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Centre de Formation Professionnelle et

Commerciale (CFPC) Delafosse

COURS DE COMPTABILITE
GENERALE
PROGRAMME DE BTS EN COMPTABILITE

Proposé par :
M. DIOUF, Professeur certifié en Techniques Quantitatives de Gestion (TQG)
M. COLY, Professeur certifié en Techniques Quantitatives de Gestion (TQG)

Année scolaire 2021/2022


CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES ENTITES
I. Définition de l’entité
Selon le SYSCOHADA, l’entité est un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou
morales et d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique qui
poursuit un objectif propre.
Selon le SYSOHADA, l’entreprise se définit comme une unité économique reposant sur une
organisation préétablie et fonctionnant autour de moyens de production ou de distribution.
Selon Claude PEROCHON, « une entreprise est un organisme financièrement indépendant, produisant
pour le marché des biens ou services ».
En synthèse on peut dire que l’entreprise est une entité qui met en œuvre des moyens matériels,
financiers et humains plus ou moins importants, dans le but de produire, d’échanger ou de faire circuler
dans le marché des biens ou des services pour en tirer profit.

II. Classification des entreprises


1. Suivant l’activité (domaine d’activité)
Ainsi on distingue :
 Les entreprises commerciales (entreprises de distribution) : qui achètent des biens pour les
revendre en « l’état » c’est-à-dire tels quels sans y apporter des transformations. Ces biens sont
appelés marchandises.
 Les entreprises industrielles (entreprises de production) : qui transforment des biens
(matières premières) en d’autres biens (produits finis).
 Les entreprises de services qui font des prestations de services ; un service est immatériel, non
palpable, c’est le cas pour le transport, les télécommunications…

2. Suivant la taille
Nous avons :
 Les petites entreprises (effectif de 1 à 20 personnes),
 Les moyennes entreprises (effectif de 20 à 250 personnes)
 Les grandes entreprises (effectif plus de 250 personnes)
Cette classification peut aussi être faite selon le chiffre d’affaires annuel.

3. Suivant le statut juridique


On distingue :
 Les entreprises publiques : qui appartiennent totalement à l'Etat
 L’entreprise privée, qui peut être individuel (c'est à dire appartenir à une seule personne appelée
l'exploitant) ou bien sociétaire (c'est à dire appartenir à des personnes appelées associés ou
actionnaires) ;
 Les sociétés d'économie mixte : qui appartiennent pour partie à l'Etat et pour partie à des
personnes. C'est ainsi que l'Etat peut être majoritaire ou minoritaire.

III. L’environnement de l’entreprise


Aucune entreprise ne peut vivre en autarcie c’est-à-dire fermée sur elle-même. Elle apparait comme un
centre d’échange. Pour exercer ses activités, l’entreprise entretient des relations avec divers agents
économiques. Ces derniers sont ses principaux partenaires.

CFPC, BTS COMPTA A & B 1


Fournisseurs
Organisme sociaux

Etat Entreprise Associés


Banque
s Clients
Personnel

1) Les partenaires commerciaux


En aval, ce sont les clients à qui l’entreprise vend des biens et des services. En amont, ce sont les
fournisseurs auprès de qui l’entreprise s’approvisionne en marchandises, matières premières etc.
2) Les partenaires financiers
Les banques, les prêteurs (institutions de crédits, institutions financières) qui mettent à la disposition de
l’entreprise des moyens financiers. Les associés, les actionnaires et les investisseurs qui sont intéressés
par la situation financière de l’entreprise.
3) Les partenaires sociaux
Le personnel qui assure le travail et qui perçoit une rémunération. Les organismes sociaux (IPRES, CSS,
IPM) pour la prise en charge de la retraite, de la sécurité sociale et des frais médicaux des travailleurs.
4) Les partenaires institutionnels
L’Etat pour le recouvrement de l’impôt.

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CHAPITRE 2 : NOTION DE PATRIMOINE ET DE BILAN
I. Le patrimoine
Le SYSCOHADA défini le patrimoine comme « l’ensemble des actifs que l'entité a sous son contrôle et
des ressources mises à sa disposition par les associés ou les tiers en vue de réaliser son exploitation.
L'analyse du patrimoine en ressources et en emplois est traduite dans un tableau appelé le bilan.
Le patrimoine ou fortune ou situation nette est égale à la différence entre les biens et les dettes.
Patrimoine = BIENS - DETTES
Les biens représentent l’ensemble des actifs (emplois) que l’entreprise a sous son contrôle :
 Immobilisations : brevets, licence, fonds de commerce, bâtiment, terrain, matériels, tires de
participation, prêt au personnel, etc.
 Stocks : de marchandises, de matières premières, de produits finis,
 Créances : créance sur les clients, etc.
 Disponibilités : avoir en banque, avoir en caisse, titre de placement, etc.
Les dettes représentent l’ensemble des ressources mises à la disposition de l’entreprise par les tiers :
 Dettes à LMT : emprunt bancaire, dettes de crédit-bail, etc.
 Dettes à court termes : dettes fiscales, dettes envers les fournisseurs, dettes sociales, découverts
bancaires, etc.).
Exemple :
Le 01-04-2020, Diégane crée sa société, il apporte les éléments suivants :

Matériel et mobilier 5 000 000 Marchandises 2 500 000


Avoir bancaire 1 800 000 Avoir en caisse 1 200 000
Emprunt 2 000 000 Sommes dues aux fournisseurs 1 500 000

Travail à faire : Calculer le patrimoine de Diégane au 01-04-2020

Biens Montant Dettes Montant

Total des biens Total des dettes

Calcul du patrimoine au 01-04-2020


Total biens
Total dettes
Patrimoine

Remarque : le patrimoine initial ou d’ouverture représente le capital

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Exemple 2 : Après 9 mois d’activités, la situation de l’entreprise Diégane se résume comme suit au
31-12-2020 :

Matériel et mobilier 10 000 000 Marchandises 1 500 000


Avoir bancaire 800 000 Emprunt 5 000 000
Avoir en caisse 2 000 000 Sommes dues aux fournisseurs 7 500 000
Bâtiments 15 000 000 Dettes Etat 500 000
Salaires à payer 1 000 000

Travail à faire : Calculer le patrimoine de Diégane au 31-12-2020, en déduire le résultat

Biens Montant Dettes Montant

Total des biens Total des dettes

Calcul du patrimoine au 31-12-2020


Total biens
Total dettes
Patrimoine 31-12-2008

Le patrimoine en fin d’exercice est composé du capital (patrimoine initial) et du résultat. D’où la
différence entre le patrimoine à la création et celui en fin d’exercice représente le résultat
Patrimoine au 31-12-2008 Patrimoine au 31-12-2008 Résultat au 31-12-2008

II. Le bilan
Selon le SYSCOHADA, « le bilan est un état financier de synthèse faisant partie des comptes annuels.
Il décrit séparément les éléments actifs et les éléments passifs et fait apparaître de façon distincte les
capitaux propres de l'entité ».
Le Bilan permet d'apprécier le patrimoine économique de l'entité qu'il décrit, à une date donnée, dans sa
“situation ” et non en termes de flux (rôle du Compte de résultat et du Tableau des flux de trésorerie) ».
Bilan au ……..

ACTIF (emplois) Montants Passif (ressources) Montants

Total Actif Total Passif

Remarque : le total Actif est toujours égal au total Passif.

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1. L'Actif :
L’actif représente les emplois économiques contrôlés par l’entreprise, provenant d’événements passés
qui sont susceptibles de lui procurer des avantages économiques futurs ».
On peut aussi dire que l’actif est l’ensemble des emplois qui ont été fait des ressources (fonds) mises à
la disposition de l’entreprise. On distingue :
a. L'actif immobilisé : permet de distinguer ;
 Les immobilisations incorporelles : il s'agit de fonds de commerce, de licence, de brevet, du
bail ; etc.
 Les immobilisations corporelles : terrains, bâtiments, machines, mobilier et matériel de bureau,
matériel de transport, Ils sont destinés à être conservés dans l'entreprise.
 Les immobilisations financières : ce sont des titres détenus dans une autre entité (titres de
participation, titres immobilisée), des valeurs telles les dépôts et cautionnements versés, les prêts
et créances non commerciales (prêt au personnel, etc.).
b. L'actif circulant :
Il est constitué des biens qui peuvent être transformés plus ou moins rapidement en argent (c'est à dire
vendus) comme par exemple les stocks (marchandises, les produits finis), les créances sur les clients, les
prêts, etc.
c. La trésorerie « actif » :
Elle est constituée par les avoirs en banque, en caisse ou au compte courant postal mais aussi des titres
de placement.

2. Le Passif :
Un passif est une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’événements passés et dont l’extinction
devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques.
Le passif décrit les ressources de l’entreprise qui sont :
a. Les capitaux propres : qui correspondent aux ressources internes de l’entreprise. Nous avons
principalement :
 Le capital : c’est l'ensemble des biens ou valeurs apportés par l'exploitant ou par les associés ;
 Le résultat : source d’enrichissement ou d’appauvrissement
 Etc.
b. Les dettes à LMT :
 L’emprunt à long et moyen terme : il s'agit d'argent emprunté à la banque et qui d'ailleurs doit
être remboursé en plus des intérêts ;
 Les dettes de crédit-bail : contrat de location d’un bien meuble ou immeuble corporel ou
incorporel, assorti d’une possibilité de rachat par le locataire à certaines dates, en particulier à la
fin du contrat.
c. Le passif circulant : concerne les dettes envers les fournisseurs, l'Etat ou le personnel
d. La trésorerie « passif » : le découvert bancaire qui est un emprunt à court terme accordé par la
banque à l'entreprise.
III. La détermination du résultat
A la fin de l’exercice comptable, l’entreprise calcule son résultat. Le résultat est un élément du passif et
il fait partie des ressources dites internes de l’entreprise.
Partant de l’égalité entre le Total Actif t le Total Passif, on peut déterminer la formule de calcul du
résultat.
Total actif = Total Passif
Total Biens = Dettes + Capital + Résultat
Actifs immobilisés + Actif circulant + Trésorerie Actif = Dettes + Capital + Résultat

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Résultat = Total Biens – Capital – Dettes
Résultat = (Actifs immobilisés + Actif circulant + Trésorerie Actif) – (Capital + Dettes)
 Si le résultat est positif : c'est un profit qui est une ressource inscrite au passif.
 Si le résultat est négatif : c'est une perte qui est un emploi, le montant est inscrit au passif avec
le signe moins (-).
Exemple : Présenter le bilan de l’entreprise Diagne au 01-04-08 et 31-12-2008

Bilan au 01-04-2008
ACTIF Montant PASSIF Montant

Total ACTIF Total PASSIF

Bilan au 31-12-2008
ACTIF Montant PASSIF Montant

Total ACTIF Total PASSIF

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TRAVAUX DIRIGES : NOTION DE PATRIMOINE ET DE BILAN
CAS 1 : Vous disposez des informations suivantes sur l’entreprise les « KRACK »

Terrains 2 000 000 Brevets 600 000


Logiciel 375 000 Centre de chèques postaux 1 500 000
Fonds commercial 4 500 000 Capital 5 000 000
Emprunts à la BICIS 2 500 000 Dépôts et cautionnements reçus 825 000
Dettes aux fournisseurs 950 000 Avance et acompte versés sur marchandises 250 000

TAF :
1°) Identifier les éléments de l’actif et du passif
2°) Calculer le résultat
3°) Etablir le bilan

CAS 2:
Le 31/12/19, M. Sow nous déclare la situation de son établissement :
Brevets 3 500 000 Personnel, rémunérations dues 6 000 000
Emprunts 7 000 000 Fournisseurs d’exploitation 1 500 000
Clients 1 500 000 Stock de marchandises 2 000 000
Bâtiments 12 500 000 Fournisseurs d’investissement 1 500 000
Avoir en caisse 700 000 Matériel de transport 5 500 000
Avoir en banque 3 000 000 Clients, avances et acomptes reçues 600 000

TAF :
1°) Calculer la situation nette de M. Sow
2°) Déterminer le résultat, sachant qu’il représente 10% du capital personnel
3°) Présenter le bilan de clôture au 31/12/19

CAS 3 :
Le 31/12/2020, la situation de l’entreprise NDOUR peut être résumée comme suit :

Espèces en caisse 50 000 Créances sur les clients 4 520 000


Créditeurs divers 600 000 Dépôts et cautionnements reçus 1 720 000
Immeuble 55 000 000 Marchandises 3 150 000
Dettes aux fournisseurs 3 980 000 Sécurité sociale 1 460 000
Installations, aménagement 5 040 000

TAF :
1°) Présenter son bilan au 31/12/2020
2°) Sachant que son résultat est une perte de 450 000, présenter son bilan au 31/12/2020

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CAS 4 :
Un aide- comptable dont la compétence laisse à désirer, vous présente comme suit la situation
patrimoniale de l’entreprise KMD. SA

Actif Montant Passif Montant


Emprunt 2 600 000 Matériel informatique 650 000
Terrain 1 800 000 Capital 10 000 000
Matériel de transport 2 800 000 Autres dettes 200 000
Banque 800 000 Marchandise 250 000
Personnel 500 000 Prêt au personnel 6 650 000
Autres créances 700 000 Résultat 1650 000
Créance client 3 800 000 fournisseur 100 000
Total 13 000 000 Total 13 000 000

Travail à faire :
1) Rectifier toutes les irrégularités commises par l’aide-comptable et calculer le vrai résultat après
avoir présenté le bilan rectifié.
2) Déterminer de deux manières différentes la situation nette de KMD. SA

CAS 5 :
Le 02-01-16, Mr. FALL fonde son entreprise selon les modalités suivantes :
1 – Il rachète une entreprise commerciale qui comprend les éléments suivants :

Fonds commercial 10 000 000 Matériel d’exploitation 22 500 000


Stock de marchandises 7 500 000 Dettes fournisseurs 1 250 000
Clients 2 250 000

2 – Il apporte en complément les biens suivants :


Terrain 13 500 000 Matériel et mobilier de bureau 5 000 000
Dépôt en banque 2 500 000
3 – Il emprunte à la BICIS 34 000 000 qu’il dépose dans son compte, le même jour il retire 450 000
pour alimenter la caisse.
TAF : Dresser le bilan tel qu’il se présente au 02-01-16
CAS 6 :
Monsieur DIOP, à la fin de son exercice comptable dispose des éléments suivants :
Capital 10 00 000 Créances sur les clients 900 000
Mobilier de Bureau 2 000 000 Impôts 600 000
Emprunt 6 000 000 Caisse 2 800 000
Prêt au personnel 1 200 000 Fournisseur 1 600 000
Stock de Marchandise 1 400 000 Banque 3 000 000

Travail à Faire :

1°) Calculer la situation nette de Mr DIOP et le résultat


2°) Présenter le Bilan

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CAS 7 :
La situation de l’entreprise Kane se présente comme suit au 31/12/2017 :

C.C.P 2 200 200 Matériel et Mobilier de bureau 27 400 000


Stock de marchandises 32 000 000 Préteur DIOP 6 800 000
Clients 5 200 000 Bâtiments 20 000 000
Fournisseurs d’exploitation 9 000 000 Découvert bancaire 5 200 000
Prêt à NDOYE 3 200 000 Personnel, rémunérations dues 1 800 00
Dette envers l’Etat 8 800 000 Emprunt à FALL 16 000 000
Machine industrielle 15 600 000

TAF :

1) Calculer le capital et le résultat sachant que le résultat est une perte représentant 20% du capital.
2) Présenter le bilan

CAS 8 :
Le 31 / 12 / N, l’entreprise DIOP présente les informations suivantes :
Fonds commercial 1 000 000
Dépôt et cautionnement reçu 125 000
Bâtiment 9 500 000
Matériel industriel 6 100 000
Dettes fiscales 420 000
Brevet 830 000
Emprunt 4 900 000
Matériel de bureau 1 200 000
Dettes envers le personnel 790 000
Fournisseurs d’exploitation 1 025 000
Découvert bancaire 150 000
Prêt à l’employé LY 130 000
Stock de marchandises 3 025 000
Avoir en CCP 850 000
Avoir en espèces 585 000
Matériel de transport 3 200 000
Autres dettes 1 100 000
Résultat (perte) ?

TAF :
1) Présenter le bilan au 31 / 12 / N sachant que le résultat est égal à 1/5 du capital.
2) Déterminer la situation nette de DIOP au 31 / 12 /N

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CHAPITRE 3 : ANALYSE ET ENREGISTREMENT DES OPERATIONS DE
L’ENTREPRISE
I. Les flux économiques
Les flux économiques sont des mouvements de biens, de valeurs, de services entre l’entreprise et les
agents économiques (clients, fournisseurs, Etat, personnel, banque, etc.). On distingue plusieurs types
de flux :
1. Les flux réels
Les flux réels constituent des mouvements de biens ou de services entre l’entreprise et ses partenaires.
Les flux réels sont :
a) Soit des flux réels d’entrée :
Ce sont des flux réels qui entrent dans l’entreprise. Ils comprennent :
 Les acquisitions d’immobilisations (achats de terrains, de bâtiments, de matériels, etc.) ;
 Les charges supportées par l’entreprise (achat de marchandises, de matières premières, de
fournitures, achat de services, les salaires à payer, les impôts et taxes à payer, etc.) ;
b) Soit des flux réels de sortie
Ce sont les flux réels qui sortent de l’entreprise (flux réels sortant de l’entreprise). Ils comprennent :
 Les ventes de biens (vente de marchandises, de produits, etc.)
 Les ventes de services (transport facturé, loyer facturé, commission, etc.)
 Autres produits réalisés par l’entreprise
2. Les flux financiers
a) Les flux monétaires
Ce sont des flux qui constatent des entrées ou des sorites de monnaies. Ils donnent lieu à un
encaissement de monnaie (entrée de fonds) ou à un décaissement de monnaie (sotie de fonds). On
distingue :
 Les flux monétaires d’entrée : ce sont des flux monétaires qui correspondent à des
encaissements de monnaies. Ils sont dits flux monétaires recettes :
 Les entrées d’espèces
 Réception des chèques remis à l’encaissement
 Virement de fonds en faveur de l’entreprise
 Les flux monétaires de sortie : Ce sont des flux monétaires qui correspondent à des
décaissements de monnaies (sortie de fonds de l’entreprise). Ils sont dits flux
monétaires dépenses. Ils comprennent :
 Les sorties d’espèces
 Les chèques remis en paiement
 Les virements de fonds en faveurs des partenaires de l’entreprise (les tiers)
b) Les flux financiers de créances et de dettes
Les opérations réalisées par l’entreprise qui ne font pas l’objet d’encaissement ou de décaissement de
fonds, donnent naissance à des flux financiers de créances ou de dettes. Ces opérations sont dites
opérations à crédits.
 Les flux financiers de créances
Ce sont les sommes dues par des tiers (clients et autres débiteurs)
Ils comprennent :
 Les créances acquises sur des clients à l’occasion des ventes de biens ou de services à crédits
 Les prêts accordés à un employé

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 Les avances sur commande ou les dépôts et cautions versés
 Etc.
 Les flux financiers de dettes
Ce sont les sommes dues par l’entreprise à des tiers

Ils comprennent :
 Les dettes de l’entreprise envers l’exploitant, les associés
 Les dettes dues aux fournisseurs de biens et de services
 Les dettes dues aux établissements de crédits (emprunt)
 Les dettes fiscales pour impôts et taxes à payer
 Les dettes sociales pour salaires et charges sociales à payer

NB : pour chaque opération de l’entreprise, on a au moins un flux d’entrée et un flux de sortie.

Application 1 : l’entreprise Diégane vous fournit les informations suivantes


- Achat de matériel de transport par chèque bancaire à 5 000 000 FCFA.
- Achat de carburant contre espèce 25 000 FCFA
- L’entreprise paye le loyer pour un montant de 400 000 FCFA par chèque bancaire
- Vente de marchandises contre espèce 500 000 FCFA
- Encaissement d’un loyer par chèque bancaire 600 000 FCFA
- Vente de marchandises à crédit au client DIA pour 10 000 000 FCFA
- Vente de produits finis à crédit au client NDOUR pour une somme de 2 000 000 FCFA
- Achat de voiture à crédit auprès de SENIRAN AUTO pour 3 000 000 FCFA

TAF : Donner pour chaque opération le flux d’entrée et le flux de sortie en précisant la nature des
flux.

Opérations Flux d’entrée Flux de sortie

OP 1

OP 2

OP 3

OP 4

OP 5

OP 6

OP 7

OP 8

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Application 2 : l’entreprise Diégane vous fournit les informations suivantes :
- Le client DIA qui nous devez 10 000 000 F nous remet un chèque bancaire de 4 000 000 F pour
régler une partie de sa dette
- Le client NDOUR nous remet un chèque postal de 2 000 000 F pour le règlement de sa dette
TAF : pour chaque opération, donner le flux d’entrée et le flux de sortie en précisant la nature des
flux
Opérations Flux d’entée Flux de sortie
OP 1

OP 2

3. Analyse des flux économiques


Les flux doivent être analysés du seul point de vue de l’entreprise, c’est-à-dire en se situant dans
l’entreprise elle-même. Cette analyse distingue les ressources et les empois.
 La ressource :
Tout flux a une origine et une destination. L’origine, point de départ du flux, source du mouvement,
est appelé ressource. La ressource est le moyen d’obtention qui rend possible l’opération. Autrement
dit, la ressource est le moyen mis à la disposition de l’entreprise pour lui permettre de l’réaliser
l’opération. Tous les flux sortants de sont des ressources.
 L'emploi :
L’emplois, point d’arrivée du flux, destination du mouvement, correspond à l’utilisation qui a été
faite de la ressource. Tous les flux entrant dans l’entreprise sont des emplois.
Pour une opération donnée, la ressource est égale à l'emploi ; et pour un ensemble d'opérations, les
ressources doivent être égales aux emplois : c'est le principe de la partie double.

Flux entrants : emplois Flux sortants : ressources


Flux réels entrants Flux réels sortants
- Achat - Ventes
- Consommations - Produits accessoires
- Salaires, impôts, intérêts à payer - Autres produits
Flux financiers entrants Flux financiers sortants
- Recettes - Dépenses
- Créances acquises - Créances recouvrées
- Dettes réglées - Dettes contractées

Application 1 : Vous disposez des opérations suivantes


- 04-01 : Emprunt à la banque 20 000 000 F déposés le même jour dans le compte bancaire.
- 05-01 : Achat de marchandises à crédit aux fournisseurs Diop 10 000 000 F.
- 06-01 : Achat de marchandises 10 000 000 F dont 3 000 000 F payés par chèque bancaire et le
reste à crédit aux fournisseurs Ndiaye.
- 07-01 : Vente de marchandises à crédit aux clients Sène 8 000 000 F.
- 08-01 : Vente de marchandises à Diaw 15 000 000 F dont 5 000 000 F payés en espèces et le reste
à crédit.
- 10-01 : Nous réglons à Diop l’opération du 05-01 par chèque bancaire
- 20-01 : Le client Sène règle en espèces la moitié de l’opération du 07
- 25-01 : Nous en envoyons à Ndiaye un chèque pour règlement de la dette

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Travail à faire : Analyser ces opérations en flux entrants et sortants

Flux entrants Flux sortants


Dates Montants Montants
Emplois Ressources
04-01
06-01

07-01
08-01

10-01
20-01
25-01
Tota l flu x ent rant T o t a l f l u x s o rt a n t

Flux entrants = Emplois = Débit


Flux sortants = Ressources = Crédit
Application 2 : Les opérations suivantes ont été réalisées par la Diégane au mois de mai 2018 :
- 01-05 : Facture n° 16 : services vendus à Diene 2 000 000 F, règlement moitié au comptant le
reste à 30 jours
- 03-05 : Facture de Faye : marchandises 500 000 F, à crédit
- 05-05 : les salaires à payer s’élèvent 5 000 000 F
- 08-05 : Impôt à payer 250 000 F
- 10-05 : Retour à faye 100 000 F de marchandise.
- 15-05 : Facture à Ndiaye : marchandises 4 000 000 F, règlement le quart par banque le reste en
espèces.
- 20-05 : Ndiaye retourne 1 500 000 F de marchandises
- 05-06 : Les salaires sont réglés par chèque
- 15-06 : Règlement de l’impôt en espèces
- 20-06 : Règlement à Faye par banque pour solde de tout compte.
- 26-06 : Apport supplémentaire d’un matériel de transport 10 000 000 F
Travail à faire : Analyser les opérations en débit et en crédit.

Flux entrants Flux sortants


Dates Montants Montants
Emplois Ressources
01-05

03-05
05-05
08-05
10-05

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15-05

20-05
05-06
15-06
20-06
26-06
T o t a l d é b it T o t a l c r é d it

II. Enregistrement comptable


1. Le journal
Le livre journal est un registre obligatoire sur lequel les opérations sont enregistrées dans un ordre
chronologique, c’est à dire au jour le jour. Les opérations y sont enregistrées dans l’ordre
chronologique sans rature ni surcharge. Le journal est un moyen de preuve en cas de litige.
Pour chaque opération enregistrée au journal, on aura les mentions suivantes :
- La date de l’opération
- Le ou les numéros des comptes
- Le ou les noms des comptes
- Les montants
- Le libellé expliquant la nature de l’opération ou la pièce justificative.
L’ensemble de ces renseignements constitue un article de journal ou une écriture au journal.

Date

n°du cpte Intitulé du cpte débité Montant

débité

n° du cpte Intitulé du cpte crédité Montant

crédité Libellé : chèque N°, PC N°, Facture N°

Date

n°du cpte Intitulé du cpte débité Montant

débité

n° du cpte Intitulé du cpte crédité Montant

crédité

Libellé : chèque N°, PC N°, Facture N°

TOTAUX X X

CFPC, BTS COMPTA A & B 14


A. le principe de la partie double
Selon ce principe, lorsqu’un ou plusieurs comptes sont débités pour un montant donné, un ou
plusieurs comptes seront crédités pour le même montant. Ainsi dans chaque opération, le total du
débit doit être égal au total du crédit.
Une opération s’enregistre toujours dans, au moins, deux comptes. Les comptes fonctionnent selon
le principe de la partie double.
Un compte est débité si pour l'opération qui le concerne, il enregistre un emploi (flux entrant).
Un compte est crédité si pour l'opération qui le concerne, il enregistre une ressource (flux sortant).

B. Le plan comptable OHADA


Le plan comptable OHADA est ensemble des comptes définis et identifiés par un numéro et un
intitulé.
Le SYSCOHADA retient une codification décimale des comptes avec 9 classes ayant des codes 1 à
9. Les 8 premieres classes sont réservées à la comptabilité générale tandis-que la comptabilité
d'engagement hors bilan et la comptabilité analytique des gestions se partagent la dernière classe.
- Classe 1 : comptes des ressources durables
- Classe 2 : comptes d’immobilisations
- Classe 3 : comptes de stock
- Classe 4 : comptes de tiers
- Classe 5 : compte de trésorerie
- Classe 6 : comptes de charges des activités ordinaires
- Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires
- Classe 8 : comptes de charges et de produits HAO
- Classe 9 : comptes des engagements hors bilan

Application : Enregistrer au journal les opérations de l’application 1 et 2 sur les flux.

CFPC, BTS COMPTA A & B 15


CFPC, BTS COMPTA A & B 16
2. Etude du grand livre des comptes
Toutes les opérations enregistrées dans le journal doivent être reportées dans le grand livre. Le grand
livre est un document comptable où figure l'ensemble des comptes tenus par l'entreprise. En effet,
chaque poste du bilan correspond à un compte.
a) Le compte
Un compte est un document dans lequel sont regroupées toutes les informations ayant la même nature.
Par exemple tous les mouvements qui entrainent des entrées et des sorties d’argent en banque (par
chèque, virements et autres) seront enregistrés dans un document appelé « compte banque ». Il permet
de faire la situation de l’argent en banque (SOLDE).
Le compte se présente sous la forme d’un tableau à deux colonnes, à l’image du bilan :
- Le côté gauche appelé « DEBIT » est réservé aux emplois c'est-à-dire les mouvements entrants.
- Le côté droit appelé « CREDIT » est réservé aux ressources c'est-à-dire les mouvements
sortants
Le compte peut se présenter sous quatre formes :
 Le compte à colonnes mariées ou jumelées avec solde
Sommes Soldes
Date Libellés
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs

Totaux - -

 Le compte à colonnes séparées


Date Libellés Sommes Date Libellés Sommes

Total Total

 Le compte schématique ou compte en T


D….. Num & Nom du compte C

Par convention le solde est inscrit du côté le plus faible pour avoir l’équilibre du compte.
NB :
 Imputer un compte : c’est inscrire une somme au débit ou au crédit
 Débiter un compte : c’est inscrire une somme au débit d’un compte
 Créditer un compte : c’est inscrire une somme au crédit d’un compte
 Le solde d’un compte : c’est la différence entre le total débit et le total crédit ou inversement :
- Si total débit supérieur à total crédit : on a un solde débiteur (SD) et ce solde est inscrit au
crédit pour avoir l’équilibre du compte.
- Si total crédit supérieur à total débit : on a un solde créditeur (SC) et ce solde est inscrit au
débit pour avoir l’équilibre du compte.
- Si total débit égal à total crédit : on a un solde nul, on dit que le compte est soldé.

CFPC, BTS COMPTA A & B 17


b) Passage des postes du bilan au compte correspondant
Pour passer d'un poste du bilan au compte correspondant, il faut inscrire le montant de ce poste :
- au débit du compte correspondant s'il s'agit d'un poste de l'actif ;
- au crédit du compte correspondant s'il s'agit d'un poste du passif.

c) Présentation du grand livre des comptes


Le grand livre est un document volumineux. C’est un regroupement de tous les comptes. Les comptes
du grand livre sont soit à colonnes séparées, soit à colonnes jumelées avec ou sans solde.
Dans le cadre pédagogique on peut utiliser des comptes schématiques comme indiqués ci-dessous :

3. La balance
La balance des comptes est un tableau donnant à une date déterminée, la liste de tous les comptes
classés, selon le plan comptable, avec pour chacun d’eux :
- Le total des sommes portées à son débit
- Le total des sommes portées à son crédit
- Le solde, débiteur ou créditeur
La balance est donc l’instrument qui permet de vérifier si le report du journal et au grand livre a été
bien effectué. C’est un instrument de contrôle.
Nous savons qu’à toute opération comptable correspond un double enregistrement l’un au débit
l’autre au crédit (principe de la partie double)
- Totaux de la balance = Total du journal

- Total des soldes débiteurs = Total des soldes créditeurs


Plus qu’un instrument de contrôle, la balance est un instrument de synthèse puisqu’elle regroupe ou
résume l’ensemble des opérations effectuées sur la période et donne ainsi un aperçu sur la gestion de
l’entreprise.

Nous avons principalement la balance à 6 colonnes qui donne la situation en début d’exercice, les
mouvements en cours d’exercice, et les soldes en fin d’exercice. Elle se présente comme suit :
Balance au ……….
Soldes
Mouvements Soldes clôture
N° Cptes Noms des Cptes d'ouverture
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit

Total C C D D E E

CFPC, BTS COMPTA A & B 18


4. Le bilan en fin d’exercice
Après établissement de la balance, tous les comptes dont les soldes sont débiteurs doivent apparaître
à l'actif du bilan ; et les comptes présentant des soldes créditeurs doivent figurer au passif.
Les comptes dont les soldes sont nuls ne figureront pas dans le bilan.

Application :
Le 02-01-2018, Sarr crée une entreprise commerciale avec les éléments suivants :
Apport personnel 10 000 000
Emprunt 2 000 000
Matériel de transport 9 000 000
Marchandise 3 500 000
Dette fournisseur à calculer
Avoir en banque à calculer
Espèces en caisse 1 000 000
Travail à faire 1 : Présenter le bilan de Sarr à la date du 02-01-2018 sachant que l’avoir en banque
couvre 75% des dettes fournisseurs.
Au cours du mois de janvier, la société a réalisé les opérations suivantes :
04-01 : Achat de terrain par chèque bancaire 2 500 000 F
07-01 : Facture 258 de Wane : marchandises 750 000 F
11-01 : Facture V698 à Sow : marchandises 1 500 000 F
15-01 : Achat de matériel et mobilier en espèces PCD n° 25 à 350 000 F
18-01 : Facture au client Sène : marchandises 900 000 F, PCR n° 54
22-01 : Règlement en espèces du client Sow de la facture V698, 600 000 F
26-01 : Sow verse le reliquat par chèque bancaire
28-01 : Règlement à Wane 500 000 F par banque
31-01 : Facture de Senbur : fournitures de bureau non stockées 100 000 F.
Travail à faire 2 :
1 – Enregistrer au journal e bilan d’ouverture et les opérations du mois de janvier
2 - Présenter les comptes du grand livre au 31-01
3 - Etablir la balance à 6 colonnes
4- Présenter le compte banque à colonnes séparées et caisse à colonnes mariées
5 – Présenter le compte de résultat provisoire, et le bilan provisoire au 31-01

CORRECT ION

B i l a n d ’ o u v e rt u r e a u 0 2 - 0 1 - 2 0 1 8
Actif Montant Passif Montant

Total actif Total passif

CFPC, BTS COMPTA A & B 19


J o u rn a l

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G ra n d l i v r e

CFPC, BTS COMPTA A & B 21


Balance des comptes

Solde d’ouverture Mouvements Soldes de clôture


N° Intitulés
Débiteur Créditeur Débit Crédit Débiteur Créditeur

Totaux

CFPC, BTS COMPTA A & B 22


5 - Compte banque et Caisse :

521 Banque
Date Libellés Débit Date Libellés Crédit

Total Total

571 Caisse
Sommes Soldes
Date Libellés
Débit Crédit Débiteur Créditeurs

a. - Compte résultat provisoire et bilan provisoire au 31-01-2018 :


Charges Produits

CFPC, BTS COMPTA A & B 23


Actif Montant Passif Montant

5. La correction des erreurs


En comptabilité, on peut parfois faire des erreurs dans l’enregistrement des opérations. L’erreur peut
porter sur le montant ou sur le compte mouvementé.
L’article 20 du droit comptable SYSCOHADA dispose : « les livres comptables et autres supports
doivent être tenus sans blanc ni altérations d’aucune sorte. Toute correction d’erreur s’effectue
exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés ; l’enregistrement exact est ensuite
opéré ».
En cas d’erreur, l’opération est annulée par correction en négatif puis on reprend la bonne écriture.
C’est le seul procédé de correction qui est admis par le SYSCOHADA.
Exemple : Soit l'écriture suivante
05-01

244 Mobilier et mat. de bureau 1 750 000


571 Caisse 1 750 000
Achat de fres de bureau en espèces.

Sachant que le libellé est exact, on vous demande de corriger l'erreur en deux articles à la date du
15-01

15-01

Annulation de l'article erroné

Achat de fres de bureau en espèces

CFPC, BTS COMPTA A & B 24


Travaux dirigés sur l’analyse et l’enregistrement des opérations de l’entreprise

CAS 1 :
L'entreprise DIOP a effectué les opérations suivantes :
01-01 Création de l’entreprise apport de15.000.000 déposé en banque
01-02 02-01 Retrait de la banque 10.000.000 déposé en caisse
03-01 Achat de marchandises 5.000.000 en espèce
04-01 Acquisition d'une voiture 6.000.000 par banque
07-01 Achat de marchandises 2.000.000 à crédit
08-01 Ventes de marchandises 2.500.000 par banque
11-01 Vente de marchandises 4.000.000 en espèce
15-01 Versement d'espèce à la banque 500 000
TAF: Présenter le tableau des emplois et ressources
CAS 2 :
Diop a réalisé les opérations suivante s:
02-01 : Apport d’un capitalde15 000 000F déposé en banque
03-01 : Apport supplémentaire déposé en banque10000000F et en caisse 5 000 000 F.
04-01 : Emprunt à la banque 20000000F déposés le même jour dans le compte bancaire.
05-01 : Achat de marchandises à crédit aux fournisseurs 10 000 000
06-01 : Achat de marchandises 10 000 000F dont 3 000 000F payé par chèque bancaire et le reste à
crédit aux fournisseurs.
07-01 : Vente de marchandises à crédit aux clients 8 000 000F.
08-01 : Vente de marchandises 15 000 000F dont 5 000 000F payés en espèces et le reste à crédit
aux clients.
09-01 : Achat d’une camionnette 15 000 000F dont 1/3par chèque bancaire, et le reste à crédit aux
fournisseurs.
10-01 : Chèque bancaire remis au fournisseur pour règlement de l’opération du 05 janvier.
11-01 : Chèque bancaire reçu du client en règlement de l’opération du 08 janvier.
12-01 : Ouverture d’un compte postal avec1 000 000F en espèces et d’un compte bancaire avec 3
000 000F en espèces.
13-01 : Virement de la banque au profit du compte postal 2 000 000F. 1
4-01 : Dépôt en banque d’espèces 2 500 000F.
Travail à faire
Analyser dans un tableau ces opérations en emplois et en ressources

CAS 3 :
Le 01/01/2005, M Gueye commerçant possède en caisse 613 000 F. Il effectue les opérations
suivantes :
02/01 : Vente de marchandises au comptant 172 000F, règlement en espèces
07/01 : Achats au comptant de marchandises 164 000F règlement en espèces
08/01 : Ventes au comptant de services 153 000 pièce de caisse R135
12/01 : Ventes au comptant de produit finis 185000 pièces de caisse R140
13/01/ Achat au comptant de matière première 394 000 F pièces de caisse D250
Travail à faire :
Analyser les opérations en Emplois et Ressources dans un tableau

CFPC, BTS COMPTA A & B 25


CAS 4 :
La situation patrimoniale de l’entreprise individuelle de PRO est la suivante au 30/11/2017
Brevets 2 000 000
Matériel et mobilier 1 500 000
Terrain 15 000 000
Client 3 100 000
Bâtiments 20 000 000
Dues au personnel 10 000 000
Capital 7 000 000
Découvert bancaire 11 000 000
Caisse 600 000
Marchandises 1 200 000
Emprunt 5 700 000
Les opérations suivantes ont été réalisées au cours du mois de décembre 2017 :
01/12 le résultat est viré au capital
05/12 Ouverture d’un compte courant postal et dépôt de 600 000 f en espèces
5/12 Règlement des salaires dus, par banque 3 750 000 f
05/12 Ventes de services 500 000 f par chèque postal
09/12 Virement bancaire reçu d’un client : 1 500 000 f
20/12 Acquisition d’ordinateurs portables 3 000 000 f à crédit
26/12 Vente de marchandises 6 500 000 f, règlement de 3 000 000 f par chèque bancaire, 1 500 000
F en espèces et le reste à crédit.
28/12 Remboursement d’une partie de l’emprunt 1 500 000 f, intérêt 100 000 F par banque
28/12 Règlement des factures d’eau et d’électricité 100 000 f et 300 000 f respectivement en
espèces
Travail à faire :
Etablir le bilan au 30/11/2017
Enregistrer les opérations au journal
Présenter le grand-livre
Etablir la balance à 6 colonnes
Etablir le bilan et le compte de résultat provisoire au 31/12/2017

CAS 5
Le 1/02/N la situation de l’entreprise CASI se présente comme suit :
Brevet 1 270 000
Matériel et mobilier 1 130 000
Emprunt à la SGBS 5 000 000
Avoir en banque 4 115 000
Matériel de transport 6 000 000
Stock de marchandises 2 100 000
Dues aux fournisseurs de marchandises 1 930 000
Créances clients 1 100 000
Impôt et taxes à payer 250 000
Dettes de crédit-bail 300 000
Avoir en espèces 1 325 000
Dues aux fournisseurs d’immobilisation 931 000
Dues aux organismes sociaux 619 000

CFPC, BTS COMPTA A & B 26


Bâtiment 5 000 000
Capital 5 600 000
L’entreprise CASI vous fournit par ailleurs les informations suivantes :
02/02 Achat de marchandises 2.000.000 par banque (facture n°12)
03/02 Achat d’une camionnette 25.000.000 à crédit (facture n°220)
03/02 Retrait bancaire pour alimenter le compte CCP 4.500.000 (cheque n°10)
04/02 Achat d’un mobilier de bureau 3.000.000 par banque (facture n°224)
05/02 Règlement de la facture d’électricité 250.000 par caisse (PC n°4)
06/02 Vente de marchandises 6.000.000 Règlement 2.000.000 par banque, 1.500.000 par caisse, le
reste à crédit (facture n°30)
06/02 Règlement de facture d’essence 570.000 par banque (cheque n°11)
07/02 Retrait bancaire de 3.000.000 pour alimenter la caisse (cheque n°12)
08/02 Loyer reçu 150.000 par banque (cheque n°006)
10/02 Nous émettons un chèque bancaire pour régler notre dette du 03/02 (cheque n°13)
12/02 Règlement de la prime d’assurance 600.000 par caisse (PC n°5)
15/02 Achat d’un terrain et d’un bâtiment 30.000.000 dont 5.000.000 pour le terrain (Règlement par
chèque bancaire n°14)
16/02 achat d’un ordinateur 1.700.000 par banque (cheque n°15)
18/02 Achat de marchandises 7.000.000
19/02 Nous retirons de notre caisse 100.000 pour accorder un prêt à l’employé Fall (PC n°6)
20/02 Nos clients nous remettent un chèque bancaire pour régulariser la situation du 06/02(cheque
n°041)
22/02 Règlement de la facture d’eau par compte courant postal 400.000 (facture n°707)
Travail à faire :
1. Présenter le bilan au 1 /01/N

2. Enregistrer les opérations au journal après avoir reporté le bilan


3. Présenter le grand livre

4. Présenter la balance à 4 colonnes


5. Présenter le compte de résultat

CAS 6 :
Une entreprise de la place vous donne les informations suivantes au 01/01/2018
Bâtiment 12 000 000
Matériel de bureau 2 500 000
Avoirs en banque 4 800 000
Titres de placement 700 000
Espèces en caisse 900 000
Créances clients 2 000 000
Marchandises en stock 3 000 000
Fournisseur d’exploitation 2 000 000
Prêt au personnel 500 000
Dépôt et cautionnement versée 600 000
Emprunt 7 000 000
Résultat (bénéfice) ?

CFPC, BTS COMPTA A & B 27


Elle vous communique les opérations réalisées durant le mois de janvier
2/01 : facture de Diop N° 7733 : Marchandises 5 000 000F, transport 100.000 F
3/01 : facture à Sarr : 2 000 000 F de marchandises
6/01 : Règlement contre chèque N° 521 des factures d’eau 35 000 F, électricité 75 000 F
7/01 : Versement par chèque bancaire, d’une avance 300 000 F pour commande de marchandise
08/01 : Amende à payer à l’autorité fiscale : 60 000 F
11/01 : remboursement emprunt par banque 500.000 F dont intérêt 50.000 F
12/01 Facture reçue de Sognane : frais de réparations des véhicules de l’entreprise : 450 000 F chèque
N° 525
14/01 : Réception de la commande faite le 07/1 : Marchandise 1 000 000 F, avance déduite, règlement
du solde par virement postal.
17/01 : Acquisition d’un bâtiment valant 20 000 000 F droit d’enregistrement 500 000, règlement
dans 2 mois,
18/01 : Vente de marchandises 3 000 000 F, règlement en espèces
19/01 Avance versée à CCBM pour commande de mobilier 350 000 F, par chèque bancaires N°
482012
20/01 : Salaire du mois à payer : 1 500 000 F
23/01 : Avance reçue du client DIOP pour commande de marchandises 200 000 F, PC N° 2301
24/01 : Avance sur consommation versée à la SDE : 354 000 ; chèque postal N° 0028
25/01 : Livraison de la marchandise commandée par DIOP : prix de vente 700 000 F, avance déduite,
règlement dans 1 mois
26/01 : L’Etat, nous accorde une subvention de 5 000 000 reçus par virement bancaire
27/01 : règlement contre espèces des salaires et de l’amande fiscale
28/01 : facture de CCBM N°2336 : Mobilier 2.000.000 HT, TVA 18%
Travail à faire :
1) Présenter le bilan de l’entreprise 1/01/2014, sachant que le résultat est à égal à 20% du capital
2) Journaliser les opérations du mois de janvier après avoir reporté le bilan
3) Présenter le grand livre de l’entreprise GSKM
4) Présenter la balance à 4 colonnes de au 31/ 01 /2014

CAS 7 :
Le 31-12-2011, la société « SAWA » présente la situation patrimoniale suivante :
- Matériel de Transport 4.000.000
- Prêt au Personnel 2.000.000
- Emprunt 6.000.000
- Impôts dus à l’état 4.550.000
- Fournisseurs DC 2.000.000
- Capital 20.000.000
- Marchandise 3.000.000
- Bâtiments 15.000.000
- Clients 5.000.000
- Terrain 5.000.000
- Banque 4.500.000
- Caisse 2.500.000

CFPC, BTS COMPTA A & B 28


Au cours du mois de janvier 2012, les opérations suivantes ont été effectuées : 03/01 Affectation du
résultat au capital
05/01 règlement du quart de l’impôt par chèque N° 045699
7/01 le personnel de l’entreprise rembourse la moitié de leur emprunt par chèque bancaire 08/01
règlement des clients par chèque bancaire 2.000.000
09/01 Acquisition d’une machine à écrire 450.000 HT, transport HT 25.000 HT, TVA 18%
déductible,
10/01 facture de Badiane : marchandises 6.000.000 HT transport 250.000 HT, TVA18%
déductible ; règlement moitié par chèque bancaire le reste dans un mois.
11/01 Achats de timbres postaux 60.000 F et timbre fiscaux 56.000 F en espèces. 13/01 Achats de
carburant 150.000 HT, TVA 18% règlement en espèces.
12/01 remboursement d’une partie de l’emprunt 500.000 F par banque
14/01 insertion d’une annonce dans l’observateur 200.000 par chèque bancaire
15/01 Avance versé au Fournisseur Diaw pour commande de marchandises 400.000 HT, TVA 18%
par chèque bancaire
18/01 Facture N°4838 à Sall : marchandise 3.200.00 HT, transport 25.000 HT, TVA 18% ; règlement
moitié en espèce et le reste dans un mois.
21/01 Réception de la facture N°8557 de Diaw : marchandises 3.000.000 HT
22/01 chèque bancaire N°9467 reçu de Sada pour commande de marchandises 450.000 HT, TVA
18%
22/01 Chèque N°688 remis à la SDE : avance sur consommation 300.000
23/01 facture N° 8754 de LO & Frères : Matériel industriel 1.250.000 transport 55.000 HT, frais de
montage 45.000 HT, droits d’enregistrement 150.000 F, règlement par chèque bancaire TVA 18% du
cout d’acquisition
24/01 Acquisition des titres représentant 10% du capital de la société Expresso que l’entreprise
Compte garder à 1.500.00 F, commission 3%, règlement par chèque bancaire.
25/01 Achats de petits matériels et outillages 95.000 HT, TVA 18% règlement par banque 26/01
chèque N° 045700 remis à ESPACE AUTO pour commande d’un véhicule 500.000 HT TVA 18%
déductible
27/01 Loyer perçu en espèce 75.0000 HT, TVA 18% 31/01 Salaire à payer 2.500.000
Travail à faire :
1°) Présenter le bilan
2°) Journaliser les opérations du mois après avoir reporté le bilan 3°) Présenter le grand livre et la
balance à 4 colonnes
4°) Présenter le Bilan provisoire au 31/01 5°) Présenter le compte de résultat provisoire

CFPC, BTS COMPTA A & B 29


CHAPITRE 4 : LA COMPTABILITE DANS L’ENTREPRISE
La comptabilité est un système d’organisation et de traitement de l’information financière qui permet
de :
- Saisir, classer, enregistrer les données de bases chiffrées ;
- Fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conformes aux besoins des
divers utilisateurs intéressés.
Elle fournit une information intelligible, significative, fiable et pertinente sur la réalité économique
de l’entreprise. Elle doit satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de transparence
inhérentes à la tenue, au contrôle et à la communication des informations qu’elle a traitées. Pour
garantir la qualité et la compréhension de l’information, toute comptabilité doit impliquer :
- Le respect des conventions ;
- Une organisation répondant aux exigences de contrôle et de vérification ;
- La mise en œuvre de méthode et de procédures ;
- L’utilisation d’une terminologie commune
I. Notion de comptabilité
La comptabilité est une technique d’information quantitative décrivant en unité monétaire, l’activité
et la situation de l’entreprise. Cet outil permet d’informer les dirigeants et les gestionnaires de
l’entreprise ainsi que tous ses partenaires. La comptabilité générale est à la fois :
- Un outil de contrôle des opérations ;
- Un moyen de preuve juridique en cas de litige ;
- Une obligation légale (toute entreprise doit tenir une comptabilité) ;
- Un moyen de calcul de l’assiette des impôts (base) ;
- Une source d’information d’ordre financier sur la situation et l’évolution de l’entreprise ;
- Une aide à la prise de décision sur le plan financier.

1. Objectif de la comptabilité
L’objectif principal de la comptabilité est la production des états financiers appelés aussi documents
de synthèse (Bilan, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie et les notes annexes).
Elles s’avèrent essentielles pour garantir la transparence et la comparaison des états financiers des
entreprises. Elles portent sur des règles précises, sur la manière d’enregistrer, de classer et de
présenter l’information financière.
Grâce à la comptabilité générale, tous les flux sont mémorisés pour rendre compte de l’activité de
l’entreprise. La comptabilité pourrait être considérée comme la « mémoire écrite » de l’entreprise,
d’après l’expression heureuse de Fatima Chabrier. La comptabilité permet de rendre compte des
mouvements d’échange entre l’entreprise et l’extérieur. Elle est l’instrument qui permet de répondre,
entre autre, aux questions suivantes :
 Combien l’entreprise a gagné ou perdu à la fin de l’année ?
 Quelle est sa situation nette ?
 Quels sont les éléments qui composent son patrimoine ?
 Quelle est la valeur du patrimoine ?
 Combien a-t-elle investi au cours de l’année ?
 Combien doit-elle à ses fournisseurs ?
 De combien dispose-t-elle dans sa trésorerie ?
 Est-ce que sa trésorerie a varié ?

CFPC, BTS COMPTA A & B 30


2. Les branches de la comptabilité
La comptabilité est tenue à deux niveaux : la comptabilité financière et la comptabilité de gestion :
- La comptabilité financière a pour vocation d’enregistrer les transactions des entreprises, afin
de déterminer périodiquement leur situation patrimoniale et financière ainsi que le résultat. Elle
joue le rôle principal d’information des tiers et est réglementée puis auditée par les services
compétents.
- La comptabilité de gestion est un outil d’aide à la prise de décisions des responsables dans
l’entreprise. Elle procède aux calculs des coûts et résultats par type de produit ou par activité.
La comptabilité de gestion fournit aussi l’information nécessaire à l’élaboration des
budgets prévisionnels. Elle n’est pas normalisée ni auditée légalement. Elle est mise en place
pour pallier les manquements de la comptabilité générale.

II. Les principes comptables du SYSCOHADA


1 - Les postulats :
Ils définissent le champ du modèle comptable du SYSCOHADA. Un postulat ne se démontre pas, il
va de soi, c’est presque une évidence (en mathématique on aurait dit évidence).
Les postulats sont au nombre de cinq :
- Le postulat de l’entité : l’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe
autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. La comptabilité
financière est fondée sur la séparation entre le patrimoine de l'entité et celui de ses propriétaires.

- Le postulat de la comptabilité d’engagement : les effets des transactions sont pris en compte
dès que ces transactions ou événement se produisent et non pas au moment des encaissements ou
payements.

- Le postulat de la spécialisation des exercices : Il est rattaché à chaque exercice les produits et
les charges qui le concernent et uniquement ceux-là.
- Le postulat de la permanence des méthodes : Les méthodes d'évaluation et de présentation
utilisées pour l'établissement des états financiers ne doivent pas changer d'un exercice à un autre.

- Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique : selon ce


postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les transactions et autres
événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'elles soient enregistrées et présentés en
accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur forme
juridique.

2 - Les conventions :
Ils servent de guide pour l’élaboration des états financiers annuels du SYSCOHADA. Une convention
représente ce qui est convenu d’avance pour élaborer les états financiers.
Il y a cinq conventions :

- La convention du coût historique : Toutes les opérations de l'entreprise sont enregistrées à la


valeur nominale exprimée en F CFA courant.
- La convention de la prudence : Selon ce principe, une charge doit être constatée dès lors que
son existence est probable alors qu’un produit n'est constaté que lorsque son existence est certaine.

CFPC, BTS COMPTA A & B 31


- La convention de la transparence : La comptabilité doit se conformer aux règles et procédures
édictées par le SYSCOHADA.

- La convention de la Correspondance du bilan d'ouverture - bilan de clôture : le bilan


d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent ».

- La convention de l’importance significative : Tout élément susceptible d'influer le jugement


que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière
et le résultat de l'entreprise doit leur être communiqué.

CFPC, BTS COMPTA A & B 32


CHAPITRE 5 : LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
I. Principe de la TVA :
A . Définition :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt sur la consommation ; c'est un impôt indirect prélevé
sur le consommateur. C'est ce dernier qui en supporte la charge définitive. Le taux de TVA appliqué
au Sénégal est de 18%.
B . Mécanisme de la TVA :
La taxe sur la valeur ajoutée est collectée lors des opérations de vente de biens et services, par
l'intermédiaire de l'entreprise (fournisseur) pour le compte du Trésor public.
Exemple :
Au cours du mois de février l'entreprise DIOP a réalisé les opérations suivantes :
15-02 : Facture reçue de Fall : marchandises 2 500 000 F TVA 18%.
27-02 : Facture à Faye : marchandises 3 000 000 F, TVA 18%
TAF : Calculer la TVA due au mois de février.

TVA récupérable =
TVA facturée =
TVA due =
TVA due =

.
II. Les Types de TVA :
A. La TVA récupérable
La TVA récupérée par l'entreprise sur les achats est une créance de l'entreprise vis à vis de l'Etat. Elle
figure sur toutes les factures reçues des fournisseurs.
Exemple :
15-03 : Facture A302 de Sané marchandises 1 200 000 F, TVA 18%

B. La TVA facturée
La TVA facturée par l'entreprise sur les ventes est une dette de l'entreprise vis à vis de l'Etat. Elle
figure sur toutes les factures adressées au client.
Exemple : Enregistrons la facture A032 chez le fournisseur Sané

CFPC, BTS COMPTA A & B 33


Remarque : La TVA non déductible portant sur l'achat de biens services est un élément du prix
d'achat et non un impôt.
Exemple :
03-03 : Achat d'un ordinateur à 800 000 F HT, TVA 18% non déductible.
03-03

III. La Liquidation de la TVA à payer :


A la fin de chaque mois, l'entreprise doit déterminer le montant de la TVA due qui est égal à la
différence entre la TVA Facturée et la TVA Récupérable.
TVA à payer = TVA Facturée - TVA Récupérable
Si la TVA facturée est inférieure à la TVA récupérable l'entreprise bénéficie d'un crédit de TVA qui
sera imputable sur la TVA exigible au titre du ou des mois suivants.

Crédit de TVA à reporter =TVA récupérable - TVA facturée


Pour le mois suivant la T VA due sera déterminée comme suit :
TVA due = TVA facturée - TVA récupérable – Crédit de TVA reporté.
Le règlement de la TVA se fera à la fin de chaque mois et au plus tard le 15 du mois suivant.

Exemple :
Vous disposez des informations suivantes :

Eléments Janvier Février Mars

TVA facturée 800 000 1 200 000 1 800 000

TVA récupérable 1 000 000 800 000 1 300 000

TAF :
1- Présenter le tableau de détermination de la TVA à payer.
2- Présenter les écritures de liquidation aux dates suivantes 31-01, 28-02, 15-03, 30-03, 15-04
Solution :
1. Présentons le tableau de détermination de la TVA à payer :
Eléments Janvier Février Mars

TVA facturée

TVA récupérable

Crédit de TVA reporté

TVA à payer

Crédit de TVA à reporter

Date limite de paiement

CFPC, BTS COMPTA A & B 34


2. Présentons les écritures de liquidation :

CFPC, BTS COMPTA A & B 35


TRAVAUX DIRIGES SUR LA TVA

CAS 1 :
La TQG a effectué les opérations suivantes durant le mois de juin 2019 :
01-06 : Achat de matériel de bureau 150 000 F HTVA 18% récupérable, PCD 2
05-06 : Ventes de marchandises à Diop 800 000 F, TVA 18% récupérable
10-06 : Facture reçue de Faye : marchandises 2 500 000 FHT, remise 10%, TVA 18% non
récupérable.
15-06 : Facture de CFAO, véhicule 17 700 000 TTC, TVA 18% récupérable
20-06 : Entretien véhicule de luxe 590 000 F TTC, TVA 18% non récupérable.
Travail à faire : Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise.

CAS 2 :
Vous disposez des informations au 31-07-2019 :
Avril Mai Juin Juillet
Achat de marchandises 2 500 000 2 100 000 3 200 000 2 850 000
Ventes de marchandises 3 200 000 2 800 000 2 900 000 3 650 000
Location reçue 1 250 000 1 050 000 1 150 000 1 500 000
Autres achats 650 000 450 000 950 000 350 000
Services vendus 1 050 000 950 000 350 000 1 250 000
Location versée 400 000 400 000 400 000 400 000

Travail à faire :
1 - Calculer la TVA récupérable mensuelle sachant que le taux de la TVA est de 18%
2 - Calculer la TVA facturée mensuelle
3 - Présenter le tableau de détermination de la TVA due sachant qu’en mars le solde du compte
TVA était débiteur de 275 000 F.
4 - Passer les écritures de détermination de la TVA due sachant que la TVA à payer est réglée le 10
de chaque par chèque bancaire.

CAS 3 :
L’entreprise Sine Saloum est constituée le 1 janvier 2000. Ndiaye propriétaire et exploitant a apporté
80 000 000 déposé à la SGBS puis réaliser les opérations suivantes :
10/01/ : acquisition d’un ensemble immobilier, se dis composant ainsi :
- Terrain10 000 000
- Constructions 21 000 000
Règlement immédiat par chèque bancaire
13/01 : reprise d’un fonds de commerce :
Fond commercial 5 000 000
Clientèle et achalandage 2 000 000
Logiciel 4 000 000
Règlement des ¾ au comptant contre chèque bancaire le reste à payer dans 10 mois.
16/01 : achat d’un véhicule de livraison 15 000 000 HT (TVA à18% déductible). Règlement au
compte par chèque bancaire.
20/01 : réception d’une machine-outil ; la facture se détail ainsi : Machine Prix HT 12 000 000 FHT
Montage et installation HT 1 500 000 TVA déductible 18%, règlement de la moitié par chèque
bancaire, le solde à crédit dans 45 jours.

CFPC, BTS COMPTA A & B 36


22/01 : achat de matériel de bureau 5 900 000 F TTC (TVA 18% déductible) : règlement au comptant
par chèque de virement postal.
Travail à faire : Enregistre ces opérations dans le journal de Sine Saloum.

CAS 4 :
Au cours du mois de mars l’entreprise SENMETAL a effectué, entre autres, les opérations suivantes
(TVA 18%) ;
03/03 : versement d’un acompte sur commande d’un véhicule: HT 3 000 000 F par chèque N° 15 874
tiré sur la SGBS.
10/03 : Réception du véhicule: prix total HT 18 000 000F. Règlement de 5 000 000F par chèque n° 15
880 tiré sur la SGBS et obtenu pour le solde un crédit de 18 mois.
15/03 : prêté 1 500 000F a un employé rembourrement par mensualité de 100 000 Remi un chèque
N° 15 905 tiré sur la SGBS.
18/03 : versé 35 000F en espèces à la SENELEC : avance sur consommations
25/03 : Facture V451 à Diallo : produit fabriqué HT 500 000F la moitié est réglé immédiatement par
chèque de virement postal.
28/03 : Facture A459 de SENGHOR marchandise HT 400 000 F
29/03 : Facture A460 de SENMEUBLES : achat d’un meuble de logement : 236 000 FTTC TVA
18% déductible
30/03 : Chèque n° 15877 tiré sur la SGBS en règlement du loyer d’immatériel 472 000 FTTC.
31/03 : Liquidation de la TVA : TVA facturé 6 000 000F, TVA récupérable 3 200 000F
règlement par chèque bancaire N° 16 002 tiré sur la SGBS.
Travail à Faire : Passer les écritures dans le journal de SENMETAL.

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CHAPITRE 6 : ETUDE DU PLAN COMPTABLE SYSCOHADA
SECTION 1 : LES COMPTES DE PATRIMOINES OU DE BILAN
I. Les comptes d’Actif
A. L’actif immobilisé
Il regroupe l’ensemble des immobilisations. Les immobilisations sont définies comme des biens
destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité. Le terme durable doit s’entendre au sens
« qui dure plus d’une année ».
1. Les différents types d’immobilisations :
On distingue :
a – les immobilisations incorporels 21… : ce sont des biens immatériels c'est-à-dire qui n’ont pas
de corps, qu’on ne peut pas toucher (brevet, logiciel, fonds commercial,…). Elles sont enregistrées
au débit du compte concerné
b - les immobilisations corporelles 22, 23 et 24 : ce sont des biens physiques, palpables. Il s’agit
principalement des terrains, des bâtiments et du matériel.
c – les immobilisations financières 25, 26 et 27 : ce sont des titres, actions ou valeurs détenus par
l’entité dans une autre entité (avance et acompte, titre de participation, titre immobilisé.
2. L’évaluation du coût d’entrée des immobilisations
L’acte uniforme relatif au droit comptable prescrit, en son article 36, les entrées d’immobilisations
sont évaluées au coût historique constitué :
- soit du « coût réel d’acquisition », en cas d’achat,
- soit du « coût réel de production », en cas de production immobilisée
- soit de la « valeur actuelle », en cas d’acquisition à titre gratuit
- soit apportée en de constitution du capital d’une entité
a) Enregistrement comptable de la valeur d’entrée de l’immobilisation corporelle et
incorporelle achetées
Le coût réel d’acquisition est formé, selon l’article 37 de l’acte uniforme :
- du prix d’achat définitif indiqué par la facture net de remise et de rabais commerciaux,
d’escompte de règlement ;
- des « charges accessoires rattachables directement à l’opération d’achat » :
 frais de transport et d’assurances, droit de douane et de transit,
 droit d’enregistrement, commissions, honoraires du notaire, frais d’acte,
 frais d’installation et de montage,
 de la TVA non récupérable

CFPC, BTS COMPTA A & B 38


o Enregistrement d’une Immobilisation achetée et dont la TVA est déductible à l’achat
Achat avec avance et acompte versé à la commande achat sans avance et acompte versé à la commande

date de l'avance
25.. avance versés Av HT
445 TVA récup TVA
5.. cpte de trésorerie Av TTC
reception
2… cpte immo CA HT réception
445 TVA récup TVA 2… cpte d'immo CA HT
25 avance versés av HT 445 TVA récup TVA
481 frs d'investissement solde TTC 481 frs d'investissement CA TTC

facture n°… facture n°…

o Enregistrement d’une Immobilisation achetée et dont la TVA n’est pas déductible

Achat avec avance et acompte versé à la commande achat sans avance et acompte versé à la commande

date de l'avance
25.. avance versés Av TTC
5.. cpte de trésorerie Av TTC
chèque N° 497
reception
2… cpte immo CA TTC réception
25 avance versés Av TTC 2… cpte d'immo CA TTC
481 frs d'investissement solde TTC 481 frs d'investissement CA TTC

facture n°… facture n°…

Exemple 1 : Enregistrez les opérations suivantes au journal de l’entreprise


02-03 : Avance versée sur commande de matériel de bureau 800 000 FHT, TVA 18% par chèque.
05-03 : Facture A587 de Senbureau : matériel de bureau 1 800 000 FHT, port 200 000 FHT, TVA
18%.

Exemple 2 :
10-03 : Facture A245 de Master Office : 10 ordinateurs à 250 000 FHT l’unité, TVA 18% ; à régler
par chèque bancaire dès la réception de la facture (reçue le même jour).

CFPC, BTS COMPTA A & B 39


NB : La TVA récupérable se calcule sur le coût d’acquisition HT excepté les droits de mutation et la
prime d’assurance laquelle est exonérée de TVA et soumise à une taxation spécifique.

b) Enregistrement comptable de la valeur d’entrée des titres de participation et des titres


immobilisés achetés
Les titres de participation et les titres immobilisés achetés, à l’instar des immobilisations incorporelles
et corporelles, entre dans le patrimoine à leur coût d’acquisition

Coût d’acquisition des titres non cotés = Prix d’achat net + frais d’achat
Coût d’acquisition des titres cotés = (cours à l’achat x nombre de titres achetés) + frais d’achat

date d'acquisition
26… Titres de participation CA
274 Titres immobilisés CA
5… Comptes de trésorerie concernés Mt libéré
4813 Versements restant à effectuer sur titres non libérés Mt non libéré
Titres achetés

Dès que la fraction du capital (montant non libéré) est appelée par les dirigeants de la société
émettrice, le compte 4813 doit être débité par le crédit du compte 484 Autres dettes HAO.

c) Valeur d’entrée d’une immobilisation fabriquée par l’entreprise elle – même


Les biens produits par l’entreprise sont évalués à leur coût de production.
Le coût réel de production d’un bien est composé :
- Du coût d’acquisition des matières et fournitures utilisées pour cette production
- Des charges directes de production
- Des charges indirectes de production dans la mesure où elles peuvent être raisonnablement
rattachées à la production du bien
- De l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement, à l’enlèvement de l’immobilisation
et à la remise en état du site
- Des charges financières imputables au financement du bien produit
NB : Le coût d’emprunt nécessaires au financement de l’acquisition ou de la production d’un actif
qualifié, immobilisation incorporelle, corporelle ou stock, font partie du coût du bien lorsqu’ils
concernent la période de production de cet actif, jusqu’à la date d’acquisition ou la date de réception
définitive.
 Enregistrement comptable de la valeur d’entrée d’une immobilisation produite par
l’entreprise pour elle-même : la production immobilisée
La production immobilisée est le coût de production des travaux faits par l’entité pour elle-même.
Le compte « 72 Production immobilisée » enregistre le coût de production hors taxe des
immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même. En contrepartie, il convient de débiter :
 Immobilisation produite et mise en service pendant le même exercice
date de mise en sevice
2… compte d'immobilisation concerné CP HT
4451 TVA récupérable sur immobilisation TVA
72 production immobilisée CP HT
4434 TVA facturée sur production livrée à soi même TVA
livraison à soi même

CFPC, BTS COMPTA A & B 40


 Immobilisation produite en année N et achevée et mise en service en année N+1

31/12/N
2..9 immobilisations en cours C partiel
72 production immobilisée C partiel (CP)
coût provisoire (Cp)
date de mise en sevice année N+1
2… compte immobilisation concerné CT HT
4451 TVA récupérable sur achat d'immobilisation TVA
2..9 immobilisations en cours CP
72 production immobilisée CT HT - CP
4434 TVA facturée sur production livrée à soi même TVA

Exemple : Vous disposez des informations sur l’immeuble de l’entreprise en cours de construction :
31-12-18 : Le bâtiment en cours de construction a consommé les charges suivantes :
- Matières et fournitures 20 000 000 F
- Main d’œuvre 3 500 000 F
- Charges indirectes 500 000 F
15-06-19 : le bâtiment en cours est totalement achevé : coût définitif 50 000 000 FHT, TVA 18%

d) l’immobilisation acquise à titre gratuit


Les immobilisations acquises à titre gratuit sont en réalité des subventions d’investissement reçues.

2... Cpte d’immobilisation V.E.


148 Autres sub. d’investissement V.E.
Subvention reçue

e) Acquisition par dette de crédit-bail :


Le crédit-bail est un contrat de location d’un bien meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, assorti
d’une possibilité de rachat par le locataire à une certaine date, en particulier à la fin du contrat.
Périodiquement, la société paie des redevances convenues avec le bailleur. Le traitement comptable
est le suivant :
 Signature du contrat :
2… Immobilisation V.E.
173 DLA/CB…. Dette = V.E.
Contrat de C.B.

CFPC, BTS COMPTA A & B 41


Remarque : La TVA sur le bien n’est pas à prendre en compte car le matériel appartient au bailleur
qui l’a mis à la disposition du preneur c'est-à-dire l’entreprise

 Versement de la redevance à la signature :

623 Redevance de location acquisition Redevance


445 Etat TVAR TVA
521 Banque Total
Versement de la redevance

Exemple :
01-04-18: Acquisition par crédit-bail d’une machine industrielle d’une valeur de 12 000 000 F. La
durée du contrat est de 5 ans avec paiement d’une redevance annuelle d’un montant de 3 068 000
FTTC, TVA 18% récupérable.
La première redevance est payable un an après la conclusion du contrat soit 01-04-19.

B. L’actif Circulant
Il est constitué :
- des stocks : marchandises, matières, produits finis, …..
- des créances : clients, fournisseurs avances et acomptes versées, crédit de TVA, etc.
1. Les comptes de stock 30 :
- 31 Marchandises
- 32 Matières premières
- 33 Autres approvisionnements (matières consommables, fournitures de bureau, etc.)
- 36 Produits finis
- 37 Produits intermédiaires et résiduels
- 38 Stock en cours de route
- 39 Dépréciation des stocks
2 - Les comptes de tiers 4… :
a. Les créances sur les clients 411 : ce sont les créances de l'entité sur ses clients à l'occasion des
ventes à crédit.
 Si la vente est précédée d’une avance :
5….. Compte de trésorerie Avance TTC
4191 Clients avances reçues Avance HT
443 Etat TVA F TVA
Avance reçue ……

CFPC, BTS COMPTA A & B 42


 A la réception de la facture :
411 Cpte d’immobilisation NAP
4191 Etat TVA récupérable Avance HT
701 Vente de marchandises Net vente
707 Produits accessoires Port
443 Etat TVAF TVA
Facture n°

Application :
04-06 : Avance reçue de notre client Fall 250 000 FHT, TVA 18% récupérable, en espèces.
30-06 : Facture à Fall 1 500 000 F HT, TVA 18 % récupérable, avance à déduire, règlement dans 30
jours.

b. Le compte débiteurs et créditeurs divers 47 :


Ce compte enregistre les opérations en instance de régularisation et relatives aux créances et dettes
liées à l'acquisition de titres, de charges non consommées.
C. La trésorerie Actif
a) Les titres de placements 50 :
Ce sont des actions ou des obligations achetées par l'entreprise dans le but d’en tirer un revenu à brève
échéance ou d'être revendues pour en tirer des profits. Ce sont des titres cessibles à tout moment.
Les titres de placement sont enregistrés au coût d'achat.
La cession des titres de placement entraine la réalisation d’un résultat qui peut être un gain ou une
perte.

Coût d’achat (C.A.) = Prix d’achat + Frais sur achat (commissions + TAF)
Résultat sur cession = Prix de vente net - Coût d’achat des titres vendus
Prix de vente net = Prix de vente brut - Frais de cession

50… Titre de placement CA


521 Banque CA
Avis de débit n°
521 Banque PV net
677 perte sur cession de TP CA - PV net
50 Titre de placement CA
777 Gain sur cession de TP PV net - CA
Avis de débit n°

CFPC, BTS COMPTA A & B 43


Application :
05-06 : Avis de débit de la SGBS : acquisition de 150 titres de placement au cours 25 000 F l’unité,
commission 5%, TAF 17%.
15-06 : Avis de crédit de la SGBS : cession de 100 titres de placement à 30 000 F l’unité, commission
2%, TAF 17%.
Solution :

b) Les valeurs à encaisser : le compte 51


 Le chèque à encaisser
Lorsque l’entreprise reçoit un chèque constatant le recouvrement de sa créance envers son client, il
enregistre la réception du chèque de la sorte :
date de la réception
513 chèque à encaisser montant
411 créances clients montant
facture N…

 remise à l’encaissement
Si le chèque à encaisser est remis à l’encaissement, l’écriture suivante sera constatée
date de la remise en l'encaissement
514 chèque à l'encaissement montant
513 chèque à encaisser montant

 réception de l’avis de crédit de la banque


date de l'avis de crédit
521 banque net
6318 autres frais bancaires frais
514 chèque à l'encaissement brut
avis de crédit N…

CFPC, BTS COMPTA A & B 44


E xe m p l e : Vous disposez des opérations suivantes :
17-05 : Facture V01 de Fall à Diop : brut 1 270 000 F, TVA 18%
19-05 : Chèque n° 020316162944 reçu de Diop en règlement de sa dette.
21-05 : Remise du chèque à l'encaissement à la banque.
23-05 : Avis de crédit n°054 de la banque : net en compte 1 494 000 F
Travail à faire : Passer les écritures au journal
Solut ion :

Remarque :
- Si le chèque reçu du client est immédiatement remis à l'encaissement à la banque, on débite le 514
par le crédit de 411.
- Si le chèque reçu du client est immédiatement encaissé à la banque, on débite le compte 571 Caisse,
par le crédit de 411.
c) Le compte banque 521 :
Ce compte enregistre toutes les opérations effectuées par l'intermédiaire du compte bancaire de
l'entreprise.
d) Le compte centre de chèques postaux CCP 531 :
Ce compte enregistre toutes les opérations effectuées par l'intermédiaire du compte postal de
l'entreprise.
e) Les instruments de monnaie électronique 55 :
La monnaie électronique est nouvelle dans notre environnement économique et financier. Il s’agit de
valeur monétaire stocké sous une forme électronique ou magnétique. Elle représente une créance sur
l’émetteur.

CFPC, BTS COMPTA A & B 45


Les comptes utilisés sont les suivants :
- 551 Monnaie électronique - carte carburant
- 552 Monnaie électronique - téléphone portable
- 553 Monnaie électronique - carte péage
- 554 Porte-monnaie électronique
- 558 Autres instruments de monnaies électroniques
f) Le compte caisse 571 : ce compte enregistre les entrées et les sorties d'espèces.

II. Les comptes de passif


1. Le co mpt e capit a l 10
Il est crédité des apports versés par les associés, en cas d'affectation du bénéfice ou en cas
d'augmentation de capital. Il est débité en cas de réduction du capital ou en d'affectation de perte.
2 . Les réserves 11 :
Elles sont constituées à partir du bénéfice réalisé par l'entreprise. Ce compte est crédité en cas
d'affectation d'une partie du bénéfice et est débité en cas d'incorporation de réserves au capital.

3. Le résultat net 13 : Il comprend :


- Le bénéfice ou profit 131
- La perte 139.

4. La subvention d'investissement 14 : C'est une aide financière ou matérielle accordée par


l'Etat à certaines entreprises (fonds, véhicules, terrains etc.).

4494 Etat SI à recevoir

14 Subvention d’investissement
Subvention à recevoir
2../5… Cpte d’immob. ou Trésorerie

4494 Etat SI à recevoir

Subvention reçue

5. Les emprunts et dettes assimilées 16


Ce compte est crédité du montant des emprunts contractés à long et moyen terme, et est débité du
remboursement du montant des emprunts plus intérêts. Les emprunts peuvent être à long, moyen ou
court terme. Le découvert bancaire est un emprunt à court terme.
Remarque : Le compte dépôt et cautionnement reçu 165 est crédité en cas de caution reçue et est
débité en cas de remboursement.
6. Les dettes de crédit-bail 17 :
Ce compte est crédit en cas d'achat en crédit-bail d'une immobilisation et est débité en cas de
remboursement de la redevance. Nous avons principalement les comptes :
172 Emprunt de crédit-bail immobilier ;
173 Emprunt de crédit-bail mobilier.
7. Le compte fournisseur 40 : Nous pouvons distinguer :
- Fournisseurs d'exploitation 401 : il est crédité en cas d'achat (bien non durable) à crédit au
fournisseur.

CFPC, BTS COMPTA A & B 46


- Fournisseurs, avances et acomptes versés 4091 : ce compte est débité en cas d'avance sur
commande au fournisseur.

4091 FAAV Avance HT


445 Etat TVAR TVA
5…. Compte de trésorerie Avance TTC
Avance versée

Exemple :
09-07 : Avance sur commande de marchandises 500 000 FHT, TVA 18% versés en espèces au
fournisseur Fall.
24-07 : Facture reçue de Fall 1 750 000 F HT, avance à déduire, TVA 18% à crédit.

8 - Fournisseurs d'investissement 481 : ce compte est crédité en cas d'achat d'immobilisations à


crédit.
10. Le compte personnel 42 :
- Personnel avance et acompte 421 : il enregistre les avances sur salaires accordées aux travailleurs.
- Personnel rémunérations dues 422 : il enregistre le montant des salaires à payer.
11. Les Organismes sociaux 43 :
Il enregistre le montant des cotisations salariales. Nous avons principalement :
 Caisse de sécurité sociale 4311 ;
 Caisse de retraite (IPRES) 4313 ;
 Mutuelle (IPM) 4331.
12. Etat et Collectivités Publiques 44
Ce compte enregistre toutes les opérations liant l'Etat à l'entreprise. Nous avons les comptes :
Etat autres impôts et taxes 442
Etat TVA facturée ou collectée 443
Etat TVA récupérable ou déductible 445
Etat impôt retenu à la source 447
Le compte 447 enregistre les impôts sur les salaires dus à l'Etat.

CFPC, BTS COMPTA A & B 47


13. La trésorerie « passif » 521 :
Il s’agit principalement des découverts bancaires qui sont des crédits de trésorerie mis à la disposition
de l’entité. Il se matérialise par un solde créditeur.

SECTION 2 : LES COMPTES DE GESTION


Les comptes de patrimoine ou de bilan renseignent sur la situation d'une entreprise. C'est pourquoi
on parle de comptabilité de situation ; le résultat est calculé de manière globale :

Résultat = (Biens + Créances) - (Capital + Dettes)

Par contre les comptes de gestion font apparaître les composantes du résultat c'est à dire les charges
et les produits.
Résultat = Produits - Charges
Les comptes de charges et de produits doivent être mouvementés du montant des charges et des
produits au titre de l'exercice auquel ils se rapportent.
Ils se divisent en :
- classe 6 : comptes de charges de l'activité ordinaire
- classe 7 : comptes de produits de l'activité ordinaire
- classe 8 : comptes des autres charges et autres produits
En conclusion nous dirons que la comptabilité de gestion complète la comptabilité de situation.
A- Les comptes de charges :
I- Fonctionnement des comptes de charges :
Les comptes de charges sont toujours débités au moment de leur naissance. Ils sont crédités lorsqu'il
y a modification de l'opération (retour) ou en cas d'écritures de détermination du résultat.
II- Les principaux comptes de charges :
a- Le compte Achat 60 : Ce compte enregistre, le montant des factures d'achat et la valeur des retours
de marchandises, matières et fournitures ainsi que les rabais, remises et ristournes hors factures
obtenus des fournisseurs de biens. Les comptes d’achats sont mouvementés au coût d’achat.

601 Achats de marchandises


602 Achats de matières premières
603 Variation de stock de biens achetés : il retrace l'ensemble des opérations relatives aux
entrées en stock et aux sorties de stock.
Variation de stock = Stock final - Stock initial
604 Achats stockés de matières et fournitures consommées
605 Autres achats (fournitures non stockables, électricité, eau, produits d'entretien, gaz,
carburant,).
608 Achats d'emballages : emballages récupérables, emballages perdus (sacs, bouteille en
plastique, papier d'emballages, caisses, cartons, …etc.) ;
Application 1 :
L'entreprise SOW a réalisé les opérations suivantes :
17-12 : Facture D5 reçue de DIOP marchandises 1 000 000 FHT, TVA 18% règlement à 30 jours.
26-12 : Paiement de la facture d'eau 150 000 FHT, TVA 18% en espèces.
27-12 : Facture AD5 de DIOP retour de m/ses 250 000 FHT, TVA 18%
28-12 : Facture V86 reçue de Ndiaye, fournitures de bureau 500 000 FHT, petit matériel 40 000 HT
; emballages perdus 15 000 FHT, TVA 18% à crédit

CFPC, BTS COMPTA A & B 48


31-12 : Règlement de la facture V86 par chèque bancaire.
TAF : Journaliser ces opérations chez SOW

b- Les frais de transport 61 :


Les frais de transport comprennent le montant des charges de port ou transport engagé par l'entreprise,
à l'occasion des achats, des ventes, des déplacements de son personnel ou de l'expédition de plis.
612 Transport sur vente
613 Transport pour le compte de tiers : l'entreprise paie le transport à l'avance pour le compte
de son client et le récupère sur la facture.
614 Transport du personnel
616 Transport de plis : enregistre l'achat de timbre-poste
618 Autres frais de transport : voyages et déplacements
c- Les Services Extérieurs :
Les services extérieurs enregistrent le montant des factures, paiements et rémunérations versés aux
prestataires extérieurs à l'entreprise et les éventuels rabais, remises et ristournes obtenus hors factures
sur les services extérieurs consommés
c-1 Services Extérieurs 62 :
622 Locations et charges locatives : paiement de loyer d'un bâtiment ou d'une voiture, …etc.
624 Entretien, Réparations et Maintenance
625 Prime d'assurance : c'est une somme versée à une compagnie d'assurance afin d'assurer
les biens de l'entreprise. Elle est exonérée de TVA.
627 Publicité, Publication, Relations publiques
628 Frais de télécommunication : factures de téléphone, de télex, les taxes téléphoniques

CFPC, BTS COMPTA A & B 49


c-2 Autres services extérieurs 63 :
631 Frais bancaires : frais de tenue de compte, commissions, frais sur effets de commerce,
…etc.
632 Rémunérations d'intermédiaires et de conseils : courtage, honoraires, frais d'acte, frais de
transit, …etc.
633 Frais de formation : frais d'études, de stages
634 Redevances pour brevet et licence : c'est une somme versée pour utilisation du brevet
appartenant à autrui.
637 Rémunération du personnel externe : ce sont les salaires versés par exemple à des agences
de sécurité.
638 Autres charges externes : frais de mission, réception, de déménagement.
d- Les Impôts et taxes 64 :
Ce compte enregistre le montant des charges correspondant à des versements obligatoires à l'Etat et
aux collectivités publiques pour subvenir à des dépenses publiques.
641 Impôts et taxes directs : il s'agit d'impôts fonciers, de patentes, de taxes sur les ordures
ménagères, d'impôts sur le salaire.
646 Droits d'enregistrement : timbres fiscaux, vignettes, droits de mutation.
647 Pénalités et amendes fiscales
Remarque :
 Si l'entreprise reçoit un avertissement fiscal (pour impôt à payer, taxe à payer etc.), on
débite le compte 647 par le crédit de 44 Etat et Collectivités Publiques.
 Le jour du règlement, on débite 44 par le crédit d'un compte de trésorerie.
e- Les Autres charges 65 :
Ce compte enregistre le montant des charges, de caractère souvent accessoire, qui entre dans les
consommations de l'exercice en provenance de tiers.
651 Pertes sur créances clients : créances irrécouvrables sur les clients
658 Charges diverses : pourboires, dons versés
656 Pertes de change sur créances et dettes commerciales
f- Les Charges de Personnel 66 :
Ce compte enregistre l'ensemble des rémunérations du personnel de l'entreprise, qu'il s'agisse
d'appointements, de salaires, de commissions, de congés payés, de primes, de gratifications,
d'indemnités diverses, avantages en nature.
661 Rémunérations directes versées au personnel national
662 Rémunérations directes versées au personnel non national
663 Indemnités forfaitaires
664 Charges sociales
g- Les Charges financières 67 :
Il enregistre l'ensemble des charges financières dues à différents tiers intervenant dans le financement
de l'entreprise (à l'exclusion des services bancaires).
671 Intérêts des emprunts
673 Escomptes accordés
675 Escomptes des effets de commerce
676 Perte de change financière :
677 Perte sur cession de titres de placement
h- Les dotations aux amortissements 68 et aux provisions 69 :
681 Dotations aux amortissements
691 Dotations aux provisions

CFPC, BTS COMPTA A & B 50


Application 2 :
L'entreprise Ndiaye a réalisé durant le mois de janvier les opérations suivantes :
04-01 : Achat de timbres de poste en espèces 250 000 F
05-01 : Paiement de la location de décembre 100 000 F par banque
12-01 : Paiement des frais de publicité 300 000 FHT, TVA 18% par banque
13-01 : Règlement des frais de télécommunication 59 000 F TTC ; TVA 18% récupérable, en espèces
15-01 : Avis de débit : remboursement d’emprunt 2 360 000 F dont 260 000 F d’intérêts
16-01 : Réglés par chèque bancaire :
Honoraires du notaire 500 000 FHT, TVA 18%
Mutation de notre véhicule 80 000 F
26-01 Notre créance de 590 000 F TTC sur DIOP est devenue irrécouvrable.
27-01 Pénalité à payer pour retard de la déclaration de TVA 150 000F.
30-01 Paiement de la pénalité en espèces.
31-01 Facture reçue de ATI : réparations ordinateurs 590 000 F TTC, TVA 18% récupérable.
TAF : Journaliser les opérations de l'entreprise Ndiaye

CFPC, BTS COMPTA A & B 51


i- Les charges hors activités ordinaires 83 :
Ce sont les charges qui ne sont pas liées à l'activité ordinaire de l'entreprise et qui, de ce fait n'ont
généralement pas de caractère récurrent.
831 Charges hors activités ordinaires : ce sont les charges qui ne sont pas liées à l'activité
ordinaire de l'entreprise.
835 Dons et Libéralités accordés : sont accordés à l'occasion d'événements
836 Abandons de créances : est accordé par exemple à un client victime d'un sinistre.
B - Les comptes de produits :
I- Fonctionnement des comptes de produits :
Les comptes de produits sont toujours crédités au moment de leur naissance. Ils sont débités lorsqu'il
y a modification de l'opération (retour de marchandises) ou en cas d'écritures de détermination du
résultat.
II- Les principaux comptes de produits :
a- Le compte vente 70 :
Ce compte enregistre les ressources de l'entreprise provenant de la vente des marchandises, des
travaux effectués et des services rendus à des tiers.
701 Vente de marchandises
702 Vente de produits finis : enregistre toutes les ventes de produits fabriqués par l'entreprise.
705 Travaux facturés
706 Services vendus
707 Produits accessoires : transports facturés, loyers reçus, redevance reçue, commissions
reçues, etc.

CFPC, BTS COMPTA A & B 52


b- Subvention d'exploitation 71 :
Ce sont des aides financières accordées par l'Etat, par des collectivités publiques ou des tiers. Elles
sont destinées à compenser l'insuffisance du prix de vente administré, ou à faire face à des charges
d'exploitation.
 Si l'entreprise reçoit un avis de subvention on débite le compte 4495 Etat subvention
d'exploitation à recevoir par le crédit de 71
 Si la subvention est encaissée, on débite 521 banque ou 571 caisse par le crédit de 4495.
c- Production immobilisée 72 :
Ce compte enregistre le coût de production des travaux faits par l'entreprise pour elle-même.
On crédite 72 du coût de production hors taxe par le débit du compte d'immobilisation concerné.

Exemple 3 : L'entreprise SALL a réalisé les opérations suivantes en février :


02-02 : Facture V01 à Faye marchandises 2 500 000 F, port 50 000 F, TVA 18%
04-02 : Reçu loyer du mois de janvier 500 000 F, TVA 18% par chèque bancaire
08-02 : Une subvention d'exploitation de 5 000 000 F nous a été accordée par l'Etat.
10-02 : Livraison à nous même d'un bâtiment de 50 000 000 F, TVA 18% récupérable
15-02 : Reçu la subvention d'exploitation par chèque bancaire.
20-02 : Facture V15 à Diouf produits finis 600 000 F, services 275 00F, port facturé 75 000 F,
TVA 18%, règlement à 90 jours.
25-02 : Facture AV01 à Faye retour de marchandises 500 000 F, port remboursé 15 000 F, TVA 18%
TAF : Présenter le journal chez l'entreprise SALL

CFPC, BTS COMPTA A & B 53


d- Variation de stocks de biens et de services produits 73 :
Ce compte enregistre les variations de stocks de biens et de services produits en retraçant les
opérations relatives aux entrées en stock et aux sorties de stocks. Ce compte est utilisé par les
entreprises industrielles.
e- Autres produits 75 :
Ce sont tous les produits divers qui ne proviennent pas directement de l'activité productrice ou
commerciale de l'entreprise, mais qui relèvent néanmoins de ses activités ordinaires.
758 Produits divers : indemnités d'assurances reçues.
759 Reprise charges pour dépréciation d’exploitation
f- Revenus financiers 77 :
Ce sont les ressources que tire l'entreprise de ses activités financières.
771 Intérêts des prêts : il s'agit des prêts accordés par l'entreprise ; ainsi que des intérêts
bancaires créditeurs.
772 Revenus des titres de participation : il s'agit des intérêts et dividendes ou coupons échus
rapportés par les titres
773 Escomptes obtenus : c'est une réduction accordée par le fournisseur
774 Revenus des titres de placement : concernent les dividendes ou coupons échus rapportés
par les titres de placement.
776 Gains de changes : profits réalisés au cours d'une opération de change
777 Gains sur cessions de titres de placement
g- Transfert de charges 78 :
Ce compte sert à l'imputation de charges d'exploitation ou financières qui doivent être, en raison de
leur nature, affectées à un compte de bilan en fin d'exercice. Les charges sont inscrites au débit des
comptes de charges concernés par le crédit d'un compte de trésorerie.

- 781 Transfert de charges d'exploitation


- 787 Transfert de charges financières
h- Produits hors activités ordinaires 84 :
Ce sont des produits qui ne sont pas liés à l'activité ordinaire de l'entreprise et sont donc dépourvus
de caractère récurrent.
841 Produits H.A.O constatés : ce compte est crédité des produits provenant d'événements
extraordinaires.
845 Dons et libéralités obtenus
846 Abandons de créances obtenus

CFPC, BTS COMPTA A & B 54


i- Subventions d'équilibre 88 :
Ce compte enregistre le montant des subventions allouées par l'Etat ou par l'un de ses démembrements
à l'entreprise, pour lui permettre de compenser, en totalité ou partiellement, des pertes survenues dans
des circonstances exceptionnelles. Ce compte est H.A.O.
Exemple 4 :
L'entreprise Seck a réalisé durant le mois de février les opérations suivantes :
05-02 : Aide de la municipalité 3 500 000 F pour nos stocks détruits par les inondations chèque
bancaire reçu.
10-02 : Indemnité d'assurance reçue par ordre de virement 10 000 000 F
14-02 : Avis de crédit de la banque cession titres de placement 90 actions à 30 000 F prix d'achat 2
250 000 F frais de cession 90 000 F, TAF 17%.
16-02 : Acquisition d'un immeuble 50 000 000 F dont ¼ pour le terrain, droits d'enregistrement 3 000
000 F; honoraires 250 000 F, TVA 18% récupérable sur les honoraires. Les frais sont répartis au
prorata entre le terrain et le bâtiment. Règlement par chèque bancaire
18-02 : Avis de crédit de la banque : intérêts créditeurs 150 000F coupons échus 250 000 F
25-02 : Facture de Diop marchandises 2 000 000 F, transport 150 000 F escompte obtenu 50 000 F,
règlement à 30 jours, TVA 18% récupérable
27-02 : Facture à Diagne marchandises 1 500 000 F, port 35 000 F, escompte accordé 20 000 F, port
25 000 F, TVA 18% à 45 jours.
TAF : Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise.

CFPC, BTS COMPTA A & B 55


CFPC, BTS COMPTA A & B 56
Travaux dirigés sur l’étude du plan comptable SYSCOHADA
CAS 1 :
L’entreprise BKM vous soumet les informations suivantes :
03/05 : Facture V37 vente de marchandises à crédit 700 000 au client SALL
05/05 : Recouvrement par chèque bancaire de créances sur clients : 635 000
08/05 : Versement en espèces d’avance sur consommation d’eau 130 000.
12/05 : Chèque n°140 montant 200 000 pour prêt à notre employé FALL
20/05 : Avance HT versée à SENAUTO : 1 500 000 par chèque bancaire pour commande d’une
camionnette.
22/05 : Règlement par banque du client SALL
28/05 : FALL rembourse la moitié du prêt en espèces
30/05 : SENAUTO nous livre la camionnette 8 000 000 HT, nous réglons le solde par banque.
01/06 : Avances au fournisseur SARR pour commande de marchandises 75 000 F en espèce
02/06 : La SDE nous rembourse par virement bancaire une partie de l’avance sur consommation du
08/05 30 000
04/06 : Réception des marchandises commandées le 01/06 ; coût 460 000 F. Règlement du solde par
banque.
05/06 : dépôt de 200 000 en banque prélevé sur le compte personnel de l’exploitant
06/06 : Location d’un local commercial, dépôt de 130 000F à titre de garantie par chèque bancaire.
07/06 : Emprunt contracté 323 000 F déposé dans le compte bancaire de l’entreprise
08/06 : Retrait de 100 000 de la caisse pour les propres besoins de l’exploitant.
09/06 : Subvention d’investissement reçue du Conseil Régional, deux véhicules valant 3 500 000 F.
11/06 : Achat d’une machine de broyage par crédit-bail 5 400 000
12/06 : Facture A187 de SENORD : 5 ordinateurs à 500 000 F l’un
13/06 : Facture A547 de DIOP : marchandises 3 600 000 F
15/06 : Nous retournons à SENORD un ordinateur qui ne fonctionne pas. Reçu facture AV37
16/06 : Reçu chèque N°6427 de FAYE, 1 800 000 pour avance sur commande de marchandises
17/06 : nous réglons à DIOP en espèces.
19/06 : Nous réglons à SENORD, pour solde par chèque bancaire
20/06 : Facture V140 à FAYE : 4 000 000
22/06 : FAYE règle la facture V140 par chèque bancaire.
24/06 : Caution de loyer reçu pour nos locaux 82 000 en espèces
TAF : Journaliser ces opérations chez l’entreprise BKM

CAS 2 :
Durant le mois de juillet 2021 l’entreprise KO a réalisé les opérations suivantes :
01 / 07 Paiement des frais d’acquisition d’un immeuble par chèque bancaire :
- Honoraire du notaire 420 000 F
- Frais d’acte 75 000 F
- Droit de mutation 125 000 F
03 /07 La municipalité nous accorde une subvention d’exploitation de 1 500 000 CB N° 1045
04/07 Cession de titres de placement (avis de crédit de la SGBS) : 200 actions acquises pour 1 250
000 F au mois de février et cédées pour 1 275 000 F
05/07 Insertion dans la presse : 160 000 réglée par caisse
08/07 Facture à nous même : produits finis 2 000 000. Il s’agit de mobilier de bureau
09/07 Facture V215 à DABA, marchandises 1 500 000, règlement en espèces

CFPC, BTS COMPTA A & B 57


11 / 07 Pièce de caisse D2510 : achat de timbres 320 000 dont 215 000 de timbres fiscaux
12/07 Achats contre espèces de fournitures de bureau non stockables 250 000
12/07 La municipalité abandonne une créance de 1 200 000 F
14/07 Achat de marchandises pour un montant de 6 750 000, frais de transport 350 000.
16/07 Avis de débit de la SGBS :
- Amendes pénales 750 000
- Patentes 350 000
17/ 07 Pièce de caisse D2512 règlement du loyer mensuel 520 000
18/07 Cadeaux de Noël aux enfants du personnel 752 000 réglés par chèque bancaire
21 / 07 Location d’emballages au client SONKO 417 720 règlement par caisse
22 / 07 Le client DIOP qui nous doit 1 530 000 est devenu insolvable
22 / 07 Des frais de transport à la charge du client KEBE sont réglés par CCP : 75 000
23 / 07 Facture V785 à SENE : Déchets et rebuts 150 000
24 / 07 Le client KEBE nous rembourse par banque les frais de transport du 22 / 07
26/ 07 Nous recevons la facture 456 de NDIAYE pour le nettoyage d’un immeuble inondé
875 000, règlement par chèque bancaire
27/07 Règlement des frais relatif à la fête de réception du personnel : 925 000 en espèces
28 /07 Reçu des intérêts bancaire en notre faveur 174 000
29 /07 Réglé par banque :
- Prime d’assurance 521 000
- Intérêt sur emprunt 65 000
- Taxes téléphoniques 152 000
- Sponsor 2 100 000
TAF : Enregistrer ces opérations dans le journal de KOCAK (sans tenir compte de la TVA)

CAS 3 :
L’entreprise GSKM a réalisé les opérations suivantes au cours du mois :
03/01 Facture A83 de HORTZ : matériel industriel 1 600 000 HT, transport 200 000 HT, frais
d’installation 80 000 HT, TVA 18%, règlement par chèque
03/01 Facture A431 : mobilier de bureau 3 500 000 HTVA 18% règlement 2/5 par banque, le reste à
crédit
04/01 ventes de marchandises 4 150 000 HT, transport 50.000 HT, TVA 18%. Règlement du 2/3 par
caisse le reste à crédit
05/01 Avance de 530 000 HT en espèces reçue du client THIAM pour commande de marchandises
05/01 Acquisition de titres représentant 11% du capital de Tigo à 3 500 000 frais 20.000 règlement
CBN° 0420510 qu’il compte garder
06/01 Avis de crédit CBAO : Emprunt bancaire 6 500 000 F
07/01 facture à nous même : meuble de logement 400.000 HTVA 18% déductible, meuble de bureau
800.000 HTVA 18% non déductible.
07/01 Livraison de la commande du 5 / 01 à THIAM, valant 1 416 000 HT 08 / 01 Avance sur
consommation versée à la SDE 90 000 en espèces
09/01 Règlement en espèces des frais de transport à la charge du client SY 70 000 HTVA 18%
10/01 Achats de petit matériel et outillage 600 000 HT, TVA 18%. Règlement par banque
11/01 Achat de marchandises à crédit à NDIAYE : 6 500 000 HT, TVA 18%
12/01 chèque remis à Baol immobilier : règlement loyer 250.000
13/01 Paiement d’un affranchissement 25.000 en espèces

CFPC, BTS COMPTA A & B 58


14/01 Avance versée par banque 800 000 HT pour commande de marchandises
15/01 Avis de débit de la CBAO : acquisition de 50 titres de placement à 25.000 F l’un, frais sur titre
5%
16/01 Notre fournisseur abandonne 1.000.000 F de ses créances
17/01 le client Omar qui nous doit 1.770.000 est devenu insolvable
18 / 01 Règlement par virement postal : Eau 180 000 FHT, Electricité 520 000 HT, Téléphone
500 000 HT, TVA 18%
19/01 don accordé de 1.500.000 par chèque bancaire pour les victimes d’une inondation
20 / 01 Réception de la commande du 14 / 01 d’une valeur de 2 360 000 HT
21/01 règlement par chèque bancaire l’entretien du matériel de bureau 224.200 dont TVA 18%
22/01 Pièce de caisse R2105 reçue du client DIOP pour le règlement du loyer nous appartenant : 250
000 HT, TVA18%
23/01 Avance sur commande de mobilier 350 000 HT, TVA 18%. PCD N° 482012
24/01 Facture à Mbengue : marchandises 1.500.000 HT, TVA 18%
25/ 01 Prêt accordé à l’employé AIDARA 450 000 par banque
TRAVAIL A FAIRE : Journaliser les opérations du mois de janvier.

CAS 4 :
La société BTS a réalisé durant le mois de mai les opérations suivantes :
04-05 : Facture A054 d’Auto Espace : achat d’un véhicule 3 000 000 FHT transport 400 000 HTF,
règlement par virement bancaire. TVA 18% récupérable.
06-05 : Remis au propriétaire du magasin un chèque de 300 000 F dont les 2/3 à titre de garantie et
le reste à titre de loyer.
15-05 : Reçu de l’Etat une subvention d’équipement : véhicule valant 20 000 000 F
18-05 : Avis de crédit de la banque : vente de 200 titres de placement au cours de 15 000 F,
commissions 2% du prix de vente. Ces titres été achetés à 12 000 F l’un.
20-05 : Reçu notification du trésor Public pour une pénalité fiscale sur retard de paiement : 160 000
F
21-05 règlement de la facture d’électricité par chèque bancaire 200.000 HT, TVA 18%
22-05 : Don la croix rouge Sénégalaise : 5.000.000 pour les victimes d’un glissement de terrain,
règlement par chèque bancaire
23/05 facture N° 8754 de LO Frères : Matériel industriel 1.250.000F HT, transport 55.000F HT frais
de montage 45.000FHT, droits d’enregistrement 150.000 F, règlement par chèque bancaire.
24/05 Acquisition des titres de participation : 1.500.00 F, commission 3%, règlement par chèque
bancaire.
26/05Achats de timbres postaux 50.000 F et timbre fiscaux 65.000 F en espèces.
29/05 chèque N° 045700 remis à ESPACE AUTO pour commande d’un véhicule 944.000 TTC dont
18% TVA déductible
TAF : Présenter les écritures au journal de la société

CFPC, BTS COMPTA A & B 59


CAS 5 :
L’entreprise SAESCO dont le solde banque est 8 150 000 F a réalisé les opérations suivantes au mois
de décembre N :
02/12 Avis de crédit de la banque intérêt reçu 375 000 F
03/12 Avance sur commande de marchandises 800 000, réglée par chèque bancaire
05/12 Loyer reçu par l’entreprise 650 000 par virement postal
06/12 Le fournisseur BOYE abandonne 950 000 F de ses créances
09/12 Indemnité d’assurance reçue par l’entreprise 1 300 000 F CBN° 0458210
11/12 Acquisition de 90 titres de placement à 35 000 l’unité, frais sur achat 3%. Règlement par banque
12/12 Remboursement d’un emprunt par chèque bancaire 750 000 F dont 45 000 F d’intérêt
14/12 La Mairie nous promet une subvention d’exploitation de 900 000 F
16/12 Don de 1 700 000 par chèque bancaire accordé aux victimes d’une inondation
18/12 Le client LO qui nous devait 1 793 600 F est parti sans laisser d’adresse
20/12 Cession de 50 titres de placement à 40 000 F l’unité, frais sur cession 2%. Avis de crédit de la
banque
21/12 Prestations facturées à nos clients : 1 400 000 F. Pièce de caisse R 652
22/12 Retrait bancaire de 250 000 F pour sponsoriser une manifestation culturelle
25/12 Avis de crédit pour réception de la subvention promise par la Mairie
28 / 12 Règlement par chèque bancaire des frais de mission du Directeur : 800 000 F
30 / 12 Chèque bancaire N° 0215405 pour foire et exposition 500 000 F
TRAVAIL A FAIRE : Journaliser ces opérations chez l’entreprise SAESCO

CFPC, BTS COMPTA A & B 60


CHAPITRE 7 : LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES
Les opérations d’achats et de ventes font partie des opérations courantes que l’entreprise réalise soit
avec ses fournisseurs soit avec ses clients. L’enregistrement de telles opérations constituent le travail
quotidien du comptable. L’opération d’achat – vente crée deux flux opposés entre l’acheteur (client)
et le vendeur (fournisseur).
I. L’enregistrement de la facture de doit
1) Définition de la facture de doit
La facture est un écrit obligatoire dressé par un commerçant et constatant les conditions auxquelles il
a vendu des biens ou assuré des services. Cet écrit constate le montant que le client DOIT au
fournisseur ; c’est pourquoi on parle souvent de facture de « DOIT ».

a) Présentation
La facture est établie au moins en double exemplaire. L’original est envoyé au client et le double
conservé dans l’entreprise. La facture indique le détail des marchandises vendues et le décompte du
montant net à payer. On peut présenter la facture de différentes manières. La facture de doit peut
comporter des réductions et des majorations.

Numéro de la facture

SA DIOUF FACTURE n° 001 Nom du fournisseur


Unité 17
Parcelles Assainies
Nom du client
DOIT SA TOURE
U46 Rufisque
Date de la facture
Le 05/09/2018
Désignation quantité Prix unitaire Montant
Bien 1
Bien 2
prix de vente total HT A
Rabais et remise accordés t% -b
Net commercial de la vente C
Frais de transport HT +d
Net facturé E
Escompte de règlement x% -f
Net financier ou montant HT G
TVA 18% +h

I
Net à payer ou montant TTC

CFPC, BTS COMPTA A & B 61


b) Comptabilisation
Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE

01/04/N 01/04/N
411 créances clients i 60 achats E
673 escomptes accordés f 445 Etat, TVA recupérable h
70 ventes c 401 fournisseurs DEC i
7071 ports facturés d 773 escomptes obtenus f
443 Etat, TVA facturée h Facture n° 001
Facture n° 001

Remarque :
- Si la TVA n’est pas récupérable lors de l’achat, le compte 445 ne figure pas dans le journal
du client bien que son montant figure sur la facture de doit. Dans ce cas le montant de la TVA
sera inclus dans le compte 60. Pour dire que lorsque la TVA sur le bien acheté est non
récupérable, le montant TTC sera enregistré dans le compte 60 c’est – à - dire (c +f +h).
- A chaque pièce comptable correspond une écriture comptable. A cet effet même si le client
achète les biens au comptant, on enregistre la facture d’abord ensuite on enregistre le paiement
comme suit :

Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE

01/04/N 01/04/N
411 créances clients i 60 achats E
673 escomptes accordés f 445 Etat, TVA recupérable h
70 ventes c 401 fournisseurs DEC i
7071 ports facturés d 773 escomptes obtenus f
443 Etat, TVA facturée h Facture n° 001
Facture n° 001 dito
dito 401 fournisseurs DEC i
5… compte de trésorerie i 5… compte de trésorerie i
411 creances clients i
chèque N cheque N

2) Les réductions sur factures de doit


a) Les réductions à caractère commercial
Rabais : réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente pour tenir compte :
- d’un défaut de qualité des marchandises ou des produits,
- de la non-conformité des biens livrés,
- d’un retard dans la livraison.
Remise : réduction de prix accordée en fonction de la quantité commandée, de la fidélité ou de la
qualité de l’acheteur. Donc c’est une réduction obtenue ou accordée en raison de l’importance de
l’opération ou de la profession du client. Il dépend de la qualité du client.
Ristourne : réduction de prix accordée périodiquement sur le total des achats réalisés par un client.
Elle est donc calculée sur un ensemble d’opérations traitées durant une période déterminée (semestre,
trimestre, bimestre, …). Elle est accordée le plus souvent en fin d’année.
NB : les réductions commerciales sur facture de « doit » ne sont pas comptabilisées.

CFPC, BTS COMPTA A & B 62


b) La réduction à caractère financier : l’escompte de règlement
L’escompte de règlement est une réduction due au règlement anticipé par rapport à l’échéance
indiquée ou au délai de paiement habituel. Il est généralement accordé pour les paiements au
comptant. L’escompte de règlement figure sur la facture de doit.
Cependant l’escompte peut être conditionnel (escompte si règlement au … ou dans …). Dans ce cas,
il ne figure pas sur la facture de « doit »
3) Les majorations sur facture de doit
Les majorations concernent les frais de transport, les emballages consignés et la TVA. Les emballages
feront l’objet d’un traitement particulier. Pour le moment le calcul et l’enregistrement de la TVA dans
la facture ne pose pas de problème majeur.
a) Les frais de transport
Ce sont des frais de livraison qui sont généralement supportés par le client. Il existe trois cas :
 Port Forfaitaire : le fournisseur assure la livraison avec ses propres moyens de transport et
facture le transport et les produits.
 Port avancé : le transport est assuré par un tiers transporteur. Le fournisseur règle d’abord les frais
de transport et les factures ensuite à son client. Le jour du règlement des frais de transport, le fournisseur
passe l’écriture suivante :

613 Transport pour le compte de tiers Port


445 Tva récupérable TVA
401 Fournisseurs Port + TVA
Facture transporteur

 Port Franco : le transport est à la charge du fournisseur, il ne figure pas sur la facture.

612 Transport sur vente Port


445 Tva récupérable TVA
401 Fournisseurs Port + TVA
Facture transporteur

Exemple 1 : facture de doit avec réductions (remise et escompte) et majoration (TVA)

La SA TOURE achète des biens pour les revendre. Les objets sont fabriqués par la SA DIOUF qui
est le fournisseur de la SA TOURE. Elle lui vend 6 000 articles au prix de 120 l’article avec une
remise de 5%. SA DIOUF accorde un escompte de 1% au client. Etablir la facture et faites
l’enregistrement chez fournisseur puis chez le client.

CFPC, BTS COMPTA A & B 63


Solution

Exemple 2 : facture de doit avec double remise et majorations (TVA et frais de transport)
La SA DIOUF vend 100 unités de marchandises à la société TOURE au prix unitaire de 12 000 FCFA
en lui accordant des remises successives de 4% et 2%, Port forfaitaire : 25 300 F CFA . TVA 18%.
TAF : Présenter la facture puis l’enregistrer chez le fournisseur et chez le client

CFPC, BTS COMPTA A & B 64


Solution

Journal du fournisseur (SA DIOUF)


05/10/2018

Journal du client (SA TOURE)


05/10/2018

Si les marchandises étaient livrées gratuitement au client (SA TOURE), les frais de transports
n’apparaitraient pas sur la facture. Cependant si la SA DIOUF fait recours à un transporteur (SA
TOUDI) pour lui livrer les marchandises, elle recevra une facture du transporteur.

CFPC, BTS COMPTA A & B 65


Journal du transporteur (SA TOUDI)
05/10/2018

Journal de la SA TOURE
05/10/2018

facture N° 10 de TOUDI

Exemple 3 : facture de doit avec escompte et majorations (TVA et frais de transport)


La société DIOUF vend des marchandises à la société TOURE au prix de 2 500 000 FCFA, remise
4%, escompte 2%. Port débours de 70 800 TTC, TVA 18%. Net à payer par chèque dès la réception
de la facture. Etablir et enregistrer la facture chez le fournisseur puis chez le client.
Solution

Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE

01-11-18 01-11-18

Facture n° 003
dito
dito

chèque N cheque N

CFPC, BTS COMPTA A & B 66


4) L’enregistrement des entrées et des sorties de stocks
Les marchandises ou matières premières sont achetées et stockées avant d’être vendues ou transformées.
Il est donc nécessaire pour l’entreprise de constater l’entrée en stocks de ces biens après l’enregistrement
de la facture reçue du fournisseur.
L’entreprise doit aussi constater la sortie de stocks des biens vendus aux clients.
La constatation des entrées et des sorties de stocks se fait soit par l’inventaire permanent soit par
l’inventaire intermittent.
4-1 - En inventaire intermittent :
L’inventaire comptable intermittent est une organisation comptable des stocks ou seul un recollement
périodique au moins une fois par an des existants chiffrés en quantité et en valeur est effectuée.
La démarche suivie jusque-là dans l’enregistrement des opérations d’achat et de vente correspond à
la méthode de l’inventaire intermittent.

 Chez le fournisseur (vendeur)

411/5… Clients / Cpte de trésorerie NAP


673 Escomptes accordés Escompte
70 Vente de …. Net com
707 Produits accessoires Port HT
443 Tva Facturée TVA
Facture N°…

 Chez le client (acheteur)

60… Achat de ... Net com facturé


445 Tva récupérable TVA
401/5.. Fournisseur / cpte de trésorerie NAP
773 Escomptes obtenus Escompte
Facture N°…

Application :
18-04 : Facture V20 de Fall à Sarr, brut HT 5 000 000 F, remise 10% et 5%, port 300 000, escompte
2%, TVA 18%, taux de marque 25%, règlement au comptant par chèque bancaire.

CFPC, BTS COMPTA A & B 67


a - Chez le fournisseur FALL

b - Chez le client SARR

c - Ecritures de régularisation :
Les comptes de stocks font l'objet d'une reconstitution en fin d'exercice après inventaire physique ou
inventaire extra – comptable.
La technique comptable préconise en fin d'exercice :
L’annulation du stock initial
La constatation du stock final.
Exemple :
A la date du 31-12-2005 la situation des stocks de l'entreprise DIOP est la suivante :

Nature Stock au 01-01-05 Stock au 31-12-05


Marchandises 1 200 000 560 000
Matières premières 2 350 000 1 500 000
Produits finis 750 000 350 000

6031 Variat. de stock de marchandises


6032 Variat. de stock de matières prem.
736 Variat. de stock de produits finis
31 Marchandises
32 Matières premières
36 Produits finis
Annulation des stocks initiaux

CFPC, BTS COMPTA A & B 68


31 Marchandises
32 Matières premières
36 Produits finis
6031 Variat. de stock de marchandises
6032 Variat. de stock de matières prem.
736 Variat. de stock de produits finis
Constatation du stock final

4-2. En inventaire permanent :


Les opérations d’achat-vente sont en principe génératrices de profit. La différence entre le prix de
vente et le coût d’achat se nomme marge brute (MB).
Il est intéressant pour l’entreprise de connaître à tout moment la valeur de ses marchandises en stock
ainsi que la marge brute réalisée afin de suivre l’évolution de la situation de l’entreprise. Les entrées
et les sorties de stocks sont valorisées au coût d’achat (prix d’achat + frais accessoires d’achat)
Le SYSCOHADA préconise la méthode de l’inventaire permanent.
Remarque :
Le taux de marque est le pourcentage du bénéfice brut calculé sur le prix de vente brut du prix marqué.
Il permet de calculer le coût d’achat des marchandises vendues.

Coût d’achat des m/ses vendues = PVB X (100 – taux de marque) / 100

Exemple 4 :
24-04 : Facture V590 de Sow à Ly : brut 2 500 000 HT, remise 10%, port facturé 150 000 F, TVA
18%, escompte 1%, règlement en espèces. Le taux de marque est de 20%.

DOIT

Montant brut
Remise 10%
Net com. vte
Port
Net com. de la facture
Escompte 1%
Net Financier
TVA 18%

NAPTTC

CFPC, BTS COMPTA A & B 69


a - Chez le fournisseur SOW :

b - Chez le client LY :

5) Les avances et acomptes versés


L’avance est une somme reçue ou versée avant l’exécution d’une prestation ou avant la livraison du
bien. Tandis que l’acompte est versé ou reçu sur la base d’une exécution partielle. L’acompte est une
avance ou un premier versement sur un achat et implique un engagement ferme.
- Avance sur marchandises, matières et produits
L’enregistrement comptable des acomptes nécessite l’utilisation des comptes :
 4091 – Fournisseurs, acomptes versés sur commandes
 4191 – Clients, acomptes reçus sur commandes
 4452 – Etat, TVA récupérable sur achat
 4431 – Etat, TVA facturée sur vente
A la réception de l’avance, l’enregistrement se fait comme suit chez le fournisseur et chez le client :
Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE
date réception date de versement
521 Banque Av. ttc 4091 frs, avances reçues Av HT
4191 clilents,avances reçues Av. HT 4452 TVA récupérable sur achat TVA
4431 TVA facturée sur vente TVA 521 Banque Av ttc
chèque N… chèque N…

A la facturation des marchandises vendues on doit tenir compte sur la facture de doit l’avance que le
client avait versé. Nous avons deux façons de représenter la facture :

CFPC, BTS COMPTA A & B 70


Application :
20/04 : Avance reçu de TOURE 141 600 F TTC par banque (Chèque N°497).

10/05 : Facture de DIOUF à TOURE : Marchandises 242 600 HT, TVA 18%, Avance déduite.

CFPC, BTS COMPTA A & B 71


II. L’enregistrement de la facture d’Avoir
La facture d’avoir est établie par le fournisseur à l’occasion des retours de marchandises ou produits
du client ou de réduction hors facture.
1) Facture d’avoir établie à l’occasion d’un retour de marchandises ou produits
Le client, après avoir reçu les biens qui lui sont livrés par son fournisseur, fera une vérification
complète des biens. Il peut en effet constater un défaut de qualité ou de conformité des biens. Les
biens qui présentent un défaut vont être retournés au fournisseur et ce dernier va établir une facture
d’avoir.
Principes

Chez le fournisseur Chez le client

L’opération s’analyse comme une diminution L’opération s’analyse comme une diminution
des ventes entraînant une diminution de la des achats entraînant une diminution de la dette
créance sur le client. envers le fournisseur.
Il nous faudra donc diminuer la TVA Il nous faudra donc diminuer la TVA
facturée au client récupérable sur le fournisseur

a) Présentation de la facture d’avoir


FACT AV n° 001
SA DIOUF Unité 17
Parcelles Assainies
AVOIR SA TOURE Unité 26
Le 05/09/2018 DAKAR
prix des biens retournés a
-Rabais et remises récupérés t% -b
Net commercial retour c
+ rabais et remises supplémentaires accordés z% +d
Net commercial de l'Avoir e
-Escompte récupéré de la facture de doit x% -f
+ escompte supplémentaire accordé +g
net financier de l'avoir h
+ transport remboursé ou accordé +i
montant HT j
TVA 18% +k

m
Net à votre crédit

- Rabais ou remises récupérés : Le montant du rabais ou remise à récupérer est égal au taux
de rabais ou de la remise accordé au client au moment de la vente, pondéré par le prix des
marchandises retournées.

CFPC, BTS COMPTA A & B 72


- Rabais ou remise supplémentaire (RS) accordé :

RS = (Net commercial de la facture de doit – Net commercial retour de la


facture d’avoir) x taux du RS

- Escompte récupéré : Cette récupération n’est possible que lorsque le client n’a pas déjà réglé
la facture de doit, car si le règlement de la facture de doit a déjà lieu, l’escompte est
définitivement perdu. Au cas où le fournisseur est en mesure de récupérer l’escompte sur les
marchandises retournées, le montant de l’escompte récupéré sera égal au taux de l’escompte
accordé au client lors des ventes pondérées par le Net commercial de l’avoir.
- Escompte supplémentaire accordé : le fournisseur peut en revanche décider d’accorder au
client un nouvel escompte. Cet escompte est dit supplémentaire.
Escompte supplémentaire = [net commercial facturé de la facture de doit – net
commercial de l’avoir] * taux de l’escompte supplémentaire

SCHEMA COMPTABLE

Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE

date de facturation date de facturation


70 ventes e 401 fournisseurs DEC m
673 escomptes accordés g 773 escompte obtenu f
612 transport sur ventes i 60 achats e
443 TVA facturée k 773 escompte obtenu g
411 créances clients m 7071 ports facturés i
673 escomptes accordés f 445 TVA récupérable k
Facture AV n° 001 Facture Av n° 001

Application :
La SA TOURE achète des biens pour les revendre. Les biens sont fabriqués par la SA DIOUF qui
est le fournisseur de la SA TOURE. Elle lui vend 6 000 articles au prix de 120 l’article avec une
remise de 5%. SA DIOUF accorde un escompte de 1% au client.
La société TOURE retourne 1 000 articles à la société DIOUF le 01/11/2018.

Travail à faire : Etablir et enregistrer la facture d’Avoir chez le fournisseur et chez le client.

CFPC, BTS COMPTA A & B 73


FACT AV n° 002

SA DIOUF Unité 17
Parcelles Assainies
AVOIR SA TOURE Unité 26
Le 01/11/2018 DAKAR

Journal du fournisseur DIOUF


01-nov

Journal du client TOURE


01-nov

NB : le fournisseur doit aussi constater l’entrée en stock des biens retournés et le client doit constater
la sortie des stocks des biens retournés.

Coût d'achat des marchandises retournées = Montant du retour but x (100 - TM) / 100

Exemple :
28-04 : Facture AV590 de Sow à Ly : retour brut 500 000 F, port remboursé 16 800 F, rabais
supplémentaire 5%, escompte accordé 1%, TVA 18% récupérable.

CFPC, BTS COMPTA A & B 74


AVOIR

Retour brut
Reprise remise 10%
Net com. du retour
Rabais supp. 5%
Net com. de l'avoir
Reprise escompte 1%

Escompte accordé (supp.) 1%


Net financier de l'avoir
Port remboursé
Avoir HT
TVA 18%
Net à votre crédit

a Chez le fournisseur en inventaire permanent :

b - Chez le client en inventaire permanent :

CFPC, BTS COMPTA A & B 75


2) Facture d’avoir établie à l’occasion d’une réduction commerciale accordée hors
facture
La réduction commerciale est ici dissociée de la vente à laquelle elle se rapporte. En effet, la vente a
été définitivement facturée lors de la livraison. La réduction accordée ultérieurement, doit faire l’objet
d’une facturation spéciale sur une facture d’avoir.
Chez le fournisseur Chez le client

Il s’agit d’une diminution des produits Il s’agit d’une diminution des charges (achats).
(ventes). On utilise le compte de vente On utilise un compte de la classe 6 ou plus
concerné car le SYSCOA ne prévoit pas de précisément :
compte : 609 Rabais, remises, ristournes obtenus sur
Rabais, remises, ristournes accordés par achats
l’entreprise. De plus, on doit diminuer la TVA récupérable
De plus, on doit diminuer la TVA facturée lors afférente à l’opération d’achat.
de la vente.

Exemple : la société DIOUF accorde à la SA TOURE une remise de 30 000 FCFA suite à
l’importance de la commande récemment passée. Il lui envoie la facture ci-après.
FACT AV n° 004
SA DIOUF Unité 17
Parcelles Assainies
AVOIR SA TOURE Unité 26
Le 05/12/2018 DAKAR
Remises
TVA 18%
Net à votre crédit

Journal du fournisseur DIOUF


01-déc

35 400
facture AV n°002

Journal du client TOURE


01-déc

3) Escompte conditionnel
Lors de la vente à crédit, le fournisseur peut pousser le client à payer tôt en lui accordant un escompte
conditionné par la rapidité de paiement. Le client bénéficiera de cet escompte dès lors qu’il respectera
la condition.

CFPC, BTS COMPTA A & B 76


Application : Le 05/02/2018, la société DIOUF vend des marchandises à la société TOURE au prix
de 2 500 000 FCFA, remise 4%, transport 70 800 TTC, TVA 18%. Un escompte de 2% sera accordé
au client si paiement sous huitaine. Le 10/02/2018, DIOUF reçoit un chèque venant de son client
TOURE. DIOUF établit une facture d’avoir pour accorder à TOURE l’escompte. Ecriture nécessaire
chez le fournisseur puis chez le client.

FACTURE n° 045
SA DIOUF
Unité 17 Parcelles
Assainies SA TOURE
DOIT Unité 26 Parcelles
Le 05/02/2018 THIES
Libellés Montant

Chez le fournisseur chez le client


05/02/2018 05/02/2018

Facture n° 003 10/02/2018


10/02/2018

chèque de TOURE
chèque de TOURE

III. Valorisation des sorties de stocks


1 - Valorisation des corps certains :
Les corps certains (voitures, téléviseurs, ….) sont des biens durables qui entrent et sortent au coût
d'achat.

2 - Valorisation des biens fongibles :


Les biens fongibles (produits alimentaires) ne durent pas longtemps, ils entrent et sortent au coût
d'achat.

CFPC, BTS COMPTA A & B 77


Pour ce qui est de leur sortie, le SYSCOHADA a retenu deux méthodes de valorisation :
Le coût unitaire moyen pondéré (CUMP)
La méthode premier entrée premier sorti (PEPS ou FIFO)

2-1 : Le coût unitaire moyen pondéré (CUMP) :


a- Le coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée :
La formule de valorisation est la suivante :

Valeur du stock précédent + Valeur de l'entrée


C.U.M.P =
Quantité du stock précédent + Quantité de l'entrée

Cette méthode est préconisée pour les entreprises qui pratiquent l'inventaire permanent.
Exemple :
Au cours du mois de mars les mouvements de stocks de marchandises d'une entreprise sont les
suivants :
01-03 : stock initial de 300 kg à 120 F/kg
05-03 : sortie de 60 kg
15-03 : sortie de 90 kg
18-03 : entrée de 150 kg à 240 F
20-03 : sortie de 75 kg
24-03 : sortie de 120 kg
27-03 : sortie de 30 kg
30-03 : entrée de 150 kg à 288 F
TAF : Etablir la fiche de stock

Entrées Sorties Existants


Dates Désig°
Q C.U M.T Q C.U M.T Q C.U M.T

01-01 Stock In.

05-01 Sortie

15-01 Sortie

18-01 Entrée

20-01 Sortie

24-01 Sortie

27-01 Sortie

30-01 Entrée

CFPC, BTS COMPTA A & B 78


b- Le coût unitaire moyen pondéré de la période de stockage :
La formule de calcul est la suivante :

Valeur du stock initial + Valeur de l'entrée


C.U.M.P =
Quantité du stock initial + Quantité de l'entrée

Exemple : Partant de l'exemple, établir la fiche de stock

Dates Entrées Sorties Existants


Désig°
Q C.U M.T Q C.U M.T Q C.U M.T

01-01

18-01

30-01

05-01

15-01

20-01

24-01

27-01

Cette méthode est préconisée pour les entreprises qui pratiquent l'inventaire intermittent.

CFPC, BTS COMPTA A & B 79


2 -2 : Valorisation par la méthode PEPS :
Cette méthode est également appelée méthode par épuisement des lots.

Exemple : A partir de l'exemple, établir la fiche de stock

Entrées Sorties Existants


Dates Désig°
Q C.U M.T Q C.U M.T Q C.U M.T

01-01

05-01

15-01

18-01

20-01

24-01

27-01

30-01

Cette méthode est préconisée pour les entreprises qui pratiquent l'inventaire permanent.

CFPC, BTS COMPTA A & B 80


Travaux dirigés sur les achats et les ventes de biens
CAS 1 : nous disposons les informations suivantes de l’entreprise ABC
1/04 Facture N° 4555 de Ndiaye : Marchandises 4.000.000 HT, remise 10%, port 200.000 HT,
escompte 4%, TVA 18%
09/04 : Facture N°001 à Fall : Marchandises 2.000.000, remise 10%, port 100.000 HT, escompte 2%
si règlement dans 15 jours, TVA 18%
11/04 : facture N° A4555 de Ndiaye : retour de marchandises 1.500.000 HT, rabais 5%, port
remboursé 80.000 HT, escompte 2% TVA 18%
19/04 : Chèque reçu de Fall pour le règlement de la facture N°001 22/04 : Chèque remis à Ndiaye
pour solde de tout compte
25/04 : Facture N° A001 à Fall escompte accordé
Travail à faire : Etablir les factures et journaliser chez l’entreprise ABC
CAS 2 :
L’entreprise Diallo a effectué les opérations suivantes au cours de la première quinzaine de janvier.
01/01 Facture N° 10 de Sall : brut 3 200 000 F, remise 10%, escompte 1% si règlement sous huitaine,
port à notre charge 61 000 HT, TVA 18%, règlement à 30 jours.
5/01 Facture N° 20 à Baldé : brut 1 900 000 F, remise 8% escompte 1% si règlement sous huitaine,
TVA 18% Port à sa charge 28 000 HT, règlement à 60 jours.
10/01 facture d’avoir N° 10A de Sall retour brut 1 500 000 F, rabais supplémentaire 2%, port
remboursé 22 000 HT.
15/01 Facture d’avoir N° 20A à Baldé : retour brut 1 000 000, rabais supplémentaire 2%, Port
remboursé 11 800 TTC
TRAVAIL A FAIRE :
1) Etablir les factures
2) Enregistrer ces opérations en inventaire permanent chez Diallo : Taux de marque = 25%
CAS 3 :
La société GSKM a réalisé les opérations suivantes durant le mois de Mars
05/03 facture A 105 de Ndiaye : marchandise 4 000 000, remise 10%, port 145 000 HT, escompte
1%, TVA 18%, règlement par banque
08/03 facture V205 à Niass : brut 1 800 000, remise 10%, port 125 000 HT, TVA 18%, règlement à
crédit, escompte 2% si règlement sous huitaine
08/03 facture AA105 de Ndiaye : retour brut 1.800.000, rabais supplémentaire 5%, port remboursé
100 000 HT
10/03 facture V206 à SENI : brut 1 250 000, remise 5%, port 75 000HT, TVA 18%, règlement par
banque
23/03 facture V207 à Niass: retour brut 950 000, port remboursé 145 000HT, escompte 1%, TVA
18%,
26/03 facture A123 de KEBE : brut 2 650 000, remise 10% et 5%, port 200 000HT, TVA 18%, 28/03
retour sur achat du 26/03 : brut 1 000 000, port remboursé 77 290 TTC, escompte supplémentaire 1%
Travail à faire : Présenter toutes les factures et Journaliser chez GSKM

CAS 4 : les Operations de l’entreprise Bambouky, au cours du mois de février de l’année 2013 sont
les suivants :
01/02 : Stock initial de 300 Kg à 650 F le Kg
02/02 : Sortie de 250 kg
05/02 : Sortie de 40 kg
10/02 : Entrée de 600kg à 550F le kg 15/02 : Sortie de 500 kg

CFPC, BTS COMPTA A & B 81


20/02 : Sortie de 100 kg
28/02 : Entrée de 100 kg à 600 F le kg
TRAVAIL A FAIRE : Etablir la fiche de stock selon la méthode PEPS

CAS 5 :
Vous disposez des factures suivantes :

Moussa 07-mai Doudou 14-mai


DOIT DOIT
Facture n°34 Doudou Facture n°72 Oumar
Brut ? Brut ?
Remise 5% ? Remise 5% ?
Net com. vente 1 ? Net com. vente 1 ?
remise 10% ? remise 10% ?
Net com. vente 2 ? Net com. vente 2 ?
commission HT 43000 transport HT 14 240
Net com. de la facture ? Net com. de la facture ?
Escompte 1% ? Escompte 1% ?
Net financier ? Net financier ?
TVA 18% ? TVA 18% ?
NAP (chèque bancaire) ? NAP (pièce de caisse) ?

Renseignements supplémentaires :

31 Marchandises 385 000

6031 VS de marchandises 385 000


Entrée en stock

6031 VS de marchandises 450 000

31 Marchandises 450 000


Sortie de stock

Travail à faire :
1 -Reconstituer les factures
2 - Enregistrer en inventaire permanent chez les tiers, taux de marque 25%

CFPC, BTS COMPTA A & B 82


CHAPITRE 8 : LA COMPTABILISATION DES EMBALLAGES
Les emballages sont des objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger, conditionner les produits
et marchandises livrés à la clientèle en même temps que leur contenu. Ils sont donc destinés à contenir
et à protéger les objets, matières ou fournitures livrés à la clientèle. On distingue :
- Les emballages à vendre appelés emballages perdus
- Les emballages récupérables et identifiables ou matériels d’emballages : ce sont des
immobilisations
- Les emballages récupérables et non identifiables : ce sont des biens fongibles et
interchangeables.
I. Les achats d’emballages
1) Achats d’emballages perdus
Ils sont livrés avec les produits à la clientèle. Il peut s’agir des bouteilles en plastiques, des papiers,
des cartons, des ficelles, des sacs papiers, des boîtes de conserves, des sacs plastiques, etc. la valeur
de ses emballages est intégrée dans le prix de vente des produits. Elle ne donne pas lieu à la
facturation, à un enregistrement comptable. Cependant leur achat simple s’enregistre dans le compte
6081 – Achats d’emballages perdus.
Exemple : nous recevons la facture V040 de FALL constatant notre achat de papier d’emballage pour
une valeur de 800 000 F HT la TVA est de 18%.
Solution
Dans l’entreprise acheteur :
01-oct

facture V040
2) Achats d’emballage récupérable et identifiable
Les emballages récupérables et identifiables sont utilisés comme des instruments de travail. Ce sont
donc des immobilisations comptabilisées au coût d’acquisition HT.
Il peut s’agir des matériels d’emballages, des conteneurs (containers en anglais), des fûts, des caisses
numérotées. Leurs achats sont enregistrés dans le compte 243 – Matériels d’emballages
récupérables et identifiables. Le coût d’acquisition regroupe le prix d’achat net HT plus les frais
accessoires d’achat.
Exemple : l’entreprise Alpha achète 3 conteneurs à 1 500 000 F l’un transport forfaitaire 300 000 F,
TVA 18%. Etablir et enregistrer la facture chez l’entreprise acheteur.
FACT AV n° 56
SA DIOUF Unité 17
Parcelles Assainies
DOIT
date de facturation SA DIATTA

CFPC, BTS COMPTA A & B 83


01-oct

facture V040
a) Achats d’emballages récupérables et non identifiables (ERNI)
Les ERNI sont des biens fongibles, interchangeables. Ce sont les palettes, les caisses sans numéros.
Ils sont susceptibles d’être provisoirement conservé par les clients et que le fournisseur s’engage à
reprendre dans les conditions déterminées. Ces emballages sont destinés à être prêté ou consigné
(caisses, bouteilles,…)
Leur achat simple est enregistré dans le compte 6082 – Achats d’ERNI au prix d’achat fais de
transport inclus.
Exemple : une entreprise achète des ERNI pour une valeur de 850 000 F, frais de transport 125 000
F, TVA 18%, règlement en espèce.

01-oct

facture ...
Dito

PC N…

NB : pour les ERNI et les emballages perdus (emballages commerciaux), lorsque l’entreprise utilise
l’inventaire permanent, les mouvements de stocks doivent être enregistrés selon qu’il s’agisse d’une
entrée ou d’une sortie de stocks.
3351 Emballages perdus CA
3352 ERNI CA
6033 Variat. stock A. A CA
Bon d’entrée

6033 Variat. stock A. A CA


3351 Emballages perdus CA
3352 ERNI CA
Bon de sortie

Application
Journaliser les opérations désignées ci-après :
05-01 : Facture A325 de Coly : 4 containers à 1 200 000F l’un ; transport 100 000F, TVA18%
08-01 : Facture A330 de Diouf : casiers plastique HT 580 000F, transport 15 000F, TVA 18%,
Règlement par traite au 31/3
19-01 : Facture A331 de DIA : papier d’emballage 120 000F, escompte 2% TVA18%.

CFPC, BTS COMPTA A & B 84


II. Consignation d’ERNI
Les ERNI sont livrés avec la marchandise au client. Ce dernier va les conserver pendant un certain
temps puis les rendre au fournisseur. Pour inciter les clients à restituer les emballages, le fournisseur
lui fait payer lors de la livraison une certaine somme : la consignation.
Les emballages appartiennent toujours au fournisseur et la consignation n’est pas assujettie à la
T.V.A. La facturation des emballages consignés entraîne :

Chez le fournisseur Chez le client

Le fournisseur a une dette conditionnelle Le client a une créance conditionnelle sur son
envers son client : il s’engage à lui rembourser fournisseur : il récupérera le prix de la
le prix de la consignation si le client lui rend consignation s’il retourne les emballages.
les emballages. On utilisera le compte 4094 Fournisseurs –
On utilisera le compte 4194 Clients – Dettes Créances pour emballages à rendre pour le
pour emballages consignés pour le prix de la prix de la consignation.
consignation.

CFPC, BTS COMPTA A & B 85


La consignation des emballages figure sur la facture de doit mais après le montant TTC

FACTURE n° …
SA DIOUF Unité 17 Parcelles
Assainies
DOIT
date de facturation SA TOURE Unité 26 DAKAR
Désignation quantité Prix unitaire Montant
Bien 1
Bien 2
prix de vente total HT a
Rabais et remise accordés t% b
Net commercial de la facture c
Frais de transport HT d
Net commercial de la facture e
Escompte x% f
Net financier ou montant HT g
TVA 18% h
montant TTC i
consignations (Nombre d'emballage consigné* PC unitaire) j
Net à payer k

Chez le fournisseur DIOUF Chez le client TOURE

date de livraison date de réception


411 créances clients k 60 achats e
673 escomptes accordés f 445 Etat, TVA recupérable h
70 ventes c 4094 frs, emb. À rendre j
7071 ports facturés d 401 fournisseurs DEC k
4194 client, emb. Consigné j 773 escomptes obtenus f
443 Etat, TVA facturée h Facture n° 001
Facture n° 001

Exemple : la société Béta fabrique et vend des boissons mises dans des casiers de 25 bouteilles. Elle
vend le casier de boissons à 2 000 F le cassier. Le prix de consignation d’un casier est de 500 F. elle
adresse la facture ci-dessous à la société TOUDI qui a acheté 500 casiers. Enregistrer la facture dans
le journal de la société Béta et dans le journal de la société TOUDI.

CFPC, BTS COMPTA A & B 86


Journal du fournisseur SA Béta
date de livraison

Journal du client SA TOUDI


date de réception

III. La déconsignation : le retour des emballages consignés


Lorsque le client restitue les emballages consignés à son fournisseur, ce dernier est tenu de restituer
le prix de la consignation.
En règle générale, le fournisseur reprend les emballages à un prix inférieur au prix de consignation.
Dans ce cas la différence constitue, pour lu, un produit accessoire appelé bonis qui sera enregistré
dans le compte 7074 – Bonis sur reprise et cession d’emballage.
Si le client est remboursé à prix de reprise inférieur au prix de consignation, la différence constitue
une charge appelée malis, qui sera enregistré dans le compte 6224 – Malis sur emballages. Le retour
d’emballages consignés est constaté par une facture d’avoir.

1er cas : prix de consignation est égal au prix de reprise


Chez Le fournisseur :

4194 Clients, Emballlage. Consignés Prix


411 Clients Reprise Prix
Déconsignation Reprise

Prix de reprise = Prix de consignation unitaire x Nbre emb. Retournés

CFPC, BTS COMPTA A & B 87


Chez Le Client :

401 Frs Prix de reprise


4094 Frs, Emballages à Rendre Prix de
Déconsignation reprise

Exemple : La société TOUDI retourne la moitié des emballages repris par la société Béta au prix de
500 F par casier. La SA Béta lui adresse la facture suivante.

Journal du fournisseur SA Béta


date de livraison

facture AV0555
Journal du client SA TOUDI
date de réception

facture AV0555

2ième cas : prix de consignation supérieur au prix de reprise


La différence entre le prix de consignation et le prix de reprise correspond au boni TTC (ou Malis
TTC)

FACT AV n° 56
SA BETA zone
industrielle
AVOIR
date de facturation SA TOUDI
prix de consignation des emballages retournés a
A déduire bonis HT b
A déduire TVA sur bonis c
Net à votre crédit d

CFPC, BTS COMPTA A & B 88


Journal du fournisseur
date de livraison
4194 client, emballages consignés prix de consign.
411 créances clients prix de reprises
7074 bonis sur reprises et cessions d'emballages bonis HT
443 TVA facturée TVA/boni
facture N…

Journal du client
date de réception
401 fournisseurs dettes en comptes prix de reprises
6224 malis sur emballages malis HT
4452 Etat, TVA recupérable sur achat TVA/malis
4094 fournisserus, emballages à rendre prix de consign.
facture V057

Exemple : supposons que les emballages sont repris au prix de 425 F

Journal du fournisseur SA Béta


date de livraison

facture N…
Journal du client SA TOUDI
date de réception

facture V057

IV. La non restitution des emballages consignés


Le fournisseur, en cas de non restitution d’emballages consignés, établit une facture qui constate la
vente H.T. des emballages ainsi que la T.V.A. s’y rapportant, déduction faite du montant de la
consignation.

CFPC, BTS COMPTA A & B 89


1ier cas : cas où le pris de consignation est égale au prix de vente TTC

FACT AV n° 56

SA BETA zone
industrielle
DOIT
date de facturation SA TOUDI
montant HT (nombre d'emballage Non retournés *PV HT unitaire a
TVA sur vente b
prix de vente TTC c

à déduire prix de consignation d

Net à payer 0

Journal du fournisseur
date de livraison
4194 client, emballages consignés prix de consign.
7074 bonis sur reprises et cessions d'emballages prix de vente HT
443 TVA facturée TVA/vente
facture N…

Journal du client
date de réception
6082 achats d'emballages prix de vente HT
4452 Etat, TVA recupérable sur achat TVA /vente
4094 fournisserus, emballages à rendre prix de consign.
facture N…
Exemple : la société TOUDI décide, après avoir retourné la moitié, de garder l’autre moitié des
emballages. La SA Béta lui facture ferme les casiers en considérant le prix de consignation comme
étant le prix de vente TTC.
Journal du fournisseur SA Béta
date de livraison

facture N…
Journal du client SA TOUDI
date de réception

facture V057

CFPC, BTS COMPTA A & B 90


2ième cas : le prix de vente TTC est supérieur au prix de consignation

FACT AV n° 56

SA BETA zone
industrielle
DOIT
date de facturation SA TOUDI
Prix de vente HT des emballages non restitués (nombre ERNI*PVHT
unitaire) a
TVA sur vente b
prix de vente TTC c
à déduire prix de consignation d
Net à payer (PV TTC - PC)* nombres d’emballages non restitués e

Journal du fournisseur
date de livraison
4194 client, emballages consignés prix de consign.
411 créances clients PVttc - PC
7074 bonis sur reprises et cessions d'emballages prix de vente HT
443 TVA facturée TVA/vente
facture N…
Journal du client
date de réception
6082 achats d'emballages prix de vente HT
4452 Etat, TVA recupérable sur achat TVA /vente
4094 fournisserus, emballages à rendre prix de consign.
401 fournisseurs dettes en comptes PVttc - PC
facture N…

Exemple : la SA TOUDI décide de garder l’autre moitié des emballages. La SA Béta lu facture ferme
les casiers en considérant le prix de consignation comme étant le prix de vente HT.

CFPC, BTS COMPTA A & B 91


Journal du fournisseur
date de livraison

facture N…
Journal du client
date de réception

facture N…

V. La location et prêt d’emballages


1) Le prêt d’emballage
Le prêt n’entraîne aucune écriture ; cependant il doit être pris en compte dans la fiche de stock.

2) La location d’emballage
 Chez le Fournisseur (le propriétaire) :

5…. Compte de Trésorerie Location


7073 Location d’emballages TTC Location
443 TVA HT
TVA
5…. Compte de Trésorerie
165 Dépôt et cautionnement reçu
Caution reçue

 Chez le client (l’usager) :

6225 Location d’emballages Location HT


445 TVA TVA
521 Compte de Trésorerie Location
TTC
275 Dépôt et cautionnement versé
5…. Compte de Trésorerie
Caution versée

Application :

08-01 : Location à Birame de 100 fûts à 500 l’unité, TVA 18%, caution 10 000F règlement par
caisse.

CFPC, BTS COMPTA A & B 92


Solution :

Chez Birame

Chez le propriétaire

NB : En cas de vente il convient d’enregistrer, chez le client un achat d’emballage et chez le


fournisseur une vente d’emballage.

VI. La fiche de stock :


La tenue de la fiche de stock devient nécessaire si l’on veut suivre le mouvement du stock.
Elle doit être tenue par catégorie d’emballages afin de mieux suivre :
 le mouvement du stock global
 le stock en magasin
 le stock consigné ou prêté

Application : On vous communique les informations suivantes


03-07 : Achat de 120 caisses
07-07 : consignation à FALL 100 caisses
09-07 : prêt à NDAO 40 caisses
12-07 : déconsignation de FALL 40 caisses
15-07 : facturation ferme à FALL 60 caisses
17-07 : NDAO retourne 30 caisses et nous lui facturons les caisses non retournées.
28-07 : Nous constatons que 10 caisses sont détruites

TAF : Présenter la fiche de stock sachant que le stock initial était de 500 caisses dont 200 en
consignation et 100 prêtées

CFPC, BTS COMPTA A & B 93


Fiche de stock ……………

Mouvement Stock global Stock en Magasin Stock Stock Stock


Dates Libelles
Achat Vente Perte Entrées Sorties Stock Cons. Prêté Global

NB : Le stock global change s’il y a ’achat, vente et pertes. On doit toujours avoir :
SG = Stock en Mag. + SC +SP
SF = Stock global en fin de période
Ou SF = SI + A – V – P
VII. La régularisation des stocks d’emballages :
En fin d’exercice, le stock final réel est déterminé par l’inventaire extracomptable.IL convient de
comparer celui-ci au stock final théorique pour déceler les différences d’inventaire.
Stock Final Théorique (SFT) = Stock Initial + Achat - Vente
Stock Final Réel (SFR) = Stock Réel Mag. + SC + SP/L
SFR < SFT c’est un manquant : sortie de stocks
SFR > SFT c’est un excédent : entrée de stock
Remarque :
Achat en quantité = Montant Compte 6082 / Prix d’Achat HT
Vente en quantité = Montant Compte 7074 / Prix de Vente HT
Stock Consigné = Montant Compte 4194 / Prix de Consignation

Application :
L’inventaire au 31/12/2010 fait sortir les informations suivantes :
3352 Stock ERNI 960 000
4194 Clients, Embal. Consignés 212 250
6082 Achat ERNI 420 000
7074 Cession d’emballages 175 000
Le stock initial comprenait 400 emballages.
Au cours de l’année il a été acheté 200 emballages
PVTTC = PC = 2950 F
TAF :
1°- Calculer le SFR en quté et en valeur sachant que le stock en magasin était de 450 emballages.
2°- Passer les écritures de régularisations du stock (l’entreprise utilise le CUMP).

CFPC, BTS COMPTA A & B 94


Travaux dirigés sur la comptabilisation des emballages

CAS 1 :
Les Etablissements du MALOUS ont réalisé les opérations ci-dessous :
02/01 Facture V407 à FANA : marchandises 2 000 000 F HTVA 18%, remise 10%, transport
50 000 F, escompte 2%, consignation de 10 caisses à 8 000 F l’une.
06/01 Facture AV 550 à FANA : déconsignation de 5 caisses, boni 1 850 F HT l’une.
07/01 Facture A 152 de MBASEN : Citerne 850 000 HT, transit 95 000 HT, commission et courtage
sur achat 15 000 HT ; TVA 18%, règlement des frais TTC par caisse et le reste par banque
08/01 Facture A86 de BEYE : achat de 15 caisses à 5 900 F TTC chacune, port unitaire TTC. 236 F.
10/01 Facture V209 à AVID : marchandises 4 000 000 F HTVA 18% ; remise 10%, rabais 5%, frais
de transport HT 80 000 F, 14 caisses consignées à 8 000 F l’unité. 13/01 Prêt de 10 caisses à DIAMA.
14/01 Facture AV209 à AVID: retour brut 800 000 F ; rabais supplémentaire 4%, port remboursé
16 580 F HT, 3 caisses retournées
15/01 Facture de MARIN N°0214 : 150 fûts numérotés à 100 000 F l’un, port 250 000 F HT, droits
de douane 105 000 F. TVA 18% sur le coût d’acquisition. Règlement par chèque bancaire.
16/01 Facture de MALIN N°6250: papier d’emballages 25 000 F HTVA 18%. Règlement à crédit
17/01 Facture A87 de THIERNO : marchandises 2 000 000F HTVA 18% ; consignation de 20 caisses
à 4 500 F l’une. Règlement à crédit.
18/01 Vente ferme à FANA : caisses non restituées (Prix de Vente HT = PC).
31/01 Nous remarquons qu’une caisse en magasin a été détruite.
NB : Le taux de TVA est de 18%.
Travail à faire
1) Etablir les factures et enregistrer les opérations au journal des Ets du MALOUS,
2) Sachant qu’au 01/01 le stock de caisses était de 211 dont 151 en magasin, 40
consignées, présenter la fiche de stocks des caisses des Ets du MALOUS.
CAS 2 :
La SARL AZ-DAWALINE commercialise de l’huile Dans des bouteilles de 1 litre et dans des sachets
de 250 ml. Les bouteilles en verre sont consignées au client à 160 F et reprise en cas de retour dans
les délais à 145 F. Le prix de vente HT est égal au prix de consignation en cas de facturation ferme.
Le boni est HT. Elle réalise les opérations suivantes :
03-10 Achat de bouteilles vides : 1 500 bouteilles pour 210 000, HT TVA 18%
05-10 Facture 137 au commerçant SYLLA, 1 200 Bouteilles de l’huile à 850 F la bouteille, remise
6%, TVA 18%
06-10 Location de 800 bouteilles vides à DIAW au prix unitaire TTC de 59 F, TVA récupérable 18%
08-10 Retour de 500 bouteilles qui étaient consignées à NAZ au mois de Septembre
11-10 SYLLA retourne les 2/3 des bouteilles qui lui étaient consignées le 05-10
15-10 La date limite de retour étant dépassée, la société facture ferme à SYLLA le reste des bouteilles
17-10 Facture 0180 de DIOP, 150 cartons de sachets vides à 6 000 F le carton, TVA 18%
20-10 DIAW retour 100 bouteilles, et nous informe de son intention de garder le reste.
25-10 Facture 139 à DIAKHATE 1 400 sachets d’huile à 225 le sachet, TVA 18%
30-10 Lors d’un arrangement au magasin 80 bouteilles sont cassées.
Travail à faire
1) Présenter toutes les factures nécessaires
2) Journaliser dans la comptabilité de la SARL

CFPC, BTS COMPTA A & B 95


3) Présenter la fiche de stock des emballages récupérables non identifiables sachant qu’il existait
au début du mois d’octobre : 1 800 bouteilles en magasin, 900 bouteilles consignées, aucune louée,
ni prêtée.

CAS 3 :
Senjus est une entreprise qui commercialise divers jus de fruits dans des bonbonnes consignés à 1
500 F et reprises avec un boni de 118 F dont 18% de TVA .En cas de non-retour les emballages sont
facturés HT au prix de consignation , ils peuvent exceptionnellement être prêtés
Par ailleurs son fournisseur lui livre le concentré dans des futs consignés à 2 000 F et repris avec un
boni HT de 50 F
On extrait un bilan au 31/12 les informations s suivantes :
3352 emballages récupérables non identifiable 360 000
4094 Fournisseurs emballages à rendre 10 000
4194 Client emballages consignés 225 000
On sait qu’à cette date il y avait en magasin 140 emballages au CUMP de1 200 F.
Au courant du mois de janvier l’entreprise a réalisé les opérations suivantes :
02/01 Facture n° V 112 à Ba : brut 250 000 F, port 10.000HT, TVA 18 % bonbonnes consignées
100 unités
03/01 Retour des emballages prêtés
05/01 Facture n° A015 du fournisseur : brut 1 200 000 F, port 15 000 HT, TAV 18 %, 10 futs
consignés
07/01 Facture n° V113 à Sarr : brut 125 000 F, port 5 000 HT, TVA 18% ,50 bonbonnes consignes
10/01 Facture n° AA 110 à Sall : retour de 20 bonbonnes
11/01 Facture n° AV113 à Sarr : retour brut 62 500 F, port remboursé 2.500HT, TVA 18%
15/01 Facture n° A14 de la boite d’emballages : 50 bonbonnes à 1 200 F la pièce, TVA 18%
20/01 Facture n° V114 à Mbaye : 15 emballages non retournés
22/01 Facture n° V115 à Jean: brut 200 000 F, port 20 000 F, TVA 18% ,80 emballages consignés
Facture n°AV109 à Jean : retour de 50 bonbonnes
25/01 Facture n°AV115 à Jean : retour de 40 EMBALLAGES 28/01 Facture n°AV015 du
fournisseur : retour de 15 futs 31/01 Le magasinier met au rebus 5 bonbonnes inutilisables
Travail à faire
1) Présenter la fiche de stock des emballages de l’entreprise Senjus
2) Présenter toutes les factures nécessaires puis journaliser toutes les opérations

CAS 4 :
La TQG a réalisé les opérations suivantes durant le mois de février :
02-02 : Facture V207 à Fofana : marchandises 3 000 000 F, remise 10%, port 150 000 F, TVA 18%,
consignation de 10 caisses à 10 000 F l’une.
05-02 : Facture A85 de Guèye : marchandises 2 000 000 F, remise 15%, TVA 18%, consignation de
25 caisses à 5 000 F chacune.
06-02 : Facture AV 350 à Fofana : déconsignation de 5 caisses reprises à 8 150 F l’une (Boni HT).
08-02 : Facture A86 de Guèye : achat de 15 caisses à 5 900 F TTC chacune.
10-02 : Facture V209 à Daouda : brut 4 000 000 F, remise 10%, rabais 5%, port 280 000 F, TVA
18%, consignation de 14 caisses à 10 000 F l’unité.
14-02 : Facture AV209 à Daouda : retour brut 800 000 F, rabais supplémentaire 4%, port remboursé
46 000 F, déconsignation de 3 caisses reprises au prix de consignation.
18-02 : Facturation ferme des caisses non restituées par Fofana : PV HT = PC)
Travail à faire : Etablir les factures puis journaliser chez : TQG, Guèye, Fofana et Daouda.

CFPC, BTS COMPTA A & B 96


CHAPITRE 9 : REGLEMENT PAR EFFET DE COMMERCE

I. Définition
Un effet de commerce est un instrument de mobilisation de dettes et de créances. Ils sont également
utilisés comme un moyen de paiement provisoire. Autrement dit un effet de commerce est une lettre
de reconnaissance de dettes ou de créances.
Le SYSCOHADA limite la notion d’effet de commerce aux traites (historiquement appelées « lettres
de change ») et aux billets à ordre.
1) La lettre de change
La lettre de change ou traite est écrit par lequel le créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur (tiré)
de payer une somme déterminée (valeur nominale) à une date fixée (échéance) à une autre personne
(bénéficiaire).

En général, le tireur est lui-même bénéficiaire. Dans une lettre de change, l’initiative vient du tireur
(entreprise fournisseur). C’est pourquoi il y a création d’effet de commerce que si le client (tiré)
accepte de signer la lettre de change.
Nom et adresse Date d’émission BPF………………
Du tireur

Payez contre cette lettre de change la somme de …………..


(montant en lettre) à l’ordre de (nom du bénéficiaire)

Domiciliation
N° de compte bancaire du souscripteur

Aval ou
Acceptation du tiré Date échéance :…………..

signature du tireur
N°…….

2) Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne (souscripteur) s’engage à payer une somme
déterminée (valeur nominale) à une date fixée (échéance) à une autre personne (bénéficiaire).
Dans un billet à ordre, l’initiative vient toujours du souscripteur (entreprise client). C’est pourquoi il
y a création d’effet de commerce dès l’instant que le client souscrit à un billet à ordre.

CFPC, BTS COMPTA A & B 97


Nom et adresse Date d’émission BPF………………
Du souscripteur
Au (date d’échéance)

Contre ce billet, je paierai à l’ordre de …………


(nom du bénéficiaire) La somme de……...... (montant en lettre)
Date échéance : ………………..

Domiciliation
N° de compte bancaire du souscripteur

Signature du souscripteur

N°……

II. Comptabilisation des opérations sur les effets de commerce


La comptabilisation des opérations sur les effets de commerce se fait en respectant :
- La position comptable (fournisseur ou client)
- Le type d’opération (création, endossement, avance de fonds, renouvellement, encaissement,
effets impayés)
Naissance Circulation Problèmes Echéance

Création endossement Renouvellement encaissement


Remise à l’escompte Avance de fonds effets impayés

1) La création et l’acceptation de l’effet de commerce


La création d’un effet de commerce consiste à établir matériellement le document tandis que
l’acceptation consiste à demander au tiré de signer l’effet de commerce.
L’effet de commerce constitue en même temps :
 Chez le fournisseur (le tireur) : un effet à recevoir
 Chez le client (le tiré) : un effet à payer
Ecriture chez le fournisseur

date de création
412 clients, effets à recevoir nominal
411 créances clients nominal

Ecriture chez le client

date de création
401 fournisseurs dettes en compte nominal
402 fournisseurs effets à payer nominal

CFPC, BTS COMPTA A & B 98


Application 1
01-06 La société FAYE vend à GAYE des marchandises et lui adresse la facture suivante
accompagnée d’une lettre de change n°45 échéant le 30/07 : M/ses 3.000.000.F ; remise 10% ; port
200.000.F ; TVA 18% récupérable.
Travail à faire : Journaliser : chez FAYE et chez GAYE

Chez FAYE :

Chez GAYE :

Application 2
10-05 : Diop reçoit la facture V 253 de SENE : marchandises 11 600.000 F traite n° 45 jointe pour
acceptation échéance au 30/07, acceptée le même jour par Diop.
Travail à faire : Journaliser : Chez SENE et Chez Diop

CFPC, BTS COMPTA A & B 99


Chez SENE

Chez DIOP

2) Les opérations avant l’échéance


a) Endossement de l’effet de commerce
L’endossement consiste à un transférer la propriété d’un effet de commerce à une personne à qui on
doit de l’argent avant échéance.
L’opération d’endossement est enregistrée au niveau :
- De l’ancien bénéficiaire (endosseur) qui était le détenteur (tireur)
- Et du nouveau bénéficiaire (endossataire) qui est maintenant le nouveau bénéficiaire
Du point de vue comptable les écritures suivantes seront constatées :

Chez l’ancien bénéficiaire (endosseur)


date
401 fournisseurs dettes en comptes nominal
412 clients, effets à recevoir nominal
endossement

Chez le nouveau bénéficiaire (endossataire)


date
412 clients, effets à recevoir nominal
411 créances clients nominal
constatation d'un nouvel effet

CFPC, BTS COMPTA A & B 100


Application :
Le 10/06 SENE endosse la traite n° 45 tiré sur Diop au profit de GAYE

Chez SENE :

Chez GAYE :

b) La remise à l’escompte
On parle d’escompte d’effet de commerce si le bénéficiaire vend l’effet à son banquier dans le but de
percevoir son montant avant échéance. L’opération se déroule sur 3 étapes : la négociation de l’effet,
la réception de l’avis de crédit et le solde du 415 à l’échéance.
 Négociation de l’effet
Le jour de la remise à l’escompte le comptable doit passer les écritures suivantes

415 client, effets escomptés non échu V.N


412 client, effet à recevoir V.N

remise à l’escompte

 Réception de l’avis de crédit :

Lors de la réception de l’avis de crédit le comptable passe les écritures suivantes

521 Banque Net


675 Escompte des effets de commerce Agios TTC
565 Escompte de crédit ordinaire V.N

avis de crédit n°…..

Agios TTC = Escompte + commissions + TAF 17%

CFPC, BTS COMPTA A & B 101


𝑉𝑁∗𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑒𝑠𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒∗𝑁
𝑒𝑠𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 = Avec N = la durée entre la date de négociation et la
1 200 𝑜𝑢 36 000
date d’échéance.
𝑉𝑁∗𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 ∗ 𝑁
Commission dépendante du temps (commission d’endos) =
1 200 𝑜𝑢 36 000
𝑉𝑁∗𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
Commission indépendante du temps =
100
Commission fixe = montant de la commission * nombre d’effets escomptés
Agios HT = escompte + ∑ commissions TAF = Agios HT * 17%
Agios TTC = Agios HT + TAF
Net reçu de la banque (solde) = valeur nominale – Agios TTC
NB : dans le calcul du nombre de jours, il faut inclure le jour de remise de l’effet à l’escompte
et retrancher le jour d’échéance ou bien on peut ne pas inclure le jour de remise à l’escompte
et inclure le jour d’échéance cela revient à ne prendre en compte, dans le calcul, que le jour
de l’échéance

 A L’échéance :
Le comptable passe les écritures suivantes :

565 Escompte de crédit ordinaire V.N


415 Clients, effet escompté non échu V.N
Effet n°…. échu

Application 1 :
Le 25/06 GAYE remet la traite n°45 à l’escompte à la CBAO
Le 30/06 GAYE reçoit l’avis de crédit de la CBAO aux conditions suivantes : taux d’escompte 12%,
commission proportionnelle 0.05% ; commission fixe 15.000F et TOB 17%.
Solution

CFPC, BTS COMPTA A & B 102


Journal de GAYE :

Application 2 : l’entité TOURE a effectué les opérations suivantes


01/03/ vente de marchandises de 1 200 000 F dont TVA non récupérable au client DIOUF, règlement
par effet n°120 accepté le même jour par DIOUF à échéance le 09/05
10/03/ TOURE négocie l’effet tiré sur DIOUF
12/03/avis de crédit de la banque de l’effet n°120 : taux d’escompte 12%, commission d’endos 10%,
commission fixe 3000 F, TAF 17%
15/05/ la banque nous informe que le client DIOUF a payé l’effet n°120
TAF : Enregistrer les opérations chez TOURE puis chez DIOUF

Journal du fournisseur TOURE

CFPC, BTS COMPTA A & B 103


Journal du client DIOUF

3) Les opérations à l’approche de l’échéance : les problèmes


Le tiré d’un effet de commerce peut à l’approche de l’échéance, s’il a un problème de trésorerie pour
honorer son engagement (payer l’effet à échéance), demander à son tireur :
- Un renouvellement de l’effet (prorogation d’échéance)
- Une avance de fonds
a) Le renouvellement d’effet : le report de l’échéance
Lorsque le tiré demande à son fournisseur (tireur) de proroger l’échéance de l’effet, après acceptation,
l’effet sera remplacé par un nouvel effet :
- De valeur nominale égale à la valeur nominale de l’effet remplacé (ancien effet)
augmenté des intérêts et des frais de retard
- De date d’échéance : la date d’échéance de l’effet remplacé prorogée de quelques jours
ou mois
Le renouvellement de l’ancien effet n’est possible que lorsque l’effet se trouve dans le portefeuille
du fournisseur tireur.
Chez le tireur :
L’opération se déroule en 3 temps :
 annulation de d’effet
 Mise en comptes des divers frais et intérêts de retards
 Création du nouvel effet
Chez le tiré :
L’opération se déroule aussi en 3 temps :
 annulation de d’effet
 Constatation des divers frais et intérêts de retards
 Acceptation du nouvel effet

CFPC, BTS COMPTA A & B 104


Chez le fournisseur Chez le client

1- Annulation de l'effet remplacé 1- Annulation de l'effet remplacé


date date
411 vn de ER 402 vn de ER
412 vn de ER 401 vn de ER
annulation annulation
2 - Imputation des intérêts et des frais 2 - Imputation des intérêts et des frais
date date
411 ∑ mt créd 646 timbre
7078 timbre 674 intérêt
771 intérêts 445 TVA
443 TVA 401 ∑ mt créd
3 - Création du nouvel effet 3 - Création du nouvel effet
date date
412 VN + ∑ 412 VN + ∑
411 VN + ∑ 411 VN + ∑
nouvel effet nouvel effet

Application : l’entité TOURE a effectué les opérations suivantes


01/05 DIOUF nous adresse une demande de prorogation d’échéance de l’effet n°120 de valeur nominale
1 200 000 et échéant le 09/05
Le 03/05 TOURE accepte la demande et envoie à DIOUF un nouvel effet n° 140 échéant le 08/06, intérêt
de retard de 12%, timbre fiscal 200 F, TVA 18% déductible.
TAF : Ecritures chez DIOUF et TOURE
Solution

Chez TOURE :

CFPC, BTS COMPTA A & B 105


Chez DIOUF

b) L’avance de fonds
En cas de demande de report d’échéance par le tiré, le tireur qui constate que l’effet n’est plus en
portefeuille peut faire une avance de fonds à son client pour lui permettre d’honorer l’engagement et
va créer un nouvel effet d’un montant égal à l’avance majoré des intérêts de retards calculés au
prorata du temps compris entre la remise des fonds et l’échéance du nouvel effet
Chez le tireur
L’opération se déroule en 3 temps :
 Constatation de l’avance
 Mise en comptes des divers frais et intérêts de retards
 Création du nouvel effet
Chez le tiré
L’opération d’avance se déroule en 3 temps

 Réception de l’avance
 Constatation des divers frais et intérêts de retards
 Acceptation du nouvel effet

CFPC, BTS COMPTA A & B 106


Chez le fournisseur (tireur) Chez le client (tiré)

1- Avance de fonds 1- Avance de fonds


date date
411 mt avance 5… mt avance
5… mt avance 401 mt avance
avance avance
2 - Imputation des frais d'avance de fonds 2 - Imputation des frais d'avance de fonds
date date
411 ∑ frais 674 intérêt
771 intérêts 445 TVA
443 TVA 401 ∑ frais
3 - Création effet ou paiement avance et frais 3 - Création effet ou paiement avance et frais
date date
412 av + frais 412 av +frais
5… av + frais 5… av + frais
411 av + frais 411 av + frais
nouvel effet nouvel effet
Application :
Reprenons l’application précédente en supposant que l’effet a été endossé par TOURE remet le 03/05l
un chèque de 1 500 000 à son client DIOUF pour lui permettre d’honorer l’échéance.
TOURE tire sur lui un nouvel effet échéant le 30 juin d’un montant correspondant au nominal de
l’ancien effet majoré des intérêts de retards calculés au 18% et 200F de timbre.
Travail à faire : Journaliser chez TOURE et DIOUF
Chez GAYE

CFPC, BTS COMPTA A & B 107


Chez BA

4) Les opérations à l’échéance


a) La remise à l’encaissement
A l’échéance, le bénéficiaire peut :
- Se charger lui-même du recouvrement (encaissement) de l’effet : encaissement direct. C’est
le cas où l’effet n’est pas domicilié (c’est un effet qui n’est pas payable dans une banque ou
CCP).
- Charger sa banque ou son CCP du recouvrement de l’effet : encaissement indirect (remise à
l’encaissement).
La remise à l’encaissement est une opération par laquelle le bénéficiaire charge sa banque d’encaisser
pour son compte les effets en sa possession.
La comptabilisation dépend de la méthode utilisée par le bénéficiaire. Par contre pour le tiré il s’agit
d’un règlement.

chez le bénéficiaire chez le tiré


1ère méthode : encaissement direct
date d'échéance date
52/53 nominal 402 nominal
412 nominal 52/53 nominal
rglt effet rglt effet
2nde méthode : encaissement indirect
date
512 nominal
412 nominal
remise à l'enc
date
52/53 net
6312 frais
512 nominal
nouvel effet

CFPC, BTS COMPTA A & B 108


Application : l’entité TOURE a effectué les opérations suivantes
01/03/ vente de marchandises de 1 200 000 F dont TVA non récupérable au client DIOUF, règlement
par effet n°120 accepté le même jour par DIOUF à échéance le 09/05
Le 09/05 l’entité TOURE remet à l’encaissement l’effet à la banque. Le même jour la banque informe
TOURE que DIOUF a payé le nominal de l’effet par virement.
Le 13/05 TOURE reçoit un avis de crédit de la banque de l’effet, commission et TAF pour une valeur
de 15 000 F.
Travail à faire : enregistrer les opérations au journal chez TOURE et DIOUF

Solution :
Journal du fournisseur TOURE

Journal du client DIOUF

CFPC, BTS COMPTA A & B 109


b) Incidents de paiement : effets impayés à l’échéance
Si à l’échéance Le tiré ne règle pas, on dit que l’effet est revenu impayé. Le bénéficiaire peut faire
dresser un « protêt » c’est la constatation juridique du non-paiement de l’effet établi par un huissier
de justice.
Plusieurs cas peuvent se présenter :

 Effet présenté au paiement par le bénéficiaire

Chez le tireur
L’opération se déroule en 4 temps
 annulation de l’effet
 constatation des frais
 imputation des frais
 règlement du client de l’effet majoré de frais

413 Client, effets impayés VN


412 CEAR VN
Annulation
632 Rémunération d’intermédiaire Frais de protêt
445 TVA récupérable TVA
5… Compte de trésorerie Frais+TVA
Constatation des frais
413 Client, effets impayés Frais+TVA
707 PA Frais de protêt
443 TVA facturé TVA
Imputation frais au client
521 Banque VN+Frais
413 Client, effets impayés VN+Frais

Chez le tiré
L’opération se déroule en 2 temps :

 Renaissance de la dette majorée des frais de protêt et de la TVA

402 FEAP V.N


632 Rémunération d’intermédiaire Frais
445 TVA R TVA
401 Fournisseur VN+FTTC
Renaissance de la dette

 Réglement de la dette

401 fournisseur V.N+ FTTC


5… Compte de trésorerie V.N+ FTTC
Règlement

CFPC, BTS COMPTA A & B 110


Application : Reprenons l’application précédente en considérant les hypothèses suivantes
Le 12/05 TOURE paie des frais de protêt de 15 000 F par banque pour l’effet n° 120 impayé de
1 200 000 F tiré sur DIOUF
Le 14/05 chèque N°578 reçu de DIOUF pour le règlement de l’effet impayés et des frais

Solution :

Ecriture chez TOURE

Ecriture chez DIOUF

CFPC, BTS COMPTA A & B 111


 L’effet était remis à l’escompte
Chez le tireur :
L’opération se déroule en trois temps :

 récupération des fonds par la banque majorés des frais d’impayés :


413 Client, effets impayés VN
631 Frais bancaires frais d’impayés
521 Banque VN + Frais
d’imp.

 Imputation des frais d’impayés :


413 Client, effets impayés Frais
707 PA Frais
771 Intérêt sur créance diverses Intérêt
Frais d’impayés

 Paiement du client ou constatation d’un nouvel effet

521/412 Banque/CEAR Frais + VN


413 Client, effets impayés Frais + VN
Frais d’impayés

NB : lorsque le client paye, il faut penser à solder les comptes 415 et 565

Journal du débiteur
date du non-paiement
402 fournisseurs, effets à payer nominal
401 fournisseurs dettes en compte nominal
annulation effet
dito
6312 frais sur effet frais
6744 intérêt sur dettes commerciales intérêt
401 fournisseurs dettes en compte frais +intérêt
intérêt de retard et frais d'impayé sur effet
date de paiement
401 chèque à encaisser nouv crean
52/53 banques/établissements financiers nouv créance
avis de crédit de la banque

Exemple : Reprenons l’effet N° 120 de TOURE tiré sur DIOUF de nominal 1 200 000 F échéant le
09/05. En supposant que l’effet a été négocié par TOURE auprès de la CBAO
Le 10/05 : Avis de débit de la CBAO frais d’impayés 35 000 F de l’effet N°120
12/05 : chèque N5745 reçu de DIOUF en règlement de l’effet impayé et des frais

CFPC, BTS COMPTA A & B 112


Ecriture chez TOURE

Ecriture chez DIOUF

CFPC, BTS COMPTA A & B 113


 L’effet était remis à l’encaissement
Chez le tireur
L’opération se déroule en trois temps :
 Constater l’avis de débit concernant les frais d’impayés
 Renaissance de la créance majorée des frais d’impayés
 Recouvrement de la créance

631 Frais bancaire Frais d’impayés


521 banque Frais d’impayés
Avis de débit
413 Client, effets impayés VN+ FRAIS
707 Produits accessoires FRAIS
512 Effet à l’encaissement VN
7713 Intérêt sur créances Intérêt de retard
Renaissance de la créance
521 Banque VN+ FRAIS
413 Client, effet impayés VN+ FRAIS
Recouvrement

Chez le tiré
 Renaissance de la dette majorée des frais d’impayés
 règlement de la dette

402 FEAP V.N


631 Frais bancaire Frais
674 Intrêt sur dettes commerciales Intérêt
401 Fournisseur VN+ frais
Renaissance de la dette

401 fournisseur V.N+ frais


5… Compte de trésorerie V.N+ frais
Règlement

Application
20/06 Dial remet à l’encaissement à la BICIS un effet de 300 000 au 30/06 tiré sur War
03/07 Dial reçoit l’avis de débit de la BICIS : frais d’impayés 30 000
15/07 War règle par chèque postal
Solution :
Chez Dial

CFPC, BTS COMPTA A & B 114


Chez War

 L'effet a été endossé au profit d'un fournisseur :


Exemple : dans cet exemple, FALL avait endossé l’effet N°56 au profit de GAYE
31-07 : Gaye retourne à Fall l'effet n°56 tiré sur le client Faye de VN 125 000 F pour non-paiement à
l'échéance. Les frais de protêt réglés en espèces par Gaye s'élèvent à 20 000 F.
02-08 : Fall envoie à Gaye un chèque pour solde et se retourne contre Faye.
16-08 : Faye règle par chèque bancaire pour solde de tout compte
Travail à faire : Présenter les écritures chez Gaye, Fall et Faye.
Chez Gaye :

CFPC, BTS COMPTA A & B 115


Chez Fall :

Chez Faye :

CFPC, BTS COMPTA A & B 116


TRAVAUX DIRIGES SUR LES EFFETS DE COMMERCE

CAS 1 :
L’entreprise « ASMA» a effectué les opérations suivantes :
01-04 : ASMA tire sur son client Fall une traite n° 180 en règlement de la facture V10 d’un montant
de 3 000 000 F ; échéance le 30 mai et acceptée le même jour.
05-04 : Facture à Diop : Brut 5 000 000 F ; remise 10% ; port 200 000 HTVA , TVA 18% , règlement
par effet de commerce n° 190
07-04 : Diop accepte la traite n°190 échéant le 30-05-
14-04 : Négociation de la traite n°190 à la BICIS.
16-04 : Avis de crédit de l’effet n°190 ; taux d’escompte 8% ; commissions d’endos 5% ; commissions
proportionnelles 2% ; commission fixes 1500 F ; TAF 17% ;
22-04 : Facture à Ndiaye ; Brut 3 200 000 F ; remise 10% ; port 50 000. Le même jour Ndiaye souscrit
un billet à ordre n°205 échéant le 22/05 pour le règlement.
26-04 : Endossement du billet à ordre n°205 à l’ordre de notre fournisseur Gassama.
03-05 : Facture de Ba : Brut 2 700 000 F ; remise 10% ; escompte 2% ; port 40 000 HTVA Traite n
°180 jointe et acceptée le même jour.
22-05 : Ndiaye nous avise qu’il ne pourra pas honorer son engagement à l’échéance et nous lui
avançons les fonds par chèque bancaire.
26-05 : Nous tirons sur Ndiaye une nouvelle traite n°230 échéant le 30-06 pour le montant de l’avance
majoré des intérêts de retard 177 000 dont TVA18%.
28-05 : La traite n° 180 est remise à l’encaissement.
03-06 : Avis de crédit relatif à la traite n°180 ; commission 60000 ; TAF 17%.
Travail à faire: Enregistrer ces opérations au journal de l’entreprise ASMA.

CAS 2 :
L’entreprise SAWA a en portefeuille les effets suivants :
- LC N° 159 de 1.400.000 F au 10/08/ sur Faye
- LC N° 324 de 600.000 F au 15/08 sur Seck
- Billet à ordre N° 1125 de 420.000 F au 31/08 souscrit par Diagne
- Billet à ordre 745 de 800.000 F au 30/09 souscrit par Niang
Par ailleurs elle doit payer les effets suivants
- Billet à ordre N° 62 de 900.000 F au 30/08 à l’ordre de Mor
- LC N° 58 de 560.000 à l’ordre de Ousmane échéant le 30/09
Les opérations suivantes ont été effectuées
1-08 Souscrit à l’ordre de Moussa le billet N° 125 de 500.000 F au 30/09
3-08 Accepté la lettre de change N°420 de 600.000 au 30/08 tirée par Sarr
10-08 Encaissé en espèces la LC n° 159
12-08 Remise à l’encaissement à la CBAO de la lettre de change N° 324
16-08 Avis de crédit de la CBAO relatif à la remise du 12/08 net en compte 580.000
17-08 Endossement à l’ordre de Rama la traite N° 1125 sur Diagne
22-08 Remise à l’escompte à la SGBS du billet N° 745
24-08 Avis de crédit de la SGBS relatif à la remise du 22-08 escompte 12%, commission d’endos
4%, commission diverses 1%, TOB 17%, 2 jours de banque
26-08 Avance à Diagne par virement bancaire de la valeur nominale de la traite N° 1125
27-08 Nous demandons à Ousmane un report d’échéance accepté le même jour. Il tire une nouvelle
traite au 15-10 compte tenu d’un intérêt de 12% et d’une TVA de 18% calculée sur les intérêts.

CFPC, BTS COMPTA A & B 117


28-08 traite 825 tirée sur Diagne au 1er Octobre en règlement de l’avance de fonds majorée des
intérêts au taux de 10% l’an et de la TVA 18%
Travail à faire : Passer toutes les écritures nécessaires chez SAWA

CAS 3 :
L’entreprise Dione a effectué au cours du mois de juillet 2005 les opérations suivantes :
01-07 : Dione tire sur son client Fall une traite n° 120 en règlement de la facture V20 d’un montant
de 2 400 000 F ; échéance le 27 septembre 2005.
02-07 : Fall accepte la traite n° 120 tirée sur lui le 01-07
05-07 : Négociation de la traite n° 120 à la BICIS
08-07 : Avis de crédit relatif à la négociation de la traite n°120 ; taux d’escompte 8% ; TAF 17
%
12-07 : Acceptation de l’effet n°125 par le client Faye ; valeur nominale 1 000 000 F ; échéance le
28 septembre 2005
15-07 : Remise à l’encaissement de l’effet n° 125 ;
17-07 : Avis de crédit de l’effet n°125 ; commission bancaire 300 000 FHT ; TOB 17%
20-07 : Avance de fonds pour le client SY qui ne peut honorer à l’échéance l’effet n°123 ; valeur
nominale 3 000 000 F.
Le même jour l’entreprise Dione tire sur lui un effet pour le montant de l’avance majoré des intérêts
au taux de 15% et de la TVA au taux de 18%.
25-07 : Refus de paiement de l’effet n°124 par le client Sarr tirée sur lui ; valeur de l’effet
1 500 000 ; Frais de protêt 120 000 F réglés en espèces ;
30-07 : Avis de crédit concernant l’effet impayé et les frais y afférents. Sarr règle par chèque tiré sur
la SGBS que Dione remet immédiatement à l’encaissement.
Travail à faire : Enregistrer ces opérations au journal de Dione

CAS 4 :
Vous disposez des opérations suivantes réalisées par l’entreprise TQG :
04-04 : La traite n° 258 sur Ndiaye de 600 000 F au 31-03 revient impayée.
10-04 : Ndiaye règle par chèque bancaire pour solde de tout compte.
Travail à faire : Enregistrez chez TQG et Ndiaye dans les hypothèses suivantes :
Hypo°1 : L’effet est en portefeuille, frais de protêt en espèces 20 000 F.
Hypo°2 : L’effet avait été remis à l’encaissement et la banque nous envoie un avis de débit pour frais
d’impayé 18 000 F.
Hypo°3: L’effet avait été négocié à la banque qui nous envoie un avis de débit : nominal 600 000
F, frais sur impayé 28 000 F, TAF 17%.
Hypo°4 : L’effet avait été endossé au profit de notre fournisseur : frais d’impayé 15 000 F.

CFPC, BTS COMPTA A & B 118


CHAPITRE 10 : LES CHARGES DE PERSONNEL
Les charges de personnel sont constituées :
- Par l’ensemble des rémunérations du personnel de l’entité en contre parti du travail fourni ;
- Par des charges au profit du personnel et qui sont liées à ses rémunérations : cotisations de
sécurité sociale, congés payés, supplément familial, versements aux œuvres sociales ou aux
mutuelles
- Par le coût du personnel intérimaire facturé à l’entité.
Le personnel perçoit de l’entité une rémunération dite salaire. Donc le salaire est une rémunération
de toute personne liée à l'entité par un contrat de travail. Parmi ces personnes on peut citer :
- Le personnel d’encadrement et de direction
- Les employés, les ouvriers et les occasionnels (journaliers, travailleurs saisonniers, etc.)
- Les représentants des salariés (délégués syndicaux)
- Les apporteurs de capitaux et les dirigeants qui exercent des fonctions techniques.
I. Le bulletin de salaire ou bulletin de paie
Le bulletin de paie est un document établit par l’entité et remis au travailleur à la fin de chaque mois
et dans lequel l’entité mentionne toutes les informations relatives au travailleur et le détail des calculs
permettant de passer du salaire de base au salaire net effectivement versé au travailleur (net à
percevoir).
Rubriques Retenues Gains
Salaire de Base A
Sursalaire +B
Heures Supplémentaires +C
Primes et Indem. Imposables +D
Salaire Brut Social E
Avantage en nature +F
Salaire brut fiscal G
Retraite : IPRES +H
Prévoyance Maladie : IPM +I
TRIMF +J
IR +K
Opposition, Saisie- Arrêt +L
Avances Et Acomptes
Total Retenue M
Salaire net N=E–M
Prime Et Indemnité O
Net à percevoir P= N +O

1) Le salaire de base
Il est fixé par la convention collective pour le nombre d’heures normales mensuelles. Le nombre
d’heures normales est le plus souvent de 40 heures par semaines soit une moyenne de 173 1/3 heures
par mois [(40 * 52) / 12]. Il dépend de la catégorie et de l’échelon auxquels peut prétendre un
travailleur.

CFPC, BTS COMPTA A & B 119


Salaire de Base = nombre d'heures normales mensuelle effectuée X taux horaire normal

Souvent le salaire de base est majoré d’un sursalaire en guise de complément.

Remarque : le sursalaire est une prime exceptionnelle payée par l’entreprise à son salarié en plus du
salaire indiqué sur le contrat de travail

2) Les heures supplémentaires


Ce sont les heures effectuées au-delà de la durée normale de travail. Ces heures donnent droit à une
majoration du salaire réel. Une majoration du taux horaire de :
- 15 % pour les heures effectuées de la 41ème à la 48ème heure incluse
- 40 % pour les heures effectuées au-delà de la 48ème heure
- 60 % pour les heures effectuées la nuit d’un jour ouvrable ainsi que les heures effectuées
pendant les jours de repos hebdomadaires ou jours fériés
- 100 % pour les heures effectuées la nuit d’un jour non ouvrable (jours de repos et jours fériés)
NB : Pour les heures effectuées pendant un jour chômé et payé, on décompte d’abord les 8 heures
chômées et payées comme heures normales puis les heures effectuées comme heures supplémentaires
à 60%. Ou 100%
Le décompte des heures se fait à l’aide d’un tableau appelé : tableau de décompte des heures

Tableau de décomptes des heures pour un mois donné


semaines Total Heures Heures HS 15% HS 40% HS 60% HS
heures du mois normales 100%
Semaine 1
Semaine 2
Semaine 3
Semaine 4

Total

3) Les primes et indemnités imposables : primes et indemnités à caractère de salaire

Ce sont des primes et indemnités qui ne présentent pas un caractère de remboursement de frais
inhérents à la fonction. Il s’agit :
* Prime de rendement *Prime de productivité *Prime d’ancienneté * Prime de risque
* Indemnités de sujétion (compense les heures supplémentaires effectuées par les cadres)
* Prime de logement * Prime de mariage * Prime de Naissance * Prime de caisse
* Prime de bilan * Prime d’expatriement
* Prime d’assiduité * Prime de gratification
* Prime de transport (pour la partie supérieure à 20 800F)

Salaire Brut Social = Salaire de Base + Sursalaire + valeur des heures supplémentaire + primes et
indemnités imposables

CFPC, BTS COMPTA A & B 120


Application :
M. Diokh est employé à la MKR en qualité d’ouvrier, sa fiche de pointage du mois de Mai 2011 est
le suivant :

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi


J H J H J H J H J H J H
27 8 28 10 29 9 30 7 1 4 2 8
4 9 5 8 6 7 7 10 8 6 9 6
11 8 12 9 13 10 14 8 15 7 16 6
18 7 19 9 20 8 21 10 22 5 23 7
24 10 25 9 26 9 27 10 28 10 29 9
31 8 1 7 2 9 3 5 4 2 5 10

Nb : Le 1er jour férié chômé et payé ; heures effectuées la nuit le 20/05 dont 4h la nuit.
Autres informations :
Il est marié 3 épouses dont une salariée ; 6 enfants en charges ; cotisation aux mutuelles
2 000F par adulte et 1 500F/enfant en charge ; acompte de quinzaine 25 000F ; opposition sur salaire
20 000F ; prime de rendement 15 000F; prime de mariage 3 840F ; prime d’ancienneté 5% du salaire
de base soit 7 920F ; prime de transport 14 500F ; avantages en nature 25 000F.
Travail à faire : Établir le tableau de décompte des heures effectuées par M. Diokh

4) Les avantages en nature


Les avantages en nature sont des accessoires de salaire que peut bénéficier le travailleur. Ils sont
soumis à cotisations c’est-à-dire ils sont imposables mais dans la limite d’un barème fixée par le CGI
(Code Général des Impôts).

Salaire Brut Fiscal = Salaire Brut Social + Avantages en Nature

5) Les retenues sur salaire

Le travailleur ne perçoit pas l’intégralité de son salaire, l’employeur va retenir :


- Pour le compte de l’état l’IR et la TRIMF
- Pour le compte des organismes sociaux : IPRES et mutuelle
- Pour le compte de lui-même : avances et acomptes accordés au personnel
- Pour le compte de toute autre personne lui ayant notifié une ordonnance de saisie arrêt délivrée
contre son salaire (opposition sur salaires).

A - Les Retenues Sociales :


 La Caisse de Retraite
Ce sont des retenues à la source destinées à la pension de retraite des employés. Au Sénégal l’organe
chargé de la collecte est l’IPRES.
On distingue deux régimes :
Régime Général auxquels sont soumis tous les travailleurs : 5,6 % du SBS plafonné à 360 000 F.
Régime Cadre, réservé aux cadres de l’entreprise : 2,4 % du SBS plafonné à 1 080 000 F.

CFPC, BTS COMPTA A & B 121


 La Prévoyance Maladie
Ce sont des sommes versées aux IPM, pour leur permettre de prendre en charge une partie des frais
médicaux supportés par l’employé ainsi que sa famille
Le mode de calcul varie d’une IPM à une autre, soit un barème par adulte et par enfant, soit un taux
appliqué au SBS plafonné

Application : calculer les retenues sociales de M. Diokh

B - Les Retenues Fiscales :


Les retenues fiscales sont calculées sur la base du Salaire Brut Fiscal (SBF).
SBF= SBS + Avantages en nature

 La Taxe Représentative De L’impôt Pour Le Minimum Fiscal (TRIMF)


La base imposable est le SBF arrondi au millier de franc inférieur. Cette taxe s’applique sur le salarié
chef de famille (en général l’époux) qui prend aussi en charge chacune de ses épouses non salariées
(les enfants ne sont pas concernés par cette taxe).
Il est déterminé de la manière suivante :
1 500 F/personne. Si le SBF est supérieur ou égal à 1 000 000
500 F/pers. si le SBF est compris entre 999 000 et 167 000
400 F/pers. si le SBF est compris entre 166 000 et 84 000
300 F/pers. si le SBF est compris entre 83 000 et 50 000
75 F/pers. si le SBF est inférieur à 50 000

 L’impôt Sur Le Revenu(IR)


Il est supporté par tous détenteurs de revenu. Il est calculé en fonction du SBF ainsi que de la situation
familiale du salarié en tenant compte du salaire imposable et du nombre de parts
Les parts sont déterminées ainsi :
Situation matrimoniale Nombre de parts
Célibataire : 1 part
Marié ou veuf : 1,5 parts
Enfant mineur 0,5 part
Conjoint(e)s sans revenu 0,5 part
Remarque :
- Le nombre de part est limité à 5
- L’IR peut être obtenu par simple lecture du barème des impôts
(Intersection du salaire brut fiscal arrondi au millier de franc inférieur et le nombre de parts).

CFPC, BTS COMPTA A & B 122


Application : Déterminer les retenues fiscales de M. Diokh

C- Autres retenues

 Avances et Acomptes :

L’avance est une somme versée sans exécution de travail ; il n’est pas lié à l’accomplissement d’un
travail : tabaski, noël, korité
L’acompte correspond à une somme versée sur un travail déjà exécuté : acompte quinzaine

 Oppositions, Saisies et Arrêt


Ce sont des retenues effectuées sur le salaire par l’employeur qui reçoit une notification de saisie-ar
rêt contre un employé. la quotité saisissable ne peut dépasser 1/3 salaire.
Ex : pension alimentaire pour les épouses des salariés divorcés ; les créanciers

6) Les primes et indemnités non imposables


Ce sont des primes et indemnités n’ayant pas un caractère de salaire. Elles constituent des
remboursements de frais inhérents à la fonction. Il s’agit :
*Prime de transport (partir inférieure ou égale à 20800f) ;
*Prime de panier, de salissure
*Prime de départ à la retraite
*Indemnité kilométrique
*Indemnité de licenciement, de décès
*Prime de séjour
* Indemnité de déplacement

CFPC, BTS COMPTA A & B 123


Application : Présenter le bulletin de salaire de M. Diokh

Rubriques Retenues Gains


Salaire de Base
Sursalaire
Heures Supplémentaires
Primes et Indem. Imposables
Salaire Brut Social
Avantage en nature
Salaire brut fiscal
Retraite : IPRES
Prévoyance Maladie : IPM
TRIMF
IR
Opposition, Saisie- Arrêt
Avances Et Acomptes
Total Retenue

Salaire net
Prime Et Indemnité
Net à percevoir

II. Comptabilisation du livre de paie

C’est un document qui récapitule l’ensemble des bulletins de salaire. Il est obligatoire et il doit être
coté et paraphé par le greffier du tribunal régional

Noms S HS Prime SBS RETENUES SUR SALAIRE SNet Ind NAP


Base Non
Imp
Im

IPRES IPM TRI IR Dive Tota


MF rs l

Mais avant de comptabiliser le livre de paie il faut éventuellement enregistrer les avances et acomptes.

 Versement Avances et Acomptes :

421 Personnel Avances et Acomptes Avce et Acpte

5….. Compte de Trésorerie Avce et Acpte


Avance et acompte en espèces, chèque n°

CFPC, BTS COMPTA A & B 124


 Le livre de paie se comptabilise en quatre phases :

Phase 1 : Le SBS - les Primes et Indemnités non imposables

661 Rémunérations directes versées au pers. National SBS


662 Rem. directes versé au Personnel Extérieur SBS
663 Indemnités forfaitaires PINI

422 Personnel Rémunération Dues Total


Livre de paie

Phase 2 : Les Retenues salariales

422 Pers. Rem. Dues Total retenues


421 Personnel Avances et Acomptes Avce-Acpte
423 Pers. Oppositions, saisies, arrêt Opp
431 Caisse Retraite Ipres
4331 IPM IPM
447 Etat impôts/Revenu TRIMF-IF
Retenues sur salaires

Phase 3 : Règlement des Salaires

422 Pers. Rem. Dues Net à percevoir

521 Banque Net à percevoir


Virement des salaires

Phase 4 : Règlement des oppositions saisie-arrêt

423 Pers. Oppositions, saisies, arrêt Opp-Saisie-arrêt


Banque
521 Virement des salaires Net à percevoir

Application :
Passer les écritures relatives au bulletin de salaires sachant que l’acompte a été versé le 16 du mois
en espèces et les salaires sont virés le 28 de chaque mois.
Solution :

CFPC, BTS COMPTA A & B 125


 Les avantages en nature :
Les avantages en nature sont enregistrés dans les comptes de charges concernées, puis transférées en
fin d’exercice au débit du compte 6617 Avantage en nature et au crédit du compte 781 Transfert
de Charges d’exploitation

6….. Compte de charges

5…… Compte de trésorerie


Avantage en nature
AN
6617 TCE
781 Transfert

CFPC, BTS COMPTA A & B 126


 Rémunération du Personnel intérimaire :
Elle est enregistrée au débit du compte 637 Rémunération Du Personnel Extérieurs, puis virée en
fin d’exercice au débit du compte 667 Rémunérations Transférées Du Personnel Extérieur

637 RDE
445 Etat, TVAR
5…… Compte de trésorerie
Cèque n°…., PC n°…..
RTDE
667 RDE
637 Transfert

III. Les charges patronales


En plus des cotisations salariales (à la charge de l’employé), on a les cotisations supportées par le p
atron pour le compte de ses employés appelées : charges patronales.
1 - Les charges sociales :
Elles sont au nombre de trois :

A - Charges de Sécurité Sociale :


Elles couvrent les frais occasionnés par certains risques tels que les accidents de travail (AT), et le
versement des allocations ou prestations familiales (AF).
Leur calcul s’effectue de la manière suivante :
 Accident de Travail : 1 à 5% du SBS plafonné à 63 000 F
 Allocation Familiale : 7 % du SBS plafonné à 63 000 F
B - Cotisations à La Caisse de Retraite :
Ces cotisations s’ajoutent à celles salariales ; et le tout est versé à l’IPRES.
On a :
 Le RG : 8,4 % du SBS plafonné à 360 000 F
 Le RC : 3,6 % du SBS plafonné à 1 080 000 F

C - Cotisation Aux IPM :


Elles s’ajoutent aux cotisations salariales. En général le montant de l’IPM versé par l’employé est
identique à celui versé par l’employeur
2 - Charges fiscales :
Il s’agit principalement de la contribution forfaitaire sur salaire (CFS). Cette somme s’ajoute à l’IR
et de la TRIMF pour faire l’objet d’un versement unique à l’Etat. Elle est calculée en appliquant un
taux de 3% sur le SBF arrondi au millier de francs inférieurs.
Application : Calculer les charges patronales (taux accident de travail 5%) de M. DIOKH

CFPC, BTS COMPTA A & B 127


3 - La Comptabilisation :
La comptabilisation est effectuée en se basant sur l’état des charges patronales, qui se présentent de
la manière suivante :
Charges Sociales
Noms SBS AN Total CFS
AF AT RG RC IPM

664 Charges Sociales


4311 Prest Fam
4312 Acc Trav
4313 Ret RG
4314 Ret RC
4331 Mutuelle
Suivant état des charges patronales
6413 Taxe Sur Appoint Et Sal
442 Etat Autres impôts et taxes
CFS

Application : Comptabiliser les charges patronales

CFPC, BTS COMPTA A & B 128


Application :
Sachant que les cotisations sociales et fiscales sont versées le 15 de chaque mois par chèque bancaire
passer les écritures concernées

CFPC, BTS COMPTA A & B 129


TRAVAUX DIRIGES SUR LES CHARGES DE PERSONNEL
CAS 1 :
Moussa Ndiaye ouvrier à TQG Entreprise, a effectué les heures suivantes durant le mois de mai :

- HN = 184h
- HS à 15% = 33h
- HS à 40% = 8h
- HS à 60% = 6h
- HS à 100% = 2h
Moussa Ndiaye est marié, 2 épouses non salariées, 5 enfants. Il bénéficie d’une prime de risque 20
000 F, d’une prime de transport 16 500 F et d’une prime d’ancienneté 20 600 F. Il est payé à l’heure
et cotise au régime général.
Autres renseignements :
 Avantage en nature 29 000 F
 IPM : 2% du SBS plafonné aux 3/5
 Impôt sur le revenu : à déterminer
 Acompte de quinzaine 37 000 F ; accident de travail 3%
Travail à faire :
1) Etablir le bulletin de salaire de Moussa Ndiaye.
2) Journaliser le bulletin de paie et les charges patronales sachant que l’acompte est
versé le 15-05, les salaires réglés le 01-06, les charges patronales et salariales le 15-06
CAS 2 :
Monsieur Fall ouvrier, marié 2 épouses non salariée 3 enfants à charges, a effectué Les heures de
travail suivant pour la période du 29 juin au 31 juillet

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi


D H D H D H D H D H D H
27 8 28 5 29 6 30 5 1 9 2 9
4 6 5* - 6 7 7 6 8 8 9 5
11 8 12 8 13 6 14 6 15 8 16 4
18 7 19 8 20 8 21* 7 22 8 23 8
25 5 26 8 27 7 28 8 29 6 30 2

* Le 05 juillet est un jour férié (chômé et payé).


* Le 21 juillet dont 4 heures sont effectuées la nuit.
On vous livre en outre les données suivantes concernant la paie de Monsieur Fall :
- Taux horaire 1 000F.
- Avantage en nature : 25 000 F
- Opposition : 20 000 F
-Prime d’ancienneté : 75 000 F
-Avance et acompte : 17 000 F
IPM 3% du brut social plafonné à 150 000
Travail à faire :
 Présenter le tableau de décompte des heures de M Fall pour le mois de juillet
 Etablir son bulletin de salaire
 Enregistrer le bulletin de paie au 30- 07 et le règlement des salaires et oppositions

CFPC, BTS COMPTA A & B 130


CAS 3 :
Ablaye, ouvrier dans l’entreprise GSKM a effectué les heures suivantes durant la période du 29 Avril
au 1 juin. Il est marié, 2 épouses non salarié, 5 enfants. Il bénéficie d’une prime de risque 25.000,
d’une prime de transport 22.700 F et d’une prime d’ancienneté 15.000 il est payé à l’heure.

Périodes Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi


J H J H J H J H J H J H
Semaine 29 8 30 9 01 - 02 8 03 8 04 6
1
Semaine 06 8 07 8 08 8 09 8 10 8 11 4
2
Semaine 13 9 14 8 15 8 16 8 17 8 18 5
3
Semaine 20 8 21 8 22 8 23 8 24 8 25 5
4
Semaine 27 8 28 9 29 9 30 8 31 8 01 5
5

NB : 1 Mai jour chômé et payé

Autres renseignements :
Avantage en nature : 19.000 F
IPM : 2% du SBS plafonné aux 3/5
Taux horaire : 1800
Acompte quinzaine 17.000
Travail à faire :
1) Présenter le tableau de décompte des heures effectuées par Moussa Ndiaye en Mai
2) Etablir son bulletin de salaire et Journaliser

CFPC, BTS COMPTA A & B 131


CHAPITRE 11 : ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

Généralement, à la fin de chaque mois, le comptable de l’entreprise doit vérifier si le solde inscrit
dans le relevé de son compte bancaire correspond à celui de sa comptabilité.
Les deux comptes étant réciproques, doivent avoir le même solde mais opposé.

I - DEFINITION DE LA RECIPROCITE DE DEUX COMPTES


Deux comptes sont dits réciproques si tenus dans deux comptabilités différentes, ils enregistrent les
mêmes flux mais de façon opposée, de sorte que quand l’un est débité l’autre est crédité et doivent
avoir toujours le même solde mais de nature opposé.
Exemple :
La TQG a ouvert un compte bancaire à la BOA à la date du 01-09-19 et y a déposé la somme de
2 000 000 F. Les opérations suivantes ont été réalisées au cours de ce mois :
03-09 : Retrait de 150 000 F chèque n° 002458
10-09 : Versement d’espèces de 100 000 F PCD n°0987
12-09 : Chèque n° 002459 à l’ordre de Sall 420 000 F
15-09 : Virement du client Sow 90 000 F
16-09 : Chèque n° 0024560 à l’ordre de Faye 200 000 F
25-09 : Virement du client Diop 300 000 F
30-09 : Règlement du loyer de la société 720 000 F
Travail à faire :
1 – Présenter le compte 521 Banque tenue par la TQG (compte à colonnes séparées)
2 – Présenter le compte TQG tenue par la banque (compte à colonnes mariées)
3 – Ces deux comptes ont-ils le même solde, quelle est la nature de chaque solde.
4 – Si oui est-il possible qu’ils ne présentent pas le même solde au moment, justifiez.
Solution :
1 – Présenter le compte 521 Banque tenue par la TQG (compte à colonnes séparées) :

Date Libellés Montant Date Libellés Montant

CFPC, BTS COMPTA A & B 132


2_ Présenter le compte TQG tenue par la banque (compte à colonnes mariées)

Dates Libellés Sommes Soldes


Débit Crédit Débiteurs Créditeurs
01-09

03-09

10-09

12-09

15-09

16-09

25-09

30-09

3 – Ces deux comptes ont-ils le même solde, quelle est la nature de chaque solde.

4 – Si oui est-il possible qu’ils ne présentent pas le même solde au moment, justifiez.

CFPC, BTS COMPTA A & B 133


II. PRESENTATION DE L’ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
L’état de rapprochement est un document qui présente dans sa partie gauche les opérations effectuées
par la banque et non enregistrées par l’entreprise et dans sa partie droite les opérations effectuées par
le comptable et non enregistrées par la banque. Il se présente comme suit :

ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE

Compte banque tenu par l’entreprise (521 Compte entreprise tenu par la banque
BANQUE) (RELEVE)
Libelles Montants Libelles Montants
Solde au 30…… Solde au 30……

Opérations Opérations
enregistrées par la enregistrées par le
banque, non comptable, non
enregistrées par le enregistrées par la
comptable banque.

Solde Rectifié A Solde Rectifié A


TOTAL TOTAL

 Démarche utilisée :
Pour établir un ERB, il faut :
 Vérifier l’exactitude du solde du compte 521
 Reporter le solde du 521 BANQUE (solde débiteur au débit - solde créditeur au crédit)
 Vérifier l’exactitude du solde du relevé (qui est souvent correcte)
 Reporter le solde du relevé bancaire du côté de celui-ci (solde débiteur au débit - solde
créditeur au crédit)
 Rechercher les opérations enregistrées par la banque et non enregistrées par le comptable de
l’entreprise : c’est le pointage.
 Les opérations inscrites au débit du compte banque sont recherchées au crédit du relevé
bancaire et vice versa.
Cependant il faut faire attention sur quelques opérations :
 Les opérations annulées et les rectifications
 Certaines opérations enregistrées en deux temps (remises chèques)
 Le regroupement de plusieurs lignes

 Inscrire dans le compte 521 les opérations non pointées dans le relevé bancaire
 Inscrire dans le compte de l’entreprise tenu par la banque les opérations non pointées dans le
compte 521 BANQUE.

CFPC, BTS COMPTA A & B 134


 Calculer les soldes rectifiés des deux comptes ; Si l’état est correctement présenté, les soldes
des deux comptes doivent être égaux et opposées. Pour chaque compte on fait la comparaison
entre débit et crédit
 La régularisation au journal : Il consiste à journaliser les opérations non comptabilisées par
l’entreprise (opérations inscrites dans le compte 521)
Application 1 : Vous disposez des deux documents suivants :

521 Banque tenu par TQG


Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
01-06 Solde débiteur 2 500 000 02-06 Chèque n° 79 600 000
08-06 Virement de KEBE 200 000 05-06 Chèque n° 80 150 000
15-06 Remise à l’encaissement 300 000 19-06 Domiciliation échue 250 000
22-06 Remise à l’escompte 500 000 25-06 Chèque n° 81 100 000
29-06 Annulation chèque 80 150 000 26-06 Agio sur remise du 22 10 000
30-06 Solde débiteur 2 540 000
Total 3 650 000 Total 3 650 000

Relevé bancaire BOA


Dates Libellés Débit Crédit
01-06 Solde initial 2 500 000
05-06 Virement de KEBE 200 000
07-06 Chèque n° 79 600 000
17-06 Domiciliation traite n°48 250 000
24-06 Remise à l’escompte net 490 000
26-06 Virement de Samba 110 000
29-06 Frais de tenue de compte 2 000
30-06 Solde créditeur 2 448 000
Total 3 300 000 3 300 000

Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement bancaire au 30-06

CFPC, BTS COMPTA A & B 135


Solution :

Etat de rapprochement bancaire au 30-06

521 Banque Relevé


Libelles Montants Libelles Montants
Solde au Solde au

Solde Rectifié Solde Rectifié


TOTAL TOTAL

Journal :

CFPC, BTS COMPTA A & B 136


III - UTILISATION DE L’ANCIEN ETAT DE RAPPROCHEMENT
Il arrive souvent que les soldes au début de période des deux documents soient différents. Le
comptable doit alors faire le rapprochement en utilisant l’ancien état.
 Démarche :
 Tracé le nouvel état
 Reporter le solde du 521 banque après vérification
 Reporter le solde du relevé bancaire après vérification
 Effectuer le pointage :
 Pointage vertical : l’ancien état doit être pointé avec le 521 et le relevé, chaque
document de son côté (débit-débit ; crédit-crédit).
Si le solde rectifié de l’ancien état est égal au solde de départ d’un des
documents, il n’y aura pas de pointage vertical pour ce document
 Pointage croisé entre le 521 banque et le relevé bancaire

 Inscrire dans le 521 les opérations non pointées dans le relevé bancaire
 Inscrire dans le compte de l’entreprise tenu par la banque les opérations non pointées dans le
521.
 Calculer les soldes rectifiés des deux comptes qui doivent être égaux et opposées.
 La régularisation au journal : Il consiste à journaliser les opérations non comptabilisées par
l’entreprise (opérations inscrites dans le compte 521)
Application 2 :
On vous communique les documents suivant :
 Etat de rapprochement au 30/03
 Compte 521 tenu par TQG
 Relevé bancaire de la BOA
Etat de rapprochement au 30 Mars

COMPTE 521 TENU PAR TQG COMPTE TQG TENU PAR LA BOA
Solde débiteur 2 400 000 Solde créditeur 4 500 000
coupons échus 30 000 Chèque 216 245 000
virement BA 1 000 000 Chèque 217 97 000
Commissions 8 000
Virement SAMB 800 000
Remise chèque 64 000
Solde débiteur 3 422 000 Solde créditeur 3 422 000

Totaux 3 430 000 3 430 000 Totaux 4 564 000 4 564 000

CFPC, BTS COMPTA A & B 137


COMPTE 521 TENU PAR TQG RELEVE DE COMPTE

Solde débiteur 2 400 000 Solde créditeur 4 500 000


8 000
Commissions Virement 800 000
30 000
Coupons encaissés Chèque 217 97 000
Virement BA 1 000 000 Versement espèce 2 500 000
Chèque 256/DIALLO 165 000 Remise chèque net 62 500
chèque 255/ IPM 214 000 Chèque 217
Versement espèce 2 500 000 Domiciliation 875 000
165 000
Remise chèque SALL 86 000 Chèque 256
Remise chèque SOW 117 000 Versement chèque 203 000
Vente de titres nets 643 000 Chèque 255 IPM 214 000
126 000 643 000
Remise chèque FALL Vente titres nets
Facture SENELEC 97 000 243 000
Bordereau d’escompte
Domiciliation 875 000
Virement 100 000
Facture SDE 56 000 38 000
Coupons
Négociation effet 250 000
Chèque 258 97 000
Agio 7 000
Facture SENELEC 97 000
Virement Camara 100 000
Facture SDE 56 000
Chèque 257 IPRESS 76 000 23 000
Intérêt
Chèque 258 / SECK 97 000
5 711 500
Solde débiteur 5 457 000 Solde créditeur
Travail à faire :
1 - Présenter l’état de rapprochement au 30-04
2 - Passer les écritures qui en découlent dans le livre journal de la société TQG
Solution :
1) Etat de rapprochement au 30-04

CFPC, BTS COMPTA A & B 138


2) Journalisation :

CFPC, BTS COMPTA A & B 139


Travaux dirigés sur l’état de rapprochement bancaire

CAS 1 :
Vous disposez des documents suivants concernant l’entreprise TQG :
Extrait du compte ‘’relevé’’ de l’entreprise TQG tenu par la banque (BICIS).
Dates Libellés Débit Crédit
01/06/10 Solde débiteur initial : 2 386 200 -
05/06/10 Versement d’espèces - 2 400 000
10/06/10 Remise net - 656 000
16/06/10 Ventes de titres - 502 000
18/06/10 Chèque n°637 286 000 -
25/06/10 Domiciliation V 636 000 -
28/06/10 irement de TALL - 800 000
29/06/10 Intérêts 60 000 -
30/06/10 Frais de tenue de compte 18 500 -
30/06/10 Chèque n°638 916 000 -
Solde créditeur final : 55 300
Extrait du compte banque (BCIS) tenu par l’entreprise TQG.
DEBIT CREDIT
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
01/06 Total débit 25 732 000 01/06 Total crédit 28 118 200
04/06 Versement d’espèces 2 400 000 03/06 Chèque n°636 420 000
10/06 Remise chèque 680 000 08/06 Chèque n°637 286 000
15/06 Virement BASSE 870 000 11/06 Commission remise du 10/06 24 000
18/06 Ventes de titres 502 000 27/06 Domiciliation 636 000
26/06 Remise chèque 4 800 000 27/06 Chèque n°638 196 000
28/06 Annulation chèque n°636 -420 000
TOTAL DEBIT 34 984 000 TOTAL CREDIT 29 260 200

TAF : Présenter l’état de rapprochement bancaire au 30/06/2010 et l’enregistrement des opérations


non comptabilisées par l’entreprise TQG sachant que le nominal du chèque n°638 est de 916 000 F.

CAS 2
Vous disposez des documents suivants concernant l’entreprise TQG :
1) Etat de rapprochement bancaire au 30/11/2010.
Compte banque (CBAO) tenu par l’entreprise TQG Compte ‘’relevé’’ tenu par la banque(CBAO)
Libellés Débit Crédit Libellés Débit Crédit
Solde : - 1 160 000 Solde : 960 000 -
Frais de tenu de compte - 6 880 Virement - 196 000
Intérêts - 43 600 Chèque n°874 89 960 -
Virement 256 000 - Remise effets - 240 000
Solde : 954 480 - Chèque n°879 61 600 -
Chèque n°894 278 920 -
Solde : - 954 480
TOTAUX 1 210 480 1 210 480 TOTAUX 1 390 480 1 390 480

CFPC, BTS COMPTA A & B 140


2) Compte banque (CBAO) tenu par l’entreprise TQG.
DEBIT CREDIT
Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
30/11 Total débit 10 036 800 30/11 Total crédit 11 196 800
03/12 Virement 256 000 03/12 Frais de tenu de compte 5 440
06/12 Intérêts sur découverts 43 600 03/12 Chèque n°895 168 000
10/12 Versements d’espèces 960 000 05/12 Annulation chèque n°879 -61 600
16/12 Remise chèque 272 000 08/12 Chèque n°896 114 400
18/12 Virement de Balla 348 000 18/12 Frais sur remise du 16/12 9 600
20/12 Ventes de titres 200 800 26/12 Domiciliation 254 400
26/12 Remise de chèques 1 920 000 30/12 Chèque n°897 78 400
TOTAUX 14 037 200 TOTAUX 11 765 440

3)Extrait du compte ‘’relevé’’ de l’entreprise TQG tenu par la banque (CBAO).

Dates Libellés Débit Crédit


01/12/10 Solde créditeur initial : 960 000 -
02/12/10 Remise effet du 28/11 : net d’escompte - 232 800
05/12/10 Chèque n°894 278 920 -
11/12/10 Versement d’espèces - 960 000
17/12/10 Remise net - 262 400
18/12/10 Vente de titres - 200 800
20/12/10 Virement - 196 000
21/12/10 Chèque n°896 114 400 -
22/12/10 Domiciliation 254 400 -

Totaux mouvements : 647 720 1 852 000


Solde créditeur final : 244 280

TAF : Présenter l’état de rapprochement bancaire au 31/12/2010 puis enregistrer toutes les
opérations non comptabilisées par l’entreprise TQG.

CFPC, BTS COMPTA A & B 141


CAS 3
Vous disposez des documents suivants :
1- Extrait du compte de l’entreprise TQG tenu par la banque (SGBS) :
Dates Libellés Débit Crédit
01/12/10 Solde initial 2 400 000 -
05/12/10 Remise des effets du 28/11/10, net d’escompte - 582 000
11/12/10 Chèque n°635 697 300 -
17/12/10 Versement d’espèces - 2 400 000
18/12/10 Remise net - 656 000
20/12/10 Ventes de titres - 502 000
21/12/10 Virement - 490 000
22/12/10 Chèque n°637 286 000 -
26/12/10 Domiciliation 636 000 -
Totaux des mouvements 4 019 300 4 630 000
Solde final créditeur : 610 700.

2- Compte banque (SGBS) tenu par l’entreprise TQG :


Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants
30/11 Total débit 25 092 000 30/11 Total crédit 27 992 000
30/11 Virement 640 000 30/11 Frais de tenu de compte 13 600
30/11 Intérêt sur découvert 109 000 03/12 Chèque n°636 420 000
10/12 Versements d’espèces 2 400 000 05/12 Annulation chèque n°530 154 000
16/12 Remise chèque 680 000 08/12 Chèque n°637 286 000
18/12 Virement Basse 870 000 18/12 Commission remise du 16/12 24 000
20/12 Ventes de titres 502 000 26/12 Domiciliation 636 000
26/12 Remise chèque 4 800 000 30/12 Chèque n°638 196 000
TOTAL DEBIT 35 093 000 TOTAL CREDIT 29 413 600

3- Etat de rapprochement bancaire au 30/11/10 :


Compte banque (SGBS) tenu par l’entreprise TQG Compte ‘’TQG’’ tenu par la banque (SGBS)
Libellés Débit Crédit Libellés Débit Crédit
Solde : - 2 900 000 Solde : 2 400 000 -
Frais de tenu de compte - 17 200 Virement - 490 000
Intérêts - 109 000 Chèque n°435 224 900 -
Virement 640 000 - Remise effets - 600 000
Solde : 2 386 200 - Chèque n°530 154 000 -
Chèque n°635 697 300 -
Solde : - 2 386 200
TOTAUX 3 026 200 3 026 200 TOTAUX 3 476 200 3 476 200

TAF : Présenter l’état de rapprochement bancaire au 31/12/2010 et enregistrer toutes les opérations
non comptabilisées par l’entreprise TQG.

CFPC, BTS COMPTA A & B 142


CAS 4
Une entreprise clôture ces comptes le 30 juin, le solde débiteur du compte banque est de 973 500 F,
le solde créditeur du dernier relevé bancaire de 710 000 F. le comptable fait les constatations suivantes
:
Un chèque de 50 000 F remis à l’encaissement le 29 juin ne figure pas sur le relevé de banque. Un
chèque de 20 000 F tire le 25 juin n’a pas été encaisse par le bénéficiaire.
Un effet de 140 000 F remis par l’entreprise à l’encaissement le 28 juin ne figure pas sur le relevé
bancaire.
Un effet domicilie de 80 000 F paye par banque figure sur le relève, alors que le compte banque n’a
pas encore été crédite.
Le relevé bancaire mentionne les agios du mois (30 800 F), et les intérêts en faveur de l’entreprise
(17 300).
Travail à faire : Dresser l’état de rapprochement.

CFPC, BTS COMPTA A & B 143


INTRODUCTION AUX TRAVAUX D’INVENTAIRE
Durant l’exercice, toutes les opérations ont été enregistrées chronologiquement dans le ou les
journaux de l’entreprise. A la fin de l’exercice, il faut procéder à un travail de régularisation et
d’ajustement de certains comptes afin que le résultat corresponde à la réalité. Ainsi, les entreprises
doivent déterminer le résultat net et présenter les états financiers de synthèse prévus par le système
comptable OHADA. Les travaux de fin d’exercice regroupent les travaux d’inventaire et les travaux
de régularisation
Au 01/01/N Au 31/12/N

Report du bilan au courant de


l'exercice
d'ouverture qui Travaux de fin d'exercice
correspond au - inventaire physique
bilan de clôture au Enregistrement des opérations - amortissements
31/12/N-1 Report dans le grand - livre des comptes - dépréciations et provisions
Etablissement périodique de la balance - Régularisations des
charges et des produits

Après 31/12/N :
- Ecritures de détermination du résultat net
- Etablissement des états financiers (Bilan, Compte de résultat, Tableau des flux de trésorerie et Notes Annexes)

1. L’inventaire extra – comptable


La nature des biens, des valeurs d’actifs et des dettes qui doivent faire l’objet d’un inventaire physique
ou extra – comptable dépend généralement de la nature de l’activité de l’entreprise. En règle générale,
l’inventaire physique porte dans la plupart des cas sur les immobilisations, les stocks, les titres, les
dettes et les créances.
L’inventaire physique est dit extra – comptable car il n’est pas du ressort du comptable (cela ne
ressort pas du domaine de la comptabilité).
L’inventaire extra comptable est le recensement et la valorisation des éléments constitutifs de la
situation réelle (immobilisations, stocks, créances, disponibilités et dettes)
2. Les écritures de régularisation
Les écritures de régularisations permettant de mettre la comptabilité en harmonie avec la réalité sont :
- La régularisation des stocks
- L’amortissement des immobilisations
- Les dotations aux dépréciations des immobilisations et les charges pour dépréciations des autres
éléments d’actifs
- Les dotations pour provision ou les charges pour provision à inscrire parmi les dettes du passif
- L’ajustement des comptes de charges et de produits
- La régularisation des cessions d’éléments d’actifs, des subventions, etc.
3. Notion de balance avant inventaire et balance après inventaire
a) La balance après inventaire
Avant de commencer les travaux de fin d’inventaire proprement dit, il est nécessaire d’établir une
balance qui regroupe et synthétise toutes les opérations effectuées par l’entreprise durant l’exercice :
c’est la balance avant inventaire. Ainsi, la balance avant inventaire est la dernière balance périodique

CFPC, BTS COMPTA A & B 144


établit avant les travaux de fin d’exercice et qui servira de base aux travaux de régularisation et les
travaux d’inventaire.

b) La balance après inventaire


C’est la balance qui est établit après détermination du résultat net c’est pourquoi on l’appelle balance
après détermination du résultat net. Dans cette balance, les comptes de gestion doivent avoir des
soldes nuls car l’entreprise a déjà passé les écritures de détermination du résultat. Ce qui signifie que
dans la balance après inventaire si les comptes de gestion ont des soldes nuls c’est bien évidement
qu’avec l’existence du compte 13 « résultat net » dans la balance
Cette balance doit aussi prendre en compte les écritures liées aux travaux d’inventaires et les écritures
liées aux régularisations pour donner une balance fidèle. C’est à partir de la balance après inventaire
que l’entreprise établit les états financiers tels que le bilan définitif, le compte de résultat définitif, le
tableau des flux de trésorerie et les notes annexes.

CFPC, BTS COMPTA A & B 145


CHAPITRE 12 : LES AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS
L’amortissement consiste à répartir le montant amortissable du bien sur la durée d’utilité selon un
plan prédéfini. Il permet à l’entreprise de disposer de ressources propres pour renouveler ses
immobilisations à la fin de la durée d’utilité.
Une immobilisation amortissable est une immobilisation dont l’utilisation par l’entité est
déterminable.
L’amortissement porte sur :
- Des immobilisations corporelles. Exemple : bâtiments, matériel et outillage industrielle,
matériel de transport, matériels et mobilier, terrains d’exploitations (exploitations agricoles,
forestières, gisement, …)
- Certaines immobilisations incorporelles telles que les brevets, licences, logiciels, marques
NB : Les terrains nus et les immobilisations financières ne sont pas amortissable.
I. Définition des concepts clés
La notion d’amortissement va de pair avec un certain vocabulaire qui lui est propre et qui est souvent
utilisé dans la pratique.
a) Le Montant amortissable (MA) ou base amortissable (BA)
Le montant amortissable est égal à la différence entre la valeur d’entrée (VE) du bien et sa valeur
résiduelle (VR) probable à l’issue de la période d’utilisation prévue.

Montant Amortissable = VE - VR

b) La valeur d’entrée (VE) ou valeur d’origine (VO) d’une immobilisation


La valeur d’entrée est la valeur à laquelle le bien entre dans le patrimoine de l’entreprise. Elle se
calcule différemment suivant que l’immobilisation a été achetée, fabriquée, apportée ou acquise à
titre gratuit.
c) La valeur résiduelle (VR)
La valeur résiduelle prévisionnelle est la valeur probable à laquelle l’entreprise souhaite céder le bien
à l’issue de sa durée d’utilité. Autrement dit, c’est le montant estimé qu’une entité obtiendrait
actuellement de la sortie de l’actif, après déduction des coûts de sortie estimés, si l’actif avait atteint
sa durée d’utilité et se trouvait déjà dans l’état prévu à la fin de celle-ci.
Lorsqu’elle est significative, elle entre en ligne de compte pour la détermination du montant
amortissable.
d) La durée d’utilité (DU)
La durée d’utilité est :
- Soit la période pendant laquelle l’entreprise s’attend à utiliser un actif (unité de temps) ;
- Soit le nombre d’unités de production ou d’unités similaires que l’entreprise s’attend à obtenir
de l’actif (unité d’œuvre).
e) Le taux d’amortissement (t)
C’est le coefficient exprimé en pourcentage, qui permet de calculer l’amortissement annuel. Il est
appliqué sur le montant amortissable. Il est ainsi obtenu :
𝟏𝟎𝟎 𝟏 𝟐𝟎𝟎
Taux = ou
𝑫𝑼 𝑫𝑼

CFPC, BTS COMPTA A & B 146


f) L’annuité d’amortissement
C’est le montant d’amortissement calculé en fin d’exercice. Si l’immobilisation est entrée ou sortie
de l’entreprise en cours d’exercice, elle est calculée au « prorata temporis ».
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙
Annuité d’amortissement = ou
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒅′𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝟏𝟎𝟎

g) La valeur nette comptable (VNC)


Elle correspond à la valeur brute d’un actif diminuée des amortissements cumulés et des
dépréciations.

VNC = Valeur d’entrée – Cumul des amortissements - Dépréciations

h) Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement est la traduction comptable de la répartition systématique du montant
amortissable d’un actif selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus en
fonction de sa durée d’utilité.
i) Date d’acquisition et date de mise en service
La date d’acquisition est la date de facturation ou de livraison. Elle ne coïncide pas nécessairement
avec la date de mise en service. La date de mise en service est celle à partir de laquelle
l’immobilisation entre dans le processus d’exploitation

II. Les modes d’amortissement


Selon l’article 45 de l’AUDCIF, le SYSCOHADA préconise plusieurs systèmes d’amortissement
économique à savoir le mode linéaire ou constant, le mode dégressif à taux décroisant, le mode des
unités de production ou unités d’œuvre.
Au Sénégal deux autres modes d’amortissement fiscal sont utilisés : le système accéléré et le système
dégressif.
A. Les systèmes d’amortissement économiques
1) Le mode linéaire ou constant
C’est le système d’amortissement de « droit commun », ce qui signifie que toutes les immobilisations
amortissables peuvent être amorties légalement suivant ce régime.
Le point de départ de l’amortissement est la date de mise en service de l’immobilisation (date à
laquelle l’entreprise commence à utiliser l’immobilisation).
La première annuité est calculée en tenant compte du temps d’utilisation compris entre la date de
mise en service et la date de clôture de l’exercice. Deux peuvent se présenter :
- Elle peut être une annuité complète lorsque l’immobilisation est mise en service au début de
l’exercice (01/01/ der l’année de mise en service).
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙
Annuité d’amortissement = 𝟏𝟎𝟎

- Elle peut être calculée proportionnellement au temps (prorata temporis) lorsque


l’immobilisation est mise en service au courant de l’exercice.
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙 × 𝒏
Annuité d’amortissement = si n est exprimé en mois
𝟏𝟐𝟎𝟎

𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙 × 𝒏


Annuité d’amortissement = si n est exprimé en jours
𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎

CFPC, BTS COMPTA A & B 147


Exemple de calcul du nombre de jours

Le plan d’amortissement
Il met en évidence les annuités d’amortissement et les valeurs nettes comptables prévisionnelles
successives.
Tableau d’amortissement de : Valeur d’entrée :
Durée d’utilité Type d’amortissement :
Date d’acquisition : Date de mise en service :

Années Valeurs Annuités Amortissements Valeurs


d’origines cumulés nettes
comptables

Exemple 1 : Bien mis en service en début d’exercice :


Un matériel de transport acquis le 01-01-14 à 9 000 000 F est amorti en système linéaire sur une durée
de 5 ans, valeur résiduelle 2 000 000 F.
Présenter le plan d’amortissement du matériel de transport acquis en début et en cours d’exercice.

Nature de l'immobilisation : Système :


Valeur d'entrée : DU :
Valeur résiduelle : Taux :
Date d'acquisition :
Date de mise en service :
Exercice V.O Calculs Annuité Cumul Amort VNC

CFPC, BTS COMPTA A & B 148


Exemple 2 : Bien mis en service en cours d’exercice :
Un matériel de transport acquis le 20-05-14 à 9 000 000 F et mis en service le 01/06/2014 est amorti
en système linéaire sur une durée de 5 ans,
Présenter le plan d’amortissement du matériel de transport acquis
Nature de l'immobilisation : Système :
Valeur d'entrée : DU :
Valeur résiduelle : Taux :
Date d'acquisition :
Date de mise en service :
Exercice V.O Calcul Annuité Cumul Amort VNC

Exemple 3 : Une machine industrielle acquise le 30-04-2013 à 7 080 000 FTTC, TVA 18%
récupérable est amortie sur 6 ans 3mois. Présenter le plan d’amortissement.
Nature de l'immobilisation : Système :
Valeur d'entrée : DU :
Valeur résiduelle : Taux :
Date d'acquisition :
Date de mise en service :
Exercice V.O Calcul Annuité Cumul Amort VNC

CFPC, BTS COMPTA A & B 149


2) Le mode dégressif à taux décroissant
Le mode d’amortissement dégressif à taux décroissant ou méthode SOFTY (Sum Of The Year’s
Digits) consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par l’application
d’un taux décroissant à la base amortissable. Ce mode d’amortissement conduit à une charge
décroissante sur la durée d’utilité du bien.
a – Calcul du taux décroissant :
Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à
la fin de la durée d’utilité du bien et la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.
𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′ 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 à 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐢𝐫 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮′ à 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫é𝐞 𝐝′ 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐞𝐧
TD = 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦𝐞𝐫𝐨𝐬 𝐝′ 𝐨𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥′ 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬
Exemple 1 :
Pour une DU de 5 ans on aura : SNO = 1+2+3+4+5 = 15
Le taux décroissant sera :
Années 1 2 3 4 5
Taux décroissant 5/15 4/15 3/15 2/15 1/15

Exemple 2 : Présenter le plan d’amortissement d’une machine acquise le 01-01-14 à 24 000 000
FHT TVA 18% récupérable, DU 5 ans.

 Bien acquis en début d’exercice :


Nature de l'immobilisation : Machine industrielle Système : DTD
Valeur d'entrée : 24 000 000 F DU : 5 ans
Valeur résiduelle : Néant Taux : décroissant
Date d'acquisition : 01-01-14
Date de mise en service : 01-01-14
Cumul
Exercice V.O Calcul Annuité Amort VNC

CFPC, BTS COMPTA A & B 150


 Bien acquis en cours d’exercice :
Supposons que la machine ait été acquise 20-09-14 et mise en en service le 01-10-14

Nature de l'immobilisation : Machine industrielle Système : DTD


Valeur d'entrée : 24 000 000 F DU : 5 ans
Valeur résiduelle : Néant Taux : décroissant
Date d'acquisition : 20-09-14
Date de mise en service : 01-10-14
Cumul
Exos V.O Calculs Annuité Amort VNC

3) Le mode par unité d’œuvre


Il consiste à répartir le montant amortissable en fonction d’unités d’œuvres qui peuvent être le nombre
de produits fabriqués, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures de travail ou de
fonctionnement des d’une machine, etc. ces unités font l’objet d’une prévision.
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒊𝒕é𝒔 𝒅′𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎é𝒔 𝒅𝒆 𝑵
Annuité de l’année N = Montant amortissable x 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅′𝒖𝒏𝒊𝒕é𝒔 𝒅′𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒑𝒓é𝒗𝒖𝒆𝒔

Le nombre total d’unités d’œuvre est déterminé en fonction de la durée d’utilité du bien.
NB : ce mode d’amortissement ne tient pas compte du temps (prorata temporis). Autrement dit la
durée d’utilité pour ce mode d’amortissement est toujours constant.
Exemple : Une machine à outils acquise à 14 160 000 FTTC, TVA 18% récupérable à la date du 15-
05-15, est amortie en fonction des heures de travail sur 6 ans. Les prévisions d’HWM sont les
suivantes :
Années 1 2 3 4 5 6 Total
HWM 80 000 60 000 60 000 50 000 40 000 10 000 300 000

Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement de la machine outil

CFPC, BTS COMPTA A & B 151


Nature de l'immobilisation : Machine outil Système : Unité d'œuvre
Valeur d'entrée : 12 000 000 F Nature U.O. HWM
Valeur résiduelle : Néant DU : 6 ans
Date d'acquisition : 15-05-2015
Date de mise en service : 15-05-2015
Exercice V.O Calcul Annuité Cumul Amort VNC
2015
2016
2017
2018
2019
2020

B. Les systèmes d’amortissement fiscal


1) Le mode accéléré
Il permet à l’entreprise de reconstituer très vite l’immobilisation amortissable. Il s’applique au
matériels et outillage neufs utilisables pendant au moins 5 ans et qui sont exclusivement utilisés
pour les opérations industrielles de fabrication, de manutention, de transport, de tourisme, de pêche,
d’élevage et d’exploitation agricole, ou de remplir une fonction anti-polluante, sous réserve dans ce
dernier cas, que l’équipement ait été agréé par le département ministériel compétent. (Article 10 du
CGI)
L’amortissement du bien est accéléré dès la première année en ajoutant une annuité complète (12
mois) à l’annuité qui serait normalement pratiquée.
a- Calcul de la première annuité
On ajoute une annuité complète à l’annuité qui serait normalement pratiquée.
- Soit 12 mois si l’annuité est calculée en mois : annuité incomplète
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙 ×(𝒏+𝟏𝟐)
Annuité d’amortissement = si n est exprimé en mois
𝟏𝟐𝟎𝟎

- Soit 360 jours si l’annuité est calculée en jours


𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙 ×(𝒏+𝟑𝟔𝟎)
Annuité d’amortissement = si n est exprimé en jours
𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎

- Soit 1 an si l’annuité est complète : immobilisation mise en service en début d’exercice


𝑴𝒐𝒏𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒂𝒃𝒍𝒆 ×𝒕𝒂𝒖𝒙 × 𝟐
Annuité d’amortissement = 𝟏𝟎𝟎

Exemple 1 : bien mis en service en début d’exercice


Une machine agricole acquis le 01-01-18 à 4 500 000 F bénéficie de l’amortissement accéléré sur une
durée de 5 ans, valeur résiduelle 1 500 000 F.
Présenter le plan de la machine agricole acquise le 01-01-2018

CFPC, BTS COMPTA A & B 152


Nature de l'immobilisation : Machine agricole Système : Accéléré
Valeur d'entrée : 4 500 000 F DU : 5 ans
Valeur résiduelle : 1 500 000 F Taux : 20%
Date d'acquisition : 01-01-2018
Date de mise en service : 01-01-2018
Cumul
Exercice V.O Calcul Annuité Amort VNC

Exemple 2 : bien mis en service en cours d’exercice

Une machine agricole acquis le 15-02-18 à 4 500 000 F bénéficie de l’amortissement accéléré sur une
durée de 5 ans, valeur résiduelle 1 500 000 F, DMS 01-04-18. Présenter le plan d’amortissement
Nature de l'immobilisation : Machine agricole Système : Accéléré
Valeur d'entrée : 4 500 000 F DU : 5 ans
Valeur résiduelle : 1 500 000 F Taux : 20%
Date d'acquisition : 15-02-2018
Date de mise en service : 01-04-2018
Cumul
Exercice V.O Calcul Annuité Amort VNC

CFPC, BTS COMPTA A & B 153


2) Le mode dégressif fiscal
L’amortissement dégressif fiscal constitue une faveur consentie par l’administration fiscale aux
entreprises industrielles. Il leur permet d’amortir plus rapidement leurs biens et de stimuler leurs
investissements.
L’amortissement dégressif porte sur les biens d’équipement neufs acquis ou fabriqués à l’exception
des immeubles d’habitation, des chantiers et des locaux servant à l’exercice de la profession. La durée
d’utilité, pour ces immobilisations, doit être supérieure ou égale à 5 ans. Pour calculer l’annuité, on
applique le taux dégressif sur la base amortissable. La première annuité est calculée à partir du 1er
jour du mois d’acquisition (date de facturation ou de livraison).
- Taux d’amortissement retenus
Le taux d’amortissement dégressif est calculé en appliquant au taux linéaire, retenu en fonction de la
durée d’utilité, des coefficients fixés par la législation fiscale :
Durée normale Coefficients fiscaux
d’utilisation
5 ans 2
Supérieure à 5ans 2,5

- Calcul du nombre d’annuités et de la date de clôture du plan d’amortissement


Le nombre d’annuités doit être égal à la durée d’utilité éventuellement arrondie à l’unité supérieure
La date de clôture du plan d’amortissement est obtenue comme suit : année d’acquisition + (nombre
d’annuités – 1). Cette date est toujours placée en fin d’exercice.
Exemple : matériel acquis le 31/3/2012, durée prévue 6 ans et 8 mois
Le nombre d’annuité est égal à 7 ; la clôture du plan d’amortissement est prévue le 31/12 de l’année
2012 + (7 – 1) = 2018

- Calcul de la première annuité


Elle est calculée sur le montant amortissable, proportionnellement au temps d’utilisation (du premier
jour du mois d’acquisition à la date de fin d’exercice)

- Calcul des dernières annuités (lignes constantes)

CFPC, BTS COMPTA A & B 154


Exemple : Un machine industrielle acquise le 25-04-18 à 6 000 000 F est amortie en système
dégressif sur 6 ans 3 mois, DMS 01-05-18.

Présentons le plan d’amortissement de la machine industrielle


Système :
Nature de l'immobilisation : Machine Industrielle Dégressif
Valeur d'entrée : 6 000 000 F DU : 6 ans 3 mois
Valeur résiduelle : Néant Taux : 16%
Date d'acquisition : 20-04-2018 = 01-04-18
Date de mise en service : 01-05-2018
Exercice V.N.C. Début Calcul Annuité VNC Fin
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019

3) La prise en compte de l’amortissement dérogatoire


Les systèmes d’amortissement fiscal sont les systèmes d’amortissement autorisés par la loi fiscale.
Ces systèmes ne s’appliquent qu’à une catégorie des biens amortissables. Il convient de faire ressortir,
pour les biens bénéficiant de ces systèmes, l’amortissement fiscal et l’amortissement économique
calculé avec le système linéaire qui est économiquement justifié. La différence entre l’AF et l’AE
constitue l’amortissement dérogatoire.
Pour le système accéléré et le système dégressif fiscal, il faut toujours dans le plan d’amortissement
faire ressortir l’amortissement dérogatoire.
Exemple 1
Présenter le plan d’amortissement d’une machine industrielle acquise le 01/09/2011 pour 18 000 000
HT ; DUP = 6 ans, VR = 0
Nature de l’immobilisation : M O I C Système : accéléré
Valeur d’entrée : 18000000 DUP : 5 ans Valeur
résiduelle : 0 Taux :
Date de mise en service : 01/09/2011
Année Amort. économique Amort. fiscal Amort. dérogatoire
Calculs Annuité calculs Annuité Dotation Reprise

CFPC, BTS COMPTA A & B 155


Exemple 2 : Présenter le plan d’amortissement d’une machine acquise pour 12 000 000 HT le
27/10/2011, mise en service le 01/11/2011 et amortissable sur 5 ans en système dégressif.
Nature de l’immobilisation : M O I C Système : dégressif
Valeur d’entrée : 12 000000 DUP : 5 ans
Date d’acquisition : 27/10 / 2011 Taux : %
Date de mise en service : 01/11/2011
Année Amort. économique Amort. fiscal Amort. dérogatoire
Calculs Annuité Calculs Annuité Dotation Reprise

Exemple 3 : Présenter le plan d’amortissement d’un matériel industriel valant 15 000 000 F acquis le
29/10/2011, mis en service le 01/11/2011 et amortissable sur 6 ans 3 mois en système dégressif. VR
= 1 500 000 F
Nature de l’immobilisation : MOIC Système : dégressif
Valeur d’entrée : 15 000 000DUP : 6 ans 3 mois Valeur
résiduelle : 1 500 000 td :
Date d’acquisition : 29/10/ 2011
Date de mise en service : 01/11/2011
Amort.
Amort. économique Amort. fiscal
Année dérogatoire
Calculs Annuité Calculs Annuité Dotation Reprise

CFPC, BTS COMPTA A & B 156


III. Comptabilisation des amortissements
a - En système économique : les annuités d’amortissement sont des charges non décaissées et
permettent plus tard de renouveler les immobilisations avec des ressources internes.
Elles sont enregistrées comme suit en fin d’exercice au 31-12-….:

6813 Dotation aux amort. d’exploitation Mt. annuité

28…. Amort. du ……. Mt. annuité


Annuité de l’exercice

Remarque : si l’amortissement est HAO (restructuration, catastrophe naturelle, tout événement non
prévisible), l’écriture sera la suivante :
852 Dotation aux amort. HAO Mt. annuité
28…. Amort. du ……. Mt. annuité
Annuité de l’exercice

B - En système fiscal :
L’annuité économique étant considéré comme la charge normale, en accéléré et dégressif on doit faire
apparaître la partie qui vient en plus de l’amortissement normal appelée : amortissement
dérogatoire.

L’enregistrement des annuités d’amortissement fiscal se fait en deux étapes :

 On constate d’abord l’annuité économique (normalement justifié) :

6813 Dotation aux amort. d’exploitation Mt. annuité

28…. Amort. du ……. Mt. annuité


Annuité de l’exercice

 Ensuite l’amortissement dérogatoire :


L’amortissement dérogatoire (dotation ou reprise) correspond à la différence entre l’annuité fiscale
et l’annuité économique.

 Cas où l’annuité fiscale est supérieure à l’annuité économique :

851 Dotation aux provisions réglementées AF - AE

151 Amortissements dérogatoires AF - AE


Dotation

 Cas où l’annuité fiscale est inférieure à l’annuité économique


151 Amortissements dérogatoires AE - AF

861 Reprises des provisions réglementées AE - AF


Reprise

CFPC, BTS COMPTA A & B 157


IV. La révision du plan d’amortissement
Toute modification significative dans l’environnement juridique, technique ou économique de l’entité
et dans les conditions d’utilisation du bien, est susceptible d’entrainer la révision du plan
d’amortissement en cours d’exécution.
La révision d’un plan d’amortissement peut nécessiter :
- Un ajustement à la hausse des amortissements des exercices antérieurs
- Un ajustement à la baisse ou reprise d’amortissements antérieurs
a) Ajustement à la hausse
Lorsque le total des amortissements antérieurs révisés est supérieur au montant des amortissements
antérieurs constatés, il convient de pratiquer un ajustement à la hausse égal à la différence :
Amortissements antérieurs révisés – Amortissements antérieurs constatés.
Les écritures à passer sont alors identiques à celles constatant une annuité d’amortissement
31/12/ N
681 Dotation aux amortissements d'exploitation montant
852 Dotation aux amortissements HAO montant
28… Amortissements montant
ajustement des amortissements
b) Ajustement à la baisse
Lorsque le total des amortissements antérieurs révisés est inférieur au montant des amortissements
antérieurs constatés, il convient de pratiquer un ajustement à la baisse égal à la différence :
Amortissements antérieurs constatés – Amortissements antérieurs révisés.
Cette reprise des amortissements est imputée à un compte de produits
31/12/ N
28… Amortissements montant
798 Reprises d'amortissement montant
862 Reprises d'amortissement HAO montant
ajustement des amortissements
V. Les amortissements dans les documents de synthèses
1) Les amortissements dans la balance
Les comptes « 28… Amortissement de … » ont un solde créditeur qui représente le montant des
amortissements cumulés
Dans une balance avant inventaire, le solde du compte 28… ne comprend que la somme des
amortissements des exercices antérieurs. C’est le cumul des annuités calculées depuis la date de mise
en service jusqu’au dernier inventaire (exercice N-1).
Dans une balance après inventaires, le solde du compte 28… comprend la somme des
amortissements calculés depuis la date de mise en service jusqu’à la fin de l’exercice (N), y compris
donc l’annuité de l’exercice.
Exemple : Soient les immobilisations suivantes amortissables en système linéaire :
Un matériel de bureau acquis le 01/01/2010 ; VO = 600 000 ; DUP : 10ans
Un matériel de bureau acquis le 01/10/2012 pour 300 000, DUP : 10 ans
Un immeuble acquis le 01/04/2007 pour 12 000 000 ; DUP : 20 ans
Un matériel de transport valant 3 000 000 acquis le 01/07/2011, DUP: 5ans
Un matériel de transport valant 5 000 000 acquis le 01/10/2012, DUP: 5ans
Travail à faire : Présenter un extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2012 et un extrait de la
balance après inventaire au 31/12/2012.
Solution :

CFPC, BTS COMPTA A & B 158


Balance avant inventaire correspond à la balance du dernier inventaire (N-1), donc du 31/12/2011
-Pour les bâtiments : VO = 12 000 000, taux = 1/DUP= 1/20= 5%
Temps d’amortissement : du 01/04/2007 au 31/12/2011 = 4ans 9 mois soit 57 mois
Sommes des amortissements =
-Pour le matériel et mobilier : VO= 600 000 ; Taux = 1/DUP = 1/10 = 10%
Temps d’amortissement : du 01/01/2000au 31/12/2001 = 2 ans
Sommes des amortissements =
-Pour le matériel de transport : VO = 3 000 000 ; Taux = 1/DUP = 1/5 =20%
Temps d’amortissement : du 30/06/2001 au 31/12/2001 = 6 mois
Sommes des amortissements =
Calcul des annuités de l’exercice 2012
Balance avant inventaire au 31 / 12/ 2012
N° Intitulés Solde début période Mouvements Solde fin de période
Débiteur Créditeur Débit Crédit Débiteur Créditeur
231 Bâtiments

244 matériel et mobilier

245 Matériel de transport

2831 Amort. Bâtiments

2844 Amort. Matériel et mob.

2845 Amort. Mat.dtransport

Balance après inventaire au 31/12 2012


Solde début période Mouvements Solde fin de période
N° Intitulés
Débiteur Créditeur Débit Crédit Débiteur Créditeur
231 Bâtiments

244 matériel et mobilier

245 Matériel de transport

2831 Amort. Bâtiments

2844 Amort. Matériel et mob.

2845 Amort. Mat. d transport

CFPC, BTS COMPTA A & B 159


2) Les amortissements dans le bilan
Les amortissements figurent à l’actif du bilan en soustraction des comptes d’immobilisations afin
d’obtenir la valeur net comptable.
Les amortissements dérogatoires, dont le montant correspond au solde créditeur du compte « 151
amortissement dérogatoires », font partie des capitaux propres au passif du bilan. Ils sont assimilés
aux provisions règlementées qui figure sur une ligne distincte.

Exemple : extrait du bilan au 31/12 2012


Actif Brut Amortissement net Exercice 2011
Bâtiments
Matériel et mobiliers
Matériels de transport

3) Les amortissements dans le compte de résultat


Dans le compte de résultat, seule l’annuité de l’exercice considéré est prise en compte. Lors de la
détermination du résultat, on prend en compte les soldes des comptes dotations aux amortissements
(681), reprises d’amortissement (798), dotations aux provisions règlementées (851) et provisions
règlementées (861).

CFPC, BTS COMPTA A & B 160


Travaux dirigés sur l’amortissement des immobilisations
CAS 1 : Soient les immobilisations suivantes :
Valeur Système
Valeur Date Date de mise Durée
Désignation résiduelle
d’entrée d’acquisition en service d’utilisation
prévue
Matériel A 4 000 000 18/03/2012 01/04/2012 5 ans 0 Linéaire
Matériel B 6 500 000 20/05/2011 15/06/2011 6 ans 2 300 000 Linéaire
Matériel C 6 000 000 05/04/2013 01/05/2013 6 ans 8 mois 0 Accéléré
Matériel D 9 000 000 10/06/2010 20/07/2010 8 ans 1 000 000 Accéléré
Matériel E 12 000 000 31/08/2009 01/11/2009 8 ans 4 mois 0 Dégressif
Matériel F 18 500 000 10/11/2008 01/02/2009 10 ans 1 500 000 Dégressif

Travail à faire :
Présenter les plans d’amortissement des différents matériels.
CAS 2 :
La menuiserie DAMEK SARL a acquis le 21/07/2012 un véhicule de tourisme qui a une valeur
d’entrée de 11 628 000 F TTC. Sa date de mise en service est le 01/09/2012 et sa durée d’utilisation
prévue 5 ans. Ce véhicule bénéficie de l’amortissement dégressif mais seul l’amortissement linéaire
sur la même durée est économiquement justifié.
Travail à faire :
1) Dresser un tableau mettant en évidence les plans d’amortissements fiscalement
autorisés, économiquement justifiés et dérogatoires.
2) Présenter les écritures d’inventaire qui découlent de ce tableau.
CAS 3 :
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise TERANGA au 31/12/2013 les éléments
suivants :
Matériel de transport………………………..………………………6 500 000
Matériel de bureau …………………………………………..…......5 400 000
Amortissements matériel de transport……………………..3 550 000

Amortissements matériel de bureau ………………….…….2 452 500

Données d’inventaire
a) Le poste matériel de transport amortissable linéairement comprend :
• Peugeot 504 acquis il y a 4 ans pour 3 000 000
• Renault 12 acquis le 01/07/2010
b) Le matériel de bureau amortissable au taux linéaire de 15 % comprend :
• Machine A acquise le 01/07/2009 à ……………2 000 000
• Machine B acquise à …………………………………..3 400 000
Travail à faire :
1) Déterminez le taux d’amortissement du matériel de transport.
2) Déterminez la date d’acquisition de la machine B.
3) Passez les écritures au 31/12/2013.

CFPC, BTS COMPTA A & B 161


CAS 4 :
On extrait de la balance après inventaire de l’entreprise TERANGA au 31/12/2013 les soldes suivants
:
1511 Amortissements dérogatoires du matériel de transport 1 890 000
231 Bâtiments 45 000 000
241 MOIC 22 500 000
244 Matériel et mobilier de bureau 5 437 500
245 Matériel de transport ?
2831 Amortissements des bâtiments 9 900 000
2841 Amortissement du MOIC 10 725 000
2845 Amortissement du matériel de transport ?
Renseignements complémentaires
Le poste « 231 Bâtiments » comprend :
• Un immeuble A acquis le 01/10/2004 et amorti au taux linéaire de 4%.
• Un immeuble B acquis le 01/07/2013 et amorti au taux constant de 5%.
Le poste « 241 MOIC » comprend :
• Une machine MX achetée à 7 500 000 FHT (valeur résiduelle 1 500 000) et amortie
suivant le système accéléré au taux de 15%.
• Une machine MY acquise le 01/07/2007 (valeur résiduelle 1 500 000) et amortie
suivant le système accéléré au taux de 10%.
Le poste « 244 Matériel et mobilier de bureau » amorti par erreur directement comprend :
• Un matériel acquis à 6 750 000 FHT, le 01/01/2008.
• Un mobilier acquis à 8 250 000 F HT, le 01/07/2005.
Le poste est amorti suivant le système linéaire.
Le poste « 245 Matériels de transport » comprend un véhicule acquis le 01/07/2011 et amorti suivant
le système dégressif. Il a été acquis pour 10 620 000 F dont 18% de TVA déductible.
La somme des amortissements fiscaux au 31/12/2012 est de 4 680 000.
Travail à faire :
1) Déterminer la valeur d’origine des immeubles A et B.
2) Déterminer la date d’acquisition de la machine MX.
3) Déterminer le taux d’amortissement et la DU des matériels.
4) Déterminer le taux d’amortissement et la DU du véhicule.

CAS 5 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31-12-2006 de l’entreprise « TERANGA » les soldes
suivants :
Somme des
Eléments Valeur d’entrée (VO)
amortissements
Matériel et Mobilier 10 000 000 5 250 000
Matériel de transport 19 200 000 9 750 000

Données d’inventaire :
Le Matériel et Mobilier, amorti en linéaire sur 6 ans, comprend :
- Un ordinateur acquis à 3 540 000 F TTC (TVA déductible 18%) ;
- Des Meubles acquis 3 ans après l’acquisition de l’ordinateur à 7 000 000 F HT,
VR = 1 000 000 F
Le Matériel de transport amorti en mode linéaire se compose :

CFPC, BTS COMPTA A & B 162


- Un véhicule LAGUNA acquis à 9 000 000 F le 31-12-2002 ;
- Un véhicule RENAULT acquis le 01-03-1998 et mis en service le 01-04-1998 et
- Un véhicule BMW acquise à 7 200 000 F le 31-01-2006 et DMS : le 01-03-2006.
Travail à faire :
1) Retrouver la date d’acquisition (DA) de l’ordinateur puis celle des meubles.
2) Déterminer la durée d’utilisation prévue (DUP) du Matériel de transport.
3) Calculer puis enregistrer les annuités de l’exercice de 2006.

CFPC, BTS COMPTA A & B 163


CHAPITRE 13 : CESSIONS D’IMMOBILISATIONS
I. Cession d’immobilisations financières (titres de participation et titres
immobilisés)
a) Définition
Les titres de participation : ce sont des titres conférant des droits sur le capital d’autres entités et dont
la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entité. Sont présumés être des titres de
participation les titres représentant au moins 10% du capital social d’une entité émettrice.
Les titres immobilisés : ce sont des titres autres que les titres de participation que l’entité a l’intention
de conserver durablement ou qu’elle n’a pas la possibilité de revendre à bref délai.
b) Principe de comptabilisation de la cession
Lors de la cession de ces titres, il convient de constater successivement :
- La sortie des titres cédés en débitant le compte 816 Valeurs comptables des cessions
d’immobilisations financières par le crédit du compte de titres concernés (26 ou 27)
- Le produit net de la cession au débit du compte de trésorerie « 521 Banques » ou d’un compte
de tiers « 485 Créances sur cessions d’immobilisations » par le crédit du compte 826
Produits de cessions d’immobilisations financières.
Date de cession
816 Valeur comptable de cessions d'immo financières VE
26/27 titre de participation / titres immobilisés VE
Dito
521/485 Créances sur cessions d'immobilisation PC net
826 Produits de cession d'immobilisation PC net

Application : le 31/03/N la société Alpha a souscrit 300 actions émises une société de la place. Ces
titres, d’une valeur nominale de 12 000 F, sont entièrement libérés à la souscription. La société Alpha
paie immédiatement par virement bancaire sa souscription et 100 000 F de frais sur l’opération. Ces
titres constituent pour elle des titres de participation. Le 25/12/N + 4 la société Alpha a cédé 250 titres
pour 3 400 000 F
TAF : 1) Ecritures nécessaires au journal de la société Alpha
2) calculer le résultat sur cession
CORRECTION :

CFPC, BTS COMPTA A & B 164


II. Cession des immobilisations corporelles et incorporelles non amortissables
La comptabilisation des cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles non amortissables
obéit aux mêmes règles que celles appliquées lors des cessions d’immobilisations financières :
- Constatation de la sortie des immobilisations cédées à leur valeur d’entrée
Date de cession
811/812 VCCI incorporelles / VCCI corporelles VE
2…. compte d'immobilisation concerné VE
sortie de l'immo cédée
- Enregistrement du prix de cession
Date de cession
521/485 Banques / Créances sur cessions d'immobilisation PC net
821/822 PCI incorporel / PCI corporel PC net
cession d'immobilisation
Application : le 20/02/N nous cédons un terrain de construction pour 7 500 000 F règlement par
virement bancaire ; une commission de 150 000 F est payé le même jour à un intermédiaire. Ce terrain
avait été acquis pour 5 000 000 F
TAF : Présenter les écritures de cession et calculer le résultat sur cession

III. Cession d’immobilisations amortissables


Les cessions d’immobilisations sont, en règle générale, considérées comme des opérations Hors
Activité Ordinaire (HAO) et comptabilisées dans les comptes :
81 Valeurs comptables de cessions d’immobilisations
 Débité de la valeur d’entrée des immobilisations cédées
 Crédité du total des amortissements afférents aux immobilisations cédées
82 Produits de cessions d’immobilisations
 Crédité du prix de vente HT (éventuellement net de commissions et de frais sur vente) ou de
l’indemnité perçue lors d’une destruction d’immobilisation
 Débité des frais de cession réglés séparément
La cession d’immobilisations considérées comme courantes ne sont pas enregistrées aux comptes 81
et 82 mais dans les comptes 654 Valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations
et 754 Produits de cessions courantes d’immobilisations.
Lorsque l’immobilisation cédée est amortissable, son plan d’amortissement sera arrêté à la date de
cession. Ceci est valable lorsque l’immobilisation est cédée avant la fin de sa durée d’utilisation
prévue.
Le SYSCOHADA distingue quatre cas de « cession » : la mise au rebut, la destruction, la vente et
l’échange.

CFPC, BTS COMPTA A & B 165


1) La mise hors service ou mise au rebut
L’immobilisation mise au rebut est retirée du patrimoine sans aucune contrepartie. Dans ce cas, il
convient de constater en comptabilité :
a. La sortie de l’immobilisation mise au rebut pour sa valeur d’entrée
date de cession
81.. Valeur comptable de cession d'immobilisations VE
2… compte d'immobilisations concerné VE
sortie de l'immobilisation
b. L’annuité d’amortissement complémentaire de l’exercice
La dotation économique complémentaire ou annuité d’amortissement complémentaire est l’annuité
économique de l’année de cession lorsque l’immobilisation est cédée avant la fin de sa DUP.
Elle est calculée « prorata temporis » c’est-à-dire proportionnellement au temps compris entre le
début du dernier exercice (01/01 de l’année de mise au rebut) et le jour de la mise au rebut.
31/12/ année de mise au rebut
681 Dotation aux amortissements d'exploitation dotation
28… Amortissement de l'immobilisation concerné dotation
dotation complémentaire
Remarque :
Si l’immobilisation est complètement amortie (VNC nulle), il n’y aura pas de dotation
complémentaire.
c. L’ajustement des amortissements dérogatoires
Lorsque l’immobilisation mise au rebut est amortie selon le système dégressif fiscal, il y a lieu, à
l’année de la mise au rebut de l’immobilisation, de calculer l’amortissement dérogatoire découlant de
la différence entre l’amortissement économique du dernier exercice (dotation économique
complémentaire) et l’amortissement fiscal de ce même exercice.
Si l’amortissement économique est inférieur à l’amortissement fiscal, on constate une dotation
enregistrée comme suit :
31/12/ année de mise au rebut
851 Dotation aux provisions règlementées dotation
151 Amortissement dérogatoire dotation
amortissement dérogatoire Si
l’amortissement économique est supérieur à l’amortissement fiscal, on constate une reprise
enregistrée comme suit :
31/12/ année de mise au rebut
151 Amortissement dérogatoire reprise
861 Reprises de provisions règlementées reprise
amortissement dérogatoire
d. Solde des amortissements pratiqués
Doivent être soldés :
- Les amortissements inscrits au compte 28 Amortissements pour la totalité (somme des
amortissements économique). Si l’immobilisation cédée est complètement amortie, le total des
amortissements économiques sera égal à la valeur d’entrée.

31/12/ année de mise au rebut


28… Amortissements des immobilisations ∑ AE
81… Valeur comptable de cessions d'immobilisations ∑ AE
slode des amortissments économiques pratiqués

CFPC, BTS COMPTA A & B 166


- Les amortissements dérogatoires éventuels inscrits au compte 151. C’est le solde du compte
151. Il est calculé par la différence entre le total des dotations et le total des reprises. Si le total
des dotations est supérieur au total des reprises : on passe une écriture de reprise. Si le total
des dotations est inférieur au total des reprises : on passe une écriture de reprise. En général,
le total des dotations est supérieur au total des reprises. Donc pour solder le compte 151, il
convient de passer une écriture de reprise pour la différence
31/12/ année de mise au rebut
151 Amortissement dérogatoire solde
861 Reprise aux provisions règlementées solde
slode des amortissments dérogatoires
Remarque :
Le total des amortissements économiques peut également être obtenu comme suit : total des
amortissements économiques antérieurs + la dotation économique complémentaire
Application : Le 30/09/2016 nous constatons qu’un matériel industriel doit être mis au rebut. Acquis
le 01/10/2007 pour 3 000 000 F ce matériel a été régulièrement amorti au taux constant de 10%.
TAF : enregistrer les écritures de cession et calculer le résultat sur cession

Résultat sur cession

2) La destruction et la disparition d’immobilisations


Le traitement comptable de l’immobilisation détruite ou disparue dépend de son régime d’assurance :
 Si elle n’est pas assurée ou si l’assurance ne couvre pas la destruction ou la disparition,
elle est traitée comme la mise au rebut ;
 Si l’entreprise sinistrée bénéficie d’une indemnité, l’opération est assimilée à une
vente, l’indemnité d’assurance constituant le prix de cession.
3) Vente d’immobilisations amortissables
a) Vente exonérée de TVA
On dit qu’une vente d’immobilisation est exonérée de TVA lorsqu’à l’acquisition de cette
immobilisation la TVA n'était pas déductible.
Il convient de constater lors de la cession :
La sortie du bien cédé pour sa valeur d’entrée
La facture de vente
Les frais de cession éventuels

CFPC, BTS COMPTA A & B 167


En fin d’exercice, il convient de régulariser les amortissements ; la dotation économique
complémentaire et l’ajustement des amortissements dérogatoires ; le solde des amortissements
économiques et le solde des amortissements dérogatoires.
 Sortie de l’immobilisation cédée
date de cession
81/654 VCCI / VCCCI VE
2… compte d'immobilisations concerné VE
sortie de l'immobilisation
 Enregistrement de la facture de vente (cession)
Date de cession
521/485/414 Banques / CCI/CCCI PC net
82/754 PCI / PCCI PC net
cession d'immobilisation
 Enregistrement des frais de cessions
Si les frais de cessions sont payés à une date autre que la date de cession, ils doivent faire l’objet d’un
enregistrement de la sorte :
Date de paiement des frais
82.. / 754 Produits de cessions d'immobilisations frais
445 TVA récupérable TVA/ frais
5../ 484 compte de trésorerie / Autres dettes HAO frais TTC
 Dotation économique complémentaire
Elle concerne les immobilisations cédées qui ne sont pas complétement amorties. En règle générale,
cette dotation est calculée au prorata du temps écoulé entre le début du dernier exercice et le jour de
la vente.
31/12/ année de cession
681 Dotation aux amortissements d'exploitation dotation
28… Amortissement de l'immobilisation concerné dotation
dotation complémentaire
 Solde des amortissements pratiqués (solde des amortissements économiques)
Le total des amortissements économiques pratiqués est calculé en faisant le cumul des dotations
économiques de la date de mise en service jusqu’à la date de sortie du bien cédé.
31/12/ année de cession
28… Amortissements des immobilisations ∑ AE
81 / 654 VCCI / VCCCI ∑ AE
slode des amortissments économiques pratiqués
 Ajustement et solde des amortissements dérogatoires éventuels
L’amortissement dérogatoire de l’année de cession doit être calculé et comptabilisé. Soit après calcul
on se retrouve avec une dotation ou avec une reprise
Si la dotation économique complémentaire est inférieure à la dotation fiscale, on constate une dotation
enregistrée comme suit :
31/12/ année de cession
851 Dotation aux provisions règlementées dotation
151 Amortissement dérogatoire dotation
amortissement dérogatoire

CFPC, BTS COMPTA A & B 168


Si la dotation économique complémentaire est supérieure à la dotation fiscale, on constate une reprise
enregistrée comme suit :
31/12/ année de cession
151 Amortissement dérogatoire reprise
861 Reprises de provisions règlementées reprise
amortissement dérogatoire
Après avoir été ajusté, les amortissements dérogatoires doivent être soldés par comparaison entre le
total des dotations et le total des reprises.
D’une manière générale, le total des dotations est souvent supérieure au total des reprises ; si tel est
le cas, on passe l’écriture suivante pour le solde :
31/12/ année de cession
151 Amortissement dérogatoire solde
861 Reprises de provisions règlementées solde
amortissement dérogatoire
 Calcul du résultat sur cession
Pour la détermination du résultat sur cession, seuls sont pris en compte les montants imputés aux
comptes « 81 » et « 82 » ou « 654 » et « 754 ». Les écritures concernant les amortissements
dérogatoires n’ont aucune incidence sur le résultat de la cession.
Résultat sur cession d’immobilisation amortissable = (Prix de vente – frais de vente) – (Valeur
d’entrée – total des amortissements économiques)
Ou Résultat sur cession = solde du compte « 82 » – solde du compte « 81 »

Application :
Le 31/05/2016 nous vendons un véhicule acquis pour 6 000 000 F le 01/09/2013. Le prix de vente est
de 2 500 000 F. Le même jour, nous remettons une commission de 100 000 F en espèces à un
intermédiaire. Ce véhicule a été régulièrement amorti au taux constant de 20% et n’ouvrait pas droit
à déduction de la TVA
TAF ; Présentons les écritures de cession et déterminons le résultat de cession

CFPC, BTS COMPTA A & B 169


Résultat sur cession

b) Vente faisant l’objet d’un reversement de TVA


Lorsqu’une immobilisation amortissable, ayant fait l’objet d’une déduction de TVA à l’achat, est
revendue, le vendeur doit reverser à l’Etat un impôt égal à une fraction de la TVA déduite à l’achat
calculée au prorata du temps d’amortissement restant à courir :
𝑻𝑽𝑨 à 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒓 =

𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅′ 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕
𝑻𝑽𝑨 𝒅é𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒍 𝒂𝒄𝒉𝒂𝒕 ∗
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒅′ 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒕é (𝑫𝑼𝑷)

TVA à reverser = VNC X 18%


Ce reversement doit être comptabilisé comme suit :
date de cession
81/654 VCCI / VCCCI montant
4441 TVA due montant
reversement de la TVA

Remarque : pour les biens totalement amortis (biens cédés après la DUP), aucune régularisation de
TVA n’est effectuée.
Il convient de constater que toutes les écritures qui se font pour une vente d’immobilisation
amortissable exonérée de TVA se font aussi pour une immobilisation amortissable avec TVA à
reverser.
Le montant de la TVA à reverser à un impact sur le résultat sur cession.

Application 1 : Cession d’une immobilisation complètement amortie


Le 31/03/2014 nous cédons un matériel de bureau acquis le 01/01/2009 pour 3 540 000 F dont 18%
de TVA déductible. Ce matériel donne droit à un amortissement dégressif sur 5 ans mais seul
l’amortissement linéaire sur 5 ans est économiquement justifié. Le prix de cession est de 1 200 000 F
TAF : Présenter les écritures liées à la cession et calculer le résultat sur cession
Correction

CFPC, BTS COMPTA A & B 170


Résultat sur cession

Application 2 : Cession d’une immobilisation avec reversement de TVA


Reprenons le même exemple en supposant que ce matériel de bureau est cédé le 30/09/2010

Résultat sur cession :

4) Echange d’immobilisations amortissables


Lorsqu’une entreprise acquiert du matériel neuf, le fournisseur consent parfois à reprendre le matériel
usagé. Cette opération d’échange nécessite la passation d’écritures suivantes :
a) Acquisition du nouveau matériel
Date de cession
24… Matériels…. coût acq HT
4451 TVA récupérable sur immobilisations TVA
481 Fournisseurs d'investissement CA TTC

CFPC, BTS COMPTA A & B 171


b) Vente de l’ancien matériel
Date de cession ou de reprise
521/485 Banques / Créances sur cession d'immo PV ou PR
82… Produits de cessions d'immo PV ou PR
cession ou reprise d'immobilisation
c) Règlement de la Soulte
Si le prix de reprise (PR) est inférieur au prix d’achat (cas général)
Date de cession
481 fournisseurs d'investissements CA TTC
485 Créances sur cession d'immobilisations PR ou PV
521 Banques soulte (1)
règlement de la soulte
(1) Net réglé = coût d’acquisition – prix de reprise ou prix de cession
Si le prix de reprise ou de cession est supérieur au prix d’achat TTC (cas particulier)
Date de cession
481 fournisseurs d'investissements CA TTC
521 Banques soulte (1)
485 Créances sur cession d'immobilisations PR ou PV
règlement de la soulte
(1) Net réglé = prix de reprise ou prix de cession – prix d’acquisition
NB : Pour l’immobilisation cédée, il faut enregistrer la dotation complémentaire, l’amortissement
dérogatoire de l’année de cession et aussi solder l’amortissement pratiqué ainsi que les
amortissements dérogatoires
Application : Le 31-01-2007 l’entreprise LAMANA achète un véhicule Peugeot 3008 et son
fournisseur CFAO accepte de reprendre son ancien véhicule Peugeot 308
Les factures se présentent ainsi :

CFAO 01/02/2017 LAMANA


DOIT 01/02/2017
N°005 LAMANA DOIT
N°045 CFAO
Peugeot 308 2 400 000 Peugeot 3008 10.000.000

TVA18% 1.800.000
NAP 2 400 000
NAP TTC 11.800.000

L e règlement de la soulte est effectué par chèque bancaire le 10-02-2017.


La Peugeot 308 a été mise en service le 30-09-2014 et a été régulièrement amortie aux taux de 25%.
Sa valeur d’entrée est de 4.800.000 (TVA non déductible lors de l’achat).
La Peugeot 3008, mise en service le 01-02-2017, a une durée d’utilisation prévue de 5 ans.
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation nécessaire chez LAMANA

CFPC, BTS COMPTA A & B 172


Solution :

5) Plus-value de cession à réinvestir


Les plus – values provenant de la cession en cours d’exploitation des éléments de l’actif immobilisé
ne sont pas comprises dans le bénéfice imposable de l’exercice au cours duquel elles ont été réalisées
si le contribuable prend l’engagement de réinvestir en immobilisations dans les entreprises installées
au Sénégal dont il a la propriété, avant l’expiration d’un délai de 3 ans à partir de la clôture de cet
exercice, une somme égale au montant de ces plus – values ajoutées au prix de revient des éléments
cédés (prix d’achats des éléments cédés).
Si l’entreprise s’engage à réinvestir en immobilisation la plus – value sur la cession
31/12/année de cession
851 Dotations aux provisions règlementées plus value (1)
152 Plus - values de cession à réinvestir plus value (1)
Engagement à réinvestir : VE de l'immo cédée + plus vlues
(1) c’est le montant de la plus – value de cession réalisée sur l’immobilisation cédée

CFPC, BTS COMPTA A & B 173


Si l’entreprise a réinvesti la plus – value en acquérant une immobilisation au courant de l’année
suivante, il convient d’enregistrer l’acquisition de la nouvelle immobilisation à la date d’acquisition.
A la clôture de l’année de cette même année (année d’acquisition), il convient de constater la reprise
d’une partie de la plus – value de cession comme suit :
31/12/année de réinvestissement
152 Plus - values de cession à réinvestir montant (1)
861 Reprise de provisions règlementées montant(1)
quote part de la plus value sur le résultat
(1) montant = montant de la plus – value de cession * Taux d’amortissement de la nouvelle
immobilisation
6) Régularisation des cessions en fin d’exercice
Il arrive souvent que le comptable ne passe pas correctement les écritures de cession réalisées en
cours d’exercice :
 Les écritures peuvent justes mais incomplètes
 Les écritures peuvent être erronées
A - Ecritures justes mais incomplètes
On doit à l’inventaire compléter en passant les écritures restantes
Application :
Une machine acquise le 01/01/1996 pour 3 000 000HT TVA 18% a été revendue après 15 mois
d’utilisation à 600 000 à crédit.
Nous réglons par caisse une commission à un intermédiaire 20 000FHT TVA 18%. La machine a
été amortie suivant le système linéaire sur une DUP de 5 ans
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation sachant que le comptable avait passé lors de la cession
l’écriture suivante.
485 CCI 600 000
521 Banque 600 000
Règlement de la vente

Solution :

CFPC, BTS COMPTA A & B 174


B - Ecritures incorrectes :
Nous devons dans ce cas précis annuler les écritures passées par le comptable et ensuite corriger en
passant les bonnes écritures.
Application : On extrait de la balance avant inventaire au 31.12.2018
245 Matériel de transport 3 565 000
2845 Amortissement de transport 2 955 750
Ce poste amorti linéairement sur 5ans comprend :
 Une Mercedes acquise le 01/07/2014 pour 2 600 000 HT, TVA 18%
 Une Peugeot 207 valant 2 065 000TTC dont 18% de TVA non déductible acquise le
01/04/2015
Le 01/07/2018 nous échangeons la Mercedes contre une Ford valant 1 770 000 dont 18% de TVA
récupérable, Le prix de reprise étant fixé à 1 000 000 et le règlement de la soulte par chèque
bancaire.
Le comptable a passé :
245 Matériel de transport 1 500 000
521 Banque 2 200 000
245 Matériel de transport 2 600 000
Règlement de la vente

Travail à faire :
1 - Justifier le solde du compte 245
2 - Présenter le plan d’amortissement de la Mercedes arrêté à la date de cession
3 - En déduire la TVA à reverser et le résultat sur cession
4 - Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/1998

CFPC, BTS COMPTA A & B 175


Solution
245

Présenter le plan d’amortissement de la Mercedes arrêté à la date de cession :


année Amort. dérogatoire
Amortissement fiscal Amortissement économique dotations reprises

CFPC, BTS COMPTA A & B 176


7) Cession d’immobilisation financée par subvention
En cas de cession d’une immobilisation ayant bénéficié d’une subvention, la fraction de subvention
non encore rapportée aux résultats est, du point de vue comptable, reprise par le compte 799 de
l’exercice de cession.
31/12/ année de cession
14… Subventions d'investissement montant
799 Reprises de subvention d'investissement montant
quote-part virée au résultat Il
faut noter que les autres écritures de régularisation doivent être constatées : sortie de l’immobilisation,
cession de l’immobilisation, solde des amortissements, etc.

CFPC, BTS COMPTA A & B 177


Travaux dirigés sur la cession d’immobilisations
CAS 1 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010, les données suivantes :
151 Amortissements dérogatoires 6 111 328
241 Matériel et Outillage industriel 36 000 000
2841 Amortissements MOIC 11 781 250

Données d’inventaire :
 Le matériel et outillage comprend :
 Une machine M1 acquise à 15 000 000 F HTVA déductible le 12/11/2007 et mise en
service le 01/12/2007 ; système linéaire ; DUP = 8 ans.
 Une machine M2 acquise à 21 000 000 F HTVA déductible le 24/03/2006 ; date de
mise en service le 01/04/2006 et amortissable sur 10 ans en mode dégressif.
Le 01/07/2010 la machine M2 a été cédée pour une valeur de 14 500 000 F par banque.
Travail à faire
1) Présenter le plan d’amortissement de la machine M2 arrêté à la date de cession
2) Passer les écritures de régularisation au 31/12/2010
3) Calculer le résultat sur cession
CAS 2 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2005 les comptes suivants :
241 Matériel et outillage………………………………………..24 000 000
244 Matériel et mobilier…………………………………………7 620 000
2841 Amortissement du matériel et outillage………………………… 18 000 000
2844 Amortissement du matériel et mobilier………………………… 2 370 000
On vous communique en outre les renseignements suivants :
- Le matériel et outillage a été acquis à la création de l’Entreprise, il a été régulièrement amorti
suivant le mode accéléré au taux de 15%
- Le matériel et mobilier, amorti suivant le système linéaire comprend :
 Un matériel acquis à la création de l’entreprise
 Une machine à calculer acquise le 01/07/2005 Pour 1 800 000 en remplacement de
l’ancienne machine Celle-ci, acheté à 1 350 000 le 01/01/2003, a été revendue à
780 000.
Le 01/07/2005, le comptable n’a passé que l’écriture suivante
244 Matériel et mobilier 1 020 000
521 Banque 1 020 000
Mon chèque N°4545
Travail à faire :
1) Déterminer la date de création de l’entreprise
2) Calculer le taux d’amortissement du matériel et mobilier
3) Régulariser la cession de l’ancienne machine à calculer
4) Enregistrer l’annuité d’amortissement au 31/12/2005
CAS 3 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2005 de l’entreprise MARA les soldes des comptes
suivants :
231 Bâtiment……………………………………………………………… 7 000 000
241 Matériel et industriel…………………………………………………. 8 250 000
245 Matériel de transport ………………………………………………... 7 500 000

CFPC, BTS COMPTA A & B 178


2831 Amortissement des Bâtiments…………………………………………………….. 3 062 500
2841 Amortissement du Matériel industriel…………………………………………….. 1 500 000
2845 Amortissement du Matériel de Transport ………………………………………… 2 100 000
Données d’inventaire :
 Le bâtiment amortis linéairement sur 20 ans.
 Le matériel de transport amorti linéairement est composé d’un Renault acquis le 01/04/2005
à 4 000 000 et d’un Peugeot acheté le 01/01/2002 à 3 500 000 et cédé le 30/06/2005 à
1 200 000. Aucune écriture n’a été passée lors de cette cession.
 Le matériel industriel amorti linéairement sur 10 ans comprend un matériel M1 acheté le
01/01/2002 à 5 000 000 .Le 01/07/2005, ce matériel M1 est échangé contre un nouveau
matériel M2 et le prix de reprise de l’ancien matériel est de 2 750 000.
Le jour de l’échange le comptable a uniquement passé l’écriture suivante du montant de la soulte.
241 Matériel et mobilier Soulte
82 Banque Soulte
Règlement de la soulte

Travail à faire :
1. Retrouver :
a) La date de construction du bâtiment
b) Le taux d’amortissement du matériel de transport.
c) La valeur d’origine du matériel M2
2. Passer toutes les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2005

CAS 4 :
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/1999 les soldes suivants :
231 Bâtiments 50.000.000
241 Matériel et outillage indust.et com. 14.000.000
245 Matériel de transport 25.000.000
2831 Amortissements bâtiment 22.500.000
2841 Amortissements du M.O.I.C 6.600.000
2845 Amortissements du Mat de transport 19.601.000
Données d’inventaire :
- Les bâtiments ont été acquis à la création de l’entreprise et régulièrement amortis au système linéaire
pour une durée de vie de 30 ans.
- Le matériel et outillage industriel et commercial est composé d’une machine M1 acquis il y a 5 ans
pour 6.000.000 d’une machine M2 acquise le 01/07/95 pour 8.000.000. Les machines sont amorties
suivant le système accéléré.
- Le matériel de transport comprend :
 une camionnette Ford acquise le 31/03/96 et amorti suivant le mode linéaire ;
 un camion Renault acquis le 31/05/94 pour 12.000.000 et amorti suivant le système
accéléré pour 6 ans 1/4
 un camion Berliet acquis le 17/09/96 pour 9.000.000 et amorti suivant le système dégressif
sur 8 ans 4 mois.
 Le 31/07/99, le Berliet a été cédé pour une valeur de 3.000.000 F. Le règlement de la cession
s’est fait par chèque. L’article « 521 à 245 » du prix de cession a été passé

CFPC, BTS COMPTA A & B 179


Travail à faire :
1) Retrouver la date de création de l’entreprise
2) le taux d’amortissement des machines
3) la valeur d’origine de la camionnette Ford et son taux d’amortissement
4) Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/99

CAS 5 :
Extrait BAI au 31/12/2008 de la Société BATA

N° Intitulés Débit Crédit


151 Amortissement dérogatoire ?
202 Charges à répartir 3 000 000
241 Matériel industriel 40 000 000
2841 Amortissement du MOIC ?

Données d’inventaire :
Charges à répartir engagées il y a 3ans à répartir sur 5 ans
Le matériel industriel comprend
-Une machine A acquise pour 12 000 000 HT ; TVA 18% récupérable. Date d’acquisition 01/10/2005
DPU 6ans
-Une machine B acquise le 01/01/2003, amortissable sur 6ans 3mois bénéficie de l’amortissement
dégressif tandis que l’amortissement linéaire se justifie économiquement. Elle a bénéficié d’une TVA
récupérable au taux de 18% lors de l’acquisition. Elle est cédée le 01/04/2008 au prix de 5 000 000
Travail à faire :
1°) Retrouver les inconnues de la balance
2°) Calculer le résultat sur cession de la machine B cédée
3°) Passer les écritures relatives à la cession de la machine B
4°) Ecritures de régularisation nécessaires au 31/12/2008
CAS 6
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2005 de l’entreprise ALPHA, les soldes suivants :
241 Matériel et outillage industriel……………………………….5 500 000
245 Matériel de transport……………………………………………..15 530 000
2841 Amortissement Matériel et outillage ………………………………………..2506 250
2845 Amortissement Matériel de transport………………………………………..7120 000
Données d’inventaire :
 Le matériel industriel comprenait :
 Tour acquis à 2 500 000 le 01/07/2000 et amorti en système accéléré sur 12 ans 6 mois.
ce matériel qui supportait une TVA déductible de 18% à l’acquisition, est cédé le
01/03/2005. Lors de la cession, le comptable a passé l’écriture suivante.
521 Banque 1 500 000
241 Matériel industriel 1 500 000
Prix de cession, chèque n°15345

 Une fraiseuse amortie sur 12 ans


 Matériel de transport comprenait :
 Une Peugeot acquise à 3 000 000 F HT le 05/07/2000 et amortie au système linéaire.

CFPC, BTS COMPTA A & B 180


 Une Renault acquise le 01/10/2000. Ce matériel est amorti au taux linéaire de 16%.
Le 01/04/2005, la Renault est échangé contre une Berline 505 valant 8 500 000 HT
TVA déductible 18%.Lors de l’échange, le comptable a passé l’écriture suivante :
245 Matériel de transport 6 530 000
521 Banque 6 530 000
Soulte, chèque n°15210

La durée d’utilisation de la Berline est de 5 ans. Elle bénéficie du régime de l’amortissement dégressif
mais l’amortissement linéaire sur la même durée est économiquement justifié.
Travail à faire :
1) Retrouver
a) La valeur d’entrée de la Fraiseuse
b) La date de mise en service de la Fraiseuse
c) La valeur d’entrée de la Renault
2) Présenter un tableau d’amortissement permettant de distinguer l’amortissement fiscal,
l’amortissement économique et l’amortissement dérogatoire de la Berline.
3) Passer toutes les écritures de régularisations qui s’imposent au 31/12/2005
NB : toutes les immobilisations supportent une TVA déductible de 18%.

CFPC, BTS COMPTA A & B 181


CHAPITRE 14 : LES DEPRECIATIONS ET LES PROVISIONS
On parle de dépréciation pour les éléments d’actif et de provision pour ceux du passif.
I. Définitions :
1 - La Dépréciation : c’est une perte de valeurs d’un élément d’actif dont les effets ne sont pas
jugés irréversibles. L’actif doit être déprécié lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la
valeur actuelle (art. 46 du droit comptable OHADA).
 Pour les immobilisations, la dépréciation est constatée par une dotation (compte 69)
 Pour l’actif circulant et la trésorerie « actif », la dépréciation est constatée par une charge
pour dépréciation (compte 659).
2 - La provision : c’est un passif externe ou une dette dont l’échéance ou le moment est incertain. Le
terme provision désigne les risque et charges : c’est une dette probable.
La constatation se fait soit par une dotation si le risque ou la charge est à plus d’un an ou une charge
provisionnée si le risque est à moins d’un an.
II. Les Dépréciations :
1. Dépréciation des immobilisations :
A- Les immobilisations non amortissables :
Dépréciation = Valeur d’origine - Valeur actuelle
691 Dotation aux Dépréciations Exploitation dépréciation
697 Dotation aux Dépréciations Financières dépréciation
29…. Dépréciation des immobilisations Dépréciation
Perte probable

Application : À l’inventaire du 31.12.2018 l’entité TQG a fait les constats suivants :


- Un terrain nu acquis à 30 000 000 est estimé à 40 000 000 F
- Le fonds commercial est estimé à 20 000 000 F ; il a été acquis à 18 000 000 F
- Les titres de participations acquis pour 35 000 000 F ont une valeur de 34 500 000 F
Travail à faire : passer toutes écritures de régularisation à l’inventaire
Calculs :

CFPC, BTS COMPTA A & B 182


B - Les immobilisations amortissables :
La dépréciation des immobilisations amortissables est considérée HAO.
Dépréciation = Valeur Nette Comptable - Valeur actuelle
853 Dotation aux Dépréciations HAO
29…. Dépréciation des Immobilisations
. perte probable

Application :
Au 31-12-2018, un véhicule acquis il y a 3 ans pour 4 500 000 F a subi un accident ; il est amorti
linéairement sur 5ans. On estime sa valeur actuelle à 500 000 F

C - Ajustement en fin d’exercice suivant :


 Si la dépréciation nécessaire (DN) est supérieure à la dépréciation existante (DE), on a un aju
stement à la hausse. La différence entre DN et DE sera enregistrée comme
suit :
691 DDE (à caractère exploitation) DN - DE
697 DDF (à caractère financière) DN – DE
853 DD HAO (à caractère exceptionnel) DN - DE
29…. Dépréciation immobilisation DN – DE
Ajustement à la hausse

 Si la dépréciation nécessaire est inférieure à la dépréciation existante alors il faut


faire un ajustement à la baisse. La différence entre DE et DN sera enregistrée comme suit :
29… Dépréciation immobilisation DE – DN
791 RDE DE – DN
797 RDF DE - DN
863 RD HAO DE – DN
Reprise ou ajustement à la baisse

Application : Extrait de la balance avant inventaire de TQG au 31-12-2018


215 Fonds commercial 10 000 000
222 Terrain 9 000 000
231 Bâtiments 25 000 000
26 Titres de participation 4 500 000
283 Amortissement bâtiment 22 500 000
2915 provisions dép. fonds commercial 800 000
296 Provision dép. Titres de participation 700 000

CFPC, BTS COMPTA A & B 183


Données d’inventaire :
Les éléments incorporels sont estimés à 12 500 000
Le terrain a une valeur actuelle estimé à 15 000 000
Les bâtiments qui amortissable au taux de 2% ont subi une inondation qui les a gravement
endommagés on estime leur valeur actuelle à 1 500 000
Les titres de participations sont estimés à 4 200 000
Calculs :

D – Cession d’immobilisations (rappel)


Si une dépréciation avait été constatée sur une immobilisation que l’entreprise a cédée, il faut au
31/12 de l’année de cession, en plus de la régularisation des amortissements, solder la dépréciation
existante de cette immobilisation par une écriture de reprise (ajustement à la baisse).

CFPC, BTS COMPTA A & B 184


Application : Extrait de la balance avant inventaire au 31.12.2018 de la société TQG se présente
comme suit :
26 Titres de participation 20 000 000
296 Provision dépréciation TP 1 500 000
Ces titres ont été cédés le 20.05.2018 à 32 500 0000 F aucune écriture n’a été passé
Travail à faire : passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/2018

2 - Dépréciation des titres de placement :


Les titres de placement sont acquis et cessibles à tout moment en vue de réaliser une plus-value. La
valeur d’entrée est égale au coût d’achat. La dépréciation des titres de placement se calcule à partir
du prix d’achat.
 Si les titres sont côtés : Dépréciation = Prix d’achat - Cours boursier à l’inventaire
 Si les titres ne sont pas côtés : Dépréciation = Prix d’achat - Valeur actuelle

679 CDF
839 CD HAO
590 Dep des titres
perte probable

CFPC, BTS COMPTA A & B 185


Application : Vous disposez l’état des titres de placements de la TQG au 31-12-2018
NATURE Prix d’achat Nombre COURS 2018
A 20 000 75 24 000
B 18 000 100 16 000
C 25 000 50 20 000
D 30 000 150 32 000

Travail à faire : Passer les écritures de régularisation au 31-12-2018


Solution :

Ajustement en fin d’exercice suivant :


DN > DE : c’est un ajustement à la hausse
DN< DE : c’est un ajustement à la baisse
679 CDF DN - DE
590 Dépréciation des T Placement DN - DE
Ajustement à la hausse

590 Dépréciation TP
779 RCD TP DE -DN
Ajustement à la baisse DE –DN

NB :
 Les titres doivent être évalués par nature (catégorie par catégorie)
 Pas de compensation entre les titres de natures différentes
 Si des titres de même nature sont achetés à deux dates différentes il faut calculer le coût
d’achat total avant de faire la différence entre le coût d’achat total et le cours à l’inventaire
afin de constater l’existence ou non d’une dépréciation.
 Si des titres de même nature sont achetés à des prix différents, il faut calculer le coût d’achat
total avant de faire la différence entre le coût d’achat total et le cours à l’inventaire afin de
constater l’existence ou non d’une dépréciation.

CFPC, BTS COMPTA A & B 186


Application : Vous disposez l’état des titres de placements de TQG
Nature PU Quantité Cours 2018 Cours 2019
Orange 35000 10 28 000 25 000
Free 74 000 15 75 000 68 500
Pro-mobile 51 000 20 48 000 55 000
Expresso 25 000 10 24 000 20 000
Le 01/10/2019, l’entreprise a vendu 3 titres orange à 40 000 F le titre et 5 titres Free à 70 000 F le
titre
Travail à faire :
1 - Présenter l’état des titres de placement au 31-12-2019
2 - Passer les écritures de régularisation au 31-12-2019
Solution :
1 - Etat des titres de placement :
Prix Cours Cours
Titres Nbre Dépréciations Ajustement
d’achat 2018 2019

Orange 10 35000 28 000 25 000


Free 15 74 000 75 000 68 500
Pro-mobile 20 51 000 48 000 55 000
Expresso 10 25 000 24 000 20 000
Total

2 - Ecritures de régularisation :

NB : En cas de cession la dépréciation constituée sur les titres sera ajustée à la baisse.

Application : Extrait de la BAI au 31-12-2018 de la société SIBA


50 Titre de placement 1 000 000
590 Provision. Dép. Titre de placement 90 000
Les titres ont été cédés le 01-05 et nous avons reçu l’avis de crédit de la CBAO : vente Titres de
placement 1 800 000 F ; commission 200 000 F; TAF 17%.
Aucune écriture comptable n’a été passée
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/2018

CFPC, BTS COMPTA A & B 187


3 - Dépréciation des créances clients :
Lorsqu’on doute de la solvabilité d’un client, il convient de constituer une dépréciation à hauteur de
la perte probable.
Le montant de la dépréciation est déterminé à partir du ratio de solvabilité. Le ratio de solvabilité
mesure la capacité du client à honorer des dettes.
3-1 : Calcul de la dépréciation :
On le déterminer à partir du bilan du client en difficulté.
RS = Actif Réel – Créanciers Privilégiés / Dettes Restantes
ACTIF REEL = ACTIF TOTAL
Taux de perte Probable = 1 – Ratio de Solvabilité
Les créanciers privilégiés sont généralement : l’Etat, le personnel, la banque (Emprunt), …

Dépréciation = Créance HT*taux de perte probable

Application :
Vous disposez du bilan au 31-12-2018 du client Coly qui nous doit 590 000 F TTC
Actif Montant Passif Montant
Terrain 15 000 000 Capital 15 000 000
Bâtiments 25 000 000 Résultat -32 000 000
Matériel de transport 5 000 000 Emprunt 20 000 000
Clients 11 000 000 Etat 10 000 000
Banque 4 500 000 Fournisseur 50 000 000
Caisse 2 500 000
Total 63 000 000 Total 63 000 000

Travail à faire :
1 - Calculer le ratio de solvabilité, en déduire le taux de perte probable
2 - Calculer le montant de la dépréciation de la créance.

CFPC, BTS COMPTA A & B 188


Solution :
1 - Calculer le ratio de solvabilité, en déduire le taux de perte probable

2 - Calculer le montant de la dépréciation de la créance.

3-2 : Ecritures de constatation :


Avant de constater la perte probable, on doit d’abord virer les créances ordinaires dans les créances
douteuses.
416 Client douteux Créances ttc
411 Client Créances ttc
Virement
659 CDE DN
491 Dépréciation des clients DN
Perte probable

3-3 : Ajustement de la dépréciation en fin d’exercice suivant :


 Si DN > DE : c’est un ajustement à la hausse
 Si DN< DE : c’est un ajustement à la baisse
659 CDE DN-DE
491 Dep. clients DN-DE
Ajustement à la hausse
491 Dep. clients DE-DN
759 RCDE DE-DN
Ajustement à la baisse

3-4 : Créance ordinaire irrécouvrable :


Il peut arriver que le client ordinaire disparaisse ou soit dans l’impossibilité de payer sa dette, on dit
dans ce cas qu’il est insolvable et la créance devient irrécouvrable et la perte certaine sera enregistrer
comme suit :
651 Perte sur créance client Créance HT
443 Etat TVAR TVA/créance
411 Créances Clients Créance ttc
Créance oridnaire irrécouvrable

CFPC, BTS COMPTA A & B 189


3-4 : Créance douteuse devenue irrécouvrable :
Il peut arriver que le client douteux devient insolvable, la créance douteuse devient irrécouvrable et
la perte certaine sera enregistrer comme suit :
651 Perte sur créance client Créance HT
443 Etat TVAR TVA/créance
416 Client douteux Créance ttc
Créance douteuse irrécouvrable

Remarque : Il peut arriver qu’un client qui était insolvable revienne pour payer, l’écriture est la
suivante :
5… Cpte de trésorerie Cce TTC
758 Produits divers Cce HT
443 Etat, TVAF TVA
Règlement du client …..

3-5 : Tableau d’analyse des créances clients :


Cces
Créances Créances Dépréciation Ajustement Virement
Noms irrécouvrable
TTC HT
DE DN 659 759 651 443 411 416

Application :
La balance avant inventaire au 31-12-13 de l’entreprise GSB a fourni les soldes suivants :
N° Comptes Débiteurs Créditeurs
411 Clients 5 310 000
416 Clients douteux 2 714 000
491 Dépréciation créances clients 1 300 000

L’état des créances se présente comme suit :


Clients Créances Règlements Dépréciation Observations
au 31-12-13 2013 au 31-12-12
BA 944 000 236 000 30% Parti sans laisser d’adresse
FAYE 2 360 000 - - Solvable à 40%
NDIAYE 1 770 000 590 000 50% Pour solde
SALL 2 950 000 - - Porter la perte à 30%

Travail à faire : Présenter l’état des créances au 31-12-2013, puis passer les écritures de
régularisation

CFPC, BTS COMPTA A & B 190


Créances au Créances
Dépréciation Ajustement Virement
31-12-13 irrécouv.
Noms
Hausse Baisse
TTC HT DE DN 651 443 411 416
659 759

Faye
Ndiay
Sall
Total

4 - Dépréciation des stocks :


Elle se calcule différemment selon les stocks :
Marchandises : Dépréciation = CA du SF – (PV probable – Frais de vente)
Matières premières :
- Cas de continuité d’exploitation : Dépréciation = CA du SF – (Valeur de remplacement +
Frais sur achat)
- Cas de non continuité d’exploitation : Dépréciation = CA du SF – (PV probable – frais de
vente)
Produits finis : Dépréciation = CP du SF - (PV probable – Frais de vente)
La dépréciation des stocks est enregistrée comme suit :
659 CDE DN
839 CDHAO DN
391 Dep. Stock de marchandises X
392 Dep. Stock de Matières première X
396 Dep. Stock de produits finis X
Perte probable de l’exercice

En fin d’exercice on doit :


 solder (annuler) le stock initial et la dépréciation existante DE
 constater le stock final et la dépréciation nécessaire DN

6031 Variat. de stock de marchandises


6032 Variat. de stock de matières prem.
736 Variat. de stock de produits finis
31 Marchandises
32 Matières premières
36 Produits finis
Annulation du stock initial
391 Dep m/ses
392 Dep MP
396 Dep PF
759 RCDE
Solde de la DE

CFPC, BTS COMPTA A & B 191


31 Marchandises
32 Matières premières
36 Produits finis
6031 Variat. de stock de marchandises
6032 Variat. de stock de matières prem.
736 Variat. de stock de produits finis
Constatation du stock final
659 CDE
391 Dep m/ses
392 Dep MP
396 Dep PF
Constatation de la DN

Remarque : La démarche suivante peut aussi être adoptée : après avoir annulé le SI et constater le
SF, on ajuste :
 ajustement à la hausse si DN > DE ; l’écriture ne change pas
 ajustement à la baisse si DN< DE ; on passe l’écriture de reprise

659 CDE
839 CD HAO
39… Dep. Stocks de ….
Perte probale
39… Dep. Stocks de ….
759 RCDE
849 RCD HAO
Reprise

Application : On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2010


31 Marchandises 10 000 000
32 Matières premières 8 000 000
36 Produits finis 200 000
391 Dépréciation M/ses 100 000
392 Dépréciation MP 700 000
396 Dépréciation PF 300 000
Données d’inventaire :
 La valeur du stock de marchandises est évaluée à 6 000 000 dans ce lot 500 unités au coût
unitaire de 1 000 F sont partiellement détruit. Le prix de vente probable est de 1200F l’unité ;
les frais de distribution représentent 20% de ce montant.
 Le stock de MP est évalué à 12 000 000 F ; valeur de remplacement à 10 200 000 F et les fra
is sur achats représentent 10% du montant ;
 Le stock de produit fini est évalué à 1500 unités coût de production 9 500F l’unité ; 300 unit
és sont partiellement détérioré prix de vente probable s’élève à 12 000F et la décote forfaitair
e est de 25%
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation

CFPC, BTS COMPTA A & B 192


CFPC, BTS COMPTA A & B 193
III. La provision pour risque et charge :
La provision pour risque et charge concerne les éléments du passif, c’est une dette non encore
enregistrée que des évènements rendent probable. On distingue les risques et charges à plus d’un an
et ceux à moins d’un an.
1 - Provision pour risque et charge à plus d’un an :
Il existe plusieurs types de provisions pour risques et charges à plus d’un an. On peut distinguer
Compte 191 : Provisions pour litige
Elles sont constituées lorsqu’une entreprise engagée dans un projet risque d’être condamnée au
versement de dommage et intérêt. Autrement dit, elles sont constituées pour couvrir les risques
encourus à propos de litiges qui opposent l’entreprise à des tiers (clients, fournisseurs, employés…)
et pour faire face au paiement probable de dommages et intérêts, indemnités de licenciement et autres
condamnations.
Compte 192 : Provisions pour garantie données aux clients
Ces provisions sont destinées à couvrir pendant une période donnée (période limitée) les garanties
données aux clients
Compte 193 : Provisions pour perte sur marchés à achèvement futur
Elles sont constituées pour faire face à une perte qui pourrait résulter de la hausse des cours de
marchandises à livrées à des prix fixés d’avance
Compte 194 : Provision pour perte de change
Elle est constituée pour couvrir les pertes latentes consécutives aux créances et dettes libellées en
monnaie étrangère
Compte 195 : Provisions pour impôts
Elles sont constituées pour prévoir le paiement probable d’impôts
Compte 196 : Provision pour pension et obligations similaires
Elles sont constituées pour couvrir le paiement des indemnités de départ à la retraite que l’entreprise
devra verser en plus des pensions et retraites à la charge des caisses de retraites.
Compte 198 : Provisions pour amendes et pénalités
Elles sont destinées à faire face aux amendes, consultations et pénalités de toutes sortes mises à la
charge de l’entreprise relative aux dispositions fiscales
Les provisions pour risques et charges sont enregistrées comme suit :

691 DPE
697 DPF
854 DPRC HAO
19… PRC
Dette probable

CFPC, BTS COMPTA A & B 194


Application :
L’inventaire au 31/12/2018 donne les informations suivantes :
- Un procès en cours avec un employé risque de nous faire verser une indemnité de 3 000 000 F
- Suite à une déclaration insuffisante en douane nous risquons de payer une amende de
2 500 000 F

Ajustement en fin d’exercice suivant :


On effectue toujours la comparaison entre PN et PE
 Si PN > PE : ajustement à la hausse
 Si PN< PE : ajustement à la baisse
691 DPE
697 DPF
854 DPRC HAO
19… PRC
Ajustement à la hausse
19… PRC
791 RDE
797 RPF
864 RPRC HAO
Ajustement à baisse

Application : A l’inventaire du 31/12/2018 nous sommes informées que :


 L’indemnité à payer devrait s’élever à 2 300 000 F
 L’amende pour déclaration insuffisante en douane s’élève à 1 000 000 F
Passer les écritures de régularisation au 31-12-2018

CFPC, BTS COMPTA A & B 195


Remarque : Si le risque ou la charge se réalise le comptable doit constater la charge réelle et solder
la provision existante
6… Compte de charges concerné
4.… Compte de tiers concerné

19… PRC
79 … RPE
Pour solde
Application : On extrait de la balance au 31-12-2018
191 Provision pour litige 2 400 000
L’indemnité de licenciement est fixée à 2 600 000 F.
T.A.F passer toutes les écritures nécessaires

2 - Provision pour risque et charge à moins d’un an :


 Schéma comptable de la constitution
659 Charges prov
679 Charges prov. finan
839 Charge prov .HAO
4991 RPE
4998 RPF
5991 RP HAO
Constatation

 Réalisation du risque ou de la charge


 comptabiliser la charge réelle
 Solder en fin d’exercice la provision existante
4991 RPE
4998 RPF
599 RP H.A.O
759 RCPE
779 RCPF
849 RC .H.A.O
Solde de la provision

CFPC, BTS COMPTA A & B 196


Application : Au 31-12-2018 Un de nos anciens employés nous réclame une indemnité de 10
000 000 F pour licenciement abusif ; nous pensons que nous pourrions être condamnés à lui verser 6
000 000 F
05-05-19 L’indemnité de licenciement est fixée à 8 000 000F ;
05-06-19 : Nous réglons l’indemnité par chèque bancaire le 11-06

CFPC, BTS COMPTA A & B 197


Travaux dirigés sur les dépréciations et provisions
CAS 1 :
Extrait de BAI au 31/12/2018 de l’entreprise C2S
215 Fonds commercial 5 000 000
22 terrains 4 000 000
2915 dép. du fonds commercial 200 000
292 dép. des terrains 800 000
32 matières premières 12 500 000
36 produits finis 9 000 000
392 Dépréciation des matières premières 700 000
396 Dépréciation des produits finis 900 000
416 créances douteuses 2 891 000
491 dép. des clients 1 200 000
4991 Provision pour risque à court terme 3 000 000
50 titres de placement 5 875 000
590 dépréciations des titres de placement 105 000
Données d’inventaires :
 De nouvelles informations nous permettent de tripler la dépréciation
 Le terrain est estimé à 3 000 000F
 Le stock de matières premières est évalué à un coût d’achat de 10 000 000F ; on estime leur
coût de remplacement à 8 000 000F, compte non tenu des frais directs d’achat qui pourraient
s’élever à 10% de ce coût. L’entreprise pense obtenir une moins-value sur la vente des
produits issus de la transformation de cette matière première.
 Le stock de produits finis est évalué à un coût de production de 13 500 000F ; dans ce stock,
figure un lot de produits ayant coûté 500 000F dont la valeur probable de réalisation ne
dépasse pas 100 000F ; on tiendra compte des frais de vente estimés à 10%.

Situation des créances douteuse


Créances
TTC Dépréciation Situation au 31/12/2018
Noms 31/12/2017 Règlement 2018 2017
Diminuer le taux de la dépréciation
MAX 1 923 400 708 000 40% de 10%
Porter la dépréciation à 50% du
solde
CORA ? 0 30%
Est en faillite
KOLA 1 392 400 ? 20%
On espère récupérer 80% du solde
BAKH 1 156 400 0 0

La provision pour risque à court terme a été constituée suite à un litige avec un employé. Au cours de
l’année l’entreprise a reçu la notification de payer 4000 000F comme indemnité à l’employer.

CFPC, BTS COMPTA A & B 198


 ETAT DES TITRES
TITRES PU QTE COURS DATE D’achat
2017 2018
GASS 12 500 150 12 000 14 000 01/05/2017
MKR 19 000 ? 17 500 18 000 10/06/2017
KOLO ? 50 - 11 500 02/09/2018
GASS 11 500 180 12 000 14 000 10/10/2017

Autres informations :
 Le 10/05/2018 on reçoit l’avis de crédit de la banque pour cession de 300 titres GASS à
13 000F l’un, frais sur cession 55 000F TTC. Aucune écriture n’a été passée
NB la sortie de titres est évaluée suivant la méthode PEPS

Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation nécessaires.


CAS 2 : Extrait de BAI au 31/12/2018 de l’entreprise G.A.S.S
215 Fonds commercial 5 000 000
22 terrains 8 000 000
23 Bâtiments 15 000 000
2831 Amortissement bâtiments 5 437 500
2915 dép. du fonds commercial 350 000
292 dép. des terrains 100 000
31 marchandises 6 250 000
36 Produits finis 6 500 000
391 Dépréciation des marchandises 700 000
396 Dépréciations des produits finis 100 000
416 créances douteuses 3 734 700
491 dép. des clients 662 250
50 titres de placement 2 960 000
590 dépréciations des titres de placement 15 000
Données d’inventaires :
 Le fonds commercial a subi une dépréciation de 20 % de sa valeur
 Le terrain est estimé à 12 000 000F
 Les bâtiments sont amortissables au taux constant de 3% ; une inondation les a gravement
endommagés. On estime leur valeur actuelle à 9 000 000F
 Le stock de marchandises est évalué à un coût d’achat de 4 000 000F ; Dans ce stock figure
un lot ayant couté 1 000 000F mais dont le prix de vente ne dépassera pas 800 000F compte
non tenu des frais de distribution de 5% de ce coût.
 Le stock de produits finis est évalué à un coût de production de 7 500 000F ; dans ce stock,
figure un lot de produits ayant coûté 1 200 000F dont la valeur probable de réalisation ne
dépasse pas 1 000 000F ; on tiendra compte des frais de vente estimés à 10%.

CFPC, BTS COMPTA A & B 199


Situation des créances douteuse
Créances Dépréciation Règlement Situation au 31/12/2018
Noms
TTC 2017 2018
MARA 1 062 000 30% 708 000 A disparu
KARA 371 700 55% - Espère un taux de recouvrement de 70%
KILIFA 1 681 500 8% 1 539 900 Pour solde
Augmenter la dépréciation de 25 000F
BADA 619 500 20% 212 400

NB : Lors du recouvrement, l’aide-comptable a débité le compte de trésorerie et crédité le compte


411
Par ailleurs, le client DADO qui nous doit 51 330F ne paiera que 30% de la créance et on doit
constater une dépréciation de 60% du montant de la créance sur FARI qui se chiffre à 67 260F ;
Le portefeuille titre de placement se compose de
 50 Titres de placements A acquis au prix de 15 000F l’un, frais unitaire sur achat 1 000F
 80 titres de placements B acquis au prix 25 000F l’un, frais unitaire sur achat 2 000F
Au 31/12/2018 les titres A sont cotés à 12 000F et les titres B à 26 000F
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation nécessaires

CAS 3
Extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2015
50 Titre de placement 23 250 000
590 Dépréciation des titres de placement 1 800 000

ETAT DES TITRES


TITRES PU QTE COURS
2014 2015
KD 30 000 200 25 000 32 000
MK 45 000 150 45 000 47 000
RTL ? 100 28 000 25 000
AB 20 000 400 18 000 23 000

TRAVAIL A FAIRE : Présenter l’état des titres de placement et journaliser

CAS 4

Créances
TTC Règlement DEPRECIATION observation
Noms 31/12/2017 En 2017 31/12/2016
BASS 590 000 354 000 50% NE PEUT PLUS PAYER
FASS 663 750 - 60% On espère récupérer 40%
CASS 737 500 472 000 40% IRRECOUVRABLE
SSS 796 500 - Perte probable 70%
DASS 1 003 000 590 000 Partie sans laisser adresse

CFPC, BTS COMPTA A & B 200


NB : les règlements n’ont pas été enregistrés
Travail à faire : Régulariser

CAS 5
Créances
TTC Règlement DEPRECIATION observation
Noms 31/12/2015 En 2015 31/12/2014
BALL 708 000 368 750 60% Insolvable
FALL 1 062 000 - 70% On espère récupérer 100%
TALL 1 180 000 442 500 30% Pour solde
SALL 796 500 - Perte probable 100%
DALL 1 003 000 472 000 NE REGLERA PLUS

NB : les règlements ont été enregistrés au crédit du compte 411 client


Travail à faire : Régulariser

CAS 6 : Extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise SIBA au 31/12/2011


411 clients 2 480 950
4162 Créances douteuses 590 000
491 Dépréciation de client ?

Créances DEPRECIATION Observation


Noms TTC Règlement2011 2010
MAX 460 200 70 800 60% On pense récupérer 40% du solde
FALL 1 180 000 - - Ratio de solvabilité 70%
COPA 247 800 814 200 20% A réintégrer dans les créances ordinaires
SY 619 500 118 000 - Ne peut plus régler
NB : les règlements ont été enregistrés au crédit du compte 416
Travail à faire : Régulariser

CFPC, BTS COMPTA A & B 201


CHAPITRE 15 : LA REGULARISATION DES PRODUITS ET DES
CHARGES
Le principe de la spécialisation des exercices (principe d’indépendance des exercices) stipule que « le
résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit ». En
conséquence, on doit rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui lui sont imputables et
ceux-là seulement. Il est donc indispensable à la clôture de l’exercice de procéder à ce travail
d’ajustement des charges et des produits.
Ainsi :
- Des charges et des produits peuvent être enregistrés dans l’exercice N et ne pas le concerner :
ce sont des charges et produits constatés d’avance
- Des charges et des produits certains imputables à l’exercice N, mais non comptabilisés : ils
doivent être enregistrés au 31/12/N : ce sont des charges à payer et des produits à recevoir
Cadre comptable : Les comptes suivants sont utilisés les régularisations
1662 Intérêts courus sur emprunt
408 Fournisseurs facture non parvenue
4098 Fournisseurs RRR à obtenir
4181 Client, facture à établir
4198 Client, RRR et autres avoirs à accorder
428 Personnel, charges à payer et produits à recevoir
438 Organismes sociaux, charges à payer et produits à recevoir
476 Charges constatées d’avance
477 Produits constatés d’avance
506 Intérêts courus sur titres de placement
I. Régularisation des charges
1) Les charges à payer
Certaines charges engagées ou consommées et concernent l’exercice, mais l’entité n’a pas encore
reçu de pièces comptables pour les enregistrer : ce sont des charges à payer. En fin d’exercice, il faut
en tenir compte dans la détermination du résultat en augmentant les charges. Les comptes de tiers
habituels seront remplacés par des comptes de régularisation.
Nous pouvons distinguer les cas suivants :
- Achats de biens ou de services livrés mais non facturés
- Charges de personnel à payer
- Charges fiscales et douanières à payer
- Charges financières à payer
- Réductions à accorder aux clients
- Cas particuliers des charges réglées périodiquement à terme échu
Il convient d’augmenter les charges en passant l’écriture suivante

31/12/N
6…/ 2… compte de charges ou d'immo concerné montant
4455 tva récupérable sur factures non parvenues montant
4(…)8 compte de régularisation concerné montant
ajustement des charges

CFPC, BTS COMPTA A & B 202


NB :
- Les intérêts sur emprunts à payer sont enregistrés comme suit
31/12/N
671 Intérêts des emprunts mt à payer
1662 Intérêts courus sur emprunts mt à payer
ajustement
- Les réductions à accorder à un client sont enregistrées comme suit
31/12/N
70../ 673 comptes de vente concerné /escompte accordé montant
4435 TVA sur factures à établir montant
4198 RRR et autres avoirs à accorder montant
ajustement
Au début de l’exercice suivant, les comptes de régularisation seront soldés par contrepassation des
écritures d’inventaire. A la réception des pièces justificatives, on enregistre l’écriture normale.

Remarque :
Les acquisitions d’immobilisations non enregistrées faute de pièces justificatives sont imputées au
crédit du compte 4818 Frs d’investissement facture non parvenue

Application : A l’inventaire du 31-12-N, nous constatons que les opérations suivantes n’ont pas été
comptabilisées faute de pièces justificatives :
 La facture SDE du 6è bimestre est estimée à 90 000 FHT, TVA 18%
 Les droits de congés annuels des salariés pour un montant de 1 000 000 F, les charges sociales
représentent environ 10% de ce montant.
 La patente de l’année N d’un montant de 600 000 F et les droits de douane relatif à des
marchandises importées 150 000 F
 Les intérêts courus et non échus sur emprunts pour 200 000 F et les intérêts de retard de 100 000
FHT dus au fournisseur
 Le 15-02-N+1, nous recevons la facture SDE du 6ème bimestre : 154 400 F dont TVA 18%.
TAF : enregistrer les opérations au journal

CFPC, BTS COMPTA A & B 203


2) Les charges constatées d’avance -
Certaines charges ont été déjà comptabilisées durant l’exercice alors qu’une partie concerne
l’exercice à venir : ce sont des charges constatées d’avance. Il peut s’agir :
- Des achats non consommés
En fin d’exercice, les achats non consommés pour lesquels aucun compte de stocks n’a été prévu
(achats non stockés de fournitures, timbres, produits d’entretien, etc.) sont considérées comme des
charges constatées d’avance. Ces stocks constatés à l’inventaire seront comptabilisés comme suit :

31/12/N
476 charges constatées d'avance mt à payer
6… comptes de charges concerné mt à payer
ajustement

- Des charges réglées périodiquement d’avance


Certaines charges sont réglées périodiquement d’avance. C’est le cas des primes d’assurance, des
contrats de maintenance, des abonnements souscrits, des intérêts d’emprunt payés d’avance, des
loyers payés d’avance.
A l’inventaire, on évalue le montant de la charge imputable à l’exercice suivant qui doit être enregistré
comme suit :

31/12/N
476 charges constatées d'avance mt à payer
6… comptes de charges concerné mt à payer
ajustement

CFPC, BTS COMPTA A & B 204


Ces régularisations s’effectuent hors TVA récupérable, dans la mesure où la taxe a déjà été décaissée
sur l’exercice en cours.
Au début de l’exercice suivant, les écritures d’inventaire seront contrepassées afin d’opérer le
transfert de charge d’un exercice à l’autre.
Application :
 La prime annuelle d’assurance incendie a été réglée le 20-04-00 pour la période allant du 01-
04-00 au 31-03-01 : 200 000 F réglés en espèces.
 Achat de fournitures de bureau pour la période allant du 01-11-00 au 30-04-01 : 1 000 000 F
réglé par chèque bancaire.
Travail à faire :
Présenter les écritures nécessaires aux dates suivantes : 20-04, 01-11, 31-12-00 et 01-01-01

II. Régularisation des produits


1) Les produits à recevoir
Certains produits sont réalisés au cours de l’exercice mais ne sont pas encore enregistrés faute de
pièces justificatives : ce sont des produits à recevoir. Nous pouvons en distinguer les cas suivants :
- Ventes de biens ou de services livrées non facturées
- Subvention d’exploitation et d’équilibre à recevoir
- Réductions à obtenir des fournisseurs non confirmées par des factures d’avoir
- Cas particuliers des produits perçus périodiquement à terme échu.
a) Vente de biens ou de services livrées mais non encore facturées
Il convient dans ce cas d’enregistrer l’écriture suivante :

31/12/N
4181/4858 clts, factures à établir / CCI, factures à établir mt ttc
70 / 82 compte de ventes concernées / compte de PCI mt ht
4435 TVA sur facture à établir tva
ajustement

CFPC, BTS COMPTA A & B 205


b) Subvention d’exploitation et d’équilibre à recevoir
Il convient dans ce cas de constater, à l’inventaire, l’ajustement suivant :
31/12/N
4487 / 458 Etat, produit à recevoir / Orga Inter. Sub à recevoir montant
71 / 88 sub d'exploitation / sub d'équilibre montant
ajustement

c) Réduction à obtenir des fournisseurs non confirmées par des factures d’avoir
31/12/N
4098 fournisseurs, RRR et autres avoirs à obtenir mt ttc
60… / 773 cpte achats ou de réduc. sur achats / escpte obtenu mt ht
4455 TVA récupérable sur facture non parvenu TVA
ajustement
d) Les produits perçus périodiquement à terme échu
Il s’agit notamment des ventes de prestations de services, des loyers et des intérêts reçus à terme échu
pour lesquels il convient de déterminer la quote – part imputable à l’exercice qu’il faut comptabiliser.
- Cas des ventes de prestations de services et des loyers perçus à terme échu
Il convient de constater l’écriture suivante :
31/12/N
4181 clients, factures à établir montant
70.. compte de vente concerné montant
ajustement
- Cas des intérêts couru sur créances commerciales (intérêt de retard à recevoir)
31/12/N
4186 client, intérêt couru montant
771 intérêt des prêts et créances diverses montant
ajustement
- Cas des intérêts couru sur prêts au personnel et prêts et créances non commerciales
31/12/N
2761 / 2762 intérêt couru sur PCNC / intérêt couru sur PP montant
771 intérêt des prêts et créances diverses montant
ajustement
NB : il ne sera pas tenu compte de la TVA éventuellement facturée
NB 2 : au début de l’exercice suivant, les comptes de régularisation seront soldés par contrepassation
des écritures d’inventaire. A la réception de la pièce justificative, l’écriture normale sera enregistrée.
A l’inventaire du 31-12-01 nous constatons que les opérations suivantes n’ont pas été enregistrées
faute de pièces justificatives :
 Une vente de marchandises à Sarr : 200 000 F HTVA 18%
 Une subvention de 2 500 000 F é recevoir de la minucipalité
 Une ristourne à obtenir des fournisseurs 250 000 F HTVA 18% sur achat de matières
premières
 Une retenue de 150 000 F de prime à effectuer sur le personnel ainsi que 20% de cotisations

CFPC, BTS COMPTA A & B 206


sociales
 Le 12-01-02, la facture de vente est adressée à Sarr : 300 000 F HTVA 18%
 Le 15-01-02, nous recevons des fournisseurs la facture indiquant le montant réel des ristournes
obtenus : 400 000 F HTVA 18%.
TAF : enregistrer les écritures nécessaires au journal.

CFPC, BTS COMPTA A & B 207


2) Les produits constatés d’avance
Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu’on les réalise. Certains produits ont été déjà
comptabilisés alors qu’une partie concerne l’exercice suivant c’est-à-dire l’exercice à venir : ce sont
des produits constatés d’avance
Il peut s’agir :
- Des loyers perçus d’avance
- Des intérêts sur prêts reçus d’avance
- Des abonnements facturés mais imputables à l’exercice suivant
- Etc.
Au cours de l’exercice, le produit est enregistré normalement ; en fin d’exercice il convient de
régulariser en extournant le produit relatif aux exercices suivants. Il s’agit ici à l’inventaire d’annuler
la part des produits qui ne concernent pas l’exercice.

31/12/N
7… compte de produit concerné montant
477 produits constatés d'avance montant
ajustement
Au début de l’exercice suivant, les écritures d’inventaire seront contrepassées afin d’opérer le
Application :
 Le 15-12-16, le loyer trimestriel de notre local 600 000 F en espèces est perçu pour la période
allant du 01-12-16 au 28-02-17
 Chèque reçu en règlement d’un semestre de loyer d’avance 1 416 000 F dont 18% de TVA le
25-12-16 pour la période du 01-12-16 au 31-05-17
TAF : enregistrer les écritures nécessaires au journal

CFPC, BTS COMPTA A & B 208


Travaux dirigés sur la régularisation des produits et des charges
CAS 1
Vous disposez des opérations suivantes au 31-12-2018 :
- Achat de marchandises 600 000 F, TVA 18%, la facture n’a pas été reçue
- La prime d’assurance annuelle a été réglée le 01-05 (date échéance) par chèque bancaire
- Le loyer d’un local nous appartenant est perçu trimestriellement d’avance pour un montant de
900 000 FHT
- Le client Diop qui nous doit 531 000 F est insolvable, (DE = 200 000 F)
- Une ristourne nous sera accordée sur les achats de matières 200 000 F HTVA 18%
- Le client Wade considéré insolvable en 2017, nous remet un chèque 1 770 000 F pour régulariser
sa situation.
- La facture 259 à COLY : produits finis 2 500 000 F HT, port 200 000 F HT, TVA 18%, n’a pas été
comptabilisée.
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation au 31-12-2018

CAS 2 : L’inventaire 2019 a mis en évidence des situations nécessitant des régularisations :
- L’entreprise BNX accorde habituellement une ristourne à ses principaux clients. Les ventes de pr
oduits finis réalisées avec le client Sakho au dernier trimestre s’élèvent à 59 000 000 F TTC. Une
ristourne 2% de ce montant doit lui être accordée. La facture relative sera
- émise le 02-01-17
- La consommation d’électricité du dernier bimestre 2016 est estimée à 600 000 F HTVA 18%.
- Les intérêts d’un emprunt sont payables à terme échu le 01-06 de chaque année pour 1 800 000 F
- Le loyer annuel d’un entrepôt appartenant à l’entreprise est perçu d’avance le 31-10 de chaque an
née : 1 500 000 F HTV 18%.
- L’avis de débit suivant constatant un achat de titres de participation n’a pas été
- enregistrée :
AVIS DE DEBIT
Achat de 1 000 titres 30 000 000
Commission 10% 3 000 000
TAF 17% 510 000
Net à votre débit 33 510 000

Travail à faire : Passer les écritures de régularisations au 31-12-2016

CFPC, BTS COMPTA A & B 209

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