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GESTION-MANAGEMENT/COMMERCE – COMMUNICATION L2
On ne naît pas orateur, on le devient ! Bafouiller dès qu’on s’adresse à un public peut
arriver à tout le monde, décomplexez-vous !
La première chose à faire si on veut être écouté, c’est de parler à « quelqu’un » au lieu de
parler « de quelque chose ». Essayez de savoir qui est vos auditeurs. Une fois votre public cerné,
gardez en tête deux repères essentiels :
Allez tout de suite à l’essentiel. Dès les premières secondes, retenez leur attention par
une accroche. Par exemple « Savez-vous que… ? » Attention, cependant l’accroche doit être
courte, efficace, sans provocation inutile.
Commencez par répondre aux questions les plus importantes (qui ?quoi ? quand ? où ?).
Puis développez ensuite des points moins cruciaux (pourquoi ? comment ?). gardez un
vocabulaire simple et préférez les phrases courtes.
Soyez concret ! N’abusez pas des chiffres, difficiles à mémoriser.
Si vous en parlez à des personnes de votre entourage, elles vous poseront des questions
pertinentes qui vous aiderez.
Soignez votre conclusion : elle doit faire une rapide synthèse de ce qui a été dit,
permettre d’entendre une dernière fois le message essentiel et proposer une ouverture sur
l’avenir.
Préparez soigneusement vos notes :
N’écrivez pas tout, car vous risqueriez de vous contenter de lire et votre exposé
deviendrait vite ennuyeux. La méthode la plus efficace consiste à noter quelques mots-clés qui
vous permettront de retrouver l’articulation de votre pensée.
Vous devez toujours être en mesure d’annoncer combien de temps durera l’exposé et
respecter ensuite le temps imparti.
2) Préparez-vous physiquement :
Apprenez à maîtriser votre trac
C’est surtout par l’action qu’on influe sur le trac. Au lieu d’attendre, inactif et tendu,
que ce soit à vous de parler, assurez-vous de parler, assurez-vous que vous êtes prêt à prendre
la parole, remémorez-vous vos objectifs, votre plan, etc. essayez votre voix comme un
comédien.
On estime que l’effet d’un message tient pour 20% aux mots que l’orateur utilise et à la
structure de son discours ; pour 30% au ton, aux intonations et au volume de sa voix ; pour 50%
aux signes non verbaux (gestes, regards, etc.).
Votre regard est le point de contact entre vous et le public. Un orateur qui, par timidité,
parlerait les yeux baissés, n’a aucune chance de capter l’attention de son public !
Enfin, faites attention aux gestes parasites qui trahissent votre nervosité : battements de
pieds, jeu avec un stylo, un bijou, etc. Et surtout, souriez !
Ne vivez pas votre émotion comme un handicap. Au contraire, c’est grâce à elle que
vous accrocherez le plus sûrement votre public. Adressez-vous à vos auditeurs comme si vous
parliez à votre meilleur ami. Cela vous permettra d’être plus ouvert, plus chaleureux !
Vous êtes en deuxième année universitaire, vous possédez déjà un cursus qui pourrait
vous aider à trouver un travail partiel ou permanent. Nombreux sont les jeunes qui travaillent
et étudient à la fois pour pouvoir subvenir aux besoins et aussi ne plus attendre seulement les
parents.
Est-ce que vous arrivez à argumenter et convaincre les recruteurs ? Bien parler ne suffit
pas : il existe des techniques à utiliser.
Faire son Bilan en toute sincérité pour mieux se connaître, réfléchir et écrire sa pensée.
Voici un tableau sur lequel vous allez écrire 10 de vos points forts à renforcer et 10 de
vos points faibles à améliorer.
- Demandez à quelqu’un de votre entourage qui vous connaît bien de répondre oralement à
ces questions en lui demandant comment il vous perçoit.
- Essayez de comprendre les différences d’appréciation et apportez une réponse définitive
dans les colonnes de votre Bilan.
- Essayez de trouver les moyens de renforcer vos points forts et de transformer vos points
faibles.
- Datez votre bilan pour pouvoir mesurer le changement chaque fois qu’il faut le faire
évoluer.
Lorsque vous auriez répondu sincèrement à ces questions, préparez-vous pour votre
entretien d’embauche. C’est le moment d’essayer tout au moins de passer un entretien
d’embauche.
Avant l’entretien
Rechercher toutes les informations disponibles sur l’entreprise (activités,
produits, effectif, chiffre d’affaires, concurrents).
Être au courant de l’actualité économique et sociale qui intéresse le monde du travail
et la société augmenterait l’estime du Recruteur sur vous.
Relire son Bilan personnel, son projet professionnel, son CV.
Maîtrisez, ayez en tête ce que vous aviez écrit sur ces 3 documents : évitez de mentir car
le Recruteur pourrait vous désapprouver. Évitez aussi de dire : « Je l’ai déjà écrit dans mon
CV ! » ou « Veuillez le lire dans ma L.M. ou mon CV ! »
Savoir répondre aux questions posées montrent votre intérêt, votre dynamisme, votre
capacité à vivre l’entretien et surtout à votre capacité d’adaptation.
Se préparer physiquement :
Porter une tenue vestimentaire en conformité avec le poste pour lequel on postule, dans
laquelle on se sent à l’aise (tailleur – chemisier ou chemise-cravate), coiffure soignée,
chaussures cirées.
Préparer un dossier :
Cela donne de l’assurance, avec feuilles blanches pour vos notes, copies de diplômes,
du CV, des évaluations valorisantes, des contrats de travail temporaire, etc.
Après l’entretien
Des profils retenus se dégagent l’impression générale de l’adéquation au poste, les
points forts et points faibles, la motivation, la capacité à travailler en équipe.
Le Recruteur peut demander en complément d’effectuer un essai professionnel, de
passer des tests, de participer à un entretien de groupe, etc.
Tous les professionnels du recrutement s’accordent pour dire que la personnalité
d’un Candidat est plus importante que ses qualifications techniques pures.
CONCLUSION
Travail à faire :
1) Dressez votre bilan personnel selon le conseil donné. Vous pouvez utiliser le
lexique professionnel.
2) Quel est votre projet professionnel ? Justifiez vos réponses.
3) Quels sont les points cruciaux de l’entretien d’embauche ? Détaillez-les ;