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Introduction 3
Raison d’être 4
Les moyens 4
Objectif pédagogique 5
Tâches 5
Actions de l’année 6
Programmation 7
2- faire l'état des connaissances : la pensée wrésinskienne, apports d'ATD, expérience du Pivot,
Quart-Monde = un peuple avec une histoire commune...
3- l'identification des priorités d'action : vouloir toucher des familles qui vivent la grande pauvreté,
partir du plus pauvre, celui ou celle qui a le moins de moyens, de reconnaissance, le moins de
maîtrises...
4- la définition du but et des objectifs : faire passer les gens de la honte à la dignité, les remettre
debout,
Introduction
Le groupe ados est né d’un besoin d'échelonnement entre le groupe des enfants et celui des adultes.
Les sujets traités sont plus autonomisant que ceux du groupe enfants sans aborder immédiatement
ceux des adultes. L’accent est mis sur les difficultés liées à cette période charnière de la vie, le passage
de l'enfance à l'âge adulte. C'est un moment clé du développement humain ou les responsabilités et
les transformations s'amoncèlent parfois à un rythme insurmontable. Les membres abordent
ensemble via de nombreuses techniques créatives des sujets tels que l'indépendance, la sexualité ,
l’image de soi. Il nous semble que l’adolescence est un âge crucial pour renouveler sa vision de ce qui
nous entoure, en l'occurrence Bruxelles. Pouvoir se réapproprier la ville et avoir les outils pour s’y
projeter pleinement en tant qu’individu.
Apprentissage ;
L’objectif du projet ados est avant tout un moment de convivialité autour de projets menés
ensemble. Ils peuvent être des apprentissages créatifs ou le développement de leur regard sur le
monde.
Raison d’être
lutte contre l’exclusion
co construction des ateliers créatifs pour s’inscrire comme citoyen.ne dans la ville.
- favoriser l’autonomie
Objectif pédagogique
APPRENDRE à:
- S’exprimer en groupe
Tâches
- Concevoir et animer des ateliers d’éducation permanente pour adultes (plusieurs niveaux de difficultés)
- Concevoir et animer des ateliers artistique pour adultes (plusieurs niveaux de difficultés)
- Mettre en forme les échanges du samedi du lien et partager ces prises de conscience collectives.
- Se former
Actions de l’année
- Docu-portrait durant l'année complète au Pivot, dont le sujet est l'adolescence et ses
épreuves.
- Réalisation d'un court métrage d'animation sur le thème “habiter”
- Fanzine Cadavrexquis de La Clé (deadline April 23)
- Participation Festival Propulsion (peut être teaser du film d'anim)
- Interview des jeunes pour l’AMO Samarcande .
- Event pour la sortie du film.
- Sorties Culturelles.
- Camp d’été.
De janvier à mai 2022, nous avons dû constituer deux groupes distincts à cause des restrictions liées au covid 19. Un groupe A qui venait
un samedi sur deux, idem pour le groupe B. Les ateliers du SDL se sont articulés principalement autour de la fête des 50 ans de l’asbl qui a
eu lieu le 20 mai 2022 et autour du thème de la ‘résilience’, thématique du journal debout.
Jeu: Osons se mettre ensemble - Debout
Cet atelier s’est articulé autour du thème de la Résilience traité dans le journal Debout.
D’abord il a été question de quantifier si le : “fait de se mettre ensemble” donne de la force, à l’aide
d’un marquage au sol et d’une échelle dessinée au tableau. Chaque personne a pu se situer sur
l’échelon. Le point le plus haut de l’échelle représentait le top de la force et l'échelon le plus bas, le
moins de force.
Ensuite il a été question de créer la discussion autour de ce qui donne de la force en groupe et
individuellement, au moyen d’une cocotte en papier contenant une série de questions telles que :
“c’est quoi la musique qui te donne de la force”, “peux-tu raconter une victoire que tu as remportée
avec d’autres”, “être en groupe qu’est-ce que ça t’apporte?” Une personne relatait les réponses aux
questions au reste du groupe.
Les familles ont pu partager ce que ça leur apportait d’être ensemble. Elles ont pu apprendre à se
connaître davantage et partager à travers des questions plus personnelles liées au thème de la force.
L’activité s’est déroulée facilement et tout le monde y a participé.
Claude
Je n’ai pas d’énergie. Dans le groupe j’ai de l’énergie.
Hector
Être en groupe on a beaucoup de force mais parfois ça devient moyen parce qu’ il y en a qui abandonne, il y a parfois des
conflits. Au départ c’est toujours très bien. Le partenariat c’est formidable mais le problème c’est qu’il y a toujours des gens
qui entravent des choses, qui veulent leurs idées à eux mais pas les idées générales de tout le monde.
Cathy
Moi ça me donne de la force mais tout dépend dans le groupe en général. On a tous des points de vue différents. SI tout le
monde a les mêmes points de vue ça va . Dans ce groupe-ci je me sens bien alors ça va.
Stéphanie
Seul.e on va plus vite et ensemble on va plus loin. Moi personnellement, je préfère aller plus lentement mais plus loin en
groupe parce que quand on est dans un groupe avec de la bienveillance on peut se sentir en sécurité et aller au-delà de nos
limites. Alors que seul.e on n’ose pas toujours et bien souvent on abandonne C’est une phrase que j’ai découverte quand on
a été voir Grand Corps Malade avec le Pivot.
David
Je pense que l’union fait bien la force mais parfois dans un groupe on est tous là pour la même cause mais c’est pas pour ca
que les gens vont suivre la même trajectoire. Je prends l’exemple d’une manifestation; les gens sont là pour une cause mais
t’en a qui manifestent pacifiquement et t’en a qui foute le bordel. Donc c’est ça qui fait des avis mitigés mais au final tout le
monde est pointé du doigt, c’est pour ça que je me mets à peu près au milieu
Michael
Des fois c’est bon, des fois c’est pas bon. Ça dépend de la cohésion du groupe.
En vue des 50 ans du Pivot et sur base de dessins en marbrures créées en 2021 au SDL, nous avons
proposé au groupe de faire du stop motion (type d’animation vidéo) avec les phrases récoltées de
chacun.e : "j'ai osé …” et trouver une image métaphorique en lien avec cette phrase. Chacun.e a
choisi une phrase qui lui parlait et une image en lien avec cette dernière.
Nous avons également expliqué au groupe l’atelier de mouvement qui allait avoir lieu sur le thème
de l’année (Ose) avec une intervenante du théâtre de la Balsamine: co-créer une phrase gestuelle
représentant le fait d’oser et de ne pas oser. Nous avons annoncé qu’une série d’interviews allaient
être réalisées pour récolter les témoignages des familles du Pivot afin de réaliser un film à projeter
lors de la fête des 50 ans.
Retour sur l’atelier: Il a été difficile de faire comprendre le concept de métaphore. Les familles
avaient tendance à illustrer. Nous avons donc suggéré des images plus dans le thème. La phrase
gestuelle proposée semblait abstraite tant que nous n’étions pas dans le concret, cependant il n’y a
pas eu de: “non je ne veux pas”.
Dans un premier temps, chacun.e marche dans l’espace et trouve un geste qui dit veut dire “stop”, un
geste qui représente le courage et un autre la joie. Quand l’animatrice tape dans les mains, on prend
la pose. Dans un deuxième temps, sur base des phrases “j’ai osé (...)”, nous avons fait un jeu de
mime. L’atelier a permis de bouger, et d’initier l’expression corporelle mais aussi s’approprier
davantage les phrases écrites par le groupe sur le thème : “Osons” en les mimant.
Retour sur l’atelier: L’atelier a bien fonctionné bien que Cathy a dit qu’elle était crevée et qu’elle
n’avait pas envie d’encore bouger, lors de l’atelier mouvement. Le reste du groupe s’est prêté à
l’exercice, qui était nouveau pour tous et toutes. Le jeu de mime a été fort apprécié. Florence qui
avait peur de mimer a été accompagnée par une animatrice qui lui a fait dépasser sa timidité. Greg a
témoigné de son enthousiasme et ne voulait pas que ça s’arrête. C’était un moment très agréable, on
a bien ri.
En lien avec le thème du journal Debout qui traitait de résilience, nous avons assisté à la
présentation du livre l’art de rien, histoire de Philippe Barbier qui s’est remis debout malgré une vie
très dure. Le livre était présenté chez ATD par Françoise Barbier et son compagnon accompagnés par
Marion au violoncelle. Françoise racontait le livre par épisode et ensuite demandait aux familles si
elles avaient des choses à dire.
Une intervenante du théâtre de la Balsamine est venue donner un atelier de mouvements qui avait
pour titre :”Ose” dans le local chez ATD.
Pour ce faire, elle nous a montré une publicité qui, dans un premier temps évoquait la peur dans les
mouvements et ensuite la libération. Avec comme appui la vidéo, chaque personne a pu s’il.elle le
souhaitait inventer un geste qui lui faisait penser à “ne pas oser” et “oser”. Nous avons mis ces
gestes bout à bout afin de créer une courte danse que nous avons apprise toustes ensemble.
Quasiment tout le monde a participé avec joie. L’atelier a eu beaucoup de succès. Même Rebecca qui
ne voulait pas danser car elle n’avait vraiment pas le moral s’est mise à danser à la fin. Michael, de
nature timide et peu loquace dans le groupe se cachait derrière le mur pour se donner à fond dans
les mouvements, c’était la première fois qu’on le voyait si investi dans une activité. Les personnes qui
ne voulaient pas danser se trouvaient un rôle comme: prendre des photos, lancer la musique. Noémi
a été une super intervenante, elle a pu mettre les gens très vite en confiance et elle était très sympa.
Les familles se sont senties en confiance et ont même demandé qu’elle soit là pour faire la danse au
50 ans du Pivot. C’était la première fois que je (Elodie) faisais venir une intervenante et ça s’est super
bien passé.
Les journalistes ont interviewé la moitié du groupe sur le thème : “qu’est ce qui t’a fait te remettre
debout?” et en parallèle l’autre partie du groupe a réalisé des personnages et mots en fil de fer en
lien avec le livre présenté dans les ateliers précédent : “L'art de rien”. L’auteur du livre organisait des
ateliers fil de fer comme art thérapie.
Lors de cet atelier, une partie du groupe a fait les joints pour les mosaïques précédemment réalisées,
l'autre partie inventait une chanson pour les 50 ans sur base de propositions de chansons existantes.
L’idée étant de chanter cette chanson petits et grands lors de la soirée des 50 ans du Pivot. Pour ce
qui est des mosaïques, le but était de pouvoir les accrocher au mur dans la cour du Pivot.
Retour sur l’atelier :
Ca a été très difficile de faire ces joints. D’autant que les animatrices ne s’y connaissaient pas bien
non plus. Il faut être très appliqué et avoir de la technique. Personne n’en n’avait. L’atelier n’a pas été
réussi.
Pour les autres ateliers mosaïque, c'est une activité qui plait. Certaines personnes deviennent
expertes même s' il faut toujours être présent pour les guidées. Je pense à Mireille M-France. Le
projet est malheureusement très loin et on a du mal à voir la fin.
Il faudrait finaliser le projet avec un petit groupe en dehors des SDL.
Pour la chanson ça s’est mieux passé. La participation était bonne. pour être dans le rythme et
tonalité de la chanson, le même sujet revenait souvent donc on racontait la même chose sur
plusieurs phrases. Ca n’était pas évident de trouver du sens tout en restant dans le rythme et le ton
de la chanson. Il a fallu travailler en dehors du samedi pour la finir pour que la chanson ait plus de
sens. Les mosaïques ne sont toujours pas finies.
Lors de cet atelier nous avons sélectionné les icônes en lien avec les phrases “j’ai osé (...)” et ainsi
continuer le stop motion sur fond de marbrure afin de réaliser une vidéo pour la fête des 50 ans.
Elodie a appris la phrase gestuelle à ceux et celles qui voulaient la faire dans l’idée de monter sur
scène pour la fête des 50 ans.
Nous avons fini les stop motions et commencé à peindre des t-shirts au pochoir afin de les porter lors
de la danse des 50 ans. Pour ce faire, il y avait des pochoirs à coller sur les t-shirts. Des pochoirs à
réaliser en plus sur le modèle de celui existant et puis il a fallu tamponner la peinture au moyen du
pochoir.
Lors des derniers ateliers, le groupe adulte a répété la chanson. Le temps d’un samedi, les enfants
sont venus répéter avec les adultes car nous voulions que tout le Pivot puisse s’approprier la
chanson. Le mari de Gene, Philippe est venu répéter aussi car il allait nous accompagner à la guitare
le jour J des 50 ans. Nous avons également répété la danse les 3 derniers samedis avant la
représentation dont un samedi dans une école où nous sommes montés sur scène pour nous
familiariser avec celle-ci.
Nous avons continué et terminé la décoration des t-shirt afin de les porter pour la danse lors des 50
ans.
Brocante
Points forts
- Projet stimulant
- Le comité était petit mais super motivé surtout Marie-France. Le comité était composé de:
Marie France, Hector et Mireille
- Le jour J ça m’a permis de voir les fruits de tout ce travail, c’était concret. Je me suis dit que
maintenant que je l’avais fait une fois j’allais pouvoir mieux gérer la prochaine car j’y vois
beaucoup plus clair sur toutes les tâches à gérer.
- Fernand est efficace et dynamique
- Il y a eu beaucoup d’inscrit.e.s
- ….
Sorties culturelles
Les sorties culturelles se sont bien passées. Nous avons principalement été au théâtre. La majorité
des sorties ont été appréciées. Il y a eu une demande du groupe pour aller voir un match d’impro, ils
ont adoré et ont demandé à y retourner.
Dommage de ne pas avoir pu faire d’atelier en lien avec la pièce (comme fait en début d’année
académique 202). L’atelier permet aux gens de se sentir plus investis par la pièce qu’ils.elles vont voir.
C’est toujours les mêmes qui viennent au sorties.
Demande de Maria : Faire des sorties en journée quand les enfants sont à l’école. Je me demande
quel type de sortie pourrait les intéresser en journée car il me semble qu’il y a seulement des expo.
Programmation
à compléter