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14) ARISTOTE (Grèce, 384-322 avant J.-C.

), Éthique à Nicomaque

Thèse ; Chaque individu est responsable de chacun de ces actes et d’à quel point il est juste.Le
problème posé par ce texte est celui de la responsabilité de nos actions et plus particulièrement des
effets de nos actions sur le long terme. Il ne s'agit pas simplement de dire que nous sommes à
l'origine de chacune de nos actions dans la mesure où elles relèvent de notre choix mais que ces
choix répétés forgent notre caractère.

Problématique : Sommes-nous responsables des actes injustes que l’on commet ?

Plan I/ La responsabilité que nous avons dans nos actions

II/ Les conséquences de nos actions

I/ Aristote met en avant l’idée que chacune de nos actions sont notre responsabilité. Quelles que
soient les valeurs morales de nos actes et à quel point on en a conscience, les conséquences d’une
de nos actions sont entièrement de notre essor. Il est inutile et lâche d’insinuer que l’auteur d’une
action, ne pouvant prévoir son impact, n’en est pas responsable. LA responsabilité des
conséquences des actions faites reviennent dans l plus entière totalité à l’acteur et uniquement à
l’acteur de ces actions.

II/ Aristote souligne dans cet extrait que les hommes sont personnellement responsables de leurs
caractères et de leurs actions. Selon lui, mener une existence relâchée conduit à des qualités morales
telles que l'injustice ou l'intempérance. Il insiste sur le fait que ces dispositions ne sont pas innées
mais sont acquises par l'exercice d'actions particulières.

L'analogie avec l'entraînement physique est utilisée pour illustrer le processus. Tout comme ceux
qui s'entraînent développent des compétences spécifiques par la répétition d'exercices, les individus
développent leur caractère moral par la pratique d'actions similaires.

Aristote réfute également l'idée que les personnes injustes ou intempérantes ne souhaitent pas être
ainsi. Selon lui, si quelqu'un accomplit des actions conduisant à l'injustice, c'est volontairement qu'il
devient injuste. Il compare cela à la maladie, affirmant qu'une fois qu'une personne est malade à
cause de son comportement, il n'est pas possible de revenir en arrière. De même, une fois que
quelqu'un a développé des caractéristiques morales particulières, il est difficile, voire impossible, de
les changer.
Ccl : Ainsi, selon Aristote, les conséquences de nos actions façonnent notre caractère, et une fois
que nous avons cultivé certaines dispositions morales, il devient difficile de les modifier. Il souligne
l'importance de prendre des décisions éthiques dès le début pou

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