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Définition

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La macroéconomie est une branche de la science économique. Elle se consacre à l'étude des grandes
variables économiques nationales ou internationales, et aux relations entre ces variables. Elle repose sur
une approche globale, quoiqu'elle puisse se fonder sur des comportements microéconomiques[1].

Parce qu'elle fonctionne par la comparaison d'agrégats, la macroéconomie est avant-tout une
représentation hiérarchisée de l'économie, articulée entre ses agents, via des flux. Elle cherche à
expliciter ces relations et à prédire leur évolution face à une modification de certaines variables. La
macroéconomie permet par exemple d'estimer la réaction d'un système économique possédant telles
caractéristiques face à un choc pétrolier, ou à une politique économique particulière[2].

Contrairement à la microéconomie, qui favorise les raisonnements en équilibre partiel, la


macroéconomie se place toujours dans une perspective d'équilibre général, ce qui l'amène à accorder
plus d'attention au bouclage des modèles et à la dynamique de création et de maintien d'institutions
essentielles, comme les marchés, la monnaie[3].

La macroéconomie a évolué à travers le temps pour devenir plus précise et plus sûre. Ses origines se
trouvent dans les premiers travaux économiques du xviiie siècle (voir Histoire de la pensée
économique), mais elle prend véritablement forme grâce aux travaux de John Maynard Keynes. Sa
théorie, le keynésianisme, se fonde sur ce qui fut appelée la macroéconomie keynésienne, qui est
l'interprétation keynésienne de la macroéconomie[4]. Elle crée des outils de base de la macroéconomie
(le modèle IS/LM, la courbe de Phillips, etc.).

La macroéconomie n'est aujourd'hui plus rattachée à une quelconque école de pensée. Elle a évolué
vers la construction de modèles économiques complexes, incluant à la fois des relations supposées
entre variables et des relations comptables servant à définir les agrégats. Très utilisés pour analyser et
prévoir les résultats des politiques économiques, ces vastes modèles qualifiés, le plus souvent,
d'économétriques (les plus frustes comportent une dizaine d'équations, les plus complexes dépassent
les 1 500) sont à l'heure actuelle employés par la plupart des gouvernements, institutions statistiques
(comme l'INSEE), organisations internationales (OCDE) et certains acteurs privés voulant disposer de
leurs propres prévisions quant à la conjoncture[5].

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