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HANSALI
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
ECONOMIE MONETAIRE ET TECHNIQUES BANCAIRES

INTRODUCTION GENERALE

Historiquement Le terme économie nous vient de philosophes grecs (Aristote &


Xénophon), il se compose de deux mots : « oïkos » qui signifie « maison » et « nomos »
qui veut dire ordre, règle, loi. Tandis que le mot politique vient de la racine grecque
« polis » qui signifie « cité » ou « communauté ». On comprend donc que l’économie (ou
l’économie politique) se conçoit à l’origine comme l’ordre de la maison c’est à dire
l’administration de la maison (l’ordre ou l’administration de la communauté).
Le terme d'« économie » (economics en anglais), au sens uniquement d'économie
politique, a été popularisé par les économistes néoclassiques tel qu' Alfred Marshall. Le
mot « économie » devient alors, de façon concise, synonyme de « science économique »
et peut être considéré comme substitut de l'expression « économie politique ». Cela
correspond à l'influence notable des méthodes mathématiques utilisées dans le domaine
des sciences humaines.

On parle également de l'économie lato sensu comme de la situation économique d'un


pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles
économiques) ou structurelle. Dans ce sens, l'économie est donc un quasi-synonyme à la
fois de système et de régime. Enfin, de manière générale, en français, on parle
d'économie comme synonyme de réduction de dépense ou d'épargne. L'économie peut
en effet être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors
d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de
l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie
peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle
alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives, si elles
apportent un plus aux agents économiques, ou négatives, dans le cas contraire.
De nos jours, l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses
organisations humaines (Secteur publique, entreprises privées, coopératives, etc.) et de
certains domaines : Economie internationale, Economie de développement, Economie
du travail, Economie industrielle, Economie numérique, Economie monétaire, etc.
En sciences sociales, une économie monétaire est une économie où les biens et
services produits sont échangés contre une monnaie. Cette économie est en contraste
avec une économie basée sur le troc ou sur une économie de ménage (fermée au
commerce), où les biens sont produits et consommés de manière fermée à l'intérieur
d'un même ménage. Elle se différencie également d'une économie de subsistance
(économie vivrière basée sur l’autoconsommation).
De point de vue académique, l’économie monétaire est sans doute l’une des branches
les plus fascinantes de l’analyse économique. Son principal objet d’étude – la monnaie –
demeure un phénomène mystérieux qui soulève plusieurs questions.
Aujourd’hui, nul ne peut nier ou ignorer l’importance de la monnaie dans notre vie
actuelle puisque nous l’utilisons quotidiennement en tant que moyen de paiement,
cependant la connaissance que nous en avons est souvent incomplète et imparfaite.
J.M. Keynes lui-même considérait que moins d’une personne sur un millier comprenait
quelque chose à la monnaie.
En outre toutes les économies contemporaines sont dominées à travers les échanges par
les moyens, les techniques et les fluctuations du système monétaire et financier.

Pour comprendre ce système dans sa composante monétaire il faut de prime


abord maitriser les concepts de base de la monnaie et appréhender ses approches
théoriques et ensuite passer en revue la politique, la structure et le fonctionnement du
système monétaire en général et du système bancaire en particulier.
C’est ainsi que cet élément de module accessible aux non inities et qui couvre un
programme – généralement enseigné en deuxième année des écoles de gestion et de
commerce, constitue le premier vrai contact des étudiants avec l’économie monétaire. Il
aborde ainsi, en premier lieu, la monnaie elle-même et ses fonctions (Chapitre 1), puis
les différentes approches théoriques de la demande de la monnaie (Chapitre 2). Il
s’intéresse ensuite aux mécanismes de création monétaire et aux méthodes de mesure
de la masse monétaire et de ses contreparties (Chapitre 3). Quant au Chapitre 4, il
traite de la politique monétaire marocaine avant et après la réforme des années 90. Le
Chapitre 5 clôture l’ensemble en présentant les structures, les acteurs et le
fonctionnement du système bancaire marocain.

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