication avec
ceux-ci. Notre questionnaire vise également la perception de l’employé sur son importance dans la
collectivité, attestée, entre autres, par sa capacité de se faire écouter.
Mots-clés : communication interne ; réseaux de communication interne ; qualité de la communication
interne ; point de vue de l’employé.

Bibliographie

Chelcea, S., 2007. Metodologia cercetării sociologice. Metode cantitative şi calitative. Bucureşti: Editura
Economică

Zarifian, P., 2010. « La communication dans le travail »,


http://journals.openedition.org/communicationorganisation/1462, [29.10.2019]

Citations et paraphrases
14.10.2022

A. Les citations
• Déf : Une citation est un passage tiré d'un ouvrage pour illustrer ou appuyer ce que l'on
avance dans un travail.
Appuyer – prouver (a demonstra)

• Source des citations : livres, articles de périodiques, encyclopédies, documents audiovisuels,


pages Web, etc.

• Types de citations :

a) La citation textuelle : reprend exactement ce qu'un auteur a écrit.

b) La citation indirecte ou hors texte (= la paraphrase) : emprunte une idée ou un


commentaire à un auteur : c'est alors une paraphrase.
Emprunter – a împrumuta, a lua împrumut // prêter – a da cu împrumut

• Raisons pour citer :


• Ajouter une valeur à son travail de recherche tout en respectant le droit d'auteur
•Développer ses aptitudes de recherche
• Démontrer un sens de l'éthique professionnelle
• Faciliter le repérage des sources par le lecteur.

• Situations dans lesquelles il faut citer :

• Lorsqu'on rapporte mot à mot ce que quelqu'un d'autre a dit ou écrit;


• Lorsqu'on paraphrase, c'est-à-dire met dans ses propres mots, ce que quelqu'un
d'autre a dit ou écrit;
• Lorsqu'on intègre des photographies, images, données, statistiques, graphiques dans
un document; que la source utilisée soit un document publié ou non publié; un
document imprimé ou disponible sur Internet.

• Comment citer :
• Citation courte : moins de 40 mots : citation incorporée directement dans le texte,
entre guillemets « ». (moins de – mai puţin de, sub ///plus de – peste…)

• Citation longue : 40 mots et plus : citation présentée dans un bloc de texte distinct,
sans guillemets. Le premier paragraphe de l’extrait présente un retrait de 1,25 cm par
rapport au reste du texte. Si l’extrait contient plusieurs paragraphes, la première ligne
de chaque paragraphe subséquent a un retrait supplémentaire (i.e.) de 1,25 cm.

Le retrait - tab
• Formulations possibles de citations dans le texte

(Selon, d’après, conformément à (conform, după)

• Auteurs nommés dans le texte


Exemple : Selon Caron et Caronia (2005), «les tentatives de faire jeune dans les
messages publicitaires se soldent parfois par des échecs».

•Année mentionnée dans le texte


Exemple :
En 2005, une étude (Caron & Caronia) a démontré que [...]

•Plusieurs citations du même auteur et d'une même année


(Kaufmann, 2009a, 2009b)
Exemple :
Des recherches parallèles (Kaufmann, 2009a, 2009b) ont conclu […]

• Plusieurs sources citées simultanément (les sources en ordre alphabétique du


premier auteur)
(Andersen, 2001; Cheshire, 1987; Eble, 1996; Eckert, 1988; Labov, 1972)

Exemple :
Plusieurs études (Andersen, 2001; Cheshire, 1987; Eble, 1996; Eckert, 1988; Labov,
1972) […]

•Citation avec indication de la page


(Guenancia, 2000, p. 144)

•Page Web
Les citations à des pages Web sont présentées, dans le texte, de la même façon que les
autres types de documents, soit l'auteur et l'année entre parenthèses. (Sicotte, 2004)

•Site Web dans son ensemble


Naître et grandir (http://naitreetgrandir.com/fr) est un site Web québécois qui contient
de l'information sur [...]

B. La paraphrase

• Définition : passage complètement réécrit (changement de mots et de la structure des


phrases)
• Introduire une paraphrase : avec une formule qui indique quel auteur on paraphrase, comme
Selon X ou D’après X.
Exemple1 : source : Le stress au travail de Patrick Légeron 2003 (année de parution- an de apariţie)

Texte original
Leur principal problème n’est pas tant le travail lui-même (ils y excellent souvent) que leur
incapacité totale à trouver du plaisir en dehors de celui-ci. Lorsqu’ils ne travaillent pas (les
week-ends ou pendant les vacances), ils se sentent mal, insatisfaits, et, par contrecoup,
s’investissent encore plus dans leur travail

Texte paraphrasé

D’après Patrick Légeron (2003), ce n’est pas le travail qui pose de problèmes aux workaholics.
C’est plutôt le fait qu’il leur est impossible de retirer une quelconque satisfaction des moments
de détente, comme les fins de semaine et les périodes de vacances, et ce à un point tel que cela
aura pour conséquence qu’ils se consacreront encore plus à leur travail.
Notre version :

Les personnes obsédées par le travail sont incapables d’apprécier d’autres activités que le
travail, y compris les fins de semaine et les vacances (les jours fériés- zile libere // les jours
ouvrables- zi de lucru). Ils arrivent à travailler encore plus.

Exemple 2 :

Bien qu’elles représentent partout plus de la moitié de la population, les femmes comptent
rarement plus qu’une poignée de représentantes dans la classe dirigeante politique. Il y a peu
d’aspects de la vie en société où la domination des hommes se fait davantage sentir que dans le
domaine électoral. Depuis quelques décennies, les femmes sont de plus en plus nombreuses à
embrasser des professions traditionnellement réservées aux hommes; pourtant, l’accession à
une charge législative demeure un objectif inaccessible pour la très grande majorité des
Canadiennes (Brodie, 1991).
Source : Brodie, J., & Chandler, C. (1991). Les femmes et le processus électoral au Canada. Dans
K. Megyery (dir.), Les femmes et la politique canadienne (p. 3-4). Toronto, Ontario : Dundern
Press.

Texte 2 Plagiat

Même si les femmes représentent partout plus de la moitié de la population, elles comptent
rarement plus qu’une poignée de représentantes dans la classe dirigeante politique. Il y a peu
d’aspects de la vie en société ou la domination des hommes se fait davantage sentir que dans le
domaine électoral. Depuis quelques décennies, les femmes sont de plus en plus nombreuses à
embrasser des professions traditionnellement réservées aux hommes; pourtant, l’accession à
une charge législative demeure un objectif inaccessible pour la très grande majorité des
Canadiennes.

Texte a: Citation

Selon Brodie, «[b]ien qu’elles représentent partout plus de la moitié de la population, les
femmes comptent rarement plus qu’une poignée de représentantes dans la classe dirigeante
politique. Il y a peu d’aspects de la vie en société où la domination des hommes se fait
davantage sentir que dans le domaine électoral ». (1991, p. 3)

Texte b: Paraphrase

Comme le rappelle Brodie (1991, p. 3), de plus en plus de femmes occupent des postes dominés
par les hommes et l’accès à une charge législative demeure un objectif inaccessible pour la très
grande majorité des Canadiennes.

Devoir : Cherchez un article sur Internet, conservez la source (auteur, titre, année de
parution…) et sélectez un fragment, puis coupez un morceau et présentez-le comme citation,
ensuite essayez de le paraphraser. (couper un morceau – a tăia o bucată)

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