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Gestion des émotions, prise de décision, communication ou encore organisation, toutes

ces compétences ont un point commun : vous avez le pouvoir de les développer et de
les entraîner chaque jour. On les appelle soft skills.

Leur développement est d’ailleurs très attendu.

Selon le World Economic Forum, les 10 compétences les plus attendues sur le marché du
travail sont toutes des soft skills ! Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article, rédigé
en anglais.
Je vous propose dans ce chapitre de les découvrir un peu mieux, en commençant par votre
autodiagnostic : où en êtes-vous avec vos soft skills ?

Diagnostiquez vos compétences


L’objectif de ce diagnostic est de vous aider à prendre conscience de vos comportements, et à
observer comment vous réagissez dans certaines situations. Il n’y a pas de bonne ou de
mauvaise réponse ! Pour noter vos réponses, vous pouvez utiliser votre carnet de bord, ou
tout simplement une feuille et un stylo. Répondez spontanément !

Prise de décision
Vous souhaitez changer d'emploi et après 2 entretiens pour 2 entreprises différentes,
voilà que les deux vous rappellent pour vous proposer un poste ! Face à cette décision
importante :

1. c’est généralement une formalité, vous ne réfléchissez pas trop longtemps et êtes prêt
à assumer votre choix ;
2. vous prenez un temps de réflexion relativement long ;
3. vous demandez la plupart du temps de l’aide ou un avis extérieur ;
4. vous avez de grandes difficultés à décider, au point parfois de louper une occasion.

Communication
Que ce soit pour passer un entretien ou réaliser une présentation, prendre la parole est
pour vous :

1. un réel plaisir, pas besoin de préparation, vous aimez improviser ;


2. un défi que vous êtes prêt à relever mais qui nécessite une certaine préparation ;
3. assez compliqué, vous avez toujours été un peu timide à l’oral ;
4. vraiment paralysant, vous risquez de ne pas dormir la veille de l’échéance.

Esprit critique
Vos collègues débattent sur un fait d'actualité et ne sont pas d'accord. Pour vous
positionner :

1. vous vous informez en utilisant des sources dont vous aurez vérifié la fiabilité ;
2. vous marquez un temps de réflexion pour trouver une manière de présenter votre point
de vue qui ne blessera personne ;
3. vous en dites le moins possible. Moins on en sait sur vos opinions, mieux vous vous
portez ;
4. vous rejoignez l'opinion de la personne qui vous semble la plus qualifiée.

Créativité
La créativité est pour vous :

1. une compétence que l'on peut développer au quotidien et appliquer à un grand nombre
de métiers ;
2. une compétence qui n'est utilisée que pour des métiers bien ciblés ;
3. une compétence réservée aux artistes ;
4. un assemblage d’idées qui existent déjà.

Collaboration
Lorsque l’on vous propose de collaborer avec une ou plusieurs personnes :
1. cela ne vous pose aucun problème, vous adorez échanger et coconstruire des projets à
plusieurs. Vous foncez sans vous poser trop de questions ;
2. vous avez tendance à vous renseigner sur les personnes avec qui vous devez
collaborer. Par expérience, vous préférez éviter les mauvaises surprises ;
3. l’idée même de collaborer a tendance à vous stresser, et vous hésitez fortement ;
4. vous tentez d’éviter cette collaboration.

Sens du service
Un nouveau collègue arrive dans votre équipe. Quelle est votre réaction ?

1. Vous allez directement vers lui et lui présentez le fonctionnement de l'équipe et votre
rôle ;
2. Vous le laissez prendre ses marques et lui proposez votre aide et vos conseils ;
3. Vous le saluez et attendez qu'il vienne vous poser des questions ;
4. Vous ne vous laissez pas perturber et poursuivez votre travail habituel.

Intelligence émotionnelle
Lorsque vous faites face à une situation qui vous met en colère ou vous fait peur, vous
avez plutôt tendance à :

1. subir l’émotion et la laisser prendre le contrôle ;


2. prendre un petit temps pour respirer et prendre un minimum de hauteur sur la
situation, afin de gérer l’émotion ;
3. tenter d’ignorer l’émotion qui vous anime, en agissant comme si elle n’était pas là ;
4. être pessimiste, en vouloir aux autres pendant un certain temps.
Capacité d'apprentissage
Vous pensez qu’il est possible d’apprendre :

1. de chaque situation de vie que vous traversez, qu’il s’agisse d’échec, de réussite ou de
tout obstacle qui se mettrait en travers de votre route ;
2. principalement pendant la jeunesse, à l’école, avec les professeurs ;
3. beaucoup mieux lorsque l’on est seul ;
4. en échangeant avec les autres.

Organisation
En matière d’organisation, vous avez plutôt tendance à :

1. être très bien organisé ;


2. avoir des difficultés à gérer vos priorités ;
3. vouloir faire plusieurs choses en même temps ;
4. rapidement paniquer.
Vous avez terminé ?

J’ai une bonne nouvelle pour vous : vous avez déjà commencé à développer vos soft skills !
En prenant de la hauteur sur vos comportements et en observant vos réactions, vous vous
inscrivez déjà dans une démarche d’apprentissage. Les neuf questions de ce questionnaire
ouvrent sur les différentes soft skills que nous vous proposerons de développer via les cours
OpenClassrooms : la prise de décision, la communication, l’esprit critique, la créativité, la
collaboration, le sens du service, l’intelligence émotionnelle, la capacité à apprendre tout au
long de la vie, et l’organisation.

Je vous invite maintenant à tirer vos propres conclusions :

Parmi les situations évoquées, lesquelles vous mettent le plus en difficulté ?

Au contraire, dans quelles situations vous sentez-vous le plus à l’aise ?


En vous posant ce type de questions, vous êtes déjà en train d’identifier les comportements et
habitudes que vous pouvez modifier. Et bientôt, vous saurez les transformer en compétences !

Définissez les soft skills


Les soft skills, qu’est-ce que c’est ?
Les soft skills sont des compétences comportementales qui ont une dimension personnelle et
interpersonnelle. Ce sont des compétences que vous n’avez à priori pas apprises à l’école,
mais que vous mobilisez chaque jour. Il s’agit par exemple de l’adaptabilité, de la
communication, de la prise de décision, de la créativité ou encore de la gestion de vos
émotions.

Le concept de “soft skills” est né dans les grandes universités américaines. Il est apparu en
France il y a une dizaine d’années, dans le langage des entreprises et dans les programmes
d’enseignement supérieur. On peut le traduire par les termes “compétences transversales” ou
“compétences comportementales”.
Pourquoi est-il important de développer ces compétences ?
Les soft skills permettent de faire face plus facilement à nos enjeux personnels et
professionnels, avec une plus grande efficacité, tout en améliorant nos relations avec les
autres.

Ce sont des compétences qui nous rendent plus autonomes, plus libres. Elles renforcent notre
solidité intérieure face aux situations complexes, permettent de développer notre curiosité et
de fluidifier notre rapport à notre environnement. Elles sont accessibles à n’importe quelle
personne qui souhaite les développer et qui s’en donne les moyens.

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez :

 diagnostiqué vos soft skills, observé comment vous réagissez dans certaines
situations ;
 défini ce que sont les soft skills : des compétences comportementales, profondément
humaines, essentielles pour affronter les défis professionnels de demain.
Dans ce cours, vous découvrirez que chaque difficulté professionnelle ou personnelle est une
occasion de développer ses soft skills, surtout dans un monde du travail en pleine évolution.
D’ailleurs, de quelles évolutions parle-t-on ? Rendez-vous dans le chapitre suivant pour les
découvrir !
Si le monde est de plus en plus digitalisé, pourquoi dit-on que les compétences humaines “soft
skills” sont si importantes ?
Vaste question ! La digitalisation du monde professionnel modifie nos comportements
humains, en nous poussant à nous adapter sans cesse à de nouveaux outils numériques, à de
nouvelles pratiques, à de nouvelles façons d’interagir. Elle s’accompagne de nouveaux défis
auxquels nous devons tous faire face. Explorons ces défis ensemble !

Défi n°1 : l’automatisation des tâches


L’automatisation des tâches et la montée en puissance de l’intelligence
artificielle impliquent de repenser la façon dont nous travaillons.

D’après le World Economic Forum, en 2018, environ 71 % du travail était réalisé́ par des
humains et 29 % par des machines. En 2022, on estime que l’écart se réduira de façon très
conséquente : 58 % du travail sera réalisé́ par des humains, 42 % par des machines.

World Economic Forum - Répartition du travail entre humains et machines


Ces chiffres démontrent qu’un certain nombre de compétences techniques, aujourd’hui
endossées par l’être humain, seront demain obsolètes.

Est-ce que ça veut dire que tout notre travail va être remplacé par des machines, des robots ?
Non, mais une partie, très certainement ! Les tâches répétitives qui ne nécessitent pas de
créativité particulière seront probablement automatisées. Il s’agit souvent des tâches les plus
pénibles, que l’on trouve dans de nombreux métiers.

Mais il y a des compétences que les machines ne peuvent pas remplacer : les compétences
humaines, ou soft skills ! 🎯

L’automatisation des tâches est une belle opportunité de nous recentrer sur ce qui fait notre
valeur ajoutée, en tant qu’êtres humains : savoir réfléchir, faire appel à notre esprit critique,
stimuler l’intelligence collective, résoudre des problèmes complexes, nous adapter aux
émotions des autres… Toutes ces compétences ont déjà de la valeur aujourd’hui, et elles en
auront encore plus demain !

Défi n°2 : l’accélération du temps


Vous l’avez peut-être remarqué : les outils, les technologies et les pratiques évoluent de plus
en plus vite… et ce rythme continue de s’accélérer !

Pour répondre aux attentes du marché, les entreprises qui produisent des biens vont par
exemple faire en sorte de vous livrer votre colis dans les plus brefs délais.

Nous ne consommons pas de la même façon qu’il y a quelques années, et plusieurs


phénomènes l’expliquent. Ce que l’on nomme obsolescence programmée, pratique en totale
contradiction avec les enjeux environnementaux actuels, vous invite à changer régulièrement
de matériel, bien plus régulièrement que ne le faisaient vos parents. En retour, vous allez peut-
être exiger une réponse de plus en plus rapide pour toute question de service après-vente.

Cette accélération est aussi bien valable dans nos modes de consommation que dans
nos manières d’évoluer professionnellement. Pour exemple, votre génération sera amenée
à changer d’entreprise de manière bien plus rapide (et un plus grand nombre de fois) que
celle de vos parents.

L’ultra-réactivité et l’adaptation rapide aux changements deviennent la norme.

Faire face à cette accélération du temps nécessite de savoir apprendre rapidement et


efficacement, et de savoir faire preuve de souplesse.

Défi n°3 : l’incertitude, l’inconnu


Selon une étude réalisée par Dell et l’Institut pour le futur, 85 % des métiers de 2030 ne sont
pas encore connus. Que ces prévisions soient exactes ou non, elles invitent à réinventer notre
rapport au travail et à l’avenir.

Voici quelques exemples de nouveaux métiers apparus ces dernières années : Chief Digital
Officer, Growth Hacker, Brand Content Manager, UX Designer… Vous en connaissez
certainement d’autres. Peut-être même ferez-vous partie des personnes qui inventeront leur
métier !
Allez-vous effectuer toute votre vie professionnelle dans la même entreprise comme l’ont fait
beaucoup de personnes des générations qui précèdent la vôtre ? Il y a de grandes chances que
non, et pour cause : les parcours professionnels sont de moins en moins linéaires. Vos
expériences et missions professionnelles vont être de plus en plus diversifiées.

Si vous évoluez dans une start-up, par exemple, vous porterez certainement plusieurs
casquettes à la fois et assumerez des responsabilités diverses. Vous devrez faire preuve
d’agilité pour changer rapidement de mission et savoir travailler en autonomie.

Si vous évoluez dans un grand groupe, vous participerez certainement activement à la mise à
jour des méthodes de travail et des processus, dont certains datent de plusieurs décennies.

Défi n°4 : la complexité des problèmes à résoudre


Notre société est confrontée à plusieurs enjeux majeurs… qui viennent aussi impacter
l’activité des entreprises !

 Les enjeux environnementaux : réchauffement climatique, pollution plastique,


épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité… Ces phénomènes
s’accélèrent depuis une trentaine d’années, et leurs conséquences sur la vie humaine
sont extrêmement préoccupantes. Ils viennent aussi questionner notre modèle
économique, pourquoi et comment les entreprises produisent.
 Les enjeux sociaux : les inégalités sociales explosent depuis 30 ans.
Selon Oxfam, 82 % des richesses créées en 2017 ont bénéficié aux 1 % les plus riches de la
population mondiale !
Ces données viennent questionner l’impact que les organisations, entreprises, veulent avoir
sur le monde : comment participent-elles à créer une société plus juste et équitable ?
Toutes les organisations doivent se remettre en question, trouver du sens à leur activité et
construire des solutions durables pour affronter ces problèmes complexes.

Elles sont mises face à une nécessité : savoir s’adapter, rapidement. À l’image de la crise du
COVID-19 qui a contraint le monde à se réinventer.

OK, mais quel est le rapport avec les soft skills ?


Pour résoudre ces problèmes complexes et s’adapter aux changements, les soft skills sont
clés !

Toutes les organisations vont devoir s’entourer de professionnels capables de faire preuve
d’esprit critique, d’innovation, pour construire des solutions. Mais aussi de professionnels
inspirants qui sauront incarner ce nouveau sens, en faisant preuve de leadership,
de confiance en soi pour assumer de nouveaux points de vue, ou encore de capacité de
communication pour faire en sorte que ces enjeux soient perçus avec clarté. En d’autres
termes, les soft skills seront indispensables pour prendre part à ces transformations et ne pas
les subir !

INTERVIEW : Laurent Levisalles


Laurent Levisalles est co-fondateur du Resilience Institute Europe. Passionné par le
management et le développement des Hommes, il intervient en école de commerce et anime
de nombreux séminaires sur le thème de la résilience.

Dans cet entretien, il nous parle de deux compétences essentielles aujourd'hui : la résilience et
l'empathie.

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez exploré quatre phénomènes inédits :

 l’automatisation des tâches et l’intelligence artificielle conduisent à l’obsolescence de


nos compétences techniques et redonnent de la valeur aux compétences humaines,
que les machines ne peuvent pas remplacer ;
 l’accélération du temps nous pousse à nous adapter en permanence et de plus en plus
vite ;
 l’incertitude, l’inconnu, créent des parcours professionnels de moins en moins
linéaires ;
 les organisations sont toutes confrontées à des problèmes sociétaux complexes, et ont
besoin de professionnels aux soft skills fortes pour les affronter.
Concrètement, quelles sont les conséquences sur les compétences recherchées par les
recruteurs ? C’est ce que nous allons découvrir dans le prochain chapitre.
Découvrez les soft skills recherchées par les recruteurs

“Peu importe vos qualifications, que vous soyez ingénieur, commercial, ou dans le marketing,
si vous ne disposez pas d’un socle solide de soft skills, vous échouerez. Et au vu du grand
nombre de soft skills existantes, il vous faut les bonnes. “

- Dr. Tomas Chamorro Premuzic, Chief Talent Scientist, ManpowerGroup 2018


ManpowerGroup Talent Shortage Survey

Identifiez les attentes des recruteurs


Selon une étude effectuée par le cabinet Robert Half en 2016, 52 % des directeurs et
directrices de ressources humaines interrogés accordent autant d'importance, voire davantage,
aux soft skills qu'aux hard skills.
Les recruteurs s’intéressent de plus en plus aux compétences comportementales et cherchent à
recruter des professionnels transverses, flexibles, autonomes, créatifs.

https://openclassrooms.com/fr/courses/6692406-developpez-vos-soft-skills/6975331-
decouvrez-les-soft-skills-recherchees-par-les-recruteurs#/id/video_Player_1

Mais alors, quelles sont ces fameuses soft skills recherchées ?


LinkedIn, en 2019, a publié une analyse des compétences les plus recherchées par les
employeurs, dans cet article rédigé en anglais. Les cinq soft skills les plus demandées seraient
les suivantes :

1. La créativité.
2. La persuasion.
3. La collaboration.
4. L’adaptabilité.
5. L’intelligence émotionnelle.
Plongez-vous dans les coulisses du recrutement chez Algolia
Dans le témoignage audio ci-dessous, vous entendrez le point de vue de Clothilde Maurer, qui
travaille chez Algolia, au sein de l’équipe Recrutement.

Les soft skills recherchées par Algolia


Algolia évalue quatre dimensions pendant son processus de recrutement.
Les quatre dimensions évaluées par Algolia

1. Le “job fit” : les compétences techniques (hard skills) nécessaires pour exercer le métier
pour lequel vous postulez.

2. Les valeurs. Algolia a cinq valeurs :

 la bienveillance (care) ;
 la confiance (trust) ;
 l’honnêteté (candor) ;
 l’humilité (humility) ;
 la persévérance (grit).
3. Le sens des responsabilités (ownership).

4. La capacité d’adaptation et la capacité à se remettre en question (adaptability,


sharpness).

Les soft skills en entretien d’embauche


Pour évaluer vos soft skills, il est possible qu’on vous pose des questions
comportementales : il s’agit de questions portant sur des situations que vous avez vécues.

Les questions comportementales s’appuient sur des situations vécues, alors que les questions
situationnelles s’appuient sur des situations hypothétiques de type “comment réagiriez-vous
si…”.
Voici quelques exemples de questions comportementales posées en entretien chez Algolia.

Essayez de jouer le jeu et de vous préparer à ces quelques questions !


 “Parlez-moi d’un moment où vous avez dû déléguer votre travail à un collègue ou à un
camarade de classe : comment vous y êtes-vous préparé, qu’avez-vous ressenti à l’idée
de confier votre travail à quelqu’un d’autre ?” Cette question permet d’évaluer votre
capacité à faire confiance aux autres (trust) et à anticiper, à vous organiser.
 “Parlez-moi d’un de vos proches ou de vos collègues qui a une compétence que vous
n’avez pas. Comment utiliseriez-vous cette compétence si vous l’aviez ?” Cette
question permet d’évaluer l’humilité, la capacité à reconnaître des forces chez les
autres.
Le meilleur moyen de préparer vos entretiens est donc d'identifier des exemples concrets,
vécus, durant lesquels vous avez mobilisé vos soft skills.
En résumé
Dans ce chapitre, vous avez découvert que :

 les recruteurs accordent de plus en plus d’importance aux soft skills ;


 vous pouvez valoriser les soft skills que vous avez déjà, en identifiant des situations
concrètes dans lesquelles vous avez mobilisé vos soft skills.
Bien que vous soyez à présent sûrement plus conscient de la pertinence des soft skills pour
mener sereinement votre aventure professionnelle, il est précieux de garder néanmoins à
l’esprit l’importance des hard skills. Je vous propose de découvrir pourquoi dans le chapitre
suivant.

Déconstruisez les idées reçues sur les soft skills


❌ Les soft skills relèvent du développement personnel.

Oui, elles permettent de se développer personnellement… mais pas que ! Elles impactent
aussi notre rapport aux autres. Par exemple, si vous développez votre confiance en vous,
vos proches le ressentiront et auront le sentiment d’être en confiance à vos côtés. Développer
ses soft skills est rarement une démarche purement individuelle, c’est aussi une ouverture
sur le monde, et une possibilité d’impacter les systèmes et l’environnement.

❌ Les soft skills sont des compétences “molles”.

La formule “compétences molles” vient d’une mauvaise traduction de l’anglais “soft skills”...
Les termes “compétences transversales” ou “compétences comportementales” sont en réalité
plus adaptés.
Les soft skills ne sont pas “molles”, elles sont intimement complémentaires et nécessaires à
la mobilisation des hard skills. Pour les sportifs de haut niveau, par exemple, les soft skills
sont tout aussi importantes que les compétences techniques. La concentration ou la gestion
des émotions sont des compétences indispensables pour se préparer mentalement et atteindre
leur objectif.

❌ Les soft skills ne sont pas accessibles à tous.

Certaines écoles de pensée ont longtemps véhiculé l’idée que nous arrivions à la naissance
avec des cartes en main, et que nous les conservions tout au long de notre vie. Quelqu’un
n’ayant jamais véritablement accompli d’activité créative pourrait être tenté de dire qu’il n’est
pas quelqu’un de créatif.

Les soft skills sont des compétences, et vous avez le pouvoir d’agir sur ces compétences, en
créant des expériences qui permettent de les développer. Il s'agit de mobiliser votre plasticité
cérébrale, par les expériences que vous créez !

On parle de “plasticité cérébrale” pour définir cette capacité du cerveau à remodeler ses
connexions, en fonction de l'environnement et des expériences vécues par l’individu
Si vous souhaitez développer votre créativité et que vous vous y entraînez, vous pourrez la
développer. Toute personne peut développer ses soft skills si elle s’en donne les moyens.

À vous de jouer
Choisissez 3 personnes qui selon vous ont réussi. Ces personnes peuvent être plus ou moins
proches. Il peut s’agir d’un membre de votre famille, d’un ancien collègue, d’une personne
avec qui vous avez étudié, ou bien de personnages publics des acteurs, des artistes, des
philosophes, des sportifs connus...

C’est à vous de jouer : identifiez chez ces personnes des exemples de soft skills qui leur ont
permis de réussir.

Tableau à compléter : soft et hard skills


Prenez quelques minutes pour y réfléchir, et complétez votre liste sur papier ou dans votre
carnet de bord.
Je vous propose ci-dessous un exemple avec Roger Federer, joueur de tennis qui a marqué
l’histoire de son sport.

Hard skills

 Capable de tous les coups du tennis, il a développé à travers les années


une technique hors pair.
 Inventeur de plusieurs coups techniques au tennis, tels que la feinte d’amorti.
 Possède l’un des plus beaux revers à une main du circuit professionnel de tennis.
 Capable d’une précision et d’une rapidité uniques en matière de déplacement sur un
court de tennis.
Soft skills

 Gestion des émotions pour affronter les situations les plus complexes.
 Capacité de concentration intense pendant plusieurs heures.
 Capacité d’observation rapide et précise, pour notamment adapter son jeu en
fonction du jeu de l’adversaire.
 Capacité d’anticipation (cultivée notamment par son observation).
 Confiance en soi musclée encore et encore à travers ses années d’expérience.
 Créativité déterminante pour l’invention de certains coups…
Comme vous le voyez, ses compétences techniques et comportementales sont bien
complémentaires !

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez appris que :

 les soft skills et les hard skills sont complémentaires. Les soft skills sont d’ailleurs
presque toujours nécessaires pour mobiliser des hard skills ;
 toute personne qui le souhaite peut développer ses soft skills.
À l’ère du digital et de la montée en puissance des algorithmes, nous pouvons conclure cette
partie en disant qu’à l’inverse des hard skills, les soft skills sont toutes les compétences qui ne
peuvent pas être endossées par un ordinateur ou un robot. Ces compétences nous rendent
profondément humains, et nous permettent de faire évoluer la société au service de toutes les
personnes !

Je vous propose dans le chapitre suivant d’apprendre à identifier vos soft skills, pour être en
mesure de mieux les développer.
Pourquoi les soft skills sont-elles essentielles ?
Compétences évaluées

Identifier pourquoi les soft skills sont essentielles


Description
Votre amie Cindy vous pose quelques questions sur le cours que vous êtes en train de
suivre : “Développez vos soft skills”. Cindy a 26 ans, elle a repris une formation pour
devenir développeuse, qu’elle vient de terminer. Aidez-la à mieux comprendre comment
les soft skills pourraient l’aider à construire sa carrière professionnelle.
Question 1
Vous parlez à Cindy du cours que vous êtes en train de suivre. Sa première réaction est
la suivante : “Ça a l’air intéressant, mais concrètement, “soft skills”, qu’est-ce que ça
veut dire ?” Choisissez les définitions et traductions qui vous semblent correctes.
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Ce sont des qualités personnelles, innées.

Ce sont des compétences comportementales.

Ce sont des compétences transversales.

Ce sont des compétences “molles”, opposées aux compétences techniques.


Question 2
“C’est un peu plus clair... Mais est-ce que tu pourrais me donner des exemples ?”
Sélectionnez des exemples de soft skills parmi les propositions suivantes.
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

La gentillesse
La créativité

La sympathie

Le sens de l’humour

L’esprit critique

La collaboration
Question 3
“Tu me parles de créativité… Moi, on m’a toujours dit que je n’étais pas créative. C’est
inné, soit on est créatif, soit on ne l’est pas.” Que répondez-vous ?

N’importe qui peut développer sa créativité, toi aussi !

Si tu n’as jamais exercé d’activité artistique, c’est vrai que tu auras beaucoup de mal à
développer ta créativité.

La créativité n’est réservée qu’à quelques personnes qui ont la chance d’avoir cette force
en eux dès la naissance, mais il existe d’autres soft skills que tu peux développer.
Question 4
Cindy vous demande à quoi servent les soft skills et pourquoi il faudrait les développer.
Que répondez-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.
Les soft skills permettent de s’adapter aux bouleversements du monde professionnel.

Les soft skills permettent de résoudre des problèmes complexes.

Les soft skills permettent de fluidifier nos relations avec les autres, d’échanger et de
travailler avec les autres.

Les soft skills permettent de satisfaire notre intérêt personnel.


Question 5
Cindy réagit : “Tu me parles de bouleversements du monde professionnel.
Concrètement, quels sont les grandes tendances du monde professionnel actuel ?”
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Les parcours linéaires sont recherchés par les recruteurs : il faut rester le plus
longtemps possible sur un même métier pour que ton profil ait de la valeur.

Les tâches techniques sont progressivement exercées par les machines : nos compétences
techniques ont de moins en moins de valeur.

Les outils et les pratiques évoluent de plus en plus vite, il faut savoir s’y adapter
rapidement.

Il y a des défis économiques, sociaux et environnementaux de plus en plus complexes à


résoudre.
Question 6
Cindy réagit : “Je viens de me former pour devenir développeuse. C’est un métier
d’avenir, je suis sûre que mes compétences techniques seront toujours valables dans
plusieurs années et que je ne devrai plus changer de métier.” Vous lui répondez que tous
les métiers sont amenés à évoluer. Pour appuyer votre propos, vous utilisez le chiffre
suivant :

Sais-tu qu’il y a 65 % de chances pour que le métier que tu exerceras en 2030 n’existe
pas encore ?

Sais-tu qu’il y a 75 % de chances pour que le métier que tu exerceras en 2030 n’existe
pas encore ?

Sais-tu qu’il y a 85 % de chances pour que le métier que tu exerceras en 2030 n’existe
pas encore ?

Sais-tu qu’il y a 95 % de chances pour que le métier que tu exerceras en 2030 n’existe
pas encore ?
Question 7
Cindy va bientôt passer des entretiens. Elle vous pose une question : “D’après toi,
qu’est-ce qui est le plus important pour les recruteurs aujourd’hui : les soft skills ou les
hard skills ?”. Choisissez votre réponse :

Les hard skills sont plus importantes, mais les recruteurs commencent à tenir compte
des soft skills.

Les soft skills sont aussi importantes que les hard skills.

Les soft skills sont plus importantes que les hard skills.
Question 8
Cindy a une autre question pour vous : “D’après toi, sachant que j’ai peu d’expérience
professionnelle, quel est l’un des meilleurs moyens de me préparer et de valoriser mes
soft skills en entretien ?” Vous lui répondez :

Le meilleur moyen est de te préparer à des questions comportementales, en identifiant


des situations que tu as vécues durant lesquelles tu as mobilisé des soft skills.

Le meilleur moyen est de te préparer à des questions situationnelles, en réfléchissant à la


façon dont tu réagirais si tu étais face à une situation complexe.

Dans cette partie, je vous invite à explorer vos soft skills et à les développer. Pour
commencer, prenez conscience des compétences que vous avez déjà !

Identifiez les trois grandes catégories de soft skills

Les trois grandes familles de soft skills


On peut distinguer trois grandes catégories de soft skills :

1. L'adaptabilité, qui nous permet d'aborder les changements et les évolutions de façon
sereine. Dans cette catégorie, on trouve notamment la capacité à s'organiser, la
capacité d'apprentissage, ou encore l'intelligence émotionnelle.
2. Les compétences sociales, qui nous permettent d'interagir et de travailler avec les
autres de façon fluide. Elles comprennent notamment la communication, la
collaboration et le sens du service.
3. La résolution de problèmes, pour affronter les défis de notre société et du monde du
travail. L'esprit critique, la créativité et la prise de décision, sont des soft skills clés.
Partez d’une situation vécue
Une des étapes fondamentales pour développer vos soft skills consiste à prendre conscience
de leur état actuel. Cela va vous permettre de cibler vos soft skills “fortes” (déjà bien
développées), mais également celles que vous souhaitez améliorer ! 💪

Pour prendre conscience de vos soft skills, je vous propose de partir d’une situation que vous
avez vécue ; par exemple :

 rechercher un emploi (ou une alternance, un stage) ;


 choisir une formation ;
 se reconvertir vers un autre métier ;
 préparer un entretien ;
 ou une autre situation qui vous ressemble !
Vous avez une situation en tête ?

Imaginons que vous ayez pensé à la préparation d’un entretien d’embauche.

À votre avis, de quoi aurez-vous besoin pour réussir l’entretien ?

Prenez quelques minutes pour y réfléchir, et listez quelques exemples.


Bien entendu, il n’y a pas qu’une seule liste possible. Certains facteurs, qui ne dépendent pas
de vous, vous permettront d’accéder au poste convoité. Mais parmi les éléments que vous
avez listés, peut être avez-vous mis en avant des facettes comportementales qu’il est
possible de mobiliser ou d’améliorer pour obtenir la satisfaction du recruteur. Capacité à
bien communiquer pour expliquer par exemple au mieux les différentes lignes de votre CV,
à gérer vos émotions dans le cas peut-être où vous seriez déstabilisé par l’une des questions
du recruteur ; ou encore, capacité à faire preuve de créativité, pour tenter de vous démarquer
d’autres candidats qui auraient le même profil technique que vous.

Lorsque l’on cherche à obtenir un résultat, la mobilisation de soft skills est nécessaire. Mais
avez-vous conscience des soft skills que vous pouvez améliorer ?

Positionnez vos compétences


Telles des cordes à votre arc, vous pouvez déjà posséder un certain nombre de soft skills à des
degrés de développement différents.

Je vous invite ici à vous positionner pour chacune des compétences du référentiel
OpenClassrooms ci-dessous, sur une échelle de 0 à 10 :

 la note 0 = la sensation pour vous de ne pas être à même de mobiliser cette


compétence ;
 la note 10 = la sensation d’être très à l’aise pour mobiliser cette compétence.
Reproduisez le schéma ci-dessous dans votre carnet papier ou numérisé.
Grille d'auto-positionnement
Cette auto positionnement sur ces différentes soft skills peut vous être très utile pour identifier
vos points d’amélioration, afin de traverser avec succès les situations de vie qui vous tiennent
à cœur.

Identifiez vos axes d’amélioration


Suite à la réalisation de votre autodiagnostic, vous avez normalement pu identifier des soft
skills que vous pouvez améliorer chez vous.

OK, mais comment faire pour aller plus loin et identifier concrètement mes axes
d’amélioration ? 😬
Repensez aux situations pour lesquelles vous vous êtes senti en échec. Vous les avez en tête ?

Répondez maintenant à la question suivante : si vous étiez amené à revivre ces situations,
quelles soft skills aimeriez-vous mobiliser pour obtenir un résultat différent ?

Notez votre réponse, elle pourra vous être utile dans la partie 3 de cette formation.
Je vous invite à appliquer cette démarche au quotidien : après chaque événement, réussi ou
difficile, prenez le temps de prendre des notes sur les soft skills qui vous ont aidé ou auraient
pu vous aider. Vous verrez, vous apprendrez d’autant plus vite de vos expériences ! L’idéal
est d’avoir toujours un carnet sur soi. 😉

Collectez l’avis de votre entourage


Pour enrichir votre analyse, je vous invite à questionner votre entourage, qui pourrait vous
inspirer sur d’autres soft skills auxquelles vous n’auriez pas pensé. Vous pouvez par exemple
leur demander leur avis sur votre capacité à gérer vos émotions, à prendre des décisions, ou
encore à vous organiser. Votre entourage a-t-il identifié des soft skills qui pourraient vous
être utiles dans certaines situations que vous lui auriez partagées ? Vous verrez, c’est aussi
en écoutant ce que les autres pensent de vous que vous progresserez !

En résumé
Pour développer vos soft skills, il est nécessaire de prendre du recul sur les situations que
vous vivez. Pour y parvenir, vous pouvez :
 après chaque événement réussi ou difficile, prendre le temps d’écrire quelles soft
skills vous avez su mobiliser, et quelles soft skills vous auriez dû mobiliser
davantage ;
 vous auto évaluer sur les 9 soft skills suivantes : créativité, esprit critique, prise de
décision, communication, collaboration, service client, capacité d’apprentissage,
organisation, intelligence émotionnelle, en revenant régulièrement aux notations de 0 à
10 que vous avez complétées ;
 consulter votre entourage, pour avoir un regard extérieur.
Dans les chapitres suivants, vous allez explorer des techniques concrètes pour développer vos
soft skills : votre capacité d’adaptation, vos compétences interpersonnelles, et votre capacité
à résoudre des problèmes complexes. Commençons par l’adaptabilité !

Dans un monde qui ne cesse d'évoluer, comment apprendre à s'adapter ? C'est la question à
laquelle je propose de répondre dans ce chapitre : explorons ensemble les compétences
relatives à la capacité d'adaptation, nécessaires pour affronter tous les changements.

L’adaptabilité dans le monde professionnel

Pour savoir s’adapter aux évolutions rapides des métiers, comment faire ? Quelles sont les
compétences à mobiliser ?
PODCAST : Repérez les soft skills décrites dans cet épisode
Laure-Anne est responsable de parcours de formation digitaux chez OpenClassrooms. Mais
avant d'en arriver là, elle a abordé plusieurs virages dans sa carrière professionnelle.

Dans cet épisode, Laure-Anne raconte comment elle a surmonté les difficultés et revient sur le
chemin qu'elle a parcouru pour trouver sa voie.

Elle évoque les soft skills qui l'ont aidée tout au long de ce changement.

Saurez-vous les identifier ?


Écoutez l'histoire de Laure-Anne : "Trouver sa voie"
Ecoutez son histoire et posez-vous les questions suivantes :
 pour faire face au changement, quelles forces a-t-elle mobilisées ?
 quelles softs skills sont décrites dans cet épisode ?
Détectez les compétences qui sont à l'œuvre
Alors, combien de soft skills avez-vous pu identifier ?
Je vous invite à découvrir ci-dessous les soft skills nécessaires pour s’adapter aux évolutions
du monde du travail.

La capacité d'apprentissage (lifelong learning)

On peut définir la soft skill “lifelong learning” de la façon suivante : capacité à saisir et créer
des opportunités d'apprentissage, pour mieux s'adapter à l'évolution du monde du travail et de
la société.
Apprendre à apprendre, ça veut notamment dire :

 apprendre de façon autonome ;


 apprendre de ses interactions avec les autres et à aider les autres à apprendre, en
partageant ses compétences et ses pratiques ;
 faire preuve d'introspection et de réflexivité ;
 faire preuve de curiosité, s'inspirer de nouvelles idées et méthodes ;
 savoir se concentrer.
Envie d'en savoir plus ? Suivez les cours Apprenez à apprendre et Travaillez en
autonomie proposés par OpenClassrooms !
L’organisation (organization)

On peut définir l’organisation de la façon suivante : capacité à organiser son travail et à


assumer ses responsabilités dans un environnement changeant.
Savoir s'organiser veut dire :

 Savoir définir ses objectifs ;


 Gérer son temps efficacement ;
 Faire preuve de proactivité, réagir rapidement lorsque cela est attendu ;
 Faire preuve de rigueur ;
 Savoir travailler en autonomie ;
 Prendre des initiatives et des responsabilités.
Envie d'en savoir plus ? Rendez-vous sur le cours Gérez votre temps efficacement proposé
par OpenClassrooms !
L’intelligence émotionnelle (emotional intelligence)

On peut définir l’intelligence émotionnelle comme la capacité à identifier ses propres


émotions, à savoir les gérer, à identifier les émotions d’autrui et à adapter son comportement
en fonction des émotions observées.
L'intelligence émotionnelle renvoie aux dimensions suivantes :

 Faire preuve de résilience, s'adapter aux changements ;


 Gérer son stress ;
 Savoir se motiver et motiver les autres ;
 Faire preuve d'anticipation.
Savez-vous d’où vient le mot “émotion” ? Du latin emovere, qui signifie “mettre en
mouvement”. Nous nous “mettons en mouvement” différemment selon les émotions qui nous
traversent.
Nos émotions affectent directement la façon dont nous agissons. Reprenons l’exemple de
Laure-Anne. Comment s’est-elle sentie, après son licenciement économique inattendu ? Après
un sentiment de choc et de déception face aux réponses négatives à ses candidatures, elle a su
rebondir, prendre de la hauteur sur sa situation pour ne pas subir ses émotions.

D’accord, mais comment apprendre à gérer ses émotions ?


Pour commencer, prenez conscience d’une chose : ce sont vos pensées qui créent vos
émotions. Et vous avez le pouvoir d’orienter vos pensées !

Prenons un exemple : vous préparez un entretien d’embauche. Si vous vous mettez à penser à
un précédent entretien qui s’était mal passé, il est probable que vous soyez négatif. Mais si
vous prenez conscience de cette pensée, qui génère une émotion désagréable, vous
pouvez orienter votre esprit vers une autre pensée plus positive, par exemple en vous
rappelant que vous avez déjà su être très convaincant lors d’un entretien réalisé l’année
dernière, et suite auquel vous avez pu exercer une mission passionnante.

Pour Daniel Goleman, célèbre psychologue américain, “le flux affectif dans lequel nous
baignons est exactement similaire au flux des pensées qui nous traversent l’esprit.”.

Selon les pensées plus ou moins agréables que nous entretenons en temps réel, nous vivrons
simultanément des émotions plus ou moins agréables. Si vos pensées sont agréables, vos
émotions le seront aussi. Et inversement !

Pour aller plus loin sur l'intelligence émotionnelle, je vous invite à suivre le cours Développez
votre résilience !
À vous de jouer

Exercice : replongez-vous dans vos dernières expériences


Repensez à vos dernières expériences : quand avez-vous dû faire face à un changement
significatif, et avez-vous dû vous adapter ? Quelles compétences avez-vous su développer,
lesquelles auriez-vous dû développer ?

Les questions ci-dessous peuvent nourrir votre observation :

 À quel point avez-vous su réguler vos émotions et générer des énergies positives, dans
ce nouvel environnement ?
 À quel point avez-vous su vous organiser, définir vos objectifs, gérer votre temps ?
 À quel point avez-vous su saisir les opportunités d’apprendre ? Avez-vous réussi à
vous mettre dans de bonnes conditions pour cela ?
Comme toujours, pensez à noter vos réponses. C’est en prenant le temps d’observer vos
compétences et vos comportements que vous les développerez ! 😉
Challenge : changez vos mauvaises habitudes
On dit qu’il faut en moyenne 21 jours pour adopter une nouvelle habitude. Quoi qu’il en soit,
changer n’est jamais agréable, et apprendre à appréhender le changement s'entraîne !
Je vous propose dans cette activité de choisir une habitude quotidienne qui aurait tendance à
vous desservir et que vous allez changer. Il peut s’agir par exemple de la fréquence à laquelle
vous rangez votre espace personnel, l’heure un peu tardive à laquelle vous avez tendance à
vous coucher le dimanche soir, la fréquence avec laquelle vous mangez des plats préparés, ou
encore le nombre d’heures d’utilisation de votre téléphone portable au cours d’une journée.
Eh oui, on y passe en moyenne 162 minutes par jour pour les Français en 2016, selon le
magazine Socialter ! 😱

Une fois votre habitude choisie, définissez votre objectif vis-à-vis de celle-ci. Voulez-vous
la supprimer totalement, la faire évoluer, la remplacer par une autre ? 🎯

Prêtez-vous au jeu pendant au moins 3 semaines. Tentez, à l’issue de ces 3 semaines, de


prendre conscience de votre capacité à vous adapter.

Pour tenir votre objectif, notez-le et complétez le résultat dans trois semaines !
En résumé
 Dans un monde professionnel en constant changement, il est indispensable
d’apprendre à s’adapter.
 Les soft skills permettant d’aborder plus sereinement les changements sont notamment
: la capacité à apprendre tout au long de la vie, la capacité
à s’organiser, l’intelligence émotionnelle.
 Il est possible de développer ces compétences, de s’entraîner. Par exemple, en se
fixant de nouveaux défis, tels que changer une habitude dans un temps limité.
Explorons dans le prochain chapitre une nouvelle palette de compétences : les compétences
interpersonnelles, ou sociales, qui nous permettent de travailler sereinement et efficacement
avec les autres.

https://openclassrooms.com/fr/courses/6692406-developpez-vos-soft-skills/6975691-
developpez-votre-capacite-d-adaptation#/id/video_Player_2

Dans ce chapitre, je vous invite à explorer vos compétences sociales, aussi appelées
compétences interpersonnelles : ce sont les compétences qui nous permettent de travailler et
d'interagir sereinement avec les autres. Et vous verrez, ces compétences sont essentielles !
Notre cerveau est “neurosocial”
Neurosocial… Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Le terme “neurosocial” est un terme popularisé par Daniel Goleman, le célèbre psychologue
américain qui a largement travaillé autour de ce que l'on nomme l’intelligence émotionnelle.
Le terme pourrait paraître un peu technique, mais il renvoie à deux grands principes simples
sur nos interactions avec les autres : nous avons tous besoin des autres, et nous sommes
émotionnellement connectés aux autres.
Nous avons tous besoin des autres
Nous avons besoin des autres pour nous exprimer et libérer notre potentiel.

Comment pourriez-vous par exemple savoir que vous avez besoin de développer votre aisance
orale, si vous n’avez pas de point de repère sur ce qu’est une bonne aisance orale ? Grâce
aux autres, il vous est possible d’ajuster votre attitude en temps réel grâce à la
mobilisation de vos soft skills.

Si vous êtes en pleine discussion et observez que votre interlocuteur ne vous comprend pas,
vous serez amené à changer votre approche, à reformuler plus clairement vos idées.

Nous sommes connectés émotionnellement aux autres


Nous sommes connectés émotionnellement aux autres par le biais de nos neurones miroirs.

Les neurones miroirs correspondent à une catégorie de neurones qui nous placent dans les
meilleures dispositions pour reproduire ce que nous observons. Les neurones miroirs
permettent d’expliquer notamment les mécanismes de mimétisme et d’empathie.
Ils s’activent lorsque nous observons la façon de faire ou d’être d’une ou plusieurs personnes.
Par exemple : lorsque j’observe autour de moi des personnes joyeuses, je vais être dans les
meilleures dispositions pour vivre de la joie à mon tour.

Daniel Goleman explique que c’est un peu comme si nous étions branchés en WiFi aux
autres ! Si quelqu’un se met en colère contre vous, vous serez dans les meilleures
dispositions pour vous mettre en colère.

Une fois encore, nous voyons que nos émotions représentent un axe fondamental pour
comprendre nos relations aux autres. Apprendre à les décrypter pour soi et chez les autres est
une compétence nécessaire pour ne plus subir les émotions que l’on génère soi-même, ou que
l’on capte chez autrui. Cette compétence se nomme l’intelligence émotionnelle. Elle figure
aujourd’hui parmi les compétences les plus attendues sur le marché du travail, et vient
directement impacter la façon dont nous travaillons avec les autres.

PODCAST : Repérez les soft skills décrites dans cet épisode


Sophie est co-fondatrice de FlyTheNest. Elle accompagne des entreprises en croissance pour
qu'elles réussissent à grandir sans compromettre le bien-être de leurs collaborateurs.

Mais avant de faire ce métier, elle a vécu une expérience qui l'a transformée…

Dans cet épisode, Sophie raconte ce qui lui a fait prendre conscience des compétences
sociales qui sont essentielles dans une organisation.

Saurez-vous les identifier ?


Écoutez l'histoire de Sophie : "L'art du Management"
En écoutant son histoire, posez-vous les questions suivantes :
 qu'est ce qui l'a mené là où elle en est aujourd'hui ?
 quelles softs skills sont mobilisées dans cet épisode ?
Détectez les compétences qui sont à l'œuvre
Alors, combien de soft skills avez-vous pu identifier ?
Voici celles que nous avons identifiées : la communication, la collaboration et le sens du
service. Entrons dans le détail !

La communication

La communication, c’est la capacité à transmettre par des voies verbales, non verbales, écrites
ou visuelles des informations, en nous adaptant à la cible à laquelle nous nous adressons ;
qu’il s’agisse d’un ou de plusieurs interlocuteurs en même temps.
La communication est une compétence clé pour tous les métiers : de plus en plus, des
interlocuteurs qui auparavant n'avaient pas à interagir, doivent désormais apprendre à
communiquer ensemble. Par exemple, bon nombre de développeurs vont devoir collaborer
avec différents acteurs de l’entreprise pour automatiser certaines tâches. Ils devront
communiquer habilement sur leur propres compétences, ce qu’ils sont capables de réaliser,
mais également être à même de comprendre la réalité de leur différents interlocuteurs.

La compétence "communication" couvre notamment les dimensions suivantes.

 la communication multimédia : choisir le média et le format les plus adaptés pour


transmettre un message ;
 la communication orale : présenter une idée, opinion, analyse de façon fluide, que ce
soit face à une personne ou face à un groupe
 la communication écrite : respecter les codes d'écriture adaptés au média, aux
interlocuteurs et au contexte ;
 la communication visuelle : schématiser, illustrer, rendre visuelle une information
complexe.
Pour développer votre capacité à communiquer, rendez-vous dans les cours Prenez la parole
en public, Améliorez l'impact de vos présentations, et Rédigez des contenus
professionnels.
La collaboration

On peut définir la collaboration comme la capacité à faire coïncider les intelligences de


plusieurs individus travaillant conjointement vers un but commun.
Une autre soft skill importante et complémentaire à développer dans ce contexte de
transformation est la capacité à collaborer. L’un des principaux enjeux auxquels pourra
répondre cette soft skill est la nécessité de faire en sorte que le rythme de travail de chaque
acteur de l’entreprise permette un rythme collectif. À l’image d’un groupe de musique
composé de plusieurs musiciens ayant un instrument de musique unique (au rythme qui lui est
propre), la collaboration des différents musiciens doit permettre de réaliser une mélodie
cohérente. Il en va de même pour tous les acteurs de l’entreprise, qui avec leurs outils et
compétences qui leur sont propres, doivent créer une dynamique collective cohérente pour
l’entreprise.

La collaboration renvoie notamment aux dimensions suivantes :

 le travail en équipe ;
 la facilitation de l'intelligence collective : savoir animer un groupe de travail, faire
émerger des productions collectives ;
 la résolution de conflits ;
 la réception et le partage de retours constructifs ;
 l'empathie : écouter activement les messages, ressentis, émotions de son interlocuteur
et s'y adapter.
Envie d'aller plus loin ? Rendez-vous dans les cours Apprenez à gérer les
conflits et Travaillez efficacement en équipe.
Le sens du service (service orientation)
On peut définir le sens du service comme la capacité à faire preuve d’une empathie et d’une
écoute suffisantes pour permettre de répondre de manière précise et satisfaisante à un besoin
exprimé.
Dans une économie où le service est au cœur des échanges, la capacité à bien identifier le
besoin d’autrui est déterminante. Comment apporter un service de qualité ? Cette qualité de
service, de plus en plus recherchée par exemple par les consommateurs dans le cas d’un
service après-vente, ne pourra être proposée que grâce à cette soft skill “sens du service”.

Le sens du service comprend :

 Savoir répondre à un besoin utilisateur ou client, de façon adaptée ;


 Savoir résoudre des conflits ;
 Savoir recevoir ou émettre des retours constructifs.
À vous de jouer

Exercice : replongez-vous dans vos dernières expériences


Repensez à vos dernières expériences : quelle est la dernière difficulté relationnelle que
vous avez rencontrée dans le cadre de votre travail ou de vos études ? Comment cette
difficulté aurait-elle pu être levée ?

Que ce soit grâce à votre écoute, votre patience, votre gestion des émotions, votre pédagogie
ou encore votre empathie, vous avez toujours la possibilité, à chaque instant, de modifier
votre attitude pour changer la situation. Les soft skills permettent d’ajuster votre attitude en
temps réel vis-à-vis des autres, car elles mettent des mots sur vos intentions.

Exemple : la prochaine fois que j’échangerai avec cette personne, je souhaite faire preuve
d’un peu plus d’écoute. Si je me fixe cette intention, je sais que j’améliorerai la qualité de
notre échange, en prêtant attention à la vision de mon interlocuteur.

Par le phénomène des neurones miroirs, l’impact d’un changement d’attitude est double :
notre nouvelle attitude impacte la manière dont nous vivons nous-même la situation, mais
peut également influencer la façon dont l’interlocuteur vit la situation.
Challenge : développez votre réseau
La vie professionnelle fonctionne beaucoup par réseau.

Au moins 70 % des postes sont pourvus grâce au réseau, sans publication d’offres d’emploi !
C’est ce qu’on appelle le “marché caché de l’emploi”.
Je vous invite à élargir votre réseau en identifiant, via les réseaux sociaux professionnels par
exemple, 3 personnes que vous aimeriez contacter, que ce soit de par leur activité, leurs
centres d’intérêt ou toute autre raison. Fixez-vous comme objectif de planifier avec chacune
d’elle un entretien téléphonique (ou réel) d’au moins 30 minutes pour faire connaissance, et
peut-être envisager des échanges ou collaborations futurs. Remarquez que l’exercice n’est pas
“naturel”... Pourtant, il est déterminant pour apprendre à s’entourer.

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez découvert que :

 votre cerveau est neurosocial, nous sommes tous émotionnellement connectés les uns
aux autres ;
 les trois compétences sociales clés recherchées dans le monde professionnel sont
la communication, la collaboration, et le sens du service ;
 vous pouvez développer vos compétences sociales, par exemple en vous lançant le
défi d’élargir votre réseau professionnel.
Et si les skills permettent de résoudre bon nombre de problèmes relationnels, elles permettent
également de résoudre d’autres types de problèmes, plus complexes. Voyons cela ensemble
dans le chapitre suivant.

https://openclassrooms.com/fr/courses/6692406-developpez-vos-soft-skills/6975786-
developpez-vos-competences-sociales#/id/video_Player_2

Dans un monde de plus en plus incertain et complexe, confronté à des problèmes majeurs...
Comment développer sa capacité à résoudre des problèmes ? Je vous invite à en savoir plus
dans ce chapitre.

Lancez-vous avec une énigme


Pour explorer cette soft skill de la résolution de problème, je vous propose ici d’essayer de
résoudre une petite énigme. L’objectif est de vous faire prendre conscience de la nécessité de
sortir du cadre, ou autrement dit, de prendre de la hauteur pour être en mesure de résoudre
des problèmes complexes.
Première partie de l’énigme
Reproduisez la figure ci-dessous puis tentez de relier les 9 ronds en traçant 4 droites
d’affilée sans lever le stylo de votre feuille. Chacun des ronds doit être traversé par au moins
une droite !

Figure - Carré

Pas si facile, n’est-ce pas ? Quand vous avez terminé, passez à la solution !

Solution
Pour trouver la solution, il fallait oser sortir du cadre « suggéré » par consigne, celui délimité
par les 9 ronds.

Figure - Solution

Deuxième partie de l’énigme


Voici la deuxième partie de l’énigme, moins connue...

Sur le verso de votre feuille, reproduisez ce même schéma :


Figure - Carré

Maintenant, faites en sorte que chacun des ronds soit traversé par au moins une droite,
mais cette fois–ci, ne tracez que 3 droites consécutives, sans lever le stylo.

Vous avez essayé ? Passez à la solution !

Solution
Ni la taille des petits ronds, ni leur espacement n’a été précisé dans la consigne de départ.
Mais il y a des chances que vous ayez dessiné la figure selon le cadre suggéré par les 9 petits
ronds. Il est aussi probable que votre cerveau ait traduit “petits ronds” par “petits points” ce
qui peut rendre impossible la résolution de cette deuxième partie d’énigme. Vous voulez voir
la solution ? La voici !

F
igure - Solution

Encore une fois, pour résoudre le problème, la clé était d’élargir son cadre !

Explorez la pensée analytique et intuitive


Avez-vous déjà remarqué que vous trouvez parfois des solutions à vos problèmes au moment
où vous vous y attendez le moins ? C’est normal !

Pour résoudre un problème, mobiliser la partie “analytique” de notre cerveau ne suffit pas.

Selon Daniel Kahneman, célèbre psychologue et économiste ayant reçu un prix Nobel,
notre pensée aurait deux vitesses :

 la pensée analytique peut vite se fatiguer pour tenter de résoudre un problème à tout
prix. On la qualifie de “ lente” (comme un ordinateur qui mouline avant de fournir un
résultat !) ;
 la pensée intuitive peut résoudre un problème dans un moment informel, en levant par
exemple les yeux du problème en question. On la qualifie de pensée “rapide”.
Les deux vitesses de pensée sont complémentaires. Résoudre un problème nécessite de
réfléchir, mais également de prendre de la hauteur pour changer de point de vue !
PODCAST : Repérez les soft skills décrites dans cet épisode
Thomas est chercheur en sécurité. Son quotidien ? Traquer les bugs et les virus en entreprise,
gérer des crises, prévenir des cyber attaques…

Dans cet épisode, Thomas raconte une des expériences les plus marquantes de sa carrière et
évoque certaines des compétences les plus importantes pour naviguer dans l'incertitude et
résoudre des problèmes.

Saurez-vous les identifier ?


Écoutez l'histoire de Thomas : "Une demande de rançon"
En écoutant son histoire, posez-vous les questions suivantes :
 quels éléments lui permettent de garder la tête froide ?
 quelles softs skills sont mobilisées dans cet épisode ?
Détectez les compétences qui sont à l'œuvre
Alors, combien de soft skills avez-vous pu identifier ?
Voici celles que nous avons identifiées : l'esprit critique et la prise de décision. Dans d'autres
situations, la créativité peut également jouer un grand rôle dans la résolution de problème.
Entrons dans le détail !

L’esprit critique (critical thinking)

L’esprit critique, c’est la capacité à se forger un point de vue sur un sujet particulier et à le
formuler de manière claire, assumée et constructive. À ne pas confondre avec le jugement
négatif que l’on pourrait porter sur quelque chose ou quelqu’un !
L'esprit critique couvre les dimensions suivantes :

 La problématisation : formuler un questionnement, une problématique, pour nourrir


la réflexion ;
 Le traitement d'informations et de données ;
 L'analyse objective d'une situation.
La créativité (creativity)

On peut définir la créativité comme la capacité à générer des idées, solutions et approches
nouvelles, pour résoudre un problème donné. On parle aussi de penser "out of the box".
La créativité couvre notamment les dimensions suivantes :

 idéer, imaginer de nombreuses solutions possibles pour résoudre un problème ;


 prendre des initiatives ;
 faire preuve de curiosité, explorer de nouvelles perspectives.
Envie de développer votre créativité ? Découvrez le cours Animez un atelier de créativité.
La prise de décision (decision making)

On peut définir la prise de décision comme la capacité à enclencher une décision consciente
dans un minimum de temps. Nous prenons des décisions toute la journée, mais beaucoup sont
inconscientes, et parfois nous bloquons lorsqu'il s’agit de choix importants. Cette soft skill
permet de lever ce doute.
Pour prendre des décisions, il faut savoir :

 Analyser objectivement une information ;


 Traiter des informations et des données ;
 Anticiper les conséquences d'un choix ;
 Être proactif ;
 Prendre ses responsabilités ;
 Respecter ses valeurs, ou les valeurs de l'organisation.
À vous de jouer
Exercice : replongez-vous dans vos dernières expériences
Repensez à vos dernières expériences, et notamment à un problème récent que vous avez dû
résoudre : comment vous y êtes-vous pris pour le résoudre ? Quelles compétences avez-vous
su développer, lesquelles auriez-vous dû développer ?

Les questions ci-dessous peuvent nourrir votre observation :

 Avez-vous su prendre du recul face au problème, et ce afin d’adopter un avis clair et


assumé concernant les différentes manières de le résoudre ? Par cette question, prenez
du recul sur votre capacité à faire preuve d’esprit critique.
 Avez-vous su faire preuve de créativité, pour peut-être envisager des solutions
inédites par rapport à ce type de problème ?
 Avez-vous su prendre une décision, pour vous lancer dans une piste de résolution du
problème ? Si oui, comment l’avez-vous prise ?
Comme toujours, pensez à noter vos réponses sur votre carnet papier ou numérique. C’est en
prenant le temps d’observer vos compétences et vos comportements que vous les
développerez ! 😉
Challenge : Développez votre réseau
Choisissez un problème que vous n’avez pas résolu et soumettez-le à au moins une personne
(idéalement plusieurs) de votre réseau. Il peut s’agir des personnes que vous avez contactées
lors du challenge précédent, “Développez votre réseau” !

L’objectif est d’obtenir un regard extérieur (et si possible plusieurs) sur votre problème.

Au regard de l’avis de votre ou vos contact(s), amusez-vous maintenant à vous forger vous-
même un nouvel avis, une façon inédite d’envisager votre problème de départ. Si vous
réalisez l’exercice avec un certain lâcher-prise (et sans émettre aucun jugement concernant
l’avis de vos contacts), vous devriez maintenant voir se dessiner quelques pistes
d’actions pour résoudre votre problème.

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez découvert que :

 notre cerveau a deux vitesses de pensée : la pensée analytique, lente, et la pensée


intuitive, rapide. Pour résoudre un problème, ces deux systèmes sont utiles : il faut
évidemment réfléchir, mais aussi prendre du recul ;
 trois compétences relatives à la résolution de problèmes sont particulièrement
recherchées sur le marché du travail. Il s’agit de la créativité, de l’esprit critique et
de la prise de décision ;
 vous êtes capable d’aborder vos problèmes avec un regard neuf et objectif. Pour cela,
une des clés est d’enrichir votre avis en collectant celui des autres.
Il est maintenant temps de passer réellement à l’action pour utiliser vos soft skills dans
l’atteinte de vos objectifs. C’est ce que je vous propose dans la partie suivante : vous allez
construire votre propre plan d’action !

https://openclassrooms.com/fr/courses/6692406-developpez-vos-soft-skills/6975851-
developpez-votre-capacite-a-resoudre-des-problemes#/id/video_Player_2
Savez-vous évaluer les soft skills ?
Compétences évaluées

Auto-évaluer ses soft skills


Description
Votre amie Cindy, récemment diplômée comme développeuse, qui se pose des questions
sur ses soft skills. Elle cherche à évaluer ses soft skills pour mieux progresser. À vous de
l’aider !
Question 1
Cindy vous demande quelles sont les meilleures techniques pour s’autoévaluer. Que
répondez-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Tu peux t’appuyer sur un référentiel de compétences comme celui d’OpenClassrooms,


et te positionner sur les différentes soft skills.

Tu peux repartir de situations vécues. Par exemple : quelles sont les soft skills qui t’ont
aidée à reprendre ta formation ?

Tu peux demander l’avis de ton entourage.

Tu peux te préparer à des questions déstabilisantes que les recruteurs utilisent parfois
pour évaluer les soft skills. Par exemple : “Si vous étiez un légume, lequel seriez-vous ?”.

Question 2
Avant, Cindy était aide-soignante. Après deux années à avoir exercé ce métier, elle
décide de se reconvertir et de suivre une formation en ligne pour devenir développeuse.
Quelles soft skills a t-elle dû mobiliser le plus pour accomplir ce projet ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

La définition d’objectifs
La réflexivité

La capacité à apprendre

La créativité

La capacité à émettre des retours constructifs

La capacité à gérer son temps


Question 3
Dans son prochain job de développeuse, dans quelles situations Cindy devra t-elle
particulièrement faire preuve d’intelligence émotionnelle ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Commenter le code d’un autre développeur.

Faire des recherches sur Internet pour trouver des solutions techniques, pour résoudre
certains bugs.

Gérer son stress, s’adapter à son nouvel environnement de travail.

Motiver ses collègues pour mettre en place de nouveaux projets d’équipe.


Question 4
Vous essayez d’expliquer à Cindy ce qu’est l’intelligence émotionnelle et commencez à
parler des neurones miroirs… Quels exemples pouvez-vous utiliser pour illustrer cette
notion ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Si tu es en train de discuter avec quelqu’un et que tu changes ton attitude, l’attitude de


ton interlocuteur changera aussi, grâce à l’effet des neurones miroirs.

Si tu observes quelqu’un qui se fait mal, tes neurones miroirs peuvent s’activer et
générer la même émotion, comme si tu étais toi-même en train de souffrir.

Si tu es face à une personne qui se met en colère, tu vas certainement développer une
réaction contraire et garder une posture apaisée, grâce aux neurones miroirs qui
entraînent un effet d’opposition.

Si tu observes quelqu’un en train de réaliser une action, tu la mémorises et tu es capable


de la reproduire sans même t’en rendre compte. C’est le cas des enfants qui apprennent
à marcher.
Question 5
Cindy commence à regarder le référentiel de compétences d’OpenClassrooms et
s’interroge sur la soft skill “collaboration”. Elle vous demande quelles sont, d’après
vous, les deux situations qu’elle a vécues qui illustrent au mieux cette compétence ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

J’ai été amenée à faire des compétitions de judo, pendant deux années, à haut niveau.
Ces compétitions m’ont amenée à faire de nombreuses rencontres dans le milieu du
sport.

J’ai été vendeuse pendant plusieurs mois, pour une marque de vêtements. J’accueillais
les clients, leur permettais d’identifier les articles dont ils avaient le plus besoin.
J’ai été amenée à résoudre un conflit entre mes collègues, dans mon précédent emploi. Il
y avait régulièrement des conflits sur la gestion des congés, j’étais médiatrice pour
essayer de trouver un terrain d’entente.

J’ai réalisé un événement associatif avec trois amis, l’année dernière. Mon rôle était de
contacter des artistes qui souhaiteraient participer à l’événement. J’ai donc sollicité tout
mon réseau et j’ai demandé l’avis de tous mes proches, pour identifier les artistes qui
pourraient être motivés.
Question 6
L'une des compétences clés que Cindy mobilisera en tant que développeuse est la
capacité à résoudre des problèmes. Vous lui expliquez ce que vous avez retenu à ce sujet,
sur le fonctionnement de notre cerveau. Sélectionnez les affirmations vraies :
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Certaines personnes sont plutôt cerveau droit (résolution de problèmes par l'intuition),
d'autres plutôt cerveau gauche (résolution de problèmes par l'analyse rationnelle).

Grâce à notre système de pensée intuitif, rapide, nous pouvons résoudre des problèmes
au moment où nous nous y attendons le moins.

Notre cerveau fonctionne à deux vitesses : d'un côté le système de pensée analytique,
lent, de l'autre côté le système de pensée intuitif, rapide.

Les études prouvent que seule l'analyse rationnelle, approfondie, permet de résoudre les
problèmes de façon efficace.
Question 7
Lesquels de ces comportements prouvent que Cindy a su développer et affirmer son sens
critique ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.
Dès qu'elle arrive dans une nouvelle entreprise, Cindy adopte une posture critique, elle
propose des changements de pratiques radicaux et osés.

Lorsqu'il s'agit de changer une méthode ou une pratique dans son équipe, Cindy soulève
des questions pertinentes et ciblées pour approfondir et orienter les réflexions.

Avant de prendre une décision, Cindy écoute et intègre différents points de vue pour se
forger son opinion.

Cindy partage ses apprentissages et ses connaissances avec son équipe, elle documente
ses recherches pour que celles-ci puissent bénéficier à tous.
Question 8
Lesquels de ces comportements prouvent que Cindy a su développer sa créativité ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Face à un problème donné, Cindy va systématiquement élargir son champ de recherche


et explorer de nouvelles façons de procéder, en faisant des recherches sur internet.

Cindy fait parfois des associations d'idées et de concepts étonnantes, ose faire des
propositions "out of the box".

Cindy sait faire preuve de pensée divergente : elle sait imaginer et générer des solutions
multiples pour résoudre un problème.

Cindy sait faire un choix rapide et efficace parmi différentes solutions proposées, en
faisant preuve d'objectivité.
Dans cette troisième partie de cours, vous allez concrètement passer à l'action, en construisant
votre plan d'action personnalisé : un plan d'action qui vous permettra de développer vos soft
skills, afin d'atteindre un objectif qui vous tient à coeur !

Pour vous accompagner dans cette démarche, je vous propose un carnet de bord. N'hésitez
pas à le télécharger dès maintenant et à le compléter au fil de votre progression !
Étape 1 - Formulez votre objectif

Beaucoup de personnes n’atteignent pas leurs objectifs parce qu’elles ne les ont pas assez
clairement formulés.

Cette étape vise tout simplement à formuler clairement un objectif qui vous tient à cœur,
et à développer vos soft skills pour l’atteindre.

Exemple : D’ici deux mois, je souhaite mieux gérer mon temps et être plus efficace les jours
de semaine, de telle sorte à ne plus avoir à travailler le week-end.
Par souci de clarté, il importe ici de travailler objectif par objectif, en évitant d’inclure
plusieurs soft skills dans le même objectif. Mais bien sûr, toutes les soft skills étant liées les
unes aux autres, lorsque vous travaillerez au développement d’une soft skill (telle que
l’organisation) vous en développerez naturellement d’autres (telles que la rigueur ou la
concentration, par exemple).

À vous de jouer

Définissez votre propre objectif, en suivant les étapes suivantes :

1) Identifiez une envie, un projet, un rêve, un objectif qui vous tient à cœur.

2) Choisissez quelle soft skill vous pouvez développer pour atteindre cet objectif.

Souvenez-vous des 9 soft skills explorées ensemble : l’esprit critique, la créativité, la prise de
décision, la communication, la collaboration, le sens du service, l’intelligence émotionnelle,
l’organisation, la capacité d’apprentissage. Parmi ces compétences, laquelle vous aiderait à
atteindre votre objectif ?
3) Formulez précisément et clairement votre objectif, en incluant la soft skill qui peut vous
aider à l’atteindre.

Pour formuler votre objectif, appuyez vous sur les critères SMART : votre objectif doit être
spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste et temporel.
Voici un exemple :

❌ “Je veux apprendre l’espagnol” n’est pas un objectif SMART car je n’ai pas défini ce que
voulait vraiment dire “apprendre l’espagnol”. Il faudrait préciser le niveau que je souhaite
atteindre, et en combien de temps.

✅ ”Je veux être en mesure de participer sans difficulté à une conversation avec des Espagnols
d’ici un an et demi.” est un objectif SMART ! 🎯 Il comprend un délai et un degré d’exigence.

Étape 2 - Vérifiez la sincérité de votre formulation

Cette étape vise à vérifier que vous êtes prêt à vous lancer dans la réalisation de votre
objectif.

Elle consiste à se fixer un contrat avec soi-même validant l’idée suivante : « Je ne me mens
pas à moi-même lorsque je fixe cet objectif ».
Il s’agit de valider que l’objectif vient bien de moi et pas seulement d’une demande
extérieure, et que j’ai réellement envie, maintenant, de travailler à cette amélioration. Il
est fondamental que l’objectif fasse sens pour moi et me motive.

Cette deuxième étape peut notamment permettre de redéfinir l’objectif de manière plus ou
moins ambitieuse. Par exemple, vous pourriez avoir envie de réduire ou d’augmenter les
délais que vous vous êtes fixés, ou de fixer une exigence plus ou moins élevée.

À vous de jouer

Vous sentez-vous prêt à vous lancer réellement dans l’atteinte de votre objectif soft skills ?

Si la réponse est oui, je vous invite à rédiger un mini-contrat avec vous-même.

Par exemple : “À partir d’aujourd’hui, je me lance dans l’amélioration de mon organisation


dans l’horizon des 6 prochains mois. Je ne me mens pas à moi-même et suis réellement
sincère dans cet objectif.”
Ce type de contrat peut paraître anodin, mais permet au cerveau de tracer une intention qui
va vous rendre plus engagé, et donc efficace, dans l’atteinte de cet objectif.

Je vous invite à garder visible ce mini-contrat (sur un post-it, par exemple) dans votre espace
personnel.

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez commencé à construire votre plan d'action pour développer vos
soft skills, en suivant les deux étapes suivantes :

 définir un objectif SMART, pour développer vos soft skills. Un objectif SMART est
un objectif spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste et temporel ;
 vérifier la sincérité de votre objectif, en définissant un contrat avec vous-même.
Voyons maintenant si vous êtes prêt à vous lancer dans cette montée en compétences !

Étape 3 - Visualisez votre montée en compétences

Le cerveau ne fait pas la distinction entre ce qu’il projette mentalement et ce qu’il vit
réellement. Lorsque vous visualisez une action, les zones neuronales qui s’activent sont les
mêmes que celles qui seraient activées si vous effectuiez réellement cette action. De ce
fait, visualiser une action prépare le cerveau à la réaliser, et augmente les chances de la
réussir correctement.

Savez-vous que la visualisation est une technique utilisée par de nombreuses disciplines de
pointe ? Par exemple, dans le sport de haut niveau, ou encore l’armée de l’air.
Prenons un exemple. Si vous aimez cuisiner, que faites-vous avant de vous lancer dans une
recette ? Vous visualisez :

 les ingrédients et les ustensiles que vous allez utiliser ;


 le temps nécessaire pour réaliser votre recette ;
 l’apparence que prendra votre plat.
Si vous n’effectuez pas cette visualisation, le succès de votre recette n’est pas garanti.

Eh bien, c’est la même chose pour votre objectif consistant à développer une soft skill ! 😉

À vous de jouer

Visualisez votre montée en compétences, en répondant à la question suivante : quand vous


pensez à votre objectif, quelles sont les pensées qui vous viennent à l’esprit ?

Asseyez-vous de préférence dans un endroit calme, prenez quelques instants pour prendre le
temps de bien respirer, puis imaginez-vous dans votre objectif. Lorsque vous imaginez
votre objectif, des pensées peuvent apparaître dans votre esprit. Notez toutes ces pensées sur
papier ou dans votre carnet de bord.
Si on reprend l’exemple sur la gestion du temps : des pensées sur les difficultés que je
rencontre par mon manque d’organisation, les freins qui m’ont empêché jusqu’à présent de
me pencher réellement sur cette volonté d’amélioration, le temps que je vais gagner le week-
end en apprenant à m’organiser, le stress que je pourrais diminuer si j’avais plus de temps
pour moi...

Pour faciliter la réalisation de cette étape, je vous recommande d’utiliser la technique du


mind mapping, en mettant simplement au centre de votre mind map votre objectif choisi,
puis en faisant partir de ce dernier des branches, auxquelles s’attachent toutes les pensées qui
vous viennent à l’esprit lorsque vous évoquez cet objectif.

Pour en savoir plus sur le mind mapping, je vous invite à lire un article intitulé “Qu’est-ce
que le mind mapping et comment l’utiliser efficacement”, proposé par le site Out The Box.
Voici un exemple de mind map, autour de l’objectif “D’ici deux mois, je souhaite mieux gérer
mon temps et être plus efficace les jours de semaine, de telle sorte à ne plus avoir à travailler
le week-end.”
Min
d map - Gestion du temps

De nombreux outils peuvent vous aider à réaliser votre mind map. Par exemple, le
logiciel XMind.
Étape 4 - Identifiez vos leviers et freins

Rappelez-vous que vos pensées conditionnent vos émotions. Et que vos émotions
conditionnent vos actions.
Vous avez le pouvoir de faire évoluer la teinte de vos pensées. Votre “météo émotionnelle”
va être déterminante dans votre façon de passer à l’action et d’atteindre vos objectifs.

Ce n’est pas par hasard si les sportifs de haut niveau ont appris à gérer leurs émotions ! Ils
savent pertinemment que cette gestion améliore leur performance, notamment dans la
canalisation de leur énergie et de leur concentration. 😏

Chacune des pensées que vous avez pu inscrire dans votre mind mapping peut vous procurer
des émotions agréables ou désagréables. Dans le jargon des sportifs de haut niveau, on parle
de pensées parasites et de pensées parades.

Les pensées parasites correspondent à toutes les pensées qui auraient plutôt tendance à
freiner votre dynamique, à vous stresser, à procurer un sentiment désagréable, à vous mettre
mal à l’aise. Il peut s’agir par exemple de pensées du type “Je ne vais pas y arriver” ou “Que
vont penser les autres ? Ils risquent de me juger” ; ou encore “Je suis nul”, “Je n’ai pas
confiance en moi”.
Mais j’ai une bonne nouvelle : vous pouvez gommer ces pensées parasites ! En formulant
des pensées parades. ☀️

Les pensées parades orientent votre esprit vers une perspective optimiste, qui va vous aider à
avancer. Il peut s’agir par exemple de pensées du type “Quoi qu’il arrive, je vais faire de mon
mieux” ou encore “Je me fiche du regard des autres”, “J’ai déjà réussi des objectifs similaires,
je peux y arriver”; “Je vais m’entraîner chaque jour et sortir de ma zone de confort pour
gagner en confiance et en expérience”.
À vous de jouer

Reprenez votre mind map et essayez de capter les émotions que vous procurent chacune des
pensées que vous avez écrites.

Quelles sont les pensées qui vous procurent des émotions désagréables ? Notez-les avec un
“-”.

Au contraire, quelles sont les pensées qui vous procurent des émotions agréables ? Notez-les
avec un “+”.

Pour les pensées qui vous procurent des émotions fluctuantes, vous pouvez noter “+/-”.
Plus la pensée est agréable, plus je peux mettre de « + » en dessous de celle-ci. Inversement,
plus la pensée me procure des émotions désagréables, plus je peux mettre de « - ».

Je vous donne un exemple, avec mon mind mapping sur la gestion du temps :

Mind mapping - Gestion du temps

Vous avez terminé ? Passons à la suite ! 😃

Étape 5 - Cultivez les pensées parades


Vous allez maintenant gommer les «-», ces fameuses pensées parasites. Votre mind
map vous servira de feuille de route pour atteindre votre objectif. Elle correspond à votre
météo intérieure, une météo qui doit être des plus ensoleillées possible pour pouvoir passer à
l’étape suivante ! ☀️

Comment gommer ces pensées parasites, concrètement ?


Pour chacune des pensées parasites, vous allez formuler une pensée parade. Il s’agit
d’observer votre pensée parasite sous un autre angle, pour faire émerger une pensée plus
optimiste ! 😃

Prenons un exemple. Si je reprends ma mind map sur la gestion du temps, la pensée “Me lever
plus tôt le matin” est une pensée parasite, qui me procure une émotion plutôt désagréable.
Mais je peux y opposer une pensée parade : “Je pourrai faire plus de choses dans ma journée”.
Il est donc intéressant de prendre ici le temps de bien s’arrêter sur chacune de ses pensées,
pour identifier d’autres pensées qui pourraient éventuellement y être attachées.

Vous avez terminé ? 🥳

Je vous invite à compléter cet exercice par un petit jeu : imaginer un maximum de pensées
parades que vous allez cultiver au quotidien. Vous verrez, en les répétant, ces pensées vont
semer des émotions positives dans votre vie quotidienne. Et c’est justement ce dont vous avez
besoin pour passer à l’action ! 💪

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez exploré les techniques de visualisation :

 la visualisation vous permet de vous rapprocher de votre objectif, en préparant votre


cerveau à atteindre cet objectif ;
 la technique du mind mapping est recommandée. Vous pouvez l’utiliser pour
représenter toutes les pensées qui vous viennent à l’esprit et qui gravitent autour de
votre objectif ;
 pour faire le point sur votre “météo émotionnelle”, une étape consiste à identifier
quelles pensées vous procurent des émotions agréables, et quelles pensées vous
procurent des émotions désagréables. On appelle ces dernières les pensées parasites ;
 vous avez le pouvoir de gommer vos “pensées parasites”, en formulant des “pensées
parades” ! Ces pensées parades vous placent dans une posture plus optimiste. Vous
pouvez vous entraîner à les cultiver au quotidien.
Cette étape déterminante de visualisation vous a placé dans les meilleures disposition pour
passer à l’action. Je vous propose d’ailleurs de voir ensemble, dans le chapitre suivant,
comment organiser ce passage à l’action.
Étape 6 - Agissez méthodiquement

Procédez par petits pas


Pourquoi “petits pas” ? 🤔
Un petit pas est une action concrète que vous pouvez faire dès aujourd’hui sans
chambouler votre quotidien. Il s’agit donc souvent de petites actions mais qui,
effectuées chaque jour, vous rapprochent de manière certaine de votre objectif.

Reprenons l’objectif consistant à mieux gérer mon temps. Un premier petit pas peut être de
lire un article sur la gestion du temps.
Prenez soin d’être le plus précis possible dans la définition de vos petits pas pour agir
véritablement.

Si vous définissez comme petit pas le fait de vous intéresser à la culture locale du pays au sein
duquel vous voulez trouver un emploi, cela n’est pas assez précis et ne correspond en réalité
pas à un petit pas. Sur cette idée, un petit pas consisterait par exemple à acheter un ouvrage
que vous avez repéré chez votre libraire, qui parle de la culture du pays et que vous allez lire
pendant 30 minutes ce soir.
À vous de jouer

Prêt à passer à l’action ? Repartez de votre objectif et définissez au moins vos sept prochains
petits pas, pour les sept prochains jours. Ce sera votre premier cycle ! 💪

Un petit pas peut être le même de jour en jour, mais il peut également varier. Par exemple :
“pour progresser sur ma gestion du temps, demain je teste la méthode Pomodoro”.
Une fois ce premier cycle effectué, vous définirez un nouveau cycle de 7 petits pas, et ce
jusqu’à l’atteinte de votre objectif.

Je vous propose de vous fixer au moins un petit pas chaque jour, mais vous pouvez bien
entendu en effectuer plusieurs en une seule journée.

Attention cependant à bien rester dans cette notion de « petit pas » en évitant de vous fixer des
actions trop ambitieuses, qui risqueraient de vous décourager !
Inspirez-vous de modèles de réussite pour agir
Il existe une autre technique : les actions “faire comme si”. Une action “faire comme si”
consiste à se mettre dans la peau d’une personne qui a déjà atteint l’objectif que vous vous
êtes fixé. Concrètement, ce type d’action peut prendre la forme d’attitudes, de réflexes, et
d’habitudes à installer dans son quotidien.

Exemple : si mon objectif est d’être organisé, je me mets dans la peau de quelqu’un
d’organisé. À partir de demain, j’agis comme un pro de l’organisation : je vais prendre tous
les matins au moins 5 minutes pour consulter mon agenda de la journée... C’est à ce moment-
là que je prends conscience que je n’ai pas d’agenda 🙈. Je programme donc un petit pas :
acheter un agenda papier ou installer un agenda électronique… qui me servira aussi pour
planifier mes petits pas ! 😉
À vous de jouer

Identifiez 3 personnes qui incarnent bien l’objectif que vous vous êtes fixé. Dans notre
exemple, inspirez-vous de personnes organisées. Comment se comportent-elles aux quotidien,
quelles habitudes ont-elles mis en place ? Bien entendu, vous ne pourrez pas tout reproduire
tout de suite. Et ce n’est pas le but. Le but est que cette observation vous inspire dans la
définition de vos propres actions, et notamment, des petits pas que vous programmerez
chaque jour.

Plus vous instaurez d’actions « faire comme si » accompagnées de petits pas, plus vous vous
dirigerez vers votre objectif au point de l’atteindre ! 😀

Étape 7 - Appuyez-vous sur le Buddy System

Pour consolider les 6 étapes de cette méthode, nous vous recommandons de miser sur le
buddy system.

Le buddy system s’appuie sur l’entraide entre deux individus, qui ne forment plus qu’un pour
se soutenir et avancer ensemble.
Choisissez une personne de confiance qui sera votre « coach » et auprès de qui vous
allez échanger sur votre progression. Cette personne peut être un proche, un ami, quelqu’un
auprès de qui vous allez échanger sur vos petits pas. Elle pourra vous motiver à vous y tenir !
Elle pourra également vous aider à faire évoluer vos pensées désagréables et à gommer les «-»
de votre étape de visualisation. Faire un point régulier avec cette personne, au moins toutes les
deux semaines, peut d’ailleurs être un petit pas !

En résumé
Dans ce chapitre, vous avez découvert plusieurs techniques pour passer à l’action :

 la technique des “petits pas” consiste à identifier un petit pas à réaliser chaque jour,
pendant au moins sept jours ;
 les actions “faire comme si” consistent à se mettre dans la peau d’une personne qui
aurait atteint votre objectif, à reproduire des attitudes, comportements, actions, qui
vous rapprochent de cet idéal ;
 le buddy system s’appuie sur la force du collectif. Il s’agit d’identifier une personne
qui pourra vous soutenir et vous coacher durant toute votre montée en compétences.
Bravo, vous avez terminé ce cours ! Vous êtes maintenant armé pour développer vos soft
skills. N’hésitez pas à vous rendre sur les autres cours d’OpenClassrooms dédiés aux soft
skills pour poursuivre votre montée en compétence, en ciblant les soft skills qui vous
permettront le plus d’atteindre vos objectifs. Et n’oubliez pas : cette montée en compétence
s’effectue tout au long de la vie ! En ayant suivi ce cours, vous vous êtes donné les clés pour
cultiver cette démarche d’apprentissage continue. Continuez sur cette voie !
Savez-vous créer un plan d'action soft skills ?
Compétences évaluées

Créer son propre plan d’action pour développer ses soft skills
Description
Vous êtes toujours en contact avec votre amie Cindy, récemment diplômée comme
développeuse. Elle est actuellement à la recherche d’un poste et souhaite se donner
toutes les chances de réussir. Aidez-la à développer les soft skills qui lui permettront
d’atteindre ses objectifs !
Question 1
Cindy a pour objectif de trouver un emploi comme développeuse, d’ici 2 mois. Pour
atteindre son objectif, quelles sont les trois soft skills dont elle aura le plus besoin ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Communication

Organisation

Esprit critique

Sens du service

Gestion du stress
Question 2
Cindy doit reformuler son objectif pour qu’il soit véritablement SMART. Parmi les
propositions suivantes, lesquels sont des objectifs correctement formulés ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Je veux développer ma capacité à présenter clairement mon parcours et mes


compétences pour réussir au moins un entretien d’embauche d’ici deux mois.
Je veux mieux organiser mon planning pour rencontrer chaque semaine au moins deux
recruteurs, dans les deux prochains mois.

Je veux mieux communiquer et mieux m’organiser, pour trouver un nouveau job


comme développeuse d’ici deux mois.

Je veux apprendre à gérer mes émotions, pour ne pas me laisser submerger par le stress
en entretien d’embauche.
Question 3
Cindy a choisi de se fixer pour objectif de développer sa capacité à présenter clairement
son parcours et ses compétences pour réussir au moins un entretien d’embauche d’ici
deux mois. Que lui conseillez-vous de faire ensuite ?

De se fixer un contrat avec elle-même.

De se rapprocher de son objectif en procédant par petits pas.

D’identifier les freins et leviers pour atteindre cet objectif.


Question 4
Cindy s’est assurée de la sincérité de son objectif et souhaite poursuivre son plan
d’action. L’étape suivante est la visualisation. Pour l’aider à visualiser sa montée en
compétences, quels conseils lui donnez-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Essaie de découper ton objectif en sous-objectifs précis et ordonnés.


Essaie de sélectionner des personnes qui ont atteint cet objectif et de leur poser des
questions sur la façon dont ils ont procédé.

Tu peux utiliser la technique du mind mapping pour représenter tes pensées.

Essaie de te lister tout ce à quoi te fait penser l’objectif que tu t’es fixé.
Question 5
Quels conseils donnez-vous à Cindy, pour qu’elle réalise sa mind map ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Au milieu de ta mind map, écris l’objectif que tu t’es fixé.

Au milieu de ta mind map, écris le nom de la soft skill que tu veux développer.

Tout autour, note toutes les pensées agréables et désagréables qui te viennent à l’esprit.

Tout autour, note les compétences techniques dont tu aurais besoin pour atteindre cet
objectif.
Question 6
Cindy se rend compte que son objectif génère beaucoup de pensées qui ne sont pas très
agréables : échouer en entretien, ne pas savoir répondre aux questions des recruteurs,
perdre ses moyens… Vous lui parlez alors des “pensées parades”. Parmi les propositions
suivantes, lesquelles sont vraies ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Les pensées parades sont des pensées qui procurent des émotions positives, ou du moins
qui ne sont pas désagréables.
Les pensées parades sont des pensées qui procurent des émotions négatives. Elles sont
désagréables.

Il est possible de créer soi-même des pensées parades, pour être plus optimiste.

Les pensées parades ne peuvent pas être stimulées volontairement.


Question 7
Cindy a fait le tour de sa “météo intérieure”, place à l’action ! Vous lui conseillez de
procéder par petits pas. Lesquels de ces petits pas pourraient permettre à Cindy de se
rapprocher de son objectif : mieux présenter son parcours et ses compétences pour
réussir au moins un entretien d’embauche d’ici deux mois ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Envoyer dix candidatures dans les deux prochaines semaines.

S’entraîner à présenter son parcours et ses compétences devant un ami dans les
prochains jours.

Rencontrer une personne qui recrute des développeurs, pour lui demander quelles sont
les questions les plus fréquemment posées lors d’entretiens sur ce type de poste.
Question 8
Pour passer à l’action, Cindy peut aussi utiliser la méthode des “faire comme si”.
Concrètement, comment appliquer cette méthode ?

Cindy se met à la place d’une personne qui a de fortes compétences en communication et


essaie de changer ses attitudes et ses pratiques pour faire “comme si” elle était cette
personne.
Cindy s’imagine ce que serait un entretien raté. Elle s’entraîne à simuler ses entretiens
“comme si” elle souhaitait échouer. Cela lui permet de prendre conscience qu’elle sait
faire mieux que ce qu’elle pense !

Le cours touche bientôt à sa fin ! Bravo pour tout ce que vous avez accompli !

En résumé
Dans ce cours, vous avez découvert que :

 Les soft skills sont des compétences profondément humaines, utiles voire
indispensables dans la grande majorité des métiers et des secteurs. Elles permettent
d'aborder plus sereinement les évolutions du monde du travail.
 On peut distinguer trois grandes catégories de soft skills :
o La capacité d'adaptation : l'intelligence émotionnelle ; l'organisation ; la
capacité d'apprentissage.
o Les compétences sociales : la communication, la collaboration, le sens du
service.
o La résolution de problèmes : la créativité, l'esprit critique, la prise de
décision.
 Vous avez le pouvoir de développer vos soft skills, en suivant les étapes suivantes :
définir clairement votre objectif, visualiser votre progression, et passer à l'action !
Prochaine étape : faites votre bilan approfondi
Faire le point régulièrement sur vos soft skills est un excellent moyen de progresser. Pour
conclure ce cours, je vous invite justement à faire votre bilan de compétences approfondi !

Pour réaliser votre bilan, voici le mode d'emploi :

 Réalisez le quiz en vous rendant sur la page suivante : il s'agit de questions très
concrètes et appliquées, qui couvrent les soft skills les plus recherchées par les
recruteurs. Nous avons cherché à vous mettre en situation : répondez aux questions le
plus sincèrement possible, en vous demandant comment vous réagiriez vraiment.
 Téléchargez la grille en format ods ou format xlsx et complétez-la, après avoir
répondu au quiz. Quand vous aurez indiqué vos bonnes et mauvaises réponses, votre
score s'affichera : vous aurez un aperçu de votre positionnement sur les 9 soft skills
abordées dans le cours. 🤩
Pas de pression, ce quiz ne compte pas pour la validation du cours ! Répondez donc aux
questions le plus naturellement possible, en vous imaginant dans les situations décrites. Si
vous ne maîtrisez pas tout, c'est normal ! N'oubliez pas que les soft skills se développent tout
au long de notre vie et que rien n'est figé : vous pouvez refaire ce bilan aujourd'hui, et y
revenir dans plusieurs mois. Vous verrez, vous aurez sûrement progressé ! 🚀
Votre bilan soft skills
Compétences évaluées

Réaliser un bilan de compétences soft skills


Description
Répondez aux questions ci-dessous pour faire le point sur vos soft skills.
Pour obtenir votre bilan, téléchargez cette grille (format ods ou format xlsx)
et remplissez la colonne C. Le résultat s'affichera automatiquement !
Allez, c'est parti !
Question 1
Imaginez que vous devez vous positionner pour ou contre l'utilisation d'un outil appelé
HRX dans votre entreprise. Tous vos collègues proches y sont favorables. Que faites-
vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous cherchez "avantages HRX" sur Google

Vous cherchez "critiques HRX" sur Google

Vous demandez l'avis d'une connaissance qui a déjà travaillé sur cet outil, dans une
autre entreprise

Vous faites confiance au groupe et vous positionnez en faveur de l'outil


Question 2
En 2017, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour la découverte du
VIH, affirmait que le vaccin était responsable de la mort de nombreux nourrissons.
Qu'en pensez-vous ?

Vous doutez de l'information : ce n'est pas parce qu'il est professeur qu'il dit la vérité à
ce sujet
Vous faites confiance : c'est un professeur qui s'exprime

Vous cherchez à savoir ce qu'en pensent d'autres prix Nobel


Question 3
Vous travaillez en équipe. Votre collègue vous envoie sa partie du travail : une
présentation PowerPoint. Vous ouvrez le document : les informations sont très bien
présentées, mais ça ne correspond pas du tout avec ce que vous aviez convenu lors de
votre précédente réunion. Il manque la moitié des éléments ! Que faites-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous envoyez un mail très clair et structuré

Vous voulez en parler de vive voix

Vous commencez par lister les points négatifs

Vous commencez par parler des points positifs


Question 4
Vous organisez un reportage. Une semaine avant le tournage, vous vous rendez compte
qu'il y un souci au niveau des assurances. Le service juridique vous dit qu'il est trop
risqué de réaliser le tournage dans ces conditions. Que faites-vous en premier ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous prévenez les participants : le tournage sera décalé ou annulé

Vous maintenez le tournage et réglerez les questions d'assurance plus tard


Vous appelez un ancien collègue qui a déjà géré des reportages similaires, pour avoir des
conseils

Vous faites une recherche sur internet pour identifier les solutions possibles
Question 5
Vous êtes confronté à un nouveau problème professionnel et vous sentez bloqué. Pour
générer de nouvelles idées, qu'avez-vous tendance à faire ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous repartez de solutions qui ont déjà fonctionné ailleurs

Vous essayez d'imaginer ce qu'en penseraient des personnes totalement éloignées de


vous

Vous passez deux jours seul dans votre bureau, pour trouver des solutions
Question 6
Vous êtes noyé par le travail. Vous devez agir rapidement et choisissez de faire en
priorité les tâches urgentes et importantes, et de déléguer les tâches...

urgentes mais pas importantes

importantes mais pas urgentes

pas urgentes et pas importantes


Question 7
Vous n'avez pas atteint les objectifs que vous vous étiez fixés : vous n'avez pas finalisé
votre projet à temps, alors que vous vous y étiez engagé. Le jour où le projet devait voir
le jour, vous annoncez qu'il y aura du retard. Dans ce type de situation, quelle est votre
réaction ?

Vous justifiez ce retard par votre charge de travail trop importante

Vous justifiez ce retard par le manque de soutien de votre équipe

Vous cherchez à comprendre votre part de responsabilité


Question 8
Vous n'êtes pas d'accord avec deux de vos collègues, le travail en équipe se passe mal.
Pour développer votre empathie envers vos interlocuteurs, vous...
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

leur dites que vous avez le même avis qu'eux

identifiez les signaux faibles de leur communication verbale et non verbale

renoncez à certains de vos besoins pour permettre que les leurs soient satisfaits

vous intéressez à leur profil émotionnel pour comprendre leurs réactions


Question 9
Vous voulez présenter un nouveau projet à toute l'entreprise, dans l'objectif d'inviter
des collègues à y travailler avec vous. Quels canaux de communication mobilisez-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.
Vous proposez de présenter le projet devant toute l'entreprise, lors du séminaire

Vous envoyez un mail qui détaille le projet

Vous publiez un message sur le réseau social de l'entreprise


Question 10
Vous animez une réunion en entreprise. Quelle posture adoptez-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous présentez un ordre du jour

Vous annoncez que la réunion peut durer plus longtemps que prévu

Vous vous placez au milieu de la pièce

Vous vous placez en bout de table pour présider l'assemblée


Question 11
Vous devez envoyer un mail à un interlocuteur pour solliciter des informations
importantes, qui vont permettront de réaliser des obligations administratives à une
certaine échéance. Pour donner plus de poids à votre message, que faites-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Indiquer votre propre supérieur hiérarchique en copie visible

Indiquer clairement la deadline (date de retour attendue)


Remercier l’interlocuteur pour les éventuelles informations déjà recueillies

Indiquer le supérieur hiérarchique de votre interlocuteur en copie cachée


Question 12
Lors d'une présentation PowerPoint, que mettez-vous sur vos slides :
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous écrivez le texte que vous allez dire à l'oral

Vous disposez le texte en liste à puces

Vous imagez votre explication

Vous essayez de transmettre des émotions


Question 13
Vous gérez un projet collectif. Deux membres de l'équipe technique vous expliquent,
individuellement, qu'ils ne comprennent pas comment sont réparties les tâches, que tout
est très flou. Cela crée des tensions entre plusieurs membres du groupe. Quelle est votre
réaction ?

vous abordez le problème sous un angle technique et cherchez à analyser le process


actuel

vous abordez le problème sous un angle relationnel : vous encouragez les personnes
concernées à pratiquer l'écoute active

vous n'avez pas les compétences techniques, donc vous demandez de l'aide
Question 14
Vous animez un brainstorming, pour faire émerger de nouvelles solutions dans
l'équipe. Quelles pratiques appliquez-vous ?

Dès qu'une idée n'est pas faisable, vous l'écartez immédiatement

Vous rebondissez sur les idées des uns et des autres

Vous privilégiez la qualité des propositions à la quantité


Question 15
Quelles sont les bonnes pratiques de coopération ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous informez votre manager et/ou vos coéquipiers régulièrement et spontanément

Vous attendez de connaître un nouveau coéquipier avant de lui transmettre certaines


informations

Vous vous engagez sur les horaires, les délais et la qualité des livrables

Pour avancer plus vite, vous évitez au maximum de demander l'avis des autres sur vos
tâches
Question 16
Vous avez la charge du service informatique de votre entreprise. Une de vos clientes
internes, Églantine, vous envoie une demande d'assistance informatique (ou ticket) avec
écrit :

« ENCORE UNE FOIS L’ORDI PLANTE C’EST VRAIMENT DIFFICILE CETTE


SITUATION ! BESOIN D’UNE RÉPARATION RAPIDE ! »
« Tu ne peux pas envoyer des messages sur ce ton et espérer qu’on te réponde
calmement. C’est un grand manque de respect ! À bientôt ! ».

« Je suis vraiment navré, j’étais bien sûr d’avoir tout réglé la dernière fois. Je te promets
que ça n’arrivera plus. Désolé, vraiment. »

« Je comprends que cette problématique récurrente t’agace ; quand peux-tu passer au


service Informatique pour que nous puissions la régler ? »
Question 17
Vous venez de découvrir une nouvelle notion que vous souhaitez mémoriser d’ici 10
jours. Comment allez-vous planifier vos révisions ? Sélectionnez le planning le plus
pertinent.

Question 18
Vous voulez apprendre quelque chose de nouveau et découvrez qu'il existe déjà une
communauté en ligne très active sur le sujet qui vous intéresse. Après avoir posté un
message sur le réseau social pour demander des conseils, vous recevez de l'aide de
plusieurs personnes. Que faites-vous ensuite ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.
Vous vous connectez à chacune des personnes qui vous ont aidé sur les réseaux sociaux

Vous postez un message pour partager vos premières avancées

Vous quittez le réseau si vous avez suffisamment de matière pour démarrer


Question 19
Un de vos collègues veut progresser en anglais. Que lui conseillez-vous comme objectif,
pour progresser ?

Faire des meetings en anglais

Faire au moins 2 présentations en anglais par mois

Faire 4h de cours d'anglais par jour en plus du travail habituel


Question 20
À quel moment traitez-vous vos mails professionnels ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

En début de journée pour établir votre to-do list

Après avoir effectué la tâche la plus importante de la journée


Toutes les 30 minutes

3 à 4 fois par jour


Question 21
Quand vous commencez à vous sentir stressé, que faites-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous mettez de côté certains loisirs pour pouvoir avancer tranquillement sur les sujets
qui vous stressent

Vous faites plus de pauses et veillez à votre sommeil

Vous vous rappelez ce qui compte vraiment pour vous et prenez du temps pour cela
Question 22
Comment faites-vous pour rester concentré ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous coupez les notifications de votre téléphone

Vous prévoyez des grosses journées de travail sans interruption

Vous faites une tâche à la fois

Vous gardez tous les onglets ouverts, correspondant à votre "to do" de la journée
Question 23
Pour mieux gérer vos émotions, vous cherchez à :
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

comprendre ce qui provoque vos émotions

éliminer ce qui crée des émotions désagréables

travailler sur vos réactions


Question 24
Pensez à une cause qui vous tient à coeur. Imaginez maintenant que votre manager,
pour le bien de votre entreprise, vous demande de gérer une mission qui va à l'encontre
de cette cause. Que faites-vous ?
Attention, plusieurs réponses sont possibles.

Vous évaluez l'impact financier : si celui-ci est très positif, vous appliquez la décision

Vous évaluez les risques concrets que cette action peut avoir sur les personnes touchées
ou sur votre environnement

Vous partagez votre malaise avec votre manager

Vous mettez vos convictions de côté

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