Vous êtes sur la page 1sur 5

Les 13 compétences du futur à

développer absolument
La liste des compétences les plus prisées dans le futur varient selon les
sources et les études. Certains experts parlent même de smart skills, tant
ces compétences sont utiles pour évoluer dans la complexité du monde
professionnel au XXIème siècle. Il se dégage cependant des tendances
communes. Plutôt qu’une longue énumération, concentrons-nous sur trois
thématiques phares.

La capacité à évoluer dans un contexte


incertain
1. La flexibilité

Cette compétence douce est et sera de plus en plus un atout. Face à un


imprévu, une situation inédite, la flexibilité nous met en contact avec toutes
nos ressources intellectuelles et sociales. Nous sommes capables de penser
clairement, de trouver l’aide extérieure dont nous avons besoin pour résoudre
les défis complexes. La flexibilité est un état d’esprit qui se développe. Au
lieu de subir une situation qui pourrait paraître déplaisante, les personnes
flexibles embrassent la situation et se posent la question en ces termes : « à
partir de là, quel est le nouvel objectif et comment l’atteindre ? »

2. La capacité à apprendre et réapprendre 

Il s’agit bien sûr d’être capable d’acquérir rapidement de nouvelles


compétences utiles à l’exercice d’un nouveau métier, ou de maîtriser et
d’exploiter tout le potentiel d’outils qui ne cessent d’évoluer. Mais aussi de
remettre en question d’anciennes façons de faire qui ne sont plus opérantes
dans un nouveau contexte et qui ne produisent plus vraiment de résultats.
Cela suppose de développer une culture de l’autoformation. Savoir où
chercher les informations pour se former, choisir le bon format, connaître ses
stratégies d’apprentissage personnelles. Oser sortir de sa zone de confort,
procéder par essais – erreurs, partager avec ses pairs les meilleures
pratiques, demander et accueillir les feedback.

3. La créativité

Nous sommes tous créatifs ! La créativité se développe et s’entretient. Elle


est source d’agilité et de joie. Sa démarche repose sur quelques principes
méthodologiques, comme par exemple le fait de transformer un problème en
défi créatif. Il existe de nombreux outils pour la stimuler, en mode individuel
ou collectif. Elle se développe aussi grâce à des rituels personnels, par
exemple les pages du matin.

4. L’esprit d’initiative

Dans certains environnements, développer son esprit d’initiative peut relever


de la gageure. C’est le cas lorsque les contraintes procédurales sont fortes ou
la hiérarchie très directive et n’accordant pas facilement le droit à l’erreur.
Dans un tel contexte, l’esprit d’initiative consiste d’abord à cerner sa
marge de manœuvre pour agir. Puis à faire des tests à petite échelle en
embarquant quelques alliés. Enfin, à communiquer sur les succès pour
gagner la confiance des décideurs. Dans un contexte plus permissif, il s’agit
de savoir prendre des risques mesurés et assumés, savoir prendre des
décisions et en mesurer les impacts – et avoir la lucidité de prendre une
nouvelle décision en cas d’échec. Puis d’être capable de faire adhérer les
autres, de mener les projets pour déployer une solution nouvelle.

La capacité à collaborer dans un


environnement évolutif et digital

5. La capacité à travailler en équipe et réussir avec les autres 

La tendance se dessine déjà. Travail en mode projet, en réseau, en équipes


polymorphes et pluridisciplinaires. Plus que jamais, notre capacité
à travailler ensemble et tirer le meilleur parti de la richesse du collectif est
un facteur clé de succès. Pour que ces modes d’organisation fonctionnent,
nous devons à titre individuel être capables de prendre des engagements et
de les tenir. Quitte à négocier notre contribution au départ. L’excellence
relationnelle est un atout pour produire ensemble de façon efficace, mais
aussi pour surmonter ensemble les difficultés. Savoir donner un feedback
recevable, définir ensemble des méthodes de travail efficaces sont des
compétences précieuses. Faire preuve d’ouverture et de bienveillance à soi et
à l’autre permet de consolider la relation dans un climat de confiance
mutuelle.

6. Travailler à distance

Equipes dispersées, télétravail. Travailler ensemble implique de plus en plus


souvent de travailler à distance. La technologie offre maintenant une
palette impressionnante d’outils qui permettent de se réunir à distance et de
travailler en mode collaboratif de manière remarquablement efficace. Encore
faut-il les connaître et les maîtriser pour en exploiter tout le potentiel tout en
sécurisant les données.

7. La maîtrise de la communication digitale

Le plus difficile désormais n’est plus d’accéder à l’information. Elle est


partout. Elle est surtout pléthorique. Notre valeur ajoutée consiste à savoir
faire un tri intelligent et redistribuer de manière ciblée une information
digérée et commentée. La forme est également cruciale. La maîtrise des
outils digitaux peut rendre attractif un contenu ardu.

L’organisation efficace du travail

8. La gestion du temps et des priorités

Ce n’est pas nouveau. Mais dans notre monde de sur-sollicitations, aussi bien
humaines que techniques, la gestion des priorités est devenue vitale. Vitale
pour notre performance professionnelle, vitale pour notre équilibre personnel.
En effet, nous ne pourrons plus tout faire. Autant nous débarrasser une
bonne fois pour toute de cette illusion. Nous devons faire des choix. Des
choix de missions, de projets mais aussi des choix quotidiens. Et apprendre à
renoncer et à faire la différence entre ce que vous voulez faire, ce que
vous pouvez faire et ce que devez faire. 

9. La capacité à se concentrer

La multiplication des modes de communication et autres objets connectés


nous a habitués au zapping permanent. Ce qui est d’une part épuisant pour
notre cerveau et peu efficace pour traiter les sujets de fond. Or, notre
créativité et notre productivité ont besoin de moments de concentration
élevée ! Bonne nouvelle, il est possible, avec quelques outils et bonnes
pratiques, de produire un résultat à forte valeur ajoutée sans effort, et même
en prenant beaucoup de plaisir. En sachant définir un objectif concret, en
planifiant astucieusement ses séquences de concentration. Et en développant
ses capacités de concentration au quotidien, de la même manière que l’on
travaille ses abdominaux.

10. L’automatisation

Le but est de consacrer le moins de temps possible aux tâches


répétitives pour concentrer notre énergie sur les activités à forte valeur
ajoutée. La maîtrise des outils bureautiques ou digitaux est à ce titre une
formidable source d’efficacité. S’agit-il encore d’une compétence « soft »?
Peut-être pas. Sauf qu’elle fait appel à d’autres compétences dans le champ
des smart skills : la capacité à identifier un potentiel d’efficacité, à dégager
du temps pour mettre en place un système d’automatisation, à s’entourer des
personnes idoines pour nous aider le cas échéant.

11. Intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle deviendra une compétence recherchée justement


en raison de ce contexte « collaboratif (voir 5) » croit Roberto Figueroa. « Les
travailleurs seront appelés à faire équipe avec des gens de partout dans le
monde. Il faudra démontrer une réelle sensibilité pour les valeurs et la
culture de chacun. »
12. Orientation résultats et service

Ne jamais perdre de vue les objectifs, voici un comportement qui aide à


mener notre vie ou l’entreprise vers la réussite. D’une part, il permet de
développer une stratégie efficace mais il permet d’obtenir de meilleurs
résultats grâce une forte exigence. Les personnes orientées résultats ont
tendance à agir et à optimiser leurs chances. Pour être obtenir de véritables
résultats, je préconise de travailler sur l’ensemble des éléments, qui à mon
sens, constituent le chemin vers la réussite : l’humain, les outils, les
processus. Et tout ceci passe bien-sure par l’orientation service qui est la
faculté de « chercher activement à aider autrui sans nécessairement attendre
quelque chose en retour ». C’est une compétence centrale pour toute
personne et entreprise qui veut exceller dans le futur.

13. Négociation

Avec la multiplication des partenariats ici et ailleurs et des collaborations


ponctuelles entre personnes et entre entreprises, il devient de plus en plus
important d’avoir des personnes et des employés qui défendent leurs intérêts
et les intérêts de l’entreprise, par la négociation. D’où la présence de cette
compétence dans la liste.

C’est pourtant vrai, il ne suffit pas d’être génial pour réussir, il faut surtout
anticiper, dans la vie, c’est toujours ceux qui ont un coup d’avance qui
réussissent, pas les surdoués.

Vous aimerez peut-être aussi