A. Erreurs syntaxiques communes : du barbarisme aux belgicismes.
Pléonasme : terme ou expression qui ajoute une répétition (consciente ou inconsciente) à ce qui a été énoncé. On peut appeler cette erreur syntaxique : une tautologie. Il y a des pléonasmes qui sont plus admis que d’autres. C’est la différence entre pléonasmes littéraires et pléonasmes vicieux. Barbarisme : vient du grec « barbarismos » qui signifie « façon étrange de parler » et est une erreur morphosyntaxique. Celle-ci se produit lorsque le locuteur utilise une forme lexicale déficiente. Le barbarisme ne touche, par conséquent, qu’à la MORPHOLOGIE. Il ne s’agit pas d’une erreur de préposition ou de structure de phrase ( solécisme). Cette utilisation du mauvais terme peut être liée à une contamination d’une langue étrangère. De nos jours, quelques emplois erronés de la langue française proviennent de l’influence de l’anglais. Solécismes : erreur de langage portant sur les règles de syntaxe. C’est dans la construction même de la phrase qu’il y a erreur, non dans le mot (opposition au barbarisme). Ce mot vient du latin « soloecismus », issu de la ville antique de Soles dont les habitants étaient réputés pour estropier la langue grecque. Le solécisme touche également la conjugaison et la concordance de temps. Belgicisme : Ce sont des mots, des tournures ou des locutions propres au français de Belgique B. La dissertation - Sujet sous forme d’une qst générale/citation (lettres et philo) ou notion à analyser dans le tps et l’espace (histoire et géo) et/ou un mécanisme à expliquer à commenter (sciences eco et sociales.) - Elle se développe sous un plan hégélien : Thèse / antithèse et synthèse. - Elle se structure sous forme : 1. Intro : 3 parties (accro/refor sjt/ plan argumentaire) Nous majestatif Pas de citation Neutre 2. Thèse : Reprend les arguments favorables Si l’on défend 4 arguments, si non 2 arguments Si on défend, elle suit l’intro sinon elle suit l’antithèse. Gradation des arguments 3. Antithèse Reprend les arguments défavorables Si on défend cette partie 4 arguments, sinon 2. On ne croise pas la thèse et l’antithèse. Nous majestatif Gradation 4. Synthèse Partie plus courte On peut utiliser le « je » car la partie tranche notre avis Pas de citation 5. Conclusion (+/- 10% de l’ensemble) On ne débute jamais pas « en ccl » , mais pas « c’est pq » ou « par csq » Aucune nouveauté Reformulation et synthèse avec accent sur notre défense Qst rhétorique pour conclure Le tableau de concordance des temps