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CHAPITRE III : L’ECONOMIE INTERNATIONALE

III.1. Définition de l’économie


Dans les économies modernes, le commerce international garantit que les pays
produisent et exportent efficacement des produits et des services à moindre coût et importent
d'autres produits et services qu’ils ne peuvent pas produire efficacement d'un pays qui le peut.
Une telle économie s'appelle une économie ouverte.
Une économie fermée est une économie autonome qui dépend à 100% de la production
locale de tous les biens et services nécessaires. L'article suivant explore ces termes plus en détail
et fournit une explication détaillée de leurs similitudes et différences.
A. Economie ouverte
Les économies ouvertes, comme leur nom l'indique, sont des économies qui
entretiennent des liens financiers et commerciaux avec d'autres pays. Dans une économie
ouverte, les pays commercialiseront des biens d'importation et d'exportation et se livreront à
des activités commerciales internationales. Une économie ouverte permet également aux
entreprises d’emprunter des fonds et aux banques et institutions financières de prêter des fonds
à des entités étrangères. Les économies ouvertes échangeront également le savoir-faire et
l'expertise technologiques.
Les économies ouvertes ont été encouragées et de nombreuses économies ouvertes
existent grâce aux accords commerciaux internationaux et aux unions économiques et
politiques. L'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est un accord de libre-échange
conclu entre les États-Unis, le Canada et le Mexique et l'Union européenne (UE) est une union
entre 27 États membres européens visant à encourager les entreprises économiques et
politiques. Ces syndicats permettent aux pays membres de se spécialiser dans la production de
biens et de services (pour lesquels ils disposent du paysage géographique, des ressources, d'une
main- d'œuvre peu coûteuse, etc.), qu'ils peuvent ensuite produire efficacement à moindre coût..
B. Economie fermée
Une économie fermée est une économie qui n'interagit pas avec les autres pays. Une
économie fermée n’importera ni n’exportera de biens et de services et deviendra autonome en
produisant ce dont elle a besoin localement. L’inconvénient d'une économie fermée est que tous
les biens nécessaires devront être fabriqués, que l'économie dispose ou non des facteurs de
production requis. Cela pourrait entraîner des inefficiences susceptibles d’augmenter les coûts
de production et donc d’augmenter le prix que paient les consommateurs.
Les économies fermées perdent également la possibilité de vendre sur un marché plus
vaste et leurs possibilités de développement de produits seront limitées en raison de la limitation
du transfert de connaissances et de technologies. Un autre inconvénient est que les entreprises
n’auront pas accès aux marchés financiers mondiaux, ce qui peut limiter les fonds disponibles
pour l’investissement. En outre, une économie fermée peut donner une dominance aux
producteurs locaux qui peuvent fournir un produit de qualité inférieure et coûteux en raison du
manque de concurrence des producteurs étrangers.
Les économies fermées et les économies ouvertes sont très différentes l'une de l'autre en
ce qui concerne l’attitude à l'égard du commerce et les interactions avec les pays étrangers. Les
économies fermées sont très rares car la plupart des économies fermées sont devenues des
économies ouvertes au fil du temps. Une économie fermée n'interagit pas avec les autres pays
et préfère être autonome, ce qui peut entraver leur croissance. En revanche, une économie
ouverte est bénéfique pour l’économie mondiale et se traduira par plus de commerce, plus de
fonds pour l’investissement et un meilleur développement des produits et services.
Résumé :
➢ Les économies ouvertes, comme leur nom l'indique, sont des économies qui
entretiennent des relations financières et commerciales avec d'autres pays.
➢ Une économie fermée n’importera ni n’exportera de biens et de services et deviendra
autonome en produisant ce dont elle a besoin localement.
➢ Les économies ouvertes sont préférées et encouragées en raison des investissements, du
développement et de la croissance accrus résultant du commerce international et du
partage des connaissances et des capitaux..

III.2. LES AGREGATS MACRO ECONOMIQUE


A. Définition des agrégats
Les agrégats sont des grandeurs caractéristiques mesurant l'activité économique d’une
société donnée. Ils sont obtenus par agrégation d'opérations élémentaires, apparentées à une
fonction économique, réalisée par les divers secteurs institutionnels. Cette agrégation peut
s'obtenir par consolidation ou par cumulation.
L'agrégat peut être brut ou net,
➢ Agrégats brut : il inclut la consommation du capital fixe (amortissement)
➢ Agrégat net : il exclut les dotations aux amortissements (consommation du capital fixe)
➢ Agrégat net : agrégat brut-consommation du capital fixe
III.3. ILUSTRATION ET DEFINITION DES INDICATEURS DE
MESURE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
A. Définition et présentation des agrégats macroéconomiques
Au sein de l’économie, l’activité économique peut être mesurée à travers des grandeurs
synthétiques appelées les agrégats. Les résultats des activités économiques peuvent être donc
comparés à travers ces grandeurs tout en tenant compte des deux facteurs temporel et spatial. Il
s’agit tout simplement des grandeurs de référence pour les comparaisons dans le temps (année)
et dans l’espace (entre les pays). L’objectif principal de cette section est de mettre l’accent sur
les différents types d’observations statistiques qui constituent la base de la macroéconomie.
III.3.1. Illustration et définition des indicateurs de mesure de l’activité
économique
III. 3.1.1. La valeur ajoutée
Il s’agit de la différence entre le chiffre d’affaires réalisé par les entreprises et la somme
des consommations intermédiaires effectuées.
La valeur ajoutée (VA) = chiffre d’affaires (CA) - consommation intermédiaire (CI)
VA = CA – CI VA=X°-CI
III.3.1.2. Le produit intérieur brut (PIB)
Le produit intérieur brut (Le PIB) est relatif à la valeur monétaire de l’ensemble de biens
finaux.
Le PIB =∑ VA = ∑ P − CI
Il s’agit de la valeur ajoutée des entreprises, des ménages et de l’Etat.
PIB = PIB marchand + PIB non marchand
Les CI sont l’ensemble des biens et service (généralement achetés d’autre entreprise)
Qui sont détruits ou transformés lors du processus de la x ou incorporés au produit
II.3.1.3. III.3.1.3. Le calcul de la production
La notion de production dans la comptabilité nationale repose sur la notion de valeur
ajoutée. Ainsi, la production d’un pays, appelée PIB (Produit Intérieur Brut), est égale à la
somme des valeurs ajoutées :
PIB =∑ 𝑉𝐴
Où : VA représente la valeur ajoutée des différents types d’activité

La valeur ajoutée est égale à la production (P) diminuée de la consommation


intermédiaire (CI). Elle correspond au supplément de valeur économique créée par l’activité de
l’entreprise

VA = P-CI
Exemple d’application
Supposons que dans le secteur de câblage automobile, cinq entreprises existent : A, B,
C, D et E.
L’entreprise A fabrique des câbles électriques à partir du cuivre. Elle a acheté au cours
de 2013 un montant de 100 dollars de cuivre importé et a vendu 180 dollars câbles aux
entreprises C et D.
L’entreprise B fabrique des connecteurs à partir de composants achetés de l’étranger.
Elle a importé 80 dollars et a vendu 140 dollars aux entreprises C et D.
L’entreprise C fabrique des faisceaux électriques-fini (non intégrés sur les dalles
métalliques) qu’elle vend à l’entreprise E. En 2013, elle a acheté pour 120 dollars de cuivre et
100 dollars de connecteurs et a vendu l’équivalent de 260 dollars.
L’entreprise D fabrique aussi des faisceaux électriques fini (non intégrés sur les dalles
métalliques) qu’elle vend à l’entreprise E. En 2013, elle a vendu 140 dollars.
L’entreprise E a exporté 480 dollars de faisceaux électriques achetés exclusivement de
C et D.
1. Quelle est la valeur ajoutée dégagée par chaque entreprise ?
2. Quelle est la valeur du PIB de la branche ?

III.4. L’EQUILIBRE EXTERIEUR ET LA BALANCE DES PAIEMENTS


La balance de paiement est un outil pour comprendre la relation économique d’un pays
avec le reste du monde. Elle enregistre pendant une année l’ensemble des échanges et des
opérations effectuées entre les agents économiques résidents un pays et les non-résidents.
La balance de paiement est subdivisée en des sous-balances, le solde de chacune de ces
sous-balances est égale à la différence entre les entrées et les sorties de devises. Deux points
qui en résultent :
➢ Si le solde identifié est positif, la balance de paiement est excédentaire.
➢ Si le solde identifié est négatif, la balance de paiement est déficitaire.
Nous définissions dans ce qui suit les trois sous-balances.
III.4.1. BALANCE COMMERCIALE
Une balance commerciale correspond à la différence entre la valeur des exportations et
des importations de biens et/ou de services dans un pays donné. Il s'agit d’un élément de
comptabilité nationale qui permet de répertorier les exportations et les importations de biens et
de services. Elle offre ainsi une comparaison entre les exportations, c'est-à-dire la valeur des
biens et services produits dans un pays puis vendus à l'étranger, et des importations, c'est-à-dire
la valeur des biens et services produits à l'étranger et achetés par ce pays. La balance
commerciale constitue donc un indicateur économique, elle est une composante de la balance
des paiements.
Le solde de la balance de commerciale (SBC) est défini comme suit :
Sole de la Balance Commerciale = Exportations des biens et des services - Importations des
biens et des services.
SBC = X - M
Au niveau de la balance des paiements, seulement une partie des informations illustrées
sera pris en considération par la balance commerciale. Ces informations sont relatives aux
activités d’exportation et d’importation réalisées dans le cadre des opérations commerciales des
biens et des services.
Deux cas envisageables :
Si le solde de la balance commerciale est supérieure à zéro, donc les exportations
dépassent les importations (X° > M°), on parle donc d’une balance commerciale excédentaire.
Si le solde de la balance commerciale est inférieure à zéro, cela reflète un volume
d’importations qui dépasse largement celui d’exportations (X° < M°). On parle donc d’une
balance commerciale déficitaire.
Dans le cas où on illustre une égalité entre les exportations et les importations (X°=M°),
le solde de la balance commerciale sera nul.
III.4.2. BALANCE DES TRANSFERT COURANT
Cette balance englobe l'ensemble des opérations définissant les transferts de travail, des
capitaux et d’autres transferts.
Le solde de la balance des transferts est le solde des transferts courants (STC).
On appelle solde courant de la balance de paiement SCBP = SBC (solde de la balance
commerciale) + STC (solde des transferts courants).
III.4.3. BALANCE DES CAPITAUX
Le solde de la balance des capitaux correspond à l’apport net de capitaux (ANK) qui est
égale à la différence entre l’entrée de capitaux et la sortie des capitaux. On écrit donc :
ANK = Entrée de capitaux - Sortie de capitaux
Remarque : Solde Courant de la Balance de Paiement = Solde de la Balance
Commerciale + Solde des Transferts Courants : SCBP - SBC + STC
SCBP = SBC + TEN (Transferts Extérieurs Nets)
SCBP = - (les Apports Extérieurs Nets)
SCBP=-AEN
Remarque : une partie de l’investissement (1°) est financée par une épargne intérieure (El) et
une autre partie est financée par l’épargne venant de l’extérieur.
I° = Epargne intérieure + AEN
Avec El = Épargne des ménages + Épargne des Entreprises + Épargne de l’État.
III.4.5. L’IMPACT D’UNE VARIATION DU TAUX DE ECHANCE SUR LA
BALANCE COMMERCIALE
1) Les élasticités critiques : la condition de Marshall-Lemer
On pourrait penser qu’une dépréciation de la monnaie nationale, puisqu’elle réduit le
prix relatif des produits nationaux, améliore systématiquement la balance commerciale. Or,
comme on va le voir, les effets d’une variation du taux de change sur le solde commercial sont
plus complexes qu’il n’y parait au premier abord. Cette question revêt une importance
particulière dans le cadre d’un régime de change fixe, puisqu’il s’agit d’une question de
politique économique : pour un pays dont les échanges commerciaux sont déficitaires, la
dévaluation est-elle un moyen efficace de rétablir l’équilibre ?
Comme l’indique l’équation 7.4, l’effet global d’une dépréciation de la monnaie
nationale est la résultante de deux effets de sens contraire :
• Effet volume favorable : la baisse du taux de change améliore la compétitivité prix des
produits nationaux, ce qui augmente le volume des exportations (X) et réduit le volume
des importations (Z) ;
• Effet prix défavorable : la réduction du taux de change, en élevant le prix en monnaie
nationale des produits étrangers (P*/e) augmente la valeur des importations.
Au total, l’amélioration est d’autant plus probable que les volumes réagissent davantage
à la variation de prix relatif induite par la dévaluation, donc que les élasticités prix des
exportations et des importations sont plus élevées.
On montre que, si la balance commerciale est initialement équilibrée, la baisse du taux de
change améliore le solde commercial si les effets volume positifs (augmentation des
exportations et baisse des importations) l’emportent sur l’effet prix négatif (renchérissement
de chaque unité importée). En montant respectivement Ԑz (négatif) et Ԑz (positif) les élasticités
des exportant et des importations par rapport au taux de change réel, cette condition écrit :

Ԑx/+ Ԑz>1
Ce résultat, établi dans les années 1930, est connu sous le nom de théorème des
élasticités critiques ou condition de Marshall-Lemer (ML).
Si les élasticités-prix des offres d’exportations et d’importations sont Infinies, et si la
balance commerciale, évaluée en monnaie nationale, est initialement équilibrée, une
dévaluation (dépréciation) de la monnaie nationale améliore la balance commerciale à condition
que la somme des valeurs absolues des élasticités (d’importations soit supérieure à l’unité.
Remarques
• Si la balance commerciale est initialement déficitaire, la condition ML ne garantit pas
l’amélioration. L’effet prix négatif s’applique à des importations dont le volume est, au
départ, beaucoup plus important que celui des exportations. Toutefois, si le déficit est
limité en termes relatifs, et si les élasticités sont assez élevées, la dépréciation peut
redresser le solde commercial.
• Dans un régime de change fixe, la dévaluation, dite compétitive, puisque destinée à
redresser la compétitivité des produits nationaux, peut être mal acceptée par les
partenaires commerciaux. Si ceux-ci répliquent par une dévaluation de leur propre
monnaie, le gain initial de compétitivité peut être sévèrement entamé.
• Les raisonnements précédents supposent que les prix nationaux demeurent fixes. Or,
cette hypothèse de rigidité ne vaut qu’à court terme. À plus long terme, les rigidités
nominales disparaissent, et la dévaluation (ou la dépréciation) avive l’inflation. La
hausse des prix est provoquée par l’augmentation du prix des consommations
intermédiaires importées qui élève les coûts de production ainsi que par l’augmentation
du prix des biens de consommation importés qui entrent dans la composition de l’indice
des prix à la consommation. Ces hausses de prix s’auto entretiennent par le biais des
hausses de salaires dans la mesure où ceux-ci sont indexés sur les prix. Progressivement,
l’inflation intérieure élève le taux de change réel et vient anéantir le bénéfice initial de
compétitivité créé par la dévaluation.
III.5. LES PRINCIPES INDICATEURS DU COMMERCE EXTERIEURE
Les indicateurs du commerce international sont d’importants outils d’analyse
économique. Ils sont très nombreux. En voici les plus fréquemment utilisés.
III.5.1. Les indicateurs des échanges extérieurs
Ces indicateurs permettent d’apprécier les différentes relations commerciales d’un pays
avec l’extérieur. On distingue :
Le taux de couverture (TC) : Il permet de mesurer la capacité de financement des importations par
les exportations.
Soit TC=le taux de couverture
X=les exportations
M= les importations
X
TC= x100
M
Exemple : TC = 60% signifie que les exportations financent 60% des importations.
On a trois possibilités
❖ Si le TC >100 %, alors les recettes d’exportation sont supérieures aux dépenses
d’importation, dans ce cas la balance commerciale est excédentaire ;
❖ Si le TC =100 %, alors les recettes d’exportation sont égales aux dépenses
d’importation, dans ce cas la balance commerciale est équilibrée ;
❖ Si le TC <100 %, alors, les exportations sont inférieures aux importations, la balance
commerciale est déficitaire ;
Le taux d’ouverture de l’économie (T0) : Il exprime le degré d’ouverture d’une économie. Il est
apprécié dans le temps. Plus ce taux augmente, plus l’économie s’ouvre à l’extérieur.
Ce taux peut être influencé par le PIB. Son appréciation nécessite une étude sur
l'évolution des exportations, des importations et des PIB.
X+M
TO= x100
2PIB
L’effort à importation (EM) : Il exprime le pourcentage du revenu consacré à l'achat de biens à
l’extérieur.
M
EM= x100
PIB
L’effort à l’exportation (EX) : Il exprime le pourcentage des recettes d’exportation sur le
revenu(PIB)
X
EX= x100
PIB
Le taux de pénétration (TP) : Ce taux exprime la pénétration des biens et services venant de
l’extérieur dans le marché intérieur d’un pays représenté par la demande intérieure brute(DIB)
M
TP= x100
DIB

DIB=PIB-(X-M) ou DIB= CF+FBCF+∆s


Exemple : TP=10% signifie que les importations représentent 10% de la demande intérieure
brute.
Par exemple sur le marché de l’automobile TP = 30% signifie que sur 100 voitures utilisées
dans le pays, les 30 viennent de l’extérieur.
La part de marché (PM) : Ce rapport permet de montrer le pourcentage des exportations d’un pays
sur l’ensemble des importations du reste du monde.
𝑋
PM=
∑ 𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑀𝑜𝑛𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒𝑠
𝑥100
Exemple : PM = 2%, signifie que 2% de la demande mondiale est satisfaite par les exportations
du pays considéré.
Les termes de l’échange (TE) : Ils expriment le rapport entre l'indice des prix à l’exportation.
Soient
IPX = indice des prix à l'exportation
IPM = indice des prix à l'importation
IPX
TE= x100
IPM
En commerce international, le commerce interbranche désigne l’échange de produits
différents (l’Angleterre échange avec le Portugal des draps contre du vin) alors que le commerce
intrabranche désigne l’échange de produits similaires (la France et l’Allemagne échangent des
automobiles).

III.6. Présentation de la balance de paiement


III.6.1. La balance des paiements
La comptabilisation des transactions internationales s’effectue à l’aide d’un document
comptable appelé balance des paiements. Cette dernière est un tableau comptable qui permet
de mesurer les différents mouvements de valeurs qui s’effectuent entre les agents résidents d’un
pays et les agents non-résidents. Les flux qui correspondent à des entrées de devises sont
comptées avec un signe plus (+), alors que les qui correspondent à des sorties de devises sont
comptés avec un signe moins (-),
III.6.2. Présentation de la balance des paiements

Balance des transactions courantes (BTC)

Balance des capitaux (BK)


Balance des Paiements
)
Variation de la position monétaire extérieure
(VPME)

Balance des transactions courantes ( BTC) : Elle enregistre les opérations définitives qui portent sur
les.biens et services relatives aux transactions entre résidents et non résidents. Elle comprend
une balance commerciale (BC) et une balance des invisibles (Bl).
La balance commerciale (BC) : Elle enregistre les échanges de marchandises, c.-à-d les importations

et les exportations. Les exportations ( X) qui engendrent des flux de recettes sont enregistrées
avec un signe plus (+), les importations (M) qui engendrent des flux de dépenses sont
enregistrées avec un signe moins (-).
La comptabilisation des exportations se fait FOB (Free On Board( ou FAB (Franco à
Bord), c.-à d le coût de production et les frais de transports jusqu’à la frontière ou au lieu
d’embarcation.
Les importations elles sont évaluées CAF (Coût Assurance Fret), c.-à-d le coût de production
des marchandises importées au quel on ajoute les frais d’assurance et de transport du pays
d’origine jusqu’au pays de destination.'
Le solde de la balance commerciale est la différence entre les exportations et les importations
(1) SBC = X — M
• La balance des invisibles (Bl) : Elle enregistre les biens immatériels, c.-à-d les services et les
transferts unilatéraux, mais aussi le négoce international.
Les services concernent les frais de transports, le tourisme, les revenus du capital, les
redevances, les produits de la vente de licences et de brevets, le courtage ...
Les transferts unilatéraux ( ou transferts courants) sont des versements de revenus sans
contrepartie entre résidents et non résidents. On recense les dons ou aides du gouvernement et
les revenus d’immigrés et d émigrés.
Le négoce international est une opération d'achat et de revente de marchandises par des
résidents à des non résidents sans pour autant qu’elles traversent les frontières nationales.
Soient
SBS = solde de la balance des services (services vendus - services achetés)
SBTU = solde de la balance des transferts unilatéraux (transferts reçus - transferts versés)
Nl= négoce international

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