TP THERMOPTIM

09/01/2023

AGULLES Loup Maël, ATBIR Oumayma, BALDOUREAUX Quentin

4A TEAM | POLYTECH ORLEANS
ATBIR, BALDOUREAUX, AGULLES TP Thermoptim 2022-2023

Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................ 2
1- Choix de la pompe à chaleur ...................................................................................................... 2
a. Configuration Pompe à chaleur simple PAC (EAU/EAU) ................................................... 2
b. PAC + échangeur de récupération d’énergie dans les eaux usées.................................. 5
2- Modélisation sous thermoptim .................................................................................................... 7
a. Configuration Pompe à chaleur simple PAC (EAU/EAU) ................................................... 7
b. PAC + échangeur de récupération d’énergie dans les eaux usées.................................. 9
Conclusion ........................................................................................................................................... 11

Table des illustrations

Figure 1 Schéma d’une PAC et (P,h) Cycle d'une PAC réel et isentropique ............................................ 2
Figure 2 Interface Thermoptim P_h ........................................................................................................ 3
Figure 3 Interface Thermoptim surchauffe ............................................................................................. 3
Figure 4 Interface Thermoptim calcul d'enthalpie ............................................................................ 4
Figure 5 : Schéma de la PAC et de l'échangeur .............................................................................. 7
Figure 6 : Résultats du bilan N°1 ............................................................................................................. 7
Figure 7 : Diagramme P-H .................................................................................................................. 8
Figure 8Le COP en fonction du débit : configuration PAC simple ................................................ 8
Figure 9 : Schéma de la PAC avec échangeur et récupérateur dans les conditions initiales .................. 9
Figure 10 : Résultat du bilan en conditions initiales................................................................................ 9
Figure 11 : évolution du COP en fonction du débit........................................................................ 10

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Introduction
1- Choix de la pompe à chaleur
a. Configuration Pompe à chaleur simple PAC (EAU/EAU)

La source chaude est de l’eau de ville et la source froide est de l’eau usée. Le fluide
frigorigène est du R134.

𝑇𝑒_𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 = 70 °𝐶
𝑇_𝑠 = 35 °𝐶
Eau de ville

Compresseur ηis = 0,75

Eau usée
𝑇𝑒 = 31 °𝐶

P
3’

Sous-refroidissement Surchauffe

3 2’ 2
3’ 3’ 2 réel
3’

4 1
3’
3’ 1 réel
3’
Surchauffe
h
3’
Figure 1 Schéma d’une PAC et (P,h) Cycle d'une PAC réel et isentropique

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Dans le cycle réel on procède à une surchauffe entre les points 1 et 1 réel puis 2 et 2 réel
par sécurité pour s’assurer d’avoir de l’eau à l’état vapeur et ainsi préservé notre pompe à
chaleur.

On cherche à déterminé la valeur de la pression haute et de la pression basse avec

Thermoptim :

Fluide frigorigène

Pression de surchauffe (basse)

Enthalpie de surchauffe
Isentropique

Température de surchauffe

Figure 3 Interface Thermoptim surchauffe

Fluide frigorigène

Pression haute
Enthalpie haute
Isentropique

Température haute

Figure 2 Interface Thermoptim P_h

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On calcule la différence d’enthalpie isentropique :

𝛥ℎ𝑖𝑠 = ℎℎ𝑎𝑢𝑡 − ℎ𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒 = 28,2 𝑘𝐽/𝑘𝑔

Puis l’enthalpie du compresseur

𝛥ℎ𝑖𝑠
𝛥ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝜂𝑖 𝑠
= 37,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔

Enthalpie de refroidissement

Figure 4 Interface Thermoptim calcul d'enthalpie

On calcule maintenant l’enthalpie du condenseur :

𝛥ℎ𝑐𝑜𝑛𝑑 = ℎ𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒 + 𝛥ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝 − ℎ𝑟𝑒𝑓 = 182,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔

On cherche ensuite le débit du fluide frigorigène sachant que :

𝑚̇𝑅134 𝐶𝑝 𝛥𝑇 = 𝑚̇𝛥ℎ𝑐𝑜𝑛𝑑 = 𝑃

Donc
𝑃
𝑚̇𝑅134 = = 136,9𝑔/𝑠
𝛥ℎ𝑐𝑜𝑛𝑑

Pour le calcul de 𝛥ℎ𝑒 ∶

𝛥ℎ𝑒 = ℎ𝑏 − ℎ𝑟𝑒𝑓 = 399 − 257,9 = 141,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔

On cherche maintenant la variation de température en supposant que l’efficacité est égale à

1 tel que :
𝑚̇𝑒𝑎𝑢−𝑑𝑒−𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐶𝑝 𝛥𝑇 = 𝑚̇𝑅134 𝛥ℎ𝑒

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Avec
𝑚̇𝑒𝑎𝑢−𝑑𝑒−𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐶𝑝 (𝑇𝑠 − 𝑇𝑒 ) = 𝑃 ⇔ 𝑚̇𝑒𝑎𝑢−𝑑𝑒−𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 = 239,2𝑔/𝑠

Donc
𝑚̇𝑅134 𝛥ℎ𝑒
𝛥𝑇 = = 19,33 °𝐶
𝑚̇𝑒𝑎𝑢−𝑑𝑒−𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐶𝑝

On peut alors trouver les températures finales des eaux usées :

𝑇𝑠𝑒𝑎𝑢𝑥−𝑢𝑠é𝑒𝑠 = 31 − 19,33 = 11,66 °𝐶

Enfin on peut calculer le COP tel que :

𝐸𝑟𝑒𝑐𝑢𝑝é𝑟é𝑒 𝛥ℎ𝑐𝑜𝑛𝑑
𝐶𝑂𝑃 = = = 4,86
𝐸𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠é𝑒 𝛥ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝

Le pincement est l’écart minimum entre le fluide frigorigène et l’eau de ville.

𝑃𝑖𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = |𝑇2 − 𝑇𝑠𝑒𝑎𝑢−𝑑𝑒−𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 | = |41 − 35| = 6 °𝐶

On remarque que le pincement trouvé se situe bien dans les marges usuelles des
pincements de pompe à chaleur (entre 4 et 6 °C), on en déduit que notre résultat est
cohérent.

b. PAC + échangeur de récupération d’énergie dans les eaux usées

On impose un pincement de récupérateur de 5 °C pour déterminer les températures de

sortie des fluides eau usée et eau de ville en considérant une efficacité de 0,8.
Donc
𝑇𝑐𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 = 5 °𝐶

D’où
𝑇𝑐𝑠 = 5 + 10 = 15 °𝐶
Or 𝜉 = 0,8
Donc
𝑇𝑓𝑠 − 10
𝜉= ⇔ 𝑇𝑓𝑠 = 22,8 °𝐶
31 − 15
Désormais on cherche à calculer la nouvelle quantité de chaleur que doit fournir la PAC tel
que :

𝑃𝑢 = 𝑚̇𝐶𝑝 𝛥𝑇 = 239,2 × 103 × 4180 × (35 − 22,8) = 12,2𝑘𝑊

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On en déduit le débit massique du fluide frigorigène

𝑚̇𝑅134 𝛥ℎ = 𝑚̇𝐶𝑝 𝛥𝑇 ⇔ 𝑚̇𝑅134 = 0,067𝑘𝑔/𝑠

Avant de calculer le pincement on doit trouver Ts :

𝑚̇𝛥ℎ𝑒
𝑚̇𝛥ℎ𝑒 = 𝑚̇𝐶𝑝 𝛥𝑇 ⇔ 𝛥𝑇 = = 9,45 °𝐶
𝑚̇𝐶𝑝

On en déduit que :
𝑇𝑠 = 15 − 9,45 = 5,55°𝐶

On peut ensuite trouver le nouveau pincement tel que :

𝑃𝑖𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑇𝑠 − 𝑇𝑒 = 5,55 − 1 = 4,55 °𝐶

Il est important de choisir le coté de la PAC avant changement d’état.

Enfin on calcule le COP :

𝑃𝑢 𝑃𝑢
𝐶𝑂𝑃 = = = 4,86
𝑃𝑐𝑜𝑚𝑝 𝑚̇𝑅134 𝛥ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝

En somme après avoir étudié la configuration d’une pompe à chaleur simple (eau/eau) puis
d’une pompe à chaleur couplée avec un récupérateur d’énergie dans les eaux usées nous
avons obtenues la même valeur de COP.

Nous allons pouvoir faire de la modélisation sur Thermoptim à prochaine séance.

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2- Modélisation sous thermoptim

a. Configuration Pompe à chaleur simple PAC (EAU/EAU)
Ci-dessous, nous retrouvons le schéma de la PAC avec échangeur

Figure 5 : Schéma de la PAC et de l'échangeur

Après avoir fait les calculs nécessaires sur le logiciel, on obtient les résultats suivants :

Pincement

COP

Figure 6 : Résultats du bilan N°1

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On trace ensuite le diagramme des vapeurs saturantes du cycle. On obtient alors le graphe
suivant :

Figure 7 : Diagramme P-H

On relève numériquement un COP égal à 4,84. Cette valeur est cohérente avec nos
résultats théoriques. En effet nous avions précédemment trouvé un COP de 4,86, soit une
marge d’erreur de 0,4 %. De plus on a bien le pincement de 4°C comme souhaité. On peut
donc se satisfaire des résultats obtenus.
On fait varier le débit de l’eau usée pour évaluer son influence sur le COP. On obtient le
graphe suivant :

COP en fonction du débit pour PAC simple

4,86
4,84
4,82
4,8
4,78
COP

4,76
y = -0,0446x + 4,8507
4,74 R² = 0,9974
4,72
4,7
4,68
4,66
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Débit (kg/s)

Figure 8Le COP en fonction du débit : configuration PAC simple

Les valeurs de surchauffe et de sous refroidissement influent également. Plus ils sont
importants, plus l’énergie fournie au circuit d’eau de ville est importante. En revanche,
augmenter la surchauffe nécessite de fournir plus d’énergie au fluide frigorigène afin
d’augmenter son enthalpie. Cela peut se voir sur le diagramme du cycle de la PAC avec un
étirement vers la gauche du point3 et une pente plus inclinée entre les points 1 et 2.

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b. PAC + échangeur de récupération d’énergie dans les eaux usées

Dans cette partie, nous allons modifier notre schéma en ajoutant un échangeur de
récupération d’énergie comme suit :

Figure 9 : Schéma de la PAC avec échangeur et récupérateur dans les conditions initiales

On obtient alors les résultats suivants :

Pincement

COP

Figure 10 : Résultat du bilan en conditions initiales

Pour rappel les échangeurs ont une efficacité égale à 0,8.

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On pourrait croire que le COP de la PAC a augmenté mais ce serait une erreur. En réalité le
COP de la PAC ne change pas en revanche le système oui et c’est l’ensemble du système
qui est devenu plus complexe qu’une simple PAC qui a un COP plus élevé.
On constate l’importance du débit pour les eaux usées. Le COP est optimisé pour un débit
de 0,24 kg/s. si on le baisse l’échange au niveau du récupérateur est alors limité par le fluide
froid et l’énergie fournie par la PAC à l’eau de ville doit être plus importante d’où la chute
drastique du COP observée ci-dessous.

Figure 11 : évolution du COP en fonction du débit

Pour améliorer l’efficacité du système, on peut agir sur les valeurs de la haute et basse
pression, afin de diminuer le travail fourni au fluide et donc l’énergie payante. Il faut réduire
l’écart de pression en augmentant la basse pression et en diminuant la haute pression.
Cette opération compense la variation du pincement induite par une diminution du débit.

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Conclusion

En somme, après avoir modélisé une PAC et un échangeur pour les eaux usées afin de
déterminer l’influence des différents paramètres du système sur le coefficient de performance,
nous avons échanger l’échangeur avec un échangeur de récupération pour en étudier ses
bénéfices et ses inconvénients. Nous avons identifié les principaux facteurs influant sur notre
système et étudier les phénomène physique et thermodynamique derrière ce logiciel. Il
apparaît que l’échangeur de récupération permet l’accès à une quantité d’énergie supérieure
pour le chauffage de l’eau de ville, cet apport étant gratuit, il permet d’augmenter
significativement le coefficient de performance. On préfèrera donc coupler la PAC et
l’échangeur avec un récupérateur, le tout en fixant de préférence le débit des eaux usées à
0,2 m3/s qui est la valeur optimale selon notre expertise.

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