Vous êtes sur la page 1sur 61

CM : Villes, métropolisations et sociétés :

Introduction : Marcher sur des terrains familiers à la découverte de la géographie :

 Un enseignement d’ouverture = redécouverte de la géographie :

 Conception du cours = varier les supports, vous montrer la variété des sources

d’informations.

 Outils de travail -> (Atlas, google maps, Géoportail, streetview) …

 Manier une bibliographie, pour sortir d’un savoir monolithique.

Introduction de la partie

La croissance absolue des villes


1. Demain tous en ville,
l'urbanisation du monde Une géographie mondiale de l'urbanisation

Les visages de l'urbanisation : des villes moyennes aux métropoles

Le modèle européen : le diktat de la centralité

2. Les formes d'une ville. Le modèle américain : la ville éclatée


Paysages urbains

Villes du sud : gérer la vague urbaine (???)

De la mondialisation à la métropolisation
3. Les transformations de la
ville : métropolisation, Des villes en réseaux
concentration et diffusion

La ville globale

Evaluation TERMINALE :

Cette UE105, est évaluée sous la forme d’un examen terminal, 1 semaine après les

vacances de noël, ou l’on va tester nos connaissances sur la ville, en apprenant le

cours, de manière progressive. (2/3 des étudiants ne valident pas leurs examens, car

ils révisent trop tard, ils se retrouvent donc en juin, au rattrapage) …


0.2 : Marcher sur des terrains familiers à la découverte de la géographie :

-> Géographie de la ville :

-> Au départ, une approche descriptive paysagère.

-> « La ville des géographes », (Lussault, 2000 in Paquot, Lussault, Body-Gendrot,

2000, La Ville et L’Urbain. L’Etat des savoirs).

-> Nouvelle approche : « La ville est dispositif spatial qui configure les substances

sociétales, cette configuration constituant à la fois un état qu’on peut analyser et un

processus dont il importe de comprendre l’archéologie » (Lussault 2000, p.30).

Dispositif spatial = Ensemble matériel qui se déploie dans l’espace

Substance sociétale : Composants de la société : acteurs, institutions.

MICHEL FOUCAULT : Il a révolutionné toutes les sciences humaines et sociales, beaucoup

étudié aux états unis, il a introduit la notion d’archéologie du savoir : tout savoir, toute

connaissance, il faut remonter à son archéologie, pour comprendre. Comment peut-on

comprendre la vie aujourd’hui si un archéologue ne va pas gratter pour voir les bases de

tout.

 La ville est une organisation « socio-spatiale », elle est toujours en train d’évoluer, et

pour bien comprendre la ville, il faut se pencher sur son passé, véritablement.

Une construction sociale « en devenir » : exemple avec les favélas de Rio de Janeiro ».

La reconquête des favélas : L’objectif est de faire rentrer dans un « contrôle social » ces

favélas, qui sont dans un angle mort, du contrôle, par l’état, ou par des mafias. Il y a donc eu

des militaires, policiers, au sein des favélas, en mission, pour remettre de l’ordre, dans ces

favélas, qui font l’objet d’activités criminelles, AUX PORTES DES QUARTIERS AISES.

Méthode : marcher sur des terrains familiers pour découvrir la géographie :

Les études sur la ville, en géographie, sont diverses :


 Pas seulement des statistiques

 Pas seulement des études de paysages

Découvrir au travers comment la géographie traite :

Introduction de la partie

La croissance absolue des villes


1. Demain tous en ville,
l'urbanisation du monde Une géographie mondiale de l'urbanisation

Les visages de l'urbanisation : des villes moyennes aux métropoles

Le modèle européen : le diktat de la centralité

2. Les formes d'une ville. Le modèle américain : la ville éclatée


Paysages urbains

Villes du sud : gérer la vague urbaine (???)

De la mondialisation à la métropolisation
3. Les transformations de la
ville : métropolisation, Des villes en réseaux
concentration et diffusion

La ville globale

 Les questions politiques : politique de la ville, étude de rapports de dominations.

Introduction à la séance 1 : Demain, tous en ville, l’urbanisation du monde :

La croissance absolue des villes :

Définition du terme d’urbanisation

Des processus d’urbanisation aux moyennes mondiales

Annonce de plan

DEFINITION : « L’urbanisation désigne un processus spatio-temporel de

développement des villes et de concentration de la population dans les villes »

(Humain-Lamoure, Laporte, 2017, p.27).


(C’est ici le « PROCESSUS » D’urbanisation qui est mis en avant, pas l’Urbanisation en elle-même).

 En géographie, tout est spatio-temporel, puisque ce qui l’intéresse, c’est

l’étude des processus, et les processus se déploient eux-mêmes dans un

temps donné, pas définit.

Concentration des populations dans les villes :

 Migrations des espaces ruraux vers les villes (en gros : l’exode rurale)

 Redistribution de la population urbaine

 Croissance de la ville sur des espaces anciennement ruraux.

Développement des villes :

 Croissance démographique des villes

 Croissance du nombre de villes.

Transformation des campagnes…

Des processus spatio-temporels concrets aux moyennes mondiales :

Chronique médiatique : l’environnement comme une question d’actualité :

Les incendies posent une vraie question d’actualité.

Le Déni climatique :

« Le pic de la demande d'énergies fossiles est en vue, mais pas celui du déni

climatique. Il y a quelques jours, lors d'un débat dans le cadre de l'université d'été du

Medef, le paléoclimatologue Jean Jouzel interpellait le PDG de Total Energies,

Patrick Pouyanné, sur l'urgence à se sevrer du pétrole ».


b) Deux textes pour poser les cadres du débat :

« L’apocalypse joyeuse » -> Jean Baptiste Fressoz

« Ou atterrir ? » -> Bruno Latour

Fressoz (2012) : « réflexivité environnementale », « histoire politique du risque

technologique », « controverses vives », « construction d’une certaine inconscience

modernisatrice ». « Sommes-nous les premiers à distinguer dans les lumières éblouissantes du


progrès technique, l’ombre de ses dangers ? En occultant la réflexivité environnementale des sociétés

passées, ce schéma simpliste dépolitise l’histoire longue de la destruction des environnements et

nous empêche de comprendre les ressorts de la crise contemporaine. Pour éviter cette amnésie, une

histoire politique du risque technologique et de sa régulation sur la longue durée était nécessaire.

L’Apocalypse joyeuse expose l’entrée de la France et de la Grande-Bretagne dans la modernité

industrielle (fin XVIIIe-XIXe siècle) : celle des vaccins, des machines, des usines chimiques et des

locomotives. Elle nous plonge au cœur des controverses vives qui surgirent autour des risques et des

nuisances de ces innovations, et montre comment les critiques et les contestations furent réduites ou

surmontées pour qu’advienne la société industrielle. L’histoire du risque ici racontée n’est pas celle

d’une prise de conscience, mais celle de la construction d’une certaine inconscience modernisatrice ».

Le XIX -ème siècle « l’apocalypse joyeuse (Fressoz 2012) :

 Répondre la question des dangers liés aux progrès technologiques

 Tableau de la Grande-Bretagne et de la France dans le début de la modernité

industrielle (fin XVIIIème -XIXème).

 Les inventions suscitent déjà des controverses.

 Le risque est étouffé = la société industrielle moderne peut se déployer.

« L’inconscience modernisatrice », (déni climatique).

Apocalypse Now, selon Bruno Latour :


Latour explique dans cet ouvrage, que cela fait 1 siècle que les dérèglements

climatiques subviennent, et qu’a un moment, nous allons payer les conséquences de

notre « déni ».

Le point de « non-retour » : Apocalypse Now éléments de la réflexion de B. Latour :

 1) Reconnaitre la finitude de la planète

 2) Les limites de la planète obligent à changer nos modèles : -> renversement

épistémologique = la planète n’est plus inerte, elle se rebelle.

IMPORTANT : ce n’est pas la planète qui a changé mais la façon dont on la

voie / l’appréhende…

 Renversement dans nos modèles politiques et économiques.

 3) Risques VITAUX de destruction de la planète.

 4) Solidarité planète – humanité : ce risque vital pour la planète = aussi un

risque vital pour l’humanité.

C) Deux obligations : penser le changement, définir l’environnement :

 Il est impossible de faire un cours sur l’environnement, il faut parler des

changements environnementaux…

 Il est impossible d’envisager l’environnement en dehors des sociétés.

Comprendre la notion d’environnement, et l’incarner dans l’environnement :

a) Définition, de l’environnement
 Un ensemble composite entre nature et société - ensemble d’éléments qui se

déploient quelque part entre nature et société

b) Plusieurs représentations de l’environnement :

Un support : il offre des ressources aux sociétés et assurent les conditions de leur

reproduction.

Un produit de la société : il est façonné par les sociétés (empreinte écologique) au

travers des géosystèmes.

Un ensemble de contraires et de risques qui naissent des conséquences de la mise

en valeur.

L’environnement est toujours hybridé.

c) Dans le géosystème, la nature anthropisée (anthropos = l’homme) :

= Aucun espace n’échappe aux impacts des activités humaines – hybridation

Exemple : à l’échelle planétaire, seulement 13% de la surface des océans à l’état

sauvage (54 M de km²) -> ° En haute mer : pole, hémisphère sud…

Interventions humaines diverses :

 Transport

 Pêche

 Ruissellement des sédiments

Inquiétant car ces zones sont des haut-lieux de la biodiversité (espèces endémiques,

diversité génétique).
« Dans un contexte de perte généralisée de la biodiversité marine, ces régions

sauvages sont comme une fenêtre sur le passé : elles montrent à quoi l’océan

ressemblait avant que la surpêche ne reprenne du terrain ».

d) Bienvenu dans l’anthropocène ! :

Définition : Anthropocène : époque de l’histoire de la terre qui a debuté lorsque

les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème

terrestre.

Anthropocène : Anthropos = « être humain »

« Kainos » = « nouveau ».

0.3 : Feuille de route et objectifs : Changements environnementaux : le point de

départ de notre réflexion :

CHANGEMENTS ENVIRONNEMENTAUX

Ce n’est pas l’environnement qu’il faut étudier, ce n’est pas non plus la société…C’est la relation qui

noue les deux

Le point de départ de notre réflexion :

Changements environnementaux

Société

Société

Des objets en débat :


Société

Nature

Environnement

Il existe une base de données de références sur l’urbanisation du monde : « world

ubanization prospects 2018 »

 https://esa.un.org/unpd/wup/

Plan de la séance :

1) Croissance absolue des villes

2) Géographie de l’urbanisation à l’échelle de la planète

3) Les différents visages du développement urbain.

1.1) La croissance absolue de la population urbaine :

a) La population du monde est majoritairement urbaine Ruraux/Urbains : l’effet de

ciseaux.

En 1850 : 80% de population rurale / 20% de population urbaine

En 1950 : 70% de population rurale / 30% de population urbaine

En 2018 : 45% de population rurale / 55% de population urbaine


En 2050 : 30% de population rurale / 70% de population urbaine

b) Croissance urbaine en valeur absolue des urbains par millions. Approche en valeur

absolue :

De 1950 à 2050, la population urbaine mondiale est passé d’environ 750 millions

d’habitants à pratiquement 7 milliards d’habitants sur la planète.

c) La population du monde est majoritairement urbaine Ruraux/Urbains : l’effet de

ciseaux :

d) Dans le même temps, la population rurale ne baisse pas… :

De 1950 à 2050, la population rurale mondiale (en nombre d’habitants) est passé de

1 ,7 milliards à «3,1 MILLIARDS

e) Un rythme en décélération : La notion de « transition urbaine » :

 « Transition urbaine » : Désigne le passage d’un faible niveau d’urbanisation à un

niveau élevé, selon un schéma qui serait universel ». Véron, P.37

Une évolution en 4 phases :

1. Une phase de croissance lente du taux d’urbanisation

2. Une phase d’accélération exponentielle

3. Une phase de croissance ralentie (croissance logarithmique)

4. Une phase de croissance nulle.


(SOLDE NATUREL / SOLDE MIGRATOIRE)

Une application différenciée en fonction des pays du monde et de leur niveau de

développement :

Dans la plupart de pays du monde, à quelques exceptions près, les deux premières

phases de la transition urbaine appartiennent désormais au passé : les pays développés,

auxquels on peut associer presque tous les pays d’Amérique Latine, sont caractérisés

par l’équilibre final ; les pays asiatiques et africains sont dans leur très grande majorité

entrés dans la troisième étape, ou le croit naturel de la ville.

Exemple : Abidjan : 1988-1998 :

 Solde migratoire de la métropole ivoirienne négatif

 Croissance urbaine de 4,8% par an

 1,9 million à 2,9 millions d’habitants

 = c’est la croissance naturelle intra-urbaine qui explique la croissance de la ville.

Transition urbaine et transition démographique :

 + un pays s’urbanise… + sa transition démographique avance rapidement.

 Franck Notestein, un des pères de la théorie de la « transition démographique »,

associait le « nouvel idéal de la famille réduite » au développement d’une « société

urbaine industrielle ».

 Exemple (ancien) en Amérique Latine Miguel Valla 1996 :


- Les pays les + urbanisés (+85% tx urb) = étaient les plus avancés dans la

transition démographique : Argentine, Chili, et Uruguay.

- Les pays les moins urbanisés (tx urb inférieur à 45%) = amorçaient juste leur

transition Guatemala, Haïti, et le Honduras.

Prendre en compte la croissance démographique ralentie :

Cela se traduit par…

Une croissance de la population urbaine ralentie :

Entre 1950 et 2050, la population urbaine du monde e nombre d’habitants est passée de 750

millions en 1950 à 6,7 Milliards en 2050.

Cette courbe à pris en premier lieu + 290% sur 50 ans / en second lieu + 130% sur 50 ans.

La décélération des taux de croissance urbaine :

De 2000-2005, à 2020-2025, les taux moyens annuels en pourcentage de croissance

urbaine était de :

2000-2005 : 2,29%

2005-2010 : 2,23%

2010-2015 : 2,04%

2015-2020 : 1,9%

2020-2025 : 1,73%

1.2 : Géographie de l’urbanisation :

Introduction : l’approche par l’espace :

 Comment s’organise un phénomène dans l’espace ?

 Selon quelle logique spatiale il évolue ?

Cartographie du fait urbain : une approche diachronique est possible ! :


Répartition inégale du fait urbain dans les villes du monde…

(Analyse d’une carte interactive) …

Lagos au Nigéria = très grosse expansion sur la carte…

2 questions :

Est-ce que la vision et le discours du GIEC a évolué en 10 ans ?

Quel est le statut des scientifiques dans cette présentation ?

ENVIRONNEMENT ET SOCIETES : PARTIE 1 : Le changement global, un état des

lieux :

Intro : partir des changements environnementaux :

 La centralité de la notion de « changement environnemental » …

 Impactent Société

Société engage

Changements environnementaux

Partir du particulier pour monter en généralité :

Une démarche idiographique : (idio= particulier).

Etude de cas (Bangladesh)

Théorie générale
Une démarche nomothétique :

Théorie

Etude de cas

1.1 Le changement environnemental appliqué : Exemple du Bangladesh :

a) Le Bangladesh, sous le signe des eaux et de fortes densités :

Un pays dans un « delta » soumis au régime de mousson :

Le Bangladesh, le pays de le PLUS BAS DE L’ASIE DU SUD :

C’est un pays qui vit au rythme de la mousson…

Mousson = fortes pluies qui arrivent à partir du mois de juin, juillet, et qui vont mouiller les

champs.

Un régime pluviométrique conditionné par la circulation atmosphérique :


Mousson humide d’été = dépression thermique = vent de l’océan vers le continent =

précipitations excessivement abondantes.

Il arrive aussi qu’il y ait des cyclones, qui vont se traduire par une remontée des eaux, de la

mer, dans la terre.

Les plus fortes densités du monde : 170 Millions d’habitants / 150 000 km² :

C’est la partie du monde ou il y a le + de monde !

Ces fortes densités se traduisent par ces valeurs : En 2015, il y avait 1240 habitants au km²

En 2020, il y avait 1300 habitants au km². Cette densité est très forte et continue encore

d’augmenter de jours en jours.

Une croissance démographique explosive : (plus de 2% par an, jusqu’en 2000) :

En 2000, 130 millions d’habitants

En 2015, 160 millions d’habitants

En 2030, 185 millions d’habitants.

 +30 millions entre 2000 et 2015…

Evolution de la densité du Bangladesh :

1950 : 300 M.

2015 : 1250 M.

1.1.2 : Le Bangladesh : un des pays les + EXPOSES du monde aux changements

environnementaux :

Le pays le + vulnérable aux changements :

« Floods cause serious damage to the economy of Bangladesh, a country with a low per

capita income. Global warming caused by the enhanced greenhouse effect is likely to have
significant effects on the hydrology and water resources of the GBM basins and might

ultimately lead to more serious floods in Bangladesh. »

Quelles sont les caractéristiques du changement environnemental au Bangladesh ?

 Les crues exceptionnelles sont + fréquentes… (Une crue normale = 20% de la

superficie du pays est ennoyé / Une crue exceptionnelle = + de 70% du pays est

ennoyé).

 Des périodes de sécheresse anormalement longues se multiplient.

Quelles sont les raisons des fortes inondations ? :

 Plus d’eau arrive // moins d’eau est vidangée.

C) Conséquences sociales et environnementales :

Société GLOBALE

(Ensemble des pays qui contribuent Engage CHANGEMENTS Impactent Société locale

Au réchauffement) ENVIRONNEMENTAUX
Appauvrissement des populations :

Ces impacts néfastes conduisent à l’appauvrissement de la population. Le Bangladesh est

ainsi limité par ses ressources internes disponibles pour faire face aux risques de

catastrophes environnementales.

Les sociétés rurales les + durement touchées :

 Les sociétés rurales sont durement touchées lors des événements climatiques

extrêmes (poncelet 2010)

- Perte des terres.

- Destruction des infrastructures de communication.

Les changements environnementaux pèsent sur la ressource foncière :

 Erosion des terres

 Salinisation

Un exemple : L’ile de SANDWIP :

Entre 1980 et 2014 : l’ile a perdu 40 km² (1980-2014)

L’ile fait aussi 120km²

Les iles fluviales prennent l’eau :

 Chars = iles fluviales mouvantes composées principalement de sédiments (durée de

vie de 12 ans).

Exemple dans les chars : « transports de jute destiné à être vendue sur le continent ».

Les inégalités dans l’accès aux iles :


 Officiellement les chars sont propriétés de l’Etat.

 Mais elles sont confisquées par les populations les plus.

A l’avenir, le pays des réfugiés climatiques :

 + 90 cm de hauteur d’eau devrait avoir pour conséquences de déplacer plus de 30

millions de personnes

 + 150 cm pour 2100 = + de 100 millions de déplacés.

D) Le Pakistan en 2022 : (Le même scénario) :

A l’ouest de l’Inde :

800 000 km² ---> Axe principale = vallée de l’Indus

Montagne au nord, et à l’Ouest.

2022 : La mousson meurtrière…

La part des pays du sud augmente :

Pays ayant + de 20 villes de 300 000 habitants :

 1860 villes de plus de 300k habitants dans le monde

 Réparties dans 158 pays

 57 pays en ont une seule

La Chine et L’Inde regroupe 1/3 des urbains des villes de + de 300k habitants.

Plus de la moitié des urbains des villes de 300k habitants vivent dans les pays du

Suds. (Brésil, Mexique, philippines, Thaïlande…).

Des taux d’urbanisation différenciés en fonction des niveaux de développement

et des traditions urbaines :


Taux d’urbanisation : c’est la part des gens qui habitent en ville par rapport à la

population de la France.

 Mésopotamie

1.2.2 : Des transitions démographiques en décalées : chacun son rythme :

3 enseignements du graphique :

1) L’évolution ascendante en 4 phase est commune à tous les groupes de pays.

2) Il y a un décalage dans le temps entre ces 3 groupes de pays

3) Il y a des rythmes différents


La croissance de la population (et la forme que prend la transition
Démographique) explique la temporalité et le rythme de la transition
Urbaine

1.2.3 : Une nouvelle géographie urbaine : les hotspots de la transition urbaine :

Croissance des villes chinoises, et croissance des villes en Asie.

Quels sont les pays qui tirent l’urbanisation du monde ?

Dehli, Pékin.

Trois pays vont concentrer 35% de l’augmentation de la population urbaine mondiale

entre 2018 et 2050 :


1.2.3 Une nouvelle géographie urbaine : Les monstres urbains sont au Sud :

Les monstres urbains sont tous au Sud : en 2035 :

CONCLUSION : « Le top five des villes mondiales résume le basculement de la ville. En un

siècle, le centre de gravité de l’urbanisation est passé de L’Europe industrielle, riche et


héritière de la cité antique, à L’Amérique Latine et à l’Asie, terres de contrastes et de choc de

Civilisation. L’épisode des Etats‐Unis, atlantique puis pacifique fut lui-même de courte durée.

C’est moins le cycle des mers et des océans, qui est ici marqué, qu’une page de l’histoire

universelle qui est tournée (d’après Guy Burgel, La ville aujourd’hui, 1993)

1.3 : L’urbanisation sous toutes ses formes :

 Les métropoles, les grandes villes et les autres

 1.3.1 : Interroger la diversité du fait urbain

 1.3.2 : Une typologie fondée sur la taille des villes

INTERROGER LA DIVERSITE DU FAIT URBAIN :

(Ce « fait urbain » renvoi à des contextes « socio-spatiaux » très différents).

Les villes globales :

Tokyo, New York, Paris, Londres…

Les mégacités du Sud :

Sao Paulo, une avenue périphérique…

 https://youtu.be/Hq3D0UDVEgs

Dénoncer l’injustice climatique :


1.2

1.2.1 : Chercher le sens (à ce qu’il nous arrive), au-delà de l’avalanche des données :
De « l’avalanche de données à l’analyse de notre temps » :

Changement climatique : chronique du temps présent :


Objectif : dépasser la chronique du temps présent pour saisir les implications
civilisationnelles du changement.

1) L’avalanche de données : (vidéo) :

Un texte (Latour, 2015, p.59-60) : « Quand la scène brule ».

Aujd, le décor, les coulisses, l’arrière-scène, le bâtiment tout entier sont montés sur les
planches et se disputent aux acteurs le rôle principal. Cela change tous les scripts, suggère
d’autres dénouements.

Quel sens donner au-delà des chiffres ? 3 enseignements du texte de Latour :

 Un évènement sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

 Le changement climatique procède de l’homme mais le dépasse.

 Pourtant : les solutions ne peuvent venir que des sociétés.

- Ces solutions devront être complexes : (car c’est le système-terre qui est
touché).

- Ces solutions devront être radicales (car elles doivent changer notre système
productif et économique).

Quel sens donner au-delà des chiffres ?

Se confronter à la complexité : (vidéo) : https://youtu.be/V3IL6Y1TDHo


« Climate change impacts in Bangladesh »
L’anti-complexité.

Le message principal de cette vidéo (The Community Climate Change Project CCCP) =
L’ANTI-COMPLEXITE.

La complexité :
 Reconnaitre le poids du facteur démographique

 Réfléchir aux modèles de développement

 Penser la question environnementale à toutes les échelles.

 Prendre en compte la dimension politique.

L’ère du « capitalocène » :
« Comment expliquer une aussi criminelle apathie face au drame annoncé ? Depuis
quelques années, des chercheurs, historiens, économistes, et non des moindres, avancent
une explication radicale. Nous ne sommes pas entrés dans l’anthropocène avec la révolution
industrielle, et la mondialisation des économies, tant et si bien que ‘empreinte colossale des
activités humaines a précipité la terre dans une nouvelle ère géologique, ou tous les
écosystèmes sont affectés. Nous sommes entrés dans le « capitalocène » : l’ère du système
capitaliste triomphant, incapable de contenir sa course effrénée au profit ».

 Le capitalocène : L’ère du système capitaliste triomphant, incapable de contenir sa


course effrénée au profit.

 Révolution industrielle : « économie fondée sur la consommation croissante de


combustibles fossiles », « en lien étroit avec le processus d’accumulation du capital
qu’elle suppose ».

 Une logique économique qui se perpétue aujourd’hui, générant « une croissance


continue des émissions de gaz à effet de serre ».

Le capitalocène : 2 ouvrages de références :


Andreas Malm (2017) « L’anthropocène contre l’histoire, le réchauffement climatique à
l’heure du capital ».
Fressoz / Bonneuil (2018) « L’évènement anthropocène, Point Histoire ».
1.3.1 Interroger la diversité du fait urbain :

Diapos : partie 1.3 urbanisation -> dossier chap 1


(Suite de l’autre fois enft) …

Et la cohorte bigarrée des villes moyennes :


Nancy = (0,2M) – Grand Est
Jaipur (3M) – Rajasthan

Quelle typologie ?

Typologie : méthode scientifique consistant à classer les éléments spatiaux en grandes


catégories pour parvenir à l’élaboration d’idéaltype ou type idéal (notion empruntée à Weber
1964, (1904), Essai sur la théorie de la Sciences).

 Une démarche pas seulement descriptive


 Une modélisation : d’un élément concret -> On arrive à un concept
 La sélection de critères (fondés sur des hypothèses).

Quels critères pour établir une typologie de villes dans le monde ?


1.3.2 : Une typologie en fonction de la taille des villes :

Questionner la démarche… :
« Sur la base d’un continuum synchronique – c’est‐à‐dire à un moment donné – toute
Démarche visant à classer ces villes en catégories de taille « grande », « moyenne » ou
Petite est donc arbitraire : elle renvoie à des normes symboliques, à des références
Implicites souvent chargées d’imaginaire, voir de fantasmes. Pourtant, force est de
Constater qu’un bourg de 10 000 habitants et une grande métropole de plusieurs millions
D’habitants présentent des caractéristiques bien différentes. Mode de vie,
Approvisionnement, activités, fonctions, services, déplacements, gestion et aménagement
De l’espace : du seul fait de la différence de taille la plupart des problèmes urbains se
Posent en des termes très différents, car on n’est plus dans les mêmes échelles
D’urbanisation. Intuitivement on sent bien que la taille démographique est un facteur de
Différenciation très fort entre les villes, et cette rupture n’est pas seulement quantitative :
Elle est aussi qualitative. » (Moriconi‐Ebrard, 2000)

Tableau possible :
La question du seuil des 2 millions :

Le seuil de 2 millions d’habitants apparait comme une véritable


Rupture dans l’histoire urbaine de l’humanité : il est désormais certain
Qu’il s’agit d’un ordre de grandeur inconnu au cours des périodes
Précédentes. On entre dans une dimension nouvelle quant à la taille
Des plus grandes villes du Monde.
Ce chiffre est certes encore ourlé du prestige quelque peu magique
Des chiffres ronds. IL va sans dire que toute agglomération n’entre
Pas automatiquement par une sorte d’effet mécanique, dans la
Catégorie des très grandes villes à partir du moment où elle franchit
Exactement ce seuil. Il est plus réaliste de dire que c’est au voisinage
De ce seuil que l’on est entré dans une ère nouvelle de l’histoire des
Grandes villes.

Une unité urbaine contient plusieurs communes.


Agglomération de Nancy :
Les 28 communes de l’unité urbaine de Nancy :
(carte).
Aire urbaine de NANCY : La région urbaine : composée de 225 communes

- 216 appartiennent au département de Meurthe et Moselle


- 9 au département de la Moselle
- 2 au département des Vosges

2.1.3 Lecture Horizontale :

Plans de ville : histoire et conception urbaine :


 Différence entre les modèles urbains :
- Européen
- Américain
 Le plan d’une ville = un résumé de l’histoire de la ville :
- Conception de la ville
- Dépend des contraintes physiques

2.1.3 : Lecture Horizontale :

Plans de ville : histoire et conception urbaine :


1) Le plan géométrique : résultat d’une création concertée.
View sur google earth pro…
Visualisation de la ville de Philadelphie.
Une site d’interfluve sans obstacles notable :

La fondation de Philadelphie (1682) :

Première image : plan de damier initial de Philadelphia.

Seconde Image : William Penn : 1644-1718. ( -> Idée de liberté, car chacun serait libre
de pratiquer la religion qu’il voulait, au sein-même de la ville de Philadelphie).

D’autres villes avec des plans géométriques :

2.1.3 La morphologie d’une ville :

La lecture horizontale : les plans de ville :

 Les plans spontanés ou naturels

- Leur composition progressive enregistre l’histoire de la ville


- Il n’y a pas une conception globale à l’origine.
- Il n’y a pas de plans qui guident les implantations urbaines.
 En France : 1607 : un édit réglemente pour la 1ère fois les constructions
dans la voie publique.

 Cependant : Il y a toujours des projets architecturaux qui vont organiser la ville,


orienter des quartiers, à particulier à partir de la période moderne.

EXEMPLE : Barcelone :
5 Millions d’habitants / Deuxième ville d’Espagne / Une des dix métropoles européennes.

« La capitale de la catalogne possède une longue histoire ou la superposition des périodes


et des dynamiques urbaines illustre de la meilleure des manière comment la ville peut se
reconstruire sur elle-même au fil des années… ».

La vieille ville historique « le barrio gotico » : (image earth).


Mesurer l’inévitable changement :

Le climat est un système qui dirige et synthétise les différentes impulsions du


système terre.

LE CO² : RESPONSABLE NUMERO 1 :


L’effet de serre = capacité de l’atmosphère terrestre à retenir une partie de la chaleur reçue
par les rayonnements solaires.

Sans l’effet de serre, la température sur Terre serait de -17°C.


Sans l’effet de serre, la vie ne se serait pas développée.

RESULTAT : « Ça chauffe » :
Les gaz a effet de serre ont augmentés depuis le début de la révolution industrielle au
XIXème siècle.

Depuis 1750, la concentration en dioxyde de carbone augmente régulièrement


passant de 280 ppmv à 381 ppmv.

Le carbone, sous ses diverses formes (comme le CO2 et le CH4), est


continuellement
recyclé par la Terre, et n’est jamais détruit. Il est rejeté et stocké dans
l’environnement sous de nombreuses formes. Le stockage du carbone peut se faire
sur des périodes relativement courtes dans des organismes vivants (plantes et
animaux, par exemple) ou pendant des centaines d’années dans les océans. Il peut
aussi être emprisonné pendant des millions d’années dans de la roche et des fossiles.
Les humains interviennent dans le cycle du carbone. Avant que les humains
n’utilisent les combustibles fossiles comme énergie, le cycle du carbone était
relativement équilibré (par exemple, la quantité totale de carbone dans
l’atmosphère restait constante).
En extrayant du sol le carbone longtemps stocké (pétrole, gaz, etc.) et en le rejetant
dans l’atmosphère, les humains ont rompu l’équilibre du cycle du carbone qui, en
retour, affecte le climat mondial. La déforestation, autre forme de déstockage du
carbone, renforce encore davantage ce processus.
1.2.4 : Poser les questions politiques :

Justice et injustice environnementale :

A) Une grande inégalité dans la participation effective des citoyens du monde au


changement climatique.
2.2 La logique des villes : principes d’organisation du fait urbain :

2.2.1 Maximiser l’interaction sociale


2.2.2 La densité comme variable clef
2.2.3 Centre et périphéries

2.2.1 Maximiser l’interaction sociale :

Paul Claval à la recherche de la logique des villes :

« La logique des villes, essai d’urbanologie » (Claval, 1981).

 Sortir d’une démarche descriptive (inductive) pour faire de « l’hypothético-déductif »

 Arrêter la morphologie urbaine descriptive pour proposer des éléments


d’interprétations de l’organisation spatiale des villes.

 Une hypothèse de base :

- La ville est une organisation destinée à maximiser l’interaction sociale


(Claval, 1981).

= Augmenter au maximum les échanges entre personnes dans un lieu.

Les gens vont en ville, car c’est dans ce lieu que les interactions sociales vont être au
maximum.

Principe d’urbanité :

Densité
(mixité sociale : co-présence dans l’espace Diversité
De gens très différents Mixité fonctionnelle : Dans
Un même lieu on trouve des
fonctions très différentes
(habitat, commerce, production)
Plus on va s’éloigner de la ville, plus le « caractère urbain » va se perdre…

2.2.1 Maximiser l’interaction sociale :


Forces centripètes et centrifuges :

Ce qui fait la ville = équilibre entre les forces centripètes (qui sont dominantes) et les forces
centrifuges (qui doivent être minoritaires).

2.2.2 La densité : facteur déterminant du fait urbain :

 L’urbanité est donc le résultat


- De la co-présence, la mixité sociale et fonctionnelle

 Plus la densité est forte plus l’urbanité de la ville est marquée.

Densité = nombre d’individu rapporté à l’espace.

Des fortes densités urbaines : (Hong Kong par exemple : 140 000 hab / km².
2.2.3 Centres et périphéries : Règles générale :

 La densité baisse du centre vers la périphérie


Colin Clark a établi une règle de l’évolution des densités de populations dans les villes.
Il a observé que la densité de la population baisse : du centre, vers la périphérie…

2.2.3 Centres et périphéries


Evolution de la densité du centre à la périphérie : exemple à Paris.
Le modèle centre-périphérie :

 Centre : concentration de populations, pouvoirs, services, emplois etc…


- = Le champ des opportunités

Le foncier : une image de l’organisation centre-périphérie :

Cout du foncier (euro/m²) à Paris. (visualisation image…).

Evolution et distorsions :

 Urbanisation en « doigt de gant » le long des axes de transports.

 Création, doublement des centres.

- Exemple : La Défense, à Paris.

b) Des agendas politiques plutôt en retrait :


Le bilan de la COP 27 :

Cadre général : tenir l’accord de Paris :


Accord de paris (COP 21 – 2015) :

Maintenir l’augmentation des températures mondiales en dessous de 2°C par rapport au


niveau préindustriel et poursuivre l’effort pour limiter l’augmentation à 1,5°C.
Chaque pays communique sur ses NDC (contributions nationales déterminées ) : ensemble
de mesure qu’ils prendront pour réduire leur émission et renforcer leur résilience.
Principe d’un soutien financier et technique pour les pays qui en ont besoin.

Agenda sur les NDC : Contributions nationales déterminées :

 2015 : soumission d’une première série d’engagements climatiques : 1ère série.


 2018 : Dialogue pour faire le point sur la 1ère série et préparer la deuxième.
Etat des lieux des engagements de la COP 27 :
 16 oct. 2023 : 107 pays avaient présenté des plans de réduction plus ambitieux par
rapport à 2018

 La chine, premier émetteur mondial, s’est engagé à la neutralité carbone d’ici à 2060,
et à atteindre un pic d’émissions de CO2 avant 2030.

 L’Inde à officialisé les promesses faites par le premier ministre Narendra Modi lors de
la COP 26 mais n’a pas soumis une nouvelle proposition.

Les contributions actuelles auxquelles les états se sont engagés ne permettront pas (dans
l’hypothèse où elles seront respectées) de maintenir l’élévation de la température de la
planète à moins de 2 degrés. L’objectif des 1,5 degré est désormais (atteint).

Globalement, un bilan MITIGE de la COP 27 :

 Les énergies fossiles PRESERVEES.


Le sénateur écologiste (RONAN DANTEC), qui a suivi les débats à Charme EL Cheikh,
souligne que l’Europe a « résisté aux pays pétroliers qui voulaient supprimer l’objectif 1,5
degrés, mais l’absence de référence dans le texte à l’abandon des énergies fossiles est leur
victoire. C’est la première COP défensive : ce n’est plus juste « on ne va pas assez vite »,
mais « on se bat pour ne pas reculer ! ».

 Aider les pays les + VULNERABLES :

- Création d’un fond spécifique pour venir en aide aux pays les + vulnérables.
L’union Européenne a joué un rôle important en évoluant sur sa position initiale et en
reconnaissant enfin la nécessité de financer la réponse aux impacts dont sont
majoritairement victimes les pays ayant peu contribué à la crise climatique, explique le RAC.
Les modalités de ce fonds doivent encore être précisées et son financement sera un
véritable test pour réellement concrétiser cette victoire. L’un des points clés est l’intégrations
des nouveaux pays riches et industrialisés (surtout la Chine), dans les contributeurs de ce
fonds ». Laurence TUBIANA.

c) Interroger l’apathie :
(image : la militante écologiste Greta Thunberg lors d’une grève pour le climat organisée par
des étudiants)…

Greta Thunberg dénonce le « bla-bla » sur la question du climat (Pre-Cop 26 à Milan)…


Les EXCUSES du président de la COP 26 Alok Sharma face au constat d’ECHEC :
« Puis-je simplement, dire à tous les délégués que je m’excuse de la façon dont ce
processus s’est déroulé ».

Et, le cri d’alarme de GUTIERREZ (sept. 2022, ONU) :


 (vidéo)…

Deuxième partie : l’empreinte écologique :


La part des hommes dans les changements environnementaux :

 PLAN :
-> 2.1 Les limites de la planète : lorsque les bornes sont dépassées.

-> 2.2 La notion d’empreinte écologique

-> 2.3 La question démographique : prendre en compte le poids des hommes.

2.1 : Les LIMITES de la PLANETE :


2.1.1 :

Définition d’une notion :

 Une notion utilisée par les activistes, les écologistes pour souligner le poids des
hommes et des femmes sur la planète.

 Mesure la pression de chaque société sur son environnement

- Ponction de ressources naturelles


- Utilisation des services écologiques rendus par la nature (eau, air, etc…).

 Evaluation grâce à un indice synthétique et fictif :

- Une mesure en hectare (des hectares dont la productivité serait moyenne).


- Intérêt des hectares : une mesure parlante.
Une notion populaire :
Recherche Google, le 4/10/2022 : 38,5 Millions de références !

2.2.2 L’ONG « Global Footprint » popularise la notion :


(vidéo).

2.2 La logique des villes : principes d’organisation du fait urbain :

2.2.1 Maximiser l’interaction sociale


2.2.2 La densité comme variable clef
2.2.3 Centres et périphéries
2.2.4 Les vides et les pleins : le bâti et le non bâti

2.2.4 :

Le bâti et le non bâti : Delhi :


Espace public/espace libre :

La littérature géographique, architecturale et urbanistique emploie le terme


d’espace public pour désigner un espace physique regroupant tous les
lieux qui appartiennent au domaine public, qui sont librement et
gratuitement accessibles, et qui de surcroît sont aménagés et entretenus à
cette fin. Le terme vient se substituer à celui d’espace libre, jusque-là
utilisé pour désigner ces lieux en insistant sur leur caractère non bâti, et
correspond donc d’une part au réseau viaire (rues, places, boulevards), et
d’autre part aux espaces verts (parcs, jardins, squares).

L’espace public fait la ville :


 Les espaces publics maximisent l’urbanité :

 Lieu de mixité sociale


 Lieu de co-présence.

 Les différentes époques urbanistiques ont plus ou moins investis les espaces
publics :

 Europe médiévale : l’espace public est délaissé.


 Epoque Haussmannienne : l’espace public est valorisé.
2.3 : Modèles de ville :
2.3.0 Réfléchir à la démarche de modélisation
2.3.1 : Quelle typologie pour les modèles de ville ?
2.3.2 : Villes denses versus villes étalées

2.3.0 : Introduction :

Diversité des « faciès urbains » :

« L’étendue des villes » : Jakarta, Londres, Paris, New-York, Londres, Moscou, Berlin.

Extension urbaine pour chacune des villes…

Environnement : L’empreinte ECOLOGIQUE :

2.1 Les limites de la planète


Empreinte écologique par personne pour chaque pays :

La « biocapacité » par personne de notre planète est de 1,7 « global hectares ».

Passif / Actif… Une vision comptable de l’empreinte écologique :


(doc visu)

Le jour du dépassement ou comment communiquer sur le changement global ?

1998 : 30 septembre 2015 : 13 Aout


2019 : 29 juillet
2023 : 2 aout

Une critique avant d’aller plus loin :


 Les global hectares sont hypothétiques et synthétiques.
 Ils ne sont pas à la mesure de la complexité des équilibres écologiques. :

« L’humanité vit à crédit à partir du 29 Juillet… »


- Un indicateur qui agrège des données très diverses (émissions CO2, récolte
de céréales, perte de foret primaire).
- Des données qui sont affinées chaque année (ce qui change le jour)
- Notion d’hectares globaux difficile à appréhender pour le grand public.
- La biocapacité des pays est différente (Brésil a une forte biocapacité, France
plus faible).
2.1.2 : D’autres mesures de l’empreinte Biologique :
Les usages du sol :

 Passer des hectares globaux imaginaires à l’occupation réelle. (élevage, agriculture,


espace artificialisé) = principal facteur d’anthropisation de la PLANETE.

 La transformation d’espaces naturels en espaces cultivés engage :

A) Utilisation des services écosystémiques (eau, terres, etc…).

 Produits tirés de la nature pour l’alimentation

 Services de régulation offert par l’environnement :

 Ex : forets > puits de carbone


 Ex : Insectes > Pollinisation
 Ex : Végétation et sédiments > Régulation des inondations
 Ex : Sédiments > épuration de l’eau.

 Services de soutien : cycle de l’eau, de l’oxygène, etc…

B) Pression sur la faune et la flore naturelle :


L’exploitation agricole en ligne de mire :
Dans un réent articles, des chercheurs contribuant à la revue Nature ont analysés les
menaces les plus courantes auxquelles sont confrontées plus de 8 500 espèces, menacées
ou quasi menacées, inscrites sur la « Liste Rouge »…

Mesurer le changement dans l’usage des sols : Changement dans les affectations
d’usage des sols :

Résultats généraux de l’USGS :

SAU : MONDE : 1,87 milliards d’hectares de SAU (+ 15% par rapport aux estimations
antérieures).

 Inde : 180 millions d’hectares (= 10% de la SAU globale du monde).


 EUA : 168 millions d’hectares.

(VISU) : CARTE INTERACTIVE :


https://www.usgs.gov
La SAU en France, c’est : 31 Millions d’hectares de SAUT (58% de la superficie du
pays = 551 695 km²) :

(VISU MAP) -> Zoom sur Nancy…

Carte en anamorphose des surfaces occupées par l’agriculture (d’après B. Henning,


SEDAC, Colombia)…

Elevage et pression sur les ressources :


Pour produire 1kg de viande bovine :
 323 m² de surface agricole
 15 000 litres d’eau (selon le water FootPrint)
 34,2kg de CO² dispersés.

La méthodologie de Water FootPrint :


 L’eau bleue (consommée par les animaux et l’irrigation des cultures).
 L’eau grise (dépollution et recyclage des effluents d’élevages, c’est-à-dire des
déchets organiques).
 L’eau verte (eau de pluie).

2.2 : La question démographique :


Bombe P, Bombe V… quand est-ce que cela va exploser ?

Réfléchir à la place de la question démographique :

Une évidence :

 + d’hommes = + de ressources consommées


 Densité (et pression augmente lorsque la quantité d’espace est fixe.

Un silence :
Absent (pdt lgtmps) des rapports du GIEC
Sans doute lié à la fin de la transition démographique.
2.2.4 :

1.Centre : espace central composé de bâtiments collectifs

2.Couronne de grand collectif : espace composé


majoritairement de bâtiments collectifs de grande envergure

3.Couronne de petit collectif : espace composé majoritairement


de bâtiments individuels ou collectifs de petite envergure

4.Espace « polynucléarisé » : espace situé à proximité de


zones industrielles et commerciales

5.Périurbain groupé : espace caractérisé par un habitat


pavillonnaire individuel, doté d’une accessibilité paysagère plus
faible due à une plus forte compacité morphologique

6.Périurbain diffus : espace caractérisé par un habitat


pavillonnaire individuel, doté d’une bonne accessibilité paysagère
favorisée par une faible compacité morphologique.

 Poursuite de l’urbanisme monumental à l’époque haussmannienne (1860-1910)

https://youtu.be/EcyemSiwcd0

https://youtu.be/t843Ny2p7Ww

https://youtu.be/t4JIj93QELQ

Exemple de GRINY LA GRANDE BORNE, pour montrer que paris s’est réellement changé à
partir des années 1970/1975. De fait, les place sont devenues peut à peut des squares
rasés, au profit de grosses tours, qui n’ont de charme que leur grande capacité.

La tendance récente : l’étalement périurbain :

La ville européenne se définit par le primat de la centralité et l’organisation


radioconcentrique

Pourtant la tendance à partir des années 70 est à l’étalement urbain.

DEFINITION : L’étalement urbain :

C’est l’extension urbaine qui se fait plus rapide que la croissance démographique : la surface
consommée par habitant s’accroît, découplant croissance démographique et artificialisation
du sol. (Sainteny, 2014).
3.1 : (Grosse pause mais lecture des power point) :

Thème 3 : on n’a pas pr le moment les power point :

L’étalement urbain vu du ciel : Marne La Vallée :

 20% Des Français sont à plus d’une heure de leurs travail

 Ça se nomme la périurbanisation : première région concernée : l’ile de France :


Marne La Vallée = exemple superbe -> Avec Disney, et tout Paris centre, qui vient
habiter dans des lotissements bien précis, prédéfinis et identiques, dans des
quartiers neufs.

Cela se nomme pour les géographes, des transformations socio-spatiales. Si on regarde


l’espace, on va comprendre comment évolue les sociétés aujourd’hui.

Notes sur le film :

 De la campagne à la ville « Ici c’est Paris », « Paris a débordé », course de vitesse


pour sacraliser les terres agricoles, tandis que les promoteurs veulent avancer.

 Disney : 2000 has (hectares) - vaste réaménagement urbain : modèle à l’Américaine.

 Modèle d’habitat dispersé à l’Américaine.

Entre 1982 et 2011 : La France a gagné 9,5 millions d’habitants :

 20% Dans l’aire urbaine de Paris


 30% dans les 13 + grandes aires urbaines

Les grands pôles urbains et l’espace périurbain :


 50% du territoire
 80% de la population.

Généralisation de l’étalement urbain : L’étalement urbain constitue une forme d’urbanisation


qui s’est généralisée dans les villes françaises. Portée par une mise une valeur privilégiée
des périphérie urbaines, il provoque nécessairement l’accroissement des surfaces bâties de
chaque agglomération. Mais dans le même temps, on peut poser l’hypothèse qu’il introduit
une surconsommation d’espace… Les villes connaissent aujourd’hui une expansion spatiale
dont la vitesse est sans précédent.

Les « tentacules urbaines » : Exemple en Franche Comté :


Les villes connaissent aujourd’hui une expansion spatiale dont la vitesse est sans précédent
dans l’histoire urbaine : la « macro-forme » que dessine la surface bâtie occupée par les
territoires urbains croit de manière inexorable et uniforme, autorisant d’autant à assimiler
l’étalement urbain à un processus tentaculaire.

L’expansion spatiale des trois agglomérations apparait très inégale : Besançon connait une
expansion remarquable, alors que Belfort semble stagner.

EXEMPLE DE TOULOUSE :

Conséquences paysagères de l’étalement urbain :

 A 9,5 km de la Rochelle : zone d’étude

 La Rochelle = petite agglomération de 165 000 habitants.

L’habitat de faible densité de grande périphérie :


x
Des processus d’étalement différent :

 Des processus qui se déploient dans l’ère suburbaine (point commun).


 Il s’agit moins d’un étalement urbain (qui a commencé plus tôt)
 Que de la création de nouvelles centralités dans les zones suburbaines.

Les villes « lisières » : - Edge Cities :

Contexte : entre 1960 et 1990, il y a un déclin démographique de la ville-centre dans le


contexte de l’expansion de city région.

Domination de la « city-region » sur la ville centre.

Joel Garreau (1991) : Edge City : Life on the New Frontier

Définition de Edge Cities : des villes lisières ? :

Néologisme traduit par « ville lisière » ce qui ne rend pas tout à fait compte de l’expression
américaine. Le terme renvoie à un positionnement spatial périphérique dans l’agglomération
mais aussi à une dynamique spatiale de « front ».
Pour J. Garreau, une Edge city est un pole secondaire d’existence récente (20 ou 30 ans)
qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des espaces commerciaux d’hôtellerie,
quelques sièges sociaux. Les Edges Cities constituent ainsi de nouveau lieux de vie et dont
les capacités d’auto-organisation concurrencent, en partie seulement, le noyaux urbain
principal. Ces villes-lisières participent au polycentrisme des espaces métropolitains. Elles
sont souvent situées près des aéroports et des échangeurs autoroutiers.

Vers une city region « polycentrique »…

Les edgeless cities (Robert Lang, 2003) :

 Diffusion des fonctions urbaines du centre-ville dans l’ensemble de la région urbaine


(et pas SEULEMENT dans des nouveaux pôles identifiés).
 Diffusion fonctionnelle qui est le pendant de la diffusion de l’habitat.
3.3. La reconquête des centres : Un processus commun à toutes les grandes
métropoles du monde :

L’avantage de la centralité dans un contexte mondialisé :

 A l’heure de la mondialisation : intérêt à concentrer les forces au


centre :
 Glaeser Edward (2012) Triumph Of the City.
How our Greatest Invention Makes us Richer, smarter, greener,
healthier, and happier.

Dans les centres des villes, les innovations sont les + importantes
(moteur dvpt).

La création d’emplois AU CENTRE :

Dans la ville de New-York :

 Crise dans les années 1960-1970.

Raisons d’un tel retournement :

New-York a capitalisé sur son urbanité :

 Capacité à attirer les gens et les services.

New-York a donc eu une incroyable FORCE D’INNOVATION. (système financier mondial, avec la
bourse, comme le loup de Wall-Street, qui possède une force d’innovation MONDIALE).
Dans les villes états-uniennes :

 Les villes centres offrent + de densité, + de diversité, + de proximité.


 Une croissance économique + rapide.

Vous aimerez peut-être aussi