Vous êtes sur la page 1sur 23

COURS L3

LE PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE
I : GENERALITE
Chapitre 1 : Notion de patrimoine
A l’image de la personne physique, l’entreprise, en tant personne morale, dispose d’un patrimoine dont la
composition et la valeur varie au cours de son existence et diffère d’une entreprise à une autre.

1. Définitiondu patrimoine :
Sens général
Le patrimoine est l'héritage commun d'un groupe ou d'une collectivité qui est transmis aux générations
suivantes. Il peut être de nature très diverse : culture, histoire, langue, système de valeurs, monuments,
œuvres artistiques...
Exemples : le patrimoine artistique, le patrimoine de l'Humanité.

Sens financier et économique :


Le patrimoine d'une personne physique (un individu) ou d'une personne morale (une entreprise par
exemple) est l'ensemble des biens qu'elle possède à un moment donné : biens meubles ou immeubles,
droits, créances et éléments inaliénables et transmissibles.
Le patrimoine net tient compte des dettes et des engagements financiers qu'elle a contractés et qui
viennent en déduction.
Le patrimoine d’une entreprise est donc l’ensemble des biens qu’elle a sous son contrôle et des dettes
contractées en vue de réaliser son exploitation.

2. Définition comptable
En comptabilité, le bilan décrit le patrimoine d’une entreprise à une date précise, souvent à la fermeture de
l’exercice comptable. On entend donc par patrimoine les possessions d’une entreprise. Il s’agit des biens,
des créances etdes dettes qu’elle possède. Juridiquement, onregroupe dans la notion de patrimoine les
droits et les obligations d’une entreprise.
Le bilan est un tableau qui permet d’apprécier, à une date donnée, la situation patrimoniale de l’entreprise
qu’il décrit. Ce document est sous forme de tableau et est divisé en deux grandes partie :

 La partie gauche qui présente les emplois économiques ou éléments actifs : elle regroupe
l’ensemble des biens que l’entreprise a sous son contrôle. Ce sont :
- L’actif immobilisé : les immobilisations ;
- L’actif circulant : les stocks et les créances ;
- L’actif disponible : les fonds en banques, en caisse et aux chèques postaux.
Remarque : les éléments actifs sont classés par ordre de liquidité décroissante vers le bas.
 La partie droite qui présente les ressources ou éléments passifs : elle rassemble les ressources ou
moyens qui ont permis à l’entreprise d’acquérir les biens constituant les éléments actifs. Ce sont :
- Les ressources fournies par les associés ou par l’exploitant et qui sont durablement maintenues au
sein de l’entreprise ;
- Les ressources propres de l’entreprise résultant de son activité : c’est le résultat net qui est soit un
bénéfice ou une perte ;
- Et les ressources fournies par les tiers : ce sont les dettes financières (emprunts) ;
- Lesdettes circulantes(fournisseurs, personnel, Etat) et les dettes bancaires (découverts et crédits
bancaires).

Le patrimoine d'une entreprise recouvre donc :


 L’ensemble de ses droits de propriétés corporels et incorporels : terrains, bâtiments, installations,
machines, stocks d'une part, fonds de commerce, brevets, licences, actions et créances d'autre
part ; l'ensemble de ces droits constitue la situation active de l'entreprise ;
Chapitre 2 : La notion de patrimoine en comptabilité
1. PRESENTATION COMPTABLE DU PATRIMOINE
Le patrimoine d'une entreprise est l'ensemble des BIENS qu'elle a sous son contrôle (biens dont
l'entreprise est propriétaire ou dont elle a l'usage) et des DETTES contractées en vue de réaliser
son exploitation.
Les BIENS comprennent l’ensemble des emplois économiques sous contrôle de l'entreprise :

 Immobilisations : incorporelles, corporelles ou financières, elles sont destinées à servir defaçon


durable à l'activité de l'entreprise (brevets, logiciels, terrains, bâtiments, matériels,titres, acquis en
pleine propriété, en nue propriété, en usufruit ou en crédit bail).
 Stocks : ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprisepour être
vendus (marchandises, produits finis) ou consommés (matières et fournitures).
 Créances : sommes dues par les tiers (clients et autres débiteurs).
 Disponibilités ou liquidités : avoirs en banque, aux chèques postaux ou en espèces.
Les DETTES sont des ressources ayant permis d'acquérir des biens :

 Emprunts et autres dettes financières : ressources contractées auprès des tiers afin de couvrir les
besoins de financement durables de l'entreprise.
 Dettes circulantes : sommes dues aux fournisseurs et autres créanciers.
 Découverts et crédits bancaires : sommes dues aux banquiers.
Calculer le montant du patrimoine revient à calculer la fortune :
PATRIMOINE = BIENS - DETTES
Exercice d’application
Le 31 décembre N, Monsieur OBIANG désire évaluer le patrimoine de son entreprise. Il procède
l'évaluation à de son patrimoine :
■ Matériels 5 000 000 F
■ Marchandises en stock 2 500 000 F
■ Créances à recouvrer sur des clients 1 500 000 F
■ Espèces en caisse 250 000 F
■ Dettes à payer aux fournisseurs 3 000 000 F
■ Emprunt à rembourser à la BDM 3 500 000 F
■ Découvert à la BICIM 500 000
Calculons :
■ le total des biens ou emplois : 5 000 000 + 2 500 000 + 1 500 000 + 250 000 = 9 250 000 F
■ le total des dettes ou ressources : 3 000 000 + 3 500 000 + 500 000 = 7 000 000 F
■ le patrimoine de son entreprise : 9 250 000 - 7 000 000 = 2 250 000 F
Résumons au moyen d’un tableau :

EMPLOIS RESSOURCES

Matériels 5 000 000 Patrimoine 2 250 000


Marchandises 2 500 000 Emprunt 3 500 000
Clients 1500 000 Fournisseurs 3 000 000
Caisse 250 000 Banque 5 00 000

Total Emplois 9 250 000 Total Ressources 9 250 000

2. DU PATRIMOINE AU BILAN
Le bilan est un tableau qui permet d'apprécier la situation patrimoniale de l'entreprise qu'il décrit, à une
date donnée. Il fait apparaître séparément :
■ Les éléments actifs ou emplois économiques : biens que l'entreprise a sous son
contrôle (immobilisations, stocks, créances d'exploitation et liquidités) ;
■ Les éléments passifs ou ressources : capitaux propres (patrimoine) et dettes contractées.
TOTAL DES EMPLOIS= TOTAL DES RESSOURCES
BIENS =CAPITAUX PROPRES + DETTES
Les capitaux propres comprennent :
■ Le capital personnel ou le capital social : apports de l'exploitant ou des associés ;
■ Le résultat, profit ou perte : différence entre les produits (valeur des biens, travaux et services fournis
par l'entreprise) et les charges (coût de ces mêmes biens, travaux et services).
BIENS = CAPITAL + RESULTAT + DETTES

BIENS = CAPITAL + PROFIT + DETTES


BIENS = CAPITAL - PERTES + DETTES
Le bilan comporte deux parties :
a) PASSIF ou RESSOURCES : origines des biens de l’entreprise
II met en évidence les ressources ou moyens qui ont permis l'acquisition des biens :
■ ressources fournies par les associés ou par l'exploitant et qui sont maintenues dans l’entreprise d'une
manière durable : LE CAPITAL
■ ressources propres de l'entreprise résultant de son activité : LE RESULTAT NET qui est soit
un PROFIT (ressource positive) soit une PERTE (ressource négative)
■ ressources fournies par les tiers : les DETTES FINANCIERES (emprunts),
les DETTESCIRCULANTES (fournisseurs) et les DETTES BANCAIRES (découverts)
b) ACTIF ou EMPLOIS : Biens de l’entreprise
II récapitule les emplois c'est à dire l'utilisation qui a été faite des ressources :
■ Actif immobilisé : LES IMMOBILISATIONS
■ Actif circulant : LES STOCKS ET LES CREANCES
■ Actif disponible : Avoirs en BANQUE, aux CHEQUES POSTAUX et en CAISSE
EMPLOIS = RESSOURCES
ACTIF = PASSIF
Reprenons l'évaluation du patrimoine de M. OBIANG en supposant que le 1er janvier N, jour de l'ouverture
de sa Maison de Commerce, il avait apporté un capital de I 000 000 F.
La valeur de son patrimoine au 31/12/N étant de 2 250 000 F il a donc réalisé un profit de : 2 250 000 - I
000 000 = 1 250 000 F. Présentons son bilan au 31/12/N :

ACTIF Montants PASSIF Montants

Matériel 5 000 000 Capital 1000 000


Marchandises 2 500 000 Résultat net 1 250 000
Clients 1 500 000 Emprunt 3 500 000
Caisse 250 000 Fournisseurs 3 000 000
Banque 500 000

Total actif 9 250 000 Total passif 9 250 000

Durant l'année N+1, M. NDONG effectue les opérations suivantes :


■ Le bénéfice de N est porté en augmentation du capital 1 250 000 F
■ Achats de marchandises à crédit à divers fournisseurs 12 000 000 F
■ Ventes de marchandises à crédit à divers clients 18 000 000 F
Ces marchandises correspondent à ce qui a été acheté et aux stocks précédents
■ Chèques bancaires remis aux fournisseurs 10 000 000 F
■ Chèques bancaires reçus des clients 19 000 000 F
■ Remboursement d'emprunt par chèque bancaire 2 800 000 F
■ Charges diverses réglées en espèces 200 000 F
On peut présenter la situation du patrimoine à la fin de l’année N+1.
Pour ce faire, il faut déterminer les soldes des différents comptes :
Le résultat de N+1 : ventes – achats (y compris consommations) - charges
18 000 000 – 12 000 000 – 2 500 000 – 200 000 soit 3 300 000
Le résultat de N+1 qui figurera dans la situation patrimoniale est
1 250 000 – 1 250 000 (viré dans le capital) + 3 300 000 soit 3 300 000

Le capital : 1 000 000 + 1 250 000 soit 2 250 000


Le compte Emprunt : 3 500 000 – 2 800 000 soit 700 000
Le compte Fournisseur : 3 000 000 + 12 000 000 (achat à crédit) – 10 000 000 (remboursement d’une
partie de la dette) soit 5 000 000
Le compte de Stock est nul car le stock qui était là à l’origine a été vendu et il n’y a pas eu de constitution
de stock de marchandise à la fin de cet exercice
Le compte de client : 1 500 000 + 18 000 000 (vente aux clients) – 19 000 000 (remboursement des
clients) soit 500 000
Le compte de caisse : 250 000 – 200 000 (charges diverses payées au comptant) : 50 000
Le compte bancaire présentera un solde de : - 500 000 (découvert) +19 000 000 (paiement des clients) –
10 000 000 (remboursement des fournisseurs) – 2 800 000 (remboursement d’emprunt) : 5 700 000

Le bilan peut être ainsi présenté :

ACTIF Montants PASSIF Montants

Matériel 5 000 000 Capital 2 250 000


Marchandises 0 Résultat net 3 300 000
Clients 500 000 Emprunt 700 000
Banque 5 700 000 Fournisseurs 5 000 000
Caisse 50 000

Total actif 11 250 000 Total passif 11 250 000

Le bilan peut être obtenu en passant des écritures comptables des comptes appropriés de patrimoine.
Ces écritures sont les suivantes :
Libellé Débit Crédit

Résultat 1 250 000

Capital 1 250 000

Achat de marchandises 12 000 000

Fournisseur 12 000 000

Clients 18 000 000

Vente de marchandises 18 000 000

Consommation de stock 2 500 000

Stock 2 500 000

Banques 19 000 000

Clients 19 000 000

Fournisseur 10 000 000

Banque 10 000 000

Charges 200 000

Caisse 200 000

Emprunt 2 800 000

Banque 2 800 000

Le grand livre et la balance (à faire) permettront de déterminer les soldes des opérations de patrimoine
conduisant à l’établissement du bilan.
Chapitre 3 : analyse de la composition du bilan

1. LE PASSIF DU BILAN : ORIGINE DES RESSOURCES


Le Passif exprime, à la date d'établissement du bilan, l'origine et le montant des diverses ressources mises
à la disposition de l'entreprise.
On distingue notamment :
■ Les Capitaux propres et ressources assimilées : capital personnel ou social, résultat net, subvention*
d'Investissement ;
■ Les Dettes financières et ressources assimilées : emprunts, dettes de crédit bail ;
■ Le Passif circulant : dettes aux fournisseurs, dettes fiscales et dettes sociales ;
■ La Trésorerie - passif : crédits et découverts bancaires.
Ces ressources s'inscrivent au passif du bilan en utilisant les postes suivants :

 CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES


Les capitaux propres correspondent à la somme algébrique du capital, du résultat net (positif ou négatif) et
des subventions d'investissements.
Capital :
II représente le montant des apports effectués par le ou les propriétaires de l'entreprise : l'exploitant pour
une entreprise individuelle, les associés pour une entreprise sociétaire. Dans une entreprise individuelle, le
montant du capital initial est modifié ultérieurement par les nouveaux apports, les retraits de capital et par
l'affectation du résultat (bénéfice en augmentation du capital, perte en diminution).
Résultat net de l'exercice :
C’est le profit ou la perte résultant de l'activité de l'entreprise. Il peut être déterminé à partir des produits et
des charges ou à partir des biens, du capital et des dettes :
Résultat net = Produits (ventes de biens et services, subventions et intérêts reçus...)- Charges (Biens et
services consommés, salaires, impôts, intérêts versés.)
Résultat net = Biens (immobilisations, stocks, créances, valeurs disponibles)
- Capital et dettes (emprunts, fournisseurs...)
Les profits sont inscrits en positif (+) et les pertes en négatif (-)
Subventions d'Investissement :
Aide financière accordée à l'entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs immobilisées
(subventions d'équipement) ou de financer des activités à long terme.

 DETTES FINANCIERES
Les dettes financières sont des ressources stables provenant d'emprunts ou de dettes contractées pour une
durée supérieure à un an à l'origine.
Emprunts :
Ce sont des emprunts contractés auprès d'établissement de crédit pour une durée supérieure à un an à
l'origine et permettant de couvrir les besoins de financement durables.
Dettes de crédit-bail :
Montant correspondant à la valeur d'entrée du bien acquis par contrats de crédit-bail et assimilés, diminuée
du montant des redevances payées. La valeur d'entrée du bien est celle figurant dans le contrat ou la
somme actualisée des redevances de crédit-bail.

 PASSIF CIRCULANT
II concerne les dettes d'exploitation et les dettes hors activités ordinaires.
Dettes circulantes et ressources assimilées :
Dettes consécutives à des opérations effectuées par l'entreprise qui n'ont pas de lien direct avec son
activité ordinaire (dettes envers les fournisseurs d'immobilisations, dettes sur acquisitions de titres de
placement par exemple).
Clients, avances reçues :
Dette contractée par l'entreprise à la suite d'avances ou d'acomptes versés par des clients sur des
commandes en cours.
Fournisseurs d'exploitation :
Dettes dues aux tiers auxquels l'entreprise a recours pour ses achats de matières premières, de
marchandises, de fournitures ou de services ; ces dettes peuvent être matérialisées par des effets de
commerce à payer.
Dettes fiscales :
Dettes dont l'entreprise est redevable envers l'Etat et les collectivités publiques
(Impôts, taxes, amendes et pénalités...).
Dettes sociales :
Dettes envers le personnel et les divers organismes sociaux (Caisse de Sécurité Sociale, Caisses de
retraite, Instituts de Prévoyance Maladie).
Autres dettes :
II s'agit notamment de sommes dues à des créditeurs divers.

 LA TRESORERIE - PASSIF
Sont regroupées sous cette rubrique les dettes non financières contactées auprès des banques et autres
établissements de crédit.
Banques crédit de trésorerie :
Concours accordés par des établissements de crédit sur une durée de deux ans au plus pour financer
généralement des besoins généraux.
Banques, découverts :
Montant des dettes contractées auprès des banques à la suite des découverts octroyés à l’entreprise.
2. L’ACTIF DU BILAN : L’EMPLOI DES RESSOURCES
L'actif exprime à la date d'établissement du bilan, l'emploi qui a été fait des ressources (Capitaux propres
et dettes). Ces dernières ont permis d'acquérir les biens indispensables au fonctionnement de l'entreprise :
■ I’ Actifimmobilisé : Charges immobilisées, immobilisations incorporelles et corporelles,
avances versées sur commandes d'immobilisations, et immobilisations financières ;
■ L'Actif circulant : Stocks, créances et emplois assimilés ;
■ La Trésorerie – actif : titres de placement, avoirs en banque, aux chèques postaux, enespèces...
 L 'ACTIF IMMOBILISE
Celte masse du bilan regroupe les éléments destinés à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise et
ne se consommant pas par le premier usage. Leur durée d'utilisation est, à priori, supérieure à un
an.
L'actif immobilisé se compose de charges immobilisées, d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières.
a) Charges immobilisées
Ce sont des charges profitables à l'existence et au développement de l'entreprise non seulement pour
l'exercice en cours mais aussi pour les exercices à venir.
Elles comprennent les frais d'établissement, les charges à répartir sur plusieurs exercices et les primes de
remboursement des obligations. Frais
d’établissement :
Les frais d'établissement sont des dépenses relatives à des opérations qui conditionnent
l'existence, l'activité ou le développement de l'entreprise, et dont le montant ne peut être rapporté à des
productions de biens ou de services déterminés :
■frais de constitution : droits d’enregistrement des apports, honoraires et paiements effectues au titre des
formalités légales de publication ;
■ frais de premier établissement (prospection et publicité) ;
■ frais d'augmentation de capital.
Charges à répartir :
Les charges à repartir sur plusieurs exercices sont des charges engagées au cours d'un exercice, mais qui
concernent également les exercices suivants tels les frais d'acquisition des immobilisations : droits de
mutation, honoraires, frais d'actes...
b) Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont des immobilisations immatérielles comprenant notamment les frais
de recherche et de développement, les brevets et licences, les logiciels, el autres éléments susceptibles de
générer des avantages économiques futurs pour l’entreprise.
Frais de recherche et de développement :
Dépenses qui correspondent à l'effort réalisé par l'entreprise dans le domaine de la recherche en vue de la
production de matériaux, dispositifs, produits, procédés ou encore leur amélioration substantielle pour son
propre compte.
Brevets, licences, logiciels :
Dépenses engagées pour obtenir la protection accordée aux inventeurs, auteurs ou bénéficiaires du droit
d’exploitation des brevets, modèle, dessins, procédés, propriétés littéraire et artistique sous forme directe
ou sous forme de licences ou de concessions.
Le logiciel est un ensemble de programmes, procédés et règles assortis ou non de documentation, acquis
ou créés par l'entreprise en vue du traitement automatique des données.
Fonds commercial :
Il est constitué par les éléments incorporels acquis par l'entreprise et qui ne font pas l'objet d'une
évaluation séparée au bilan ; il s'agit notamment de dépenses qui concourent au maintien ou au
développement du potentiel d'activité de l'entreprise, de la clientèle, de l'achalandage, du droit au bail, du
nom commercial et de l'enseigne.
Autres immobilisations incorporelles :
II s'agit notamment des investissements de création des fabricants, producteurs, éditeurs ou distributeurs
de phonogrammes, des entreprises de spectacles, des créateurs de mode, des éditeurs d'ouvrages
encyclopédiques...
c) Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont des biens matériels relevant de la catégorie des immobilisations. Ils
regroupent ceux acquis en pleine propriété, en nue propriété, en usufruit et en crédit-bail.
Terrains :
Valeur des terrains nus ou bâtis dont l'entreprise est propriétaire et de ceux mis à sa disposition par des
tiers ; il convient de noter que la valeur d'entrée des terrains doit toujours être distinguée de celle du
bâtiment correspondant.
Bâtiments :
Valeur des bâtiments industriels, agricoles, administratifs et commerciaux ainsi que des ouvrages
d'infrastructure (barrages, digues, pistes d'aérodrome, voies de terre, d'eau) ;
II faut inclure dans la valeur des bâtiments les coûts :
■ de la peinture extérieure et intérieure des constructions neuves ;
■ de tous les aménagements permanents tels que appareils de chauffage, de conditionnement d’air et de
climatisation, conduites d’eau, de gaz, d’électricité, de réception d’images ;
■ du matériel normalement installé avant que le bâtiment soit occupé.
Installations et agencements :
Coût des travaux d'agencements, d'aménagements et d'installations, qui ne peuvent être inclus dans la
valeur des bâtiments et qui apparaissent donc distinctement au bilan.
Les agencements et aménagements sont les travaux destinés à mettre en état d'utilisation les bâtiments de
l'entreprise.
Les installations dont le coût n'est pas inclus dans celui des bâtiments concernent notamment :
■ les installations générales (installations téléphoniques, climatisation ou chauffage du siège et des
bureaux administratifs, installations de douches pour le personnel...)
■ les installations à caractère spécifique ;
■ les installations complexes spécialisées.
Matériel :
Ensemble des objets et instruments avec et ou par lesquels :
■ sont extraits, transformés ou façonnés les matières et fournitures
■ sont fournis les services qui sont l'objet même de la profession exercée
Sont notamment regroupés dans ce poste :
■ le matériel et outillage industriel et commercial
■ le matériel et outillage agricole
■ le matériel d'emballage récupérable et identifiable
■ le matériel et mobilier de bureau et de logement,
■ le matériel Bureautique et informatique
■ les immobilisations animales
■ les agencements et aménagements du matériel
II convient de noter que les biens corporels disparaissant par le premier usage ou d'une durée de vie
inférieure à un an ou de faible valeur ne sont pas considérés comme du matériel mais comme des charges.
Ces biens n'apparaissent pas au bilan. Ils ne font pas partie du patrimoine.
Matériel de transport :
Véhicules et appareils servant au transport de biens et de personnes par terre, par air, par fer ou par mer.
d) Avances et acomptes versés sur immobilisations
Ce poste du bilan concerne des créances relatives à des sommes versées par l'entreprise à des tiers pour
des commandes en cours d'immobilisations.
e) Immobilisations financières
Les immobilisations financières sont constituées par les titres de participation, les autres titres immobilisés
et les créances financières.
Titres de participation :
Ils sont constitués par les droits dans le capital d'autres entreprises, matérialisées ou non par des titres, afin
de créer un lien durable avec celles-ci et de contribuer à l'activité et au développement de la société
détentrice.
Autres immobilisations financières :
Elles comprennent :
■ les litres autres que les titres de participation, que l'entreprise n'a ni l'intention, ni la possibilité de
revendre dans un bref délai ;
■ les prêts nés en vertu de dispositions contractuelles ;
■ les dépôts et cautionnements : loyers d'avance, avances sur consommations d'eau et d’électricité, dépôts
pour le téléphone et le télex...
 L'ACTIF CIRCULANT
L'actif circulant est une masse du bilan regroupant des éléments d'actif qui, en raison de leur destination
ou de leur nature, ont vocation à se transformer au cours du cycle d'exploitation : stocks, créances
d'exploitation.
Certains éléments de l'actif circulant qui ne relèvent pas de l'exploitation normale et récurrente de
l'entreprise sont classés « hors activité ordinaire ».
a) Actif circulant Hors Activités Ordinaires :
Sont regroupées dans ce poste les créances consécutives à des opérations effectuées par l'entreprise n'ayant
pas de lien direct avec l'activité ordinaire de l'entreprise :
■ créances sur cessions non courantes, d’immobilisations
■ créances sur cessions de titres de placement
b) Les stocks
Les stocks sont des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour
être :
■ soit vendus (marchandises, produits finis.)
■ soit consommés en général au premier usage (matières premières et consommables, fournitures...).
Marchandises :
Les marchandises sont des objets, matières et fournitures, acquis par l'entreprise et destinés à être
revendus en l'état.
Matières premières et autres approvisionnements :
Il s'agit notamment :
■ Des matières premières et fournitures liées destinées à être incorporées aux produits fabriqués ;
■Des matières consommables, des fournitures et des emballages qui concourent à la fabrication ou à
l’exploitation, sans entrer dans la composition des produits fabriqués.
En-cours :
Coût des biens et services en voie de formation ou de transformation à la clôture de l’exercice.
Produits fabriqués
On distingue :
■ Les produits finis qui sont des produits fabriqués par l'entreprise ayant atteintle stadefinal de
production ; ils sont destinés à être vendus, loués ou fournis.
■ Les produits intermédiaires ou produits ayant atteint un stade déterminé de fabrication etdisponibles
pour des fabrications ultérieures.
■ Les produits résiduels : déchets, rebuts et matières de récupération.
c) Créance et emplois assimilés
II l'agit notamment de créances certaines concernant :
■ les avances versées aux fournisseurs de marchandises, de matières ou de services ;
■ les créances acquises sur les clients, acheteurs de marchandises, de produits finis et deservices ;
■ les créances acquises sur le personnel (avances et acomptes), l'État et les autres débiteurs ;
Fournisseurs avances versées :
Montant des avances et acomptes versés sur commandes de marchandises, matières et fournitures
diverses.
Clients :
Les créances acquises sur les clients sont celles concernant les tiers auxquels l'entreprise vend les biens ou
les services, objet de son activité. Ces créances peuvent être matérialisées par des effets de commerce à
recevoir.
Autres créances :
Sont notamment regroupées dans ce poste les créances qui concernent :
■ le personnel (avances et acomptes versés, frais avancés) ;
■ l’État (taxes récupérables, acomptes versés sur impôts, subventions à recevoir) ;
■ les débiteurs divers
 LA TRESORERIE- ACTIF
Sont regroupées sous cette rubrique les valeurs disponibles :
■ Titres de placement
■ Valeurs a encaissé
■ Avoirs en banques, aux chèques postaux et en caisse
Titres de placement :
Ce sont des titres cessibles, acquis en vue d'en retirer un revenu direct ou une plus value à brève échéance
(bons de caisse à court terme, actions, obligations...).
Valeurs à encaisser :
II s'agit d'effets, chèques et autres valeurs transmis à la banque et dont l'entreprise attend l'encaissement à
l'échéance.
Banques, chèques postaux, caisse
Montant des avoirs disponibles dans les banques, les centres de chèques postaux et la caisse de
l'entreprise.
3 – LE SUIVI DU PATRIMOINE
Les éléments du patrimoine, en raison de leur pérennité (durée de vie supérieure à un an) nécessitent pour
l’entreprise un suivi particulier.
Ce suivi porte essentiellement sur l’actif car le passif qui correspond généralement à l’actif d’un partenaire
est suivi par les tiers.
Le suivi des éléments du patrimoine est permanent et s’effectue essentiellement au moyen de processus
administratifs. Cependant, Il peut recouvrer quelque fois des aspects comptables, notamment quand il
comporte des incidences financières.
En tout état de cause, l’entreprise doit veilleur sur la sécurité de l’ensemble des éléments de son
patrimoine. En cas de destruction, de disparition et/ou de tout événement causant la perte d’un élément du
patrimoine, les écritures comptables doivent être passées pour constater cette perte et distraire l’élément
du patrimoine. Ces disparitions peuvent enfin être révélées à la suite d’un inventaire qui est l’occasion
pour l’entreprise d’identifier physiquement ses actifs et de s’assurer qu’il ne leur est arrivé aucune
altération physique susceptible d’entraîner une perte de valeur.
■Les Immobilisations
Les immobilisations sont des éléments durables de l’actif et forment le premier poste du bilan. Elles
peuvent représenter la partie la plus importante des actifs d’une entreprise. Elles sont inscrites au
patrimoine pour leur valeur au jour de cette inscription.
Les immobilisations sont utilisées et du fait de cet usage, elles perdent de leur fonctionnalité et donc
normalement de leur valeur. Cette perte de valeur, qui est également en partie due à l’évolution des
technologies créant l’obsolescence des biens, est constatée dans la comptabilité par une écriture
« d’amortissement ».
L’amortissement, comme abordé dans un module ultérieur, consiste à repartir la valeur du bien sur une
période estimée d’utilisation par l’entreprise. Chaque frange d’amortissement constitue autant de perte de
valeur du bien et constitue donc une perte enregistrée par l’entreprise en charge.
Certaines immobilisations ne s’amortissent pas car il est estimé qu’elles ne perdent pas de valeur du fait de
leur usage. Il s’agit notamment des terrains dont la valeur ne baisse pas du fait du temps. Certaines
immobilisations incorporelles (droits divers) peuvent également entrer dans ce cadre comme les
immobilisations financières.

■Les Stocks
Les stocks sont des éléments significatifs du patrimoine et recouvrent plusieurs natures de biens. En
principe ils sont fongibles et entrent dans l’exploitation. Ils ne sont pas péreins. L’entreprise se doit
cependant de veiller constamment à une évaluation pertinente des stocks. Si ces derniers perdent de la
valeur du fait d’une altération physique ou du fait de la chute des cours de marché, le comptable doit
traduire dans ses comptes ces situations.
L’écriture comptable consiste à baisser la valeur des stocks et à constater une perte enregistrée en charge.
Cette écriture prend le terme de « provision pour dépréciation ».
■Les Créances
Le suivi des créances consiste essentiellement à s’assurer de leur réalité, de leur liquidité, de leur
exigibilité et de la probabilité de leur paiement. Les trois premières étapes sont liées aux processus
administratifs et financiers de l’entreprise. La dernière est d’avantage liée à la solvabilité des clients.
Celle-ci doit être suivi régulièrement. Dès qu’apparaît le risque de paiement, la proportion compromise de
la créance doit être passée en perte. Cette dernière est également une provision qui diminue la valeur de la
créance.
Chapitre 4 – LE BILAN ET SES FINALITES

Le bilan décrit séparément les éléments d’actif et les éléments du passif constituant le patrimoine de
l’entreprise. Il fait apparaître, de façon distincte, les capitaux propres
Le bilan procure à sa date d’établissement une véritable « photographie économique » du patrimoine de
l’entreprise. Il présente de façon organisée les ressources de l’entreprise et les emplois qui en sont faits. Il
est complété de documents apportant une information significative et qui figurent dans l’état annexé :
tableau de l’actif immobilisé, tableau des amortissements, etc... .
L'optique économique et de gestion est privilégiée.
1° PRISE EN COMPTE DES ACTIFS ET DES PASSIFS
Un élément d'actif n'est pris en compte dans le bilan que lorsqu'il est probable pour l’entreprise d'en tirer
des avantages économiques futurs et, que cet actif ait un coût ou une valeur mesurable de façon fiable.
Dans le cas contraire, il est considéré comme charge.
Exemple :
Non prise en compte des frais de recherche fondamentale
Prise en compte du crédit-bail, des biens acquis en réserve de propriété, etc.
Un élément du passif n'est pris en compte dans le bilan que lorsqu'il est probable pour l’entreprise qu'il en
résultera une perte de ressources représentative d'avantages économiques et lorsque le montant de ce
règlement peut être mesuré de façon fiable.
Exemple : prise en compte des pertes probables sur contrats futurs
2° STRUCTURE DU BILAN
Critères de classement : Distinction « approche patrimoniale » et « approche financière »
■ L’approche « liquidité » ou « patrimoniale »
Les postes du bilan sont classés (en fonction de leur échéance à plus ou moins un an) par ordre croissant
de liquidité des actifs et d’exigibilité des passifs. L’analyse « liquidité » s’intéresse ainsi à la double
capacité de l’entreprise :
De faire face à ses échéances de trésorerie (liquidité)
De couvrir ses engagements d’une certaine maturité par des actifs d’une maturité correspondante
(solvabilité)
Reproche :Cette approche met plus l’accent sur le risque d’illiquidité (trésorerie) que le besoin de
financement de la croissance à moyen et à long terme.
■L’approche « financière» / fonctionnelle / « pool de fonds »
Ici, un actif court et renouvelé est financièrement équivalent à un actif long, et un passif court et renouvelé
est financièrement équivalent à un passif long : ainsi, n’importe quel actif peut être financé par n’importe
quel passif (il n’y a pas d’affectation d’un type de ressource à un type d’actif)
La composition des ressources s’analyse ici en termes de prise de risque plutôt que de contrainte
d’exigibilité (car il existe toujours une ressource de substitution pour une entreprise rentable)
Conséquences de la distinction
Les dettes financières
 Dans l’approche fonctionnelle, les dettes financières sont considérées comme des moyens de
financement stables, quelle que soit leur échéance (exceptés les concours bancaires courants) . Les
emprunts à moins d’un an sont supposés renouvelables, ils rentrent dans la composition du fond
de roulement.
 La présentation du bilan OHADA fait une concession à cette approche, en regroupant toutes les
dettes financières quelle que soit leur échéance (le détail de ces dettes par échéance étant donné
dans l’état annexé)
 Ce choix est contesté par les tenants de l’approche liquidité (au motif que le banquier peut à tout
moment interrompre les lignes de crédit), d’où l’importance apportée au terme « à plus ou moins
un an ». Ainsi, les dettes financières peuvent– elles être classées à tous les étages du bilan.
La valorisation de l’actif : brut ou net ?
Dans l’approche fonctionnelle, le bilan est présenté en valeurs brutes à l’actif (censées refléter les valeurs
de remplacement, donc de financement), équilibré par l’intégration des amortissements et des provisions
dans les capitaux stables au passif. On obtient ainsi par différence entre deux bilans fonctionnels bruts, les
mêmes variations de FR et de BFR et de trésorerie que celles qui ressortent du TAFIRE. Le bilan
fonctionnel en valeurs brutes offre donc une transition pédagogique pour la présentation du TAFIRE
 Les grandes masses
Il existe 3 masses à l'actif (26 postes) et 3 au passif (24 postes)
L'actif comprend
Actif immobilisé (biens affectés durablement aux AO et aux HAO)
Actif circulant (stocks et créances des AO et des HAO du cycle d'exploitation)
Trésorerie - Actif (disponibilités y compris les titres qui seront réalisés à court terme)

NB. Ecart de conversion : Pertes probables de change

Le passif comprend
Les ressources stables (capitaux propres et ressources assimilées, dettes financières et ressources
assimilées)
Passif circulant (dettes financières et passives circulant AO et HAO)
Trésorerie - Passif
N.B. Ecart de conversion - Passif (gains probables de change)
Remarque : Il est possible d'obtenir à partir des masses du bilan les indicateurs ci- après :
Fond de roulement : Capitaux stables - Actif Immobilisé
Besoin de financement : Actif circulant - Passif circulant
Trésorerie : Fond de roulement - Besoin en financement

Ainsi, le bilan peut être analysé dans deux directions :


 Une lecture verticale : analyse structurelle de la composition de l’actif et du passif
 Une lecture horizontale : analyse d’équilibre mettant en regard un type d’actif et un type de passif
3° Le bilan : mode d’emploi
L’analyse du bilan permet de :

 D’apprécier les risques liés à la structure de financement de l’entreprise qui sont de deux ordres :
Risque d’illiquidité (apprécié par les créanciers de l’entreprise) :
Incapacité de l’entreprise à régler ses dettes, ou à engager des dépenses nécessaires à la continuité de
l’exploitation. Il peut s’apprécier par le rapport entre les actifs réalisables (à court terme) ou disponibles et
les dettes à court terme.

Actifs réalisables et disponibles

Dettes à court terme

Risque financier lié à l’impact de la structure financière sur la rentabilité de l’entreprise (apprécié
par les actionnaires et les investisseurs).
Le taux d’endettement amplifie – t – il ou réduit – il la rentabilité ?
La réponse est obtenue par le calcul du ratio d’endettement ou d’indépendance financière :

Dettes totales

Passif

 D’évaluer l’entreprise : L’analyse du bilan est également une étape incontournable de l’évaluation
d’une entreprise dans une perspective patrimoniale. On calcul alors un actif net de dettes corrigé :

Par élimination des valeurs fictives de l’actif et des capitaux propres (tels que les frais
d’établissement, les charges à répartir sur plusieurs exercices)
Par la réévaluation de certains postes sous-évalués (exemple, terrains et constructions) ou
surévalués.

 D’apprécier les conditions d’exploitation : Le bilan livre une information sur le cycle
d’exploitation de l’entreprise : stocks, créances et dettes d’exploitation. Il permet ainsi :

De mesurer le besoin de financement permanent du cycle


De déterminer la vitesse de rotation de chacun des postes, et l’impact d’un changement de vitesse
sur la trésorerie (exemple, plus longue est la rétention d’un produit en stocks, plus haut sera le
niveau de la valeur des stocks, et plus élevées seront les ressources « immobilisées » dans son
financement)

 D’apprécier les structures productives de l’entreprise : La composition de l’actif et du passif est un


indicateur des caractéristiques durables d’une entreprise, liés notamment à son activité :
Niveau important des immobilisations financières (caractéristique des sociétés - mères)
Poids important des stocks de marchandises (sociétés de distribution)
Les caractéristiques majeures du bilan sont les suivantes :
a) description du patrimoine (plus économique que juridique) et de la situation financière,
b) rappel systématique des montants nets de l’exercice précédent,
c) mise en évidence de la trésorerie,
d) provisions pour risques et charges positionné dans les dettes financières en tant que ressources
assimilées (passif probable),
e) ventilation entre éléments d’activité ordinaire et éléments hors activité ordinaire (HAO),
f) interrelations entre masses à la lecture simple :
 Correspondance ressources stables/ actif immobilisé avec obtention du fonds de roulement,
 Correspondance actif circulant / passif circulant permettant d’obtenir aisément par différence le
besoin de financement d’exploitation (B.F.E.),
 Correspondance trésorerie active/trésorerie passive,
g) mise en évidence au niveau des dettes financières de postes spécifiques enregistrant les dettes de
crédit bail et contrats assimilés,
h) poste "autres fonds propres" (entre les capitaux propres et les dettes financières) destiné à
l’inscription de certaines ressources spécifiques de financement telles que les titres participatifs et les
avances conditionnées,
i) inscription à l’actif des biens détenus en crédit bail, des biens en réserve de propriété et de ceux
concédés.
Exercice d’application
L’entreprise présente à l’ouverture de l’exercice la situation patrimoniale suivante :

ACTIF TOTAL PASSIF TOTAL

Immobilisation 25 000 000 Capital 10 000 000

Stocks 13 000 000 Résultat 8 500 000

Créances 32 500 000 Emprunt 25 000 000

Trésorerie Banque 2 500 000 Fournisseur 29 500 000

TOTAL 73 000 000 TOTAL 73 000 000

Le résultat est affecté au capital pour 3 500 000 et le solde est distribué aux actionnaires.
L’emprunt a été remboursé pour 15 000 000
Les fournisseurs nous ont vendu 20 000 000 de marchandises. Ces marchandises ont été vendues pour
30 000 000. Les stocks existants ont été vendus pour moitié à 10 000 000 FCFA, le solde est maintenu en
stock.
Nous avons remboursé les fournisseurs à hauteur de 40 000 000. Les clients nous ont payé 60 millions sur
leur dette.
Nous nous sommes rendus compte que les immobilisations perdent 20% de leur valeur chaque année. Les
stocks restants ont perdu 50% de leur valeur.
Il vous est demandé de déterminer le résultat des opérations.
Il vous est demandé d’établir le bilan de l’entreprise après l’enregistrement des opérations.
Vous devez utiliser les écritures comptables, élaborer les grands livres et balances conduisant au bilan.

Exercice d’application :
Exercice 1 :
Les postes du bilan de la société « LES 777 » se présentent comme suit au 31/12/2000 :Clients ?
fournisseur 500 000 ; emprunt 3 200 000 ; caisse ? ; Capital 7 500 000 ; résultat déficitaire 200 000 ;
mobilier 2 500 000 ; marchandises 2 800 000 ; construction 5 000 000 ; banques 580 000.
Travail à faire :

Sachant que la valeur du poste caisse est le tiers du client.

1. Présenter les valeurs omises.


2. Déterminer de deux manières la situation nette.
3. Présenter le bilan au 31/12/2000.

Exercice 2 :

La société « LES 777 » vous communique les informations suivantes au 1er janvier 2000 : Fournisseur
200 000 ; emprunt 800 000 ; clients 200 000 ; capital 2 500 000 ; résultat 500 000 ; caisse 50 000 ; terrain
700 000 ; brevet 500 000 ; marchandises 1 000 000 ; frais d’établissement 600 000 ; titre de participation
400 000 ; titre de placement 100 000 ; bâtiment 1 450 000 ; créancier Dougla 700 000 ; prêteur Comlan
300 000.

Travail à faire : Présenter son bilan au 1er janvier 2000.

Exercice 3:

Du bilan de l’entreprise ASSA au 31/12/99 on tire les informations suivantes : Emprunt 1 500 000 ;
capital 3 600 000 ; client 3 750 000 ; matériel de transport 375 000 ; fournisseur 300 000 ; caisse ? ;
Marchandises 525 000 ; banque ?

Travail à faire :

1. Déterminer les montants de caisse et de banque sachant que la caisse représente 1/5 de la
trésorerie.
2. Présenter le bilan.

Exercice 4:

Pour chacun des Exercices sur le bilan suivant, essayez d’établir le bilan en respectant les critères de
répartition des rubriques. Essayer de ne pas voir la correction sauf pour la vérification.

Date : (1.9.200X).

Caisse ……………………… 2500 000 F CFA


Banque …………………… 12000 000 F CFA
Capital ……………………… 20000 000 F CFA
Clients ……………………… 1500 000 F CFA
Fournisseurs……………… 2 200 000 F CFA
Impôts à payer… 600 000 F CFA
Marchandises ……………… 3 000 000 F CFA
Outillage ……………………… 7 000 000 F CFA
Salaires à payer ……………. 3 200 000 F CFA

Correction

Vous aimerez peut-être aussi