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FEDERATION EUROPEENNE DES ECOLES

FEDERATION FOR EDUCATION IN EUROPE


OING dotée du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe
INGO enjoying participatory status with the Council of Europe

UE A - CULTURE ET CITOYENNETE EUROPEENNES

UC A4/5 - Les entreprises, la concurrence et l’Europe

Type d’épreuve : QCM

Durée : 1h30

2020

Pour chacune des questions une seule réponse est possible

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UC A4/5 - Sujet
1. Ne constitue pas une entreprise au sens du droit communautaire :
a. Une société d’auteurs
b. Un fonds de pension
c. Une coopérative
d. Un salarié

2. La fonction de la concurrence est :


a. De maintenir les prix au niveau le plus haut possible
b. De diminuer la circulation des produits entre les États membres
c. De permettre une répartition optimale des activités en fonction de la productivité et de la
capacité d’adaptation des entreprises

3. Laquelle de ces ententes est une entente verticale ?


a. Les accords sur les prix
b. Le partage des marchés
c. La limitation de la production
d. Les accords d’approvisionnement exclusif

4. Le marché des produits et le marché géographique constituent :


a. Le marché inclusif
b. Le marché pertinent
c. Le marché rémanent
d. Le marché exclusif

5. Lequel de ces critères n’est pas utilisé par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE ancienne
CJCE) pour déterminer si des produits sont substituables ?
a. Les propriétés des produits
b. L’usage ou l’utilité
c. Les prix
d. Une composition physique semblable des produits

6. Quel article de traité dispose que : « Sont incompatibles avec le marché intérieur et interdits tous
accords entre entreprises, toutes décisions d'associations d'entreprises et toutes pratiques
concertées, qui sont susceptibles d'affecter le commerce entre États membres et qui ont pour
objet ou pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l'intérieur
du marché intérieur… » ?
a. L’article 8 de la Charte des droits fondamentaux
b. L’article 16 du Traité de Rome
c. L’article 102 du TFUE
d. L’article 101 du TFUE

7. Le droit européen de la concurrence n’est pas applicable aux entreprises présentes sur :
a. Le territoire de l’Union européenne
b. Le territoire de la Transnistrie
c. Le territoire du Liechtenstein
d. Le territoire de l’Islande

8. Une position dominante se définit comme :


a. La situation d’un marché sur lequel il n’existe qu’un seul vendeur qui, étant donné l’absence de
concurrence, possède un pouvoir de marché extrêmement fort. La production est
normalement inférieure et les prix sont supérieurs à ce qu’ils seraient dans des conditions
concurrentielles
b. Une situation dans laquelle une entreprise possède une capacité économique importante. Cela
peut lui permettre d’empêcher une réelle concurrence dans un marché sur lequel elle

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intervient, car elle influence les conditions de concurrence sur ce marché et surtout y échappe
car n’y étant pas elle-même soumise
c. La situation où la structure du marché est caractérisée par un nombre très limité de vendeurs
qui ont conscience de leur indépendance lorsqu’ils adoptent des décisions stratégiques
concernant par exemple le prix, la production et la qualité des produits en cause.

9. Les seuils quantitatifs permettant de déterminer s’il y a concentration de dimension


communautaire peuvent être révisés :
a. Sur proposition de la Commission, par le Conseil qui statue à la majorité relative
b. Sur proposition de la Commission, par le Conseil qui statue à la majorité qualifiée
c. Sur proposition du Conseil, par la Commission qui statue à la majorité qualifiée
d. Sur proposition du Conseil, par la Commission qui statue à la majorité relative

10. Les concentrations sous forme de fusions ou d’établissement d’un contrôle en commun doivent
être notifiées à la Commission :
a. Par la personne qui acquiert le contrôle d’une partie d’une ou de plusieurs autres entreprises
b. Par l’entreprise qui acquiert le contrôle de l’ensemble de plusieurs autres entreprises.
c. Par la personne qui acquiert le contrôle de l’ensemble de plusieurs autres entreprises
d. Conjointement par les parties de l’opération respective

11. Le délai pendant lequel la Commission doit apprécier la compatibilité des concentrations avec le
Marché intérieur est de :
a. 90 jours ouvrables
b. 10 jours ouvrables
c. 250 jours ouvrables
d. 365 jours ouvrables

12. En droit communautaire, l’entreprise publique reçoit une définition :


a. Organique
b. Matérielle
c. Fonctionnelle
d. Ad nutum

13. Quelle marque apposée sur les produits certifie la conformité aux réglementations
communautaires ?
a. La marque « UE »
b. La marque « CE »
c. La marque « ECOCERT »
d. La marque « IGP »

14. Au sens de la « Nouvelle approche », quel secteur est harmonisé ?


a. Les équipements sous pression
b. Les cosmétiques
c. Les denrées alimentaires
d. Les produits pharmaceutiques

15. Les SIEG sont des :


a. Services intérieurs économiques généraux
b. Services d’intervention de l’État générale
c. Services d’intérêt économique général
d. Services d’intérêt européen garanti

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16. La Commission européenne a infligé une amende record le 18 juillet 2018 de 4,34 milliards d’euros
pour abus de position dominante à :
a. Google
b. Amazon
c. Microsoft
d. Apple

17. La politique européenne de la concurrence est née avec :


a. Le Traité de Rome
b. L’Acte unique européen
c. Le Traité de Maastricht
d. Le Traité de Lisbonne

18. En droit communautaire, l’entreprise se définit par :


a. Le montant de son capital social
b. Son activité économique
c. Son statut juridique
d. Son régime fiscal

19. L’établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché intérieur est
une compétence de l’Union européenne :
a. Exclusive
b. Partagée
c. D’appui
d. Particulière

20. Trois organisations sont compétentes pour élaborer des normes européennes harmonisées sur
mandat de la Commission. Chassez l’intrus :
a. L’HEUN
b. Le CEN
c. L’ETSI
d. Le CENELEC

21. En 2014, la Commission élabore un nouveau règlement relatif aux aides d’État. C’est le :
a. RGPD
b. RGEC
c. RGAEC
d. RGACC

22. Les pays qui constituent l’Espace Économique Européen (EEE) avec l’UE sont :
a. Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse, Saint-Marin, Andorre
b. Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse, Saint-Marin
c. Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse
d. Islande, Liechtenstein, Norvège

23. Pendant la durée de l'inspection menée par la Commission qui enquête en matière de
concentration, ses agents peuvent, chassez l’intrus :
a. Copier des disques durs, des fichiers informatiques et des courriels
b. Enregistrer les réponses aux questions,
c. Apposer des scellés
d. Faire bloquer l’accès aux locaux de l’entreprise

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24. L’approche globale (en droit de la concurrence) consiste en l’harmonisation :
a. Des procédures d’enquête entre la Commission et les États membres
b. Des procédures de normalisation
c. Des critères de concurrence déloyale
d. Des procédures de transaction

25. Le « formulaire CO » (Règlement (CE) n° 802/2004) relève de la procédure de :


a. Notification des concentrations
b. Dénonciation des pratiques anti-concurrentielles
c. L’autorisation des aides d’État
d. Fixation des amendes

26. Au sens du droit européen de la concurrence une entreprise se définit comme (chassez l’intrus) :
a. Une entité publique ou privée
b. Exerçant une activité économique
c. Poursuivant un but lucratif
d. Jouissant d’une indépendance de comportement

27. Le contrôle des concentrations d’entreprise :


a. Est un contrôle de comportement
b. Est un contrôle de structure des marchés
c. Est un contrôle d’opportunité
d. Est un contrôle de légalité

28. Dans quel arrêt célèbre la Cour de justice de l'Union européenne (ancienne CJCE) donne-t-elle la
définition de la concurrence au sens du droit européen ?
a. Kodak
b. Dassonville
c. Metro
d. Microsoft

29. Le marché en cause est également appelé :


a. Marché géographique
b. Marché de produit
c. Marché de référence
d. Marché européen

30. Un marché dans lequel un grand nombre d’offreurs se trouvent en face d’un seul acheteur est un :
a. Oligopole
b. Monopole
c. Monopsone
d. Oligopsone

31. Le droit européen de la concurrence interdit :


a. La position dominante
b. Le monopole
c. L’oligopole
d. L’abus de position dominante

32. Une concentration atteint une dimension communautaire lorsque :


a. Le chiffre d’affaires total réalisé sur le plan mondial de toutes les entreprises concernées par
l’opération représente un montant supérieur à 2 milliards d’euros.
b. Le chiffre d’affaires total réalisé sur le plan mondial de toutes les entreprises concernées par
l’opération représente un montant supérieur à 5 milliards d’euros.
c. Le chiffre d’affaires total réalisé sur le plan mondial de toutes les entreprises concernées par
l’opération représente un montant supérieur à 7 milliards d’euros.

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d. Le chiffre d’affaires total réalisé sur le plan mondial de toutes les entreprises concernées par
l’opération représente un montant supérieur à 9 milliards d’euros.

33. Une opération de concentration de taille communautaire doit être notifiée :


a. Avant la conclusion de l’accord à une autorité nationale
b. Avant la réalisation de l’accord à une autorité nationale
c. Avant la conclusion de l’accord à la Commission Européenne
d. Avant la réalisation de l’Accord à la Commission Européenne

34. La contestation d’une décision de la commission en matière de concentration :


a. Se fait par un recours en annulation devant le Tribunal
b. Se fait par un recours en carence devant le Tribunal
c. Se fait par un recours en annulation devant la Cour
d. Se fait par un recours en carence devant la Cour

35. Une entente sur les prix :


a. Peut-être anticoncurrentielle
b. Est bénéfique pour le consommateur
c. Est toujours anticoncurrentielle
d. Peut faire l’objet d’une exonération

36. Le droit européen de la concurrence est mis en œuvre :


a. Par la Commission européenne seulement
b. Par la commission européenne et le juge communautaire seulement
c. Par la commission européenne, le juge communautaire et les autorités nationales de
concurrence seulement
d. Par la commission européenne, le juge communautaire, les autorités nationales de
concurrence et les juges nationaux

37. Selon les règles de la concurrence :


a. Un producteur peut coopérer avec ses concurrents pour déterminer une ligne d’action
coordonnée relative à un mouvement de prix
b. Un producteur peut coopérer avec ses concurrents pour en assurer la réussite, après avoir
éliminé l’incertitude quant au comportement réciproque.
c. Chaque producteur peut modifier librement ses prix et tenir compte à cet effet du
comportement de ses concurrents

38. Quelle est l’autorité compétente pour délimiter un marché de produits et un marché
géographique ?
a. La Commission européenne
b. Le Conseil européen
c. Le Parlement européen
d. Les États membres de l’Union européenne

39. Un Règlement européen est :


a. Un acte juridiquement contraignant et directement applicable qui peut être à portée générale
ou bien désigner spécifiquement un ou plusieurs destinataires, qui peuvent être des États
membres, des entreprises, voire des particuliers. La force obligatoire n’agit que pour ses
destinataires.
b. Un acte juridique de l’Union européenne, obligatoire dans tous ses éléments dès son entrée en
vigueur. D'application immédiate ou d'effet direct, il a une portée générale.
c. Un acte normatif de l'Union européenne qui donne des objectifs à atteindre par les pays
membres, avec un délai. Ce délai permet aux gouvernements nationaux de s'adapter à la
nouvelle réglementation.
d. Un acte juridique qui n’a pas force de loi mais qui est négocié et voté en suivant les procédures
législatives de l'Union européenne.

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40. L’application des règles de la concurrence en matière de contrôle des concentrations a interdit
depuis 1990 :
a. 12 % des opérations notifiées.
b. 8 % des opérations notifiées.
c. Moins de 1 % des opérations notifiées.
d. 15 % des opérations notifiées.

41. Dans l’annexe 1 du Règlement (CE) du 7 avril 2004, comment s’intitule le formulaire relatif à la
notification d’une concentration précisant les documents à joindre et les indications à donner ?
a. Le « formulaire RSE »
b. Le « formulaire CO »
c. Le « formulaire RECO »
d. Le « formulaire TO »

42. L’application du droit communautaire de la concurrence n’est pas mise en œuvre par :
a. La Commission
b. Les autorités judiciaires nationales
c. Les autorités nationales de la concurrence des États membres
d. La Cour internationale de justice

43. Les aides existantes font l’objet d’un :


a. Contrôle a posteriori à l’initiative du Conseil européen
b. Contrôle a posteriori à l’initiative de la Commission
c. Contrôle a priori à l’initiative du Conseil européen
d. Contrôle a priori à l’initiative de la Commission

44. Les SIEG doivent être notifiés à la Commission européenne s’ils concernent un montant supérieur
à:
a. 15 millions d’euros par an
b. 20 millions d’euros par an
c. 15 milliards d’euros par an
d. 20 milliards d’euros par an

45. Les « oligopoleurs » sont des :


a. Petits acheteurs
b. Gros acheteurs
c. Petits vendeurs
d. Gros vendeurs

46. Peut constituer une entreprise au sens du droit communautaire, chassez l’intrus :
a. Une entreprise individuelle
b. La sécurité sociale
c. Une SCOP
d. Une société d’auteurs

47. En matière de décisions relatives à un abus de position dominante, la Commission peut fixer des
astreintes aux entreprises concernées correspondant, au prorata temporis, à :
a. 1% du CA
b. 5% du CA
c. 10% du CA
d. 20% du CA

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48. Une « mesure d’effet équivalent » est, dans le vocabulaire juridique européen, une pratique :
a. Protectionniste mais tolérée
b. Protectionniste et prohibée
c. Favorisant la concurrence et encouragée
d. Indifférente en matière de concurrence

49. La privatisation totale d’une entreprise publique nationale est :


a. De la compétence exclusive de l’État membre concerné
b. Doit être notifiée à la Commission
c. Doit être autorisée par la Commission
d. Incompatible avec le droit communautaire

50. Sont interdites :


a. Les restrictions de concurrence
b. Les positions dominantes
c. Les ententes
d. Les entreprises publiques commerciales

51. Dans le marquage CE, les deux lettres signifient :


a. Communauté européenne
b. Certification européenne
c. Corporate Europe
d. Conformité européenne

52. Sont dispensées de notification (Règlement (UE) 651/2014) les aides publiques concernant,
chassez l’intrus :
a. Les aides en faveur des infrastructures à haut débit
b. Les aides en faveur de l’innovation
c. Les aides sociales au transport en faveur des habitants de régions périphériques
d. Les aides en faveur d’activités liées à l’exportation

53. Le marché géographique, chassez l’intrus :


a. Implantation des fournisseurs
b. Distribution des produits
c. Modes de consommation
d. Nationalité des offreurs

54. « Toute règlementation commerciale des États membres susceptible d’entraver directement ou
indirectement, actuellement ou potentiellement, le commerce intracommunautaire est à
considérer comme mesure d’effet équivalent à des restrictions quantitatives ». C’est l’arrêt :
a. Birke (1982 – CJCE)
b. Kley (1973 – CJCE)
c. Dassonville (1974 – CJCE)
d. Thomick (1972 – CJCE)

55. Ne peuvent pas relever pas du droit de la concurrence :


a. Les professions libérales
b. Les commerçants établis ne nom propre
c. Les associations loi 1901
d. Aucune des réponses précédentes

56. Quels critères ne définit pas la concurrence pure et parfaite :


a. Atomicité du marché
b. Mobilité des consommateurs
c. Transparence
d. Homogénéité

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57. Quelle concurrence est protégée par le droit européen ?
a. La concurrence parfaite
b. La concurrence imparfaite
c. La concurrence fonctionnelle
d. La concurrence effective

58. Le test d’élasticité de la demande croisée permet de déterminer :


a. La substituabilité de deux produits du côté de la demande
b. La substituabilité de deux produits du côté de l’offre
c. La substituabilité de deux produits du côté de l’offre et de la demande
d. Aucune des réponses ci-dessus

59. Abus de position dominante et abus de de dépendance économique


a. Sont synonymes
b. Sont antonymes
c. Peuvent se cumuler
d. Sont exclusifs l’un de l’autre

60. En combien d’étapes la Commission examine-t-elle habituellement les opérations de


concentration :
a. 2
b. 3
c. 4
d. 5

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