Vous êtes sur la page 1sur 3

Kilian LE MEUR

L3 Philo

Sommes nous libre d’agir ?

Par libre ,on entend généralement la possibilité d’une acion,mais en philosophie,on


parleras principalement de la capacité a exercer sa volonté.Cete noion phare de la philosophie
suppose deux quesionnement principaux,ce que je peux ou ne peux pas faire,par devoir et ce que
je peux ou ne peux pas faire,par pouvoir.
Par agir nous entendrons le terme « acte » qui symbolise le pouvoir d’acion d’une personne,cete
noion de la philosophie est importante car elle pose une quesion importante qu’est celle de la
causalité : quelle est la nature de l’acion ? Quelle est la relaion entre la raison d’agir et l’acion ?
Une acion est elle toujours volontaire ?
On parle le plus souvent de liberté d’agir dans le cas de libre arbitre,que l’on pourrait déinir par la
capacité de se déterminer seul,de penser et agir par sa simple volonté,en opposiion au fatalisme
ou au déterminisme,qui suppose que nous soyons soumis a des causes extérieures,voir des forces
qui nous poussent a agir. Il est indéniable que notre conscience d’être conscient nous ofre la
possibilité de discuter nos choix,parfois de les avorter après rélexion,mais il semblerait que notre
capacité a contrôler le moindre de nos actes soit limité ,en efet il semblerait qu’il nous arrive
d’agir avant la pensée,ce sera notamment le cas des rélexes,parfois,nos actes dépasseront notre
conscience, en étant inluencé par notre inconscient.
Face a ces considéraion contradictoire,on peut se poser la quesion de savoir si nous sommes
réellement maître de nos choix,car il semblerait que de muliple facteur puissent nous
inluencer,ici,deux vision s’oppose : celle du libre arbitre,présupposant qu’il n’existe aucune
contrainte a notre esprit d’exercer sa puissance dans ses choix,de l’autre,le déterminisme
,annonçant que l’on est soumis a des causes extérieure qui perturbent et inluence nos décisions.
Sommes nous réellement maître de nos pensée ou notre capacité de décision n’est elle qu’une
illusion ?
Pour répondre a cete quesion nous verrons dans un premier temps que l’acte suppose ,pour être
réalisé ,une volonté,une intenionnalité demandant une conscience de l’acion.Nous verrons en
second temps que cete volonté peut être contesté par des causes intérieures a nous.Nous
souiendrons enin que nous avons un pouvoir de connaissances sur nos acions mais pas
nécessairement un pouvoir décisionnel.

Il paraîtrais évident de tenir la conscience comme preuve de notre libre arbitre,en


efet,nous réléchissons sur nos acions,mais aussi sur leurs sens,a savoir dans quel cas on peut les
réaliser ou pas,Ce feed-back nous éloigne du monde animal car nous réléchissons au-delà des
conséquence directe des acions,nous réléchissons aussi aux valeurs qu’elle porte,a ses
interprétaion etc .Par ma rélexion je peux décider de prendre de nouvelle décision,je peux
examiner un choix et y acquiescer ou non. Ainsi pour Aristote,j’agis volontairement lorsque mon
acion est spontanée (qu’elle provienne de moi) et que j’agis en sachant ce que je fais
(contrairement a celui qui fait quelque chose de contraire a sa volonté sans s’en rendre compte)
.On peut donc disinguer deux qualité essenielle du libre arbitre que seront l’intenionnalité et la
spontanéité.
L’on pourra aussi émetre comme argument en faveur du libre arbitre le pouvoir de raison que
celui ci nous donne,en efet on parlera ici de responsabilité morale :la possibilité de réléchir sur
une situaion, de former des intenions à propos de la façon dont ils vont agir, puis d'efectuer
cete acion. Ici,la quesion de libre arbitre entre en jeu pour deux type de débat : sa potenielle
existence,ainsi que la responsabilité des individus qui agissent de manière immorale.Cependant,il
est à noter que si les gens sont en capacité de juger une acion comme morale ou non,d’en peser
les conséquence et de décider d’agir tout de même ,semble être en faveur d’un libre arbitre,car ces
décision peuvent abouir a des choix désavantageux pour les individus,qui les choisissent
délibérément.
Le déterminisme postule du fait que nous soyons déterminé a accomplir tel ou tel acion.Pour
l’astronome Sean Carol,le déterminisme s’apparenterais a un enfant disant « je sais ce que tu vas
faire,mais je ne vais pas te le dire » et qui,une fois l’acion faites rajoute « je savais que tu ferais
ça ».Dans sa métaphore,Carol nous explique que tant que nous ne connaissons pas en quoi nous
sommes déterminé dans tel ou tel acion,ou tant que nous ignorons les futur acions,nous pouvons
tout aussi bien par « scepicisme » douter de ce déterminisme,car rien ne nous annonce le
caractère nécessaire de l’acion qui va être réalisé,ainsi,l’éventail des possibles est tout aussi ouvert
que nous possédions un libre arbitre ou que nous soyons déterminé sans le savoir.

Comme première objecion au libre arbitre,nous pourrons commencer par parler de


l’inluençabilité de nos désir ,soumis a nos sens.En efet,nombre sont les envies que nous pouvons
ressenir,qui proviennent de besoin primaires tel que boire ou manger;bien que notre raison
pourra efectuer un travail sur ces envies (ain de les ideniier, et de soi y céder,soi les supprimer)
se sont nos sens qui provoque ces désir:l’odeur de pain chaud peut nous donner faim,ou la chaleur
nous donner soif ; sans qu’un besoin vital soit en jeu,la simple exposiion sensiive a certaine chose
peut nous en donner envie,et le plus souvent,sans que l’on se rendent compte de la sensaion qui
en est à l’origine. Parfois la sensaion sera trop inime pour que l’on en prenne conscience,mais
celle ci existant bel et bien provoque une réacion chez l’individu,qui pense donc avoir une envie
spontanée alors que ce n’est pas le cas.
Nous pouvons ensuite prendre pour exemple que nous agissons parfois sans penser,c’est le cas
notamment pour les rélexes,que ceux ci soit une réponse a un simulus (comme lorsque l’on
tapote le genoux de quelqu’un chez le médecin) ou bien de l’acte réacif (comme ratraper un vase
qui tombais) dans les deux cas,la personne a uilisé un automaisme,et son esprit prend conscience
seulement après l’acion de ce qui s’est passé.Parfois,ces rélexes sont involontaire et non désiré
(répéiion d’un mouvement dans une situaion donné que l’on reproduit par inadvertance dans un
moment inapproprié) c’est ensuite que l’on se rend compte de son erreur,mais sur le
moment,l’individu a stoppé son jugement pour accomplir son acion.
Enin,nous pouvons donner comme dernière objecion,le cas de la psychanalyse,qui serait une
forme de déterminisme inconscient qui selon Freud, «exclut toute forme de hasard et de non-
sens » .En efet,nos acion ont un antécédent (une raison,une explicaion) ,il serait donc porteur de
sens.Les comportement adolescent sont expliqué en psychologie comme des manières de
communiquer,souvent contradictoire,en efet,un adolescent ayant un « mauvais comportement »
pourrait inconsciemment être en plein « appel a l’aide » et rechercherais derrière ses aitudes
anarchiste,un cadre,une autorité.Ainsi,même lorsque notre comportement semble vouloir montrer
une forme de rejet envers autrui,il peut signiier a notre insu l’inverse.

Nous pourrions poursuivre en abordant le « déterminisme sociologique » qui serait un ensemble


de règles sociale que nous suivant lors de nos vie en société,ainsi,les lois me forcerait a na pas
commetre de crimes (en plus des lois morale) mais m’obligerais aussi a prendre certain
comportement (comme suivre le mouvement de foule lorsque tout le monde exécute la même
acion) ou bien de me comporter d’une manière contraire a ma pensée,pour ne pas me faire
rejeter des autres.De ce point de vue,nous avons connaissance de nos acions,mais ne nous les
réalisons pas de notre propre chef,nous les appliquons par « devoir ».
Nous pouvons aussi parler du rôle des moifs,en efet face a un choix entre deux objet,l’un étant
meilleurs que l’autre,je suis face a un problème:ou bien je choisis le meilleur,et donc mon acion
était déterminé par le moif,ou bien je choisis le moins bon,pour prouver mon libre arbitre,mais
mon acions était déterminée par l’esprit de contradicion,ainsi,même en connaissance de ce
problème,dans ce choix je ne suis pas libre.
Enin,pour Spinoza,la noion de libre arbitre est une illusion,en efet celui ci pense que l'homme a
conscience de ses acions mais non des causes qui le déterminent à agir. Cependant, l'homme
dispose bien d'une liberté dans la mesure où il comprend avec sa raison pourquoi il agit. Est donc
libre celui qui sait qu'il n'a pas de libre arbitre et qu'il agit par la seule nécessité de sa nature, sans
être contraint par des causes extérieures qui causent en lui des passions.Ici,nous avons encore une
connaissance des acions réalisé sans pouvoir de décision réel sur celle ci.

Ainsi nous avons vu si nous éions réellement maître de nos choix ou si notre capacité de
décision n’était qu’une illusion.Bien que nous puissions posséder des qualité essenielle du libre
arbitre qui serait l’intenionnalité et la spontanéité,nous sommes face a un troisième facteur
empêchant un total libre arbitre:les causes extérieures. Celle ci peuvent nous être empiriquement
inconnue,auquel cas nos actes nous échapperait,ou bien il peuvent nous être « imposé » que cela
soit par notre société ou par notre condiion.Cependant être déterminé ne nous enlèves pas la
raison,nous sommes tout a fait en capacité de savoir ce que nous faisons,et nous contrôlons outre
mesure notre comportement selon les normes de la société.Ainsi nous somme libre d’agir a
priori,car nous contrôlons notre comportement,ain que celui ci colle a une éiquete de la
société,mais le limites de cete liberté apparaissent tôt,en efet ce contrôle nous est en parie
imposé.Au delà de ça,bien que nous ayons connaissance de nos actes,nous ne sommes pas
toujours en mesure d’expliquer leur origines,ou leur but.En cela nous pouvons nous demander s’il
nous serait alors possible de sorir de ce schéma déterministe ?

Vous aimerez peut-être aussi