Vous êtes sur la page 1sur 8

CORRIGES - SERIE D’EXERCICES 16 17 & 18

Série 16 : Comment le contrôle social s'exerce-t-il aujourd'hui ?


Exercice 2 : Le contrôle social
Énoncé
Qu’est-ce que le contrôle social ? À quoi sert-il ?
Correction
Le contrôle social est l’ensemble des moyens qui permettent de s’assurer que les
membres d’un groupe ou d’une société agissent en conformité avec les modèles
dominants établis. Le contrôle social permet d’assurer la cohésion sociale.
Énoncé
Donnez la définition de cohésion sociale.
Correction
La cohésion sociale est l’état d’une société ou d’un groupe dans lequel les individus sont
liés par des valeurs et des normes communes qui renforcent les liens des individus entre
eux et leur permettent de poursuivre un objectif commun.
Énoncé
Qu’entend-on par sanction négative et sanction positive lorsqu’on parle de contrôle
social ?
Correction
Le contrôle social auquel les individus sont assujettis au sein de la société peut
entrainer des sanctions positives ou des sanctions négatives. Les sanctions positives
désignent les récompenses attribuées à un individu qui a démontré un comportement
positif. C’est par exemple le cas lorsqu’un parent donne plus d’argent de poche à son
enfant qui a ramené de bons résultats. À l’inverse, la sanction négative punit un
mauvais comportement. Par exemple, un excès de vitesse peut entrainer une amende ou
le retrait du permis de conduire.
Énoncé
Après avoir indiqué les différentes formes que peut prendre le contrôle social, expliquez
les spécificités de chacune de ces formes.
Correction
Le contrôle social peut prendre différentes formes :
 interne  : l’individu se conforme aux normes et valeurs de manière naturelle
car il les a intériorisées au cours de sa socialisation ;
 externe  : le contrôle social est exercé par une autorité ou un groupe extérieur
à l’individu et peut entrainer la mise en place de sanction ou de récompense. Il
peut être formel ou informel.
o Il est formel lorsqu’il s’agit des mécanismes et institutions qui régulent les
comportements des individus en s’assurant du respect des règles et en
prévenant les comportements déviants. La sanction peut être de nature
religieuse, morale ou juridique.
o Il est informel lorsqu’on parle de celui qui est exercé en permanence par les
individus entre eux. De ce fait, un sourire va être la récompense d’un individu
qui agit de bonne manière, les moqueries ou les regards inquisiteurs vont
représenter les sanctions.

Exercice 2 : Contrôle social et sanctions


Énoncé
Comment pouvez-vous qualifier le contrôle social existant au sein d’une famille ?
Justifiez votre réponse.

Correction
Le contrôle social qui existe au sein d’une famille est très fort. En effet, les membres sont
en contact permanent et la communication est facile. Les comportements déviants sont
donc rapidement identifiés. Par ailleurs, le blâme exercé au sein d’une famille est difficile
à vivre pour l’individu concerné.
Énoncé
Le fait de ne pas sortir nu dans la rue obéit-il au contrôle social interne ou externe ?
Développez votre affirmation.
Correction
Le fait de ne pas sortir nu est un comportement rattaché au contrôle social interne. En
effet, éviter ce type de comportement obéit à un ensemble de normes et valeurs
transmises au cours de la socialisation primaire. Ce sont donc des attitudes intériorisées
pour l’individu qui s’y soumet ou y adhère naturellement.
Énoncé
À quoi servent les sanctions ?
Correction
Les sanctions mises en place à travers le contrôle social externe ont pour but de
dissuader les individus de commettre des actes déviants. En effet l’individu, avant d’agir,
va prendre en considération les avantages de son comportement mais également les
coûts dans le cas où il serait pris sur le fait. Les sanctions doivent donc éviter les
comportements déviants.
Énoncé
Les sanctions sont-elles toujours dissuasives ? Expliquez en donnant un exemple que
vous développerez et en introduisant le concept de « stigmatisation » que vous définirez.
Correction
Si les sanctions ont pour objectif premier d’empêcher des actions malveillantes,
déviantes, etc., leur existence produit parfois le contraire et peut ainsi augmenter le
recours aux actes déviants. En effet, les sanctions peuvent stigmatiser les individus,
c’est-à-dire réduire leur identité sociale à certaines caractéristiques dévalorisantes. Cela
peut entrainer le risque que ces individus s’identifient eux-mêmes selon ces
caractéristiques et les pousser à poursuivre leurs mauvais comportements. Un exemple
frappant est celui des peines d’emprisonnement. Passer du temps en prison peut mettre
les individus à l’écart de la société en les stigmatisant. Ces derniers peuvent rencontrer
des difficultés à trouver un emploi par la suite et donc commettre à nouveau des actes
nuisibles.

Exercice 3 : Les évolutions du contrôle social


Énoncé
i. Donnez un exemple de stigmatisation.
ii. Qu’ont entrainé la hausse de l’individualisme et l’essor urbain vis-à-vis du
contrôle social ?
iii. Expliquez en quoi le développement technologique peut être un moyen de
renforcer le contrôle social et de le rendre plus efficace.
iv. Quels problèmes peut-on identifier concernant les avancées technologiques ?
Quelles règles ont été mises en place afin de répondre à ces problèmes ?

Correction
i. La stigmatisation est un jugement réducteur concernant un individu, un groupe
social. Le fait de réduire la communauté homosexuelle à des hommes qui se
comportent de manière efféminée, de manière non virile est un exemple de
stigmatisation.

ii. La hausse de l’individualisme et l’essor urbain ont entrainé une baisse des
contrôles informels. En effet, nous avons tendance à vouloir conserver un certain
anonymat et à faire en sorte qu’il soit préservé. De ce fait, le contrôle des individus
sur eux-mêmes est beaucoup plus compliqué. Par ailleurs, l’individualisme conduit
à ne pas prêter attention de manière importante aux attitudes et jugements
d’autrui.

iii. Le progrès technologique peut effectivement renforcer le contrôle social externe. Par
exemple, la mise en place de radars automatiques facilite les démarches des
policiers. Les limitations de vitesse sont surveillées de manière plus efficace et
continue. De la même façon, les nouvelles techniques d’investigation scientifique
permettent d’identifier plus facilement l’auteur d’un crime.

iv. Les avancées technologiques peuvent renforcer le contrôle social, mais elles posent
le problème du respect de la vie privée des individus. C’est la raison pour laquelle
des limites ont été fixées quant aux possibilités d’actions des forces de l’ordre :
 protection du domicile : la police ne peut intervenir que dans les cas fixés par
la loi. Il faut par exemple une autorisation du juge ;
 secret professionnel et médical : la révélation d’informations de l’état de santé
d’un individu nécessite le consentement de celui-ci ;
 protection de l’intimité  : par exemple, les préférences sexuelles ne peuvent
pas être révélées à un tiers par les forces de l’ordre.

Série 17 : Quels sont les processus sociaux qui conduisent à la


déviance ?
Exercice 1 : Les comportements déviants
Énoncé
Qu’est-ce que la déviance ?
Correction
La déviance est une transgression d’une norme sociale sanctionnée par la société. De ce
fait, 2 critères caractérisent un comportement déviant : la transgression et la sanction
de l’individu en question.
Énoncé
La déviance est-elle un phénomène figé ?
Correction
La déviance et les actes qui y sont rattachés ne sont pas des phénomènes figés. En effet,
elle n’est pas la même pendant le Moyen Âge et au XXIe siècle. Elle évolue au cours du
temps et selon les sociétés.
Énoncé
Comment définit-on la normalité en sociologie ? À quoi s’oppose-t-elle ?
Correction
En sociologie, il existe 2 conceptions de la normalité. Un comportement « normal » peut
désigner un comportement qui respecte la norme commune ou bien celui que l’on
rencontre fréquemment dans la société. Le comportement normal s’oppose au
comportement déviant.

Énoncé
Comment classe-t-on les différentes transgressions de la loi ?
Correction
Les transgressions de la loi peuvent être classées en 3 catégories selon la gravité de
l’acte commis :
 contravention  : les individus recevront une contravention en cas de
transgression légère de la loi. Par exemple, le fait de stationner dans un endroit
interdit ou porter des coups et blessures légères ;
 délit  : on considère que les délits sont des actes plus graves tels que
l’agression sexuelle sans viol, le vol ou l’homicide involontaire ;
 crime  : ce sont les comportements les plus graves comme le viol, le crime ou le
terrorisme.

Exercice 2 : Causes et conséquences de l’anomie


Énoncé
Qu’est-ce que l’anomie selon Durkheim ?
Correction
Durkheim, sociologue du XIXe et XXe siècles, considéré comme le père de la sociologie
moderne, définit l’anomie dans son ouvrage Le Suicide en 1897 comme étant la situation
dans laquelle « il y a déficience de règles sociales communément acceptées, de sorte que
les individus ne savent plus comment orienter leur conduite ».

Énoncé
Expliquez ce qu’est l’anomie avec vos propres mots.
Correction
La société véhicule des normes et des valeurs pour orienter le comportement des
individus. L’anomie est le processus par lequel il y a perte, affaiblissement ou confusion
de ces règles sociales. Cela peut entrainer une perte de repères pour les individus et les

entrainer commettre des actes déviants.


Énoncé
Comment Durkheim explique-t-il le taux de suicide ?
Correction
Pour expliquer le taux de suicide, Durkheim reprend le concept d’anomie. Selon lui, un
individu ne peut être heureux et ne peut vivre que « si ses besoins sont suffisamment en
accord avec ses moyens ». Cependant, les besoins des individus n’ont pas de limites,
c’est donc la société qui va devoir les moduler. Celle-ci a la capacité de le faire
puisqu’elle a un « pouvoir moral supérieur à l’individu ». La société, en imposant des
normes, doit rendre les besoins conformes aux moyens pour permettre aux individus de
vivre et d’être heureux.
Énoncé
Selon Durkheim, qu’est-ce qui peut réguler le taux de suicide ? Comment ?
Correction
Durkheim pense que la religion peut réguler le taux de suicide. Il ne justifie pas cela à
travers la transmission de valeurs religieuses qui en découlent mais davantage par la
solidarité qui existe au sein du groupe social et qui va réguler le désir des individus.
Durkheim pense également que la famille peut jouer un rôle important concernant le
taux de suicide. En effet, selon lui, la famille peut moduler les comportements
suicidaires. D’ailleurs, il constate que les femmes qui ont des enfants commettent moins
d’actes suicidaires que celles qui n’en ont pas.

Exercice 3 : Actes déviants : entre réalité et construction sociale


Énoncé
i. Quel effet la crise de 2008 a-t-elle eu sur le taux de suicide ?
ii. La crise de 2008 a entrainé une hausse de taux de suicide en 2009. Comment
peut-on l’expliquer selon la vision de celle de Durkheim ?
iii. En quoi l’acte déviant est-il relatif ?
iv. Quels sont les 4 types d’individus identifiés par Becker ?

Correction
i. Une étude de 2013 publiée dans le British Medical Journal (revue britannique)
révèle que la crise de 2008 a provoqué en 2009 une hausse du taux de suicide. En
effet, on a constaté une hausse des suicides de 4,2 % chez les hommes et 0,3 %
chez les femmes.
ii. Selon Durkheim, une variation de l’activité très importante à la hausse ou à la
baisse favorise l’augmentation du taux de suicide. Ainsi, en période de croissance
importante ou en période de crise, les individus sont plus instables vis-à-vis de
leurs aspirations et de leurs moyens. Cela peut entrainer des perturbations et un
décalage entre besoins et moyens et engendrer plus de suicides qu’en période
« normale » de l’activité économique.
iii. L’acte déviant est relatif dans le sens où celui-ci semble être une construction
sociale. Si fumer du cannabis est considéré comme étant un acte déviant en
France, en Uruguay les individus ont le droit d’en cultiver. La déviance dépend
donc de ce que la société considère comme étant un acte déviant.
iv. Le sociologue américain Howard Becker dresse une typologie des individus selon
leur comportement et la manière dont ils sont perçus :
 conforme : individu qui est conforme à la règle et considéré comme non
déviant aux yeux de la société. Par exemple, un individu qui respecte les
limitations de vitesse ;
 accusé à tort  : individu qui est conforme à la règle, mais considéré comme
déviant. Par exemple, un individu innocent fait l’objet d’une arrestation avec
des amis à lui qui ont véritablement commis un délit ;
 secrètement déviant : individu non conforme à la règle, mais qui est
secrètement déviant. Par exemple, un bon élève qui copie son devoir sur un site
internet sans se faire attraper ;
 pleinement déviant : individu non conforme à la règle et perçu comme déviant
aux yeux de la société. Par exemple, un conducteur sanctionné pour excès de
vitesse.

Série 18 : Comment mesurer le niveau de délinquance ?

Exercice 1 : Délinquance : définition et mesure


Énoncé
Quelle est la différence entre délinquance et déviance ?
Correction
La déviance correspond à la transgression d’une norme quelle qu’elle soit. La
délinquance correspond à la transgression d’une norme juridique.
Énoncé
Quels sont les 3 types de comportements identifiés comme appartenant à la
délinquance ?
Correction
Il existe 3 niveaux de délinquance :
 les contraventions qui sont liées aux comportements les moins graves  :
stationnement irrégulier, coups légers et blessures légères ;
 les délits liés à des comportements plus graves : vol, agression sexuelle,
homicide involontaire ;
 les crimes liés aux comportements les plus graves : meurtre, viol ou terrorisme.
Énoncé
Qu’est-ce qu’une plainte ?
Correction
La plainte est un moyen pour une personne victime d’une infraction de saisir la justice.
Une plainte peut être déposée à la gendarmerie ou au commissariat.
Énoncé
Quelles sont les différents moyens de mesurer la délinquance ? Sont-ils fiables ?
Correction
Les chiffres de la délinquance peuvent être donnés par les statistiques des forces de
l’ordre ou de la justice. Cependant, ces statistiques font souvent l’objet de critiques. Les
statistiques policières mesurent les faits délictueux connus des services de la police et de
la gendarmerie ainsi que les crimes et délits transmis à la justice. Ces faits délictueux
peuvent être connus soit à travers les plaintes déposées soit directement constatés par
les forces de l’ordre. Les statistiques de la justice, elles, mesurent les crimes et délits qui
ont fait l’objet d’une procédure judiciaire ou d’une condamnation. Les critiques
récurrentes sur ces statistiques ont entrainé la mise en place d’autres outils de mesure :
les enquêtes de victimisation. En effet, ces statistiques ne sont pas très fiables et
recouvrent des réalités diverses. Par exemple, une partie de la délinquance n’est pas
connu ni des services juridiques ni des services de la police.
Délinquance mesurée et délinquance réelle
Énoncé
Qu’appelle-t-on le « chiffre noir » de la délinquance ?
Correction
Le chiffre noir de la délinquance désigne la différence entre la délinquance réelle et la
délinquance connue, représentée par les statistiques officielles.
Énoncé
Une augmentation des statistiques de la délinquance est-elle forcément synonyme d’une
hausse de la délinquance elle-même ? Expliquez.
Correction
Une augmentation des statistiques de la délinquance à l’échelle nationale ne veut pas
forcément dire qu’il y a plus de délinquance dans un pays. En effet, l’augmentation de
ces chiffres peut être simplement due à une intensification de l’activité policière. De ce
fait, la hausse de ces chiffres ne signifie pas forcément que la délinquance a augmenté.
Énoncé
Expliquez les raisons possibles des écarts entre les statistiques judiciaires et policières
de la délinquance.
Correction
Les statistiques policières et judiciaires ne sont pas les mêmes. Plusieurs causes
peuvent l’expliquer :
 tous les actes délictueux ne sont pas transmis à la justice (suspect non
identifié) ;
 la justice peut recevoir des affaires d’autres institutions (exemple  : le service des
douanes) ;
 environ 75 % des affaires reçues par la justice sont classées sans suite et ne
donnent donc pas lieu à condamnation ;
 la médiation offre des alternatives à la condamnation dans certains cas.

Énoncé
En quoi la délinquance telle que nous la connaissons dans les chiffres pourrait-elle
s’apparenter à une construction sociale ?
Correction
Becker et sa théorie de l’étiquetage permettent d’apprécier les statistiques de la
délinquance sous un nouvel angle. En effet, la police peut orienter ses enquêtes, son
activité vers des origines ethniques ou socioéconomiques particulières. Ainsi, le travail
des policiers va davantage se focaliser sur les actes potentiellement déviants de ces
individus. Le fait de concentrer les contrôles sur ces groupes identifiés peut donc faire
augmenter les statistiques de la délinquance vis-à-vis de ceux-ci, non pas parce que
leurs comportements sont réellement plus déviants qu’un autre groupe mais simplement
parce que l’attention de la police se tourne davantage vers ces derniers. Ainsi, les
statistiques officielles peuvent cacher une construction sociale consciemment établie.
Exercice 3 : Les enquêtes de victimisation

Énoncé
i. Quelles enquêtes présentent une réalité différente des statistiques officielles
concernant la délinquance ? Définissez-les.
ii. Quels sont les avantages des enquêtes de victimisation ?
iii. Quelles limites présentent les enquêtes de victimisation ?
iv. D’après le graphique suivant, pour quel motif le taux de plainte est-il le plus
élevé ?
v. Qu’est-ce qui peut expliquer l’écart entre le nombre de préjudices subis et le
nombre de plaintes enregistrées ?

Correction
i. Les enquêtes de victimisation apportent une vision différente de la délinquance. Ce
sont des enquêtes menées chaque année par l’INSEE au cours desquelles un
échantillon représentatif de la population est interrogé vis-à-vis d’actes délictueux
potentiellement subis durant les 2 dernières années.

ii. Ces enquêtes présentent différents avantages : elles permettent de montrer une
autre réalité de la délinquance en apportant par exemple des chiffres sur des actes
subis mais qui n’ont pas abouti à des plaintes. Cela peut être des violences
intrafamiliales ou des discriminations qui font rarement l’objet de plainte auprès
des services de police.

iii. Les enquêtes de victimisation présentent également de nombreux inconvénients :


elles ne considèrent que les actes délictueux qui font des victimes. De ce fait, la
fraude fiscale ne sera par exemple pas comptabilisée. Par ailleurs, les entreprises,
associations et administrations sont exclues de ces enquêtes, seuls les individus
sont interrogés. Enfin, les données recueillies présentent une certaine subjectivité :
2 individus différents ne se sentiront pas victimes vis-à-vis du même préjudice
subi. De la même façon, les erreurs de jugement sont possibles (exemple : un
individu considère avoir été volé alors qu’il a simplement perdu l’objet en question).

iv. D’après le graphique suivant, ce sont les vols de voiture qui entraînent le taux de
plaintes le plus élevé.

v. Il y a plusieurs explications concernant le décalage qui peut exister entre le taux de


plaintes et les préjudices subis. Dans le cas des vols par exemple, les assurances
demandent à ce qu’une plainte soit enregistrée (ou au moins une déclaration à la
police), ce qui va pousser les individus à porter plainte. Au contraire, les victimes
ne souhaitent parfois pas porter plainte par peur de représailles ou parce qu’elles
subissent des pressions de la part de leur agresseur. La victime peut aussi
considérer que la plainte ne servira pas à grand-chose car elle estime que le
préjudice est trop faible ou que l’agresseur ne sera pas retrouvé. Dans certains cas
d’agressions sexuelles, la honte et le regard d’autrui peuvent dissuader les victimes
de déposer plainte. Enfin, l’individu estime parfois que la plainte n’améliorera pas
sa situation.

Vous aimerez peut-être aussi